• Retraites : la réforme rêvée
    de Nicolas et Guillaume Sarkozy


    Nicolas Sarkozy et Guillaume Sarkozy (Philippe Wojazer et Charles Platiau /Reuters)



    Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C'est un des frères de Nicolas. C'est aussi le DG d'un groupe d'assurance. Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il s'est reconverti dans l'assurance santé et l'assurance retraite. C'est plus rentable. D'autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu'un, au sommet de l'Etat, qui veut l'aider à réaliser ses projets.


    Le 4 juin 2008,
    Le Monde a publié un document qui dévoilait les intentions de Guillaume Sarkozy :

    « La Caisse des dépôts et le groupe Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé “confidentiel”, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse de 5% du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres subiront une baisse de 20%.

    Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création d'une “nouvelle entreprise d'assurance”, qui proposera “un bilan retraite et des services adaptés, en phase d'épargne et au moment de la retraite” aux salariés. L'objectif est d'atteindre un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros en 2019. Les futurs partenaires se fixent “des taux de rentabilité raisonnables sur le long terme”. »

    Chez les Sarkozy, on se partage le travail : Nicolas diminue le niveau des retraites et Guillaume propose des complémentaires aux salariés les mieux payés. Quelle équipe. Quel cynisme !

    « Le recul de l'âge de la retraite ne sert à rien »

    Pour comprendre comment la réforme Sarkozy va amener à une baisse quasi-générale des retraites, il faut cesser les débats pseudo-théologiques sur la « retraite à 60 ans » et regarder la réalité des chiffres : aujourd'hui, quand un salarié solde sa retraite, à 61 ans en moyenne, il est au chômage ou au RMI-RSA depuis trois ans (en moyenne). Il n'y a que 22% des salariés qui sont encore au travail quand ils partent en retraite.

    Dans ce contexte de chômage de masse, quel impact aurait l'allongement de la durée de cotisation que veut imposer le clan Sarkozy ? Une année de cotisation en plus pour bénéficier d'une retraite à taux plein ? Pour tous ceux et celles qui sont au chômage (presque 80 % des salariés), il ne sera pas possible de cotiser un an de plus. Il va leur manquer quatre trimestres. Ils subiront donc une décôte de 10% !

    Allonger la durée de cotisation sans avoir fait radicalement reculer le chômage des 58-62 ans ne peut en aucun cas « sauver les retraites ». Jean-Paul Fitoussi, président de l'OFCE, écrivait dans Le Monde du 6 mars 2001 :

    « S'il n'est pas porté remède au chômage, le recul de l'âge de la retraite ne sert à rien. Cela revient à demander aux gens de travailler plus longtemps alors qu'ils manquent déjà de travail. Le vrai problème, c'est le chômage. »

    Comment fait-on pour vivre avec 900 euros par mois ?

    Voilà comment, avec des arguments pleins de bon-sens (« l'espérance de vie a augmenté, donc il faut cotiser plus longtemps »), on prépare une baisse généralisée du niveau de vie des retraites de la Sécurité sociale. Ceux qui veulent développer les systèmes d'assurance privés sont évidemment très favorables à cette réforme mais on comprend que tous les syndicats s'opposent à ce nivellement par le bas.

    Baisser aussi fortement le niveau de vie de millions de retraités serait vraiment scandaleux : derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes qui veulent vivre -vivre pleinement et pas seulement survivre ou sousvivre- avec ce que la Sécu leur verse. Comment fait-on pour vivre avec 900 euros par mois ? Comment fait-on pour accueillir ses petits-enfants quand chaque sou est compté ? Un spécialiste du dossier explique :

    « Soyons clairs : sans doute faudra-t-il un jour travailler plus longtemps. Mais tant que l'on ne s'est pas donné les moyens de lutter radicalement contre le chômage, travailler plus longtemps est contre-productif.

    C'est comme quand on fait du vélo en montagne : bien sûr qu'après avoir passé le col, il faudra freiner. Mais si on freine dans la montée, on n'arrivera jamais au col ! La priorité, la seule, c'est de lutter contre le chômage et les petits boulots. »

    Dans son dernier livre, Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, affirme que, depuis deux ans, sous prétexte de « sauver les banques », on a consacré des centaines de milliards à sauver les actionnaires des banques. Une autre stratégie, totalement différente, était possible pour sauver les banques, mais Stiglitz montre que Obama et la plupart des chefs d'Etat ont plié devant les pressions des banquiers et du « big business ».

    De même, sous prétexte de vouloir « sauver les retraites » (qui peut s'opposer à cet objectif ? ), Nicolas Sarkozy veut imposer une réforme dont l'objectif n'est absolument pas de sauver les retraites, mais de favoriser ceux qui veulent développer des systèmes d'assurance privée : son frère et ses amis.

    Augmenter le nombre de ceux qui cotisent

    Pour sauver les retraites, l'essentiel aujourd'hui n'est pas d'augmenter le nombre de trimestres de cotisation mais d'augmenter le nombre de ceux et celles qui ont un emploi, augmenter le nombre de ceux qui touchent un vrai salaire et donc augmenter le nombre de ceux qui cotisent…

    On ne pourra pas sauver les retraites si on ne parvient pas à lutter radicalement contre le chômage et la précarité. Hélas, presque trois ans après leur arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy et François Fillon n'ont engagé aucune réforme pour lutter contre le chômage et la précarité. Le total des inscrits à Pôle emploi a augmenté de 800 000 en dix-huit mois, mais le gouvernement semble se moquer totalement de cette question. Ce silence en dit long sur les priorités de l'équipe au pouvoir.

    Le chômage et la précarité sont au cœur de la crise dans laquelle s'enfonce notre pays : que l'on parle du dossier des retraites, de l« 'intégration des jeunes de banlieue » ou de la défiance de plus en plus grande des citoyens vis-à-vis des politiques, on en revient toujours au lancinant problème du chômage.

    Pour vaincre le chômage, nous ne pensons pas qu'on puisse encore et toujours attendre le retour de la croissance (voir à ce sujet notre réponse vidéo à Luc Chatel : Sainte Rita fera-t-elle revenir la croissance ? ). Attendre le retour de la croissance n'est pas la solution, il faut agir !

    Voilà pourquoi, dès le mois d'avril, Europe Ecologie veut organiser dans chaque région des Etats généraux de l'emploi. En investissant massivement dans le logement, en investissant massivement dans les transports en commun, en investissant massivement dans les économies d'énergie, en développant sur tous nos territoires des réseaux de PME et des entreprises de l'économie solidaire, en favorisant une agriculture moins polluante (et plus riche en emplois), en développant les circuits courts économes en énergie mais riches en emplois non-délocalisables, en engageant vraiment la transformation écologique de nos économies, nous pouvons créer des centaines de milliers d'emplois.

    Certains voudraient nous faire croire qu'entre la crise écologique et la crise sociale, il faut choisir. C'est impossible car les deux crises sont aussi graves. Et il est tout à fait possible de répondre en même temps à la crise écologique et à la crise sociale. Dans ces deux domaines, des choses intéressantes ont été faites depuis six ans dans les régions socialistes mais il est vital, il est urgent, d'aller plus loin, plus vite. Il est vital, il est urgent d'agir avec des outils et des méthodes nouvelles. Tel est notre objectif.

    Cécile Duflot, tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France et secrétaire nationale des Verts.

    Pierre Larrouturou, tête de liste Europe Ecologie dans les Hauts-de-Seine.



    Photo : Nicolas Sarkozy et Guillaume Sarkozy (Philippe Wojazer et Charles Platiau /Reuters


    http://www.rue89.com/2010/03/03/retraites-la-reforme-revee-de-nicolas-et-guillaume-sarkozy-141278


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    Assurances complémentaires: Alerte,le rêve de Guillaume Sarkozy = notre cauchemar!

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    Le rêve de Guillaume Sarkozy


    Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas. C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé, assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets.


    Il y a trois ans, dans La Tribune, Guillaume Sarkozy expliquait qu’il fallait s’attendre « à des bouleversements majeurs dans le domaine de la santé. La réforme Douste-Blazy n’a pas eu le succès escompté en ce qui concerne les équilibres financiers. D’autres réformes seront nécessaires. Elles donneront aux assureurs complémentaires un rôle de plus en plus important.»


    Sans trahir de secrets de famille (qu’est-ce que Nicolas a promis à Guillaume en coupant le gigot dominical ?), on voudrait en savoir plus : quels sont les “bouleversements majeurs” auxquels il faut s’attendre en matière de financement de la santé ? La “petite” franchise que Nicolas Sarkozy a créée en début de mandat n’est-elle qu’un premier pas vers de gros déremboursements ?


    Pour développer un business très profitable pour certains, le gouvernement va-t-il diminuer les remboursements et le niveau des retraites, et inciter ceux qui le peuvent à se tourner vers des assurances privées ?


    Certains Sarkozystes fervents vont m’accuser de faire à Nicolas et Guillaume un procès d’intention. Mais dans son édition du 4 juin 2008, Le Monde faisait état d’un document confidentiel qui permettait de bien comprendre les intentions de Guillaume Sarkozy :

    « La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites.

    Les discussions autour de la Loi Fillon, prévues cet été, les incitent à aller vite. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé “confidentiel”, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse de 5 % du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres subiront une baisse de 20 %.

    Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création d’une “nouvelle entreprise d’assurance“, qui proposera “un bilan retraite et des services adaptés, en phase d’épargne (…) et au moment de la retraite“ aux salariés. L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros en 2019. Les futurs partenaires se fixent “des taux de rentabilité raisonnables sur le long terme.“

                                                                Le Monde du 4 juin 2008

     

    Un grand nombre de médecins, de professionnels de santé et d’associations de malades disent aujourd’hui leur inquiétude. Car les propos de Guillaume Sarkozy ne sont pas les seuls à inquiéter : en septembre 2006, quand Les Echos demandaient à François Fillon si les problèmes de dépendance des personnes âgées ne devraient pas être mieux pris en charge par la Sécurité Sociale, François Fillon expliquait que “la bonne piste est de compléter le système actuel avec des dispositifs d’assurance privée“.


