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    Vers une autorisation du maïs OGM en France

    http://lejournaldusiecle.com/2013/07/06/vers-une-autorisation-du-mais-ogm-en-france/

     

     

    Maïs OGM

     

     

     

    Quelques jours seulement après l’éviction de Delphine Batho qui avait reproché à François Hollande et Jean-Marc Ayrault d’avoir cédé aux lobbies, l’interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 produit par la firme Monsanto pourrait être levée, car jugée "excessive" par le Conseil d’Etat.

     


    L’arrêté du 16 mars 2012 interdisant la culture du maïs MON810 est contesté devant le Conseil d’Etat par l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et une société agricole (EARL de Commenian).


    «La mise en culture du maïs transgénique MON810 sur des millions d’hectares serait catastrophique pour l’apiculture», estime l’Unaf, qui met en avant le fait que «ce maïs produit durant toute sa vie un insecticide dont la toxicité sur les abeilles n’a jamais été évaluée selon le protocole imposé pour les insecticides agricoles».

    Le maïs MON810 de Monsanto et la pomme de terre Amflora de BASF sont les seuls OGM autorisés à la culture en Europe. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg) a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol. Elle importe néanmoins des produits génétiquement modifiés pour l’alimentation animale ou l’industrie agro-alimentaire.

     

    En 2011, le Conseil d’Etat avait déjà levé la suspension de culture appliquée au MON810 mais le gouvernement Fillon avait alors réagi en mars 2012 en produisant un nouvel arrêté, qui est aujourd’hui contesté, interdisant temporairement le culture de ce maïs transgénique.

     

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé en Septembre 2012 sa volonté de maintenir ce moratoire.

     

     

    Sources : Libération / Le Journal du Siècle

     

     

    La Serbie s'oppose aux chemtrails et aux OGM

     

     

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    Agriculteurs sans terre: En Lozère une association soutient un collectif qui se bat pour garder ses terres.

    S’installer en agriculture sans argent, sans bien demande de l'audace et aussi un brin de folie. Terre de Liens est une association qui soutient des projets d'installation et lutte ainsi contre la disparition des terres agricoles. En Lozère elle défend des agriculteurs menacés d'expulsions.

    • Par Laurent Beaumel
    • Publié le 06/07/2013 | 12:53, mis à jour le 06/07/2013 | 16:58
    © France3
    © France3

    S’installer en agriculture n'est pas chose aisée.  Une des difficultés majeures à laquelle sont confrontés les paysans, est de trouver un lieu prêt à accueillir le projet. La spéculation foncière rend les prix de la terre inaccessibles et la ressource elle-même se fait de plus en plus rare.


    Si vous voulez devenir agriculteur sans être issus d’une famille d’exploitants, c'est même quasi mission impossible.

    Terre de Liens est une association qui agit sur cet aspect là des choses en intervenant sur l'accès au foncier. Elle permet aux porteurs de projets en difficulté de réussir leur entreprise.


    Mais bien au delà de cet aspect administratif, Terre de Liens redonnent vie aux territoires ruraux.


    Le retour à la terre peut devenir réalité.

     

    En Lozère l'association soutient plusieurs projets de ferme dont celui du collectif de la ferme du Marazeil. Plusieurs familles exploitent 24 ha de terre et vivent du produit de cette production maraîchère.

     

     

    VIDEO  ici =

     

     

    http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/07/06/agriculteurs-sans-terre-en-lozere-une-association-soutien-un-collectif-qui-se-bat-pour-garder-ses-terres-283437.html

     

     

     

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    http://casadilume.free.fr/JanFevMars2010/Ruralite.html

     

     

    Introduction d'eva R-sistons


     

    Terrible ! "50 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France", avais-je écrit dans mon précédent message. Voici l'intéressante réponse d'un fils de paysans, d'un homme de la terre et de terrain, d'un militant engagé pour la préservation de notre monde tel qu'il est. Tout simplement.

     

    Le drame de la France qui disparaît, avec ses ruraux, ses villages vivants, ses entreprises artisanales, ses emplois... le drame de la désertification de notre pays, de l'assèchement de la sève de notre France, c'est le nôtre. Ce doit être le nôtre. Nous sommes tous reliés à la terre, que nous le voulions ou non. Et cette terre est en train de sombrer sous les coups de butoir de la mondialisation implacable et inhumaine

     

    Voici un texte court, précis, implacable. En quelques lignes, ce Lecteur décrit ce que nous ne voyons pas. Et portant il faut le voir, c'est une question de survie : Non seulement d'un mode de vie, de respiration, de perpétuation, d'autonomie, de santé, de solidarité, d'humanité - mais de résistance au Nouvel Ordre Mondial totalitaire, mortifère, eugénique. L'enjeu est donc immense !

