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    SYRIE. Genève II & forces en présence

    Publié le nov 30, 2013 @ 0:03

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    Bachar Al-Assad

    Bachar Al-Assad

     

    Les choses semblent considérablement se compliquer pour la soi disant opposition syrienne qui, à n’en pas douter, vu ses exigences qui sont en fait celle des monarchies du Golfe, est en perte de vitesse. Méthodiquement, l’armée arabe syrienne reprend les bastions dits "rebelles". Quand, ces derniers pensent à Genève II, c’est plutôt la peur dans leurs rangs. Ira, ira pas ? Que les mois de décembre et de janvier sont loin. Diantre, les pourparlers de paix auront lieu, en principe, le 22 janvier 2014 ! D’ici là, sans être un oiseau de mauvais augure ou même Nostradamus, cette opposition-là, n’existera plus que sur le papier…


     

    L’avancée de l’armée arabe syrienne, qui sécurise un peu plus Damas, même comme aujourd’hui encore, un obus de mortier a été tiré en direction de la mosquée des Ommeyades, est probante. La reprise de la ville de Deir Atteih, près de Damas, semble même sonner le glas de ces combattants de l’apocalypse qui, pour une poignée de dollars, dépourvus de bon sens, sans idéologie, ennemis de Dieu malgré leurs sempiternels "Allah akbar" tuent impunément des Syriens. Aujourd’hui, ils ont tué froidement 3 employé de la centrale électrique de Homs. Des innocents qui faisaient leur travail. On ne peut pas demander à une population qui vivait sa religion simplement, du jour au lendemain, de pratiquer la charia, même si ces derniers, sont des chrétiens. On comprend  donc l’enthousiasme des populations qui retrouvent leur liberté après le passage de l’armée syrienne qui élimine les terroristes.  Hélas, il n’est pas surprenant de voir ceux qui nous gouvernent et se disent pourtant intelligents, refuser de voir tout par une mauvaise foi abyssale.


    Eux, à Genève ? Probablement, non. Le contraire peut être une surprise dans la mesure où, même dans les films, le méchant perd toujours à la fin. Il n’est pas concevable que des humains se mêlent avec des anthropophages, qui plus est, des égorgeurs d’enfants, et qui s’entre-tuent et détruisent la Syrie. Malgré le forcing de certains fous -qui se ressemble, s’assemble-, ces gens ont montré à la face du monde entier, tout ce qu’il y a de plus mal, de plus atroce, de plus laid et de plus immoral chez les êtres humains. Ces monstres, sorte de Frankenstein, doublé de Dracula et de Hitler, ne peuvent, au 21e siècle, gagner. Ce serait l’injustice qui surpasse la justice. L’internationale terroriste a cru trouver son sanctuaire en Syrie. Hélas, leur déconfiture semble même indiquer que c’est leur enfer.


    Le sénateur américain John McCain, courroucé, accuse Barack Obama d’avoir cédé. Pour lui, qui s’exprimait hier, la conférence dite de Genève II risque plutôt de noyer définitivement l’opposition syrienne qui n’a plus rien à réellement proposer, même faire du chantage. Amer, McCain a précisé que les dernières victoires significatives de l’armée arabe syrienne et la destruction du stock des armes chimiques de la Syrie ont plutôt renforcé le président syrien Bachar al-Assad dont la délégation arrivera en suisse, très en confiance. Il est donc improbable, pour lui, que l’opposition obtienne quelque chose. La solution, dit-il encore une fois, c’est d’"armer" ces terroristes.


    Quand, dans le camp même des fervents supporters des terroristes on n’y croit plus, on peut comprendre que la messe est presque dite. Néanmoins, connaissant la persévérance dans le mal de ces gens, il n’est pas exclu qu’ils se livrent à l’aide de tous les subterfuges possibles, à un exercice morbide, une surenchère diabolique passant par un coup de poker pour arriver à leur fin. Une victoire à la Pyrrhus ne leur fait pas peur. Que des milliers d’innocents meurent encore sous les balles, les couteaux et les bombes de leurs protégés, l’essentiel est leur victoire. Ils n’ont pas réussi par les armes mais, tentent aujourd’hui de passer en force, par la ruse, sous prétexte d’oeuvrer à la paix en Syrie. Ceci ne trompe plus personne, peut-être qu’ils croient en leurs propres mensonges…


