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    La plus grande menace n'est pas la Russie,

    mais l'UDI et EELV

    Par eva R-sistons

     

     

    Nous avons été trahis. Après le mirage du "Super Sarko" libérateur, nous avons eu celui du  "changement (socialiste), c'est maintenant" de François Hollande, puis on nous offre de nouveaux mirages, bleu marine ou avec le soi-disant "préféré des Français", Manuel Valls.

     

    Mais on ne nous fait pas miroiter les mirages EELV et UDI.

     

    Et pourtant, lors de cette campagne des Européennes, ils sont entrés en force. De manière effrayante ! Peut-être plus redoutables, finalement, que tous les autres (sauf celui du Fuhrer Valls, sans racines françaises, qui nous promet l'horreur absolue).

     

    Je ne m'étendrai pas sur le fédéralisme et le modernisme sociétal (qui au nom de l'égalitarisme, détruira à terme le couple, la famille, la procréation biologique) d'EELV et de l'UDI, signant la fin de la Nation française et de l'humanité, eh oui, avec par exemple le Gender.

     

    Mon propos est ici de montrer la dangerosité de ces deux Partis voulant PLUS d'Europe, une Europe RENFORCEE, pour faire face à la menace de continents dangereux, et disons-le, à la menace russe. C'est tout simplement effrayant ! Est-ce sous l'influence des sayanim Cohn-Bendit (pour EELV), et du député "centriste" Meyer Habib pour l'UDI (conseiller de l'extrémiste Netanyahu) ? En tous cas, alors que les Français veulent être rassurés sur leur avenir, être certains de ne plus craindre le chômage et la précarité croissante, ces deux Partis brandissent la menace... russe !

     

    Le clip de l'UDI, à ce titre, est horrifiant ! L'UE, pour lui, se justifie par le besoin de se regrouper, d'être plus forts (alors que les Français voudraient être plus heureux), pour avoir de plus grosses entreprises (et non des PME à échelle humaine, d'ailleurs il a appelé le MEDEF à la rescousse), et surtout pour pouvoir faire face à la menace d'autres continents - suivez mon regard, une terrible photo de Poutine est montrée à la troisième image, après celles de la guerre (ruines puis cimetière). Manipuler par la peur ! On dirait du Fabius, du Bush, du Blair ! 

     

    Les images du clip laissent supposer qu'on a besoin de l'UE pour être sûrs de continuer à avoir la paix. Ces imbéciles devraient écouter les vidéos d'un François Asselineau ("L'Europe, c'est la guerre") ! Ou se souvenir de la guerre de l'OTAN pour détruire la Yougoslavie unie, communiste, et priver la Russie d'un allié, ou encore du coup d'Etat euro-américain à Kiev, lourd de menaces pour la paix.

     

    En réalité, ce qu'on annonce avec un tel clip, c'est la plus terrible des guerres, la troisième, nucléaire, totale, contre la Russie, qui mettra en péril l'humanité toute entière, avec en prime, un risque d'hiver nucléaire. Quelle responsabilité ! Et ils se disent centristes (ou écologiques) ? On sent là l'influence déterminante des Cohn-Bendit, Meyer-Habib, Fabius ou BHL - Talmudo-Sionistes rêvant d'un peuple élu régnant sur un résidu d'humanité broyé, déchu, dépendant, soumis.

     

    La France a-t-elle donc totalement oublié le Général de Gaulle ? Dans sa sagesse, il se méfiait des Anglo-Saxons et d'Israël, il appelait à une union de l'UE avec la Russie, bâtie sur une histoire et une culture communes, et aussi pour le commerce, et surtout pour la paix - avec un monde multipolaire facteur d'équilibre.


    La Russie ne veut pas la guerre, elle se souvient du martyr qu'elle a enduré sous Napoléon et sous Hitler, qu'elle a vaincus au prix de la disparition de millions de sacrifiés. Elle rêve d'un monde de paix, multipolaire, équilibré, sans ingérence, où les Nations coopéreraient au lieu de se faire concurrence ou d'être dominées. De plus en plus encerclée, menacée par les bases américaines implantées jusqu'à ses frontières, en butte à des essais de Révolutions de Couleurs ou de déstabilisation par les terroristes financés, formés, armés par la CIA ou les monarchies saoudites, elle ne songe qu'à se défendre et à protéger ses ressortissants jusqu'en Ukraine si slave. Et elle redoute autant les terroristes que les néo-nazis et le Nouvel Ordre Mondial sonnant le glas des identités, des traditions, des familles.

     

    Pour moi, pour beaucoup, en ces temps d'Elections européennes, la plus grande menace ne sera pas venue de la Russie, mais bien de l'UDI - et de son clone "vert", EELV.

     

    Eva R-sistons


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    http://fr.sott.net/article/13446-Le-prochain-traite-europeen-consacrerat-il-le-grand-marche-transatlantique

     

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    TAFTA, TTIP, PTCI… Ce qui se trame derrière ces sigles et dans les négociations secrètes entre l’Union européenne et les États-Unis, c’est la liquidation progressive du pouvoir des États et des citoyens face aux multinationales. Il est urgent de n’en rien ignorer.

     

    Comment ça s’appelle ?

    APT (Accord de partenariat transatlantique), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), PTCI (Partenariat transatlantique sur le commerce et l’Investissement) TAFTA (Trans Atlantic Free Trade Agreement) tout à la fois. Le diable se loge dans les acronymes et la confusion sert les promoteurs de l’opération.

    Certains opposants réfutent la notion de partenariat et préconisent l’appellation Grand marché transatlantique (GMT), qui a le mérite d’être explicite.

    Qu’est-ce que c’est ?

    Un traité de libre-échange actuellement en négociation (depuis juillet 2013) entre l’Union européenne et les États-Unis, qui vise en principe à abaisser les droits douaniers, mais cherche surtout à unifier un grand marché transatlantique (voir ci-dessus). C’est le dernier épisode en date d’un processus d’intégration mis à l’agenda depuis l’éclatement du bloc de l’Est, ayant pour objectif l’harmonisation des législations, des réglementations et des normes – avec des arrière-pensées géopolitiques, comme le souci de contrecarrer l’expansion économique de la Chine.