     

    Ce texte, abrupt, âpre, est à lui seul un condensé de ce qui attend la France. Et sans emploi, sans activité, personne ne peut vivre dignement....

     

    Alors oui, dégustons-le, et relayons-le. Il vaut son pesant de sagesse !

     

    eva R-sistons

     

    TAGS : Paysans, ruralité, Nouvel Ordre Mondial, autonomie, résistance, mondialisation, emplois, PME, artisanat

     

     


    50 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France ?

    Pas tout à fait,

    en fait on perd 50 agriculteurs qui se répartissent comme suit :
    petit % de suicides ;
    % qui deviennent retraités,
    % qui trouvent un boulot dans l’agro alimentaire du coin, et qui iront rejoindre assez vite les rangs de chômeurs.
    % qui part directement au RSA après cessation mal préparé.


    (Tu sais qu’il y a un RSA spécial agricole où les gens le touchent, mais continuent à travailler pour sauver ce qui est sauvable)


    Au niveau des surfaces on en perd un peu, mais pas proportionnellement…
    (chez nous de 50 vrais agriculteurs on est passé à 2 hypers dépendants de la banque plus 4 ou 5 en double activité et cela en 30 ans).


    Mais le drame c’est aussi la ruralité l’occupation de l’espace.


    Au siècle dernier les petits artisans ruraux Charrons Forgerons étaient devenus des petites PME  10 à 30 personnes reconverties dans : le tournage, fraisage, câblage, machine outils, qui étaient sous-traitantes des grosses boites nationales de l’automobile et agro-alimentaire, comme en Allemagne ou Italie qui les ont conservées jusqu’à maintenant.


    Aujourd’hui elles disparaissent les unes après les autres…


    Entre Villemur, Reynies, Labastide St Pierre on a perdu 1000 emplois en 20 ans. (Note d'eva, c'est un petit périmètre)


    Les enfants de ces gens sont devenus étudiants sans fin puis chômeurs ou bien travailleurs plus ou moins précaires dans le tertiaire à Toulouse ou à Paris.


    Mais pour combien de Temps… Une nation peut elle vivre que du tertiaire ?
     

     

    Mais doit on encore parler de NATION dans un monde qui prône la GLOBALISATION ?


    Jorion le dit cela fait 50 ans que l’on travaille à supprimer les emplois aujourd’hui on y est arrivé.

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    http://www.senat.fr/rap/r07-468/r07-468_mono.html

     

    Siur ce site, document permettant l'espérance ?

    Mais l'on passe de la société paysanne à la société rurale,

    et ce n'est pas pareil ! En tous cas,

    peut-on espérer une recomposition, au moins ?

    Comme le suggère cette analyse du Sénat.

    Note d'eva R-sistons

     


    (..) 1. De la société paysanne à la société rurale

    Le phénomène séculaire d'ouverture du monde rural s'est accéléré depuis trente ans, d'abord sous l'effet d'une modernisation interne. Cette dernière a non seulement marqué la fin du monde paysan traditionnel mais aussi permis l'émergence d'une société nouvelle.

    a) La fin d'un mode de vie autonome
    (1) L'ouverture du monde paysan : une tendance séculaire

    Traditionnellement, le monde rural était essentiellement replié sur lui-même, régi par un mode de vie particulier et autonome.


    Cette société paysanne se caractérisait par un certain nombre de traits spécifiques23(*) tels que :

    - le rôle reconnu au groupe familial comme fondement de l'ensemble de la vie sociale ;

    - une certaine autarcie du système de production paysan, relativement peu en contact avec un marché plus large ;

    - la place déterminante des « médiateurs »24(*), titulaires d'un savoir acquis en ville et assurant ainsi le rôle d'intermédiaire entre les représentations de la collectivité rurale et le cadre officiel du reste de la société ;

    - l'interdépendance entre les individus d'un groupe, accompagnée d'un contrôle social prégnant25(*).

    Or, dès le début du XXème siècle, la République naissante, soucieuse d'unifier la société française à travers le service militaire, l'école et une administration centralisée, s'est engagée dans une action volontaire d'ouverture et de décloisonnement de ce monde paysan26(*).


