• http://bruxelles.blogs.liberation.fr/

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    Document : la liste des 74 eurodéputés français + vidéo

     

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    En reprenant les projections en sièges d’Ipsos et en les rapportant sur les listes des différentes formations, on peut commencer à dessiner la liste (provisoire) des 74 nouveaux eurodéputés français.

    Dans le Nord-Ouest (10 sièges) : Gilles Pargneaux (PS), Karima Delli (EELV), Dominique Riquet (Centre), Jérôme Lavrilleux (UMP), Tokia Saïfi (UMP), Marine Le Pen (FN), Steeve Briois (FN), Mylène Troszczynski (FN), Nicolas Bay (FN), Sylvie Goddyn (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    En Ile-de-France (15 sièges) : Patrick Le Hyaric (FdG), Pervenche Berès (PS), Guillaume Balas (PS), Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy (PS), Pascal Durand (EELV), Marielle de Sarnez (Centre), Jean-Marie Cavada (Centre), Alain Lamassoure (UMP), Rachida Dati (UMP), Philippe Juvin (UMP), Constance Le Grip (UMP), Aymeric Chauprade (FN), Marie-Christine Boutonnet (FN), Jean-Luc Schaffhauser (FN).

    Encore incertain : Eva Joly (EELV) ou Nathalie Betegnies (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

    Dans le Centre (5 sièges) : Jean-Paul Denanot (PS), Brice Hortefeux (UMP), Angélique Delahaye (UMP), Bernard Monot (FN), Jeanne Pothain (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    Dans le Sud-Est (13 sièges) : Marie Christine Vergiat (FdG), Vincent Peillon (PS), Sylvie Guillaume (PS), Michèle Rivasi (EELV), Renaud Muselier (UMP), Françoise Grossetête (UMP), Michel Dantin (UMP), Jean-Marie Le Pen (FN), Marie-Christine Arnautu (FN), Bruno Gollnisch (FN), Mireille D’Ornano (FN), Dominique Martin (FN), Sylvie Goulard (Centre).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    Dans le Sud-Ouest (10 sièges) : Jean-Luc Mélenchon (FdG), Virginie Rozière (PS), Eric Andrieu (PS), José Bové (EELV), Robert Rochefort (Centre), Michèle Alliot-Marie (UMP), Franck Proust (UMP), Louis Aliot (FN), Joëlle Melin (FN), Edouard Ferrand (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    Dans l’Ouest (9 sièges) : Isabelle Thomas (PS), Emmanuel Maurel (PS), Yannick Jadot (EELV), Jean Arthuis (Centre), Alain Cadec (UMP), Elisabeth Morin-Chartier (UMP), Marc Joulaud (UMP), Gilles Lebreton (FN), Joëlle Bergeron (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    Dans l’Est (9 sièges) : Edouard Martin (PS), Nathalie Griesbeck (Centre), Nadine Morano (UMP), Arnaud Danjean (UMP), Anne Sander (UMP), Florian Philippot (FN), Sophie Montel (FN), Jean-François Jalkh (FN), Dominique Bilde (FN).

    Capture d’écran du site d’Ipsos

     

    L’Outre-mer (3 sièges) : Younous Omarjee (L’Union pour l’Outremer), Louis-Joseph Manscour (PS), Maurice Ponga (UMP).

    Aller plus loin

    Publié par : http://rue89.nouvelobs.com/


     

     

     

    Ils sont tous là… Tous ces hiérarques socialistes qui nous promettent "l’Europe sociale" depuis des décennies…

    Publié par : http://olivierdemeulenaere.wordpress.com

    http://www.challenges.fr/

    Et voici le nouveau Parlement européen

     

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    La vidéo 4 mn de promesses non tenues,

    cliquer ici :

    Document : la liste des 74 eurodéputés français + vidéo

     

     

    Sur ce site,

     

     

     

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    Bilan des élections Européennes du 25 mai 2014

    le 26 mai 2014 dans France

    LA BAISSE DE L’ABSTENTION CONSTITUE UN ÉCHEC CINGLANT POUR CEUX QUI AVAIENT APPELÉ À L’ABSTENTION

    Le scrutin des élections européennes du 25 mai 2014 a été marqué, à la surprise générale, par une meilleure participation qu’aux élections précédentes de 2009. L’abstention a atteint 57,57%, contre 59,37% en 2009.

    Rappelons que le MRC, le M’PEP et le PRCF avaient cru judicieux de lancer des appels à l’abstention, en tablant sur le fait que celle-ci grimperait mécaniquement de 3 à 4 points comme à presque chaque élection depuis 35 ans. Or c’est le contraire qui s’est produit !

    Cette hausse de la participation témoigne de la nullité totale de l’influence de ces mouvements – qui ne comptent plus que quelques centaines d’adhérents – sur la scène politique française.

    LES RÉSULTATS GLOBAUX DU SCRUTIN

    Les résultats globaux des élections européennes du 25 mai 2014 ont été les suivants (en % des suffrages exprimés, et après prise en compte des votes des Français de l’étranger) :

    • FN : 24,95%
    • UMP : 20,66%
    • PS : 13,88%
    • UDI/MODEM : 9,70%
    • EELV : 8,75%
    • Front de Gauche : 6,23%
    • DLR : 3,82%
    • Nouvelle Donne : 2,90%
    • Nous Citoyens : 1,41%
    • Lutte Ouvrière : 1,17%
    • Alliance écologiste indépendante : 1,13%
    • Force Vie (C. Boutin) : 0,72%
    • Europe citoyenne (C. Lepage) : 0,66%
    • Parti du vote blanc : 0,58%
    • UPR : 0,41%
    • NPA : 0,40%
    • Parti Pirate : 0,21%
    • Europe Démocratie Espéranto : 0,18%
    • Féministes pour une Europe solidaire : 0,15%
    • Parti fédéraliste européen : 0,10%
    • toutes les autres listes : en dessous de 0,10%

     

     

    suite ici :

    Bilan des élections Européennes du 25 mai 2014

     


    Entretien de François Asselineau avec La voix de la Russie, à propos des élections Européennes et du vote pour le FN

    L’UPR dénonce la multiplication des cas où des bureaux de vote ont été dépourvus de bulletins UPR, ce qui a faussé le scrutin

    L'abominable montage de France Info contre un Parti souverainiste !

     

     

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    dimanche 25 mai 2014

    Que vous votiez ou non : Une disposition scandaleuse approuvée en douce par le parlement Européen avant les élections

    Que vous votiez ou non, prenez 5 minutes de votre temps pour lire ce qui suit. C'est important, ce sont des faits référencés. Consultez les liens et faites vous une opinion. Demain nous en reprenons pour 5 ans avec l'Europe. Et en 5 ans, on peut en voter des lois proposées par la Commission de Bruxelles et qui nous révolteront...

     

     

    2014-05-25_01h45_31

     

     
    L'ISDS (Investor-State Dispute Settlement) est autrement dit une disposition juridique qui a pour but de donner du pouvoir aux investisseurs privés face aux États, en permettant par exemple à une multinationale américaine d'attaquer la France ou l'Union européenne devant un tribunal arbitral international, plutôt que devant la justice française ou européenne (définition Le Monde). Cette disposition est une des plus scandaleuses (connues) du TAFTA !