    Est-ce qu’on nous cache tout ?

    Presque tout. C’est en secret qu’en juin 2013, Le Conseil de l’UE (chefs d’État et de gouvernement) a confié un mandat de négociation à la Commission européenne. Et c’est aussi sans aucun contrôle possible de la part des parlementaires européens, ni aucune consultation des citoyens. Sans grande mobilisation médiatique non plus, le débat est donc largement escamoté, ce qui arrange grandement les promoteurs du GMT.

     

    Reçu du M' PEP

    C’est grave ?

    Oui, très grave.

    D’accord, mais plus précisément ?

    En résumé, le GMT aboutirait à un dramatique abandon de souveraineté de la part des États, au profit d’un pouvoir accru des entreprises multinationales. Le gigantesque marché unique attendu d’un futur traité serait aussi défini comme une instance supranationale dont les règles auront vocation à s’aligner (par le bas) en faveur d’un maximum de libéralisation et de dérégulation, et à se substituer aux législations et aux instances nationales, privant celles-ci de leur pouvoir de décision et les populations de tout moyen de contrôle démocratique.

    L’abaissement des droits de douane est-il un prétexte ?

    Pour une large part, dans la mesure où ils sont d’ores et déjà très réduits entre les deux zones (2% en moyenne)… sauf pour certains secteurs comme l’agriculture, dans lesquels les États-Unis ont tout intérêt à voir s’effacer les absurdes réticences européennes à l’encontre de la viande aux hormones, des poulets désinfectés au chlore, des OGM ou des pesticides. Dans ce domaine, l’abandon des législations de l’UE, protectrices pour les consommateurs, conduirait à la généralisation du modèle intensif d’agriculture et d’élevage, avec des conséquences sanitaires et environnementale incalculables.

    D’ailleurs, s’agit-il seulement de droits de douane ?

    Non, bien sûr : les "obstacles" à la "liberté" du commerce désignent aussi les barrières réglementaires (ou "barrières non-tarifaires"). Justement, le mandat de la Commission se donne pour objectif « d’éliminer les obstacles inutiles au commerce et à l’investissement y compris les obstacles non tarifaires existants ». L’harmonisation attendue pourra ainsi affecter, au-delà des biens marchands, le secteur des services et par extension les législations du travail jugées trop protectrices, mais aussi s’étendre au champ de la propriété intellectuelle, de la protection des données personnelles et à des domaines comme l’éducation et les autres services publics. Seule la culture, après intervention du gouvernement français, est exclue du périmètre – et encore partiellement, puisque cette exclusion ne concerne que l’audiovisuel, et temporairement puisqu’il s’agit d’une simple suspension.

    L’objectif global est-il donc d’inféoder les États et les citoyens aux intérêts privés du commerce international ?

    Bingo. En plaçant les traités internationaux au-dessus des législations nationales, le commerce international se livre à une vaste opération de destruction de la souveraineté juridique des États, qui permet déjà aux grandes entreprises d’attaquer ces derniers. C’est ainsi que la société américaine Lone Pine Resources réclame 250 millions de dollars d’indemnité au gouvernement canadien, dont le moratoire sur la fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schiste contreviendrait à la liberté d’entreprendre garantie par l’ALENA (accord de libre-échange entre la Canada, les États-Unis et le Mexique). Les exemples de ce genre abondent, comme celui de cette société suédoise qui demande près de 4 milliards d’euros à l’Allemagne pour avoir décidé de sortir du nucléaire (voir aussi la vidéo ci-dessous). Les litiges de ce genre se règlent devant des tribunaux arbitraux indépendants des justices nationales, et le mandat de la Commission européenne vise à établir un mécanisme arbitral "investisseur-État" qui se substituerait aux juridictions démocratiques.

    Heureusement, le Parti socialiste au pouvoir ne peut cautionner un tel processus de dumping social, fiscal et environnemental, conduisant à aggraver les délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et des services publics, l’abandon de la souveraineté démocratique des peuples au profit des intérêts privés, n’est-ce pas ?

    Ah ah ah. Au nom de la lutte contre le protectionnisme et des dogmes libéraux en vigueur, l’ancienne ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq s’est faite l’ardente défenseure des négociations, et le PS ne craint pas de se ranger aux côtés de l’UMP dans ce combat. François Hollande a même déclaré à Barack Obama que rien ne s’opposait à « aller vite » dans ce dossier.

    Le combat est-il perdu d’avance ?

    Bien sûr que non. Le texte final devra être adopté, à l’horizon 2016, par le Parlement européen et le Conseil de l’UE, avant d’être ratifié dans chaque pays. Il faut se souvenir de la mise en échec de l’AMI (Accord multilatéral sur l’investissement) à la fin des années 90, et de l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) à la fin de la décennie suivante. Un vaste front d’organisations et de partis s’oppose au projet, notamment au travers du collectif Stop TAFTAplusieurs collectivités se sont déclarées "zones hors Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement". La prise de conscience s’étend et laisse une chance de ne pas abandonner le dossier aux lobbies. Ah, et puis des élections européennes ont bientôt lieu, donnant une occasion de se mobiliser, aussi bien au cours de la campagne qu’au moment du vote.

    P.S.

    Vidéo de Corporate Europe Observatory (CEO).

    Cliquez sur l’icône en bas à droite pour afficher les sous-titres français.

    http://youtu.be/spBdTcaY3_Q

     

     

    (Reçu du M'PEP)

     

     

     

    Dracula contre les peuples Le titre de ce livre peut apparaître violent et exagéré. Il dit pourtant la nature exacte du projet de grand marché transatlantique pour lequel œuvrent, dans l’opacité la plus totale, dirigeants nord-américains et européens.

    Patrick Le Hyaric révèle ici l’historique et [...]

     

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    La France s'achemine vers la dictature

    Par eva R-sistons (Chantal Dupille)


     

       La démocratie est de plus en plus seulement un mot - surtout d'ailleurs pour justifier des guerres illicites. Mais plus on en parle, plus on s'en éloigne...