    La Syrie, la vraie,  vaincra

     

    http://allainjules.com/2013/11/30/syrie-geneve-ii-forces-en-presence-lopposition-sans-chemise-et-sans-pantalon/


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    Comment lutter contre le froid ? Découvrez 10 astuces efficaces

     Comment lutter contre le froid ? Découvrez 10 astuces efficaces

     

    RIB-Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, le froid est bien arrivé. Et avec des températures avoisinant bientôt le 0°C, il est temps d'économiser sa chaleur corporelle.


    Mais quels sont les bons conseils pour rester au chaud et en bonne santé ? Des experts livrent quelques coups de pouce, dont certains sont plutôt étonnants...

    Nez qui coule, gorge qui gratte, écharpes et bonnets de sortie, pas de doute, le froid est bel et bien installé. Et qui en souffre le plus ? Vous d'abord, mais surtout vos pieds et vos mains, bien souvent moins irrigués par le sang. En effet, si vous avez froid, votre corps préférera faire circuler votre sang autour des organes vitaux plus que dans vos extrémités. Résultat, vous avez encore plus froid. Alors, comment rester au chaud tout l'hiver sans pour autant entrer en hibernation ? Découvrez les 10 petits trucs des experts médicaux pour combattre le froid, confiés au magazine Good Health.


    1 - Ne pas trop chauffer la maison

    Lorsque vous passez d'une maison chauffée au froid de l'extérieur, cela entraîne un changement dans vos vaisseaux sanguins et peut déclencher un syndrome de Raynaud. Selon John Scurr, chirurgien vasculaire à l'University College Hospital de Londres, les petits vaisseaux sanguins se contractent lorsqu'ils sont exposés au froid. Les extrémités ne sont alors plus alimentés de façon idéale en sang, les rendant froides et douloureuses. "Pour éviter ce genre de sensations, ne surchauffez pas votre maison, mais gardez plutôt la température entre 18 et 20°", ajoute-il.


    2 - Boire du décaféiné

    Vous vous rendez à pied au bureau, votre thermos de thé ou de café à la main. Il fait -2° et c'est votre partenaire essentiel pour rester au chaud. Mais attention, la caféine présente dans votre boisson vous faire aussi perdre de la chaleur corporelle. "La caféine bloque les récepteurs dans les vaisseaux sanguins et les empêche de se resserrer. Parce qu'ils restent dilatés, cela signifie que vous perdez de la chaleur plus rapidement. Donc, si vous êtes à l'extérieur en train de boire un café, vous aurez froid plus rapidement. Mais ce n'est pas le cas à l'intérieur", explique Eddie Chaloner, chirurgien vasculaire à l'hôpital général de Lewisham. À l'extérieur, préférez donc des boissons décaféinés ou des thés aux herbes.


    3 - Ne pas mettre les mains dans ses poches

    Lorsqu'il fait froid, instinctivement, vous mettez vos mains dans vos poches, vous courbez en avant et marchez vite. Pourtant, il est conseillé de marcher plutôt avec les mains à l'extérieur, se balançant d'avant en arrière le long du corps, explique Tim Hutchful de l'Association britannique de chiropractie. "En balançant vos bras, les muscles entrent en action, améliorant la circulation sanguine dans les mains et générant de la chaleur corporelle", précise-t-il.


    4 - Manger des protéines

    En digérant des protéines, la température corporelle augmente plus rapidement qu'avec des glucides ou des lipides, affirme la diététicienne Sarah Schenker. "Le corps doit travailler dur pour absorber les protéines par rapport aux glucides ou aux lipides. Nous utilisons donc plus d'énergie, ce qui crée de la chaleur et nous permet de rester au chaud", explique-t-elle. Le petit déjeuner des champions de la chaleur ? Remplacer le lait classique par du lait au soja, plus riche en protéines. Et n'oubliez pas d'ajouter des noix et du yaourt !