    .
    Hier 23 mai 2014 le parlement que nous pouvons remodeler demain dans les urnes, a voté à 81 %  vite fait le texte amendé (1). Une première proposition était passé aux urnes le 16 avril dernier dans le silence assourdissant des médias (2). Il s'est dépêché de faire passer cette proposition scélérate par 535 voix pour et 119 voix contre.
     
    Grâce au lien ci-dessous (3), nous ne saurions trop vous recommander de vérifier qui a voté en faveur de ce texte, et ainsi savoir quels actes se cachent derrière les discours lénifiant du candidat député européen de votre circonscription. Tous les députés européens français UMP, centriste, radicaux, divers droite, la presque intégralité des députés socialistes  et  radicaux de gauche à l'exception d'un ou deux ont voté ensemble pour.
     
    Ont voté contre : Tout le groupe vert européen, la gauche dite radicale, les députés frontistes, (bien que certains membres de partis européens populistes avec lesquels le FN projette de s'associer aient voté pour) et quelques députés des autres partis qui ne se sont pas alignés... Si vous faites les comptes, vous verrez que les députés d'opposition étaient présents et ont fait le plein de voix.
     
    Nous essayons de vous alerter, article après article, en vous expliquant les effets néfastes du Libre Échange Transatlantique pour notre vie quotidienne. Un résumé simple de ce que vote le Parlement en ce moment :
     
     • Porte ouverte aux multinationales américaines.

     • Perte de la souveraineté des États face au traité.

     • Déferlante de produits américains qui ne répondent pas aux mêmes critères de sécurité alimentaire et de protection de l'environnement que les nôtres (porte ouverte à Monsanto et cie, etc.

     • Porte ouverte également au gaz de schiste, puisque le Traité aura force de loi sur l'État.
     
    Pour quel bénéfice ? Soit disant nous ouvrir un immense marché qui rapporterait à chaque foyer européen : 50 euros par mois... dans 10 ans. Nous gagnerons dans l'histoire moins d'un plein d'essence par mois. De qui se moque-t-on ? De plus, rien de garantit que nous en voyons jamais la couleur...
     
    Où iraient donc les milliards de bénéfices escomptés de ce marché ? Mais... aux multi-nationales. Autre remarque : L'euro constamment fort par rapport au dollar ne joue pas en faveur de l'Europe. Ont voté OUI au Traité quasiment tous les groupes politiques sauf les verts, les bordeaux et une partie des gris...
     
    Ces politiques, consciemment ou non, installent et verrouillent ce que nous dénonçons à longueur de page : ultra-capitalisme, domination de la finance, épuisement de la planète, mondialisation,  manipulations du vivant, lois anti-démocratiques, ingérences et guerres... Le Nouvel Ordre Mondial est déjà en marche, nous avons là un moyen de le freiner... Agissons en nombre  !
     
    Par Galadriel - les brindherbes(link is external)
     
    Notes
     
    (1) Projet de résolution législative du parlement européen(link is external)
     
    (2) Comment le parlement européen, en douce, a anticipé Tafta(link is external)
     
    (3) Financial responsibility linked to investor-state dispute settlement tribunals established by...(link is external)

     • lesbrindherbes.org(link is external)
     • blogs.mediapart.

     

    http://www.chaos-controle.com/archives/2014/05/25/29944725.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=chaoscontrole


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    Un rapport dénonce les abus de la troïka européenne

    Jeudi 27 Février 2014 à 05:00 | Lu 7436 fois I 48 commentaire(s)



    Hervé Nathan

     

    "Marianne" s'est procuré la version provisoire d'un texte rédigé par des parlementaires européens. Il est très critique sur l'action de la troïka qui a plongé certains pays dans la pauvreté.



    Un rapport dénonce les abus de la troïka européenne
    Du même auteur

    Il aura fallu que le Parlement européen arrive à la fin de son mandat pour que soit enfin levé un coin du voile qui a recouvert un des chapitres les moins glorieux de l'histoire de l'Union européenne : comment a agi et a fonctionné la fameuse et fumeuse troïka, cette instance monstrueuse associant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui a imposé, de 2010 à aujourd'hui, l'austérité la plus ravageuse à la Grèce, l'Irlande, au Portugal et à Chypre.

    C'est l'objet d'un «rapport d'enquête» de la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement de Strasbourg, dont Marianne a pu consulter la version provisoire, rédigée par deux corapporteurs, le conservateur autrichien Othmar Karas et le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc.

    On ne peut pas dire que les institutions se soient empressées de répondre aux questions des parlementaires. Le FMI n'a délégué que son représentant régional, la BCE a argué qu'elle n'est pas responsable de son indépendance pour renvoyer des réponses dilatoires et refusé d'indiquer si des débats avaient agité son institution et, si Jean-Claude Trichet a bien accepté de témoigner sur son action d'ex-président de la banque centrale, Mario Draghi a jugé, lui, que ce n'était pas digne de la haute idée qu'il se fait de lui-même. «Même les fonctionnaires européens ont fait savoir qu'ils n'avaient pas à s'expliquer, que c'était aux responsables politiques de le faire», explique un parlementaire.

    Ce prérapport, qui est pourtant déjà un compromis entre les libéraux et les sociaux-démocrates (mais des amendements seront débattus en février puis en mars), dresse néanmoins un tableau qui ferait dresser les cheveux sur la tête de n'importe quel citoyen européen un peu attaché au droit.

    Non seulement le mandat de la troïka «n'est pas clairement défini et manque de transparence», mais, pis encore, «il n'existait aucune base juridique pour [sa] création» dans les traités de l'Union en 2010. La troïka rendait compte de son action à l'Eurogroupe (le conseil des ministres des Finances de la zone euro), instance elle-même informelle, puisque seul le Conseil des ministres de l'Economie et des Finances où sont représentés les 28 pays membres a une existence institutionnelle.

    Les entorses aux principes sont multiples : la Commission européenne était en plein conflit d'intérêts puisque, réputée être «la gardienne des traités», elle gérait aussi leur transgression. Ainsi la troïka a-t-elle imposé des réformes des systèmes de santé à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal, en violation de l'article 168 du traité de Lisbonne prescrivant que ces questions sont du ressort exclusif des Etats...

    Manipulation politique

    Un abus de pouvoir manifeste, en somme, a été commis par les plus hautes instances de l'Union ! En ce qui concerne la BCE, le rapport «attire l'attention sur une possibilité de conflit d'intérêts entre le rôle actuel dans la troïka en tant que "conseiller technique" et son statut de créancier vis-à-vis de quatre Etats membres». Sans compter les soupçons de manipulation politique.

    Lors des entretiens avec les rapporteurs, l'ex-Premier ministre socialiste portugais José Socrates a confié qu'il soupçonnait fortement José Manuel Barroso, président de la Commission de Bruxelles, d'avoir favorisé l'arrivée au pouvoir de son parti de droite, le PSD, à l'occasion de la renégociation du programme d'ajustement.

    A la confusion des genres s'ajoutent aussi les comportements d'autruche. Jean-Claude Juncker (ancien Premier ministre du Luxembourg) a reconnu devant les députés européens que l'Eurogroupe qu'il présidait «avait soutenu les recommandations de la troïka sans en examiner les implications politiques spécifiques»...