    Et tout récemment encore, Nicolas Sarkozy rappelait sa volonté de réformer les retraites et sa volonté de “développer d’autres formes de protection“ :

    « C’est une révolution discrète mais profonde du système de santé qu’a esquissée Nicolas Sarkozy, jeudi 4 juin. (…) M. Sarkozy a affirmé qu’à l’avenir “les régimes de base ne pourront pas tout financer”.

    “Je souhaite que soient confiées de nouvelles responsabilités aux organismes complémentaires”, a expliqué le chef de l’Etat, qui confirme ainsi son intention de parvenir à un désengagement progressif de l’assurance-maladie obligatoire (…).

    “La solidarité nationale continuera de remplir sa mission, a prédit le chef de l’Etat. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se développer.”

                                                           Le Monde du 4 juin 2009

     

    Aux Etats-Unis, le modèle de Nicolas Sarkozy, les dépenses de santé sont deux fois plus importantes qu’en France (en proportion du PIB) mais l’essentiel de ces dépenses ne sont pas remboursées par l’Etat. C’est aux individus de s’assurer. Du coup, malgré des dépenses de santé deux fois plus importantes que les nôtres, l’espérance de vie est plus faible aux Etats-Unis qu’en France car des millions d’Américains n’ont pas de quoi se faire soigner et meurent prématurément.


    Le système est très profitable pour les dirigeants et les actionnaires des sociétés d’assurance mais «47 millions d’Américains n’ont aucune protection sociale et les problèmes de santé sont la première cause de faillite personnelle » expliquait le correspondant à New York du journal Les Echos le 6 novembre 2006. Quand ils ont un gros problème de santé, tous ceux qui n’ont pas de couverture sociale doivent vendre le peu qu’ils ont et s’endetter plus que de raison… Est-ce vers ce modèle que veut nous amener Nicolas Sarkozy ? Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens de s’assurer !

     

    Une question de dignité


    Pour moi, ce point est fondamental. Il ne s’agit pas seulement d’économie dans le sens classique du terme. Avec les questions de santé, de retraite et de dépendance, on touche à la dignité humaine dans ce qu’elle a de plus concret : mon père est mort il y a quelques années après avoir vécu un mois dans une unité de soins palliatifs où tout a été fait pour éviter qu’il ne souffre. Il y a été admis sans qu’on lui pose aucune question sur son niveau de revenu.

     

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    Si Nicolas Sarkozy et ses alliés mettent en place un système de retraite et un système de santé à l’américaine, seuls les plus riches pourront avoir une fin de vie digne. Les autres, ceux et celles qui auront déjà galéré toute leur vie avec de faibles revenus, seront relégués dans des mouroirs ou des hôpitaux de seconde classe.


    En matière de retraites et de santé, quels sont vraiment les projets de Guillaume et de Nicolas Sarkozy ? On a vu hier que, si l’on s’attaquait vraiment au chômage et si l’on rééquilibrait le partage salaires/bénéfices, on pourrait dégager de nouvelles marges de manœuvre pour financer la protection sociale. On aimerait que le Parlement organise un débat transparent sur cette question fondamentale.

     

    Pierre LARROUTUROU est économiste.

    http://crise-europe.blog.lemonde.fr/2009/07/02/le-reve-de-guillaume-sarkozy/


     

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    Réforme des retraites profitable au frère de Sarko? Assurance privée dépendance obligatoire ?

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    Et pendant ce temps Guillaume SARKOZY va s'en mettre plein les poches avec la réforme des retraites?

    Les + de 50 ans auront l'obligation de prendre une assurance privée dépendance...


    http://www.news-assurances.com/assurance…

    Comme par hasard le Directeur Général de la plus grosse boite Française de prévoyance "Médéric Prévoyance" c'est Guillaume SARKOZY...



    Assurance dépendance : Nicolas Sarkozy promet une réforme en octobre

    Publié le 6 juillet, 2010
    par Damien Dozol  
     

    Nicolas Sarkozy a confirmé mardi qu’il engagerait la réforme de la prise en charge de la dépendance des personnes âgées en octobre, « à la minute où la réforme des retraites est finie ». Dans le même temps, le ministre du Budget François Baroin dévoilait mardi matin dans une interview au journal Les Echos les grandes lignes du Budget 2011, comprenant notamment la question des allocations aux handicapés.


    Lors d’un déplacement mardi en Seine-et-Marne, M. Sarkozy a déclaré que la réforme de la dépendance sera lancée en octobre. «A la minute où la réforme des retraites est finie, c’est-à-dire votée par le Parlement, c’est-à-dire quelque part en octobre, j’engagerai immédiatement les consultations pour faire la réforme de la dépendance », a confirmé le chef de l’Etat.

    « Nous créerons le cinquième risque et nous organiserons le financement de la dépendance (…) ce problème sera résolu dans l’année 2011 », a-t-il insisté. « Quand on a un jeune « Alzheimer » de 50 ans, qu’est-ce qu’on en fait ? (…) On ne peut pas laisser ces Français dans le drame, il me faut répondre à ces questions, le tout dans des budgets contraints », a poursuivi le chef de l’Etat.

    Mardi matin dans Les Echos, c’est le ministre du Budget François Baroin qui présentait les points chauds du Budget en 2011. La question des prestations sociales est largement évoquée, notamment pour les adultes handicapés. L’allocation « sera bien augmentée de 25%, mais en six ans au lieu de cinq », a déclaré M. Baroin.

    « Elle sera revalorisée de 3 % l’an prochain, au lieu des 4,5 % prévus. Le rattrapage aura lieu en 2012 et 2013 », selon le ministre du Budget. Par ailleurs, M. Baroin a confirmé les mesures d’économie de l’assurance maladie, en précisant que celles-ci « seront définies dans la loi de financement de la Sécurité sociale qui sera présentée fin septembre».

    Avec AFP (6 juillet 2010) 

    Retraites : la réforme rêvée de Nicolas et Guillaume Sarkozy

     03/03/2010 | 14H12

    Nicolas Sarkozy et Guillaume Sarkozy (Philippe Wojazer et Charles Platiau /Reuters)

    Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C'est un des frères de Nicolas. C'est aussi le DG d'un groupe d'assurance. Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il s'est reconverti dans l'assurance santé et l'assurance retraite. C'est plus rentable. D'autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu'un, au sommet de l'Etat, qui veut l'aider à réaliser ses projets.

    Le 4 juin 2008, Le Monde a publié un document qui dévoilait les intentions de Guillaume Sarkozy :

    « La Caisse des dépôts et le groupe Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé “confidentiel”, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse de 5% du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres subiront une baisse de 20%.

    Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création d'une “nouvelle entreprise d'assurance”, qui proposera “un bilan retraite et des services adaptés, en phase d'épargne et au moment de la retraite” aux salariés. L'objectif est d'atteindre un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros en 2019. Les futurs partenaires se fixent “des taux de rentabilité raisonnables sur le long terme”. »

    Chez les Sarkozy, on se partage le travail : Nicolas diminue le niveau des retraites et Guillaume propose des complémentaires aux salariés les mieux payés. Quelle équipe. Quel cynisme !

    01.04.2010

     

    La retraite selon Guillaume Sarkozy

    http://coulisses.blogs.challenges.fr/archive/2010/04/01/la-retraite-selon-guillaume-sarkozy.html

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    Guillaume Sarkozy, qui dirige Malakoff Médéric le principal groupe français de prévoyance mutuelle, travaille depuis juin 2008 sur un ambitieux projet connu en interne sous le nom de code de « M ».  Il vise à proposer à grande échelle aux français des produits de retraire par capitalisation. Un tour de table a même été monté avec, outre Malakoff Médéric,  la Caisse des dépôts et consignations et le numéro un de l'assurance-vie en France, CNP Assurances.

    En plein débat sur le sauvetage du système de retraite par répartition, un dossier sur lequel Nicolas Sarkozy joue en grande partie sa réélection en 2012 ;  l'initiative du grand frère du président fait un peu désordre. C'est peut être pourquoi le projet « M » est en passe d'être enterré du fait de la Caisse des dépôts. Cette dernière aurait fait savoir il y a quelques jours que sa contribution serait limitée à tout au plus 60 millions d'euros. Une façon habile de faire comprendre a ses partenaires qu'elle n'entendait pas donner suite.

    Reste à savoir maintenant, si CNP Assurances, qui est elle-même détenu par la Caisse des dépôts, mais aussi par la Banque Postale et Banques Populaires Caisses d'Epargne (BPCE) souhaite donner suite au projet de Guillaume Sarkozy. Un projet très politiquement incorrect qui pourrait se révéler fort dangereux pour Nicolas Sarkozy.

    Pierre-Henri de Menthon

    Guillaume Sarkozy interviewé par Stéphane Soumier

    sur BFM Radio le 23 juin 2010

    Stéphane Soumier :Le patron de Malakoff Médéric est avec nous, Guillaume Sarkozy, bonjour

    Guillaume Sarkozy :Bonjour

    Stéphane Soumier :On a des acteurs qui sont au cœur finalement des dossiers clés du moment, on était avec l’immobilier tout à l’heure avec COGEDIM et là on est avec tout ce qui tourne autour des questions de santé, des questions de prévoyance, des questions de retraite, des questions d’avenir, toutes les questions que l’ensemble des auditeurs se posent aujourd’hui d’autant que vous êtes un groupe mutualiste.

    Guillaume Sarkozy :Paritaire et mutualiste

    Stéphane Soumier :C’est un acteur privé mais on est aux marges des acteurs privés ?