    5 - Pas de bonnet en laine

    Vous perdez 30% de votre chaleur corporelle par la tête, rappelle le docteur Andrew Camilleri, chirurgien ORL à l'hôpital universitaire de South Manchester. Quand vous choisissez un bonnet, préférez un qui couvre bien les oreilles car, "elles sont fines et possède de larges zones non couvertes facilitant la perte de chaleur". Mais évitez la laine, selon le docteur, il faut plutôt favoriser la polaire car cette matière "possède un tissu isolant, piégeant l'air entre le bonnet et la tête". Ainsi, la couche d'air se transforme en une couche supplémentaire d'isolation. Enfin, ajoute le Dr Camilleri, veillez à bien respirer par le nez et non la bouche. En effet, les sinus filtrent et réchauffent l'air avant que celui-ci n'atteigne les poumons. Ainsi, lors de l'expiration, une sensation de chaleur apparait. Or, ce mécanisme n'existe pas en cas de respiration par la bouche.


    6 - Faire des exercices avec les pieds

    Du mal à sortir de la chaleur de la couette le matin ? Une série de simples exercices devrait vous réchauffer avant de sortir du lit, explique Sammy Margo, physiothérapeute. Commencez par pointez vos orteils vers le haut puis vers le bas, 20 fois de suite. Puis, effectuez des cercles avec vos chevilles, dix fois de chaque sens. Contractez et relâchez vos cuisses dix fois avant de faire pareil avec vos fessiers. "Cela vous réchauffera et activera votre circulation avant de vous lever", décrit-elle.


    7 - Ne pas oublier la crème hydratante

    "Si vous souffrez d'eczéma ou de peau sèche, appliquez plus de crème hydratante lorsqu'il fait froid", conseille le dermatologue Anshoo Sahota. Et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes, le froid ne fait pas de différence ! En effet, les peaux inflammées perdent plus de chaleur car cela conduit le sang à la surface de la peau. "Il est possible de bloquer cette réponse en s'assurant d'utiliser assez de crème hydratante", conclut-elle.


    8 - Réchauffer les chaussures sur le radiateur

    Les pieds sont les plus difficiles à réchauffer, car lorsqu'il fait froid, le corps réduit le flux sanguin dans les extrémités pour l'envoyer vers les organes vitaux. "Nos pieds sont comme un thermos. S'ils sont froids au début, ils restent froids. En revanche, s'ils ont d'abord été chauds, ils ont plus de chances de le rester", détaille Mike O'Neill, podologue au Barts Health NHS Trust. Ses recommandations ? Chauffez vos chaussures quelques minutes sur le radiateur.


    9 - Protéger le torse du froid

    Porter un gilet ou un vêtement retenant la chaleur peut aider le corps à combattre le froid. "Lorsque les membres sont plus exposés à des températures froides que le torse, les vaisseaux sanguins des bras et des jambes se contractent. Le sang se rend alors directement dans le torse", explique Eddie Chaloner, chirurgien vasculaire. Bien protéger l'estomac, en l'enveloppant correctement, comme les Japonais, aide à maintenir la température interne afin de ne pas perdre de chaleur.


    10 - Utiliser un rocking-chair

    S'asseoir dans un rocking-chair n'est pas juste agréable, cela vous permet également de générer de l'énergie tout en restant assis. Lorsque le corps est immobile, la température chute et les muscles frissonnent, c'est-à-dire qu'ils se contractent et se relâchent involontairement pour tenter de garder le corps au chaud. Un phénomène qui se produit lorsque la température du corps descend en-dessous de 37°C, rappelle Tim Hutchful. En utilisant un rocking-chair, vous bouger les muscles des bras et des jambes, activant le flux sanguin et créant de la chaleur.


    Bonus - Rester sociable et heureux. Dites non à l'hibernation ! Sortir avec vos amis vous gardera plus au chaud. Des scientifiques de l'université de Toronto se sont aperçus qu'en cas d'exclusion sociale, les personnes ont plus froid que si elles étaient avec des gens. "Lorsque que nous sommes avec des amis, cela nous distrait et nous ne remarquons pas la température de la pièce", explique le Dr Jan Wise, psychiatre. Et si vous sortez avec des amis, n'oubliez pas de vous remémorer de bons souvenirs, cela vous gardera au chaud, selon une étude de l'université de Southampton. La nostalgie d'événement heureux recrée un sentiment de confort physique, augmentant votre résistance au froid.