       Ne parlons pas de la nomination de Valls comme Premier Sinistre de France - oui, Sinistre plutôt que Ministre. Sur Internet, d'ailleurs, on l'appelle déjà "le Führer", et les portraits qu'on dessine de lui sont loin d'être flatteurs. C'est pourtant cet homme sans racines françaises ni scrupules que le groupe des Bilderberg impose à la France, anti-démocratiquement, via sondages bidons et médias aux ordres. Il sera ensuite chargé de mettre en oeuvre de gré ou de force le Nouvel Ordre Mondial totalitaire qui finira d'asservir les Français. Et déjà, nous avons un aperçu de sa façon de gouverner : Il a annoncé que si la réforme territoriale (redessinant le visage de notre pays, avec des grandes métropoles se livrant une concurrence farouche, et des déserts) n'était pas acceptée par les Français, il l'imposerait. Nous sommes prévenus, et personne ne bouge, car nos meRdias présentent M. 5% à la Primaire socialiste, haï d'un nombre important de nos concitoyens, comme l'homme providentiel, le "plus populaire" (sic), le plus efficace, le plus énergique, le plus dynamique, etc, etc, il ne se passe pas de jours que nous ne soyons conditionnés pour le préférer et même le vénérer.


       Hollande, lui, ne se contente pas de soutenir les pires terroristes en Syrie ou ailleurs au nom de la lutte contre le terrorisme (sic), il s'acoquine avec les pires individus de la planète, à Doha ou à Ryad, et il s'est empressé de féliciter les putschistes ukrainiens : Son Ministre des Affaires Etranges d'Israël, pardon de la France, le sayan Fabius (vous savez, celui qui traîne plein de casseroles, le spécialiste du sang contaminé et des guerres) a serré la main des pires néo-nazis de Kiev, en proclamant à qui voulait l'entendre qu'ils n'étaient pas si nazis que ça... ne souriez pas, vous êtes roulés !


       Et voici que Celui qui avait fait lors de l'Election présidentielle les plus belles promesses de Gouvernement transparent, irréprochable, avec un Parlement légiférant enfin, annonce qu'il veut gouverner sans concertation, directement par ordonnances, à cause de la crise (qui a bon dos). Adieu la démocratie parlementaire ! Adieu la Gauche attachée à la Loi, contrairement à la Droite aimant gouverner par décrets !


       Quelle mouche a piqué Hollande ? Est-ce la "gravité de la situation" ? Que nenni ! Le bonhomme craint surtout un Sénat frileux et une Gauche de plus en plus rétive. Eh oui, ses troupes, au Parlement, renâclent ! Certains Ministres, écologistes, ont d'ailleurs claqué la porte... Restera la question de confiance. Les Parlementaires accepteront-ils ce nouveau mode de gouvernement, alors que la France gronde ? A mon avis, ils tiennent trop à leur strapontin et à leur portefeuille. On verra... D'ailleurs, quelle marge de manoeuvre reste-t-il au Gouvernement ? Il s'agit surtout de transposer les directives européennes... Ah, que la démocratie est jolie, de plus en plus jolie !

     

       Et déjà, des signes très inquiétants apparaissent. Outre le PS de plus en plus Parti godillot, Valls imposé comme Premier Ministre alors qu'il est très impopulaire parmi les militants ne voulant pas de celui qui souhaitait supprimer le mot socialiste, voici que Cambadélis est nommé à la tête du PS sans consultation des adhérents, une première.  On se croirait déjà en Italie, où les Electeurs n'ont plus leur mot à dire. 


       En attendant, les projets qui ne plaisent pas sont déjà mis en oeuvre. Via des amendements discrets, très discrets, subtilement discrets, ou le plus naturellement du monde, par toutes sortes de subterfuges. Ainsi, à l'école socialiste, on donnera tant aux enfants le goût de l'égalité, qu'ils ne sauront bientôt plus s'ils sont vraiment un garçon ou une fille. Pourquoi papa ne porterait-il pas une jupe ? Et si papa était une maman ou encore autre chose ? Et pour parfaire cette rééducation, des commandos de lesbiennes et d'homosexuels font irruption dans les classes pour apprendre l'ouverture et la tolérance à nos chérubins qui n'en demandent pas tant. Et tout cela dès la maternelle ! Quant aux collégiens, on leur enseignera la joie de transgresser tous les tabous, et de goûter toute la palette de perversions. Jolie, jolie école !


       Ainsi la Gauche revisitée par les Hollande-Fabius-BHL-DSK-Cohn-Bendit et Co, va bientôt allégrement contourner les lois impopulaires, ou les imposer plus ou moins discrètement.


       Hollande avait promis le changement, mais ce n'est pas celui que ses Electeurs attendaient. Et donc il est désavoué. ValSS, lui, n'a rien à craindre : L'Oligarchie le veut pour mater les Français, il trouvera toujours des meRdias pour l'encenser et des gogos pour tout accepter.


       Même le IV e Reich qui se dessine..


       Eva R-sistons (Chantal Dupille)


     


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    Le nouveau système de prélèvement est censé faciliter la vie des clients des banques. Mais des truands ont identifié des failles et déjà puisé dans de nombreux comptes.

    Le Comité national pour le Sepa reconnaît lui-même que des risques réels de détournement existent, pouvant mener à des mouvements de fonds non autorisés sur les comptes des débiteurs dont les identifiants ont été détournés. (SIPA) Le Comité national pour le Sepa reconnaît lui-même que des risques réels de détournement existent, pouvant mener à des mouvements de fonds non autorisés sur les comptes des débiteurs dont les identifiants ont été détournés. (SIPA)

    Le virement Sepa, mis en place progressivement entre le 1er février et le 1er aout en France, devait, au départ, être un progrès : un moyen de paiement "plus sûr et moins cher"… Le nouveau Single Euro Payments Area, créé en novembre 2010 par Bruxelles, sera en effet  à partir du 1er aout le seul système de virement reconnu dans tout l'Espace Économique Européen (l'EEE), plus la Suisse et Monaco. Soit au total 31 pays.

