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    http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/258746-324521.jpg?v=1289419679

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    Les règles de la propagande de guerre


    Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.


    1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.


    2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.


    3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.


    4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.


    Règle n° 1. Cacher les intérêts.


    La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.
    La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :

    1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.
    2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.
    3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.

    De tout cela, zéro bilan.
    Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.
    L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent – la Russie, l’Iran et surtout la Chine – et les empêcher de s’allier.
    On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée… Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.


    Règle N°2. Diaboliser.


    Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.
    - En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).
    - Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.
    - La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.
    - De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.
    - Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.
    - La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.
    Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
    Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.


    Règle N° 3. Pas d’Histoire !


    Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.
    En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.
    En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.
    En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.
    En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.
    En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc…). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.
    En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.
    La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.


    Règle N° 4. Organiser l’amnésie.


    Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.
    Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.


    Source : michelcollon.info

     

    http://abidjan360.wordpress.com/2011/05/16/les-regles-de-la-propagande-de-guerre/

     

    Voir aussi


    Les 10 stratégies de manipulation des masses

     

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    A propos de Russie, la victoire de Stalingrad :

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    strategietotale.com

    RASSEMBLEMENT

    À PARIS POUR LE 70E ANNIVERSAIRE

    DE LA VICTOIRE DE STALINGRAD

     

    La farouche résistance russe qui terrifia Hitler,

    c'est la Russie qui, avec ses + de 20.000.000 de morts,

    a sauvé l'Europe du nazisme hitlérien,

    et non l'Amérique avec ses 350.000 morts.


      

    SAMEDI 2 FÉVRIER 2013 à 15 HEURES,

    place de la bataille de STALINGRAD

     (métro Jaurès)

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    Le 2 février 2013 coïncide avec le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad que tous les antifascistes ont alors saluée comme le tournant central de la Deuxième Guerre mondiale. C’est d’abord sur les champs de bataille de l’URSS dévastée par la Wehrmacht nazie que Hitler a perdu la guerre, à une époque où le « second front » n’existait pas. 


    A une époque où la scandaleuse équation « URSS = Allemagne nazie » (sic) sert à la fois à criminaliser les communistes et à réhabiliter le fascisme, un Collectif unissant des résistants antifascistes, des communistes, des démocrates et des patriotes républicains, vous invite à vous s’associer à l’appel, ci-joint, qui débouchera sur un rassemblement place Stalingrad à Paris, le 2 février 2013.

      

    Le Général de Gaulle et les Français reconnurent le rôle capital de l’Union Soviétique dans la victoire sur l’hitlérisme.


    Alors que, de l’école aux médias en passant par les déclarations du « parlement européen », une propagande de chaque instant prétend amalgamer l’Union Soviétique au Troisième Reich, les vrais démocrates gardent au cœur les combattants de Stalingrad, de Koursk et de Leningrad qui, au prix de sacrifices inouïs, ont brisé la machine de guerre nazie, ont permis la contre-offensive générale de l’Armée rouge et la prise de Berlin, pendant qu’à l’Ouest s’ouvrait enfin le second front contre la Bête immonde hitlérienne.


    L’impératif de l’histoire conduisit pendant la seconde guerre mondiale à « la belle et bonne alliance » entre l’URSS et la France combattante reposant sur la coopération entre peuples libres, égaux et fraternels, coopération toujours d’actualité au plan européen et mondial. Le général de Gaulle en donna une illustration à son arrivée à Moscou, le 20 juin 1966, répondant au président NV Podgorny, il évoqua la grande Russie qu’il avait vue en 1944 : « tendue dans l’esprit guerrier qui allait assurer sa victoire et, pour une très large part celle de la France et de ses alliés », puis à la réception au Kremlin, en soulignant chez les Français le sentiment de solidarité, il revint sur « la part capitale que l’Union Soviétique prit à la victoire décisive » qui, précise-t-il le 30 juin, a porté l’URSS « au plus haut degré de la puissance et de la gloire ». À cette occasion fut signée une déclaration bilatérale qui donna une impulsion considérable à une coopération multiforme. Le domaine spatial en témoigne encore.

    Quoi qu’on pense de l’URSS et de son histoire – et cela appelle de notre point de vue de nombreux débats exempts d’intolérance et de caricature – nul ne peut nier que la bataille de Stalingrad prend place dans l’Histoire au même niveau que celle de Marathon, où les jeunes démocraties grecques stoppèrent l’Empire mède – ou de Valmy, où l’armée de la Révolution française repoussa les envahisseurs de l’Europe contre-révolutionnaire.

    Nous avons commémoré, le 2 février 2008 à Paris, le 65ème anniversaire de la victoire de Stalingrad, car le sommet de l’ignominie avait été atteint par les gouvernements profascistes des Pays Baltes qui, avec la caution de l’Union Européenne, dressaient des monuments à la gloire des SS.       Notre solidarité va à la puissante et légitime riposte qui s’est manifestée en Russie et dans les pays de la CEI défendant l’honneur et l’héroïsme des combattants qui sacrifièrent leur vie pour la liberté.