     

    http://french.irib.ir/info/science/item/294171-comment-lutter-contre-le-froid-d%C3%A9couvrez-10-astuces-efficaces?utm_content=buffer8a8a9&utm_source=buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=Buffer


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    Mercredi 27 novembre 2013

    Pillage de l'Afrique 

     

    On risque un « génocide » en République centrafricaine. L’alarme a été donnée par la France qui, après des mois de silence, a demandé en toute hâte à l’ONU d’agir rapidement. La situation dans ce pays est dramatique. Les rebelles de la Seleka, responsables du coup d’état du 24 mars, ont saccagé le pays, commettant les pires atrocités : pillages, exécutions sommaires, viols et tortures sur les populations civiles.

    Livrée à elle-même, la population a répondu du mieux qu’elle pouvait en organisant les milices paysannes, les fameux anti-balaka (anti-machettes). Il y a déjà eu des affrontements violents et des centaines de morts. Aujourd’hui, on parle d’un conflit interethnique entre chrétiens et musulmans. Rien n’est plus faux. Les deux groupes ethniques sont victimes d’un même ennemi : la coalition Seleka, qui a pris le pouvoir dans l’indifférence de la communauté internationale.

    En décembre 2012, l’ancien-président déchu, François Bozizé, avait demandé l’aide des États-Unis et de la France en vue de stopper les rebelles, mais François Hollande avait refusé d’intervenir dans l’ancienne colonie, arguant que la France ne pouvait agir que sous mandat de l’ONU. Le locataire de la Maison blanche avait avancé à l’époque le même argument.

    Aujourd’hui, la France fait valoir que la Centrafrique est catastrophique. Selon les États-Unis, la situation y est « pré-génocidaire ». Pourquoi me direz-vous ne pas avoir entamé quoi que ce soit plus tôt ? Tout simplement parce que la situation n’était pas mure. La France prétend aujourd’hui jouer le rôle de bon samaritain vis-à-vis de la République centrafricaine dont on sait qu’elle est riche en uranium, en pétrole, en or, en diamants et en bois. Et elle peut aujourd’hui le faire avec le feu vert de l’ONU.

    Lundi dernier (25 novembre, NDLR), le vice-secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson a agité à son tour le spectre d’un « conflit ethnique et religieux » et a appelé à une réaction rapide et décisive pour éviter que la situation n’échappe à tout contrôle, ce qui représenterait un terreau fertile aux extrémistes et aux groupes armés.

    Durant la réunion dédiée à l’ancienne colonie française, les quinze pays membres du conseil de sécurité se sont mis d’accord pour autoriser la force panafricaine présente en Centrafrique (Misca) à se déployer pour une période initiale de six mois. L’objectif officiel est d’essayer de renforcer la sécurité et de protéger les civils. Il n’est pas exclu que la Misca se transforme à terme en opération de maintien de la paix avec à la clé le déploiement de Casques bleus.

    Les Nations Unies ont autorisé les forces françaises déjà présentes en République centrafricaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca. Invité sur Europe 1 le 26 novembre, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a officiellement annoncé l’envoi d’un millier d’hommes sur le terrain. « La France appuiera cette mission africaine, de l'ordre d'un millier de soldats », a-t-il déclaré. « Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près », a ajouté le ministre.

    La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises ».

    Grâce à l’intervention militaire, la France peut maintenant achever le sien.


    Capitaine Martin

     

    http://www.resistance-politique.fr/article-republique-centrafricaine-la-france-peut-achever-les-travaux-de-pillage-121328101.html

     

     

     

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    François Hollande, sioniste de toujours

     

    Certains commentateurs ont expliqué la position française lors des négociations 5+1 avec l’Iran comme dictée par l’Arabie saoudite, ou encore en faisant référence à la judéité de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est ignorer que la politique française au Proche-Orient a profondément changé en neuf ans.


    Tout a commencé, en 2004, avec la rupture entre Jacques Chirac et Bachar el-Assad. Le président syrien avait promis à son homologue français de favoriser Total lors d’un appel d’offres. Mais, lorsque la proposition française parvint au palais, elle était si désavantageuse pour le pays que le président se ravisa. Furieux, Jacques Chirac rompit avec la Syrie et présenta la résolution 1559 au Conseil de sécurité.