    A priori, le Sepa est très pratique

    Son but : simplifier la vie de plus de 380 millions de consommateurs. De fait, avant, un client qui souscrivait un abonnement auprès d’un opérateur téléphonique devait envoyer un courrier à cet opérateur, et signer une autorisation de prélèvement auprès de sa banque. "A partir d’août, explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur du site Choisir-ma-banque.com, ce sera beaucoup plus simple : il suffira d’adresser un document (avec son numéro d’identification bancaire IBAN) à son opérateur, qui se chargera de tout."

    Idem pour y mettre fin : auparavant, il fallait "révoquer" ce prélèvement régulier auprès à la fois de l’entreprise et de sa banque. Désormais, il suffira de révoquer son SEPA auprès de son fournisseur, à tout moment, par lettre recommandée avec AR. C’est un service vraiment utile, explique Laurence Strauch, directrice du marketing des particuliers du Crédit du Nord: "cela permettra de s’abonner facilement à, par exemple, une revue italienne, alors qu’avant, il fallait émettre un virement vers l’étranger, ce qui était complexe et cher…"

    Des risques multiples

    Mais le nouveau système a une conséquence inattendue pour les consommateurs: la banque n’est plus l’intermédiaire de confiance dans l’opération. Ce sera le bénéficiaire (fournisseur d’eau, de téléphone…) qui présentera le mandat et le conservera, la banque n’aura plus à vérifier son authenticité.

    Un faux prestataire pourra donc se présenter, avec un faux mandat, et obtenir le paiement de celui-ci. Bien sûr, il y aura quand même quelques garde-fous : le créancier devra disposer d’un identifiant obtenu auprès de la Banque de France (c’est l’"ICS" pour Identifiant Créancier SEPA). Une précaution qui n’est pas tout à fait une garantie. Autre problème: comme le client est le seul à pouvoir révoquer un prélèvement, s'il oublie de le faire il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même. Or, chaque Français voit son compte bancaire principal prélevé automatiquement par 4 à 5 créanciers. Un oubli est donc vite arrivé. Or, dans ce cas, le prestataire avec lequel le client n’est plus engagé pourra parfaitement –et en toute légalité- continuer à percevoir son prélèvement ad vitam aeternam, du moins tant que le titulaire du compte débité ne s’y oppose pas !

    L'exemple britannique fait peur

    Ce fonctionnement, commun à tous les pays européens, facilite évidemment le travail des mafias de tous horizons. Au Royaume-Uni, qui a mis en place le Sepa l’an dernier, les fraudes aux prélèvements ont fait un bond de plus de 30%. Selon le "Centre for economics and business research", elles ne touchaient que 26.000 personnes en Grande-Bretagne en 2010, mais en auraient touché plus de 40.000 l’an dernier. Et les projections des professionnels sont très alarmantes pour 2014 et 2015...  

    En France, les banques s’attendent aussi à une explosion, sans savoir quelle parade mettre en place. D’ailleurs, y en a-t-il ? Car le très officiel Comité national pour le Sepa reconnait lui-même son impuissance. Il y a quelques mois, dans son Guide, il indiquait le danger de ces mandats donnés sans garantie : "des risques réels de détournement existent pouvant mener à des mouvements de fonds non autorisés sur les comptes des débiteurs dont les identifiants ont été détournés." On ne peut pas être plus clair!

    Quelques banques prennent les devants

    Le règlement Sepa, dans son article 5-3, prévoit bien qu’il est possible pour chaque client de mettre en place des limitations aux prélèvements sur votre compte grâce une "liste blanche", mais cette possibilité n’est que très rarement proposée par les banques. C’est bien dommage, car en listant l’ensemble de ses fournisseurs, cela forcerait la banque à bloquer tout prélèvement d’autres sources. Le règlement prévoit aussi l’instauration d’une "liste noire".

    Elle est, elle aussi, restée lettre morte, sauf dans quelques établissements, comme le Crédit du Nord. "Nous avons mis en place une alerte systématique (et gratuite) par email et SMS qui préviendra chacun de nos client en cas de demande de mise en place d’un prélèvement Sepa" explique Catherine Redon, responsable Equipement Services et Prévoyance du Crédit du Nord. Mais la plupart des banques ont choisi de ne pas alerter systématiquement –et gratuitement- leurs clients.

    Les mafias visent déjà les entreprises

    Les seuls à se démener, dans cette histoire, ce sont les mafias, notamment celles d’Europe de l’Est. Elles se sont précipitées sur cette "faille" de sécurité. Depuis l’automne dernier, elles sont à la manœuvre et se régalent. Leurs cibles? Les entreprises. "Depuis plusieurs mois, des bandes très organisées se font passer pour la banque de certaines entreprises. Elle leur propose alors de tester la mise en place du SEPA en effectuant un essai sur un transfert Aller-retour avec de l’argent réel… Des sommes que, bien sur, l’entreprise ne voit jamais revenir" explique Dominique Dubois, commandant de la Brigade des fraudes aux moyens de paiement de la Police judiciaire.

    Une grande entreprise cotée s’est même fait avoir et a accepté un transfert de… 1 million d’euros. Cette "ingénierie sociale" (c’est le nom de ce type de fraude) a déjà coûté, rien qu’en France, 250 millions d’euros l’an dernier. "On devrait rapidement dépasser les 300 millions avant la fin de l’année" confie un spécialiste du secteur. 

    Ces banques qui compensent les frais perdus

    Non seulement le SEPA n’est pas "plus sûr", mais en plus, il n’est pas "moins cher". Normalement, les banques ne devraient plus faire payer quoi que ce soit, puisque leur intervention est désormais très limitée et que leur responsabilité est réduite au minimum. Les nombreux établissements qui faisaient jusqu’alors payer la mise en place –et la révocation- d’une autorisation de prélèvement, se sont retrouvés confrontés à un problème : disparus les 8 euros qu’ils prélevaient en moyenne pour la mise en place d'un "prélèvement" ! Mais une banque ne déteste rien tant que de voir disparaitre une occasion de prélever des frais et qu’elle se dépêche, dans ce cas, pour "inventer" de nouveaux frais.