    Guillaume Sarkozy :Nous sommes privés, nous sommes économie sociale, nous sommes non lucratifs : ma gouvernance, notre gouvernance, c’est des syndicats, le MEDEF, et des mutualistes.

    Stéphane Soumier :Hausse du chiffre d’affaires pour Malakoff Médéric

    Guillaume Sarkozy :Oui bien sur, on est bons !

    Stéphane Soumier :On va définir ce qui est le cœur de votre stratégie aujourd’hui et c’est diablement intéressant : que vous avez la conviction qu’aujourd’hui la Sécu au sens large, la santé au sens large, la prévoyance au sens large, deviennent une affaire privée, individuelle.

    Guillaume Sarkozy :C’est pas tout à fait ça. J’ai le sentiment qu’on va devoir réinventer un nouveau système. On avait un système qui était basé sur la solidarité totale : c’est le monopole de la Sécurité sociale et c’est formidable parce que ça donne une grande solidarité entre tous les Français. Aujourd’hui, en plus de ce système, à côté de ce système, on a besoin d’un système qui donne des services, qui est un système d’intermédiation entre les français et par exemple l’offre de soins :  pour expliquer, pour le service, pour la transparence, pour orienter. Et ça la Sécu ne le fait pas. Donc on va le faire à côté ; c’est le projet qu’on construit aujourd’hui.

    Stéphane Soumier :Je vais me permettre de le dire différemment Guillaume Sarkozy. La séquence politique de la semaine dernière - et je ne veux surtout vous mettre en difficulté là-dessus, soyez tranquille-  nous a finalement appris qu’on n’y arriverait pas, que la prévoyance n’y arriverait pas, que la répartition n’y arriverait pas et que chaque individu devait se prendre en charge.

    Guillaume Sarkozy :Moi, je ne suis pas d’accord.

    Stéphane Soumier :Non, vous ne pouvez pas le dire ; je comprends bien dans le cadre d’un groupe mutualiste.

    Guillaume Sarkozy :Je ne suis pas d’accord ; mes convictions ne sont pas d’accord avec ce que vous dites. Je pense qu’il faut plusieurs piliers, je pense qu’il faut plusieurs étages comme dans un millefeuille, ….

    Stéphane Soumier :Mais la répartition ne suffit plus

    Guillaume Sarkozy :La répartition, il faut la sacraliser, il faut la sanctifier pour la laisser parce qu’aucun système… ceux qui dirait ou ceux qui ont dit qu’il y avait d’autres systèmes que la répartition à la place, ce sont des menteurs, ce n’est pas vrai, il n’est pas possible de construire un autre système que le système par répartition aujourd’hui dans notre pays, ça n’a pas de sens. Il faudrait mobiliser des sommes telles qu’elles n’existent pas. Par contre, c’est vrai, que, quand on regarde l’avenir, il y une baisse du taux de remplacement, c’est-à-dire ma retraite par rapport à mon dernier salaire et pour ceux qui considèrent que ça serait insuffisant, ce fameux taux de remplacement, il faut prévoir autre chose sur le long terme. C’est vrai pour la retraite, c’est vrai pour la santé, c’est vrai pour la dépendance, c’est vrai pour la prévoyance.

    Stéphane Soumier :Quand on a pris acte de ça, vous constatez que nous individus, on n’y comprend plus rien, on est perdu ! Entre les régimes de retraite, entre les régimes de prévoyance, on est totalement perdus. Et c’est là, et c’est sur cette clé là que vous voulez jouer aujourd’hui.

    Guillaume Sarkozy :C’est une clé majeure. J’ai passé trente ans comme chef d’entreprise, je dois dire que pendant trente ans, j’ai pas bien compris ce qu’on venait me dire, j’ai pas bien compris pourquoi il fallait, en tant que patron d’entreprise, payer autant de cotisations. Et aujourd’hui que j’ai la chance d’être à la tête d’un groupe paritaire, ma première réaction a été la transparence. Nous avons depuis maintenant 2 mois sur notre site internet, nous avons les prestations qu’ont nos clients en euros : on ne vous parle pas du plafond de la Sécurité sociale ! …

    Stéphane Soumier :Il faut juste préciser que vous gérez les retraites complémentaires Agirc-Arrco ; ça s’appelle délégation de service public…

    Guillaume Sarkozy :Oui, on gère 1 retraite complémentaire sur 5 mais surtout on est aussi le leader, un des leaders français en assurance collective santé et prévoyance et donc tous nos clients maintenant ont sur nos sites leurs droits en euros, pour savoir combien ils seront remboursés en euros s’ils vont voir un spécialiste, s’ils achètent une paire de lunettes et notre action c’est la transparence mais aussi aider nos clients à mieux acheter. Par exemple, nous venons de lancer il y a un mois avec des associés un réseau de 6 millions de personnes assurées pour acheter des lunettes moins chères. Et bien ça, c’est vraiment notre travail d’améliorer la protection sociale des français.

    Stéphane Soumier :Et à travers un site internet, on aura exactement les prix, enfin, les prix des lunettes, et la façon dont vous les remboursez…

    Guillaume Sarkozy :Vous allez sur le site internet, on va vous dire en euros les droits que vous avez en fonction de votre pathologie. On va vous dire, si vous allez dans notre réseau, les opticiens avec lesquels nous avons contractualisé où vous pouvez aller par rapport à votre lieu de résidence  -ça s’appelle de la géolocalisation- et on va suivre l’ensemble du circuit pour vous aider à faire votre achat dans un contrat qualité/prix responsable.

    Stéphane Soumier :On est en train de changer de modèle économique quand on raconte ça quand même !

    Guillaume Sarkozy :On est en train de compléter un modèle économique ; on est en train d’inventer un complément. Moi, je dis toujours : on n’est pas un complément par rapport à la Sécurité sociale, on est un supplément, on est à côté. C’est vrai, on a des prestations ; on rembourse en plus des médicaments qui sont quelquefois à 15%, on les rembourse à 35%. Sur l’histoire des lunettes, sur l’histoire de l’orientation, on va donner un service qui n’existe pas aujourd’hui.

    Stéphane Soumier :Alors derrière, vous avez pris des participations dans un groupe qui s’appelle LVL Médical par exemple qui s’occupe de matériel médical à domicile, assistance médicale à domicile…

    Guillaume Sarkozy :Plus que ça ! LVL, Lavorel  Médical est le premier opérateur français de soins à domicile.

    Stéphane Soumier :Voilà, soins à domicile. Korian, ça c’est un groupe de maisons de retraite… C’est quoi la stratégie, qu’est-ce que vous préparez ?

    Guillaume Sarkozy :La stratégie, c’est d’entrer à environ 15-20% du capital de ces opérateurs de manière à comprendre précisément leur fonctionnement, comprendre leur modèle économique, comprendre la formation des prix et arriver à médicaliser nos garanties d’assurance par rapport à la compréhension que nous aurons de leur métier, et surtout à les coordonner.

    Stéphane Soumier :Combien ça leur coûte exactement, comment est-ce qu’ils fonctionnent ? A partir de là je vais, de manière beaucoup plus cohérente, baser mes remboursements, c’est ça l’idée ?

    Guillaume Sarkozy :Exactement, je vais médicaliser mes garanties, je vais pouvoir contractualiser. Nous n’avons pas la prétention d’acheter l’ensemble du marché. Il faut qu’on comprenne, pour pouvoir contractualiser avec les autres acteurs …

    Stéphane Soumier :D’accord, mais vous ne voulez pas devenir acteur dans les maisons de retraite par exemple ?

    Guillaume Sarkozy :Non, notre métier, c’est des métiers que nous ne connaissons pas. Nous ne connaissons pas les métiers de soins à domicile, nous ne connaissons pas les métiers des maisons de retraite. Nous devons encore réfléchir et c’est un vrai sujet, très sensible, à investir - et je proposerai à mes conseils d’administration d’investir dans l’offre de soins cliniques par exemple, de manière là aussi, à mieux comprendre l’ensemble de la chaîne. Il y a toute une chaine de valeurs en France sur l’offre de soins qui est coordonnée aujourd’hui simplement par le médecin traitant ; et le médecin traitant bientôt il n’aura plus le temps.

    Stéphane Soumier :Ca veut dire que vous êtes en train de préparer le prochain grand dossier, celui de la dépendance, à mon avis l’une des questions qui préoccupe aujourd’hui l’intégralité des auditeurs qui peuvent écouter BFM Radio. Comment est-ce que je finance, je ne vais faire peser ça sur mes enfants, c’est pas possible. Comment est-ce que je vais financer ma propre dépendance ? Combien ça va me coûter ? A quelles conditions ? C’est là-dessus que vous voulez apporter des réponses claires Guillaume Sarkozy ?

    Guillaume Sarkozy :Oui, nous sommes un groupe de protection sociale donc nous travaillons sur le long terme. On n’est pas intéressé sur les deux ans qui viennent ; on travaille sur les 20 ou 30 ans qui viennent. On travaille pour nos enfants, pour mes successeurs, pour construire notre avenir. Nous avons une vraie stratégie, oui bien sûr…

    Stéphane Soumier :Cela n’a rien à voir mais dans l’immobilier, la marque Nexity est en train de tout ramener justement sous une marque unique. Cela va aller du syndic jusqu’à l’agence immobilière. Vous avez un problème immobilier, c’est ça leur stratégie : Nexity, vous aurez une réponse. J’ai un problème d’avenir, j’ai un problème de santé, j’ai un problème de prévoyance : Malakoff Médéric et j’aurai la réponse ?