    Puis, les Français élirent Nicolas Sarkozy sans savoir qu’il avait été partiellement élevé par un des principaux chefs de la CIA, Frank Wisner Jr. Non content d’avoir été fabriqué par les États-Unis, il s’était découvert des origines juives et avait cultivé ses relations israéliennes. Sa politique internationale était dictée par Washington, mais comme à l’époque il n’y avait pas de différence entre celle d’Israël et celle des États-Unis, il apparut seulement comme faisant bloc avec eux.


    François Hollande avait été désigné durant 10 ans comme secrétaire général de son parti en raison de sa médiocrité : ne dirigeant aucun courant et n’étant vassal d’aucun leader, il pouvait tenir la maison en maintenant un équilibre entre les prétendants à l’Élysée. Il s’attacha à ne jamais avoir d’opinion personnelle, à rester le plus transparent possible. De sorte que durant sa campagne électorale présidentielle chacun crut avoir affaire à un homme modéré qui saurait s’entourer de personnalités éprouvées. Ses électeurs en sont les premiers meurtris.


    La réalité de François Hollande ne se révéla qu’une fois parvenu à l’Élysée. Expert en politique intérieure, il ne connaît pas grand-chose aux relations internationales. Dans ce domaine, ses convictions lui viennent d’illustres personnalités socialistes.


    Ainsi, a t-il placé son investiture sous les auspices de Jules Ferry, théoricien de la colonisation. Dans Le Figaro, son ami, le président israélien Shimon Pérès l’a comparé élogieusement à Léon Blum et à Guy Mollet, bien que celui-ci ne soit plus populaire en France. En 1936, le premier avait proposé de doubler le Royaume-Uni en créant l’État d’Israël au Liban, qui était alors sous mandat français. En 1956, le second tenta de s’emparer du Canal de Suez avec l’aide de l’armée israélienne.


    Durant ses dix années à la tête du Parti socialiste, François Hollande a limité ses interventions sur le Proche-Orient, dont voici un bref florilège :


    • En 2000, alors que le Sud du Liban est occupé, il prépare avec Bertrand Delanoe le voyage du Premier ministre Lionel Jospin en Palestine. Son discours comprend une condamnation du Hezbollah qu’il assimile à un groupe terroriste.


    • En 2001, il exige la démission du géopoliticien Pascal Boniface, coupable d’avoir critiqué dans une note interne le soutien aveugle du Parti à Israël.


    • En 2004, il écrit au Conseil supérieur de l’Audiovisuel pour remettre en cause l’autorisation d’émettre donnée à Al-Manar. Il ne cessera ses pressions qu’une fois la chaîne de la Résistance censurée.


    • En 2005, il est reçu à huis clos par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Selon le compte rendu de la réunion, il aurait apporté son soutien à Ariel Sharon et aurait vivement critiqué la politique arabe gaulliste. Il aurait déclaré : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé ».


    • En 2006, il prend position contre le président Ahmadinejad qui a invité à Téhéran des rabbins et des historiens, dont des négationnistes. Il feint d’ignorer le sens du congrès, qui visait à montrer que les Européens avaient substitué la religion de l’Holocauste à leur culture chrétienne. Et, à contre-sens, il explique que le président iranien entend nier le droit des Israéliens à exister et qu’il s’apprête à poursuivre l’Holocauste.


    • Il se mobilise pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, au motif que celui-ci dispose de la double nationalité française. Peu importe que le jeune homme ait été fait prisonnier alors qu’il servait dans une armée d’occupation en guerre contre l’Autorité palestinienne, également alliée de la France.


    • En 2010, il publie avec Bertrand Delanoe et Bernard-Henri Lévy, une tribune libre dans Le Monde pour s’opposer au boycott des produits israéliens. Selon lui, le boycott serait une punition collective, infligée aussi aux Israéliens qui œuvrent à la paix avec les Palestiniens. Un raisonnement qu’il n’avait pas tenu lors de la campagne similaire contre l’apartheid en Afrique du Sud.