    Les banques ont donc créé "de nouvelles lignes tarifaires" explique Maxime Chipoy de l’UFC-Que Choisir, « comme des “frais d'information” ou de “mise en place de prélèvements +” Avec notre partenaireChoisir-ma-banque.com, nous avons donc recensé ceux qui "trichaient" en prélevant des frais… qu’on peut qualifier d’indus!

    Bizarrement, tous appartiennent au même réseau : le Crédit Agricole. "Nous avons été étonnés de voir que 9 caisses régionales avaient choisi de faire payer à leurs clients une «lettre d’information» en cas de mise en place d’un prélèvement : jusqu’à 8 euros, par exemple, au Crédit agricole Touraine et Poitou…" explique Ludovic Herschlikovitz. La vigilance s'impose donc. 


    TABLEAU COMPARATIF DE CES NOUVEAUX FRAIS BANCAIRES



    Voir le tableau....

    À lire aussi

    Ces commissaires européens qui rêvent de se faire élire

    Publié par : http://www.challenges.fr

     

    Comment les mafias peuvent vider votre compte grâce au Sepa



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    L'Allemagne sonne l'alarme concernant le gouvernement ukrainien: 'un conglomérat de fous, d'oligarques douteux et d'ultra-nationalistes

    - Hymne -Louisa Gouliamaki


    « Le gouvernement ukrainien est un assemblage de fous pragmatiques, d’oligarques douteux et d’ultra-nationalistes brutaux ». C'est le résumé de la logique – même si elle n’est pas explicitement décrite dans ces termes - de la position allemande sur les nouveaux dirigeants à Kiev.

     

    Cette position est fondée sur une analyse du think tank SWP, qui a des liens avec le ministère allemand des Affaires étrangères. Ainsi, l'Allemagne sonne l'alarme à propos de la présence de fascistes dans le gouvernement ukrainien et elle met en garde contre la possibilité d’une guerre civile dans le pays, écrit Spiegel Online.

     

    Le rapport indique que les grandes régions de l'est et du sud de l'Ukraine ne font pas confiance au gouvernement intérimaire, qui entraîne lui-même des tensions en nommant un politicien d’extrême droite, Alexandre Sytsch, en tant que ministre responsable de la protection des minorités.

     

    Cette nouvelle provocation, comme les précédentes, envoient un message dévastateur aux provinces de l'Est, où le gouvernement n'a aucune influence.

     

    L'analyse fait également référence aux efforts de Poutine pour éviter à tout prix la consolidation d’un gouvernement ukrainien.

     

    La conclusion:

     

    « Le gouvernement ukrainien est un conglomérat de fous pragmatiques, d’oligarques douteux et d’ultra-nationalistes brutaux qui ne parviendront pas à stabiliser le pays ».

     

    Quelques unes des personnalités qui composent ce gouvernement sont présentées ici.

     

    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/lallemagne-sonne-lalarme-concernant-le-gouvernement-ukrainien-un-conglomerat-de-fous-doligarques-douteux-et-dultra-nationalistes/203971.htm

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    .

    Libéral fascisme 

    www.ecosociosystemes.fr/liberal_fascisme.html
    Fascisme et démocratie ne sont que deux formes politiques, alternant suivant les .... Sarkozy et Merkel se comportent comme des petits führers du 4e Reich.

     

    Inutile d'aller voter : les marchés s'en chargent. Le déni de démocratie, déjà très palpable depuis de nombreuses années (toujours ?) a atteint des sommets avec la nomination, à la tête des gouvernements italiens et grecs, de gens qui n'ont pas vocation à être élus, qui ne se présenteraient probablement pas devant les peuples, puisque ce ne sont que des techniciens de la finance au service des puissants tenants de l'ultra libéralisme, autrement dit de la domination criminelle d'un petit nombre sur tous les autres maintenus de force dans un état de faiblesse.


    C’est parce que les élites n’ont jamais eu d’autre intérêt que de se goinfrer qu’elles finissent toujours par provoquer des crises, lesquelles sont un formidable instrument pour démontrer, par l’absurde, l’illégitimité de leur dominance. Les élites n’ont jamais pu imaginer quelque autre moyen de résoudre leurs crises que d’en faire supporter les conséquences à ceux qu’ils dominent, lesquels n’ont guère d’autre choix que d’y répondre par de l’agitation sociale. Les élites savent parfaitement utiliser cette agitation sociale pour exacerber les peurs et les angoisses des plus dominables, car les plus attachés à leurs petits avoirs (vieux, petits bourgeois des classes moyennes, etc.) lesquels n’auront pas d’autre aspiration qu’un retour à l’ordre par le biais d’un chef fort et issu de l’élite. Cela s’appelle le fascisme, lequel finit par apparaître comme une solution pour les élites pour rester riches, puissants, beaux, bien éduqués, en bonne santé et à ne rien foutre qu’à se goinfrer et une aspiration des dominés pour rester pauvres, ignorants, malades, stressés, mais au boulot et à leur place… C’est pour cela que ça marche à tous les coups jusqu’à la prochaine crise. On est vraiment cons, non ?

     

     

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    L'extrême droite est confortée dans le nouveau ... - Mondialisation 

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    L'extrême droite est confortée dans le nouveau gouvernement pro-occidental de l

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    Les États-Unis et l'UE s'allient aux fascistes ukrainiens | Mond

     

    Les États-Unis ont installé un gouvernement néonazi en Ukraine

    http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-ont-installe-un-gouvernement-neonazi-en-ukraine/5375013

     

               
    Ukraine-extreme-droite

    Selon le New York Times, « Les États-Unis et l’Union européenne ont épousé la révolution ici comme un autre essor de la démocratie, un coup contre l’autoritarisme et la cleptocratie dans l’ancien espace soviétique ». (After Initial Triumph, Ukraine’s Leaders Face Battle for Credibility, NYTimes.com, 1er mars 2014. C’est l’auteur qui souligne.)