    À l’heure où l’UE, arrogamment pilotée par Berlin, écrase les peuples, leur souveraineté nationale et leurs acquis sociaux, à l’heure où des dirigeants du MEDEF appellent publiquement à « changer d’aire » pour mieux liquider la nation et les conquêtes du CNR, à l’heure où les peuples se dressent de plus en plus contre les guerres impérialistes et contre la dictature des marchés financiers et de leur bras armé l’OTAN, menaçant la Russie et les Etats de la CEI avec le bouclier antimissiles américain, à l’heure où la criminalisation du communisme en Europe de l’Est suscite une chasse aux sorcières liberticide et prépare la revanche posthume des fascismes, les signataires de cet appel, représentants de sensibilités politiques distinctes,

     Appellent la population de France à continuer le combat des héros de Stalingrad et de la Résistance antifasciste et patriotique en défendant l’indépendance nationale, la démocratie, les conquêtes sociales, pour qu’un nouveau Reich euro-atlantique destructeur des libertés ne prenne pas la succession de Hitler sous des oripeaux pseudo-démocratiques ;

    suite ici : http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/

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    l L'Atlantisme est un totalitarisme

    L’Atlantisme est un totalitarisme

    Un devoir d’introspection L’Atlantisme est l’idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d’influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies (...)

     

     

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    Chavez : 5 médiamensonges du Soir et du Monde
    Michel Collon

    4 octobre 2012

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    Ce dimanche 7 octobre, élection présidentielle au Venezuela. Michel Collon teste l’info qu’on nous donne en France et en Belgique. Début d’une petite série de test – médias sur Le Soir, Le Monde et d’autres…

     
    Chavez sera-t-il réélu ou bien sera-t-il remplacé par le candidat d’opposition Henrique Capriles Radonski ? J’ai testé les divers articles consacrés à cette élection par le quotidien bruxellois, que je lis tous les matins après le petit déjeuner. Puis, je suis allé voir aussi du côté du Monde français et d’autres médias. Ce qui frappe : ils disent tous la même chose. Mais quelles sont leurs sources ? Et surtout : qu’est-ce qu’ils ne disent pas ?
     
    Mon objectif : montrer comment vous pouvez repérer vous-mêmes les médiamensonges à l’avenir. Et ce que vous pouvez faire vous-même, en tant que citoyen, face à la désinformation…
    Des manips, j’en ai relevé sur cinq points : 1. Pourquoi nous cache-t-on le programme de l’opposition ? 2. Capriles est-il vraiment « un jeune nouveau » ? 3. Chavez « antisémite » et dictatorial ? 4. Qui menace d’une « guerre civile » ? 5. Capriles peut-il gagner ?
     
    1. Pourquoi nous cache-t-on le véritable programme de l’opposition ?

    Les grands médias européens présentent Capriles comme un grand démocrate progressiste, qui serait en fait un candidat de « centre gauche ». Véronique Kiesel est la chroniqueuse attitrée du Soir sur le Venezuela. Elle a consacré deux articles à la campagne présidentielle. Tous deux vantant le candidat de l’opposition. Ses qualités ? Il est plus jeune que Chavez et « plein d’énergie ». Et à part ça ? « Tout en promettant de poursuivre les programmes sociaux actuels, (…) il a réussi à dépasser la pure opposition idéologique à Chavez ».
     
    Qu’entend-elle par ce « dépassement » ? Faudrait-il oublier qu’avant Chavez (sous l’actuelle opposition donc), 80% des Vénézuéliens étaient pauvres, voire très pauvres alors que l’élite se construisait des fortunes colossales avec l’argent du pétrole ? Si les mots ont un sens, Madame Kiesel serait bien aimable d’expliquer par quel miracle on peut dépasser la contradiction entre les très riches et les autres qui en sont victimes ? Qui a intérêt à la prétendre « dépassée », sinon les ultra – riches dont la famille Capriles fait partie d’ailleurs ?
     
    Et Kiesel se démène énergiquement pour cacher que le programme de Capriles est néolibéral, radicalement à droite et ramènerait très vite les anciennes injustices. C’est pourtant écrit en toutes lettres dans ce programme de 166 pages : Capriles veut notamment privatiser la compagnie nationale du pétrole en « élargissant son assemblée d’actionnaires » pour en faire « une entreprise à seule finalité commerciale » Or, c’est justement en redistribuant enfin l’argent du pétrole, que Chavez a pu en quelques années financer des soins de santé pour tous, l’éducation pour tous, la fin de l’analphabétisme, une aide aux petites et moyennes entreprises, la croissance économique, la hausse du salaire minimum et des retraites, etc. ! Capriles veut au contraire privatiser les retraites, malgré les catastrophes sociales constatées dans tous les pays où ce néolibéralisme a été appliqué.
     
    Capriles veut aussi démanteler l’Etat central, pour l’empêcher de mener ces politiques sociales qui ne sont que gaspillage aux yeux des riches. Il prétend tout régler avec une large autonomie des provinces. Mais comme l’écrit Romain Migus, jeune Français vivant à Caracas : « (Sans intervention de l’Etat central), comment ferait un Etat pauvre et peu peuplé, comme le Delta Amacuro, situé á la frontière avec la Guyana, pour financer son réseau d´hôpitaux, d´écoles, ses routes, ses installations sportives, ses services culturels, ou encore son approvisionnement en eau et en électricité, toutes compétences que lui confère le programme de Henrique Capriles ? En réalité, cette décentralisation est le prélude à la privatisation des services publics régionaux dans les zones où le financement local sera impossible. »
     

    2. Capriles est-il vraiment « un jeune nouveau » ?

    Kiesel insiste : en contraste avec le « vieux Chavez », Capriles serait un candidat tout frais et tout nouveau, qui prônerait « la réconciliation d’un pays hautement polarisé depuis plus de 10 ans entre chavistes et antichavistes. »
     
    « Réconcilier », vraiment ? Qui donc est Capriles ? Il a d’abord été élu en 1998 député du parti démocrate chrétien COPEI. Quand ce parti néolibéral et ultra - corrompu a perdu tout crédit, Capriles a décidé avec d’autres de fonder Primero Justicia, un parti ouvertement de droite. Ce parti aura deux sources de financement : 1. Des fonds détournés illégalement de l'entreprise publique PDVSA. 2. Des fonds versés par la CIA à travers ses habituels paravents : National Endowment for Democracy (NED) et International Republican Institute (IRI).
     
