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    AVC : les 3 symptômes à connaître, VITE !

    Mis à jour le Mardi 23 Octobre 2012

    Une personne sur 10 ne connaît pas encore les symptômes de l’AVC alors que chaque année en France, 130 000 personnes en sont victimes et que chaque minute compte pour éviter les séquelles.

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    V comme Visage paralysé, I comme Inertie d’un membre, T comme Trouble de la parole et E comme… En urgence appelle le 15 ! VITE : la nouvelle campagne d’information sur l’accident vasculaire cérébral a pour vocation de sensibiliser la population aux symptômes de l’AVC et de leur faire comprendre la nécessité d’appeler le 15 le plus vite possible dès l’apparition de ces symptômes.


    « L'AVC, c’est comme un orage qui éclate dans un ciel serein. Tout à coup, et de façon très brutale, une région du cerveau ne fonctionne plus correctement. Dans 80% des cas, c’est un vaisseau ou une artère du cerveau qui se bouche, on parle alors d’infarctus ischémique. Dans 20% des cas, c’est un vaisseau qui saigne, on parle alors d’hémorragie cérébrale. Mais quelle que soit son origine, un accident vasculaire cérébral représente une urgence vitale qui doit être prise en charge le plus rapidement possible. Chaque minute est essentielle : en une heure, ce sont 120 millions de neurones qui sont perdus ! Et après 4h30 il est trop tard pour mettre en place un traitement qui revasculariserait le cerveau. » explique le Pr Mathieu Zuber, chef du service de neurologie et de neuro-vasculaire du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph.

     

    AVC : 3 symptômes à connaître par cœur


    A l’aide d’un clip musical téléchargeable sur le site avcvitele15.com, l’association d’aide aux patients France AVC et la Société française neuro-vasculaire espèrent que les trois symptômes principaux qui signent le début d’un AVC seront rapidement connus de tous, y compris des enfants.Ce clip sera accompagné de brochures d'information de marque pagesn de cartes de visite, qui seront distribuées par les associations, l'objectif étant de faire comprendre le caractère urgent de l'intervention des secours en cas d'AVC.

     

    Comment savoir qu’une personne est en train de faire un AVC ?


    - Votre visage se paralyse et la bouche dévie

    - Vous perdez la force ou la motricité d’un bras, d’une jambe ou carrément de la moitié du corps

    - Vous avez des troubles de la parole, des difficultés à trouver les mots ou à les exprimer

    « Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, même s’il régresse rapidement, il est primordial de prévenir les services d’urgence en composant le 15. Et de les prévenir VITE » insiste le Pr Zuber. « Sur quatre personnes traitées dans les 90 mn après l’apparition des premiers signes d’AVC, une d’entre elles s’en sortira sans séquelles. Et le nombre de personnes qui s'en sortent sans séquelles diminue à mesure que le temps de prise en charge augmente" martèle-t-il.

     

    L'AVC en chiffres


    - Plus de 771 000 personnes ont été touchées par un AVC en France et en subissent encore les séquelles
    - Les accidents vasculaires cérébraux sont responsables de 33 000 décès chaque année.
    - C'est la 3e cause de mortalité après les cancers et l'infarctus du myocarde et la 2e cause de démence après la maladie d'Alzheimer.
    - 3 personnes sur 4 ayant un AVC a plus de 65 ans. Mais le nombre de jeunes pris en charge pour un accident vasculaire cérébral va croissant, en raison de l'augmentation du diabète, de l'obésité et de la consommation de cannabis.

    Auteur : Catherine Cordonnier

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    http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/AVC-les-3-symptomes-a-connaitre-VITE

     

     

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    Bonjour


    Vous le savez, je désapprouve totalement le fait que la politique de François Hollande reproduise bien des travers de celle de Nicolas Sarkozy, notamment en matière européenne ou en matière de guerres pour le compte de l'Empire américain.

     

    Mais je salue la baisse des prix des médicaments qui va intervenir bientôt, et la lutte contre les dépassements d'honoraires pratiqués par certains médecins au détriment des malades.

     

    Certains dénoncent la politique fiscale du Gouvernement. Pour moi, elle est juste :

     

    - Les moins imposés ou ceux qui ne paient pas d'impôts ne verront pas leur situation changer.

     

    - Par contre, aux Retraités les plus nantis il sera demandé un léger effort pour lutter contre l'endettement : 0,37 % d'impôts en plus.

     

    - Les grandes entreprises paieront plus d'impôts, les PME moins.

     

    Eva R-sistons 

     


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    L’Atlantisme est un totalitarisme

    Par Guillaume de Rouville


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    Un devoir d’introspection.

    L’Atlantisme est l’idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d’influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies presque cachées dont on ne parle ouvertement que dans le cercle restreint du monde alternatif. Sont Atlantistes tous les collaborateurs européens de la vision hégémonique des États-Unis et de son idéologie propre qui répond au doux nom d’impérialisme. Autrement dit, l’Atlantisme est l’idéologie des exécutants serviles de l’idéologie impériale américaine ; elle lui est subordonnée et ne tire de sa soumission que les miettes de l’empire tombées à terre après le festin des empereurs.

    C’est une idéologie mineure dans l’idéologie majeure. Elle est à la fois  honteuse et conquérante : honteuse parce qu’elle ne joue jamais que les seconds rôles ; conquérante, parce qu’elle emprunte à son maître d’outre-atlantique ses visions hégémoniques délirantes et toutes ses caractéristiques totalitaires. C’est un totalitarisme dans le totalitarisme, une domination de dominés, un impérialisme de serfs et d’esclaves passés maîtres dans l’art de se soumettre. Parler de l’Atlantisme européen c’est parler du projet impérial américain et réciproquement. La seule chose qui les distingue est leur place dans la hiérarchie totalitaire : le premier n’est que l’émanation du second, ne se définit que par lui, se contente de l’imiter et lui obéit en tout ; il n’est, en revanche, son égal en rien.


    Chaque continent a ses collaborateurs au service de l’impérialisme américain, chaque zone d’influence de ce dernier a son atlantisme à lui. Nous aurions pu ainsi nous contenter d’évoquer les caractéristiques totalitaires de l’impérialisme américain pour comprendre l’Atlantisme. Mais, la position de subordination que les Européens ont adopté par rapport à leur modèle nord américain est le résultat d’un choix de nos élites auquel nous devons nous confronter directement, plutôt que de rejeter toute forme de responsabilité sur l’oligarchie américaine. Prenons notre part de responsabilité, voyons-nous tels que nous sommes, accomplissons un travail d’introspection nécessaire avant de relever la tête et de retrouver notre dignité. Car, avant de pouvoir se rebeller contre ses maîtres, il faut se percevoir comme esclave et reconnaître la part de consentement et de lâcheté qu’il y a dans cette situation.