    « Essor de la démocratie »? « Révolution »? La dure réalité est tout autre. Il s’agit d’un coup d’État appuyé par les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN en violation flagrante du droit international.

    La vérité interdite est que l’Occident, grâce à une opération clandestine soigneusement mise en scène, a conçu un régime par procuration intégré par des néonazis.

    Les principales organisations en Ukraine, y compris le parti néonazi Svoboda, ont été généreusement soutenues par Washington, ce qu’a confirmé la secrétaire d’État adjoint, Mme Victoria Nuland : « Nous avons investi plus de 5 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à atteindre, entre autres, ces objectifs [...] Nous allons continuer à faire avancer l’Ukraine vers l’avenir qu’elle mérite. »


    Les médias occidentaux ont tout simplement évité d’analyser la composition et les fondements idéologiques de la coalition gouvernementale. Le terme « néonazi » est tabou. Il a été exclu du vocabulaire des chroniqueurs des médias de masse. Il n’apparaîtra pas dans les pages du New York Times, du Washington Post ou de l’Independent. Les journalistes ont reçu comme consigne de ne pas utiliser le terme « néonazi » pour désigner les partis Svoboda (Liberté) et Pravy Sektor (Secteur de droite).


    Composition du gouvernement de coalition


    Il n’est pas question d’un gouvernement de transition au sein duquel des éléments néonazis ont intégrer la frange de la coalition, officiellement dirigée par le parti Batkivschina (la Patrie).


    Le Cabinet est non seulement intégré par les deux principales entités néonazies, Svoboda et Pravy Sektor (sans compter les anciens membres de la défunte organisation fasciste UNA-UNSO), on leur a également confié des postes clés qui leur donnent de facto le contrôle sur les forces armées, la police, la justice et la sécurité nationale.


    Bien que le parti Batkivschina de Yatsenuyk contrôle la majorité des portefeuilles et que le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok n’ait pas obtenu de poste ministériel important (apparemment à la demande de la secrétaire d’État adjoint Victoria Nuland), les membres de Svoboda et de Pravy Sektor occupent des postes clés dans les domaines de la défense, de l’application de la loi, de l’éducation et des affaires économiques.


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    Le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok

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    La secrétaire d’État étasunienne Victoria Nuland avec le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok (à gauche)

    Andriy_parubiy1.jpgAndriy Parubiy [à droite], co-fondateur du Parti national-socialiste de l’Ukraine (parti néonazi rebaptisé Svoboda), a été nommé secrétaire de la Commission de la sécurité et de la défense nationale (RNBOU) (Рада національної безпеки і оборони України), un poste clé chargé de superviser le ministère de la Défense, les Forces armées, l’application de la loi, la Sécurité nationale et le renseignement. Le RNBOU est l’organe de décision central. Bien qu’il soit formellement dirigé par le président, il est géré par le secrétariat avec un personnel de 180 membres, incluant la défense, le renseignement et des experts de la sécurité nationale.


    Parubiy a été l’un des principaux dirigeants de la révolution orange en 2004. Son organisation a été financée par l’Occident. Les médias occidentaux le surnomment le « kommandant » du mouvement EuroMaidan. Andriy Parubiy, tout conmme le chef du parti Oleh Tyahnybok, est un adepte du nazi ukrainien Stepan Bandera, qui a collaboré au massacre des juifs et des Polonais durant la Seconde Guerre mondiale.

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    Marche en l’honneur du néonazi Stepan Bandera

    Pour sa part, Dmytro Yarosh, chef de la délégation de Pravy Sektor au parlement, a été nommé secrétaire adjoint de Parubiy à la RNBOU.


    Yarosh était le chef du groupe paramilitaire des chemises brunes néonazies durant les « manifestations » du mouvement EuroMaidan. Il a appelé à dissocier le parti des régions et du parti communiste.


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    Discours de Dmytro Yarosh à Euromaidan (Centre)

     

    Le parti néonazi contrôle également le processus judiciaire avec la nomination d’Oleh Makhnitsky du parti Svoboda au poste de procureur général de l’Ukraine. Quelle sorte de justice prévaudra avec un néonazi renommé en charge du Bureau du Procureur de l’Ukraine?

    Des postes au Cabinet ont également été attribués à d’anciens membres de l’Assemblée nationale ukrainienne – Autodéfense  nationale ukrainienne (UNA-UNSO), une organisation néonazie marginale:

    « Tetyana Chernovol, que la presse occidentale dépeint comme une journaliste d’enquête militante sans faire référence à son implication passée dans l’organisation antisémite UNA-UNSO, a été nommée présidente du comité gouvernemental anticorruption. Dmytro Bulatov, connu pour son enlèvement présumé par la police, mais aussi pour ses liens avec UNA-UNSO, a été nommé ministre de la jeunesse et des sports.

    Yegor Sobolev, chef d’un groupe de citoyens de la place de l’Indépendance et politiquement proche Iatseniouk, a été nommé président de la Commission d’épuration, chargée de purger du gouvernement et de la vie publique les adeptes du président Ianoukovitch. (Voir Ukraine Transition Government: Neo-Nazis in Control of Armed Forces, National Security, Economy, Justice and Education, Global Research, 2 mars 2014)

    Le Comité d’épuration organisera la chasse aux sorcières contre tous les adversaires du nouveau régime néonazi. Les cibles de la campagne de purges sont des personnes en position d’autorité au sein de la fonction publique, des gouvernements régionaux et municipaux, de l’éducation, de la recherche, etc. Le terme « épuration » fait référence à la « disqualification massive » des personnes associées à l’ancien gouvernement. Il a également des connotations raciales. Selon toute probabilité, l’épuration sera dirigée contre les communistes, les Russes et les membres de la communauté juive.


    Il est important de réfléchir sur le fait que l’Occident, officiellement dévoué aux valeurs démocratiques, a non seulement orchestré la chute d’un président élu, mais il a également instauré un régime politique intégré par les néonazis.