    Pire : en 2002, lorsqu’un coup d’Etat militaire tente de renverser Chavez, Capriles, alors maire d’un quartier riche de Caracas, participe à l’attaque très violente contre l’ambassade de Cuba, il fait le mur pour y pénétrer, menace l’ambassadeur, et sa police ferme les yeux quand les putschistes détruisent les autos de l’ambassade, puis coupent son approvisionnement en eau et en électricité.
    Lorsqu’il sera élu gouverneur de l’Etat de Miranda, en 2008, quelle sera la première mesure de Capriles ? Supprimer des cliniques et des projets d’enseignement mis en place par Chavez. Seule l’opposition populaire l’en empêchera finalement. « Centre-gauche », tout ça ?
     
     
    Capriles escalade de le mur de l'ambassade cubaine à Caracas durant le coup d'Etat militaire qu'il a soutenu en 2022.
     

    3. Chavez antisémite et dictatorial ?

    Pour amener le lecteur européen à se méfier de Chavez, pour lui faire oublier ses extraordinaires réalisations sociales, les médias appliquent le principe permanent de la propagande de guerre : diaboliser. Dans tous ses articles, Kiesel tape systématiquement sur les mêmes clous.
     
    Ainsi, le 7 septembre, elle accuse Chavez « d’utiliser les immenses ressources pétrolières pour financer à la fois ses ambitieux programmes sociaux et sa campagne électorale. » Le premier, c’est vrai. Le second est un mensonge sans preuves, très fréquent chez Kiesel.
     
    Le 2 octobre, elle invente l’idée que les Vénézuéliens, intimidés, « sont nombreux à ne pas vouloir parler de politique avec des inconnus ». Promenez-vous un peu à Caracas et vous verrez que le problème serait plutôt, quand ils parlent de politique et quel que soit leur bord, de parvenir à les arrêter !
     
    Le 6 septembre, le chroniqueur Venezuela du Monde, Paolo Paranagua, accuse carrément Chavez de développer l’antisémitisme (entendez : le racisme anti-juifs). Ça, c’est évidemment un tout grand classique, si pas le plus grand de la propagande de diabolisation ! Et ce n’est pas la première fois que Paranagua, Kiesel et aussi Libération accusent ainsi Chavez : ils avaient notamment lancé une grande campagne sur ce thème en janvier 2006 (tiens, encore une année électorale !). Ils avaient en fait tronqué et déformé grossièrement un discours de Chavez (http://www.michelcollon.info/Comment-peut-on-nous-mentir-si.html). Ballon vite dégonflé.
     
    Mais, comptant sur l’amnésie, Paranagua récidive : « Chavez se présente lui-même comme ‘candidat de la patrie’. Il a donc désigné son opposant comme le ‘candidat de l’anti-patrie’. C’est un classique du répertoire nationaliste : ainsi « l’anti-France » désignait pêle-mêle les juifs, les maçons, les communistes. »
    Amalgame grossier et interprétation simpliste : s’il est vrai que les fascistes européens des années 30 utilisaient la propagande chauvine pour endoctriner vers la guerre, le patriotisme peut prendre un sens tout différent dans le cas d’un peuple agressé ! Par exemple, les Palestiniens ont tous les droits d’être ‘nationalistes’ face à l’occupation coloniale. Les Africains aussi face au pillage permanent de leur richesse. Et le nationalisme prend une toute autre signification dans cette Amérique latine colonisée et appauvrie pendant des siècles par les colonialistes étrangers. Dans notre livre Les 7 péchés d’Hugo Chavez, nous avons expliqué que la bourgeoisie dirigeante de nombreux pays latino-américains avait effectivement trahi les intérêts du pays en cédant toutes ses richesses aux multinationales étrangères. Donc si Capriles poursuit cette politique néolibérale soumise aux multinationales US, oui, on a le droit de dire qu’il trahit sa patrie.
     
    En réalité, ce que Paranagua reproche à Chavez, c’est d’avoir osé critiquer publiquement Israël. Mais comme il sait que cet argument n’aurait pas de poids chez les gens honnêtes, il déforme systématiquement. Attention, suivez bien son « raisonnement », ça commence ainsi : « Le discours de Chavez libère la parole de ses militants » (N.B. Cela revient à dire que Chavez est personnellement responsable de tout excès qui serait commis par un de ses partisans ! On attend que cette nouvelle règle soit appliquée à la politique française, par exemple). Mais Paranagua poursuit : « Le site chaviste Martillo Rojo écrit ainsi le nom de l’opposant Caprile$ Rat-onski. Le changement d’une simple lettre pour écrire Rat-onski se passe d’explications » (Ah bon ?). Et il conclut brillamment : « Le signe du dollar incrusté dans le nom en renforce la connotation antisémite. »
     
    Eh voilà comment on fabrique un procès en sorcellerie ! Militants du monde entier qui utilisez souvent le sigle $ pour dénoncer une politique des multinationales, attention, vous faites du racisme anti-juifs sans le savoir ! En fait, Paranagua, comme Le Monde, pratique ici le truc favori du lobby israélien : si vous êtes contre le sionisme, c’est-à-dire contre le colonialisme israélien, alors vous êtes contre les juifs, vous êtes un raciste. Mais non : c’est l’Etat d’Israël qui est raciste, et non ceux qui le critiquent. De nombreux juifs critiquent Israël.
     