    Puis, pendant les Trente Glorieuses, une nouvelle étape a été franchie par le passage de la figure du paysan à celle de l'agriculteur. Ce dernier est alors essentiellement distingué par son activité professionnelle, ce qui signifie, d'une part, que son mode de vie n'était plus aussi éloigné de celui des citadins et, d'autre part, que l'agriculture participait du mouvement de rationalisation de la société et d'adaptabilité des individus.

    (2) Une accélération récente

    Depuis les années 1970, l'évolution du monde rural s'est accélérée par une ouverture sur l'extérieur qui s'est opérée à trois niveaux27(*) :


    - l'ouverture sur le voisinage. Les ruraux ont noué des liens avec le local proche et, en tout premier lieu, avec les villes voisines. Les mouvements pendulaires, l'implantation des grandes surfaces commerciales ainsi que l'installation de résidents secondaires ou de néo-ruraux ont contribué à faire reculer « l'esprit de clocher » et élargir l'espace du voisinage ;


    - l'ouverture au reste de la société. Elle se traduit d'abord par une amélioration des liens physiques entre l'espace rural et les autres parties du territoire. En effet, 85 % des ménages ruraux sont désormais équipés au moins d'une voiture et nombreux sont ceux à en posséder deux. De plus, même si l'enclavement demeure un handicap relatif du monde rural, le réseau routier et autoroutier a connu une forte extension et s'est amélioré, au moment même où les liaisons ferroviaires devenaient plus rapides et garantissaient un maillage satisfaisant de l'ensemble du territoire national. Les vacances concernent désormais un nombre croissant de ruraux, même si leur durée et la distance parcourue entre le domicile et le lieu de villégiature varient considérablement entre les individus ;


    - l'ouverture au monde. L'ensemble de la planète pénètre désormais la société rurale par le biais de la télévision et d'Internet. La quasi totalité des ménages est pourvue d'un téléviseur et forme un public particulièrement assidu, tandis que les résidents ruraux recourent de manière croissante aux services de la toile, même si, à équipement égal, ils y recourent moins que les citadins.


    Au milieu des années 1980, le géographe B. Kayser pouvait dès lors écrire que : « les sociétés rurales  sortent d'une longue phase de décomposition, pour entrer dans une phase de recomposition, qui est la conséquence à la fois de la différenciation [par rapport aux] paysanneries et de l'émergence de nouveaux groupes sociaux »28(*).


    Cette évolution a principalement procédé d'une ouverture initiée par le monde rural lui-même et ne saurait donc être réduite rétrospectivement à la conséquence de l'arrivée de populations de l'extérieur. Toutefois, ces deux phénomènes se sont entretenus mutuellement, les citadins étant d'autant plus enclins à quitter les villes qu'ils percevaient progressivement l'émergence de cette nouvelle société rurale.

    b) Une société nouvelle, perçue comme telle par les Français
    (1) La fin de comportements exclusifs et spécifiques.

    Les modes de vie des ruraux et des urbains sont aujourd'hui très proches.

    Comme le notent B. Hervieu et J. Viard, « l'urbanité s'est échappée du territoire de la ville d'hier pour finir par capter l'ensemble de l'espace non urbain ».29(*) La société rurale de l'autarcie et de l'autochtonie a cédé désormais la place à une société à la fois plus ouverte sur l'extérieur et diverse dans sa composition, et ce pour plusieurs raisons.


    Tout d'abord, l'apparition de la pluriactivité au sein des ménages agricoles30(*) a permis d'entretenir un lien permanent avec les villes et les autorités publiques tout en dissociant désormais le lieu de résidence, d'emploi et de loisirs. Ce décloisonnement s'est traduit par une diminution progressive des comportements spécifiquement ruraux.


    Ensuite, les motivations des habitants concernant le choix de leur lieu de vie ont également subi une mutation. La société paysanne était caractérisée par l'absence de questionnement à ce sujet, par le sentiment d'évidence qu'imposaient l'ancrage familial et le réseau social. Désormais, le choix du lieu d'installation revêt un caractère réfléchi : il s'agit pour certains d'un choix de vie, pour d'autres d'un arbitrage économique.


    En outre, on observe un élargissement aux ruraux de pratiques sociales qui semblaient antérieurement réservées aux citadins, telles que l'acquisition de résidences secondaires dans d'autres régions, les départs en vacances -y compris vers les pays lointains- ou le développement de la vie associative locale.