    C’est un gouvernement par procuration permettant aux États-Unis, à l’OTAN et à l’UE d’interférer dans les affaires intérieures de l’Ukraine et de démanteler ses relations bilatérales avec la Fédération de Russie. Il faut cependant comprendre que ce ne sont pas les néonazis qui mènent le bal. La composition du Cabinet coïncide largement avec les « recommandations » qu’avait faites la secrétaire d’État adjoint des États-Unis, Victoria Nuland, à l’ambassadeur américain en Ukraine lors d’un appel ayant fait l’objet d’une fuite.

    Washington a choisi de mettre les néonazis dans des positions d’autorité. En vertu d’un « régime de gouvernance indirecte », ces derniers prennent toutefois leurs ordres du département d’État étasunien, du Pentagone et de l’OTAN en ce qui concerne les décisions cruciales en matière de politique étrangère et militaire, dont le déploiement de troupes contre la Fédération de Russie.


    Le monde est à un carrefour dangereux: Les structures et la composition de ce gouvernement par procuration installé par l’Occident ne favorisent pas le dialogue avec le gouvernement et l’armée russes.


    mccain-and-svoboda-leader4.pngUn scénario d’escalade militaire menant à la confrontation entre la Russie et l’OTAN est tout à fait possible. Le RNBOU, contrôlé par les néonazis, joue un rôle central dans les affaires militaires. Dans la confrontation avec Moscou, le RNBOU, dirigé par le néonazi Parubiy et son adjoint chemise brune Dmytro Yarosh, pourrait prendre des décisions, en consultation avec Washington et Bruxelles, pouvant avoir des conséquences dévastatrices.


    Cependant, il va sans dire que l’« appui » des États-Unis à la formation d’un gouvernement néonazi n’implique aucunement le développement de « tendances fascistes » au sein de la Maison Blanche, du département d’État et du Congrès.

    « L’essor de la démocratie » en Ukraine, pour reprendre les termes du New York Times, est approuvé par les républicains et les démocrates. Il s’agit d’un projet bipartisan. Rappelons-nous que le sénateur John McCain est un fervent partisan et ami du chef néonazi de Svoboda, Oleh Tyahnybok (image à droite).

    Michel Chossudovsky

     

    Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

     

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    Les États-Unis et l’UE s’allient aux fascistes ukrainiens

    Région : Europe, Russie et CE
    http://www.mondialisation.ca/etats-unis-et-ue-sallient-aux-fascistes-ukrainiens/5371110
               
    Ukraine extreme-droite

    Dans leur tentative d’arracher l’Ukraine de la sphère d’influence de la Russie, les EU-UE-OTAN se sont alliés eux-mêmes avec des fascistes – et ce n’est pas la première fois. Evidement, pendant des dizaines d’années, des millions de personnes ont « disparu » ou été assassinées par des formes paramilitaires fascistes armées et appuyées par les Etats-Unis.


    Les derniers mois ont vu régulièrement des manifestations menées par l’opposition politique ukrainienne et ses partisans – manifestations soi-disant en réaction au refus du président Yanukovich de signer un accord commercial avec l’Union Européenne, vu par beaucoup d’observateurs politiques comme une première étape vers l’intégration à l’U.E. Les manifestations sont restées en général pacifiques jusqu’au 17 janvier, quand des manifestants casqués, armés de matraques et de bombes improvisées ont déchaîné une brutale violence contre la police, entrant en furie dans les bâtiments gouvernementaux, tabassant tous ceux suspects de sympathies envers le gouvernement, et causant des ravages de manière générale dans les rues de Kiev. Mais qui étaient ces extrémistes violents, et quelle est leur idéologie ?

    La formation politique est connue sous le nom de « Pravy Sektor » (Secteur de Droite). C’est essentiellement une organisation coordonnant un certain nombre de groupes ultranationalistes de tendance droitière (lire : fascistes), dont les partisans du « SvobodaParty » (Parti de la Liberté), « Les patriotes de l’Ukraine », « Assemblée Nationale Ukrainienne – Autodéfense Nationale Ukrainienne » (UNA-UNSO), et « Trizub ». Toutes ces organisations partagent une idéologie commune qui est frénétiquement antirusse, anti-immigration, et anti-juive, entre autres choses. En plus, elles partagent une référence commune à « l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens », conduite par Stepan Bandera, le collaborateur nazi tristement célèbre qui a combattu activement contre l’Union Soviétique et s’est impliqué dans certains des pires atrocités commises de chaque côté pendant la seconde guerre mondiale.


    Pendant que les forces politiques ukrainiennes, opposition et gouvernement, continuaient à négocier, une très différente bataille était engagée dans les rues. Utilisant l’intimidation et la force brutale, relevant plus des « chemises brunes » d’Hitler ou des « chemises noires » de Mussolini que d’un mouvement politique d’aujourd’hui. Ces groupes ont réussi à transformer un conflit de politique économique en une lutte existentielle pour la survie même de la nation que ceux qui se nomment « nationalistes » prétendent aimer de tout leur cœur. Les images de Kiev en feu, des rues de Lviv remplies de voyous, et autres exemples effrayants du chaos dans le pays, montrent sans l’ombre d’un doute que la négociation politique avec l’opposition du Maidan (place centrale de Kiev et centre des manifestations) maintenant n’est plus le problème central. La question est plutôt celle du fascisme ukrainien et s’il doit être soutenu ou rejeté.


    En ce qui les concerne, les Etats-Unis ont pris fermement position aux côtés de l’opposition, en dépit de son caractère politique. Début décembre, des membres de la classe dirigeante des EU, tels que John McCain et Victoria Nuland ont été aperçus à Maidan apportant leur appui aux manifestants. Néanmoins, alors que le profil de l’opposition est devenu manifeste ces derniers temps, les EU et la classe dirigeante de l’Ouest, et leur machine à médias, ont peu fait pour condamner la recrudescence fasciste. Au lieu de cela, leurs représentants ont rencontré des représentants du « Secteur de Droite » et les ont jugés comme étant « non menaçants ». En d’autres termes, les EU et leurs alliés ont donné une approbation tacite à la continuation et à la prolifération de la violence au non de leur but final : le changement de régime.

