• 2014,déclaration de conflit mondial et durable? - Occident-Russie: Jusqu'où les tensions?

     

     

     

    par Bernard Dugué (son site) vendredi 20 décembre 2013 - 19 réactions  

    2014, déclaration de conflit mondial et durable

     

    La guerre est déclarée ! C’est cette une qu’on pouvait lire sur tous les journaux un jour d’été en 1914. Pourquoi cette formule ? Parce qu’à cette époque, la guerre se faisait avec des règles et un protocole. Les choses étaient cadrées, nettes, avec des frontières, autant spatiales que temporelles. Quand c’était la guerre, les Etats envoyaient les soldats au front et quand c’était pas la guerre, eh bien c’était la paix. Cette grande guerre fut causée par des tensions économiques, des querelles politiques et notamment la question coloniale, avec une Allemagne devenue grande puissance industrielle et affichant quelques velléités sur des régions d’Afrique. On connaît la suite. En France, cette guerre a ressoudé l’unité nationale et permis de réconcilier à peu près un pays déchiré après l’affaire Dreyfus alors qu’une portion non négligeable des élites et des populations n’avaient pas accepté la république, lorgnant vers un passé monarchique révolu.


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    2014. Plus aucun risque de guerre entre pays européens. De plus, la période est devenue liquide, pour reprendre une formule du sociologue Zygmunt Bauman. Il n’y a plus vraiment de guerre. On parle de conflit. Qui peuvent se déclencher entre parties dans quelques pays, genre Syrie, Mali, Centrafrique… Ces conflits n’ont pas une origine datée ni de front bien déterminés. On sait juste qu’il y a deux camps, des combattants disséminés qui s’entretuent, en faisant au passage beaucoup de victimes civiles. L’autre terme en vigueur dans le domaine géopolitique, c’est l’intervention. En ce cas, une puissance militaire conséquente intervient dans un pays à la demande de ses dirigeants, avec l’autorisation de l’ONU, pour mettre un terme à un conflit. La France n’est pas en guerre ni en conflit contre le Mali ou la Centrafrique. Elle intervient. En ce cas, cette action se situe à mi-chemin entre une guerre et une opération de police. Dans la forme, cela ressemble plus à une guerre, dans le fond et les intentions, c’est plus une opération de maintien de l’ordre et donc de police.


    En 2014, le monde n’est pas en guerre mais il est traversé par de nombreux conflits. Les médias en parlent quand il y a beaucoup de mort ou alors deux morts quand ce sont nos soldats qui tombent. Les officiels prononcent la formule républicaine, morts pour la France. Le mécréant pense aussitôt, morts pour des intérêts économiques. Les conflits sérieux, on en trouve non seulement en Syrie, au Mali et en Centrafrique, sans oublier l’Afghanistan, mais aussi au Nigeria, au Soudan. Alors que nombre de pays sont miné par des factions rebelles et des conflits intercommunautaires, parfois religieux, avec souvent des facteurs économique. En Chine, des dizaines de morts chaque mois dans des régions reculées comme le Sichuan connu pour son poivre très odoriférant. Les pays émergents ne sont pas épargnés. Inde, Indonésie. Le monde est violent. Est-ce parce que l’information est plus accessible ou est-ce une réalité ? Ce qui sous-entend un monde moins violent, par exemple dans les années 1970.


    L’année 2014 devrait être désignée comme année des conflits. Et la paix décrétée comme cause internationale. A la mémoire de qui vous savez. Pour les amnésiques, en 2014 sera célébré le centenaire de la mort de Jaurès. 2014, le conflit mondial n’est que la mondialisation des conflits. La propagation des informations, des marchandises, de l’argent et des armes accroît l’entropie et suscite un état global dont la règle générale est l’instabilité. Aux pays en conflits, s’ajoutent les pays en état de crise sociale et politique, parfois intense, comme en Egypte, en Libye ou Tunisie, parfois latent et masqué, avec des formes très diverses, en Turquie ou même aux Etats-Unis et en France avec des manifestations de plus en plus nombreuses mais réunissant de moins en moins de monde. Chaque camp défend ses intérêts. Quand c’est une région, ça fait quand même du monde, coiffé d’un bonnet rouge. En France, on peut parler d’une violence sociale et même d’une sorte de conflit entre la classe dirigeante et la population, comme du reste aux Etats-Unis. Avec une police pas très tendre et…