    Guillaume Sarkozy :J’ai un problème de protection sociale, vous aurez différentes marques d’intermédiation de compréhension en France de ce système dont la marque Malakoff Médéric qui vous expliquera sur l’ensemble des prestations, celles que nous versons et celles du régime de base, qui vous expliquera quel est votre reste à charge, qui vous conseillera. Vous voulez changer vos garanties ? Vous voulez améliorer votre reste à charge ? Voila le produit qu’on peut vous proposer. Tout ça dans la clarté et grâce à internet bien sûr…

    Stéphane Soumier :Ca devient du commerce. Juste une question : est-ce qu’il faut quelque part des modifications législatives pour mettre tout ça en place ? Je pense par exemple à la retraite, je pense au système par capitalisation auquel doit penser l’ensemble de nos auditeurs. Est-ce qu’il faut aider un petit peu cette capitalisation en faisant bouger les lignes de la loi pour qu’on transforme par exemple l’assurance vie en une véritable assurance retraite aujourd’hui Guillaume Sarkozy ?

    Guillaume Sarkozy :Aujourd’hui, il existe déjà beaucoup de choses. Notre sujet est d’optimiser ce qui existe, c’est ce que nous faisons pour donner la meilleure information possible aux français et à nos clients. C’est ça notre sujet.

    Stéphane Soumier :Grande prudence : paritarisme oblige !

    Guillaume Sarkozy :Vous savez, j’ai la chance d’avoir à mon conseil d’administration la moitié des administrateurs Medef et l’autre moitié c’est CGT, CFDT, Force Ouvrière, CGC et CFTC, donc ça m’a appris à peser les mots que j’emploie, même avec vous Stéphane.

    Stéphane Soumier :Le patron de Malakoff Médéric avec nous ce matin sur BFM Radio.

     

     

     



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  • Sarkozy-L-XIV.jpg

     

    Article sur Sarko paru en Allemagne dans Bild Zeitung

    Traduction  :

     8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés.
      
    Toute la France est touchée par les mesures de récession. Toute la France ? Une personne ne joue pas le jeu : le Président Nicolas Sarkozy (54 ans)
     
     Le budget de la Présidence a toujours été tenu secret en France. Pour la première fois il est révélé sous Nicolas Sarkozy. 
    - Dans les 300 mètres carrés de l'appartement de fonction des Sarkozy les fleurs doivent être fraîches en permanence : coût 280.000 euros par an
     
     - Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l'accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d'urgence.
     
     - Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier  avion en date (60 millions d'euros) a été baptisé "Carla" du prénom de madame Sarkozy numéro 3   (c'est mimi... NdT) 
    - Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne etc.) : 1 million d'euros
     
     - Il a presque 1.000 employés à son service, deux fois plus que la Reine d'Angleterre. Parmi eux 44 chauffeurs et 87 cuisiniers.
     
     - Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l'Elysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.
    - Carla et Nico peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence.
    Indignation ? Protestations ? Pas du tout. En France il semble être une affaire d'honneur que le Chef de l'Etat incarne la "Gloire de la nation" . Il est le successeur du Roi Soleil. Et c'est exactement comme tel qu'il vit. 

     


    Jamais on ne lira cela dans les Médias français !


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  • Logo de Électricité de France

     

    Alerte EDF ! Le vrai visage de Sarko...

     

    Nous n'avons pas pu vérifier cette info qui circule sur le net :


    Les fameux compteurs qui devraient être installés prochainement devraient nous être facturés au prix très très fort d’environ 300 €, et qui, de surcroît, ne seraient pas fiable.   

     

    Il ne faut rien signer.

     
    On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux compteurs et de les changer.

     

    Par contre comme nous n’avons rien demandé, nous n’avons aucune obligation de signer quelque document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces compteurs… attention aux signatures : aucune, même pour la réception de travaux, etc. 

     
    LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE !

     

    À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DEJA PRODUIT POUR LE GAZ.

     

    Début août 2010, les parlementaires auront entre les mains l’avenir du service public de l’électricité. En effet, débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement.

     

    Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas - plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

     

    Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.

     

    Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d‘électricité vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.

     

    C’est une première que d’obliger une entreprise, dans le monde de la "concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité. 


    Plus d'infos sur : artemisia-college.org


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  • Un reportage sur Sarkozy censuré en France

    Ce reportage réalisé par la TSR ( Télévision Suisse Romande ) a été censuré en France.

    Sources : BU2z

     

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    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4655

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    J'ACCUSE

    Puce accuse J'accuse nos banques d'irresponsabilité, d'incompétence et de collusion avec le pouvoir.

    Elles jouent avec votre épargne, elles calculent mal les risques (quand elles les calculent), elles prétendent qu'elles peuvent maîtriser l'incertitude... et quand tout cela s'est soldé par une crise qui a ébranlé les fondements même du système monétaire mondial, c'est dans VOTRE argent que l'Etat a puisé pour réparer les dégâts.

    Puce accuse J'accuse la Banque centrale européenne de manipulation monétaire et de prise de risques excessifs.

    De Jean-Claude Trichet à Mario Draghi, elle trafique les taux d'intérêt, elle prête de l'argent qui n'existe pas, elle a maquillé la crise et fermé les yeux sur des fricotages comptables et financiers qui mettent aujourd'hui encore la Zone euro en danger. Et une fois encore, quand il faut mettre la main à la poche pour renflouer le navire, c'est VOTRE argent qui sert au sauvetage.


    Puce accuse J'accuse le gouvernement de corruption, de mensonge et de parjure.

    Pour rester au pouvoir, nos politiciens financent sciemment par la dette des promesses électorales qu'ils savent intenables. Ils achetent leurs électeurs à coups de redistribution : une politique facile et lâche consistant à prendre aux uns (sans leur accord) pour s'acheter les faveurs des autres. Cela fait des décennies que ça dure -- à gauche, à droite, d'un bout à l'autre du spectre politique --, et que VOUS payez les pots cassés de leur manque de courage.

     

    C'en est assez !

    Cher Concitoyen,

    A tous les niveaux de décisions, on se paie votre tête.

    Politique, économie, finance... De François Hollande à Mario Draghi, président de la BCE, nos dirigeants se croient tout permis -- parce que vous êtes là pour payer leurs pots cassés.

    Il y a trop longtemps que cela dure. Le moment est venu de réagir.

    Pourquoi spécialement maintenant ? Parce que par la faute des banques, des autorités européennes, de nos gouvernants -- et, dans une large part, des médias --, nous sommes actuellement face à une crise qui ne ressemble à rien que notre pays ait jamais connu.

    Cette crise est en train de faire bien plus de dégâts en France que les krachs boursiers de 2008 ou même que la crise économique de 1929.

    Ces dégâts, vous pouvez les constater au jour le jour, dans la dégradation sourde mais constante du niveau de vie, de la sécurité et de la tranquillité dans notre pays.

    Un pays qui est pourtant censé figurer parmi les "nations développées", qui occupe le rang de deuxième plus grande économie d'Europe... mais qui est, comme je vous le prouverai dans un instant, dans un état de crise perpétuelle depuis près de 40 ans.

    A cause d'un système politique, économique et bancaire corrompu et sclérosé, vous pourriez assister dans les mois et les années qui viennent à...

    Un gel des marchés monétaires qui vous empêchera d'accéder à votre épargne et à vos dépôts bancaires.

    Une inflation galopante causant une augmentation spectaculaire des prix sur des choses aussi essentielles que le pain... ou le papier toilette.

    Une hausse en flèche des taux d'intérêt qui provoquera des ravages dans votre épargne retraite.

    Des millions supplémentaires de gens au chômage, sans le moindre signe d'amélioration en vue.

    Et une France qui aura sans doute perdu son rang dans le monde -- pour très longtemps, voire définitivement.

    Bien entendu, une crise de cette ampleur ne se produit pas du jour au lendemain. Ce désastre se construit depuis des décennies -- et il a pris de la vitesse depuis 2008, se nourrissant des taux d'intérêt artificiellement bas... des plans de relance... et de la surchauffe des planches à billets.

    Je vous montrerai dans un instant comment tout cela s'est produit -- et comment le système tout entier, depuis votre banque de quartier jusqu'au président de notre pays, est responsable de cet état de fait.

    Lorsque cet événement finira par entamer sa phase finale -- la plus dévastatrice --, de nombreux Français seront complètement pris de court.

    C'est pour cette raison que je vous écris aujourd'hui.

    Tandis que nos élus se disputent sur lequel d'entre eux aura la plus grosse part du gâteau... et tandis que la presse grand public détourne votre attention avec des affaires aussi "importantes" que le casque de scooter de François Hollande ou l'état des nerfs de sa (ses) compagne(s)... vous méritez de savoir ce qui nous attend dans un proche avenir... et comment cela change tout ce que vous tenez pour acquis en France.

    Tandis que le reste du pays se laisse distraire par le travail dominical, le nombre de points gagnés dans les sondages par tel ou tel politicien et autres questions "vitales"... vous pourriez être en train de vous préparer et vous protéger des retombées de ces décennies d'incurie gouvernementale et financière.

    Lorsque ces conséquences commenceront à se faire sentir, vous voudrez pouvoir protéger tout ce que vous et votre famille avez travaillé si dur à construire.

    Aujourd'hui, je vous révèlerai de vrais chiffres qui vous aideront à mesurer exactement l'état de notre économie et de notre pays. Je vous dirai également comment vous préparer ; il suffit de mettre en place dès maintenant trois mesures très simples... qui pourraient vous permettre de continuer à vivre confortablement pendant que tout cela se produit.

    Mais avant cela, je pense qu'il est essentiel que vous compreniez bien qui sont vos adversaires dans ce combat pour préserver votre prospérité...

     

    Le système bancaire ne repose plus sur RIEN --
    et vos dépôts sont en première ligne

    Je ne vais pas revenir sur la crise bancaire de 2008 -- vous savez déjà probablement tout sur les manoeuvres des banques à l'époque et les plans de sauvetage de plusieurs milliards d'euros qu'il a fallu mettre en place.

    Plus jamais ça, ont dit les politiciens et les autorités de régulation mondiales.

    Citation Barack Obama

    Citation Nicolas Sarkozy

    Citation Christine Lagarde

    Résultat de toutes ces vertueuses indignations et appels à la réforme ?