     

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    D’un totalitarisme l’autre

    Les caractéristiques de cette idéologie sont nombreuses et ne revêtent pas toutes la même importance, mais elles dessinent très clairement une idéologie totalitaire ayant ses spécificités propres qui ne se retrouvent pas nécessairement telles quelles dans les totalitarisme érigés en momies d’observation comme le stalinisme ou le nazisme. Il ne nous semble pas utile, en effet, de comparer l’Atlantisme à d’autres totalitarismes passés de mode, car on peut être un totalitarisme à part entière sans partager toutes les caractéristiques de ses modèles les plus achevés, modèles qui appartiennent à une autre époque.

    Il y a plusieurs degrés dans le totalitarisme atlantiste ; comme il y a plusieurs manières de le subir. Selon que l’on est un peuple d’Afrique ou du Moyen Orient ou un citoyen allemand ou français appartenant à la classe des favorisés, on ne vit pas de la même manière le totalitarisme atlantiste. S’il est globalement meurtrier, il peut être localement bénéfique pour une minorité. Autrement dit, le totalitarisme atlantiste est à géométrie variable (c’est son caractère ambigu) : tantôt impitoyable et brutal avec les uns, il peut être plus tranquille et pourvoyeur de certains bienfaits pour ceux qui le respectent et courbent l’échine devant sa puissance. Il n’en est pas moins présent partout et ne tolère guère la contestation quand cette dernière revêt un caractère menaçant pour son emprise.


    Car, si vous pouvez contester ses caractéristiques mineures et jouir, pour ce faire, de la plus totale liberté, vous ne serez pas autorisé à vous attaquer, dans la force des faits [1], à ses fondamentaux :


    (1) le libéralisme financier et la puissance des banques,

    (2) la domination du dollar dans les échanges internationaux,

    (3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs - ;

    (4) l’hégémonisme total des États-Unis (dans les domaines militaire, économique, culturel) de qui il reçoit ses directives et sa raison d’être ;

    (5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ;

    (6) le soutien sans faille au sionisme.



    L’Atlantisme, c’est, en effet, un totalitarisme qui définit une liberté encadrée, bornée aux éléments qui ne la remettent pas en cause ; une liberté sans conséquence ; une liberté sans portée contestataire ; une liberté consumériste et libidinale ; une liberté impuissante. C’est une liberté qui nous adresse ce message : « Esclave, fais ce que tu veux, pour autant que tu me baises les pieds et que tu travailles pour moi ».


    Il convient, pour juger du caractère totalitaire ou non de l’Atlantisme, de le prendre en bloc et de voir s’il opprime, s’il tue en masse, à un endroit quelconque de cette planète. Il nous importe peu qu’il puisse être tolérable pour des populations entières (les élites occidentales et leurs protégés), s’il doit se rendre terrible et impitoyable pour le reste de l’humanité, sa mansuétude à l’égard de certains ne le rendant pas meilleur ou moins criminel. Ainsi, son ambiguïté est le résultat de la perception que nous pouvons en avoir lorsque nous nous plaçons dans la peau de l’homme blanc Occidental. Car, si nous essayons un instant de nous mettre à la place des Irakiens, des Libyens, des Syriens (parmi tant d’autres), son essence perd son ambiguïté et se révèle pour ce qu’elle est : une puissance criminelle qui pervertit l’humanité et les valeurs démocratiques.

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    Portrait du totalitarisme par lui-même

    Voyons, à présent, à grands traits et pour nous donner quelques repères, les principales caractéristiques qui nous permettent de dire que l’Atlantisme est bel et bien un totalitarisme.


    1. L’Atlantisme est un impérialisme 


    “What should that role be? Benevolent global hegemony. Having defeated the « evil empire, » the United States enjoys strategic and ideological predominance. The first objective of U.S. foreign policy should be to preserve and enhance that predominance by strengthening America’s security, supporting its friends, advancing its interests, and standing up for its principles around the world”. Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy, de William Kristol et Robert Kagan, Foreign Affairs, juillet/aout 1996.


    C’est une idéologie qui sert un État militarisé (les États-Unis [2]) qui a recours (a) à la terreur - guerres préventives, enlèvement, déportations dans des camps de torture, assassinats extrajudiciaires quotidiens, etc.- (b) à la peur – menace terroriste instrumentalisée auprès de ses populations et (c) aux menaces – de rétorsions économiques contre les États récalcitrants, de guerres tous azimuts, de coups d’États – pour imposer sur la surface du globe sa vision ultra-libérale et pour s’accaparer, par la force létale, les ressources naturelles dont elle pense avoir besoin pour sa domination.


    C’est une idéologie au service d’une vision hégémonique de la puissance américaine. Cette dernière revendique son caractère hégémonique : (i) dans le domaine militaire, à travers les think tanks néoconservateurs comme le Project for a New American Century (et sa volonté affichée d’empêcher l’émergence d’une puissance capable de rivaliser avec celle des États-Unis) ou l’American Entreprise Institute et, enfin, à travers sa doctrine militaire officielle intitulée Full Spectrum Dominance ; (ii) dans le domaine économique et financier avec, entre autre, l’imposition du dollar comme monnaie d’échange international ; (iii) dans le domaine culturel, par la mise en place d’un programme de corruption des élites occidentales et internationales à travers, notamment, l’opération Mockingbird [3] dans les années 50 et le National Endowment for Democracy aujourd’hui.

    L’Atlantisme, adhère, sans piper mot et comme un bon soldat, à cette projection planétaire d’un ego qui n’est pas le sien. Sans l’Atlantisme la vision hégémonique des États-Unis ne pourrait pas avoir le caractère global qu’elle a aujourd’hui. L’Atlantisme participe pleinement à l’ensemble des crimes commis au nom de cet ego démesuré, soit directement, soit en les justifiant ou en les transfigurant en ‘actions humanitaires’ auprès de ses peuples.


    2. L’Atlantisme est un terrorisme 


    “À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées sur de mystérieux actes de terrorisme commis en France contraignit le Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une armée secrète en France ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques (MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter contre le communisme en Europe de l’Ouest.[…] Si l’on en croit les sources secondaires aujourd’hui disponibles, les armées secrètes se sont retrouvées impliquées dans toute une série d’actions terroristes et de violations des droits de l’Homme pour lesquelles elles ont accusé les partis de gauche afin de les discréditer aux yeux des électeurs. Ces opérations, qui visaient à répandre un climat de peur parmi les populations, incluaient des attentats à la bombe dans des trains ou sur des marchés (en France), l’usage systématique de la torture sur les opposants au régime (en Turquie), le soutien aux tentatives de coups d’État de l’extrême droite (en Grèce et en Turquie) et le passage à tabac de groupes d’opposants.” Les Armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Éditions Demi- Lune, page 24.