    Des systèmes de surveillance. En France, une loi dite « militaire » facilite la géolocalisation et l’interception des communications. C’est justifié pour lutter contre le terrorisme. Que dire sinon que la France avec ses deux interventions visant des groupes d’obédience islamique se trouve en première ligne et que les points de passage vers le territoire sont nombreux. Ces interventions ont placé la France dans une « sale position ». Les officiels racontent des mensonges. Dans dix ans, la France sera encore en conflit avec les mêmes groupuscules ou même des nouveaux. Le monde est instable et dangereux. Ne pas oublier aussi les organisations du crime. Des mafias italiennes aux cartels sévissant au Mexique. Sans compter les nombreuses spécialités mafieuses qu’on trouve dans les pays du sud-est européen et notamment les Balkans.


    2014, c’est aussi la prise de conscience que la situation ne peut pas s’améliorer, que les conflits vont perdurer, la corruption se stabiliser ou s’étendre, comme le crime organisé et les désordres sociaux. Aucune perspective pour la croissance et un chômage massif qui va perdurer avec un délitement des programmes sociaux et un accroissement des inégalités. Chacun pense sauver sa situation. Nul ne sait où vont conduire les dix ou vingt prochaines années si un changement de société n’est pas décidé rapidement. 2014, les conflits sont bien installés et sans doute, durablement. Le stoïcisme semble alors tout indiqué pour passer cette période.


    Les dirigeants et les peuples ne semblent pas prendre la mesure des conséquences de leurs actes, que ce soit en économie ou dans les conflits. Il est beaucoup plus difficile de reconstruire des emplois que de les détruire. La France avec ses syndicats complices applique la politique de destruction, préférant la charrette de licenciement à une négociation pour sauver le plus d’emploi. Quant aux conflits, observons ce qui se passe au Soudan du sud. Les haines issues des conflits passés ressurgissent et le pays est dans un état de chaos. Partout où les communautés se battent, les haines s’enracinent en obérant les possibilités d’un avenir partagé. 2014 sera comme 1914, un moment où les conflits sont déclarés. Tout le monde veut la paix mais personne ne veut la faire. Passez quand même de bonnes fêtes.


     

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    Russie vs Occident : Antagonisme structurel ou fatalité géopolitique ? par Léon Camus

    Russie vs Occident : Antagonisme structurel ou fatalité géopolitique ? par Léon Camus  
    IRIB-Quels que soient les accommodements diplomatiques, les statu quo,
    les modus vivendi passés et à venir entre Russes et thalassocraties – peuples de l’Hinterland contre peuples de la Mer - rien ne pourra à court terme changer les données structurelles conditionnant l’antagonisme qui opposent en ce moment même la Fédération de Russie et l’Union européenne… (appendice1) sur le Vieux Continent de la superpuissance nord-américaine. Une rivalité qui se situe bien au-delà du simple contrôle des ressources pétrolières du Bassin de la Mer Caspienne où de la mise sous tutelle de ces corridors de transit énergétiques que sont l’Ukraine et la Géorgie. Raison élémentaire qui en font a priori les sujets de cette intense concurrence qui réunit sur ces territoires Fédération de Russie et Alliance euratlantique. Deux blocs qui s’affrontent selon des stratégies indirectes, révolutions colorées, menées subversives et autres dirty trickstout au long d’une ligne de séparation géostratégique partant de la Méditerranée et débouchant sur la Caspienne via la Mer Noire.

