Commentateur politique le plus écouté au Liban, Hassan Hamade a réagi à l’inscription de la « branche militaire » du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes. Plutôt que de défendre la Résistance, ce qui va de soi, il porte le fer sur l’absence de capacité morale de l’Union européenne à distinguer le Bien du Mal.
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Par eva R-sistons le 25 Août 2013 à 15:57
Eurogendfor, la force de gendarmerie européenne, s’apprête à intervenir en Grèce !lundi 20 février 2012
popularité : 2%Préparatifs secrets pour l’intervention de l’EUROGENDFOR, la force européenne spéciale, en Grèce ! La crise économique accompagnée d’une agitation sociale donnera à Bruxelles l’occasion de tester la capacité de réponse du groupe secret qui a été créé pour lutter contre les troubles et les soulèvement populaires en Europe.
L’EUROGENDFOR est un groupe secret avec son siège en Italie, qui est prête à démarrer en Grèce, où elle a sa première opération d’envergure contre la population d’un État européen. La Grèce est en ébullition. Les protestations deviennent de plus en plus violentes. Préparatifs secrets de l’opération de la force spéciale européenne en Grèce ! La troupe policière de l’UE existe depuis longtemps – et elle dispose de larges pouvoirs ! Actuellement, c’est une « troupe d’intervention spéciale » forte de 3 000 hommes ( !) sous le sigle difficile à prononcer « Eurogendfor » ( European Gendarmerie Force/troupes de police européennes). Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l’UE ! Ce corps de police a été créé à l’initiative de l’ancienne ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l’avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours.
Le grand problème est le suivant : Eurogendfor va à l’avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté nationale des États-membres de l’UE ! Un « conseil de guerre », qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l’UE participant à l’Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l’intervention dans un État-membre de l’UE – voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l’UE dans le « document constitutif » dénommé Accord de Velsen (NL). Cela représente pour les observateurs un droit d’occupation par l’UE. Car, si une intervention à l’intérieur d’un pays « ami », membre de l’UE, est une fois décidée, tous les bâtiments et zones occupés par des unités d’Eurogendfor, jouissent de l’immunité et ne sont plus accessibles pour les autorités du pays concerné. En fait, il s’agit d’un droit d’occupation par l’UE. Mais il y a pire : l’Eurogendfor ne dispose pas seulement dans le cas particulier de compétences policières mais aussi de compétences qu’ont les services secrets et elle a le devoir de réinstaller l’ordre et le calme dans la zone d’intervention concernée en collaboration étroite avec l’armée ( !). En cas de besoin, les troupes doivent avoir à disposition toutes les autorisations et tous les moyens pour remplir leur mandat.
Eurogendfor résout divers problèmes pour les gouvernements européens. À l’avenir, ils pourront, lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre leurs populations, mettre des zones entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs de la circulation sans avoir à engager leurs propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants. L’Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivie en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires. Notons que ce n’est que grâce au Traité de Lisbonne (donc à N. Sarkozy, note d'eva)– qui n’est rien d’autre que l’ancienne « Constitution Européenne » controversée sous un nouveau titre – qu’une telle situation incroyable à pu être instaurée.
Grâce au jugement du Tribunal constitutionnel suprême, les politiques allemands, qui ont soutenu ce traité douteux à la quasi-unanimité au Bundestag, auront à l’avenir le droit d’être entendus. Un homme politique allemand, ramené à la réalité, déclare lors d’un entretien privé : « On s’amusera bien au sein de l’Eurogendfor quand à l’avenir l’état d’urgence sera imposé dans les centres chauds de Bottrop ou Neukölln en Allemagne fédérale. »
Eurogendfor, la force de gendarmerie européenne, s’apprête à intervenir en Grèce !lundi 20 février 2012
par LyseannEUROGENDFOR : Ils ont débarqué il y a 2 semaines à Igoumenitsa dans le nord ouest de la GRECE et seraient au nombre de 300 appartenant à la NATO, dans le camp de l’Aile de combat désaffecté 110 d’une base militaire à Larissa. Ni insignes, ni uniformes ! Au lieu de cela, ils portaient des vêtements civils, des costumes, avec tous un petit sac à dos ! L’équipe est allé dans les petites pièces, comme s’ils voulaient se protéger des regards du monde !
Selon un responsable à Bruxelles, avec lesquels nous sommes entrés en contact, toute l’Europe, sauf la Grèce, sait que cela est une unité hautement qualifiée, dont la mission est d’empêcher des mouvements de masse et de proteger des personnalités publiques (VIP). « À Larissa sont seulement une petite partie d’entre eux, principalement des Tchèques » a t-il dit perplexe ! « Ils sont arrivés ici, afin de protéger en première lieu, les responsables européens des réactions de colère de la foule et d’autre part, la protection des grandes entreprises européennes qui sont susceptibles d’être ciblés par les insurgés !" Selon les mêmes sources, plusieurs souches de ce groupe ont été formées pour réprimer les mouvements dissidents dans l’armée nationale ! (article du 24/10/11aegeantimes.gr)
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article19145.
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Par eva R-sistons le 10 Août 2013 à 22:45
Aline de Dieguez
Lettre ouverte d’Hassan Hamadeà l’ambassadrice de l’Union européenneEn matière de terrorisme,
vous êtes les professeurs
et nous sommes vos élèves
Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 6 août 2013- Angelina Eichhorst, ambassadrice de l’Union européenne au Liban
Votre Excellence Madame l’Ambassadrice,
Madame, vous savez que l’une des tâches les plus difficiles pour un diplomate civilisé et respectable ayant réellement foi en la paix, tel que vous, est de se trouver contraint dans l’exercice de ses fonctions à défendre une décision inique et agressive prise par sa hiérarchie représentant un État ou un ensemble d’États, comme c’est le cas de l’Union européenne qui a décidé d’inscrire sur sa liste des organisations terroristes internationales ce qu’elle a qualifié d’« aile militaire » du Hezbollah !