    Le même Eurogroupe a aussi, en 2013, imaginé de spolier les petits épargnants des banques chypriotes en faillite pour ne pas faire fuir les gros déposants russes, à la demande du président (communiste) de Chypre, Dimitris Christofias...

    Dans ce capharnaüm où se dissolvent les responsabilités politiques, les différents acteurs tirent la politique économique à hue et à dia. La BCE refuse de faire contribuer les senior bond holders, les banques et les fonds qui avaient souscrit aux juteuses émissions d'obligations des banques irlandaises en faillite.

    C'est donc sur l'insistance de Jean-Claude Trichet, terrorisé à l'idée d'une déstabilisation du système bancaire, que le budget irlandais prendra entièrement à sa charge les pertes des banques privées, provoquant un déficit public de plus de 9 % du PIB. C'est aussi sur l'injonction du très dogmatique commissaire Olli Rehn que la Grèce est contrainte à un exercice de réduction accélérée de son déficit public, alors que le FMI militait pour privilégier une politique de réduction des coûts salariaux, une «dévaluation interne».

    Bruxelles n'a jamais voulu accepter les arguments, pourtant étayés, de Washington, selon lesquels la cure budgétaire accélérait la crise plutôt qu'elle n'aidait à la résoudre. Du coup, la population grecque a dû subir une déflation des salaires (- 22 % pour le salaire minimum) et budgétaire, et enfin une restructuration de la dette, avec pour corollaire trois années consécutives d'une terrible récession.

    Le bilan de la troïka est donc loin d'être globalement positif : l'endettement des pays n'a pas baissé, il a au contraire explosé dans les quatre pays sous contrôle. L'Irlande va, certes, sortir de sa situation d'assistée de l'Europe. Mais elle a dorénavant une dette de 120 % du PIB alors que, avant la crise, elle n'était que de 30 %. La Grèce traîne un endettement de plus de 170 % de son PIB, alors qu'elle a bénéficié en 2012 d'un effacement de la moitié de ses créances bancaires. Athènes sollicite une nouvelle opération cette année. Le chômage de masse a explosé (25 % en Grèce, 6 % au Portugal, 15 % en Irlande...).

    Le rapport «déplore que, depuis 2008, l'inégale répartition des revenus se soit accrue au-delà de la moyenne dans les quatre pays concernés et que la réduction des prestations sociales et l'augmentation du chômage entraînent une hausse de la pauvreté».

    L'affrontement politique droite-gauche au sein du Parlement européen devrait empêcher l'adoption d'ici à avril d'un rapport condamnant formellement la politique d'austérité, et le consensus. Les rapporteurs recommandent qu'à l'avenir la Commission rende compte «régulièrement» de son action devant le Parlement et que l'UE se dote d'un véritable «fonds monétaire européen», indépendant du FMI et doté de règles transparentes. C'est bien le minimum.

     

    http://www.marianne.net/Un-rapport-denonce-les-abus-de-la-troika-europeenne_a236944.html

     


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    A savoir : Alerte Espagne !

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    Denis KISS chante - Sur une musique de Jean Ferrat
    J'ai trouver ce texte,.....Merci ! et tout de suite j'ai pensé que....

    "ces rimes" pouvaient bien aller avec "Ma France" de Jean Ferrat

    (signalé par Ahura)

     

     



    L'Europe, un protectorat américain !

     

    Un Lecteur fidèle, Ahura, retraité,

    m'envoie régulièrement des commentaires.

     

    A propos de l'accueil de Hollande aux Etats-Unis,

    ce Lecteur a raison de rappeler le chemin parcouru

    entre la France souveraine de De Gaulle, respectée,

    et la France vassale des Sarkozy-Hollande.  

    Renaud Girard, chroniqueur international au Figaro,dit que

    "la France est désormais choyée, mais pas respectée".

     

    En rose, voici ce que De Gaulle pensait.

     

    J'ai ajouté aussi d'autres commentaires d'Ahura ce jour,

    ainsi qu'un article sur L'Europe, un protectorat américain. Eva

     

    .UE-de-Gaulle-alerte-copie-1.jpg

     

    Eva ...les médias ne parlent pas beaucoup de l'embrasement de l'Espagne et des débordements de la police sur un handicapé par exemple ou sur des retraités . Comment ces hommes peuvent-ils se regarder dans la glace ou regarder leurs enfants dans les yeux après avoir commis des actes d'une telle violence contre des concitoyens qui ne demandent qu'à survivre dignement ! Le monde est devenu fou ! Les médias donc parlent peu voire pas du tout de ces évènements à quelques heures de Paris . Ils sont bien plus préoccupés à immortaliser le passage de la laisse et du collier que les américains viennent de passer à la France par l'intermédiaire de celui qui fait moins de 20% dans les sondages et à savoir qui sera à ses côtés durant le repas officiel une femme ou un gay ? Lors de sa visite à la maison de Jefferson Hollande aurait dû se souvenir que ce Jefferson en question avait affirmé que chaque homme avait droit au travail . C'est aussi inscrit dans notre constitution . Après cette piqure de rappel revenons au silence radio sur la triste réalité espagnole ! Les médias na parlent pas du succès des jeux de Poutine et évoquent la corruption ,comme s'il n'y avait pas de corruption en France et le coût élevé de cette grande manifestation sportive . Les journalistes ne demandent pas l'avis de notre ambassadeur en Russie : Gégé Depardieu ou celui du grand champion que fut Killy . Ce serait très intéressant, plus que de savoir que les chambres n'ont pas de rideaux ou si les affichettes dans les toilettes ne sont pas à leurs goûts . Les journalistes qui ne sont pas contents n'ont qu'à prendre un sac de couchage et aller dormir sur un banc ! J'ai assisté à la prestation du couple russe en patinage artistique ... FABULEUX !!!! ABSOLUMNT FABULEUX !!! Je rappelle au passage, pour les non initiés que un couple juste à preuve du contraire c'est un homme et une femme et il n'y a rien de plus beau que quand les deux regardent dans la même direction et sont complémentaires ! Quel prestance et quelle assurance chez le patineur et quelle grâce chez sa partenaire ! Poutine et sa Russie peuvent être fiers d'eux . N'en déplaise à ceux qui auraient bien voulu que ces jeux soient un fiasco ! C'est raté !!! Les jeunes sportifs qui auront participé à ces jeux en conserveront un très bon souvenir et rapporteront d'autres idées que celles qu'on a tenté de faire passer sur la Russie . Mais les américains doivent sourire sous cape ! Ils ont b..... la France et ils disposent à présent d'une tête de pont pour intervenir en Europe et continuer à participer à son élaboration en sous main . Quelle erreur de nos dirigeants de n'avoir pas construit comme le préconisait De Gaulle et bien avant lui Napoléon une grande Europe qui irait de la Bretagne aux confins de la Sibérie ! Les américains peuvent être satisfaits. Leur objectif est atteint mais les peuples d'Europe risquent de payer l'addition dans un avenir pas si éloigné que cela !
    Commentaire n°1 posté par ahura hier à 16h31

    Eva ...ce qu'on ne nous dira pas dans les futurs livres d'histoire et qui apportent pourtant un éclairage indispensable pour mieux comprendre la seconde guerre mondiale, la shoah etc Lindbergh et le Gal Patton ont tenté de sauver les civils allemands de la barbarie des juifs sionistes Eisenhower et Morgenthau

    Source : Les savoirs oubliés
    D'après l'oeuvre : Les crimes des « bons » (Los Crimenes De Los Buenos) de Joaquin Bochaca.

