• Maroc: La villa des Sarkozy fait polémique - Que coûtent les anciens Présidents ?

     

     

     

    Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d'une "dotation annuelle d'un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d'un conseiller d'Etat en service ordinaire". Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n'est soumise à aucune condition d'âge, ni même au nombre de mandats. A cela s'ajoute ce qu'on appelle pudiquement des "primes de sujétions spéciales", dont le montant est tenu secret. (Witt/SIPA)

    Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ». Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. (Witt/SIPA)

    Une fois battus ou retirés de la vie politique, les anciens présidents de la République n’ont pas de souci à se faire sur le plan matériel. Elevés au rang d’«ex», ils continuent d’être pris en charge par l’Etat, qui leur assure un train de vie plus que confortable. Une exception très française. Au 77, rue de Miromesnil, dans les beaux quartiers de la capitale, Nicolas Sarkozy reçoit ses visiteurs avec un certain faste. Tony Blair, René Ricol, Alain Finkielkraut, Florence Cassez tout juste libérée…

    L’ancien chef de l’Etat dispose d’un appartement de 320 mètres carrés, composé de 11 pièces, dont une salle classée monument historique, avec des peintures datant du XIXe siècle. Prix estimé de cette location de luxe? Près de 180.000 euros annuels, soit 15.000 euros par mois. Nicolas Sarkozy n’a pas regardé à la dépense, et pour cause, c’est la République qui règle la facture. Conformément à une « décision » signée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l’Etat met à la disposition des anciens présidents un appartement de fonction « meublé » et « équipé ».

    Des privilèges souvent méconnus

    Ce texte, qui fait office de référence, est flou: il ne mentionne ni plafond ni limitation de durée. C’est ainsi que Valéry Giscard d’Estaing occupe aux frais du contribuable, depuis plus de trente ans, de splendides locaux boulevard Saint-Germain à Paris. Jacques Chirac bénéficie lui aussi d’un somptueux appartement rue de Lille.

    Toujours selon la lettre de Laurent Fabius, les anciens présidents disposent de nombreux autres « privilèges ». Ainsi, une équipe d’au moins sept personnes est prise en charge par la nation. « En réalité, l’Etat n’est pas très regardant, il ne pinaille pas et peut prendre en charge plus de personnel que prévu », assure le député apparenté PS René Dosière. Pour ce spécialiste du train de vie de l’Etat, « il est probable que Nicolas Sarkozy bénéficie de quelques largesses ».

    Depuis son départ de l’Elysée, ce dernier dispose d’un directeur de cabinet, d’une conseillère diplomatique, d’une chargée de la communication, de deux secrétaires, d’un intendant… Sans oublier, pour assurer sa protection rapprochée, une équipe de sécurité comprenant au moins deux fonctionnaires de la Police nationale, mais aussi une voiture de fonction avec plusieurs chauffeurs. S’y ajoute la surveillance de son domicile personnel – l’hôtel particulier de son épouse, Caria Bruni-Sarkozy -, assurée par des officiers de gendarmerie. Là encore, aucune durée n’est prévue. Alors que, dans la plupart des pays occidentaux et aux Etats-Unis, ce type de protection policière s’arrête au bout de dix ans.

    Séjour assuré dans toutes les ambassades de France

    La plupart des anciens chefs d’Etat ont une retraite active, entre réceptions et visites à l’étranger. Pour leurs déplacements, là encore, ils peuvent compter sur la prodigalité de la République: tous leurs voyages sont pris en charge. Trains de la SNCF, avions Air France, navires français, tout est gratuit, et dans la meilleure classe possible. Durant leurs séjours à l’étranger, l’ambassadeur de France en poste se doit d’accueillir les anciens locataires de l’Elysée et de les loger dans sa résidence, comme il le ferait à l’égard d’un président en exercice.

    « Nicolas Sarkozy n’utilise pas ces prérogatives », précise toutefois sa chargée de communication. Fin janvier, lorsqu’il s’est rendu à Davos, son séjour a été entièrement financé par l’organisateur du forum économique. Idem, en octobre dernier, alors qu’il a passé quelques jours au Brésil pour une conférence commandée par la banque d’investissement brésilienne BTG Pactual, c’est elle qui a pris en charge les vols et l’hébergement de l’ancien président.

    Un insensé cumul des revenus

    En sus de ces avantages matériels, la République leur assure une retraite conséquente. Selon la loi du 3 avril 1955, ils bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ». Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. Ces primes ont officiellement pour objectif de « compenser les contraintes subies dans l’exercice de leurs fonctions ».

    Ces émoluments sont cumulables avec d’autres pensions ou salaires. Ainsi, Nicolas Sarkozy peut, à sa guise, effectuer des activités de conférences ou de conseil. Il pourra également, à l’âge de la retraite, toucher les pensions liées aux différents mandats qu’il a exercés, comme ses prédécesseurs. Soit environ 10.000 euros mensuels.

    Mais la plus importante source de revenus des anciens présidents prévue par la République, définie par un texte de 1958, reste leur présence – à vie – au Conseil constitutionnel. Cette prérogative leur rapporte 12.000 euros par mois.