Ceci, soit dit en passant, alors que le ministre bulgare des Affaires étrangères M. Kristian Vigenine a officiellement déclaré qu’il n’y avait aucune preuve d’une relation quelconque entre le Hezbollah et l’explosion du bus transportant des passagers à Burgas en Bulgarie, ce qui signifie que c’est en toute connaissance de cause que l’Union européenne a pris sa décision en contradiction avec l’enquête menée par ce pays ; et ceci, maintenant que le voile se lève sur l’attentat du 18 juillet 1994 contre un immeuble d’une institution juive à Buenos Aires, attentat immédiatement attribué au Hezbollah alors que les investigations suivent toujours leur cours et que les doigts accusateurs pointent M. Vladimir Corach, ancien ministre argentin de l’Intérieur connu pour ses étroites relations avec la mafia et les Services de sécurité israéliens.*
Concernant cette dernière décision de l’Union européenne, il est de mon devoir de noter quelques observations que je vous confie en espérant que vous voudrez bien les transmettre à votre hiérarchie pour la bonne raison que la définition du terrorisme, adoptée par l’Union elle-même, s’applique en premier lieu aux gouvernements et aux décideurs qui en font partie.
Madame, nul doute que vous savez que l’Union européenne considère la prise en otage de civils innocents comme un « crime terroriste » ne souffrant d’aucune prescription, crime équivalant à un crime contre l’humanité que rien ne pourrait justifier. Par conséquent, le moins que l’on puisse dire est que l’Union européenne adopte une position officielle déraisonnable, inhumaine, et conciliante avec les auteurs de ces crimes quand il s’agit des otages libanais enlevés à A’zaz, ou de Monseigneur Paul al-Yazigi et de Monseigneur Jean Ibrahim, tous deux victimes syriennes incontestablement pacifiques et innocentes.
Nul doute que vous savez ce qui est désormais de notoriété publique concernant l’impact direct et décisif du gouvernement de M. Erdogan sur les organisations terroristes armées ; gouvernement d’un État membre de l’OTAN regroupant nombre de gouvernements de votre Union européenne, alliés et complices dans la guerre dévastatrice menée contre la Syrie.
Vous savez aussi que rien de tout cela n’a empêché votre Union de poursuivre sa collaboration sur le terrain avec le gouvernement turc en soutenant, armant et entraînant les terroristes qui comptent pas moins de quarante mille mercenaires étrangers à la Syrie, comme l’a reconnu l’Émissaire international M. Lakhdar Brahimi. C’est là une vérité qui place votre Union dans le cercle des accusés au premier degré et engage votre responsabilité éthique et juridique, avec tout ce que cela implique comme poursuites judiciaires contre les responsables aux commandes.
Il est absolument inadmissible de vous voir couvrir ces crimes odieux, d’autant plus que votre Union ne cesse de donner des leçons à autrui insistant sur la nécessité de combattre le terrorisme où qu’il sévisse sans aucune concession et sous aucun prétexte. Et si jamais il vous fallait encore des preuves, il est plus que probable que les vidéos innombrables mises en ligne sur YouTube par les terroristes criminels et nécrophages, eux-mêmes, n’ont pu échapper à votre vigilance !
Madame, pardonnez-moi de préciser que je ne vous imagine pas ignorante du fait que le détournement d’un avion civil équivaut, à juste titre et selon vos propres critères, à un crime classé dans le registre du terrorisme international et comparable aux enlèvements de personnes et à leur détention ou à leur assassinat avec ou sans documents photographiques à l’appui, etc... N’est-ce pas ce qui s’est passé il y a quelques semaines lorsque certains gouvernements de votre Union ont fermé leur espace aérien à l’avion du président bolivien Evo Morales en provenance de Moscou ? N’a-t-il pas été obligé à un atterrissage forcé en Autriche ? N’a-t-il pas été bloqué pendant des heures sous prétexte que l’Etats-unien Edward Snowden —qui a révélé au monde que le gouvernement US « vous » espionnait— pouvait se trouver à son bord ? L’information n’est-elle pas partie de l’Ambassade états-unienne à Moscou ? Quel paradoxe !
Cet incident, qui est donc pure agression contre un avion civil transportant le président d’un État indépendant et souverain, nous rappelle la première opération de ce genre qui a eu lieu le 22 octobre 1956 lorsque des responsables français ont jugé bon de détourner un avion civil transportant des dirigeants du FLN de Rabat vers Tunis [Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed, Mohammed Khider, Mohammed Boudiaf, Mostefa Lacheraf]...
Le détournement des avions, Madame, est malheureusement une invention européenne tout comme, par exemple, le nazisme qui est d’inspiration européenne... Nous en resterons donc là et nous nous contenterons de vous rappeler que les gouvernements européens classent les détournements d’avions dans le registre du terrorisme international !
Madame, la crise tragique qui a frappé la Syrie a fait tomber plus d’un masque et a révélé l’étendue de vos mensonges ; le premier de ces mensonges étant votre décision de placer Al-Qaïda et ses dérivées au sommet des organisations terroristes internationales, parce que la plus dangereuse. Et voilà que la scène syrienne nous révèle les mécanismes de coordination, sur le terrain, entre votre organisation européenne et celle d’Al-Qaïda ; coordination déjà flagrante et publiquement rodée en Libye avant de se traduire avec éclat sur le territoire syrien comme en témoignent les nombreuses déclarations de responsables européens.