    Il suffit d'un coup d'oeil au graphique ci-dessous. Il compare les bilans des six plus grosses banques françaises -- c'est-à-dire leurs engagements, leurs actifs et ce qu'elles prêtent... avec leurs fonds propres -- c'est-à-dire ce qu'elles ont réellement dans leurs coffres et qui doit servir à payer la casse si vraiment les choses tournent mal.

    Regardez, c'est vraiment édifiant.

    Actif total des 6 premières banques françaises

    Non seulement les banques n'ont pas réduit les sommes qu'elles jouent au quotidien sur les marchés suite au choc de 2008... elles les ont même augmentées.

    On arrive à plus de 7 000 milliards d'euros d'engagements au total pour nos grandes banques.

    Le PIB français était de 1 800 milliards d'euros en 2012 : les banques françaises jonglent donc actuellement avec des montants représentant près de quatre fois le PIB national !

    ... Et ne vous y trompez pas : c'est votre argent qui sert de nantissement à ces engagements si astronomiques qu'ils en deviennent littéralement irréels.

    Cela mérite quelques explications.

    Voyez-vous, l'autre face du miroir, ce sont les fonds propres. Plus une banque prend d'engagements, plus ses fonds propres devraient augmenter. Leur croissance devrait être proportionnelle aux risques auxquels s'expose la banque... et même supérieure, puisque à ce niveau de taille, si une banque fait faillite, les dommages sont colossaux.

    Or que voit-on sur le graphique ci-dessus ? Depuis 2008, c'est à peine si les banques ont accru leurs fonds propres !

    Quelques exemples ? Voici un petit aperçu de la situation des plus grandes banques françaises à la fin du 2ème trimestre 2013, en milliards d'euros :

     
    Engagements
    Fonds propres
    Effet de levier
    BNP Paribas
    1 359
    51,5
    Plus de 26 fois
    les fonds propres !
    Société Générale
    894
    27
    Plus de 33 fois
    les fonds propres !
    Crédit Agricole
    1 301
    19,4
    Plus de 67 fois
    les fonds propres !

    Mais la véritable garantie d'une banque, en fin de compte, ce ne sont pas ses fonds propres. Ce sont bien les déposants et les contribuables. Vous.

    Il ne faut pas oublier que pour fonctionner, une banque achète vos dépôts, ou de l'argent, et prête ensuite cet argent. Elle réalise sa marge en prêtant plus cher qu'elle n'achète. Pour acheter de l'argent autre que vos dépôts, on dit qu'elle lève de l'argent sur les marchés.

    Comme c'est une banque, les marchés acceptent de lui prêter moins cher. En effet, si les affaires de la banque tournent mal, ce seront les actionnaires, les fonds propres (l'argent qui appartient réellement à la banque) et la Banque centrale qui paieront la casse. Or la Banque centrale... ce sont les contribuables, vous et moi.

    Fortes de ces privilèges, nos banques sont devenues irresponsables puisqu'elles savaient qu'elles ne paieraient pas les pots cassés.

    Elles ont laissé grossir leurs bilans en se croyant immunisées contre tous les risques et en faisant croire aux marchés que lesdits risques étaient contrôlés.

    Oh, nous avons entendu de beaux discours, suite à la crise de 2008. Régulation, "Bâle 3", stress tests (rappelez-vous... Dexia les passait haut la main en juillet 2010 -- avant de sombrer à peine un an plus tard !), moralisation... On allait voir ce qu'on allait voir !

    Et on a vu.

    puce La loi de séparation bancaire ?

    Les banques n'ont pas été morcelées. Une loi de cantonnement de leurs activités spéculatives a finalement été votée -- à grand'peine -- en juillet 2013. Mais d'après Jean-Jacques Legendre et Christophe Caffard, respectivement ancien opérateur en salle de marché et avocat spécialisé en droit bancaire, dans un éditorial publié par Le Monde c'est là "une réforme en trompe l'oeil" :

    Citation séparation bancaire

    puce Les banques systémiques -- c'est-à-dire les banques "trop grosses pour faire faillite" ?

    Ah là, on a agi. On n'a reculé devant rien. On en a fait... une liste. Une belle liste officielle, composée par les doctes économistes du G20, compilant les 28 banques les plus risquées au monde (avec quatre banques en lice, la France est bien représentée...). Certes, ces établissements sont toujours garantis par vous, vos enfants et vos petits-enfants sur sept générations -- mais au moins, on a la liste !!

    puceLes produits dérivés ?

    Ces produits financiers permettent de faire jouer des effets de levier colossaux ; ils ont transformé la finance en un véritable casino où l'on peut parier sa mise des dizaines, voire des centaines de fois. Eh bien... dès la fin 2011, ils étaient revenus au même niveau que juste avant la crise de 2008, soit 700 000 milliards de dollars. Oui, 700 000 milliards -- un sept suivi de 14 zéros. Vous avez du mal à imaginer une telle somme ? Sachez qu'elle représente près de 10 fois le PIB mondial.

    Le moindre événement, le moindre choc faisant vaciller les marchés, le moindre remous en Zone euro... et tout cet édifice pourrait s'effondrer comme un château de cartes. Comme en 2008... mais en pire.

    Et personne ne s'en inquiète.

    Pourquoi donc ?

    Parce que banques et Etats s'entendent comme larrons en foire. D'ailleurs les mêmes personnes passent allégrement des unes aux autres et vice-versa, tant aux Etats-Unis qu'en France ou en Europe.

    Henry Paulson ? Ministre des Finances américain et ex-PDG de Goldman Sachs.

    Mario Draghi, actuel président de la BCE ? Un ancien de Goldman Sachs.

    Plus proche de nous, regardez les liens entre Christine Lagarde, ministre de l'Economie au moment des faits, et le Crédit Lyonnais...

    Et que dire de François Pérol ? Secrétaire-général adjoint de l'Elysée lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir, il est désormais président du groupe Banque Populaire-Caisse d'épargne... et en délicatesse avec la justice pour "prise illégale d'intérêt".

    Citation anonyme

    Et en France ? Pareil. Qui rachète les emprunts d'Etat de la France et en truffe vos livrets et assurances-vie ? Les banques : leurs détentions d'obligations françaises sont passées de 7% de leurs actifs en 2007 à 13% aujourd'hui.

    Eh oui ! Il faut bien que la France surendettée place facilement ses émissions obligataires. Et pour une banque, c'est une opération "en or" : les emprunts d'Etat présentent un risque nul... puisqu'un pays ne peut pas faire faillite, c'est bien connu. Demandez à l'Islande, l'Irlande, la Grèce, le Portugal ou Chypre.

    Depuis des années, les banques sous-estiment les dangers qui pèsent sur elles, calculent mal leurs risques, jouent de l'argent qui ne leur appartient pas -- et ne paient jamais les conséquences de leurs erreurs.

    De la manière dont je vois les choses, les copains énarques se serrent les coudes. Je me sauve, tu me sauves, nous nous sauvons...

    ... et vous payez.

    Mais puisqu'on parle du gouvernement, ne nous arrêtons pas en si bon chemin.

     

    Il est temps de dire stop !

    Vous n'avez pas à être la victime de l'irresponsabilité et de l'incompétence de ceux qui nous contrôlent et contrôlent notre argent.

    Mais -- et je n'insisterai jamais assez sur ce point -- vous devez avoir un plan avant que cette crise ne passe au niveau supérieur.

    Je ne vous parle pas de descendre dans la rue, d'aller jeter des pavés dans les vitres de l'Elysée ou de prendre votre carte à un quelconque parti. Tout ça est aussi inutile que de souffler dans un violon.

    Tout ce que nous proposent les politiques actuellement, de n'importe quel bord, c'est encore plus d'Etat. Plus de réglementations, plus d'interventions, plus d'assistanat.

    Je dis STOP.

    Personnellement, je suis convaincue que la sortie de crise passe par la responsabilité personnelle de chacun. Vous, moi, votre voisin -- c'est à nous de reprendre notre indépendance. Désintoxiquez-vous d'un Etat boursouflé, essouflé, qui a de plus en plus de mal à assurer les promesses faites pour arriver au pouvoir.

    Vous pouvez vous assurer une retraite confortable, à l'abri des mauvaises surprises.

    Vous pouvez renforcer votre épargne, optimiser les impôts que vous payez, faire fructifier votre argent.

    Vous pouvez vous constituer un patrimoine digne de ce nom à transmettre à vos proches.

    Ainsi, contrairement à la plupart des moutons qui attendent que les alouettes leurs tombent toutes rôties dans le bec, vous ne coulerez pas avec le navire.

    Je sais, je sais, je mélange un peu les métaphores. Mais je voudrais juste que vous compreniez que tout cela n'est pas juste de belles théories inapplicables, compliquées, demandant d'avoir déjà une fortune personnelle digne de Mme Bettencourt et/ou un diplôme de l'ENA (surtout pas !!!).

    Pour commencer, dans ce message, je vous détaillerai trois mesures simples que vous pouvez prendre maintenant pour vous protéger, vous, votre argent et l'avenir financier de vos proches.

    Ne vous inquiétez pas : il ne s'agit pas de vous construire un abri anti-atomique ou de vous convertir à une vie en autarcie dans le Larzac.

    Et même si je me trompe sur l'ampleur de la crise qui est en train de déferler sur la France... même si les autorités trouvent de nouveaux tours de passe-passe pour retarder l'inévitable quelques années encore... ces trois mesures pourraient vous aider à faire prospérer votre épargne quelles que soient les circonstances.

    Franchement : préféreriez-vous rester là, bras croisés, à attendre les conséquences pendant que nos dirigeants continuent leur grand numéro de cirque politique ?

    Voulez-vous dépendre des explications complaisantes de la presse grand public sur ce qui se passe dans notre économie ?

