• Les Etats-Unis renversent des gouvernements - Que se passe-t-il à Hong-Kong ?

     

    Obama

     

    Au même titre que les États-Unis avaient admis (peu de temps après que le chaos du printemps arabe avait commencé à se propager au Moyen-Orient) qu'ils avaient, plusieurs années à l'avance, entièrement financé, entraîné et équipé les deux meneurs du mouvement [1], ainsi que lourdement armé les terroristes, il est maintenant admis que le Département d'État américain est derrière les manifestations de Hong Kong Occupy Central [2], à travers une myriade d'organisations et d'ONG.


    Ainsi le Washington Post révèle, dans un article intitulé Hong Kong en feu, même si la Chine resserre les vis sur la société civile [3], que :

    « Échaudées par plusieurs autres manifestations pendant l'année, les autorités chinoises avaient progressivement durci les contrôles sur les organisations civiques agissant sur le continent et qui étaient soupçonnées d'être le bras de puissances étrangères.

    Selon les experts, ces contrôles visent à protéger la Chine d'idées Occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d'expression, ainsi que plus précisément de l'influence de groupuscules américains qui tentent peut-être de promouvoir ces valeurs en Chine. De tels contrôles existaient depuis longtemps, mais ils ont été renforcés sous le président Xi Jinping, en particulier après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch après les manifestations qui avaient duré des mois à Kiev et qui avaient été perçues en Chine comme explicitement soutenues par l'Occident. »

    Le Washington Post rapporte également que :

    « Sous couvert d'anonymat, un expert en politique étrangère a déclaré que M. Poutine avait appelé Xi pour partager son inquiétude au sujet du rôle joué par l'Occident en Ukraine. Selon des membres de la société civile, ces préoccupations semblent avoir filtré, et faire désormais partie des conversations tenues autour d'une tasse de thé dans toute la Chine :

    « Ils sont très préoccupés par ces 'Révolutions de Couleur', ils sont très préoccupés par ce qui se passe en Ukraine », déclarait le directeur d'une ONG internationale, dont l'organisation est en partie financé par la

    logos
    Même si le Washington Post aimerait que ses lecteurs pensent que le business de la Fondation nationale pour la démocratie est la promotion de la liberté d'expression et de la démocratie, il reste que les intérêts financiers représentés au conseil d'administration de la NED sont loin d'être les champions de ces principes, et sont même plutôt connus pour des principes précisément opposés.

    Le simple concept que les États-Unis sont en train d'œuvrer à la promotion de la démocratie peut sembler scandaleux, si l'on considère que les États-Unis sont impliqués dans un scandale mondial de surveillance, d'invasion dans la vie privée ; coupables de persécutions sur la planète entière (guerre après guerre et chacune plus impopulaire que l'autre) contre la volonté même de leur propre peuple, et en utilisant des mensonges avérés ; coupables de brutalités et de violences sur leurs propres citoyens, jusque dans leur propre foyer, par exemple à Ferguson dans le Missouri. En comparaison, les actions de la police chinoise contre les manifestants font pâle figure. Promouvoir la démocratie, c'est une façon de tout simplement cacher un programme d'expansion hégémonique, bien au-delà de ses propres frontières, au détriment des nations souveraines qui sont les cibles de ce programme, y compris au détriment des Américains eux-mêmes.

    En 2011, dans un article intitulé Des groupuscules américains ont contribué à faire grandir les soulèvements arabes[6], le New York Times avait porté à l'attention du public des révélations similaires, quand il avait couvert l'ingérence des États-Unis dans ce qui a été appelé le printemps arabe. Le New York Times avait alors révélé que :

    « Un certain nombre de groupes et d'individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes qui balaient la région, y compris le « 

    mcCain

    Traduit par Alex pour vineyardsaker.fr

    Source : US Now Admits it is Funding « Occupy Central » in Hong Kong (landdestroyer.blogspot.ca, anglais, 01-10-2014)

    Notes

    [1] 2011 - Year of the Dupe. A timeline & history : One year into the engineered « Arab Spring, » one step closer to global hegemony (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 24-12-2011)

    [2] Hong Kong's « Occupy Central » is US-backed Sedition (journal-neo.org, anglais, 01-10-2014)

    [3] Hong Kong erupts even as China tightens screws on civil society (washingtonpost.com, anglais, 30-09-2014)

    [4] NED & Freedom House are run by Warmongering Imperialists (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 15-05-2013)

    [5] mpire's Double Edged Sword : Global Military + NGOs (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 18-02-2012)