Je me limiterai à deux de ces éminents responsables : le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, qui a clairement dit l’année dernière à Marrakech lors d’une Conférence des prétendus amis de la Syrie que les terroristes de Jabhat al-Nosra faisaient du « bon boulot » avant que les USA ne les placardent sur la liste des terroristes ; et le prolixe ministre britannique des Affaires étrangères, encore plus brutal et sadique, qui a carrément déclaré que les membres d’ Al-Qaïda et dérivées ne devaient pas rentrer de Syrie car ils étaient une menace pour vos pays civilisés !
Je me limiterai donc, et ne m’étendrai pas sur le flot continu d’armes et de munitions introduites en Syrie à travers des « portes européennes » que nous connaissons et que vous connaissez fort bien vous-même.
En revanche, je vous dirai que l’Union européenne qui n’a cessé de prétendre se soucier des chrétiens du Proche-Orient a constamment et systématiquement persécuté le christianisme et les fidèles adeptes de cette religion céleste née de notre terre et donc « fille de l’Orient ». Disant cela, je n’exagère, ni ne triche, témoin en est Sa Sainteté le pape Benoît XVI. Philosophe et très grand théologien, il a tenu à avertir de cette persécution permanente dans son message célébrant la « Journée mondiale de la Paix » début 2011. Je vous le livre, mot pour mot, tel qu’il est rédigé en fin du paragraphe 14 : « J’exprime aussi le souhait qu’en Occident, spécialement en Europe, cessent l’hostilité et les préjugés à l’encontre des chrétiens qui veulent donner à leur vie une orientation cohérente avec les valeurs et les principes exprimés dans l’Évangile. Que l’Europe apprenne plutôt à se réconcilier avec ses propres racines chrétiennes : elles sont essentielles pour comprendre le rôle qu’elle a eu, qu’elle a et veut avoir dans l’histoire ; elle saura ainsi faire l’expérience de la justice, de la concorde et de la paix, en cultivant un dialogue sincère avec tous les peuples. » [1].
Madame, vous savez comme je sais que ces vérités sont pratiquement ignorées de vos peuples car ils vivent derrière un nouveau rideau de fer, encore plus opaque, plus rusé et plus insidieux que le rideau de fer plus primitif qui se dressait autour du Bloc de l’Est, et qui est toujours debout autour des dictatures arabes et non arabes. Votre rideau à vous est invisible, mais le plus effrayant est qu’il se manifeste par la soumission de vos gouvernements à une double occupation ; d’une part, l’occupation militaire, sécuritaire et économique états-unienne ; d’autre part, l’occupation sécuritaire et culturelle israélienne.
C’est la vérité, Madame, quoi que nous fassions pour l’ignorer. Et la récente décision de l’Union européenne ne fait que confirmer la réalité de cette double occupation de vos pays, occupation dont nous souhaiterions que vous vous libériez un de ces jours. Nous savons que c’est difficile, car la plus tenace des occupations est celle qui se saisit des esprits au moyen d’un « terrorisme culturel » incessant exercé par vos différents médias presque totalement sous la domination des sionistes.
Madame, nous vivons tous, vous comme nous, une période de changement social où la vraie confrontation est entre la liberté et l’esclavage. Mais si la liberté ne se fonde que sur une seule norme et sur une seule mesure, les critères de l’esclavage sont multiples.
Veuillez m’excuser si j’ai été trop long, mais l’horreur du tsunami de mensonges exige que nous mettions quelques points sur les « i ». Soyez assurée que je suis convaincu de votre sincérité et de la noblesse de vos objectifs contrairement à ce que je pense de l’Union européenne que vous représentez.
L’Europe, Madame, n’est pas dans une situation juridique et éthique qui lui permette de nous donner des leçons d’humanité, ni d’humanisme.
Source
As-Safir (Liban)http://www.voltairenet.org/article179712.html
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Par eva R-sistons le 25 Juillet 2013 à 00:21
La manipulation de l'opinion pour 2014 commence : La création d'un « Collectif parlementaire sur la refondation de l'Europe »
Sept députés UMP, dont Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, ont annoncé, lundi 22 juillet, la création d’un « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe », avec pour objectif une « réorientation de la construction européenne ».
Ces 7 parlementaires sont cornaqués par Julien Aubert, député UMP de Vaucluse et très récemment sélectionné par les Américains comme un « Young Leader » de la « French American Foundation » (FAF).
Il va sans dire que plusieurs grands médias (Nouvel Observateur, Les Échos, Capital, RMC, etc.) ont, séance tenante, consacré des articles et des tribunes à cet événement considérable où les 7 protagonistes ne représentent pour l’instant qu’eux-mêmes.
Il va sans dire aussi que ces mêmes médias continuent de refuser, avec une admirable constance depuis plus de 6 ans, de consacrer le moindre mot à l’UPR, de reprendre le moindre des communiqués de presse que nous leur adressons. À l’évidence nos bientôt 3200 adhérents et nos dizaines de milliers de sympathisants qui nous lisent sur nos différents vecteurs Internet, ne représentent rien en comparaison des 7 députés en question.
Reprenant en chœur la dépêche de l’Agence Reuters, ces médias bien dociles nous apprennent donc ce qui suit :
« Ces 7 élus, pour la plupart membres de la Droite populaire, l’aile droitière du parti, dénoncent “le règne de la pensée unique” qui interdit à leurs yeux toute alternative “au motif qu’il n’y aurait qu’une seule politique possible.”
Dans un communiqué, ils critiquent le “fédéralisme qui ne dit pas son nom” et qui a “voulu à marche forcée et à rebours de la volonté des peuples construire un super-État européen, devenu une aberration politique et démocratique”.