    Voulez-vous que le système bancaire -- BCE en tête -- garde les rênes de votre argent pour en faire ce qui lui chante en fonction de ses erreurs du jour ?

    Ou bien préféreriez-vous connaître la vérité -- et découvrir quelques manières simples de vous préparer à ce qui pourrait être plus grand désastre économique et financier de notre époque ?

    Si vous avez choisi la vérité, alors permettez-moi de me présenter...

    Je suis Simone Wapler, ingénieur et spécialiste de l'investissement. Je vous préviens d'emblée, mes travaux ne sont pas commandés par de grandes institutions publiques ou privées, ni banques, ni ministères. Je ne cherche pas les ors de la République.

    Si je cherche quelque chose... c'est plutôt votre attention.

    Mon objectif est simple : il ne s'agit pas ici de briller dans les dîners mondains mais de vous aider à faire fructifier votre patrimoine et le transmettre à vos enfants.

    Depuis 13 ans, j'étudie l'impact des politiques économiques sur la vie de tous les jours et sur les patrimoines des Français. Le vôtre, le mien. Je décortique aussi l'incapacité de l'Etat à se réformer. En 2012, j'ai publié un livre : Pourquoi la France va faire faillite. A mon étonnement il s'est vendu comme des petits pains ; en quelques semaines il était épuisé. La suite, Main basse sur votre argent, a été publiée en 2013... avec le même succès.

    Mes lecteurs les plus fidèles pourraient vous dire que je leur ai recommandé mon premier placement anti-crise dès 2003 : l'or physique. Pourtant, me direz-vous, l'or n'est plus vraiment un placement à la mode. Le métal jaune a dévissé de 150 $ entre le 12 et le 15 avril 2013, mettant tous les investisseurs en émoi, et il a du mal à remonter la pente. Pour autant, la plus-value latente de ceux qui ont suivi ce conseil est encore de +90% à l'heure où j'écris ces lignes.

    Quant aux analystes qui constituent le reste de mon équipe, ils ont prévu quasiment tous les grands événements financiers de la décennie passée avec une exactitude à peu près sans égale.

    Hausse puis éclatement de la bulle des dot.com... effondrement des subprime aux Etats-Unis... chute du dollar US et hausse de l'or... crise de la Zone euro et de la dette des Etats... A chaque fois, nous avons eu une longueur d'avance sur la presse grand public.

    Mais je n'ai pas préparé ce message pour vous parler de notre historique. Le passé est le passé.

    Il s'agit simplement de vous aider à reprendre la main sur votre épargne, votre argent et, en fin de compte, votre vie... alors que, partout, désinformation et répression financières règnent.

    Il suffit de regarder ce qui se passe autour des banques centrales...

     

    Les manipulations des banques centrales

    C'est bien connu : Jean-Claude Trichet, Ben Bernanke, Mario Draghi et tous les autres sont des héros. Des sauveurs de l'économie. Ils nous ont protégés contre le terrible monstre de la déflation, ils ont réussi à créer une reprise économique.

    Ah vraiment ?

    Voyons un peu... En 2012, la "croissance" du PIB en Zone euro avait reculé de -0,5%. Soyons justes : sur 2013, les derniers chiffres (concernant le deuxième trimestre) montrent qu'on est clairement sortis du marasme avec un PIB enregistrant la hausse spectaculaire de... 0,3%.

    En France, la croissance a été nulle en 2012 -- et on se hisse péniblement à 0,5% au troisième trimestre 2013.

    Le chômage ? Eh bien...

    Citation Michel Sapin


    Citation François Hollande

    Citation JM Ayrault

    En réalité, le taux de chômage atteignait les 12,2% sur l'ensemble de la Zone euro en septembre 2013 -- un record. En France, il est à 11% actuellement, et il devrait augmenter encore en 2014. Chez nos jeunes (moins de 25 ans), ce taux est à 26,1% -- deux points de plus que la moyenne européenne.

    (En plus, comme nous le verrons dans quelques lignes, ces chiffres officiels sont en fait faussés... et un autre indicateur montre que la situation est encore plus inquiétante. Nous y reviendrons).

    Et on veut nous faire croire à la croissance et à la sortie de crise ?  

    Citation Christine Lagarde vert

    Mais il est vrai que des moutons paisibles et rassurés sont plus faciles à tondre...

    La vérité, c'est que les banquiers centraux, avec la complicité des politiques, ont rajouté de la dette à la dette... ils ont manipulé à la baisse les taux d'intérêt... ils ont créé des tombereaux de fausse monnaie... Et tout cela pour nous leurrer.

    Car c'est cela, la manipulation des banques centrales. Faire croire que :

    - l'augmentation de la dette publique est la croissance de l'activité économique.
    - les mauvaises créances sont vraiment de l'argent.
    - les banques sont solvables.
    - les gouvernements sont solvables.

    Et pour cela, elles ont recours à des formes de manipulation aussi perverses que néfastes.

    La BCE a par exemple fixé depuis des années un taux directeur très faible pour faire croire que le risque n'existe pas et flouer les épargnants.

    Ici, permettez-moi quelques explications de fond mais importantes pour comprendre comment on essaie de vous faire prendre des vessies pour des lanternes... et ainsi ne plus être la dupe du système.

    Vous avez sans doute entendu parler du taux directeur -- ou taux de refinancement. C'est le taux auquel les banques peuvent emprunter de l'argent auprès de leur banque centrale pour une durée courte (une semaine).

    Dans le cas de la BCE, ce taux est passé de 4,25% en 2008 à 0,25% depuis novembre 2013.

    Or la finance fonctionne sur le principe "risque/rendement". Plus le risque est élevé, plus le rendement (le taux) monte. Normal : le prêteur veut être récompensé de sa prise de risque. Sur un marché libre, les taux tendent à grimper lorsque les risques augmentent, ce qui permet une régulation naturelle du crédit.

    Sauf que nous avons actuellement des taux bas en Zone euro... et une situation économique et financière tout aussi fragile et hasardeuse qu'en 2009.

    Baisser les taux lorsque la situation est en réalité dangereuse revient à manipuler le marché.

    Car tout se fixe en fonction du taux directeur qui constitue le plancher. Les prêts des banques entre elles, les obligations émises par les gouvernements, celles émises par les entreprises, les prêts aux entreprises, les prêts aux particuliers tant pour l'immobilier que pour la consommation. Tout.

    Des taux artificiellement bas favorisent les emprunteurs mais flouent les prêteurs -- c'est-à-dire les épargnants qui prêtent de l'argent qu'ils ont vraiment gagné : vous.

    Résultat : vous avez une rémunération plus faible que celle que vous devriez avoir compte tenu du risque réel que vous prenez.

    Et comme si cela ne suffisait pas, la BCE a également prêté de l'argent qu'elle a créé de toutes pièces.

    Là encore, la manipulation est masquée dans un brouillard de termes techniques et de déclarations ambiguës -- pour mieux faire passer des manœuvres pas très nettes. Voici en quelques mots ce qui se passe :

    Depuis la crise de 2008, les banques rechignent à se prêter entre elles, étant bien conscientes du véritable état de leurs bilans respectifs !

    Le système étant donc menacé de paralysie, la BCE est intervenue. Elle a mis en place les fameux LTRO -- ce qui signifie "opérations de refinancement à long terme", en français financier... et "achat de créances pourries à l'aide d'argent créé à partir de rien", en français normal.

    Dans le cadre des LTRO, en effet, la BCE crée de l'argent en acceptant en gage des créances pourries apportées par les banques commerciales à qui elle prête.

    Fin 2011 et début 2012, la BCE a ainsi donné plus de 1 000 milliards d'euros aux banques commerciales pour faire croire que tout allait bien dans la finance. Depuis, les banques auraient réussi à rembourser 275 milliards d'euros selon la presse financière.

    Mais en septembre dernier, Mario Draghi indiquait que les banques centrales ont remboursé "une grande partie" des deux premiers LTRO. Il se félicitait aussi :

    Citation Mario Draghi

    Visiblement, nous n'avons pas les mêmes notions d'arithmétique que M. Draghi. Selon nous, une grande partie de 1 000 milliards d'euros, ce serait plus de 500 milliards... Mais sans doute les banques ne sont-elles pas sujettes aux mêmes lois mathématiques que nous autres communs des mortels.

    Il n'en reste pas moins deux questions intéressantes. Avec toutes ces bonnes nouvelles...

    ... Pourquoi les LTRO sont-ils à nouveau à l'ordre du jour, M. Draghi n'excluant pas une troisième opération de refinancement ?...

    ... Et si l'on se penche un peu sur le détail des finances de la BCE, on trouve une rubrique "concours en euros à des établissements de crédit de la Zone euro liés aux opérations de politique monétaire", avec un montant de plus de 775 milliards d'euros, dont 679 milliards pour les opérations de refinancement à plus long terme.

    Là encore, pourquoi de telles sommes si les banques sont capables de se débrouiller entre elles et de se faire confiance ?

    La vérité est simple : les banques ont trop prêté. Faute de croissance économique, les créances deviennent de plus en plus douteuses ; pour masquer ces pertes, on maquille une crise de solvabilité (la banque devrait s'asseoir sur ses mauvaises créances, quitte à faire faillite) en crise de liquidité (la banque a simplement une fin de mois difficile à passer).

    Allez, ça finira bien par s'arranger et la croissance reviendra un jour, n'est-ce pas  ? Et en attendant on continue les tripatouillages monétaires...

    Ces opérations mystérieuses pour le profane sont bien des manipulations monétaires dont le but inavoué est de masquer la profonde insolvabilité de nos banques "trop grosses pour faire faillite".

    Et en échange de ces bons et loyaux services, les banques continuent à avaler les créances douteuses de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande, de l'Espagne, de l'Italie... et de la France !

    Une fois encore, on joue à "je te sauve, tu me sauves... et le contribuable paiera !"