    Des attentats des années de plomb en Italie au conflit en Afghanistan, de la guerre du Kosovo à l’agression contre la Libye et de la déstabilisation de la Syrie à la préparation d’une attaque contre l’Iran[4], le terrorisme est l’un des moyens privilégiés par l’Atlantisme pour l’accomplissement de ses objectifs.

    Pour s’imposer à l’Europe de l’après-guerre, l’Atlantisme n’a pas hésité à utiliser la méthode terroriste des attentats sous faux drapeaux : en Italie, par exemple, pour décrédibiliser les forces de gauche les Atlantistes ont posé des bombes, dans les années 60 (attentat de la piazza Fontana à Florence), 70 et 80 (attentat de la gare de Bologne) dans des lieux publics avec l’intention de tuer des innocents. Avec ses relais médiatiques adéquats l’Atlantisme a pu faire passer ces meurtres pour l’œuvre de groupuscules d’extrême gauche et justifier, ainsi, la mise à l’écart de la pensée progressive dans ces pays et assurer le triomphe de leur idéologie.


    Aujourd’hui, pour déstabiliser les pays qui contestent l’un de ses six piliers, il instrumentalise à grande échelle, sous l’impulsion des États-Unis, le terrorisme islamique (principalement wahhabito-salafiste) avec l’aide de ses alliés que sont l’Arabie saoudite et le Qatar : en l’a vu à l’œuvre, notamment, en Serbie, en Tchétchénie, en Libye et en Syrie. Il utilise le même levier pour créer des poches de terrorisme qui lui permettent (i) de s’enrichir en vendant des armes et des conseils dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, (ii) d’étendre le nombre de ses interventions et bases militaires (celles de l’Otan ou seulement des États-Unis, selon les situations) là où il y voit un intérêt géostratégique et (iii) de donner de la substance à la théorie du choc des civilisations, ce qui lui permet d’obtenir de ses populations l’approbation de ses politiques conquérantes.

    Le terrorisme est, plus généralement, au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales et tout particulièrement de celles des États-Unis (Shock and Awe doctrine) qui les mettent en œuvre, notamment, par l’entremise de l’OTAN (pour plus de détails sur ce sujet, nous renvoyons à un article précédent : Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État).

    On le voit bien ici, l’Atlantisme n’est jamais que l’exécutant docile, mais consentant, de l’impérialisme américain à qui il emprunte tous les concepts (guerre contre le terrorisme, choc des civilisations) et les stratégies (instrumentalisation du terrorisme islamique). Quand il le faut (pour gérer son opinion publique interne), l’impérialisme américain laisse aux Atlantistes européens jouer les premiers rôle, mais en apparence seulement, comme en Libye où Nicolas Sarkozy et David Cameron ont rivalisé d’initiatives pour se mettre en avant, alors même que toutes les opérations militaires étaient dirigées, en réalité, par l’armée américaine.


    3. L’Atlantisme est un racisme 


    “Cette logique du ‘Musulman coupable par nature’, parce que Musulman, est à la base de l’institutionnalisation de la torture par les États-Unis qui peuvent ainsi soumettre à des traitements inhumains des milliers de personnes à travers le monde (Guantanamo n’étant que l’un de ces camps de torture dirigés par l’administration américaine) sur la base d’un simple soupçon de ‘terrorisme’, soupçon qui ne fait l’objet d’aucun contrôle judiciaire. La culpabilité d’un Musulman n’a pas besoin d’être prouvée, elle se déduit de son être même. Il s’agit là d’une forme d’essentialisme, qui est lui-même une forme radicale de racisme”. L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale.

     

    Pour justifier sa guerre contre le terrorisme et le choc des civilisations l’Atlantisme stigmatise l’Islam et essentialise le Musulman sous des traits peu flatteurs : le Musulman serait par nature un ennemi des Occidentaux, voire du genre humain, des valeurs démocratiques et de la paix. Une fois essentialisé, il est plus facile d’aller le tuer ; les populations occidentales ne voyant dans les souffrances des Musulmans que les justes châtiments dus à des peuples racailles.


    L’islamophobie, le nationalisme pro-occidental et le sionisme – qui est une forme de racisme et d’ethnicisme – sont au cœur de la matrice idéologique atlantiste. Le plus étonnant, sans doute, et le plus inquiétant, est que ces éléments là sont partagés par les élites (et pour partie par les peuples occidentaux) par-delà les clivages politiques droite-gauche. On peut venir à l’islamophobie radicale par des voix opposées : le défenseur de la laïcité y viendra au nom de sa haine des religions, le social-démocrate bobo au nom du féminisme ou de la défense de l’homosexualité ; le conservateur au nom de la protection de ses racines menacées ; le sioniste au nom du droit d’un peuple élu à son espace vital, même si cela doit passer par le nettoyage ethnique d’un autre peuple, etc.


    4. L’Atlantisme est un anti-humanisme 


    “Depuis 2001, l’Europe a failli à défendre les droits de l’homme sur son propre sol, et s’est rendue complice de graves violations du Droit international au nom de la « guerre au terrorisme ». Des citoyens européens ou étrangers ont été enlevés par les services secrets américains sur le sol européen en dehors de toute disposition légale – ce sont les « extraordinary renditions » – et ont été emmenés dans des prisons secrètes de la CIA dont certaines sont situées dans un pays européen”. ReOpen911.info

    Il s’appuie sur le dogme de l’infaillibilité démocratique qui veut que les Occidentaux ne puissent mal agir ni commettre de crimes de masse puisqu’ils représenteraient des sociétés démocratiques ouvertes. Ils sont donc libres de bombarder civils et cibles économiques, d’assassiner des citoyens à travers le monde, de déstabiliser des régimes qui ne leur plaisent pas et, en se faisant, ils ne feront jamais qu’exercer leur droit du meilleur, autre appellation, plus aristocratique, du droit du plus fort. L’autre n’est pas le semblable ou le frère humain ; l’autre c’est l’adversaire, l’ennemi, un être non civilisé, à peine un être. On peut allègrement nier son humanité et le traiter comme une variable géopolitique.

    Vaincre ne lui suffit pas, il lui faut déshumaniser, torturer, humilier, violer, dégrader, détruire. Les Atlantistes ont collaboré militairement, économiquement, diplomatiquement, médiatiquement à tous les projets inhumains des États-Unis :  pour s’en tenir à des exemples récents, on pourra citer le camp de torture de Guantanamo (devenu depuis camp d’entraînement de djihadistes au service de l’empire), Abu Ghraib en Irak et l’humiliation des prisonniers, la mort filmée de Kadhafi, les exécutions sommaires (par drones notamment), les enlèvements réalisés par la CIA sur le sol européen (extraordinary rendition) et les dommages collatéraux en Afghanistan, etc.