Les élus estiment qu’un peu plus de 10 ans après la mise en place de l’euro, il est nécessaire “d’établir un diagnostic lucide sur la monnaie unique et engager le débat au sein de nos partis respectifs”, plus particulièrement à l’UMP.
Selon eux, le système actuel est caractérisé “par la désindustrialisation de l’Europe, l’exacerbation des égoïsmes nationaux et la fuite en avant vers toujours plus de fédéralisme”. »
L’UMP affûte les dents de son râteau électoral
Naturellement, si Le Nouvel Observateur, Capital, RMC et Les Échos ouvrent leur colonne à un Young Leader de la FAF pour critiquer durement l’Europe et pour dénoncer sans rire « le règne de la pensée unique », ce n’est évidemment pas que les rédacteurs en chef auraient soudain été touchés par la grâce de l’euroscepticisme et le souci de la liberté d’expression. C’est qu’il y a quelque chose à comprendre.
Qu’y a-t-il à comprendre ?
Eh bien tout simplement que l’UMP a décidé de commencer à préparer la campagne pour les élections européennes de 2014.
Le parti de Jean-François Copéfillon est en train d’allumer un contre-feu, avec une répartition des rôles en forme de râteau :
- à un bout, les dents du râteau “Barnier” ou “Lellouche” qui seront chargées de ratisser les électeurs ultra-européiste ;
- à l’autre bout, les dents du râteau “Myard” ou “Guaino” ou “Droite populaire” qui seront chargées de ratisser les électeurs eurosceptiques et qui joueront pour cela la scène du « Retenez-moi ou je fais un malheur ! » :
- et au centre les dents du râteau Copé, Fillon et autres « NKM » qui prendront la pose du rassembleur en appelant à la synthèse de la carpe et du lapin.
La « suggesto-politique »
Bien entendu, rassurons tout de suite ceux qui auraient des doutes : jamais, au grand jamais, le « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » ne proposera aux électeurs de sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN. De façon exactement identique à la tactique usée jusqu’à la corde par d’autres, et tout spécialement par le Front National, il restera dans le domaine de l’équivoque, des phrases à double entente, des déclarations fluctuantes, bref de la manœuvre sciemment ambiguë et trompeuse.
Comment fonctionne cette ruse que j’appelle la « suggesto-politique » ?
Elle consiste à entretenir dans l’esprit des électeurs la confusion entre le fait de dénoncer une situation et le fait de proposer un remède clair et sans ambiguïté pour sortir de cette situation.
Ainsi, le « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » lancé par le nouveau Young Leader de la FAF escompte bien que le fait de « critiquer le “fédéralisme qui ne dit pas son nom” » sera sur-interprété par les électeurs comme la promesse d’y remédier, et que le fait de dénoncer « un super-Etat européen, devenu une aberration politique et démocratique » sera compris par les électeurs comme la promesse d’en sortir.
Or, ce n’est bien entendu et justement pas le cas.
Car, si l’on relit attentivement la dépêche Reuters citée précédemment et reprise par tous les médias, la seule promesse bien tangible et bien concrète de ce « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe », c’est… « d’établir un diagnostic lucide sur la monnaie unique et engager le débat au sein de nos partis respectifs ».
Bref, 21 ans après le référendum sur le traité de Maastricht et 8 ans après le rejet de la « Constitution européenne » par 55% des électeurs français, les médias nous présentent comme une information d’importance la création d’un « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » dont la seule proposition concrète est… d’engager un débat !
Pigé ?
Un affreux manque d’imagination
Cette volonté de se moquer du monde et de manipuler de façon abjecte les électeurs se voit d’ailleurs au manque d’imagination pathétique dont font preuve ces petits messieurs.
Car l’idée de « refondation de l’Europe » est à peu près aussi éculée que l’idée de « l’Autre Europe » dont elle est l’exact synonyme.
- Ainsi l’éditorialiste Jean d’Ormesson appelait-il déjà à une « refondation de l’Europe » dans un papier publié dans le Figaro du 11 mai 2010, il y a plus de 3 ans.
- Ainsi Nicolas Sarkozy, encore à l’Élysée, appelait-il, lui aussi, à une « refondation de l’Europe » dans un discours prononcé à Toulon le 1er décembre 2011. Il y a plus d’un an et demi.
- François Bayrou, président du MoDem, a appelé, lui itou, à une « refondation de l’Europe » lors d’une réunion publique à Strasbourg le 6 mars 2012. Il y a un an et 4 mois.
- Pierre Laurent, le Secrétaire national du Parti « communiste » français et par ailleurs président du Parti de la Gauche européenne (PGE) a appelé, lui également, à à une « refondation démocratique de l’Europe » dans un communiqué officiel du PCF diffusé le 10 octobre 2012. Il y a plus de 9 mois.
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- Dans ces conditions, l’annonce à grands sons de trompe de la création, le 22 juillet 2013, d’un « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » revêt un caractère tout simplement ridicule.
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Deux vérités toutes bêtes
Aux esprits ingénus qui se demanderaient pourquoi Nicolas Sarkozy n’a justement pas « refondé l’Europe » alors qu’il était président de la République, et par quel miracle le « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » composé de 7 députés de terrain y parviendrait davantage que le chef de l’État en personne, je rappellerai deux vérités toute bêtes.
- 1ère vérité : pour « refonder l’Europe », pour « changer d’Europe », pour « promouvoir une autre Europe », etc., etc., il faudrait modifier de fond en comble les traités européens.