    De tout cela, nous sommes prêts à débattre publiquement avec Paranagua, mais il semble que son courage n’aille pas au-delà du fait de lancer des critiques gratuites. Il faut dire que Paranagua est un exemplaire parfait du serial médiamenteur. Quelques exemples parmi bien d’autres…
     
    Le 29 janvier 2008, il insinue qu’un trafiquant de drogue vénézuélien, Del Nogal, condamné en Italie, serait proche du gouvernement vénézuélien dont il aurait financé les campagnes. Alors qu’en réalité l’enquête sur Del Nogal a démarré au Venezuela où tous ses biens, avoirs et sociétés ont été saisis par la Justice. En fait, Paranagua recopiait ici les accusations gratuites de John Walters, un haut responsable à la Maison-Blanche, qui avait prétendu que Chavez était « en train de devenir un important facilitateur du trafic de cocaïne vers l’Europe. » Pourtant, les services vénézuéliens ont arrêté un très grand nombre de contrebandiers en provenance de Colombie. Un détail, le fait de recopier cette accusation US ? Pas du tout. L’invasion du Panama en 1989 fut justifiée par une accusation semblable. La propagande de Paranagua sert à préparer une agression.
     
    Le 28 mai 2007, le même Paranagua écrit : « Les opposants à Chavez ont mobilisé plusieurs milliers de personnes face au Conseil national des télécommunications où des heurts avec la police ont fait une dizaine de blessés. » Qu’est-ce qui cloche ? Un gros mensonge par omission : tous les blessés sont des policiers ! Dont un gravement blessé par balle ! Cela se passerait en France, Le Monde écrirait ainsi ? Et on pourrait multiplier les exemples de cette mauvaise foi à sens unique.
     

    4. Capriles peut-il gagner ?

    Revenons à Kiesel. Ses deux titres montrent clairement où son cœur balance. 7 septembre : « Et si Hugo Chavez était battu ? ». 2 octobre « Capriles, celui qui pourrait battre Chavez. Tout est possible. » Pourtant, Kiesel est bien obligée de reconnaître que les instituts de sondage donnent Chavez largement gagnant : entre 15 et 20 points d’avance. Cependant, elle a réussi à trouver un institut qui affirme le contraire : « 48,6% pour Capriles contre 44,2% pour Chavez. » OK, c’est normal, les sondages sont un art incertain…
     
    Sauf que Kiesel oublie volontairement de signaler que les Etats-Unis… financent des instituts de sondage pour semer la confusion et décourager leurs adversaires. Nous avions exposé ce procédé dans notre préface au livre (épuisé) Code Chavez – CIA contre Venezuela, sur les divers financements secrets de la CIA au Venezuela et ailleurs. Sauf qu’en 2006, Le Soir avait aussi affirmé que Chavez allait perdre, et que ce pronostic s’était fracassé. Sauf que c’est un classique de la propagande US. Et pas du tout une erreur de jugement.
     
    En réalité, quand les USA savent que leur protégé va perdre dans tel ou tel pays (ce fut le cas aussi en Iran), ils répandent quand même pendant des mois l’idée qu’il va gagner. Pourquoi ? Pour préparer les esprits à l’idée que si Chavez gagne, c’est qu’il aura triché. Et pour justifier à l’avance les actions violentes préparées par leurs services avec l’opposition, actions qui seront bien entendu présentées comme des « protestations populaires spontanées ». C’est un scénario classique pour préparer un coup d’Etat.
     
    Bref, Kiesel se comporte également en serial mediamenteuse, complice de coups d’Etat potentiels. Et ce n’est pas une plaisanterie : la CIA a ainsi tenté de renverser Hugo Chavez, mais aussi Evo Morales en Bolivie et Rafael Correa en Equateur. Et elle a réussi à renverser le président du Honduras et celui du Paraguay.
     

    5. Qui menace d’une « guerre civile » ?

     
    Pour renforcer cette manipulation du public, Kiesel a aussi prétendu que Chavez menaçait de déclencher une « guerre civile » s’il ne gagnait pas. Tous les grands médias l’ont répété.
    Mais j’ai vérifié les faits auprès de mon ami Jean Araud qui vit à Caracas depuis quarante ans. Sa réponse : « Depuis Caracas, je crois rêver en t´écoutant. En réalité Chavez n´a rien dit lui-même de cela. Chavez n´a menacé personne, n´a pas prédit de guerre civile ni de chaos. Il s´est limité à citer des commentaires de membres de l´opposition qui ont clairement exprimé et prévenu l´opinion publique que le programme néo-libéral du candidat présidentiel Capriles en supprimant tous les avantages sociaux acquis sous Chavez pouvait avoir ces effets de chaos et de guerre civile. Ils ont dit n’être pas disposés à accepter des agendas occultes, obsessions néolibérales, ni gueules de bois économistes. Quelques heures à peine après ses déclarations, le député William Ojeda a été expulsé de son parti ce qui est typique d´un secteur de l´opposition qui brandit la bannière de la démocratie. » Bref, encore un médiamensonge. Toujours pour préparer les esprits à des incidents possibles.
    Kiesel, Paranagua and Cie diront-ils à leurs lecteurs qu’à la suite de ce scandale, quatre petits partis politiques ont retiré leur soutien à Capriles ? Et que William Ojeda, ce député d'opposition, a carrément appelé à voter Chavez ?
     
    Conclusion : nous ne pensons pas qu’il s’agit ici de simples erreurs comme tout journaliste peut en commettre. Il s’agit d’une propagande délibérée, copiée - collée sur Washington et sur l’élite vénézuélienne. Le Soir, Le Monde et autres médias sont en campagne électorale contre Chavez. Aux côtés des Vénézuéliens riches.

