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  • La puissante organisation dont personne ne parle : L’OSC - Les BRICS

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    http://www.les-crises.fr/tag/brics/
    Laissez-moi vous présenter l’organisation la plus puissante aujourd’hui, dont presque personne n’a entendu parler. Mais c’est pour bientôt !

    Le réel pouvoir fondateur derrière les BRICS.

    Les BRICS, comme nous l’avons déjà traité par ailleurs, ont été formés en réponse à la fraude financière et aux malversations occidentales. Son plus grand objectif est de donner à l’Orient une véritable impulsion dans des domaines comme le commerce, les mesures de sécurité et la coopération économique, le tout au sein d’un cercle qu’eux seuls, et non Washington, peuvent contrôler.

    Ils ont parcouru un long chemin en un court laps de temps, c’est vrai, mais ils sont encore « les petits nouveaux du quartier ». En fait, ils ne se sont même pas conceptualisés en tant qu’idée sérieuse avant Septembre 2006 ! Leur première rencontre officielle, sans l’Afrique du Sud, n’a été tenue qu’en 2009.


    Cependant, il y a une autre organisation qui est apparue avant les BRICS et qui est encore plus influente qu’eux en quelque sorte! Une organisation dont les fondateurs ont fait naître en premier l’idée ouvertement pro-marchés émergents, tout comme les BRICS.


    Cette organisation dont presque personne ne parle, est appelée l’ « Organisation de Coopération de Shanghai » (OCS).


    Je vous avais dit que presque personne n’en parle! Laissez-moi vous présenter l’organisation la plus puissante aujourd’hui dont presque personne n’a entendu parler. Mais c’est pour bientôt!


    L’histoire derrière sa fondation


    Tout d’abord, l’OCS s’ést établi avant les BRICS, en fait, leurs fondations ont été posées une décennie plus tôt, en 1996. Le but de l’OCS est un peu différent de celui des BRICS, toutefois ils ont de nombreux objectifs parallèles. Tout d’abord, la création de l’OCS est l’idée d’une alliance partielle entre deux pays, la Russie et la Chine.


    Pourquoi alors ont-ils été créés ?


    Mes frères, c’est la vraie question. Afin de bien mettre nos têtes au clair sur ce sujet, faisons un rapide récapitulatif de l’histoire.


    Au tout début des années 1990, lorsque l’Union Soviétique avait pratiquement perdu la guerre froide, de nombreuses garanties et traités ont été acceptés et signés, entre Gorbatchev et les États-Unis. L’un des principes directeurs était que la Russie accepte, afin de faire disparaitre pacifiquement l’Union Soviétique, que la nouvelle Allemagne Ouest et Est réunis, adhère à l’OTAN. Cependant, tout aussi important, en retour, la garantie avait été donnée au Ministre des Affaires Étrangères soviétique, Edouard Chevardnadze, que l’OTAN (une force militaire de dissuasion créée comme un contrepoids pour surveiller les forces soviétiques en Europe), n’utilise, en aucun cas, l’Allemagne pour faire un « saute mouton » et étendre sa composition plus à l’Est.


    C’était un accord des plus raisonnable, et il constituait la base d’une grande paix … une paix qui aurait pu durer indéfiniment sans l’orgueil et l’arrogance de l’Ouest et des « banksters » mondialistes qui se sont hissés à sa tête. En fait, tout bêtement, le Dragon de la Banque a immédiatement commencé à revenir sur cette promesse fondamentale faite à la Russie, et a commencé à bâtir des plans pour étendre son alliance militaire de l’OTAN vers l’Est, vers le territoire russe.


    La toute première admission publique faite par les mondialistes, montrant qu’ils visaient à rompre leurs promesses sur l’expansion de l’OTAN vers la Russie, fût faite par le président Clinton, en faisant un demi-tour complet en 1996. Par ailleurs, si vous vous souvenez, 1996 fût exactement l’année durant laquelle le groupe, qui deviendra l’OCS, a été formé (ce n’est pas une coïncidence).


    « Wile E. Brzezinski », Kissinger, et tous les magouilleurs de l’OTAN, ont immédiatement commencé à mettre leurs promesses dans la corbeille à papier! Dans tous les sens, et aussi vers l’Est, ils ont distribué des cartes d’adhérents à l’OTAN, à tout le monde et même à leurs animaux de compagnie!


    La Hongrie, la République tchèque, la Pologne et même d’anciens satellites soviétiques, comme les pays baltes, ont été admis. Plutôt que de tenir leur promesse de ne pas étendre l’OTAN, ils ont carrément doublé le nombre d’adhérents, passant de 12 à 24 États! A l’heure actuelle, ils sont 28 membres. Ils sont même allés jusqu’à mettre quelques bases navales en Asie centrale.