Notamment sur des sujets absolument essentiels comme :
- la libre circulation des mouvements de capitaux (article 63 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – TFUE – qui est à l’origine de toutes les délocalisations industrielles),
- l’imposition de politiques de régression sociale (article 121 du TFUE),
- le démantèlement des services publics (article 106 du TFUE),
- l’indifférence complète de la BCE au chômage et à la désindustrialisation et l’interdiction de monétiser une partie des déficits publics (articles 123 et 282 du TFUE),
- la destruction de notre agriculture soumise à des contraintes de productivité à outrance (articles 32 et 39 du TFUE),
- la subordination à l’OTAN (article 42 du traité sur l’Union européenne – TUE),
- etc., etc.
- 2ème vérité : pour procéder à ces modifications essentielles, il faudrait obtenir L’UNANIMITÉ des 28 États membres de l’UE (depuis l’entrée de la Croatie le 1er juillet, l’UE compte 28 membres).
J’insiste une nouvelle fois car il faut bien comprendre ce que ce besoin d’unanimité implique.
Obtenir l’unanimité, cela signifie par exemple :
- obtenir que le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Luxembourg donnent leur accord à la fin de la libre circulation des capitaux,
ET aussi :
- obtenir que le Portugal, le Royaume-Uni et les pays de l’est donnent leur accord à la fin de la subordination à l’OTAN,
ET aussi :
- obtenir que l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas donnent leur accord à une gestion beaucoup plus inflationniste de la BCE,
etc.
L’observateur impartial et lucide se dit intuitivement qu’il est infiniment moins probable d’obtenir de pareils revirements à 180° des positions de nos partenaires que d’obtenir des “FEMEN” qu’elles fassent vœu de chasteté et entrent au carmel.
La probabilité mathématique d’une « Autre Europe », ou d’une « refondation de l’Europe », est quasi-nulle.
Mais il est utile de dépasser ce stade de l’intuition et d’avoir une approche scientifique : quelle est la probabilité mathématique d’avoir 28 États d’accord au même moment sur une « refondation de l’Europe » ou sur un « changement d’Europe » radical.
Je rappelle ici la démonstration mathématique que j’ai faite récemment dans ma conférence sur « les 10 raisons de sortir de l’UE » : https://www.youtube.com/watch?v=Ch5Bfe5j29A (à partir de 4’30’’).
Si l’on postule – pour simplifier – que, la probabilité que les électeurs élisent une majorité de gauche social-démocrate est de 50% dans chaque État de l’UE (et qu’elle est de 50% pour choisir une majorité de droite libérale), alors, la probabilité que les 28 États de l’Union européenne aient une politique unanime pour changer les traités européens dans un sens « de gauche social démocrate » est donc actuellement de (0,5) ^28 = 0, 375 x 10(puissance-8).
Soit l’équivalent de 3 heures tous les 100.000 ans.
Autant dire rien.
Et encore cette estimation est-elle largement surévaluée puisqu’elle fait abstraction des divergences d’intérêts nationaux entre les 28 États, divergences qui font que, par exemple, les partis sociaux-démocrates (de type PS français, SPD allemand, PSOE espagnol, Labour britannique, etc.) sont très loin d’avoir les mêmes programmes.
Et si l’on postule, maintenant, que, la probabilité que les électeurs élisent une majorité de type « Front de gauche » ou de type « Front National » est de 15 % dans chaque État de l’UE (ce qui est un taux très, très largement surestimé), alors, la probabilité que les 28 États de l’Union européenne aient une politique unanime pour changer les traités européens dans le sens voulu par le « Front de gauche » u par le « Front National » français est donc actuellement de (0,15)^28 = 2,84 x 10(puissance-23) = 0,000 000 000 000 000 000 002 845 chances sur 100.
Soit l’équivalent probabiliste de 0,9 seconde tous les 10 trillions d’années (10 milliards de milliards d’années). C’est-à-dire qu’une telle occurrence n’a jamais eu l’occasion de se produire depuis la création de l’Univers…
Encore ce dernier calcul est-il grossièrement favorable, je le rappelle, puisqu’il ne tient pas compte de deux éléments décisifs :
- d’une part la divergence irréductible des intérêts nationaux, qui rende beaucoup plus compliquée encore tout entente entre 28 États, même dans l’hypothèse où il seraient tous dirigés par des gouvernements partageant les mêmes orientations politiques ;
- d’autre part le rôle tutélaire des États-Unis dans la prétendue « construction européenne » : même si aucun européiste ne le dit jamais, toute réforme substantielle de l’Union européenne est impossible sans avoir le feu vert discret de Washington.
Lorsque l’on voit comment les gouvernements français, espagnol, portugais et italien ont obéi avec le doigt sur la couture du pantalon dès que Washington leur a demandé d’intercepter l’avion du président bolivien Evo Morales, on imagine ce qu’il en serait si d’aventure Washington tapait du poing sur la table en exigeant le retrait d’une réforme de l’UE qui n’aurait pas l’heur de lui plaire….
Conclusion ?
Elle est simple.
Ce « Collectif parlementaire sur la refondation de l’Europe » n’est que l’un des nombreux leurres qui va être mis en avant dans les médias, au cours des mois qui viennent, afin de tenter d’empêcher le peuple français de découvrir l’UPR et de découvrir par la même occasion qu’il existe un moyen juridique, irréfutable, et simple, de sortir du désastre : l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) qui permet une chose et une seule : sortir de l’Union européenne.
Il n’en tient qu’à nous tous de démasquer dès maintenant toutes ces manœuvres et de rassembler le plus grand nombre possible de Français sur nos analyses et notre programme.
François ASSELINEAU
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Par eva R-sistons le 10 Juillet 2013 à 05:19
Business über alles : Le putsch de Wall Street sur l’Europe
Récemment, un rapport du groupe JP Morgan à créé la surprise en conseillant à l’UE d’établir des dictatures pro-capitalistes pour mettre en œuvre les réformes visant à anéantir les systèmes sociaux jugés trop favorables aux peuples européens et pas assez à la finance mondiale dont les représentants sont à la tête des institutions de l’Union.