     

    Le Moudjahidisme en Afghanistan, qui plus tard s’est métamorphosé en Al Qaïda, également extrémistes réactionnaires idéologiques, a été créé et financés par les Etats-Unis dans le but de déstabiliser la Russie. Et évidement c’est aussi la douloureuse réalité de la Lybie et, plus récemment, de la Syrie, où les Etats-Unis et leurs alliés financent et soutiennent les extrémistes Djihadistes contre un gouvernement qui a refusé de s’aligner sur les EU et Israël. Il y a ici une tendance inquiétante qui n’a jamais été perdue de vue par les observateurs politiques consciencieux. : les Etats-Unis font toujours cause commune avec l’extrême droite et les fascistes pour un profit géopolitique (comme lors des dictatures latino-américaines, contre les peuples, note d'eva).


    La situation en Ukraine est profondément troublante car elle représente une conflagration politique qui pourrait très facilement déchirer le pays moins de 25 ans après qu’il eut gagné son indépendance sur l’Union Soviétique. Cependant, il y a un autre aspect tout aussi inquiétant de la montée du fascisme dans ce pays – il n’est pas le seul.


    La menace fasciste à travers le continent


    L’Ukraine et la montée de l’extrême-droite ne peuvent être vus, et encore moins compris, hors du contexte. Au contraire, cela doit être examiné dans le cadre d’une tendance croissante à travers l’Europe (et bien entendu le monde) – une tendance qui menace les fondements mêmes de la démocratie.


    En Grèce, l’austérité sauvage imposée par la troïka (FMI, BCE et Commission européenne) a paralysé l’économie du pays, conduisant à une dépression aussi grave, sinon pire, que la « grande dépression » aux Etats-Unis. C’est dans ce contexte d’effondrement économique que le parti « Aube Dorée » est devenu le troisième parti politique le plus populaire dans le pays. Epousant une idéologie de la haine, « Aube Dorée » – en fait un parti nazi anti-juif, anti-immigrant, chauvin, anti-femme – est une force politique que le gouvernement d’Athènes a perçue comme une menace sérieuse pour le tissu même de la société. C’est cette menace qui a conduit le gouvernement à arrêter la direction du parti après qu’un fasciste d’Aube Dorée eut mortellement poignardé un rappeur antifasciste. Athènes a lancé une enquête sur ce parti, mais les résultats de cette enquête et de la procédure judiciaire restent peu clairs.


    Ce qui fait d’Aube Dorée une menace aussi insidieuse, c’est le fait que, malgré son idéologie qui s’apparente à celle du nazisme, sa rhétorique anti-UE, anti-austérité, plait à beaucoup dans la Grèce dévastée économiquement. Comme beaucoup de mouvements fascistes du 20ème siècle, Aube Dorée prend comme boucs émissaires les immigrants, les musulmans et les Africains principalement, devant les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les Grecs. Dans des circonstances économiques désastreuses, une telle haine irrationnelle devient attirante, une réponse à la question de savoir comment résoudre les problèmes de société. En fait, malgré que les leaders d’Aube Dorée soient en prison, d’autres membres de ce parti sont toujours au parlement, occupent toujours des fonctions importantes y compris le maire d’Athènes. Bien qu’une victoire électorale soit peu probable, une nouvelle bonne performance dans les urnes rendrait l’éradication du fascisme en Grèce plus difficile.

     

    Si ce phénomène était limité à la Grèce et à l’Ukraine, cela ne constituerait pas une tendance continentale. Néanmoins, partout en Europe, nous voyons malheureusement la montée de partis politiques similaires, quoiqu’un peu moins ouvertement fascistes.

     

    En Espagne, le Parti Populaire (proaustérité) au pouvoir a fait passer des lois draconiennes restreignant les manifestations et la liberté d’expression, habilitant et renforçant les tactiques répressives de la police. En France, le Front National de Marine Le Pen, qui prend avec véhémence les musulmans et les Africains comme boucs émissaires, a eu presque 20% lors du premier tour des élections présidentielles. De même, le Parti pour la Liberté aux Pays-Bas – qui préconise des politiques antimusulman et antiimmigrant – s’est hissé à la troisième place au parlement. Au travers de la Scandinavie, les partis ultranationalistes qui autrefois vivotaient dans l’obscurité sont aujourd’hui des acteurs importants dans les élections. Ces tendances sont pour le moins inquiétantes.


    Il convient de noter aussi que, au-delà de l’Europe, il y a un certain nombre de formations politiques quasi fascistes qui sont, d’une manière ou d’une autre, soutenues par les Etats-Unis. Les coups d’Etat d’extrême droite qui ont renversé les gouvernements du Paraguay et du Honduras ont été tacitement et / ou ouvertement soutenus par Washington dans leur quête sans fin pour supprimer la gauche en Amérique latine. Bien sûr il faut aussi se rappeler que le mouvement de protestation en Russie a été menée par Alexei Navalny et ses partisans nationalistes qui épousent une idéologie raciste virulente antimusulmane, qui voit les immigrants originaires du Caucase russe et des anciennes républiques soviétiques comme inférieurs aux « Russes européens ». Ces exemples et d’autres se mettent à dessiner un portrait horrible d’une politique étrangère américaine qui tente d’utiliser les difficultés économiques et les bouleversements politiques pour étendre l’hégémonie étasunienne dans le monde.


    En Ukraine, le « Secteur de Droite » a quitté la table des négociations, prenant part à la lutte dans la rue pour tenter de réaliser le rêve de Stepan Bandera – une Ukraine libérée de la Russie, des Juifs, et de tous les autres vus par eux comme « indésirables ». Porté par le soutien continu des États-Unis et de l’Europe, ces fanatiques représentent une menace plus grave pour la démocratie que Ianoukovitch et le gouvernement pro-russe ne pourraient jamais représenter. Si l’Europe et les Etats-Unis n’admettent pas cette menace naissante, il sera peut-être trop tard quand ils s’en rendront compte.

    Eric Draitser

    Traduit pour Investig’Action par Jean-Pierre Geuten

    Source : counterpunch.org http://www.counterpunch.org/2014/01/29/ukraine-and-the-rebirth-of-fascism/

     

     

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