    Hollande veut rompre avec cette tradition

    Aujourd’hui, seul Valéry Giscard d’Estaing siège régulièrement dans cette instance. Depuis plus d’un an, la santé de Jacques Chirac ne lui permet plus de se rendre chez les Sages. Quant à Nicolas Sarkozy, le rejet de ses comptes de campagne, en décembre 2012, par la commission ad hoc, rattachée au Conseil constitutionnel, l’amène à y renoncer temporairement. A son retour, il ne touchera que 6000 euros, au motif qu’il a repris son activité d’avocat.

    Pour éviter une collusion évidente, François Hollande a promis, en janvier 2013, de modifier les textes. Les anciens présidents ne seront plus membres de droit du Conseil constitutionnel. Mais la mesure ne s’appliquera pas à ses prédécesseurs. Pour René Dosière, ce changement devrait être l’occasion de préciser le rôle de nos anciens chefs d’Etat. »«Aujourd’hui, ils peuvent cumuler pensions de la République et prestations privées, ce n’est pas sain. »

    L’auteur de L’Argent de l’Etat souligne surtout que la note est salée pour les contribuables: selon ses calculs, chaque ex-président coûte entre 1,5 et 2 millions d’euros par an. « Pour les trois anciens chefs de l’Etat, cela fait un total de près de 5 millions d’euros. En soi, ce n’est pas une somme considérable, mais, par les temps qui courent, il n’y a pas de petites économies! »

    Source : Le Nouvel Observateur

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    Maroc : La villa des Sarkozy fait polémique
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    Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni

    Appréciant la chaleur et l’ambiance marocaine, l’ex-président français Nicolas Sarkozy et son épouse viennent d’acquérir une demeure des plus sublimes non loin de Marrakech, ville phare du pays.

    Carla Bruni-Sarkozy et son mari, l’ex-président français, se seraient rendus au Maroc, le week-end dernier, dans le but de conclure l’acquisition d’un palace près de Marrakech, plus précisément à Amelkis, selon les médias marocains. Ce séjour s’est voulu concluant dans l’acquisition définitive de cette résidence et par la suite, dans la rénovation des lieux. Découverte l’an dernier par les Sarkozy, cette immense demeure de 1 500 M2, située dans le triangle d’or de Marrakech, en fait rêver plus d’un. Et pour cause ; elle présente, à elle seule, de nombres atouts.


    L’objet de convoitise, maintenant acquis, des Sarkozy offre et dispose, en plus d’une chambre d’une superficie de 100 M2 avec vue imprenable sur les montagnes de l’Atlas, d’une grande piscine extérieure, d’une salle de cinéma, d’un terrain de pétanque, de huit suites luxueuses, d’un spa et autres dont le coût est estimé entre 4 et 5 millions d’euros. Ce récent voyage au Maroc aurait également permis à l’ex-couple présidentiel de superviser les travaux de leur nouveau palais pour enfin l’adapter à leurs goûts.


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    Villa des Sarkozy au Maroc

    Un cadeau du roi ?


    Une nouvelle qui remet aux goûts du jour le possible fait que cette villa soit, comme l’avait précisé le journal en ligne Slate Afrique courant mai dernier, un présent du roi marocain Mohammed VI. La dite maison présente bizarrement (soit dix mois après l’écriture de cet article) les mêmes caractéristiques que celles citées au-dessus : il s’agit en effet d’une résidence de luxe de 1 500 m2 située dans la Palmeraie de Marrakech et dont le prix serait entre 4 et 5 millions d’euros. Selon des sources marocaines, ce somptueux palais aurait été un cadeau du roi Mohammed VI fait au couple Sarkozy à l’occasion de la naissance de leur fille Guilia.


    Les liens entre le roi Mohammed VI et Nicolas Sarkozy sont tels que de nombreuses attentions à l’égard du couple français ont été remarquées. Ce même article rapporte que le roi aurait ainsi fait porter à Carla Bruni-Sarkozy, un énorme panier d’orchidées blanches en octobre 2011 lors de la naissance de la petite Guilia comme « prélude à un cadeau plus somptueux ». Il va s’en dire que les relations entre Mohammed VI et Nicolas Sarkozy sont au beau fixe. Le roi n’a pas hésité à décerner la médaille de l’ordre de Mohammed V, la plus haute distinction marocaine qui soit, à l’ex-président français.


    Une villa maroco-émiratie ?


    Cette villa serait née d’un projet immobilier de luxe Amelkis Resorts dont 50% des parts reviennent au groupe émirat Emaar. Emaar Morocco devient, en rachetant en 2012 les parts d’Onapar, le seul propriétaire du projet Amelkis Resorts. Dans ce sens, si la récente acquisition de cette villa par le couple Sarkozy est confirmée comme étant un cadeau du roi, la demeure en elle-même sera née alors de la « propriété conjointe des investisseurs émiratis et du roi du Maroc ».


    Par peur des représailles sans doute, les médias marocains auraient volontairement caché l’identité de l’ex-président de la France alors en exercice. En apprenant la nouvelle, accepter ce cadeau aurait suscité, via l’agitation internationale, de sérieux problèmes politiques lourds de conséquences.


    Les rumeurs vont bon train sur le retour de Nicolas Sarkozy sur les devants de la scène politique française et internationale, qui par ailleurs ne sont guère démenties par le concerné. Cette histoire n’entachera-t-elle pas ses éventuelles ambitions ?

     

     

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