L’Europe, république bananière où il suffit d’un signe de Wall Street pour renverser les gouvernements élus ?
Dans un document publié à la fin du mois de mai, le leader des banques d’investissement américaines JPMorgan Chase a réclamé l’abrogation des constitutions démocratiques dans une série de pays européens et la mise en place de dictatures.
Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours ».
Pour commencer, ce document affirme que des mesures financières sont nécessaires pour garantir que les principales institutions américaines d’investissement puissent continuer à engranger d’énormes bénéfices dans le cadre de leurs activités spéculatives en Europe. Ensuite, les auteurs soutiennent qu’il est nécessaire d’imposer des « réformes politiques » destinées à supprimer l’opposition aux mesures d’austérité massivement impopulaires qui sont appliquées au nom des banques.
JPMorgan Chase est un des chefs de file des financiers du « gouvernement économique mondial » (Goldman Sachs, Rothschild, Lehman, Rockefeller, Lazard) qui possède directement ou indirectement, la Réserve Fédérale (Fed) US, qui est le chef d’orchestre de l’économie mondiale et des politiques qui décident du sort de la planète. JP Morgan est également accessoirement un sponsor de premier ordre du lobby homosexuel par le biais des Gay pride qu’il finance à travers le monde.
Ces maîtres du monde sont à l’origine de pratiquement toutes les politiques internationales occidentales et font même, par le biais du dollar et de la planche à en fabriquer, pression sur les nations de tous les continents. « Le dollar est notre monnaie mais est votre problème » a dit un jour un secrétaire au Trésor américain.
Le système financier a beau être dans un état pitoyable, les Morgan-Goldman & Co n’en ont cure et de la crise globale, ils en retirent toujours des profits par la spéculation, voire la manipulation financière. Quand on possède la planche à dollars et qu’on a installé tous ses pions à la tête des institutions internationales ; les gouvernements, démocratiques ou non, on s’en soucie uniquement s’ils deviennent des obstacles à la mondialisation et à la soumission à la dette qui permet à quelques groupes et familles de s’enrichir pour les 1000 générations à venir. Face aux géants financiers, les petits peuples et leurs gouvernements ne sont que des fourmis ou des parasites qu’on écrase sous le coup des ajustements structurels qui ont presque achevé l’Afrique et des toujours plus lourdes politiques d’austérité qui minent l’Europe. Sans oublier la crise des subprimes (le surendettement des ménages américains) qui a poussé à la rue des millions de familles qui ne pouvaient plus rembourser des crédits biaisés dès le départ étaient.
Le cheval de Troie Goldman Sachs. En Europe, grâce à la Commission européenne devenue le véritable gouvernement de l’UE, il a été très aisé pour Wall Street de noyauter totalement le processus décisionnel supranational. Une fois la Commission dotée de pouvoirs autrefois étatiques et la BCE disposant du monopole de la monnaie et de la politique économique, des personnalités furent désignées pour servir les maîtres américains de la Finance mondiale.
Ainsi, le président de la BCE Mario Draghi a été vice-président de la branche européenne de Goldman Sachs de 2002 à 2005 au moment où, moyennant rémunération, le géant américain aidait la Grèce à dissimuler les vrais comptes du pays pour les faire coïncider avec les critères européens en vue de l’adhésion à la zone Euro. Nous connaissons la suite : plan de sauvetage après plan de sauvetage, la Grèce s’enfonce dans le marasme avec l’aide de la Troïka qui ne sait trouver d’autres options que celles des impôts, des restrictions budgétaires et de l’austérité. Sans bien évidemment mentionner qu’un des responsables de cette catastrophe prévisible n’est autre que le président de la BCE qui avait sous la « casquette Goldman Sachs » provoqué les causes du naufrage de l’économie grecque et qui désormais lance des bouées lestées de plomb à la population. De ce point de vue, le plan de Draghi n’a de sauvetage que le nom.
L’ex-Premier ministre grec Loucas Papademos et italien Mario Monti, qui ont aussi installé un régime de rigueur sans précédent en Grèce et Italie, sont aussi des anciens de Goldman Sachs.
Trois autres poids lourds du réseau Goldman en Europe ont également été à l’affiche dans la crise de l’euro: Otmar Issing, ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne ; l’Irlandais Peter Sutherland, un autre Goldman Sachs qui a participé en coulisses au sauvetage de l’Irlande ; et enfin M. Cristodoulos, gestionnaire de la dette grecque…
Dernier « Goldman » a entrer en scène, Mark Carney, devenu récemment gouverneur de la Banque Centrale d’Angleterre (BoE).
Vu le nombre pléthore d’anciens dirigeants de la firme américaine, certains n’hésitent pas à parler d’un « cheval de Troie financier Goldman Sachs» dans l’Union européenne.
La politique ultra-libérale uniformisée. José Manuel Barroso, président de la Commission, est également passé par la case départ du groupe financier grec Latsis avant d’être adoubé par les Etats-Unis, les anciens thatchériens et les partisans allemands de la stabilitätskultur défendue par Angela Merkel qui consiste ( pour faire bref ) à appliquer le modèle de gestion allemand à tous les pays de l’UE qui devront, pour bénéficier de la «bienveillance» germanique, déléguer plus de pouvoir à la Commission. Les Etats membres n’auront plus aucune marge de manœuvre et les gouvernements nationaux ne seront que des marionnettes de l’Union, ou mieux des « élus tampons » qui auront le mérite de canaliser la contestation populaire.