    Dans un autre ordre d’idée, on peut également dire que l’Atlantisme est une aliénation consumériste : l’homme n’est pas sacré ; on peut le tuer pour accomplir des objectifs économiques ou géostratégiques. Cette désacralisation de l’homme qui se fait au profit de la marchandise (dont les marques sont, elles, intouchables) est par essence mortifère. Le profit est plus puissant que l’humanité : en ce qui concerne la France, on pourra évoquer les exemples du scandale du sang contaminé et du Mediator du groupe Servier.

    Hollande et Jules Ferry

    Ce n’est pas un hasard si François Hollande a choisi Jules Ferry comme saint-patron laïque de sa présidence normale. Jules Ferry représente exactement l’idéal atlantiste : l’homme qui est capable d’utiliser la démocratie pour servir les banques et le colonialisme tout en donnant le change au peuple avec quelques concessions sociétales de gauche. Il ne portera jamais atteinte aux piliers de la puissance bancaire et aux capitalistes-colons. Il est conquérant pour les puissants, raciste et a une bonne conscience à toute épreuve malgré les crimes de ses amis partis coloniser les rivages lointains.

    5. L’Atlantisme est un néo-colonialisme


    Si le bras armé de l’Atlantisme est l’Otan, son bras économique est constitué du binome FMI-Banque Mondiale. Ces deux institutions (aux mains des États-Unis et des Européens) ont, pour maintenir les pays en voie de développement dans la dépendance des Occidentaux, utilisé les 3 leviers principaux suivants [5] : (i) l’endettement des États et des peuples [6], (ii) la privatisation de leurs économies et des fonctions régaliennes de l’État au profit des grandes entreprises occidentales (les fameux plans d’ajustement structurels) et (iii) l’ouverture forcée de leurs économies au libre échange et à la concurrence mondiale (alors même qu’ils n’y sont pas préparés et se trouvent vis-à-vis des Occidentaux dans une situation certaine de vulnérabilité).

    L’Atlantisme commet des crimes économiques de masse en connaissance de cause pour le profit de quelques élus : en se faisant il démontre son allégeance aux principes de l’ultra-libéralisme prôné par la première puissance mondiale qui subordonne les valeurs humaines au fondamentalisme de marché.

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    Pour parvenir à s’imposer l’Atlantisme a besoin (i) de subvertir les souverainetés des nations européennes et (ii) de maîtriser les opinions publiques de ces nations. Il lui faut contourner, affaiblir ou pervertir toutes les composantes démocratiques des sociétés de notre continent pour pouvoir triompher des insoumissions, des doutes, des contestations auxquels il pourrait faire face. Autrement dit, l’Atlantisme s’attaque directement et en profondeur aux fondements de la démocratie des peuples d’Europe à qui il est demandé de suivre aveuglément une idéologie cachée (parce qu’elle est honteuse), innommée (parce qu’elle est innommable) et qui les dépouille de leur souveraineté et de leur libre arbitre. 


    L’Atlantisme subvertit les souverainetés nationales 


    Sans parler du nombre incalculable de gouvernements démocratiquement élus renversés par les États-Unis avec l’aide directe ou l’approbation tacite de leurs alliés Atlantistes depuis 1945 à travers le monde, et pour se limiter à l’Europe, on peut signaler les cas de la Grèce et de la construction européenne.

    En Grèce, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Britanniques et les États-Unis appuient des mouvements d’extrême droite et d’anciens collaborateurs des Nazis afin d’empêcher la prise de pouvoir légale par les mouvements démocratiques progressistes. Les puissances occidentales atlantistes incitent à la guerre civile qui se solde par la victoire de leurs protégés et par près de 200 000 morts.  Après une évolution démocratique vers la fin des années 60, les Américains, avec l’aide des puissances européennes et grâce à leurs réseaux atlantistes, installent au pouvoir, en 1967, une junte militaire qui proclame le règne de l’ordre moral [7] et la fin de l’ouverture démocratique.

    La construction européenne menée par Jean Monnet est avant tout un projet atlantiste. Il y avait bien d’autres manières de conduire la réalisation d’une Europe plus unie. L’Atlantisme a fait le choix de l’impuissance européenne pour ne pas contrarier les ambitions hégémoniques des États-Unis. L’Atlantisme a réduit la souveraineté européenne et mis au pas tous les mouvements indépendants, gaullistes, souverainistes, communistes, qu’ils fussent de gauche ou de droite. Il a imposé ses dirigeants à tous les niveaux de la bureaucratie européenne et à la tête des principaux États de l’Europe qui ont imposé des traités inégaux mêmes lorsque ceux-ci ont été rejetés par les peuples (comme en 2005 avec le Traité constitutionnel).

    L’Atlantisme européen a réduit à néant, par étapes successives, l’ensemble des axes de souveraineté dont disposaient les États-nations d’Europe (et donc l’espace démocratique des peuples européens).

    Il s’est ainsi attaqué à la souveraineté (i) électorale – le principal organe de décisions est non élu : la Commission ; les traités rejetés par les peuples sont néanmoins imposés ; par la mise à l’écart systématique de la démocratie directe au profit de la démocratie représentative – (ii) monétaire – une banque centrale indépendante des peuples ou de leurs élus qui ne prête pas directement aux États membres qui doivent se financer à des taux plus élevés sur les marchés financiers-, (iii) budgétaire – par l’imposition de la règle d’or et le contrôle des budgets nationaux par une commission composée de technocrates non élus – et (iv) militaire – intégration de l’ensemble des pays européens dans l’Otan.

    Le dernier axe de souveraineté auquel l’Atlantisme se soit attaqué est celui de la souveraineté militaire française, la France ayant résisté plus longtemps que les autres nations européennes au rouleau compresseur de l’Atlantisme (ce fut la parenthèse gaulliste).  

     

    Aujourd’hui, les Atlantistes proposent la fusion entre le français EADS et l’anglais BAE afin de retirer à la France le contrôle complet de sa chaîne industrielle d’armement (l’échec annoncé de la fusion ne les empêchera pas de revenir à la charge bientôt). Demain, ils mettront à mal la dissuasion nucléaire française en s’aidant du prétexte écologique anti-nucléaire.

    En France, la mise au pas des non-atlantistes s’est achevée sous la présidence Sarkozy. La diplomatie (avec à sa tête Bernard Kouchner), l’armée, les médias (grâce aux efforts de Christine Ockrent) ont été presque entièrement débarrassés de leurs composantes non altantistes. Hollande, en bon chien de garde de l’Atlantisme, parachèvera l’entreprise.