    Les abus commis par les forces d’occupation en Allemagne atteignirent des extrémités si bestiales que diverses personnes dans la structure de commandement alliée s’y opposèrent – ou tentèrent de s’y opposer. (…) Lindbergh a raconté que les soldats américains jetaient au feu les restes de leurs repas pour qu’ils ne soient pas récupérés par les [prisonniers] allemands affamés qui se trouvaient près des barils servant de poubelles.

    Il écrivit aussi :

    « Dans notre pays, la presse publie des articles racontant comment nous avons ‘libéré’ les peuples opprimés. Ici, nos soldats utilisent le mot ‘libérer’ pour décrire la manière dont ils se livrent au pillage. Tout ce qu’ils prennent dans une maison allemande, tout ce qu’ils prennent à un Allemand est ‘libéré’ dans le jargon de nos troupes. Les caméras Leica sont libérées, la nourriture, les œuvres d’art, les vêtements sont libérés. Un soldat qui viole une fille allemande fait ça pour la ‘libérer’. Il y a des enfants allemands qui nous regardent manger… nos maudits règlements nous interdisent de leur donner quoi que ce soit à manger. Je me souviens du soldat Barnes, qui fut arrêté pour avoir donné une barre de chocolat à une petite fille en haillons. C’est difficile de regarder ces enfants en face. J’ai honte. Honte de moi-même, de mon peuple, quand je mange et que je regarde ces enfants. Comment avons-nous pu devenir aussi inhumains ? »

    Voilà ce qu’écrivait le colonel Lindbergh, héros national des Etats-Unis, qui fut proposé comme candidat à la présidence de son pays, qui combattit dans l’aviation de son pays, qui n’était pas un nazi. De nombreux citoyens américains et britanniques honnêtes peuvent voir cela.

    Le général Patton, peut-être le plus populaire des généraux américains, s’opposa immédiatement à l’application partielle ou totale du Plan Morgenthau [1] dans son secteur d’occupation. Bientôt, il eut une prise de bec avec un autre général de plus haut rang : le général Eisenhower [2]. Il est bien connu qu’ils eurent des débats extrêmement violents sur la manière dont la population civile d’Allemagne devait être traitée. Patton fut condamné à mort par les directeurs du scénario [3].

    Un jour la voiture de Patton entra en collision avec un camion militaire lors de ce qui sembla être un très étrange accident. Le général fut emmené par ambulance dans un hôpital, où on constata qu’il avait des blessures sérieuses, mais ne mettant pas sa vie en danger. Mais quelques jours plus tard il mourut d’une attaque cardiaque.

    La mort de Patton, en tous cas, était extrêmement opportune. Le général avait annoncé qu’il pensait à revenir aux Etats-Unis, où il allait dénoncer publiquement ce qui se passait en Allemagne. Mais il n’en eut pas le temps. Il s’était opposé à des gens trop importants. Le général Eisenhower avait dû décrocher le téléphone et ordonner qu’il soit stoppé avant d’arriver à Berlin. A Yalta, les nouveaux « maîtres du monde » s’étaient mis d’accord pour que les Soviets soient les premiers à entrer dans la capitale allemande. Patton avait voulu empêcher l’entrée des Vandales de l’Armée Rouge dans la capitale du Reich, et s’était fait un ennemi d’Eisenhower. Un mois plus tôt, il aurait pu entrer à Prague [4], mais en fut aussi empêché par Eisenhower, le laissant cloué au sol par un ordre.

    Les problèmes de Patton avec les Pouvoirs de Guerre concernant l’occupation de l’Allemagne étaient si grands que Eisenhower lui retira son poste de commandant de la IIIe Armée, et lui attribua le commandement d’une unité secondaire. Patton savait qu’il était en danger de mort, et le confia même à sa famille et à ses amis proches. Il était craint à cause de son prestige – c’était le général américain le plus célèbre, alors que Eisenhower n’était rien de plus qu’un soldat politique – et ses paroles pouvaient alerter le public sur la réalité de ce qui se passait en Allemagne.

    Un accident fut donc organisé, qui n’était en aucun cas le premier. Le 21 avril 1945, l’avion qui le transportait au Q.G. de la IIIe Armée à Feldfield (Angleterre) fut attaqué par ce qu’on supposa être un chasseur-bombardier allemand, mais qui se révéla être un Spitfire piloté par un pilote polonais inexpérimenté. L’avion de Patton fut touché, mais put atterrir miraculeusement. Le 3 mai, quelques jours avant la fin de la guerre, la jeep du général fut heurtée par une charrette tirée par des bœufs, mais Patton s’en tira avec des blessures légères.

    La collision avec le camion eut lieu le 13 octobre 1945. Alors que Patton semblait se remettre de l’accident, une « attaque cardiaque » survint. Le fait est qu’après le 13 octobre seuls les docteurs purent voir Patton, à l’exclusion de tout autre visiteur.

    Jusqu’à récemment, c’était seulement une spéculation de se demander si Patton avait été assassiné. Maintenant on sait que c’est un fait. Et on le sait pour une raison très simple. Parce qu’un agent du célèbre OSS (Office of Strategic Services), c’est-à-dire un espion militaire américain, un certain Douglas Bazata, un Juif d’origine libanaise, l’a annoncé devant 450 invités ; des anciens membres de haut rang de l’OSS, à l’Hôtel Hilton à Washington, le 25 septembre 1979. Bazata déclara, mot pour mot :

    « Pour diverses raisons politiques, de nombreuses personnes de haut rang haïssaient Patton. Je sais qui l’a tué. Parce que je suis celui qui avait été payé pour le faire. Dix mille dollars. Le général William Donovan lui-même, directeur de l’OSS, m’a confié la mission. J’ai organisé l’accident. Comme il n’était pas mort dans l’accident, il fut gardé en isolement à l’hôpital, où il fut tué par une injection. »

    Le sort tragique de Patton convainquit d’autres collègues et leurs compatriotes honorables de l’inutilité de combattre les Pouvoirs de Guerre. Et si un doute subsistait, l’« affaire Morgan » fut suffisante pour les dissiper.

    NDT :

    [1] Pendant plusieurs décennies, on a dit au grand public que le fameux Plan Morgenthau n’avait « pas été appliqué ». On sait maintenant que le plan fut partiellement appliqué de 1945 à 1948, causant la mort de plusieurs millions de civils allemands, à quoi il faut ajouter plus d’un million de prisonniers allemands exterminés par la famine dans les camps américains (et français), dont Eisenhower avait interdit l’entrée à la Croix-Rouge. Le Plan fut interrompu en 1948 à cause du début de la Guerre Froide et de la nécessité pour les USA de « récupérer » les Allemands de l’Ouest. L’opinion publique, matraquée en permanence par la propagande du Système, n’a pas encore compris qu’il y a réellement eu un génocide contre le peuple allemand, de 1943 à 1948 (par le « nettoyage au phosphore » des 58 plus grandes villes allemandes pendant la guerre, par les énormes massacres de civils allemands en Europe centrale et dans les Balkans en 1945, et enfin par le Plan Morgenthau et la quasi-extermination de millions de prisonniers de guerre allemands par les Alliés occidentaux et soviétiques). Jean-Marie Le Pen avait tenté de soulever la question dans les années 90, lors d’une conférence de presse avec le leader allemand d’extrême-droite Franz Schönhuber, mais les chiens de garde médiatiques avaient immédiatement hurlé au « scandale » et l’opinion n’avait pas saisi l’importance de ce qu’avait dit Le Pen. Mais peu à peu, la vérité perce.