    [6] U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings (nytimes.com, anglais, 14-04-2011)

    [7] The Arab Spring : 'A Virus That Will Attack Moscow and Beijing' (theatlantic.com, anglais, 19-11-2011)

    [8] Naming Names : Your Real Government - When dark deeds unfold, point the finger in this direction (landdestroyer.blogspot.fr, anglais)

    [9] US Openly Approves Hong Kong Chaos it Created (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 30-09-2014)

    Via : Vineyardsaker

    Source

     

    Publié par : http://fr.sott.net

     

    http://www.resistance-politique.fr

     

    Voir aussi :

     

    Renverser des gouvernements, une pratique amplement rodée des États-Unis

     

    Le serpent à sonnettes découpé en huit sections fut le premier cartoon publié par un journal américain, le Pennsylvania Gazette de Benjamin Franklin, le 9 mai 1754, pendant la guerre de la Conquête entre, d'un côté, les Français, leurs milices de la Nouvelle-France et leurs alliés amérindiens, et, de l'autre côté, les Britanniques, leurs milices américaines et leur allié iroquois. L'enjeu était la domination coloniale de l'Amérique du Nord. le message "Rejoignez-nous ou mourrez" fait référence à la politique vis-à-vis des huit colonies, dont à leur tête la Nouvelle Angleterre et en queue la Caroline du Sud.Le serpent à sonnettes découpé en huit sections fut le premier cartoon publié par un journal américain, le Pennsylvania Gazette de Benjamin Franklin, le 9 mai 1754, pendant la guerre de la Conquête entre, d’un côté, les Français, leurs milices de la Nouvelle-France et leurs alliés amérindiens, et, de l’autre côté, les Britanniques, leurs milices américaines et leur allié iroquois. L’enjeu était la domination coloniale de l’Amérique du Nord. le message « Rejoignez-nous ou mourez » fait référence à la politique vis-à-vis des huit colonies, dont à leur tête la Nouvelle Angleterre et en queue la Caroline du Sud.

    Les USA ont déjà renversé les gouvernements de Syrie (1949), d’Iran (1953), d’Irak (par deux fois), d’Afghanistan (par deux fois), de Turquie (1980), de Libye et de bien d’autres pays riches en pétrole

     

    Syrie

    Chacun sait que les États-Unis et leurs alliés ont fortement soutenu les terroristes islamiques de Syrie, dans leur tentative de renverser le régime en place dans le pays.

    Mais saviez-vous que les USA ont déjà exécuté un changement de régime en Syrie par le passé ?

    La CIA a soutenu un coup d’État d’extrême-droite en Syrie en 1949 . Douglas Little, professeur au Département d’Histoire de la Clark University a écrit :

    « Déjà, en 1949, cette nouvelle république arabe indépendante fut un important champ d’expérimentation pour les premières tentatives d’actions clandestines de la CIA. La CIA y a encouragé en secret un coup d’État d’extrême-droite en 1949. »

    La raison pour laquelle les USA ont initié ce coup d’État ? Little explique :

    « Fin 1945, la Arabian American Oil Company (ARAMCO) a présenté ses plans pour la construction du Trans-Arabian Pipe Line (TAPLINE) qui devait relier l’Arabie Saoudite à la Méditerranée. Grâce à l’aide US, ARAMCO put obtenir des permis de passage de la part du Liban, de la Jordanie, et de l’Arabie Saoudite. Mais le permis pour faire passer le pipeline par la Syrie fut refusé par le parlement [syrien]. »

    En d’autres termes, la Syrie était le seul obstacle à la construction d’un pipeline lucratif.

    (En fait, la CIA a conduit des actions de ce type depuis sa création)

    En 1957, le président américain et le premier ministre britannique se mirent d’accord pour déclencher à nouveau un changement de régime en Syrie. Little, en bon historien, indique que le complot en vue de la réalisation du coup d’État fut découvert et stoppé :

    « Le 12 aout 1957, l’armée syrienne encercla l’ambassade des USA à Damas. Après avoir annoncé qu’il avait découvert un complot de la CIA pour renverser le président Shukri Quwatly, de tendance neutre, et installer un régime pro-occidental, le chef des services de contre-espionnage syriens, Abdul Hamid Sarraj, expulsa trois diplomates US du pays…

    C’est ainsi que le chef des services de contre-espionnage syriens, Sarraj, réagit avec rapidité, le 12 août, en expulsant Stone et d’autres agents de la CIA, en arrêtant leurs complices, et en plaçant l’ambassade des USA sous surveillance. »

    Les néoconservateurs établirent à nouveau des plans en vue d’un changement de régime en Syrie en 1991.