    La French-American Foundation et les Atlantico-Boys

    La French American Foundation est une organisation à but non lucratif qui se consacre depuis 1976 à dénicher en France les hommes et femmes d’influence qui sont susceptibles de porter les couleurs de l’Atlantisme. 

    Quelques anciens Young Leaders de la French American Foundation qui nous gouvernent en ce moment : François Hollande (1996), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996). Dans l’opposition, le plus en vue est Jean-Francois Copé.


    Une liste non exhaustive des Atlantico-Boys en France (autres que ceux déjà mentionnés) et de leurs relais : Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Frédéric Encel, Philippe Val, Francois Heisbourg, Mohamed Sifaoui, Jean-Claude Casanova, Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Jean Daniel, Pierre-André Taguieff ; la revue Commentaire, la Fondation Saint Simon (dissoute en 1999), le Cercle de l’Oratoire, l’Institut Turgot, l’Atlantis Institute, les revues Le Meilleur des MondesLa Règle du JeuLe Nouvel ObservateurLe MondeLibération, etc.

    L’Atlantisme est un contrôle et une manipulation des foules


    “The conscious and intelligent manipulation of the organized habits and opinions of the masses is an important element in democratic society. Those who manipulate this unseen mechanism of society constitute an invisible government which is the true ruling power of our country”. Propaganda, par Edward Bernays, 1928. 

    “L’Atlantisme a pris naissance au départ de la guerre froide. Dans les années 50, un vaste programme nommé Opération Mockingbird, aujourd’hui bien documenté, a été mis en place par la CIA pour infiltrer les médias nationaux et étrangers, et influencer leurs contenus afin que ces derniers se montrent favorables aux intérêts américains. La méthodologie consistait à placer des rapports rédigés à partir de renseignements fournis par la CIA auprès de journalistes conscients ou inconscients de cette manœuvre. Ces informations étaient ensuite relayées par ces journalistes et par les agences de presse.” ; 11-Septembre : de la misère journalistique à la logique de collabos, de Lalo Vespera, ReOpen911.info


    Sans la collaboration des médias, il ne serait possible à l’Atlantisme d’imposer ses fondamentaux dans l’esprit de l’opinion publique. Les médias font partie intégrante de la machine de guerre atlantiste. Pour créer le consentement et l’unanimisme dans une société ouverte il convient de maîtriser la production de l’information. Pour cela il est nécessaire de mettre à la tête des principaux médias des serviteurs zélés de l’Atlantisme. En France, dans le secteur privé des médias, seuls quelques grands groupes industriels appartenant à la nébuleuse oligarchique sont aux commandes (des vendeurs d’armes et des industriels qui vivent en partie grâce aux commandes de l’État) : il est naturel chez eux de servir les intérêts du plus fort (la période de la collaboration avec les Nazis est là pour nous le rappeler [8]). Dans le secteur public, le Président de la République ou ses fondés de pouvoirs choisissent leurs courroies de transmission humaines qui insuffleront l’esprit de soumission dans les rouages de la machine à désinformer.

    Les pourvoyeurs de l’information commettent des crimes médiatiques lorsqu’ils se font les relais pur et simple de la propagande atlantiste, comme nous l’avons vu lors de la guerre contre la Serbie, de l’invasion de l’Afghanistan et du bombardement de la Libye par l’Otan, de la guerre en Irak, de la déstabilisation de la Syrie (toujours par l’Otan) ou comme nous le constatons à propos du nettoyage ethnique continu dont sont victimes les Palestiniens. Dans chacun de ces cas, les médias cautionnent les explications officielles, leur donnent force et crédibilité, mettent en avant des intentions humanitaires, alors même qu’elles recouvrent des crimes qui devraient soulever notre indignation et aboutir à la mise en cause judiciaire et politique de leurs principaux responsables.

    Le tabou créé autour du 11-Septembre est symptomatique de la manière dont s’échafaude l’unanimisme dans une société où la liberté d’expression et la diversité des points de vue sont censées régner. On démonise les questionneurs, on pourchasse les têtes brûlées, on les rend responsables des pires crimes du siècle dernier, on les ridiculise. On plante dans l’opinion publique des barrières psychologiques infranchissables (à travers, notamment, les accusations d’antisémitisme, de négationnisme et de révisionnisme) pour que la conscience citoyenne n’aille pas voir ce qu’il y a derrière ; on érige des murs dans les esprits pour enfermer leur consentement dans le champ des possibles atlantistes.

    Il y a une forme d’intolérance radicale face à la pensée alternative maintenue enfermée dans le Web. Cette intolérance est radicale en ce sens qu’elle stigmatise les déviants et tente d’en faire des parias à mettre au ban de la société et qu’elle parvient à fermer presque totalement l’accès aux grands médias qui comptent à la pensée dissidente lorsqu’il s’agit d’évoquer et de discuter les fondamentaux de l’Atlantisme.

    La psyché des Européens au service de l’Atlantisme 


    « Les Européens ne se sont toujours pas libérés psychologiquement de l’état de dépendance dans lequel ils se sont laissé prendre au sortir de la seconde guerre mondiale. Sous le prétexte que les États-Unis sont venus libérer les Européens il y a plus de 60 ans, il faudrait aujourd’hui que ces derniers abandonnent toute volonté d’indépendance, toute aspiration à choisir un modèle de développement alternatif. Il n’y a aucune logique dans une telle attitude. Faudrait-il que les États-Unis soient éternellement soumis à la France au prétexte que c’est grâce aux armes, aux finances et, en définitive, à la flotte de Louis XVI [9] que les Américains ont pu obtenir leur indépendance de l’Angleterre ? Que les Européens soient reconnaissants pour l’implication des États-Unis dans les deux Guerres Mondiales, cela est normal et bienheureux. Comme il est normal, également, que les Américains soient reconnaissant à l’égard de la France pour le soutien que ce pays leur a apporté à un moment décisif de leur histoire [10]. Mais la reconnaissance ne doit pas déboucher sur la dépendance et la vassalité. Est-il sain que les élites européennes se laissent maintenir dans cette dépendance ou ne cherchent tout simplement pas à la contrer ? Le simple respect de soi-même devrait suffire pour que chacun refuse de se considérer comme le sujet d’une autre personne. Accepter de se soumettre est une attitude morale et psychologique pernicieuse et humiliante. Il y a, en effet, une certaine humiliation à se laisser ainsi dicter son mode de vie et à aller chercher en permanence ses références culturelles, politiques, économiques outre-atlantique sans véritablement questionner leurs valeurs et leurs bienfaits. », La Démocratie ambiguë.