    Enfin, on observe une certaine normalisation de la pratique politique à travers le rapprochement des votes des ruraux et des citadins ; la forte diversité politique illustrant bien la perte relative de spécificité de la société rurale.

    Ces mutations n'ont pas seulement modifié la réalité sociale du monde rural, mais également les représentations qui en découlent.

    (2) Les nouvelles perceptions de la ruralité par l'ensemble de la société

    Les années 80 et 90 ont été marquées par une véritable inversion conceptuelle au terme de laquelle les citadins et les ruraux eux-mêmes ont acquis une image valorisante du monde rural31(*).


     La campagne se voit réinvestie de valeurs symboliques inédites.

    La société française intègre la société rurale, notamment en l'investissant du pouvoir de répondre à ses attentes, ce qui en modifie à la fois la perception et la place qui lui est assignée.


    C'est ainsi qu'associée au respect de l'environnement, la campagne est revalorisée dans une période où les enjeux écologiques prennent une place prépondérante dans le débat public. De fait, la société globale tend à lui conférer un rôle d'entretien des paysages désormais perçus comme patrimoine commun. Ainsi, l'accès aux espaces de loisirs et aux espaces verts doit être garanti afin d'assurer la fonction récréative de la campagne. Cette dernière est de plus en plus conçue comme un lieu de culture et d'identité, symbole de la qualité des aliments et de la diversité des terroirs.


     Un mode de vie qui fait la fierté de la société rurale.


    Le monde rural a longtemps souffert d'un sentiment d'isolement et d'un retard relatif en termes de développement économique, de sorte que certains avaient acquis la certitude que « la société industrielle se retourne contre la paysannerie dont elle est issue »32(*).


    Or, comme le note le rapport du Sénat sur l'exception territoriale33(*), l'image s'est désormais inversée : « [les ruraux] sont fiers aujourd'hui d'habiter la campagne, de bénéficier du calme, de la nature, du « bon air » et regardent avec une certaine condescendance les citoyens soumis, selon eux, au bruit, à la pollution, à l'insécurité, à l'entassement ».


    Mais cette vision positive du monde rural touche également les citadins : l'ensemble des citoyens se réapproprient ainsi progressivement l'espace rural.

    (3) Un espace rural que se réapproprie l'ensemble de la société française

     Les Français estiment désormais avoir un droit de regard sur l'espace rural.

    Comme le démontre l'importante enquête précitée conduite par le CREDOC en 2001, il existe un fort attachement de nos concitoyens pour leurs territoires.

    Aussi les Français ont-ils le sentiment d'avoir un droit de regard sur l'espace rural. L'intervention des collectivités publiques, et notamment de l'Etat, est ainsi fortement encouragée : 90 % des Français se disent favorables à un tel soutien. Cette augmentation de la sensibilité des citadins entraîne l'apparition dans le débat public de nouveaux enjeux : pollutions agricoles, transformation des paysages, aménagement du territoire, création de nouveaux axes de communication, favorisant ainsi un peu plus le décloisonnement des sociétés rurales, érigé au rang d'enjeu national.


     L'espace rural est désormais perçu comme un espace de développement et non plus de retrait.


    La retraite de la vie professionnelle loin de la vie citadine n'est pas un phénomène nouveau. Le monde rural constitue un endroit privilégié de bien-être et de repos. Toutefois, son attrait ne concerne plus seulement les personnes en fin de vie professionnelle, mais touche désormais les citadins actifs.


    Une enquête BVA-CNASEA conduite en 2007 sur des citadins d'agglomérations de plus de 100.000 habitants34(*) révèle que le regard de 90 % des citadins a changé sur la ruralité35(*). (..)

     

    http://www.senat.fr/rap/r07-468/r07-468_mono.html.


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      rural-paysage.jpg

     

     

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    http://imageshack.us/photo/my-images/213/grantwood.jpg/

     


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    Les chômeurs actuels sont les petits enfants des petits paysans  

    délocalisés dans les villes il y a une cinquantaine d’années

    au profit de l’industrie 

    (envoyé par un Lecteur agriculteur)


    http://www.histoire-image.org/photo/zoom/jab2_millet_001f.jpg
    Sommaire :

    On achève bien les agriculteurs
    par eva R-sistons
    Les agriculteurs français priés de rembourser
    les aides reçues il y a plus de dix ans
    Réforme de la PAC : réduction des subventions
    pour les grandes exploitations agricoles
    La sécurité alimentaire doit prévaloir sur la spéculation
    Alimentation : La nouvelle guerre mondiale ?
    .
    Photo : Village de Kirrwiller, Bas-Rhin (67)
    http://www.photo-alsace.com/photo-de-kirrwiller-2-1.htm

     

     

    On achève bien les agriculteurs...

    par eva R-sistons

     

     

    Scandale ! Scandale à relayer...