    C’est suivant ce schéma qu’il nous faut comprendre et interpréter les conflits gaziers qui ont mis aux prises Kiev et Moscou de 2006 et 2008. Des crises successives à placer au rang des séquelles à la fois mécaniques et politiques qui accompagnaient à cette époque la rupture d’alliance entre Kiev et Moscou. Divorce qui n’était au final que l’une des manifestations, parmi d’autres, de la politique d’endiguement de la Russie menée par les États-Unis et d’élargissement de sa sphère d’influence et de dominance2, dans le contexte d’un monde temporairement unipolaire. Politique de containment qui s’est accentuée à partir de 2004, au moment où la Russie commençait à se relever des années sombres au cours desquelles son économie fut mise au pillage par les oligarques, au lendemain de l’effondrement de l’empire soviétique. Une inversion de tendance identifiable dans l’amorce d’une restauration - sensible depuis une petite décennie - des capacités militaires de la Fédération.


    Les conséquences du divorce russo-ukrainien


    Une révision des relations russo-ukrainiennes impliquait de facto un changement de statut commercial des échanges entre les deux pays, Moscou souhaitant alors l’alignement des prix du gaz vendu à Kiev sur ceux pratiqués avec les Vingt-Sept ! Il s’agissait malgré tout d’un retour au réel difficile à admettre pour des gouvernants ukrainiens résolument atlantistes mais habitués de longue date à des tarifs “soviétiques”. Ce contentieux gaziers – et accessoirement territoriaux - opposant la Russie à l’Ukraine et à la Géorgie, ne sont donc au fond que l’expression d’un différend Russie/États-Unis enraciné dans l’histoire contemporaine et dont les effet pervers reprennent maintenant, au fil des ans, force et vigueur …

    C’est à cette aune qu’il faut apprécier l’offensive géorgienne du 8 Août 2008 sur Tchinkvali, capitale de l’Ossétie du Sud, et la guerre de soixante-douze heures qui s’en suivit. Ou encore la crise commerciale bilatérale Russie versus Ukraine qui éclata entre 2 et le 20 janvier 2009. Des événements majeurs aujourd’hui oubliés ou escamotés, qui ont au demeurant substantiellement modifié les relations Russie/Europe… suivant parfois une dialectique assez déconcertante. Ainsi après l’affaire d’Ossétie du Sud, l’Europe centrale et orientale - y compris Berlin, attentiste jusque-là - réclama à cor et à cris l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’Otan. Mais après le dur avertissement gazier de l’hiver suivant, la question fut aussitôt renvoyée aux calendes grecques, les européens venant de découvrir à leurs dépends, les risques et périls de la dépendance énergétiques.


    Il est vrai que l’Union européenne, dogmatique autant qu’acéphale, n’a pris que tardivement conscience qu’il pouvait y avoir un prix à payer, et peut-être élevé, pour faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, autrement dit pour provoquer la Russie sur ses propres frontières. Ou pour avoir, avec trop de hâte, joué une partition écrite à Washington par des hommes non fiables car servant une Administration lointaine, régulièrement désavouée dans ses entreprises par les événements et par la morale collective. Pourtant ce n’est peut-être pas tout à fait sans raison que l’expression de “nouvelle guerre froide” a fait son apparition en 2006. Une évolution non démentie à l’heure actuelle, cela quelque soit la table des négociations autour de laquelle se retrouveront l’Est et l’Ouest pour régler la question du dossier nucléaire iranien ou la révolution en passe d’avorter dans la République arabe syrienne.


    Le Grand Échiquier


    En dépit de tout cela, il ne faut pas oublier, pour comprendre du mieux possible, les troubles qui paralysent l’Ukraine en ce moment précis que l’ancien conseiller du Président Carter, Zbigniew Brzezinski et mentor “behind the curtain” du président Obama, soulignait dans « Le Grand échiquier » [1997p.140] : « … Dés 1994, Washington accorde la priorité aux relations américano-ukrainiennes. Sa détermination à soutenir l’indépendance du pays est généralement perçue à Moscou – y compris par les “modernisateurs“ – comme une intrusion dirigée contre les intérêts vitaux de la Russie ». Onze ans plus tard, le même homme, mettant en évidence la rigoureuse continuité de la pensée géostratégique animant les cercles dirigeants américains, insistait sur la nécessité pour les États-Unis « de saisir l’occasion du “moment unipolaire” né de l’effondrement de l’Union soviétique » pour consolider les positions des États-Unis en Mer noire3 [Washington Post 30 mars 2008]… No comment !