    *

    Conclure pour en finir

    Il ne s’agit là que d’un florilège de caractéristiques atlantistes fort incomplet, mais dont les principaux traits nous semblent dresser, à eux seuls, le portrait d’un totalitarisme contemporain non moins dangereux et effrayant que ses prédécesseurs. Qu’il s’invente un ennemi réel ou imaginaire, ou un ennemi qui devient réel à force d’être imaginé (et souhaité), on ne peut excuser les crimes de l’Atlantisme sous le prétexte fallacieux que son alter ego dans le mal (l’islamisme radical) en commettrait également ou que son modèle (le totalitarisme impérial de son maître) lui intimerait l’ordre de les perpétrer. L’Atlantisme a besoin du crime de l’autre pour commettre le sien en toute impunité et avec bonne conscience.

    Au bout de sa logique, il y a la mort des autres, la guerre généralisée, la misère du plus grand nombre. L’Atlantisme est bel et bien une idéologie génocidaire, au même titre que l’impérialisme américain. Caractérisation exagérée qui décrédibilise celui qui l’utilise diront certains ? Galvaudage d’un crime qu’on ne peut évoquer à la légère diront d’autres ? Posons-nous alors cette simple question : combien de morts et de souffrances à son crédit (comme auteur ou complice) ? La réponse de l’historien est sans détour : des millions de victimes depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; des millions depuis la chute du mur de Berlin [11] et un long fleuve d’ombres, de sang et de souffrances qui ne cessent de couler sur tous les continents.


    La lutte contre l’Atlantisme est la grande aventure humaine de ce début de siècle pour nous autres Européens. À chacun d’y prendre part selon ses moyens et ses autres croyances. Que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, que l’on soit misérable ou fortuné, d’ici ou d’ailleurs, chacun peut jouer sa partition dans le combat contre la fatalité de l’Atlantisme qui traînera avec elle, si cela est nécessaire à son triomphe, les cadavres de la démocratie et de la paix jusqu’aux charniers du capitalisme. Le combat contre l’Atlantisme est un humanisme.


    Guillaume de Rouville, auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.



    [1] Les paroles des minorités alternatives sont rarement des faits au sens ou ceux-ci pourraient changer le cours des choses.

    [2] Les États-Unis ont un budget militaire annuel équivalent à celui des autres pays combinés.

    [3] Voir infra.

    [4] En septembre 2012, les États-Unis ont retiré de leur liste des entités considérées comme terroristes l’organisation dissidente iranienne Moudjahidin-e Khalk (MEK) qui perpétue régulièrement des attentats sur le sol iranien.

    [5] L’Europe tente, notamment, d’imposer cela à travers ces Accords de Partenariat Économique.

    [6] Pour les peuples, par le développement incontrôlé de la microfinance.

    [7] À ce sujet voir le film de Costa Gavras : Z.

    [8]  Voir : “Le Choix de la Défaite”, d’Annie Lacroix-Riz, Éditions Armand Colin, 2010.

    [9] C’est grâce à l’appui décisif de la flotte française, dirigée par le Comte de Rochambeau, que les États-Unis remporteront la bataille de Yorktown en 1781, tournant majeur de la Guerre d’Indépendance.

    [10] Lors de la Guerre d’Indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne, entre 1775 et 1783.

    [11] À titre d’exemples : le génocide des indigènes au Guatemala après le coup d’État de 1954 ; l’embargo sur l’Irak qui tua des centaines de milliers d’enfants sur une période de 10 ans ; le dépeçage du Congo depuis plus de 15 ans avec l’aide des grands groupes occidentaux qui a, jusqu’à présent, coûté la vie à près de 4 millions de civils.


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     toi aussi tu es mignonhttp://ax22mp.free.fr/chatons.html

     

    Voir aussi :

    Astuces et remèdes naturels pour nos compagnons à quatre pattes

     

    Reçu ce commentaire ce 23.10.12

    ici, post du 5.3.2011 :

    Venir en aide aux chats errants: Réaliser des petits abris. Trucs, astuces


    = Voici d'autres idées pour construire

    des abris pour nos minous errants.

    http://mes-ziguiguis-d-amour.<wbr>over-blog.com/pages/Abris_<wbr>pour_chat_-6178516.html

    Je mets précieusement votre blog dans mes favoris.

    Commentaire n°1 posté par Chantal (Belgique)


     

    Abris pour chats contre le froid, la pluie...

     

    Certaines photos du blog ont été dénichées sur le net sur des forums animaliers où je suis inscrite sans qu'il n'y ait forcement le lien vers la source ou le nom de l'auteur.
    Si toutefois vous êtes l'auteur de cette photo et que cela vous dérange de figurer dans mon blog, merci de me le dire via message (en précisant quelles photos) et je retirerai de suite la photo sinon merci de me donner un lien vers votre blog ou site car je serai ravie d'y ajouter votre nom d'auteur ainsi que le lien !!

     

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    Abri de mon amie Martine H.

      Les chats aiment le confort et la chaleur. Ceux qui ont eu le malheur d'être abandonnés ou de naître dans une cour d'immeuble, un terrain vague, sont très souvent exposés au froid, aux intempéries (en fait les chats redoutent plus encore l'humidité que le froid, et dans certaines régions moins favorisées que la nôtre leur vie hivernale peut se révéler un enfer pour eux)

    Comment leur fabriquer des abris douillets et chauds, sans forcement avoir des clous et un marteau ? c'est très simple ^^

    Un exemple :

    Toutes les animaleries jettent régulièrement les conteneurs en polystyrène qui servent à l'expédition des poissons.

     

     

    17
    Il suffit de se renseigner sur le jour où le magasin reçoit les poissons et de s'en procurer. Avec un couteau cranté, découper une entrée de préférence non centrale. On peut, pour éviter que les chats ne fassent leurs griffes à l'intérieur, tapisser les parois internes avec du scotch grande largeur. Sceller les deux parties de la boîte avec le scotch. Bâcher avec un rideau de douche usagé, ou un sac poubelle résistant qui sera scotché (prendre du scotch grande largeur résistant à l'eau).

     

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     Source :

     

    Tapisser le fond de la caisse d'un morceau de couette (préférable en lainage), une chute de mousse achetée en magasin de découpe de mousse, un matelas de plage de récupération ou tout simplement du foin.

    Si l'abri est complètement à l'extèrieur, il est bien sûr indispensable de prévoir un toit avec une avancée pour protéger des éclaboussures de la pluie. Ce toit pourra être une planche de récupération, une plaque de polystyrène bâchée ou du plexi. Il faut évidemment le lester d'un parpaing ou autre objet lourd. L'auvent ainsi créé pourra servir aussi à abriter la nourriture en périodes pluvieuses.