     

    "Et alors ?"

    Franchement, je ne vous blâmerais pas si, arrivé à ce stade, vous vous posiez cette question.

    "Et alors ? En quoi est-ce que ça me concerne ? Tout ça, c'est des trafics qui n'ont rien à voir avec moi, que ces messieurs se débrouillent avec leurs milliards, de toute façon, depuis le temps qu'on nous prédit une catastrophe et qu'elle n'arrive pas"...

    Le seul problème avec ce raisonnement, c'est qu'il est risqué.

    Ce n'est pas parce qu'un désastre n'est pas encore arrivé qu'il n'arrivera jamais. Demandez aux responsables de la centrale atomique de Fukushima... ou aux dirigeants de l'ex-Lehman Brothers.

    Et c'est aussi exactement ce que veulent les autorités. Que vous restiez sans bouger, confortablement installé dans des certitudes, "la tête dans le sable"... pendant qu'elles s'occupent de régler leurs petites affaires avec votre argent.

    Ne vous y trompez pas. C'est votre épargne qui est en jeu. Votre retraite. L'avenir de votre famille. Et le niveau de vie que vous tenez sans doute pour acquis en tant que Français. Ce n'est pas une déclaration que je fais à la légère.

    Regardez autour de vous : vous verrez les signes de déclin se multiplier.

    • De plus en plus d'entreprises ferment ou sont en difficulté -- y compris des noms aussi connus que La Redoute, Hédiard ou encore Alcatel. On a battu en 2013 un record de liquidations, avec pas moins de 43 981 sociétés "rayées de la carte".
    • Au classement des pays les plus dynamiques au monde compilé par le groupe d'audit international Grant Thornton, la France a un score tout juste médiocre de 55 points sur 100... derrière les Philippines !
    • Morosité, chômage, manque d'opportunités... les Français quittent le pays. Ils ont été 35 000 à s'expatrier en 2011 (derniers chiffres connus) -- soit une hausse de 62% en un an. Il est à noter que les jeunes, la force vive d'un pays, constituent plus du tiers (37%) des émigrants...
    • La France détient en revanche un quasi-record mondial en matière de pression fiscale : avec un taux de 56,6% de prélèvements obligatoires, elle est deuxième au podium des impôts, juste après la Belgique.

    • Une étude de l'Institut Molinari montre que pour disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel, votre salaire doit être en fait de... 230 euros !

    Citation Molinari

    Et je pense que cela va empirer. Toujours plus d'impôts pour toujours moins de qualité de vie à mesure que les caisses de l'Etat se vident et que notre pays se sclérose.

     

    Ce qui pourrait vous attendre d'ici la fin de la décennie...

    Si les choses continuent sur cette voie, l'Etat français pourrait se retrouver en situation de défaut -- exactement comme la Grèce ou Chypre.

    Imaginez ce qui se passerait dans ce cas : le temps de réaction pour les appels à la police ou aux pompiers deviendrait radicalement plus lent... voire s'arrêterait. La collecte des ordures se ferait non plus plusieurs fois par semaine... mais une fois par mois, et encore. L'état des routes irait en se dégradant, tout comme la sécurité dans des endroits que vous considériez sûrs.

    Vous trouvez que j'exagère ? Vraiment ? Regardez ceci, alors :

    • Les fermetures d'hôpitaux s'accélèrent. 42 établissements ont été fusionnés pour ne faire plus que... 12 "groupes hospitaliers". Il est de plus en plus difficile de se faire soigner efficacement -- des mois d'attente pour avoir un simple rendez-vous chez l'ophtalmologue... et que dire de la saturation des services d'urgence ?
    • Les universités françaises sont en perte de vitesse dans le reste du monde. Dans le classement du Times Higher Education, paru en octobre 2013, la première université française apparaît au... 65ème rang -- une chute de six places par rapport à l'année précédente (et le reste est à l'avenant, avec seulement huit établissements au palmarès, dont à peine quatre dans les 150 meilleurs).
    • Les cambriolages sont en hausse constante, avec +6,3% en 2013. On compte désormais jusqu'à 1 000 cambriolages par jour en moyenne, selon Jean-Marc Leclerc, du Figaro -- tandis que le nombre d'agressions et de violences envers les personnes ne baisse pas.
    • Un Français sur huit vit désormais avec moins de 977 euros par mois : cela fait 14,3% de citoyens sous le seuil de pauvreté. 8,7 millions de personnes en France qui vivent avec moins d'argent que le Polonais, le Croate ou même le Vénézuelien moyen.

    Comment voulez-vous qu'une telle situation dure ? Tôt ou tard, quelque chose va craquer. Nos politiques multiplieront alors les réunions d'urgence, les déclarations d'intentions et autres "solutions" cherchant simplement à masquer le fait qu'ils sont au pied du mur.

    Rappelez-vous ce que je vous disais plus haut : confrontées à la crise de 2008, les autorités ont choisi la voie de l'endettement et de la création monétaire, pourvoyeuse d'inflation.

    Tout indique qu'en cas de nouveau choc, elles feront exactement la même chose. Et ces décisions prises en pleine panique pourraient détruire votre patrimoine et réduire à néant votre épargne... tout en faisant augmenter le prix de ce que vous payez au quotidien pour des choses aussi essentielles que le lait, le pain et le carburant.

    Au pire, nous pourrions assister à des manifestations et des émeutes.

    Inutile de vous rappeler les scènes auxquelles nous avons assisté dans les rues d'Athènes ou de Chypre en 2010 et 2013 respectivement ; il suffit de voir ce qui s'est passé lors des débats sur le mariage homosexuel, ou, encore plus récemment, autour de l'écotaxe en Bretagne, pour constater que la population française a les nerfs à fleur de peau.

    Le chaos dans les rues ne sera plus une chose que vous regardez depuis votre fauteuil au journal de 20h, affectant des pays éloignés. La situation pourrait dégénérer jusqu'à amener la violence dans votre ville... votre quartier.

    Tout cela peut vous sembler parfaitement incroyable pour l'instant. Mais je vous en prie, lisez ce message jusqu'au bout avant de vous décider.

    J'aimerais également préciser que je n'ai pas envie que toutes ces choses se produisent. Et je n'ai pas non plus d'intérêt à jouer les oiseaux de mauvais augure. En fait, j'espère même que je me trompe sur l'issue des événements.

    Mais je ne suis pas prête à faire dépendre mon avenir d'une chose aussi fragile qu'un "j'espère". Et si je vous écris aujourd'hui, c'est parce que je pense que vous êtes comme moi.

    Avec quelques mesures simples, vous pourriez protéger votre famille et construire une "forteresse" autour du patrimoine pour lequel vous avez travaillé si dur.

    Je vous montrerai toutes ces étapes dans un instant.

    Je ne vous demanderai pas de faire une donation à un parti... de rejoindre une association... ou de signer une pétition. Nous ne sommes pas une structure politique. Nous publions des idées... des stratégies... et des techniques qui vous aideront à comprendre les grandes tendances économiques et financières et à investir en conséquence.

    Je cherche simplement à vous aider à éviter les conséquences graves qui suivent souvent les virages historiques majeurs.

    Vous pensez peut-être que ce que je dis semble "gros comme une maison". Mais rappelez-vous...

    Il y a des années, en 2006-2007, quand mon équipe d'analystes et moi-même avons publié le simple avertissement que les marchés ne montent pas jusqu'au ciel et que la situation des subprime commençait à être dangereuse... les gens se sont simplement moqués de nous.

    Vous savez déjà ce qui s'est passé en 2008. Le marché boursier s'est effondré. Le CAC 40 a été divisé par deux ou presque en un an. Durant la crise qui s'est ensuivie, des millions de personnes ont perdu leur emploi.

    Lorsque nous avons commencé à conseiller à nos lecteurs d'acheter de l'or comme moyen de se protéger contre l'explosion de dette des Etats partout dans le monde et des excès d'impression monétaire, on nous a regardé bizarrement. On nous a traités de fous, de dépassés.

    C'était il y a une décennie, quand l'or se vendait 253 $ l'once. Aujourd'hui, il dépasse les 1 200 $.

    J'ai bien conscience que le message que vous avez sous les yeux peut être difficile à digérer, surtout en regard de ce que livrent les médias grand public au quotidien. En surface, mes accusations sont si radicales que nombre de gens essayeront de les réduire à néant en m'accusant d'avoir des motifs politiques. Ce n'est pas le cas.

    Simplement, j'en ai assez d'être prise en otage par des "entités" corrompues et incompétentes, qui décident à ma place et n'ont selon moi absolument pas prouvé leur capacité à nous sortir de la crise.

    Et je vais partir du principe que si vous m'avez lue jusqu'ici, c'est parce que vous êtes du même avis que moi... Alors continuons notre exploration des raisons de la crise -- et ce que vous allez découvrir pourrait bien vous choquer.

     

    L'Etat est corrompu... et vous corrompt !

    Citation Merkel

    8 000 euros par habitant, c'est le montant moyen des prestations sociales que verse la France.

    La France est le deuxième pays au monde pour ces dépenses de redistribution... alors que nous n'arrivons qu'au vingtième rang en termes de PIB par habitant.

    La très grande majorité de ces prestations sont versées sans conditions de ressource. Les allocations diverses pèsent 30% du budget des ménages. Autrement dit, les électeurs sont de plus en plus financièrement dépendants de l'État.

    Le secteur privé ne représente plus que 43% de l'économie française, 57% de l'activité provenant du secteur public, contrôlé par l'Etat. Pour avoir plus, il faut plus d'Etat.

    C'est très clair : le système actuel rend les gens et le secteur privé de plus en plus dépendants des largesses du gouvernement.