     

    Publication improvisée à chaud lorsque j'ai reçu cette information : Les agriculteurs français sont priés de rembourser des aides reçues il y a plus de dix ans ! Si l'on voulait achever de détruire notre agriculture, on ne s'y prendrait pas autrement ! C'est tout simplement abominable, car ils sont déjà asphyxiés par la sécheresse, les coûts, les contraintes notamment imposées par Bruxelles, les directives européennes, la concurrence impitoyable, et comme pour nos PME face aux multinationales, seules sont aidées les plus grosses entreprises ! Dans ce monde dessiné par le Nouvel Ordre Mondial (qui broie tout ce qui est petit, modeste, local, naturel), la petite paysannerie traditionnelle, celle qui est le plus beau fleuron de la France, sa sève, à la fois en tant que nourricière, et que garant du savoir-faire français et de la pérennité de nos paysages ruraux qui font l'admiration du monde entier et le bonheur de nos villages, la petite paysannerie est-elle donc condamnée au profit des multinationales agro-alimentaires nous obligeant à subir l'alimentation industrielle, sans saveur et bourrée de produits chimiques ? En un mot, va-t-on tuer la France profonde, en asphyxiant nos agriculteurs, nos éleveurs, et nos villages, peu à peu privés de leurs paysans, de leurs services de base, de leurs petits commerces et même de leurs écoles ? Cela, moi, je ne peux l'accepter ! Je prépare un "Retour à la terre ou mourir", et un post qui proposera des solutions (auxquelles je réfléchis depuis un moment) pour revitaliser nos petits villages...

     

    http://s2.e-monsite.com/2009/12/29/09/resize_550_550//ferme-normande1.jpg

    http://s2.e-monsite.com/2009/12/29/09/resize_550_550//ferme-normande1.jpg

     

     

    Je suis née à la limite de la Picardie et de la Normandie, en pleine terre et ma mère, au moment du débarquement, en 44, trayait elle-même les vaches, nourrissait les poules... Alors, elle m'a légué un amour irlandais de la terre, la passion du terroir, le désir de tout faire pour préserver coûte que coûte l'âme de la France. C'est une priorité pour moi, et cela doit devenir, à l'heure du Nouvel Ordre Mondial, la priorité pour tous ! En fait, il s'agit d'une question de survie de nos traditions, de notre paysannerie, de notre ruralité, de modes de vie éprouvés dans le temps, de notre autonomie alimentaire, même, le cas échéant - ensuite de défense de la spécificité de notre pays. Sarkozy, valet du Nouvel Ordre Mondial, travaille à la liquidation des valeurs de la France. Stop, ça suffit !

     

    J'ajoute que mon tableau préféré, chez moi, représente le poulailler familial, sur pilotis, avec dans l'herbe des poules en liberté, heureuses de vivre : Tout un mode de vie en disparition !

     

    A chaud, donc, je voudrais dire certaines choses : Mon impression  est que tout est fait pour anéantir les traditions des pays, leur autonomie, leur souveraineté alimentaire. La petite paysannerie gêne, la production locale dérange : On nous IMPOSE l'alimentation industrielle, sans saveur et malsaine, on nous oriente vers le Grand commerce, la Grande distribution qui, d'ailleurs, ruine les producteurs par leurs marges. C'est intolérable ! J'incite à produire localement, à acheter localement, à choisir le direct - du producteur au consommateur - et le commerce de proximité. C'est une forme concrète de résistance aux valeurs du Nouvel Ordre Mondial ! 

     

    http://dazibaoueb.fr/medias/img/nouvel_ordre_mondial1.jpg

    http://www.google.fr/imgres?imgurl= (Nouvel ordre Mondial)

     

    Ensuite, je suis touchée au plus profond de moi-même non seulement par la désertification programmée de nos campagnes, mais aussi par la grande souffrance de nos agriculteurs, leur isolement, leur détresse, leur désespoir, que je partage par le coeur, intimement. Un paysan en moins, un éleveur qui tombe, un agriculteur qui reste seul parce qu'il ne trouve pas de compagne, un homme de la terre qui se suicide, eh bien c'est intolérable, c'est un peu du meilleur de nous-mêmes qui disparaît, qui meurt !