    Et le fait que ces journaux refusent systématiquement la parole aux contradicteurs et analystes sérieux, le fait qu’ils refusent de débattre sur leurs « erreurs » en public, le fait qu’ils recourent à des calomnies dégueulasses (Le Soir m’a assimilé au chef de la propagande nazie, Joseph Goebbels, et refuse de publier le droit de réponse qui lui a été envoyé), tout cela prouve leur mauvaise foi. Pour garder leur prestige et leurs recettes publicitaires, Le Soir, Le Monde, etc refusent de traiter le public en adulte. Pas le droit de vérifier les infos. Avec Le Soir, face aux médiamensonges, on doit la fermer.
     

    Que faire alors ?

    Je vois deux manières de nous défendre ensemble contre les médiamensonges.
    1. Notre équipe Investig’Action, trop petite et manquant des moyens nécessaires, va faire appel à vous très bientôt pour renforcer son activité, notamment sur le plan des test - médias. Moi aussi, j’aurais pu me faire avoir, si pas sur le Venezuela, sur d’autres pays que je connais moins bien. Comment j’ai fait pour repérer les tricheries ? Grâce à un réseau d’amis qui vivent au Venezuela et connaissent très bien la situation, particulièrement Jean et Romain que je remercie. Un tel réseau, nous devons le constituer pour d’autres pays.
    2. Mais le rôle fondamental, c’est à vous, lecteurs, de le jouer. Vous pouvez écrire à ces médias, ou à ceux que vous suivez. Vous pouvez demander comment ils expliquent une telle déformation des faits ? Mais surtout, vous pouvez en parler autour de vous. En signalant aux lecteurs de ces journaux qu’il existe d’autres sources d’info. Pour ne pas se faire avoir, tout le monde a intérêt à comparer.
     
    POUR SUIVRE :
    Test – média : Le Soir, Le Monde à propos du nouveau président François Hollande et des résistances sociales
    .
    Sur ce site,

    Le Pacte budgétaire européen voué à l’échec

    USA : pourvoyeur de terroristes et fauteur de guerre en Syrie

    Investig'Action - USA : pourvoyeur de terroristes et fauteur de guerre en Syrie Jadis, l’Occident menait la Guerre Sainte pour répandre le christianisme et la civilisation. Aujourd’hui, la religion nouvelle s’appelle « droits de l’Homme », « démocratie » ou « protection des civils ».

    Au nom de ses valeurs et de ses intérêts, l’Occident, Etats-Unis en tête, ne recule devant aucun sale coup : financement de groupes d’opposition et de filières terroristes, désinformation, opérations psychologiques (Psyops), livraison d’armes, formation de (...)

    .

    .

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  •    

     

    Dossier spécial mensonges

    sur la guerre contre la Syrie

     

    STOP les mensonges dans les Médias !

    Tout est faux, c'est de la vulgaire propagande de guerre

    au bénéfice de l'Occident anglo-saxon,  impérialiste, criminel,

    Occident qui veut dominer la planète et ses ressources !  

     

    NB : Le massacre de Houla rappelle celui

    qui a été mis en scène par l'OTAN pour justifier

    la guerre contre la Yougoslavie.

    L'Histoire  est un éternel recommencement ! (eva)

     

     

    Alerte info: en Syrie (Houla), l’ONU dédouane finalement le Gouvernement syrien.

    Alerte info :

    .

    Le régime syrien avait nié dimanche 27 mai toute responsabilité dans la mort d’une centaine de personnes vendredi dernier à Houla(centre), attribuant le massacre à des terroristes et annonçant l’ouverture d’une enquête sur ces violences. 

    “Nous réfutons totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants”, avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi mais, les condamnations fusaient.

    Or ce matin, selon l’enquête de l’ONU, les victimes de Houla ont été “sommairement exécutées”. Du coup, on sait que ce ne sont plus les forces gouvernementales puisqu’on parlait de… bombardements des forces de Bachar al-Assad. Or, le constat est amer pour les menteurs: aucune artillerie lourde utilisée pour exécuter ces gens.La piste Al Qaïda avec ses égorgeurs, alliés de l’Occident et des renégats syriens ne fait plus aucun doute.

    Il ne faut jamais aller plus vite que la musique !

    La France vient d’expulser l’ambassadrice syrienne. Hollande annonce la couleur. Quelle honte !

     

    http://allainjules.com/2012/05/29/alerte-info-en-syrie-houla-lonu-dedouane-finalement-le-gouvernement-syrien/

     

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    HOULA: LA GRANDE MISE EN SCÈNE

       

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    LA MANIPULATION ET LE MENSONGE AU SERVICE DE LA HAINE ET DE LA GUERRE. L'OCCIDENT EN EST DEVENU UN CHAMPION. C'EST COMME SI L'IRAK, L'AFGHANISTAN, LA LIBYE N'ÉTAIENT PAS SUFFISANTS POUR NOUS EN CONVAINCRE, VOILÀ QUE C'EST MAINTENANT LA SYRIE.



    oscar fortin
    Mercredi 30 Mai 2012
    HOULA: LA GRANDE MISE EN SCÈNE

    http://www.alterinfo.net/HOULA-LA-GRANDE-MISE-EN-SCENE_a77010.html

     

    (cliquer sur le lien)

     

    .