    En définitive, avant le rapprochement franco-saoudien, et même avant d’être président, François Hollande avait déjà exprimé son soutien à l’État colonial israélien. Et il avait déjà condamné l’Axe de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah). La vérité est donc inverse : appliquant l’Accord du Quincy, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de la France en raison de sa politique pro-israélienne.


    La politique du Parti socialiste en général et de François Hollande en particulier trouve ses racines dans le colonialisme du XIXe siècle, dont Jules Ferry fut un héraut et Theodor Herzl un promoteur. Aujourd’hui, les sionistes du parti se sont regroupés à l’initiative de Dominique Strauss-Kahn au sein du discret et puissant Cercle Léon Blum… dont le président d’honneur, Jean-Marc Ayrault, est devenu Premier ministre de François Hollande.

     

    Thierry Meyssan


    Voltairenet

     

     

     


    Il y a une interview de Shlomo Sand dans une émission de Mermet "là bas si j'y suis" ; elle est passionnante à écouter car elle rétablit des vérités historiques, énoncées dans son livre paru en 2088, "Comment le peuple juif fut inventé"

     

     

    16:05
    Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé par les sionistes - R-sistons vidéo 16

    Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé par les sionistes - R-sistons vidéo 16

     

     

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  • Pillage de l'AfriqueOn risque un « génocide » en République centrafricaine. L’alarme a été donnée par la France qui, après des mois de silence, a demandé en toute hâte à l’ONU d’agir rapidement. La situation dans ce pays est dramatique. Les rebelles de la Seleka, responsables du coup d’état du 24 mars, ont saccagé le pays, commettant les pires atrocités : pillages, exécutions sommaires, viols et tortures sur les populations civiles.

    Livrée à elle-même, la population a répondu du mieux qu’elle pouvait en organisant les milices paysannes, les fameux anti-balaka (anti-machettes). Il y a déjà eu des affrontements violents et des centaines de morts. Aujourd’hui, on parle d’un conflit interethnique entre chrétiens et musulmans. Rien n’est plus faux. Les deux groupes ethniques sont victimes d’un même ennemi : la coalition Seleka, qui a pris le pouvoir dans l’indifférence de la communauté internationale.

    En décembre 2012, l’ancien-président déchu, François Bozizé, avait demandé l’aide des États-Unis et de la France en vue de stopper les rebelles, mais François Hollande avait refusé d’intervenir dans l’ancienne colonie, arguant que la France ne pouvait agir que sous mandat de l’ONU. Le locataire de la Maison blanche avait avancé à l’époque le même argument.

    Aujourd’hui, la France fait valoir que la Centrafrique est catastrophique. Selon les États-Unis, la situation y est « pré-génocidaire ». Pourquoi me direz-vous ne pas avoir entamé quoi que ce soit plus tôt ? Tout simplement parce que la situation n’était pas mure. La France prétend aujourd’hui jouer le rôle de bon samaritain vis-à-vis de la République centrafricaine dont on sait qu’elle est riche en uranium, en pétrole, en or, en diamants et en bois. Et elle peut aujourd’hui le faire avec le feu vert de l’ONU.

    Lundi dernier (25 novembre, NDLR), le vice-secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson a agité à son tour le spectre d’un « conflit ethnique et religieux » et a appelé à une réaction rapide et décisive pour éviter que la situation n’échappe à tout contrôle, ce qui représenterait un terreau fertile aux extrémistes et aux groupes armés.

    Durant la réunion dédiée à l’ancienne colonie française, les quinze pays membres du conseil de sécurité se sont mis d’accord pour autoriser la force panafricaine présente en Centrafrique (Misca) à se déployer pour une période initiale de six mois. L’objectif officiel est d’essayer de renforcer la sécurité et de protéger les civils. Il n’est pas exclu que la Misca se transforme à terme en opération de maintien de la paix avec à la clé le déploiement de Casques bleus.

    Les Nations Unies ont autorisé les forces françaises déjà présentes en République centrafricaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca. Invité sur Europe 1 le 26 novembre, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a officiellement annoncé l’envoi d’un millier d’hommes sur le terrain. « La France appuiera cette mission africaine, de l'ordre d'un millier de soldats », a-t-il déclaré. « Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près », a ajouté le ministre.

    La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises ».

    Grâce à l’intervention militaire, la France peut maintenant achever le sien.


    Capitaine Martin


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