Le récent échange « c’est pas moi c’est lui» entre Hollande, Montebourg et Barroso est d’ailleurs symptomatique de cette perte de souveraineté, le président de la Commission allant jusqu’à reprocher aux « souverainistes de gauche » de se rapprocher de l’extrême-droite pour avoir plaidé en faveur de l’exception culturelle. L’effacement de l’identité nationale semble donc aller de soi et quiconque s’en écarte passe pour un excité nationaliste. Hollande comme champion du souverainisme d’après Barroso, c’est dire où la Commission en est.
Cheval de Troie financier ; commission supranationale et mondialiste prenant les décisions pour tous ; les gouvernements entérinant tout ce qui vient de Bruxelles : tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes capitalistes.
JP Morgan : les dictatures des banques. Comme si cela ne suffisait pas, le rapport de JP Morgan révèle en réalité une vision très pertinente de la situation de certains pays comme la Grèce, l’Espagne ou l’Italie, dont les économies ont été dévastées par l’austérité et les coupes sombres budgétaires pour payer les intérêts d’une dette dont chacun sait qu’elle ne sera jamais acquittée. Le chômage explose, la confiance des ménages plonge et les retraités tremblent en raison des pensions qui sont menacées à terme. En France, la situation est similaire mais les médias officiels taisent les chiffres et surtout les perspectives. Au train où les économies européennes sont étranglées, la population n’aura bientôt plus d’autre choix que de contester dans les rues et renverser les gouvernements incapables de proposer autre chose que le paiement des dettes comme seul projet de société actuel. Se serrer la ceinture en se disant que ça n’ira pas mieux demain.
Les risques de soulèvements populaires et que les électeurs se détournent massivement pour des mouvements politiques dit « europhobes » et antimondialistes sont devenus des probabilités non-négligeables. JPMorgan ne s’y est pas trompé et si le diagnostic est très peu contestable, le remède recommandé paraît complètement hallucinant.
Comme les gouvernements parlementaires ne peuvent pas garantir la suite du programme de racket légalisé, il suffit de les remplacer par des dictateurs qui imposeront les décisions de Wall Street et d’une Commission européenne « voix de son maître » à une population hostile. La démocratie selon Morgan, Goldman et autres doit rester un folklore et pas question que le politique vienne marcher sur les plates-bandes de nos financiers. Le peuple encore moins, il risquerait de faire perdre aux banques du temps et de l’argent.
Peuple, tais-toi. Les grands parlent et les gouvernants écoutent. Voilà comment les choses doivent se dérouler dans le monde des financiers ploutocrates. Et c’est écrit en toutes lettres dans les commandements de Morgan ; ce qui a le mérite d’être clair et de faire savoir aux citoyens tout le mal que les banquiers pensent d’eux.
Le financier est un loup pour l’homme et les populations de moutons bêlant béatement entre les adorateurs du veau d’or et les gouvernements bovins. Jusqu’au jour où le bétail humain n’ira plus à l’abattoir et tel le toréador se délectant de l’agonie du taureau, Wall Street risque, au lieu de fanfaronner avec ses rapports et ses diktats, de se retrouver sur le carreau. Les arbres ne montent pas au ciel et la monnaie de singe combinée à l’économie bulle nous annonce des lendemains qui déchantent. Préparons nous à entamer en chœur l’hymne à la mort : soit celle des peuples, soit celle du système financier. Si nous connaissons les premières notes, nous ne savons pas encore la fin de la partition.
Source : La Voix de la Russie
http://politikwebinfo.wordpress.com/2013/07/07/lue-la-nouvelle-amerique-latine-des-usa-etou-putsch-de-wall-street-sur-leurope/
http://news360x.fr/business-uber-alles-le-putsch-de-wall-street-sur-leurope/
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Par eva R-sistons le 7 Juillet 2013 à 02:45Jeudi 4 juillet 2013Lors du formidable exercice de réelle démocratie que fut la campagne du référendum pour l’adoption du TCE en 2005, Le Traité Constitutionnel Européen fut rejeté massivement par les français malgré un matraquage médiatique généralisé d’une force jamais utilisée jusque là, un des enjeux était la fameuse directive Bolkestein du nom du commissaire européen néerlandais en charge de la concurrence au sein de la commission de Bruxelles. La souveraineté populaire a été bafouée en 2008 lors du congrès de Versailles où les parlementaires (députés et sénateurs) ont trahi la voix du peuple en adoptant le traité de Lisbonne. Pour ce qui est de la directive honnie, rejetée par le parlement européen en juin 2006 réuni à Strasbourg, j’étais dans le public et j’ai assisté aux débats, il a suffit de changer de nom pour faire adopter sans discussion et surtout sans débats la remplaçante, à savoir la “fameuse directive service”.Cette directive ultralibérale est imposée ensuite aux différents parlements européens qui sont obligés de la retranscrire dans la loi nationale. Il en est de même de toutes les directives européennes imposées par l’Union Européenne. Elles sont presque toutes écrites par les puissants lobbys qui entourent les cercles de pouvoir européens à Bruxelles. La démocratie actuelle consiste donc à adopter les injonctions ultralibérales imposées par le grand capital et la finance dérégulée afin de servir les intérêts des transnationales et des grandes banques Anglos-saxonnes.Ces diktats, imposés par les 0,01% de la population mondiale, nous sont présentés comme des réformes nécessaires pour retrouver compétitivité et croissance. Au regard du contenu de ce message, il est aisé de démasquer l’imposture qui est menée par nos dirigeants. Un énième démantèlement de nos acquis sociaux nous attend en septembre 2013. La sécurité sociale, les retraites, etc..., vont être encore dépecées en vue de satisfaire les insatiables appétits des naufrageurs de notre modèle social hérité de la Libération.Pour revenir à la directive service, elle impose le dumping social en Europe en mettant les travailleurs des pays de l’UE en concurrence, et en cherchant toujours le moins disant social. On comprend mieux ainsi la dictature de la dette, qui dépossède chaque état de l’Union Européenne de sa souveraineté, dans le but d’imposer les pires régressions aux peuples européens. Imposer un chômage massif se comprend mieux, car il consiste à transformer les travailleurs en esclaves modernes, obligés pour survivre d’accepter les pires conditions.Dans les textes ci-dessous vous trouverez trois parties.