    L’ASL et ses soutiens occidentaux dont la France de Hollande sont passés au plan B en Syrie : établir une zone tampon type Benghazi entre Homs la frontière libanaise et turque pour servir de base arrière pour les extrémistes de l’ASL Al Qaeda et consorts cherchant à renverser Assad. Hollande tout comme Sarkozy n’hésite pas à soutenir clandestinement des massacres de civils syriens dans le cadre du nettoyage ethnique du gouvernorat d ’Homs vidés de ces Chrétiens Alaouites et Sunnites fidèles à Assad (..)

     

    Ce que les médias occidentaux soutenant la guerre contre le gouvernement syrien de Bashar Al Assad ne vous disent pas sur les massacres de Houla où 116 personnes dont 32 enfants de moins de 10 ans ont été exécutées froidement :

    D’abord faut être stupide ou corrompu... pour s’imaginer que le gouvernement syrien à la veille d’un rapport de mission du chef des forces de maintien de la paix au CSONU aurait commis ce type de massacres.

    Cela fait plus d’un an que les forces armées et de sécurité syriennes sont diabolisées par ces médias propagandistes occidentaux qui justifient les actes terroristes de l’ASL Al Qaeda et consorts parce qu’ils sont partie prenante du changement de régime voulu...

    Et le régime syrien serait aussi suffisamment stupide pour laisser les tortionnaires de l’ASL Al Qaeda et consorts filmer tranquillement ces massacres qu’on l’accuse sans preuve d’avoir commis ?! De nombreuses vidéos ont été mises en ligne mais leurs sources les lieux de tournage date et autres éléments essentiels de référence pour leur accorder une quelconque crédibilité journalistique manquent.

    Néanmoins -tout en considérant ces documents filmés avec méfiance - quand on analyse en détails les photos des victimes y compris celles des enfants , on constate des traces de balles dans la tête et le visage principalement le bas du corps ayant été « épargné ». Il semble donc que la plupart des victimes ait été liquidée à l’arme à feu à bout portant. Ceci n’infirme pas le fait qu’il y a eu des échanges à l’arme lourde dans la zone en question entre les terroristes de l’ASL et l’armée syrienne.

    Par conséquent difficile d’affirmer en ce qui concerne les victimes comme l’a fait l’organe de propagande des Frères Musulmans basée à Londres, l’ Organisation syrienne des Droits de l’homme (OSDH) « qu’ils ont péri dans des bombardements intensifs des forces gouvernementales », une version des faits reprise en boucle par les médias occidentaux menteurs. De plus les opposants se sont empressés de récupérer les cadavres et de les enterrer pour éviter toute expertise sérieuse post mortem concernant ces massacres. Le gouvernement syrien a mis sur pieds une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce qui s’est passé à Houla mais se heurtera inévitablement au refus des familles d’autopsier les cadavres pour des motifs religieux et cela les opposants le savent.

    C’est sur la base de ce type d’information douteuse non vérifiée que la France de Hollande se précipite au CSONU pour déposer une résolution - déjà prête depuis longtemps concoctée par Sarkozy - cherchant une nouvelle fois comme son prédécesseur à imposer sa « solution » de corridors humanitaires avec cargaisons d’armes et de forces spéciales pour aider à renverser Assad comme cela s’est fait en Libye pour Kadhafi.

    Le massacre de Houla arrive comme par hasard au moment ou le chef des forces de maintien de la paix onusiennes, le général Robert Mood, devait faire un compte rendu de mission devant le CSONU sur les avancées du plan Annan.

    La France De Hollande et la Grande Bretagne voulaient faire adopter ce soir une résolution au CSONU condamnant le gouvernement syrien exigeant que l’armée syrienne « arrête d’utiliser des armes lourdes et retire ses troupes des villes et de leurs alentours «

    Autrement dit que l’armée syrienne capitule face à une armée de mercenaires à la solde de puissances étrangères et autres extrémistes salafistes massacrant sauvagement la population syrienne et que le gouvernement syrien renonce à défendre sa souveraineté nationale et son peuple.

    Un dictat néo colonial sur lequel repose la politique étrangère du PS comme de celle de l’UMP, ces deux partis n’ayant jamais condamnés bien au contraire les atrocités commises par la France coloniale.

    La Russie est intervenue ce soir au CSONU pour demander à ce que ce dernier entende d’abord le GL Mood.

    Hollande tout comme Sarkozy n’hésitent pas à soutenir clandestinement des massacres de civils syriens dans le cadre du nettoyage ethnique du gouvernorat d ’Homs vidés de ces Chrétiens Alaouites et Sunnites fidèles à Assad pour que cette région soit transformée en base arrière pour l’ASL comme Benghazi en Libye.

    En clair Hollande mène pour la Syrie la même politique étrangère d’ingérence néo-coloniale que celle menée par Sarkozy, non pas pour défendre les intérêts de la France mais ceux hégémoniques des US et d’Israël au Moyen Orient (..)


    Dimanche 27 Mai 2012
    Mireille Delamarre
    .

    Une photo d’Irak pour illustrer

    le massacre de Houla en Syrie

    Manipulation des Médias

     

    L'article de la BBC sur le massacre de Houla en Syrie illustrée par une photo d'Irak. Image prise sur la page Facebook de Marco di Lauro, auteur du cliché irakien.
     
    L'article de la BBC sur le massacre de Houla en Syrie illustrée par une photo d'Irak. Image prise sur la page Facebook de Marco di Lauro, auteur du cliché irakien.

    Dans la presse Erreur d'illustration sur le site de la BBC.


    Bévue, aujourd’hui, sur le site de la BBC. Pour illustrer un article sur le massacre de Houla en Syrie, qui fait les gros titres de l’actualité depuis samedi, le site de la BBC a publié une photo montrant un enfant sautant au dessus de rangées de cadavres emmaillotés dans un linge blanc.