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     Source : http://www.lanature.fr/forum/fabrication-d-un-abri-pour-animaux-vivants-dans-la-misere-t3971.html


      Ces containers ont plusieurs formats, certains peuvent accueillir plusieurs chats qui y dormiront ensemble - certains n'entendent même pas leur nourrisseur les appeler tellement ils sont profondément endormis au chaud !
    S'il n'existe pas d'animalerie près de chez vous, deux caisses à vin agraffées l'une sur l'autre, dont on aura scié un morceau pour réaliser une entrée (vous pouvez doubler de plaques de polystyrènes scotchées tout autour, constitueront un abri qui aura exactement les mêmes avantages)

     

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    Abri de mon amie Monique P.

    Autre abri plus sommaire, mais également très efficace : une planche posée en oblique contre un mur. Le mur et la planche elle-même seront doublés intérieurement chacun d'une plaque en polystyrène (dans tous les magasins de bricolage) qui isolera du froid extérieur et du froid généré par le mur. Et au niveau du sol, du foin en bonne épaisseur (dans les rayons de nourriture pour lapins). Ces abris sont très appréciés par les chats craintifs ayant une appréhension pour les abris un peu trop clos.

    Autre support pour la fabrication d'un abri : un bac à litière usagé qui sera entièrement capitonné de chutes de mousse, donc très chaud, puis bâché et lui aussi protégé en toiture par une planche lestée.

     

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    Source : http://chats-de-charleroi.blogspot.com/2009/12/ils-ont-froid-aussi-cliquez-pour.html


    Amis de la PA (Protection Animal), pensez pour cet hiver à demander aux Hôtels prêt de chez vous, leurs vieilles couvertures. En effet, régulièrement ils changent leur literie, tapis de bain, couvertures, dessus de lit et ne savent pas quoi en faire. Ils seront heureux de vous les donner pour la bonne cause et ça aidera nos petits protégés de refuges en attendant de leur trouver une famille.



    ET N'OUBLIEZ PAS QUE L'IMPORTANT EST DE STÉRILISER !!!!!!!

     

    03Abri de mon amie Monique M.

    04Source : http://www.pacthumanesociety.org/core/WinterShelter.htm

     

    050607Source :

    08
    Source : http://www.animal-services.com/forum/read.php?12,934161,940936


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    Source : http://chatsdemoncoeur.forumactif.org/t2805-chats-errants-et-chatons-a-adopter-st-quentin-02

    16

    Source : http://sos.chats.errants.over-blog.com/article-63826778.html

     

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    Source :

     

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     Source :

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     Source :

    21Source : 

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      Source :  

    Chaque fois qu’il neige, assurez-vous de bien déneiger pour maintenir l’accès à la boîte. Si le chat est dans les environs, ou même dans la boîte, faites le travail doucement pour ne pas y faire peur. C’est une bonne idée de parler doucement au chat pendant que vous travaillez.

    Ce geste pourrait sauver la vie d’un animal. En même temps, si c’est un chat sauvage, le chat pourrait apprendre à faire confiance aux humains et au printemps il serait peut-être plus facile de l’attraper pour l’amener se faire stériliser !!24

       Source :

    25Abri de mon amie Marie Claude B.  28

    Source :

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    Source : Radya Kaouch 

    30Source : Radya Kaouch

    31

    Source : Radya Kaouch

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     Source : Radya Kaouch

    33Source : Radya Kaouch  

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    Abri de mon amie Monica K. D. B. 

     

    Un resto : Une glacière de camping

     

    Indéformable, imputrescible, imperméable, isolante et facile à nettoyer! Habillée d'un sac poubelle pour cacher son seul défaut: sa couleur indiscrète !
    35Fait par mon amie Monique P.

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    40Source : http://www.felinpossible.fr/forum/viewtopic.php?f=18&t=1597
    Autre modèle de resto ^^

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    43Source :

     

    44 Source :

    Fabrication en vidéo d'un abri pour chat ^^

    Ah ah ah cette dame est rigolote et j'aime bien le coup du téléphone
    - Voulez-vous m'aider....
    - NON !!!!

     

     

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    Source :

     

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      Source :

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      Source :

     

     

    Il est étonnant de voir un chat traverser une rue en plein mois de février ou de constater qu’un chien s’amuse dans la neige en dépit du froid. Comment peuvent-ils, avec tout juste un peu de poils sur le corps, faire face à un environnement aussi hostile? Lorsqu’il fait froid même les chats que les propriétaires autorisent normalement à sortir refusent d’aller dehors. Tout comme les humains, ils préfèrent leur nid douillet et la chaleur. Par ailleurs, un chat laissé dehors l’hiver risque gros. Par un temps froid, un chat laissé à son sort se couche en rond, recourbe ses pattes sous lui et enfouit son nez dans le pelage de son ventre. Il protège ainsi ses extrémités, soit les parties les plus vulnérables de son corps. En effet, un chat qui passe beaucoup trop de temps dehors par grand froid se retrouve souvent avec le bout des oreilles couvert d’engelures. Ces dernières entrainent une baisse de la vascularisation sanguine locale, et l’endroit touché finit par se nécroser et tomber.

    Évidemment, la résistance au froid varie selon chaque race. Outre la race, l’âge du chat peut influencer la résistance de l’animal, les plus jeunes et les plus vieux étant beaucoup plus fragiles. La maladie, le manque d’entraînement, la qualité et la santé du poil ou une trop grande maigreur auront un effet majeur sur son aisance à tenir tête au froid. Finalement, l’inactivité (ex : un chat assis sur le balcon) jouera un rôle important dans la capacité à s’adapter au climat.


    Gare aux engelures!
    Il pourra même arriver, durant les périodes où le coefficient de refroidissement est extrême, que votre chat souffre d’une engelure plus ou moins grave. Surveillez la présence notamment des signes suivants : tissus froids, enflammés, rouges, blancs ou gris, desquamation et chute possible de peaux mortes. Il peut évidemment se manifester de la douleur ou de l’inconfort. Méfiez-vous, les symptômes peuvent n’apparaître qu’au bout de quelques heures.



    Ce qu’il faut faire
    Si vous soupçonnez une engelure, faites d’abord entrer l’animal. Par la suite, résistez à la tentation de le frictionner ou de le masser pour activer la circulation, car vous pourriez endommager les tissus. S’il s’agit des oreilles, appliquez des compresses d’eau tiède (39 ou 40C / 102 à 104F). S’il s’agit d’une patte ou de la queue, trempez-la dans de l’eau tiède. Dès que les lésions deviennent rouges, cessez de les réchauffer et séchez-les doucement. Recouvrez-les ensuite d’un léger pansement propre et sec qui ne colle pas. Si l’engelure paraît très grave, que la peau blanchit et que la circulation semble arrêtée, rendez-vous immédiatement chez le vétérinaire.