     

    Je voudrais aussi m'interroger sur les plans machiavéliques du Nouvel Ordre Mondial, qui broie impitoyablement tout ce qu'il y a d'humain ! Et par exemple, est-ce insensé de penser que les hécatombes de vaches (folles), de porcs, de poules etc auraient été planifiées pour éliminer notre cheptel, nos animaux, notre production locale, afin d'y susbtituer peu à peu les critères du Nouvel Ordre Mondial ? Je m'interroge aussi sur les bactéries :

     

    Et si la bactérie Escherichia coli provenait du labo P4 de Hambourg ?

     

    Commentaire d'un Lecteur avisé : 

     

    Et si cette bactérie tueuse avait été introduite volontairement pour faire chuter les cours, et liquider ainsi les petits producteurs afin de favoriser l’industrie agro-alimentaire ?

     

    http://motsetmauxdemiche.blog50.com/images/medium_les_laboureurs.jpg

    http://motsetmauxdemiche.blog50.com/images/medium_les_laboureurs.jpg

     

    Bref, beaucoup de questions sans réponse. En tous cas, aujourd'hui, dénonçons avec force la mesure scélérate que l'on veut imposer à nos agriculteurs, déjà asphyxiés ! Et pourtant, travaillant souvent 365 jours par an, se dépensant sans compter, même sans vacances, pour survivre et tenter de préserver ce qui fait l'identité la plus réussie de la France !

     

    Ces hommes et ces femmes de la terre sont les premières victimes des technocrates aveugles, sans scrupules, de Bruxelles et plus généralement du Nouvel Ordre Mondial. En prendre conscience, c'est déjà préparer des lendemains différents, porteurs de vie et d'espoir...

     

    Eva R-sistons

     

    http://r-sistons.over-blog.com

     

    TAGS : Paysans, agriculteurs, éleveurs, ruralité, désertification, Nouvel Ordre Mondial, agro-alimentaire, alimentation industrielle, chimie, Bruxelles, Europe, Sarkozy, France, Picardie, Normandie, concurrence...

     

     

    http://www.musee-de-normandie.caen.fr/collections/permanente/paysages/ferme.jpg

    http://www.musee-de-normandie.caen.fr/collections/permanente/paysages/ferme.jpg

     

    Les agriculteurs français priés de rembourser des aides reçues il y a plus de dix ans

     

    Les producteurs français de fruits et légumes commencent à recevoir des demandes de remboursement d'aides publiques reçues jusqu'en 2002 et déclarées illégales par Bruxelles. Les tout premiers dossiers, onze demandes de remboursement, sont effectivement partis, a indiqué le ministère de l'agriculture, confirmant une information de la Coordination rurale (CR).

    Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, "avait promis en 2009 qu'il ferait tout pour réduire la facture", qui est aujourd'hui "considérablement réduite, de moitié", a-t-on indiqué. "On est toujours en discussions avec la Commission pour de nouvelles réductions, c'est pour cela qu'on ne donne pas de chiffre", a ajouté le ministère.

     

    "PLUS DE 600 MILLIONS D'EUROS" DE DETTE

    Le syndicat agricole Coordination rurale affirme de son côté dans un communiqué que, "initialement de 338 millions d’euros, la dette est aujourd’hui de plus de 600 millions d’euros","les intérêts se sont accumulés et atteignent aujourd’hui quasiment le double du capital initial". déplorant que "L’Etat est responsable de ce remboursement, car la seule erreur dans ces aides relève de sa faute: il avait omis de notifier les aides à Bruxelles selon la procédure", affirme le syndicat agricole, qui appelle l'Etat à "prendre ses responsabilités".

    En août 2009, Bruno Le Maire, fraîchement nommé, avait annoncé que les producteurs de fruits et légumes devraient rembourser les aides publiques qui leur avaient été versées entre 1992 et 2002, suscitant une levée de boucliers chez les agriculteurs, alors confrontés à une importante baisse des prix et donc de leurs revenus. A la suite de négociations, les demandes de remboursement portent finalement sur la période 1998-2002, a confirmé le ministère lundi.

     

    (..)  La Coordination rurale estime de son côté que "les producteurs ne pourront pas rembourser".