    [2] Eisenhower avait eu une série de promotions incroyablement rapides, contre tous les usages militaires, s’élevant en quelques années jusqu’au rang de commandant en chef des armées alliées. Une telle carrière ne peut s’expliquer que par des appuis politiques au plus haut niveau. Le général Eisenhower fit toujours preuve d’une haine intense envers les Allemands, et l’explication officielle (la colère d’un « vertueux démocrate » contre les « horribles nazis ») ne convaincra que les naïfs (à West Point, Eisenhower était surnommé « le Juif suédois » par ses camarades ; son père, David Jacob Eisenhower, 1863-1942, était effectivement un Juif suédois).

    [3] Les « directeurs du scénario » étaient Roosevelt, Morgenthau, Baruch, T. Kaufman, Eisenhower, et nous savons bien ce qu’ils avaient en commun, n’est-ce pas ? [juifs sionistes]

    [4] Des centaines de milliers d’Allemands furent massacrés dans les Sudètes en mai/juin 1945, par une partie de la population tchèque saisie d’une véritable frénésie sanguinaire. Les tortures infligées aux civils allemands furent inimaginables ; c’est l’une des pires atrocités de toute la Seconde Guerre mondiale. La population allemande des Sudètes fut expulsée en totalité (plus de trois millions de personnes !), dans un « nettoyage ethnique » particulièrement réussi. Le sujet est toujours tabou, même en Allemagne. Mais la République tchèque, qui est entrée dans l’Union Européenne en 2004, devra un jour faire face à son passé.
    Commentaire n°2 posté par ahura hier à 17h13

    Eva... alors que Hollande vient de livrer Marianne à ses nouveaux proxénètes, il m'a semblé bon de rappeler ce qu'avait dit le GRAND DE GAULE le 4 janvier 1963.... c'est fascinant : « Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper. Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance.
    « En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir.
    « Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.
    « Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ? Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou.
    « Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées.
    « Bien des Européens y sont favorables. De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme. Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »

    On comprendra mieux le rôle de Cohn Bandit et la petitesse de nos dirigeants actuels . Quelle décadence !!! n'est ce pas Monsieur Jean Ferrat ! Ma France ....c'est Hugo, Verlaine , Rousseau , Clémenceau mais pas ces petits bonhommes en mousse qui se trémoussent devant l'Amérique ! qui au demeurant a bien raison de profiter de la carence des dirigeants français qui veulent jouer dans la cour des grands mais qui n'en n'ont ni la carrure ni l'envergure ! Même pas respectés par Gattaz qui mord la main de celui qui vient de lui donner un cadeau ! et quel cadeau ! Finalement bravo Gattaz les citoyens français comprendront mieux et plus vite !
    Commentaire n°3 posté par ahura hier à 19h33

    Eva... alors que le peuple espagnol se lève et que la Révolution gronde et que les médias détournent l'attention des français (on ne sait jamais !) au lieu d'évoquer le pays d'origine de notre ministre de l'intérieur ('merde ! ...quand même !)j'ai pensé à Frédérico Garcia Lorca ( vous voyez je ne suis pas homophobe !!!) assassiné le 18 août 1936 par la garde civile de Franco
    Et voici pourquoi il fut tué:

    …dans ce monde, moi je suis et serai toujours du côté des pauvres. Je serai toujours du côté de ceux qui n’ont rien et à qui on refuse jusqu’à la tranquillité de ce rien. Nous-je me réfère aux intellectuels-qui avons été éduqués dans ce milieu intermédiaire des classes que l’on peut qualifier d’aisées, nous sommes appelés au sacrifice. Acceptons-le. Dans le monde,ce ne sont plus des forces humaines mais telluriques qui luttent. Si l’on met dans une balance le résultat de cette lutte : d’un côté,ta douleur et ton sacrifice et de l’autre, la justice pour tous, même avec l’angoisse du passage vers un futur que l’on pressent mais que l’on ne connaît pas encore, de toutes mes forces, j’abats mon poing de toutes mes forces sur le second plateau.

    Lorca comme Arthur Raimbaud sont des poètes mais ce sont aussi des voyants !
    Au lieu de se pencher sur la théorie du genre j'invite tous les professeurs de France à se pencher sur ces "personnages" ! fleurons de la race humaine ! même s'ils doivent le faire en secret !
    Commentaire n°4 posté par ahura hier à 19h57

    Eva... si des jeunes passent sur ton blog je les invite à écouter cette chanson :

    http://www.search.ask.com/videos?q=ils+%C3%A9taient+des+milliers+ils+%C3%A9taient+vingt+et+cent%2Bjean+Ferrat&o=APN10370&tpr=2&gct=hp

    qu'ils écoutent bien jusqu'à : ....d'autres ne priaient pas !

    et qu'ils se fassent une idée mais pas qu'on leur impose une idée !!! pas de pensée unique ...merde ! quand même !
    Commentaire n°5 posté par ahura hier à 20h26

    Eva ... je viens d'assister à un débat sur Itélé . La belle blonde que j'avais trouvé intéressante et fort modérée la première fois que je l'avais entendue et écoutée m'a fortement déçu ce soir en se présentant comme enseignante et comme partisante de la théorie du genre ! Le diable s'habille en Prada ! Je n'irai pas jusque la mais .... L'avis de l'avocat Bilder me parait d'une plus grande sagesse. Il est plus ancien me direz vous ce à quoi je vous rétorquerai que dans les tribus on fait souvent appel aux anciens pour transmettre le savoir et arrondir les angles en cas de conflit. Quand aux politiciens présents c'est toujours pas de notre faute mais de la vôtre etc etc et ce cirque comme la rue du même nom reprend tous les 5 ans ! Toujours la même rengaine !!! En tous cas ce n'est pas les petites gens qui auront foutu la France dans l'état où elle est. Ils ne sont même pas représentés ! On leur demande leur avis en cas d'érection (parfois même quand ils sont morts !) et puis après leurs voix comptent pour du beurre (pas celui des banlieues mais celui d'Isigny par exemple)et on se fout de leur gueule en parlant de "gros rouge" par la suite (avec des pains au chocolat c'est mieux que de ne rien avoir dans le ventre) . Tout le monde ne peut manger chez Tadiedkine . Bref une voie royale s'ouvre à Marine Lepen . Elle n'a qu'à dire qu'elle sortira la France de l'UE et qu'elle rétablira la peine de mort et les écuries d'Augias seront nettoyées . A propos de peine de mort Hollande aurait pu, mais ça aurait gâché la fête , parler de la peine de mort non abolie dans ce grand pays démocratique où 2600 enfants sont en prison à perpétuité . Vous avez bien entendu à perpétuité ! Monsieur Ayrault n'avait pas hésité à aborder le problème des droits de l'homme à Vladimir Poutine avant de se faire remettre les raves dans son panier. Je lui rappelle à ce Monsieur Ayrault que le droit au travail est gravé dans le marbre de la constitution. Alors qu'il ne s'occupe que de cela ! Les français ne lui en demandent pas plus ! Du pain, du pain ... Poutine fournit les jeux !
    Commentaire n°6 posté par ahura hier à 22h23
    ..