    Au demeurant, il est certain que le temps n’est plus où les deux Blocs se menaçaient mutuellement de vitrification. La Russie, dont le classement économique [Pib] vient au huitième rang derrière Brésil [6e rang, la France étant au 5e], ne menace plus vraiment le camp atlantique de représailles meurtrières… encore que le recours à l’usage de l’arme atomique ait été plusieurs fois évoqué ces dernières années mais en réponse, par exemple, aux propos déplacés du sénateur John MacCain fin décembre 2011. Propos selon lesquels « le Printemps arabe s’approche irrésistiblement de la Russie » [almanar.com.lb30déc11]4. Plus récemment, le 7 juin 2012, ce sont deux missiles balistiques à têtes multiples – vraisemblablement un Boulava tiré depuis un sous-marin d’attaque en Méditerranée et un Topol lancé depuis un silo de la Mer Caspienne - qui ont traversé le ciel du Proche-Orient de l’Arménie à Israël. Un coup de semonce qui aura refroidi les ardeurs de Washington… si l’on en croit les dernières évolutions.


    D’une crise ukrainienne à l’autre


    Pour nous résumer, la crise ukrainienne avec la Russie, qui hier encore prenait la forme d’une crise “gazière” - alors qu’il ne s’agissait de prime abord que d’aligner les prix des fournitures à l’Ukraine sur les tarifs pratiqués avec l’UE et par conséquent de mettre fin à un système préférentiel n’ayant plus lieu d’être - n’est dans la durée ni un épiphénomène ni un simple accident. À telle enseigne que Berlin, d’abord réservée quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan – un point de vue explicitement partagé avec Paris au sommet de l’Otan le 4 avril 2008 à Bucarest - change son fusil d’épaule après la décision d’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, et exige une accélération de la procédure d’intégration. Changement d’attitude qui signale des divergences notables au sein de l’Union, en particulier dans l’analyse des situations et dans la défense des intérêts collectifs européens… surtout lorsqu’ils entrent en conflit avec des intérêts nationaux immédiats. Paradoxalement, M. Sarkozy qui assurait alors la présidence tournante de l’Union, ne fut nullement – comme l’on aurait pu s’y attendre en raison de ses amitiés néoconservatrices – celui qui se montra le plus intransigeant au cours de la crise d’août 2008.


    Cependant il est indéniable que l’élection en 2007 de M. Sarkozy, atlantiste convaincu, refermait la parenthèse souverainiste ouverte avec l’avènement de la Ve République. Clôture scellée par le retour de la France dans le giron du commandement intégré de l’Otan au sommet de Baden-Baden au mois d’avril 2009. Or il est à rappeler que l’une des missions officieuses assignée à l’Union - notamment par le truchement de l’Otan - est d’isoler la Russie dans ses frontières et de neutraliser son influence dans le Caucase et en Asie centrale. Une stratégie qui a atteint hier ses limites en Géorgie, mais qui aujourd’hui réapparaît en Ukraine et dans toute sa clarté.

     

    Maintenant jusqu’où ira la crise ? Une voyante égyptienne de grande renommée, Joy Ayyad6, astrologue, numérologue et francophone, n’a-t-elle pas annoncé qu’en 2014 la Russie étendrait son territoire ? Quant à nous, nous resterons très réservé sur le pronostic. Attendons et nous verrons !

    Léon Camus 16 décembre 2013


    Notes :


    1 – À l’heure où les manifestants s’affrontent à Kiev aux forces de police, l’UE négocie avec les É-U un « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ». En un mot l’établissement ou plutôt l’institutionnalisation d’une zone de libre échange qui existe déjà dans les faits… mais qui, si l’accord est adopté, permettra à l’Amérique du Nord (Alena) d’inonder le marché européen de produits frelatés à bas prix lesquels, par exemple, mettront à et en terre notre secteur agricole : poulets chlorés, bœufs poussés aux hormones, céréales génétiquement modifiées et tutti quanti.