     

    En découvrant le cliché, son auteur, le photographe Marco di Lauro, qui travaille pour Getty Images, dit au Télégraph avoir "failli tomber de sa chaise". Et pour cause, la photo a été prise le 27 mars 2003 en Irak, au sud de Bagdad.

    En légende de la photo publiée sur le site de la BBC, il est écrit que le cliché a été transmis par un activiste, que son authenticité n’a pu être vérifiée mais qu’il est censé montrer les victimes du massacre de Houla.

     

    Le régime syrien ne laissant pas les photographes et journalistes étrangers entrer et travailler librement en Syrie, de nombreuses publications à travers le monde ont recours à des photos envoyées par des activistes de la révolution syrienne. Des clichés dont l’authenticité est, effectivement, souvent très difficile à évaluer.

     

    Un responsable de la BBC a indiqué que la photo avait été enlevée. Il a précisé que la BBC avait tenté de retrouver la source de l’image et avait souligné que son authenticité n’était pas établie.

    "Ce qui me surprend vraiment, c’est qu’une entreprise d’information comme la BBC ne vérifie pas ses sources et soit prête à publier n’importe quelle image envoyée par n’importe qui : un activiste, un citoyen journaliste ou qui que ce soit. C’est tout", explique di Lauro au Telegraph.

     

    Sur sa page Facebook, le photographe dénonce également le fait que quelqu’un utilise sa photo comme moyen de propagande contre le gouvernement syrien.

     

    .http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761033/Une_photo_d%27Irak_pour_illustrer_le_massacre_de_Houla_en_Syrie.html#.T8X7Zy4ZtFc.twitter

     

     

     

    Sur cette photo,

     

    En marge de Houla : bilans truqués & photo recyclée

    29 mai 2012 Posté par benji sous complots et théories

     

    Voilà, lorsqu’on n'a pas de preuves, on recycle les images du passé et on fait croire que c’est d’actualité! Triste de voir autant de corps alignés, sauf que la photographie date de 2003 et concerne l’Irak… J’ai quand même souhaité vérifier les propos puisque actuellement la désinformation fait des ravages, mais cela correspond, l’info est confirmée par le journal the telegraph ainsi que par le site de l’auteur de la photo.

     

    le post ici :

     

    http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/29/en-marge-de-houla-bilans-truques-photo-recyclee/#more-26273

    .
    .

     

    Une photo d’Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie

    #???

    (Trouvé sur Twitter, communiqué par François Asselineau, ainsi que le texte ci-dessous)
    .

    Voir aussi ici,

     

    François a gardé le même ministre des Affaires étrangères et Défénse que Sarkozy = Bernard Henri Lévy

     

    .


     

    Texte intégral de la Conférence de presse de Bachar El Assad à l'ONU

    Cliquer sur le lien


    http://www.silviacattori.net/article3266.html

     

    .

    .

    Et aussi :

    Guerre civile en Syrie et ingérence occidentale: Les escadrons de la mort de l’OTAN ont-ils œuvré à Houla ? 

    Le gouvernement syrien nie toute responsabilité et donne sa version des faits 

    (cliquer sur les liens)

    .

    Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie

       

    Depuis la parution, le 16 mai, de l’article du Washington Post sur un afflux d’armes aux forces d’opposition syriennes, le projet du gouvernement Obama d’une guerre par procuration contre la Syrie est devenu encore plus évident.

      
    Chris Marsden
     



    Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie
    http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-preparent-une-guerre-par-procuration-et-sur-plusieurs-fronts-contre-la-Syrie_a76847.html
    ou :
    .
    Déjà, en mars dernier :
    .

    Et aussi, 29 et 30.5.12 :

     

    Syrie [Réseau Voltaire]

    Le plan de déstabilisation de la Syrie [Réseau Voltaire]

    La débâcle de Syrie [Réseau Voltaire]

    Mensonges et vérités sur la Syrie [Réseau Voltaire]

    Revue de presse Syrie [Réseau Voltaire]

    La triple alliance contre la Syrie [Réseau Voltaire]

    Au crible des informations tendancieuses, la situation en Syrie ...

    .

    Le président syrien Bachar Al-Assad et son épouse Asma Al-Assad lors d'un voyage à Paris, en 2008

     

    Le président syrien Bachar Al-Assad et son épouse Asma Al-Assad

     

    lors d’un voyage à Paris, en 2008

     

    http://blogues.radio-canada.ca/surleweb/tag/lettre/

     

     

    .

    .

    Accuser Bachar al-Assad d'avoir égorgé des bébés en bombardant Houla serait stupide :
     
    D'un côté, les bombes ou les balles n'égorgent pas les gens ; de l'autre, Bachar al-Assad n'aurait jamais bombardé Houla pendant que ses hommes étaient à l'oeuvre au sein même de la ville !
     
    Par ailleurs, l'égorgement au couteau est la marque des islamistes.
     
    Et l'on sait bien que ce sont les Américains qui financent les islamistes, souvent par l'intermédiaire du Qatar, leur société écran du moment :
     
     
     
    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à enquêter sur la tragédie, avant d'imputer la responsabilité du carnage aux autorités officielles ou aux anti-Assad. Selon Moscou, le pilonnage de Houla pourrait constituer une provocation de la part de l'opposition. En gros, un nouveau Timisoara!
     
    Auparavant, les médias syriens ont annoncé que les assaillants avaient utilisé des couteaux, ce qui constitue un signe distinctif des islamistes. D'après le ministère syrien des Affaires étrangères, l'attaque contre Houla a été perpétrée par plusieurs centaines de terroristes armés.
     
    Le plan de paix de Kofi Annan passe par la victoire sur le terrorisme et l'arrêt de la contrebande d'armes.
     