    Sa vie est-elle en danger?
    Le vétérinaire appliquera un bandage sec que vous devrez changer fréquemment sans exercer de compression, ce qui pourrait être néfaste. Il prescrira probablement un antibiotique afin de prévenir toute infection. Si les tissus ne nécrosent, une chirurgie sera sans doute nécessaire. Le pronostic variera en fonction de la partie atteinte. Il n’est malheureusement pas rare que des chats perdent leurs oreilles, certains coussinets ou leur queue à la suite de graves engelures. Dans ce cas, la vie de l’animal est rarement en danger. Par contre, si une hypothermie intense y est associée, les risques de complications sont plus importants.



    Les pièges de l’hiver

     

    Le ventilateur d’un radiateur
    Le chat apprécie la chaleur et il réussira toujours à dénicher un petit coin chaud pour se réchauffer. Malheureusement, le ventilateur d’un radiateur n’est pas l’endroit le plus sécuritaire pour lui… Il est certain que la cage du ventilateur d’une voiture qui vient de rouler constitue un abri inespéré pour un pauvre chat transpercé par le froid. Mais quelle tragédie lorsque, le matin venu, le propriétaire de l’automobile la met en marche, déchiquetant le pauvre félin. C’est pourquoi il est recommandé de frapper sur le capot de sa voiture avant de la faire démarrer; le bruit fera fuir tout animal qui se serait caché près du moteur.



    Des fractures, encore des fractures
    Les très grands froids et les jours de tempête entraînent indirectement une réduction du taux d’accidents chez les animaux, puisque la plupart ne demandent pas à sortir de leur foyer. Par contre, au lendemain d’une tempête, quand les rues sont glacées, un nombre impressionnant d’animaux sont amenés chez le vétérinaire en raison de fractures. Alors, même si le soleil luit, il est toujours recommandé de garder son chat à l’intérieur.



    Les dermatites causées par les abrasifs
    On sait que le calcium répandu dans les rues cause des dommages sérieux à la carrosserie des voitures. Il n’est donc pas étonnant que ce même produit entraine de graves irritations de la peau chez les animaux qui y posent leurs pattes.



    L’entretien du manteau de fourrure
    Le pelage joue un rôle essentiel dans la thermorégulation. Le fait d’ajouter des acides gras dans l’alimentation procure une bonne densité à la fourrure. Chaque jour, donner une demi-cuillère à thé d’huile de mais ou d’olive non chauffée aux chats et aux petits chiens, et une cuillère à soupe aux plus grands.



    Des pattes aux petits soins
    Les coussinets du chat sont très exposés au froid et sujets aux craquelures. Il faut les durcir en leur tamponnant régulièrement avec un produit recommandé par le vétérinaire. Si le chat a marché sur le trottoir sablé ou salé, lui rincer les pattes à l’eau tiède (éviter l’eau chaude).
    Source : http://www.jovisca.com/info-chat-froid.html

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    Les Etats européens se désintègrent

    brokenbrick

     

     
    Pierre
    Hillard

     

    Docteur en science politique et essayiste.


     

    L’arrivée au pouvoir des partis nationalistes basques (PNV et BH Bildu) aux élections du 21 octobre est révélatrice de la tournure des événements en Europe.


    La victoire de la NVA de Bart de Wever en Flandre, le 14 octobre, prônant l’évaporation de la Belgique et fragilisant le gouvernement Di Rupo ; la signature d’un accord, le 15 octobre, entre le Premier ministre anglais David Cameron et le dirigeant écossais du Scottish National Party (SNP et membre du parti les Verts/ALE) Alex Salmond prévoyant un référendum à l’automne 2014 sur l’indépendance de l’Ecosse (avec d’inévitables répercussions sur le Pays de Galles et l’Irlande du Nord) et les préparatifs de la Catalogne aux élections du 25 novembre, où tout annonce une majorité absolue des partis indépendantistes, démontrent l’ampleur du phénomène.


    Les États européens se délitent, pris en tenaille entre l’Union européenne à structures fédérales s’arrogeant de plus en plus de pouvoirs régaliens et des régions disposant de pouvoirs multiples (administration, éducation, impôts, justice…).


    La crise financière ne fait qu’accélérer le processus en avivant les oppositions entre régions riches et régions pauvres. Cette dislocation en cours n’est que la résultante d’un long travail des instances oligarchiques européennes où les élites germaniques se sont activées pour diffuser dans le corps de l’Union européenne des documents inspirés de la spiritualité politique propre à l’Allemagne, c’est-à-dire l’ethno-régionalisme. Cette politique trouve sa traduction dans les efforts du parti européen mondialiste les Verts/ALE promouvant l’éclatement des États comme le révèle cette carte élaborée par ses dirigeants en 2004.


     

    De prime abord utopique à son époque, elle apparaît de plus en plus plausible au vu des événements récents. Au cœur de l’Europe, le poids lourd germanique s’affirme.


    L’indépendance tôt ou tard de la Catalogne, de l’Écosse ou de la Flandre ne doit pas nous cacher l’évolution similaire dans cette Europe des régions prônée par l’Assemblée des régions d’Europe (ARE).


     

    En fait, on observe le même processus avec des régions dénuées de toutes revendications identitaires comme Rhône-Alpes, les Pays de la Loire ou encore la région Centre. En effet, la gestion des Fonds structurels (et l’argent est toujours le nerf de la guerre), octroyée directement au Conseil régional alsacien depuis 2003 en liaison directe avec Bruxelles, va être étendue progressivement à l’ensemble des régions françaises à partir de 2013, comme l’a annoncé le président Hollande dans son discours du 5 octobre 2012.


    Le président a même appelé à un pouvoir d’adaptation locale de la loi.


    Dans la pratique, c’est une véritable révolution : jusqu’ici, la loi est la même pour tous les citoyens et sur tout le territoire français à l’exception de quelques dérogations comme la Nouvelle-Calédonie. Nous assistons à la montée en puissance d’une véritable féodalité. Elle touchera les citoyens dans leur vie de tous les jours (salaires, impôts, remboursements de soins médicaux, etc.). Cette situation s’aggravera puisque le programme présidentiel de François Hollande prévoyait la ratification de la Charte des langues régionales ou minoritaires (engagement n°56) qui inclut la reconnaissance et l’utilisation des langues régionales dans tous les domaines (justice, administration, éducation, etc.), sans oublier les inévitables coûts financiers qui accompagneront la ratification de cette charte.


    Ajoutons que les populations extra-européennes, au nom de la non-discrimination (article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme), voudront bénéficier de la reconnaissance de leurs langues et de leurs particularismes. Avec de telles mesures, la France est appelée à se disloquer…


    Pierre Hillard, le 23 octobre 2012

    http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/les-etats-europeens-se-desintegrent,2244

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