    L'Europe, un protectorat américain !

    charles-de-gaulle-reflexion-nouvel-an
    Pour commencer cette nouvelle année 2013, j’avoue que je n’ai guère envie de commenter les vœux pathétiques que François Hollande a prononcés à la télévision le 31 décembre au soir.

    Comme le nouvel occupant de l’Élysée nous y a désormais habitués, il a administré aux Français un discours d’une banalité affligeante, ponctué d’exhortations machinales, d’effets d’annonces sur des usines à gaz administratives incompréhensibles, et de promesses incantatoires qui ne convainquent personne (à commencer par le fait que… « la zone euro a été sauvegardée »).
    On a d’ailleurs appris ce 4 janvier que, selon un sondage BVA, 38% des personnes interrogées ont trouvé François Hollande « pas vraiment  convaincant », et 25% « pas du tout convaincant », soit un total de 63%.
    En d’autres termes, deux Français sur trois n’ont pas cru à ces vœux, prononcés d’ailleurs de façon saccadée, maladroite et à toute allure, comme un acteur novice monté inopinément sur la scène et pressé d’en finir.
    M. Hollande porte tellement en lui l’ennui, la banalité et la malchance que le quotidien Libération rapporte méchamment que les équipes de tournage ont dû s’y prendre à quatre reprises pour filmer cette allocution. À la première prise de son, une porte a malencontreusement claqué dans le fond de la salle des fêtes de l’Élysée. À la deuxième prise de son, le président a  « bredouillé ». À la troisième prise de son, il s’est soudain avisé que son texte n’était pas bon et qu’il devait le « repatouiller » . Ce n’est qu’à la quatrième prise de son que l’on a eu droit au chef d’œuvre diffusé sur les ondes…


    Magazine Le Point du 2 janvier 2013
    Magazine Le Point du 2 janvier 2013
    Tout cela, bien sûr, serait sans intérêt si le fond du discours avait été un tant soit peu à la hauteur des enjeux du moment. Il n’en a évidemment rien été. Le seul élément un peu notable sorti de ce robinet d’eau tiède a été l’annonce faite par le président de la République qu’il avait comme « seul but » [ sic ! ] pour 2013 d’« inverser la courbe du chômage d’ici un an », en ajoutant que « nous devrons y parvenir coûte que coûte ».
    Outre qu’il est spécialement piteux d’avoir ce modeste objectif  comme « seul but » lorsque l’on est à la tête de la France, il est clair que cette promesse est suffisamment vague pour qu’elle ne contienne aucun engagement concret. Si ce n’est, peut-être, les prémisses d’un nouveau démantèlement des protections sociales et des salaires minima (ce qui donnerait alors à la formule  « coûte que coûte » un parfum particulièrement cynique).

    Mais il y a plus grave. C’est que cette allocution télévisée a montré de façon éclatante que François Hollande n’est pas à la hauteur de la fonction éminente qu’il occupe. Une fonction à laquelle les Français ne l’ont élu que par défaut, à la suite d’un concours de circonstances et d’un verrouillage médiatique féroce.
    Tout au long de cette brève émission, je n’ai pu me défaire du sentiment d’avoir devant moi un étudiant intimidé et peu sûr de lui, sachant intérieurement qu’il est incompétent sur de nombreux sujets, et prenant l’air gauche et emprunté de celui qui passe le Grand Oral d’admission à l’ENA. À aucun moment, il ne m’a donné l’impression d’être cet homme d’État courageux et lucide, ce roc inébranlable dans la tempête, cet expert de la géopolitique mondiale, et ce défenseur déterminé et sincère du peuple français, dont notre pays a tellement besoin. 

    Du coup, je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec ce que pouvait dire et penser Charles de Gaulle, dans cette « réflexion de Nouvel An » qu’il fit à son ministre Alain Peyrefitte il y a 50 ans jour pour jour, le 4 janvier 1963. 
    L’extrait qui suit n’est pas, il est vrai, tiré d’une allocution publique, mais d’un propos en confidence tenu par le fondateur de la France Libre à son ministre de l’information. Mais peu importe : il permet de mesurer l’abîme extraordinaire qui sépare le niveau de lucidité, de réflexion et de courage entre deux présidents de la République française à un demi-siècle d’intervalle.

    L'extrait ci-dessous est tiré du tome 2 de l'ouvrage C'était de Gaulle, d'Alain Peyrefitte, paru en 1997 chez Fayard (Editions de Fallois), pages 15 et 16.EXTRAIT DE C’ÉTAIT DE GAULLE D’ALAIN PEYREFITTE (T.2 , pp. 15 -16)

    Salon doré [de l'Élysée ]- 4 janvier 1963
    Le Général m’offre en étrennes une réflexion de Nouvel An – l’ouverture d’une nouvelle époque pour la France et l’Europe :
    « Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper. Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance.

    « En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir.
    « Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.
    « Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ?  Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou. 
    « Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées.
    « Bien des Européens y sont favorables. De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme. Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »
    Charles de Gaulle
    4 janvier 1963

    Avec un demi-siècle de recul, cette analyse de Charles de Gaulle est proprement fascinante, à la fois par sa justesse et par son actualité.
    Car ce que le fondateur de la France Libre et de la Ve République disait le 4 janvier 1963 peut être repris, mot pour mot, le 4 janvier 2013. 
    On me permettra d’ailleurs de souligner à quel point les prétendus “gaullistes” de notre époque – de l’UMP ou d’ailleurs – n’ont rien à voir avec le modèle dont ils se prévalent sans vergogne.
    • => Qui entend-on en effet, de nos jours, expliquer que « L’Europe est un protectorat des Américains » ?
    • => Qui entend-on affirmer qu’il faut  « maintenant nous débarrasser de leur domination  » ?
    • => Qui entend-on décrire que les Européens ont une mentalité de « colonisés » ?
    • => Qui entend-on analyser que « les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, et les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées », et que la plupart «  des Européens sont favorables » à cette vassalisation ?
    Certainement pas François Hollande, dont les propos à un demi-siècle de distance montrent qu’il est tout entier le représentant de cette mentalité de « colonisés ».
    Certainement pas non plus les dirigeants des grands partis politiques de droite comme de gauche, non plus que les prétendus “gaullistes” et souverainistes, non plus que les dirigeants d’extrême-droite comme d’extrême-gauche.
    => En vérité, seule l’UPR tient de nos jours, en 2013 comme depuis sa création voici bientôt 6 ans, le discours que tenait Charles de Gaulle comme réflexion de Nouvel An 1963. 
    C’est pourquoi, bien que l’UPR ne prétende nullement être un mouvement gaulliste, nos lecteurs me permettront de reprendre mot pour mot l’extrait cité précédemment de Charles de Gaulle et d’en faire la « Réflexion de Nouvel An » de l’UPR pour 2013.
    Je souhaite à toutes et à tous une Bonne et Heureuse Année, et je forme des vœux ardents de redressement pour la France.
    4 janvier 2013
    50 ans de distance, et une effrayante différence d'intelligence, de vision géopolitique, de lucidité, de courage et de droiture séparent Charles de Gaulle et François Hollande, dont on peine à réaliser qu'il est président de la République. Un géant d'un côté, un nain de l'autre.
    50 ans de distance, et une effrayante différence d’intelligence, de vision géopolitique, de lucidité, de courage et de droiture séparent Charles de Gaulle et François Hollande, dont on peine à réaliser qu’il est président de la République. Un géant d’un côté, un nain de l’autre.
    .
    http://www.alterinfo.net/L-Europe-un-protectorat-americain-_a85362.html