    Et, comme le note Nafeez Ahmed :

    « D’après l’ancien ministre des Affaires étrangères français, Roland Dumas, la Grande-Bretagne avait préparé des actions clandestines en Syrie dès 2009 : « J’étais en Angleterre pour tout autre chose, deux ans avant que les hostilités ne commencent en Syrie », a-t-il confié à la télévision française, « j’ai rencontré des responsables anglais de premier plan […] qui m’ont avoué qu’ils préparaient quelque chose en Syrie. C’était en Angleterre, et pas en Amérique. L’Angleterre préparait une invasion de rebelles en Syrie. »

    Des courriels de la société privée d’investigation Stratfor, qui avaient fuité et qui comprenaient des notes d’un meeting avec des représentants du Pentagone, ont confirmé que, dès 2011, l’entrainement des forces de l’opposition syrienne par des éléments des forces spéciales américaines et britanniques était en cours. Le but était de provoquer « l’effondrement » du régime d’Assad « de l’intérieur ».

    Irak

    Chacun sait que les USA ont renversé Saddam Hussein lors de la guerre d’Irak.

    Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Irak par le passé ?

    Plus spécifiquement, la CIA a tenté d’empoisonner le dirigeant irakien en 1960. En 1963, les USA ont soutenu le coup d’État, qui est parvenu à assassiner le chef du gouvernement irakien, le Premier Abdulkarim Qasim.

    Récemment, l’Irak a commencé à se fracturer en tant que nation. USA Today note que « l’Irak est déjà séparé en trois États ». De nombreuses personnes affirment que les événements ont été forcés…, qu’en tout cas, c’est une forme de changement de régime.

    Iran

    Chacun sait qu’un changement de régime en Iran est l’un des objectifs à long terme des faucons de Washington.

    Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Iran en 1953…, qui est directement responsable de la radicalisation du pays ?

    Pour être précis, la CIA a admis que les USA ont renversé le Premier ministre iranien Mossadegh en 1953, un homme modéré, portant costume et cravate, et démocratiquement élu (il a été renversé, car il avait nationalisé les compagnies pétrolières iraniennes, qui étaient auparavant contrôlées par BP et d’autres compagnies pétrolières occidentales. La CIA a admis que, pour parvenir à ses fins, elle avait engagé des Iraniens, pour qu’ils jouent le rôle de communistes et préparent des attentats en Iran, dans le but de retourner le pays contre son Premier ministre.

    Si les USA n’avaient pas renversé le gouvernement iranien modéré, les mollahs fondamentalistes n’auraient jamais pris le pouvoir dans le pays. L’Iran était connu depuis des milliers d’années comme un pays tolérant envers ses chrétiens et ses autres minorités religieuses.

    Les faucons du gouvernement des USA cherchent à entrainer un nouveau changement de régime en Iran depuis des dizaines d’années.

    Turquie

    La CIA a reconnu avoir organisé le coup d’État de 1980 en Turquie.

    Afghanistan

    Il est évident que les USA ont, par leurs bombardements, contraint les Talibans à se soumettre, durant la guerre d’Afghanistan.

    Mais le conseiller à la sécurité nationale d’Hillary Clinton, et celui du président d’alors, Jimmy Carter, ont admis en public que les USA avaient auparavant conduit un changement de régime en Afghanistan durant les années 1970, en soutenant Ben Laden et les moudjahidines…, les précurseurs d’Al Qaïda.

    Libye

    Non seulement les USA ont engagé une intervention militaire directe contre Kadhafi, mais, d’après un groupe d’officiers de la CIA, les USA ont également armé des combattants d’Al Qaïda, afin qu’ils aident à renverser Kadhafi.

    En réalité, les USA ont organisé des coups d’État et des campagnes de déstabilisation dans le monde entier…, ne créant partout que le chaos.

    Et pour finir, jetez un œil à cet article en anglais : Les racines des guerre d’Irak et de Syrie remontent à 60 ans (The Roots of the Iraq and Syria Wars Go Back More than 60 Years).


    Washington’s Blog
    Traduit par Étienne et révisé par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

    Source : The U.S. Has Already Completed Regime Change In Syria (1949), Iran (1953), Iraq (Twice), Afghanistan (Twice), Turkey, Libya and Other Oil-Rich Countries (globalresearch.ca, anglais, 18-09-2014)

     

    .http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/12/renverser-gouvernements-pratique-amplement-rodee-etats-unis/

     

     

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