    On comprend par conséquent les réactions russe et chinoise :
     
    .

    .

    Propagande de guerre USA – John Rendon Mr Propagande, manipulateur, faiseur de guerre de Bush et profiteur
    .

    ..



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  • http://observers.france24.com/files/images/teaser_obs.jpg

    http://observers.france24.com/files/images/teaser_obs.jpg

     

     

     

    Les Observateurs : Propagande de guerre 

    au service de l'Occident

    eva R-sistons


    Bonjour

     

    Soyez en alerte !

     

    Ces pseudo Observateurs ne donnent pas la parole à tous : Mais seulement aux citoyens qui dénoncent les pays refusant la dictature de l'Empire euroatlantiste c'est-à-dire Anglo-Saxon (GB et USA), Israélien (qui prépare la guerre mondiale via l'Iran qu'il veut attaquer alors que ce pays n'a jamais attaqué personne, et qu'il a droit à l'arme atomique de dissuasion, pour se protéger) , et européen (En réalité, l'Union Européenne a été conçue par les Américains pour l'utiliser à leur profit notamment comme supplétif de leurs guerres; elle est un toutou obéissant, surtout à travers Sarkozy l'Américain).

     

    Les pays qui ne veulent pas être dominés par les Américains, les pays qui tiennent à leur indépendance politique, sont entre autres la Russie, la Chine, l'Inde maintenant, l'Afrique du Sud, l'Iran, la Syrie, la Biélorussie, le Liban, l'Algérie etc,

    - c'est pour cela qu'on les discrédite en permanence dans les Médias, 

    - et qu'on tente de les déstabiliser de l'intérieur (en formant et en armant les opposants, les dissidents, comme au Tibet, ou en Syrie comme avec l'Armée dite "libre", en réalité ce sont des Islamistes extrémistes adversaires du régime laïc de Bachar-el-Assad, et instrumentalisés par les Américains ! §).

     

    Jamais dans "Les Observateurs" de France24 vous ne trouverez un témoignage de partisans de ces pays.  C'est à SENS UNIQUE pour conditionner l'opinion et lui faire accepter, par ex, les guerres en préparation  - guerres soi-disant "nécessaires" pour permettre à l'Employeur N°1 des Etats-Unis, le Complexe Militaro-Industriel, de continuer à faire des affaires sur le dos des populations attaquées ! 

     

    Donc, vous ne verrez que les témoignages des "témoins" (parfois via une mise en scène pour mieux convaincre, comme pour les prétendues armes de destruction massive de l'Irak, ou la statue de S. Hussein déboulonnée. Ceux qui détiennent et utilisent des armes de destruction massive, sont en réalité les Occidentaux) favorables aux intérêts de l'Empire, ou abusés par l'Occident via les Réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, manipulés, conditionnés - surtout les jeunes, plus malléables, proies faciles.

     

    Des ONG d'obédience américaine sont d'ailleurs spécialisées dans le conditionnement des internautes. Donc, ces pseudos "témoins" feront tout pour discréditer, au prix des pires mensonges ou mises en scène, les pays ciblés, comme la Syrie, l'Iran, la Chine, la Russie de Poutine, etc, pour leur autonomie par rapport à la politique décrétée (anti-démocratiquement) par Washington. §§

     

    Pareil pour C dans l'Air sur la V, par exemple. Emission de faux débats, "opposant" des gens du même bord ce qui fausse les débats, car ils sont TOUS d'accord sur l'essentiel (Europe, guerres, ultra-libéralisme, etc, comme les journalistes du Figaro ou de Valeurs Actuelles, ou Barbier de l'Express partisan, à l'époque - et contrairement à Jacques Chirac -  de la guerre US contre l'Irak). Et donc vous ne verrez jamais, pour un vrai débat, de partisans de Bachar-el-Assad, ou de l'Iran, ou du Hezbollah libanais, ou du Vénézuela, ou du Cuba de Castro, ou de la Russie de Poutine... etc.

     

    Ce n'est plus du débat, de l'information neutre, mais de la désinformation partisane.

     

    Une certitude : Les Médias mentent en permanence. Ce sont des organes de désinformation, au service notamment des Industriels de l'Armement qui, en France, possèdent les plus importants, il faut le savoir. D'où la ligne "pro-guerres". 

     

    D'où, aussi, un triste record pour les Médias français aujourd'hui: Ils sont les derniers, en Europe, en matière d'honnêteté de l'Information, ils sont  "lanterne rouge" de la désinformation !!! De vrais Médias staliniens... Quel exploit, pour la Patrie des Drois de l'Homme !

     

    Eva R-sistons

     

     

    § Sur le site du Comité Valmy, Gaullistes de gauche (cliquer sur les liens)

     

    Nadia Khost dénonce le cynisme de l’Occident
    Le terrorisme au nom de la « démocratie »

    La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran
    Entretien de Joëlle Pénochet à la Nouvelle République

    "Syrie : une libanisation fabriquée.
    Compte-rendu de mission d’évaluation auprès des protagonistes de la crise syrienne

     

     

    §§ "Ce n’est pas Bachar el-Assad qui est visé, mais la Syrie en tant que pays laïc, nationaliste et indépendant, ennemi d’Israël et rétif à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Après l’Iraq et la Libye, ce pays doit inéluctablement être détruit à son tour pour permettre la réalisation du vieux projet atlantiste de « Grand Moyen Orient ». Par ailleurs, la Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran et la poursuite de l’encerclement de la Russie et de la Chine."

    La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran
    Entretien de Joëlle Pénochet à la Nouvelle République


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