    2 - Dans son « Grand échiquier », publié en 1997, Zbigniew Brzezinski avance que « la priorité géostratégique [des États-Unis] est de gérer l’émergence de nouvelles puissances mondiales de façon qu’elles ne mettent pas en péril la suprématie américaine ». Puissances émergentes concentrées sur le « continent eurasien » entre Lisbonne et Tokyo via Berlin, Moscou, Tachkent, Pékin, New Delhi. Là, au sein de quatre grandes aires géopolitiques, Europe de l’Ouest, Russie, Balkans asiatiques (Caucase et Ukraine), Asie (Chine, Japon, Inde), se joue la suprématie des États-Unis. Suivant ce schéma, « l’Europe deviendrait, à terme, l’un des piliers vitaux d’une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous tutelle américaine et s’étendant à toute l’Eurasie... Si l’Europe s’élargissait, cela accroîtrait automatiquement l’influence directe des États-Unis… l’Europe de l’Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses États rappellent ce qu’étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires ».

    3 - La guerre entre la Russie et la Géorgie en Ossétie du Sud, a mis en évidence la nouvelle importance stratégique de la mer Noire et à ce titre, des six États riverains, Turquie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Russie, Géorgie et Moldavie, situés sur une ligne de démarcation séparant l’Europe orientale, la Méditerranée et le Caucase. Plusieurs conflits gelés affectent la région : Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud et Haut-Karabakh. Or la Mer noire est devenue, à l’instar de la Méditerranée, une mer américaine, un pont maritime entre la Mer Caspienne (et ses précieux gisements d’hydrocarbures) et la Mare vestrum [Méditerranée] sous contrôle de la VIe Flotte. D’où l’empressement de Washington à intégrer dans son dispositif géostratégique les corridors énergétiques que sont l’Ukraine et la Géorgie, c’est-à-dire dans l’Otan et accessoirement dans l’UE dont 21 membres sur 28 sont membres de l’Alliance atlantique (25 pays européens sur 28 membres de l’Alliance).

    4 – McCain aurait récidivé le 6 nov. 2013 dans un twitt adressé personnellement à Vladimir Poutine « Cher Vlad le “printemps arabe” est proche de vos frontières » [americanews.ru/fr].

    5 - En décembre 2011 le chef d’état-major russe le général Nicolaï Makarov évoquait le recours à l’armement nucléaire en cas de conflit sur les territoires de l’ex-Union soviétique. La Komsomolski Pravda précisait que cette éventualité pourrait intervenir en cas d’ingérence extérieure… en Ukraine ou en Asie centrale, ceci en cohérence avec la doctrine d’emploi de l’armement nucléaire en vigueur dans les armées de la Fédération. En novembre la Russie achevait l’installation de sa base militaire “102” en Arménie. Le mois suivant, au moment où le général Makarov faisait le déclaration susmentionnée, les forces russes étaient mises en alerte dans leurs bases d’Ossétie et d’Abkhazie alors que des navires de guerre patrouillaient en Mer, preuve s’il en est que ce secteur géographique est et reste considéré comme ultra “sensible”.

    6 – « En 2014, la carte mondiale changera et la Russie aura une plus grande influence que les États-Unis et la Chine. L’Arabie saoudite sera inondée dans un avenir proche… La Russie renforcera son influence. Plus que les États-Unis et la Chine. L’Égypte et la Russie créeront une union solide. Toutefois il y aura une deuxième révolution en Tunisie et un changement de pouvoir en Libye ». Ah mais ! Entretien accordé à La Voix de la Russie [ruvr.ru5déc13].

     

    http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/308001-russie-vs-occident-antagonisme-structurel-ou-fatalit%C3%A9-g%C3%A9opolitique-par-l%C3%A9on-camus?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

     

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