    6 commentaires
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    Crise : l’UE à l’épreuve

    de la "stratégie du choc"


     

    La « stratégie du choc » est une politique de démantèlement des biens publics et de réduction drastique des libertés menée après une grave crise économique, politique ou environnementale, un attentat ou une guerre. Elle s’inspire des techniques de lavage de cerveau et de privation sensorielle employées par la CIA visant à détruire la mémoire du sujet et obtenir une "page blanche" sur laquelle écrire une nouvelle personnalité. A l’échelle d’une population, il s’agit de faire "table rase" du passé en réduisant à zéro le patrimoine public d’un pays, ses structures sociales et économiques pour y construire une nouvelle société. Sans points de repères, littéralement en état de choc, les populations victimes de ce traitement se sont vues spoliées de leurs biens publics (éducation, santé, retraites) et de leurs libertés par l’oligarchie et ses élites sans même pouvoir et vouloir se défendre. Les Chiliens sous la dictature de Pinochet ou les Argentins sous celle de Videla, les Russe victimes de la "thérapie de choc" de Boris Elstine, les Irakiens victimes de la campagne de bombardements intensifs américains de mars 2003 baptisée  Shock and Awe (choc et effroi), le peuple de Louisiane victime du cyclone Katrina, les Américains victimes de  l’escroquerie du 11 septembre et ses dérives liberticides, les Sud-Africains, les Chinois ou les Polonais victimes de la contre-révolution néo-libérale,…  la liste est encore longue de tous ceux qui ont servi de cobayes à cette doctrine insensée née dans le laboratoire de l’Université Mac Gill à Montréal. Elle a étrangement épargné l’Europe de l’Ouest… jusqu’à la crise des subprimes de 2007-2008.


     

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    Bienvenue en Grèce,  laboratoire européen du « capitalisme du désastre » où sont testées les limites de la résistance humaine : un taux de chômage (officiel) à 28 %, un tiers de la population vivant sous le seuil de pauvreté, plus d’un tiers sans couverture maladie, des services publics en déliquescence laminés par des cures d’austérité draconiennes, un patrimoine public (sites archéologiques, îles, forêts, aéroports, compagnie de gaz ou d’électricité, …) bradé pour une bouchée de pain à des sociétés privées… et une population à bout se souffle, devenue incapable de se défendre. La raison de cette capitulation ? le traumatisme provoqué par la violence de la crise imposée au peuple grec par l’oligarchie, sapant toute velléité de résistance à la destruction systématique de la sphère publique : « Attendre une crise de grande envergure, puis, pendant que les citoyens sont encore sous le choc, vendre l’État morceau par morceau, à des intérêts privés avant de s’arranger pour pérenniser les « réformes » à la hâte[1] » est un bon résumé de ce qu’ont subi les Grecs. Ce véritable coup d’État financier a nécessité plusieurs phases de préparation. Récit d’une tragédie (grecque) en 5 actes.


    1er acte : créer les conditions d’une crise du crédit (2000-2007)


    Au début de la décennie 2000, les USA se lancent dans la folie du crédit sans limites. Les emprunteurs, même non solvables, contractent des formules de prêts immobiliers de plus en plus risquées, et le plus souvent à taux variable. Dans les premières années, les taux sont bas et les emprunteurs peuvent rembourser facilement mais au fur et à mesure qu’ils augmentent un nombre croissant de personnes ne peuvent plus rembourser leur emprunt immobilier et sont contraintes de vendre leur bien, faisant ainsi chuter les prix du marché, première étape de la crise. Ces emprunts "toxiques" (car ayant des risques élevés d’être non-remboursés) sont compilés avec d’autres produits financiers bénéficiant artificiellement de la meilleure note (AAA) des agences de notation pour être ensuite échangés sur les places boursières du monde. La banque d’affaires américaine Goldman Sachs est l’une des pionnières dans la création de ces "subprimes". Coup d’arrêt au printemps 2008 : les ménages emprunteurs ne peuvent plus rembourser leurs prêts à cause de la montée des taux d’intérêts, la bulle de l’endettement privée éclate et le système se grippe. Le système financier est contaminé par ces titres pourris et la contagion est rapide : leur valeur s’effondre, la confiance des investisseurs chute et le système du prêt interbancaire est vite gelé.

    Le bénéfice est triple pour l’oligarchie bancaire : après avoir tiré profit du crédit facile dans la première phase, elle fabrique les conditions d’une crise artificielle qui obligera les États (donc l’argent public) à les renflouer dans la seconde phase et elle décuplera ses gains en plaçant des pays entiers sous sa dépendance grâce au creusement des dettes souveraines et au gonflement des taux d’intérêt de leur financement, dans la troisième.


    2ème acte : déclencher une crise de la dette (automne 2008)


    Le déclencheur de la crise dite des « subprimes » est connu. L’administration Bush nationalise AIG et Bank of America, rachète Merril Lynch … mais refuse de sauver la banque d’investissement Lehman Brothers qui se déclare en faillite le 15 septembre, faisant alors chuter toutes les places boursières mondiales. Par cette décision, le secrétaire au Trésor Henry Paulson fait d’une pierre trois coups : il sacrifie un concurrent direct de Goldman Sachs – banque qu’il a présidé entre 1998 et 2006  et dont il continue en sous-main de défendre les intérêts –, et il fabrique les conditions d’une crise providentielle pour la finance tout en raflant l’argent public aux seuls bénéfices des banques privées grâce au "plan Paulson".

     

    3ème  : fabriquer une crise bancaire en Europe (2008-2009)


    Conjointement présenté par la Réserve fédérale et le Trésor, le "plan Paulson" de rachat des actifs toxiques américains, d’un montant de 700 milliards de dollars, est voté au Congrès américain mais sans toutefois convaincre les investisseurs. Le CAC40 et le Dow Jones connaissent une chute historique le "lundi noir" (6 octobre 2008). Il faudra, pour calmer les marchés, que 7 banques centrales mondiales (États-Unis, Europe, Royaume-Uni, Canada, Suède, Suisse et Chine) s’accordent pour baisser leurs taux directeurs d’un demi-point.