    Qu'il s'agisse de gagner des voix ou de plaire à un lobby qui saura vous renvoyer l'ascenseur... les politiques (et ce quelle que soit leur couleur politique, croyez-moi) jouent tous le même jeu. Il n'y a qu'une seule règle : choisir à qui on va donner et à qui on va prendre. Et un seul but : conserver les électeurs en situation de dépendance... afin d'augmenter son influence politique.

    C'est aussi simple que ça.

    Et c'est pour cette raison que je dis que l'Etat vous corrompt, vous personnellement. Chaque électeur a un intérêt financier à voter pour le système qui va lui donner le plus et lui prendre le moins.

    L'Etat intervient partout, fausse les règles économiques, déforme le système financier, pèse sur les revenus et les bénéfices, oblige entreprises et individus à faire des choses qu'ils n'auraient peut-être pas décidé par eux-mêmes. Tout est brouillé.

    Le summum du cynisme a été atteint le 22 décembre 1989, lorsque les élus de l'Assemblée nationale se sont auto amnistiés dans l'affaire du financement occulte du Parti socialiste. L'Assemblée législative s'est assise sur ses propres lois et a décidé que les représentants du peuple sont au-dessus de celles-ci.

    Comment voulez-vous qu'un pays fonctionne sainement dans de telles conditions ?

    Soyons clairs, certaines dépenses de redistribution sont ponctuellement indispensables -- voire vitales pour ceux qui les reçoivent. Une société doit faire des choix d'assistance de ses membres confrontés à de graves accidents de la vie.

    Mais lorsqu'un pays champion du monde des dépenses publiques n'affiche pas des taux de pauvreté ou de chômage enviables et régresse dans le classement des pays riches... il faut se poser des questions primaires telles que "où va l'argent ?" et "à qui profite ce système ?"

    Parce qu'il y a une chose à ne pas oublier : tandis que les dépenses de redistribution ont augmenté, il en est allé de même pour...

    ... les impôts
    ... la dette publique
    ... le taux de chômage.

    Il suffit de comparer la situation de la France en 1978 à celle de 2012 pour constater la dégradation dramatique de notre pays depuis la fin des Trente glorieuses :

    NB : Tous les chiffres notés * sont en euro constant, c'est-à-dire corrigé de l'érosion monétaire

     
    1978
    2012
    Déficit en milliards d'euros
    1,20
    81,4
    Dette en milliards d'euros
    72,80
    1 833,8
    Part du secteur privé dans l'économie en %
    56
    43
    Revenu disponible par habitant en euros*
    14 710
    20 455
    Dette par habitant en euros *
    4 608
    28 788
    Taux de chômage en %
    4,4
    10,2
    Revenu disponible par habitant diminué de la dette en euros*
    10 102
    - 8 333

    En un mot, la croissance française est un mythe, un leurre, un fantôme. Que de promesses de lendemains qui chantent depuis les années noires des chocs pétroliers ! 

    Et qu'avons-nous récolté en fin de compte ? De l'inflation, des dévaluations, du chômage de masse, des impôts et de la dette qui va devenir bien trop lourde à porter... Car elle grossit chaque année, et nos créanciers, eux, pourraient perdre patience.

    Il suffirait que les taux à long terme augmentent de quelques points pour que la France se retrouve dans des difficultés aussi aiguës que celles de la Grèce, du Portugal ou de l'Espagne.

    En s'endettant sans espoir réaliste de remboursement, les gouvernements vous ont acheté de la fausse prospérité... et le plus grave, c'est qu'ils le savaient parfaitement !

    Citation Jospin

    Citation Fillon


    Citation Sapin

    Tout occupés à soudoyer les électeurs pour s'arroger le pouvoir, nos dirigeants ont choisi de ne pas lever les impôts nécessaires au financement de ces promesses. L'impôt aurait permis à chaque citoyen de prendre la mesure de leurs véritables coûts... et d'arrêter ce processus fatal.

    Mais l'Etat a préféré le mensonge... et repousser les problèmes à plus tard, en endettant les générations futures, qui devront payer les engagements pris (et reniés) par des autorités irresponsables et parjures.

    Et en plus de tout cela...

     

    ...Vous ne pouvez pas compter
    sur la presse grand public pour
    vous donner les bonnes informations


    Souci de faire de l'audience, recherche du sensationnalisme, manque de culture économique et financière : les médias grand public semblent désormais se contenter de reprendre les propos de nos politiques sans vraiment les remettre en question.

    Ils cherchent la "petite phrase" qui va faire le buzz, se lancent dans des surenchères et de la provocation... mais si l'on reprend l'exemple de la campagne présidentielle 2012, par exemple, on constate que les sujets importants comme la dette, le déficit public ou l'interventionnisme de l'Etat ont été complètement éludés.

    Mais ce qui est peut-être le plus grave, c'est le rabâchage servile des grandes statistiques économiques.

    PIB, chômage, consommation des ménages, inflation... on se contente de vous resservir les données officielles -- sans souci de creuser un peu plus loin, sans chercher à voir comment ces statistiques sont compilées, bref sans la moindre distance ou relativisation.

    Or ce sont là des données cruciales, qui donnent un éclairage tout différent aux circonstances économiques selon la manière dont elles sont calculées.

    Permettez-moi de vous donner quelques exemples...

     

    Les VRAIS chiffres de l'économie française

    Prenons le sacro-saint PIB, par exemple
    On se congratule dans la presse de ce qu'il est prévu à +0,2% pour 2013, signant une sortie de la récession, etc.

    Ce qu'on omet de préciser... c'est que le PIB tient compte aussi de l'activité de l'Etat -- y compris du déficit !

    Si l'on enlève cette donnée-là -- c’est-à-dire si l'on s'en tient aux entreprises privées créant de la richesse sur notre territoire... nos calculs montrent que pour 2013, il faut plutôt s'attendre à un recul de 0,1%.

    La reprise est-elle toujours aussi tangible ?

    Et si on s'intéressait à l'emploi ?
    Comme je vous le disais plus haut, le taux de chômage officiel est de plus de 11% à l'heure où j'écris ces lignes. C'est déjà assez catastrophique en soi.

    Maintenant... faisons ce que ne fait pas la presse grand public, et regardons un peu plus loin, de l'autre côté de l'équation : le taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi la population en âge de travailler.

    Contrairement au taux de chômage, cette statistique n'est pas soumise à des manipulations du genre "chômeurs catégorisés à tort comme handicapés", "incitation au renoncement lorsqu'on est un chômeur en fin de droit", etc., qui permettent de faire discrètement baisser un chiffre par trop embarrassant.

    Et que nous dit le taux d'emploi français ? Eh bien... il est à 63,9%. Le calcul est vite effectué : cela fait une bien plus grande proportion de "sans emploi" que les 11% cités plus haut...

    Quant à la dette publique...
    Là encore, tout est question de calcul. Lorsqu'on rapporte la dette publique au PIB, la presse nous donne des chiffres aux alentours des 92%.

    Mais si l'on compare -- ce qui semblerait assez logique -- la dette publique avec les recettes publiques, c'est-à-dire les entrées et les sorties, comme dans tout budget "normal", alors là... c'est bien différent.

    Selon nos calculs, cette "dette fiscale" représenterait en fait 626,3% des impôts levés !

    Je pourrai continuer ainsi pendant encore longtemps -- mais je ne veux pas non plus vous assommer sous les chiffres. L'essentiel est que vous compreniez qu'il ne faut pas vous contenter de ce que vous servent les médias.

    Je ne dis pas que leurs informations sont fausses ou inutiles ; nos calculs aussi peuvent être discutés, bien sûr. Mais pour avoir un regard lucide sur le système actuel... il faut aller plus loin. Qu'il s'agisse de votre information personnelle, des choix que vous faites pour votre argent -- ou, en fin de compte, de votre choix de vote --, il est essentiel de pouvoir prendre vos décisions en toute connaissance de cause.

    Et nous sommes là pour vous y aider.

    Nous vivons principalement des abonnements de nos lecteurs -- ce sont à eux que nous devons des comptes. Nos moyens sont relativement modestes par rapport à ceux des grands groupes de presse/radio/télévision.

    C'est précisément cette indépendance qui nous permet de vous apporter un éclairage différent, sans langue de bois... et dont le but est de vous enrichir, au propre comme au figuré.

    Pour se sortir du pétrin dans lequel il se trouve actuellement, l'Etat français n'a que deux solutions. L'inflation, qui dissout votre épargne... ou le défaut, qui l'anéantit.

    La crise que nous traversons actuellement pourrait se révéler l'une des plus graves de l'Histoire. Et nos dirigeants sont occupés à semer les germes d'une crise encore plus grave. Tout cela se produit en ce moment même.

    Certes, ce n'est pas facile à accepter. Vous pouvez d'ailleurs continuer à nier les conséquences. Vous pouvez continuer à espérer que le gouvernement sera toujours là pour vous sauver la mise...

    Ou vous pouvez agir maintenant pour vous protéger.

    Le choix est entre vos mains.

    Si vous préférez reprendre le contrôle, et agir pour la protection de votre épargne, il existe trois mesures que je vous recommande de prendre immédiatement.

    Si je me trompe, si mon analyse est fausse... vous n'aurez rien perdu que le temps passé à découvrir et appliquer cette stratégie. En revanche, si tout se passe comme je le prévois, vous pourriez vous en sortir bien mieux que le reste des investisseurs.

    Rien qu'en lisant ce message, vous avez déjà pris de l'avance sur des millions de Français. Contrairement à eux, vous êtes informé de la réalité de la situation.

    Maintenant, en prenant ces trois mesures simples sans attendre, vous pourriez être en route pour la sécurité... alors que le désastre s'abat sur notre pays.

    Ces trois mesures, je les détaille dans un rapport exclusif, que j'ai intitulé La France va faire faillite : comment mettre votre patrimoine à l'abri.

     

    (..)

     



    Simone Wapler
    Rédactrice en Chef
    La Stratégie de Simone Wapler

     

    Publications Agora France


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