    Les aides publiques, reconduites par les gouvernements français successifs, devaient soutenir les producteurs face à la concurrence de pays comme l'Espagne.

     

    Article entier ici :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/06/06/les-agriculteurs-francais-pries-de-rembourser-des-aides-recues-il-y-a-plus-de-dix-ans_1532700_3244.html

     

    http://www.ferguson-en-perigord.com/pages/regions/perigord/nailhac/photos/laboureurs07.jpg

    http://www.ferguson-en-perigord.com/pages/regions/perigord/nailhac/photos/laboureurs07.jpg

     

     

    Suite de la parution ici :

     

    Agriculteurs français, paysans, ruralité en danger (eva R-sistons). Dossier


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    Les agriculteurs doivent être rémunérés correctement

     

    Les pouvoirs publics ne peuvent laisser l’agriculture sous l’emprise des marchés mondiaux, comme ils l’ont décidé il y a quelques années au niveau de l’Union européenne. C’est une grave erreur, due à l’idéologie néolibérale, dont il faut maintenant se défaire. Cela passe par une nouvelle majorité à l’issue des prochaines élections nationales. Les citoyens ont leur mot à dire, non seulement au moment des votes, mais avant, dans les débats qui portent sur la politique alternative à proposer aux Français.

     

    (..)


     

    L’agriculture et la question alimentaire

     

    Le monde ne tourne pas rond.


    D’un côté, une hausse des prix alimentaires, à l’origine d’insurrections et émeutes de la faim, dans certains pays. De l’autre, des agriculteurs de plus en plus appauvris et en difficulté.

    D’un côté, des agriculteurs surendettés, surexploités qui vendent à bas prix depuis des années les fruits de leur travail. De l’autre, des ouvriers, des employés, des chômeurs qui ont de plus en plus de difficultés à acheter des aliments dont le prix est trop élevé au regard de leur pouvoir d’achat.

    D’un côté, de plus en plus de gens qui souffrent de la famine. De l’autre, cette aberration de cultiver de la terre pour mettre les céréales, transformées en éthanol, dans le carburant des voitures.

     

    L’agriculture doit couvrir les besoins alimentaires essentiels des consommateurs locaux, régionaux et nationaux, selon les produits. Il faut rapprocher producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs en respectant un bon équilibre des revenus dans la filière. La contrainte écologique (limiter les déplacements des produits) va dans le sens de la qualité (sanitaire et gustative) des produits. Ensuite, il y a l’Europe pour les échanges nécessaires. Au-delà, on entre dans le domaine du libre-échange commercial.

    Le principe de la souveraineté alimentaire, adopté par le Canada et la Suisse, est valable pour tous les pays. C’est cette politique qu’il faut proposer au niveau européen.

     

    L’agriculture française est en déclin, dépassée par l’Allemagne et les Pays-Bas. Au moment où s’engage un processus de discussion sur la nouvelle réforme de la Politique agricole européenne (PAC), les enjeux globaux de l’agriculture doivent être rappelés : production, type de développement, rémunération du travail, système agro-alimentaire et qualité des aliments.

     

    Au niveau mondial, des moyens incitatifs devront être accordés à la branche Agriculture et Alimentation (FAO) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin de contribuer à la réalisation de stocks de régulation des marchés et au développement des cultures vivrières, en lien avec les territoires.

     

    Ces différents points serviront de base à un débat avec les citoyens présents, dans le but de préparer les éléments d’une politique agricole en vue des échéances électorales du printemps 2012. Le MRC souhaite qu’il y ait de larges échanges d’idées avec tous ceux qui veulent engager des discussions pour établir un projet commun à présenter aux Français. 

     

    Cet article est le 225ème publié sur ce blog dans la catégorie AGRICULTURE et PAC.

     

     

    Stress des agriculteurs :

    une association leur vient en aide

     

     

    Asavoir :

     

     

    Un article paru dans « La Manche libre » le 20 avril 2009 aborde le stress des agriculteurs à travers une interview du Président de « SOS agriculteurs 50 », une association qui vient en aide aux nombreux agriculteurs soumis à un niveau de stress trop important en raison de difficultés économiques ayant des répercussions sur leur activité professionnelle, leur famille et leur santé.

     

     

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    Sécheresse :

    Les agriculteurs français en difficulté

    suite ici + vidéo :

     

    L’agriculture et la question alimentaire - Stress des agriculteurs

     

     

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