    4ème acte : la transformer en crise économique (à partir de 2009)


    La crise financière devient rapidement une crise économique. De nombreux pays rentrent en récession, la consommation des ménages chute, les entreprises accusent des pertes énormes et sont obligées de réduire leurs effectifs salariés ou font faillite, le chômage explose : de l’automne 2008 à fin 2009, le taux passe en France de 7,9% à  10%, aux USA il double de 5 % à près de 10 % et il triple en Grèce de 8 % à plus de 24 %. Le secteur automobile est particulièrement touché. Aux États-Unis, le géant américain General Motors se déclare en faillite en juin 2009, seulement trois mois après Chrysler.


    5ème acte : Goldman Sachs peut alors placer ses pions en Europe…


    La Grèce a joué le rôle du cheval de Troie d’une gouvernance bancaire européenne.  

     

    Première étape, la faire entrer dans la zone euro. C’est ce à quoi s’est employée activement la banque Goldman Sachs en maquillant ses comptes pour sous-estimer ses dettes et ses déficits déjà élevés, notamment par la levée de fonds hors bilan.

     

    Deuxième étape : provoquer une crise de la dette européenne en étranglant financièrement la Grèce par une montée des taux d’intérêt et attendre la contagion à d’autres États.

     

    Troisième étape, placer ses pions dans les États les plus sévèrement touchés par la crise de la dette qui débute au printemps 2010 : Lucas Papadémos, nouveau Premier ministre grec, Mario Monti, nouveau président du Conseil des ministres italien (nommé et non élu), et Mario Draghi, nouveau président de la Banque centrale européenne sont tous les trois des cadres de Goldman Sachs. Lucas Papadémos fut gouverneur de la Banque de Grèce entre 1994 et 2002, et à ce titre a activement participé aux opérations de malversations perpétrées par Goldman Sachs. Mario Monti est conseiller international de Goldman Sachs depuis 2005, et nommé à la Commission Européenne. Il est également le président pour l’Europe de la Commission Trilatérale et membre du groupe Bilderberg, deux organisations mondialistes. Il est aussi l’un des membres fondateurs du groupe Spineilli, une organisation qui veut promouvoir un fédéralisme européen. Mario Draghi fut vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe entre 2002 et 2005 et, à ce titre, est soupçonné d’avoir permis la dissimulation d’une partie de la dette souveraine des comptes grecs en les embellissant.

     

    Quatrième étape : faire plier les États les plus fragiles en leur octroyant des aides irremboursables à des taux prohibitifs. Face au risque de défaut souverain, les investisseurs imposent des taux d’emprunt impraticables aux Etats en difficulté, qui ne peuvent alors plus se financer. Ces plans successifs sont assortis de conditions drastiques d’austérité, mettant en péril l’équilibre social des pays. En Grèce, la sécurité sociale part en lambeaux, le ramassage des ordures n’est plus assuré, les musées ferment les uns après les autres, la télévision publique n’émet plus, les livres disparaissent peu à peu des écoles, les enfants tombent d’inanition… Les salaires du privé ont baissé de 25% en 2011, le SMIC est ramené à 586 euros bruts, faisant tomber le salaire moyen à 803 euros en 2012 puis en 2013 à 580 euros, soit l’équivalent du salaire moyen chinois. La Grèce est désormais considérée comme un pays du Tiers-Monde.


    Tous les prêts octroyés à la Grèce sont d’autant moins susceptibles de faire redémarrer son économie qu’ils sont en grande partie captés par l’oligarchie financière : les banques grecques (pour 58 milliards), les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), la plupart des banques et fonds d’investissement ont reçu l’essentiel des aides débloquées par l’UE et le FMI depuis 2010, soit 207 milliards d’euros. Les trois-quarts de l’aide attribuée n’ont pas bénéficié aux citoyens mais, directement ou indirectement, au secteur financier. Une étude d’Attac Autriche montre ainsi que seuls 46 milliards ont servi à renflouer les comptes publics – et toujours sous forme de prêts, tandis que dans le même temps 34 milliards ont été versés par l’État à ses créanciers en intérêt de la dette. Ou comment transformer la dette privée détenue par les banques et les créanciers, en dette publique.


    … prélude à une dictature mondiale de la finance


    Les politiques d’austérité de la Troïka seront-elles bientôt étendues à tout le continent ? Et de là, au monde entier ?

    Ce véritable racket imposés aux États (et donc aux populations) a été rendu possible par les différents traités européens : celui de Maastricht qui fait de la BCE le garant de la monnaie commune et le maître d’œuvre de la politique monétaire (article 105) et celui de Lisbonne qui grave dans le marbre l’interdiction faite aux Banques nationales des États membres ainsi qu’à la BCE de financer directement les dettes souveraines et soumet ainsi les États aux appétits des banques privées[2] (article 123). La souveraineté nationale, principal obstacle à la gouvernance mondiale de la finance, est mise à mal par ces traités, de même que la souveraineté populaire allègrement bafouée. Le vote de refus aux consultations référendaires sur la constitution Européenne, que ce soit en France, aux Pays-bas ou en Irlande, n’a pas empêché la commission Européenne de les imposer. De plus en plus de décisions importantes en Europe sont prises par des fonctionnaires et lobbyistes non élus, au mépris des choix clairement exprimés par les citoyens… les rares fois où ils sont consultés.


    La souveraineté populaire et nationale sont des obstacles directs à la prédation financière ? Il suffit alors de les liquider purement et simplement ! Pour rendre acceptable la baisse d’un tiers de nos salaires comme le préconise Goldman Sachs , l’oligarchie veut mettre en place des régimes autoritaires en Europe. JP Morgan considère sans rire que des réformes politiques d’ampleur abrogeant les constitutions démocratiques bourgeoises protectrices de l’après-guerre seront nécessaires pour supprimer l’opposition aux mesures d’austérité massivement impopulaires qui s’annoncent. L’anxiété sociale provoquée par la crise a bien joué un rôle de frein aux revendications – 2011 première année de la crise de la dette a vu une baisse spectaculaire du nombre de journées de grèves en France et les réformes les plus dévastatrices pour le monde du travail, l’Accord National sur l’Investissement et le Pacte de responsabilité, sont passées comme une lettre à la poste alors qu’elles auraient provoqué avant la crise une levée massive de boucliers – mais l’oligarchie veut aller plus loin et plus vite et elle est prête à utiliser tous les moyens pour casser les résistances populaires. On comprend mieux le sens de l‘acharnement contre la famille dont fait preuve le gouvernement Hollande : en s’attaquant à la notion même de filiation on fabrique des individus fragilisés, sans histoire et sans mémoire, en détruisant les solidarités familiales on facilite l’avènement des dictatures de demain qui serviront les intérêts de la finance mondialisée. Faire table rase du passé en coupant les individus de leurs racines sociales, familiales, nationales ou religieuses pour obtenir une "page blanche" sur laquelle écrire une nouvelle histoire, est l’objectif de la "stratégie du choc". La Grèce et son  patrimoine public dévasté aura bien été le laboratoire d’une nouvelle forme de dictature particulièrement destructrice que l’oligarchie va imposer à l’Europe entière… à moins que les peuples et les nations ne se décident à reprendre la main.

     


     

    [1] Naomi Klein, La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre, 2007.

    [2] Cette situation est celle que connaît la France depuis la loi Pompidou-Giscard de janvier 1973 qui interdit à l’État de se financer auprès de la Banque de France

     

     

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