- La première. L’emploi de travailleurs grecs sous payés et exploités dans une entreprise de location de voitures à l’aéroport de Nice. L’entreprise sous législation allemande va plus loin encore et viole le droit français. L’absence de réaction significative lui permet de continuer impunément. Il suffirait peut-être de donner une grande publicité à ces pratiques barbares, pour que ces gens là retrouvent le sens de la raison. A suivre...
- La deuxième. Un film intéressant à faire connaitre sur les conditions d’esclaves que l’on veut généraliser. Les auteurs sont grecs, n’oublions pas que la Grèce est le laboratoire ultralibéral en Europe afin de tester les meilleures techniques pour imposer le capitalisme du désastre.
- La troisième. Un article du Journal “Marianne” intitulé: “A saisir ! Esclaves européens en solde “. A Nice nous avons de nombreux exemples de ces nouvelles pratiques. Elles sont permises par les fameux PPP (Partenariat Publics Privés), et le nouveau code européen des marchés publics imposé par l’Union Européenne. Ce dernier permet aux grands groupes du BTP de rafler tous les chantiers publics et ensuite ils sous-traitent, ils sous-traitent, ils sous-traitent, ...,en bout de chaine, l’exécutant est ainsi acculé à accepter toutes les conditions, la directive service lui donne la possibilité d’employer des travailleurs dans le pays où celui-ci est déclaré. Le piège se referme donc sur les esclaves modernes qui sont sous payés, qui travaillent environ cinquante heures par semaine, qui n’ont pas la sécurité requise et qui vivent dans des camps de travail à la proximité des chantiers. Tout est ainsi prévu pour satisfaire le grand patronat et les actionnaires. Dans la construction du grand stade “Allianz-Riviera” à Nice, trois ouvriers ont ainsi trouvé la mort dans une indifférence coupable. Il est à noter que le nom initial du stade de Nice était “le stade Léo Lagrange”. Il me semble me souvenir que pendant la seconde guerre mondiale des travailleurs venus de toute l’Europe étaient utilisés pour faire fonctionner l’appareil industriel allemand, les conditions de vie étaient très difficiles et souvent précair
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Sur ce site,
Dans l’accord de libre échange -appelée aussi accord transatlantique- que l’Union Européenne s’apprête à valider avec les Etats Unis et le Canada, un aspect est rarement évoqué et pourtant il est essentiel: c’est la disparition de notre langue au détriment d’un sabir que l’on qualifiera d’anglais. Il faut prendre conscience que la langue française est notre patrimoine commun et que l’abandonner revient à accepter notre asservissement volontaire. Il semblerait que l’on accepterait peu à peu de devenir esclaves.Il y a longtemps que cette destruction a commencé, malgré l’article 2 de notre constitution et malgré la loi Toubon. La loi Fioraso vient d’accentuer un peu plus la destruction de notre francité. C’est pourquoi je pense essentiel de prendre la mesure de cette attaque afin de pouvoir contrecarrer ces sombres desseins.Je vous propose pour cela deux articles très intéressants, le premier est un communiqué de l’association AFRAV, le second est un message du M’PEP concernant les vidéos de l’Université d’Automne en novembre 2012 à Aix en Provence, consacrées à l’atelier sur la défense de la langue française.L’association “Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR” organise un colloque pour la défense de la langue française les 13, 14, 15 et 16 septembre 2013 au CUM à Nice.De nombreux intervenants viendront (Claude Hagège est pressenti pour ce colloque) défendre notre patrimoine commun. Des représentants de trois associations pour la défense de la langue française seront présents. Les associations sont: L’AFRAV, COURRIEL et DLF ( Défense de la Langue Française). Je vous conseille d’aller sur les sites respectifs de chaque association afin de mieux comprendre les enjeux.
- Jérôme Cahuzac: «Je ne répondrai pas à votre question». Le 26 juin 2013 | Par Fabrice Arfi et Mathieu Magnaudeix et La rédaction de Mediapart.
- Pierre Condamin-Gerbier : « Je suis au milieu d’une énorme machine à blanchir » Par Fabrice Arfi.
- le remboursement de la dette fait exploser la fiscalité en "Hollandie".
- Bolkestein, le retour!
- La défense de la langue française est d'une urgente nécessité.
- EN IMAGES. Egypte : la place Tahrir en liesse.
- Syrie : l'Occident cherchait la chute d'Assad, avant 2011.
- L' attaque contre Evo Morales en Europe est sans précédent dans l'histoire (Cuba)
- Bolivie : le Parlement demande l'expulsion de 3 ambassadeurs.
- Le Vice président vénézuélien affirme que l'ordre contre l'atterrissage de l'avion du Président Evo Morales venait de la CIA, le blog de Jocelyne Galy.
- : Le blog de Lucien PONS
- : EconomielibertésolidaritéJusticeRésistancePolitique
- : Je suis un citoyen ordinaire préoccupé par l’injustice. Je refuse l'ultralibéralisme et j'essaie de combattre la pensée unique. Je veux une société plus solidaire où les valeurs humanistes remplaceraient la concurrence et la guerre de tous contre tous Je suis enseignant et je suis choqué de voir s’installer l’école néolibérale en lieu et place de l’école républicaine. Notre modèle social est attaqué avec violence et mon but est de le défendre
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