    Le principe élémentaire des ces traités a été violé, et Washington DC s’est mit en mouvement pour encercler militairement la Russie, pour mettre des « systèmes de défense antimissile » en place autour de leurs frontières. Tout cela a été accompli au cours d’une planification de pivot vers l’Asie, et même d’un déplacement vers les républiques d’Asie centrale. Le pouvoir vacant que l’Empire Soviétique en ruine avait laissé, allait bientôt être comblé par Brzezinski et les mondialistes occidentaux.


    Quelque chose devait être fait pour contenir les agressions des États-Unis et de l’OTAN, et rapidement.


    L’Orient Répond


    La Russie et la Chine savaient ce que signifiait l’annonce du président Clinton sur les nouvelles adhésions à l’OTAN, et se sont immédiatement mis au travail. Dans la même année, ils ont mit en place une organisation, dans la ville de Shanghai, connue sous le nom de « Shanghai Five », car il avait cinq États membres à ses débuts. Plus tard, en 2001, avec l’admission de l’Ouzbékistan, il a été rebaptisé l’Organisation de Coopération de Shanghai.


    Jetons un coup d’œil à la brève description que Wikipédia lui donne dans leur introduction: L’OCS est une organisation politique, économique et militaire eurasienne qui a été fondée à Shanghai par les dirigeants de la Chine, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Russie et du Tadjikistan.


    Arrêtons nous là un moment. Rappelez-vous les pays que nous avons examinés et que « Wile E. Brzezinski » avait désigné dans « Le Grand Échiquier » comme clés pour contrôler l’Eurasie? Oui, il s’agissait de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan, etc. Il semble que la Russie et la Chine avaient un accord avec M. Brzezinski, sur la question de leur importance stratégique, parce que, dès l’instant où ils ont su que les promesses de l’OTAN étaient nulles et non avenues, ils ont commencé à bouger pour fermer l’Ouest par ce couloir particulier de façon définitive.


    Ses six États membres couvrent 60% de la masse continentale de l’Eurasie, sans oublier de mentionner qu’ils représentent l’énorme quart de la population mondiale! Voici leur logo, mettant en avant l’immense territoire que couvre leur composition: (photo du logo)


    Cependant, si vous incluez les plusieurs États «observateurs», qui sont en lice pour une adhésion officielle, alors tous ceux qui sont affiliés à cette organisation comprendraient pas moins de 50% de la population mondiale!


    Rappelez-vous la carte de l’Eurasie que nous avions examiné? Jetons-y un second coup d’œil:(photo carte 1)




    Ok, maintenant jetons un coup d’œil à la liste des pays inclus dans l’OCS (soit comme membres, observateurs ou partenaires de dialogue):(photo carte 2)


    Eh bien, bénissez-moi, si tout ceci n’avait pas été préparé de longue date! Les seules parties ignorées sont l’Asie du Sud, le Caucase, le monde arabe et l’Europe! Presque tout le monde en Asie centrale et méridionale est soit un membre, soit un «observateur» en l’état actuel des choses!

    Parlons des «observateurs» …


    L’adhésion à l’OCS


    Une nation ne peut pas simplement décider de rejoindre l’OCS. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. L’OCS soumet un candidat à un processus de «filtrage» avant de l’accepter comme nouveau membre.


    La première étape pour devenir un membre, traditionnellement, est de demander le « statut d’observateur ». Ensuite les membres tiennent une série de réunions de dialogue avec le demandeur, afin de déterminer si l’application de la nation serait un ajout positif au groupe. Le test décisif pour l’adhésion semble consister à savoir si l’application de la nation répondrait à quelque chose appelé « L’esprit de Shanghai ».


    Dans leurs propres mots, pour satisfaire à « L’esprit de Shanghai », une nation candidate doit remplir ces caractéristiques : la confiance mutuelle, les avantages réciproques, l’égalité, la consultation, le respect de la diversité culturelle et la poursuite du développement commun.


    Si un candidat ne peut pas répondre à la plupart ou la totalité de ces choses, il ne fait pas l’affaire. Afin d’être approuvé au « statut d’observateur », chacun des six pays membres doit vous donner le feu vert. Si le Tadjikistan pense que vous seriez un préjudice pour le groupe, alors ce que pensent la Chine et la Russie n’a pas d’importance: vous ne faites pas l’affaire! Il doit y avoir un accord unanime pour qu’un nouveau membre rejoigne les rangs.


    La stratégie la plus évidente pour les États-Unis et l’OTAN ne serait-elle pas tout simplement de détruire cette nouvelle organisation de l’intérieur? Pourquoi ne rejoignent-ils pas tout simplement l’OCS, afin de contrecarrer toutes ses voix?


    Les États-Unis ont déjà demandé le « statut d’observateur » à l’OCS! En fait, ils ont demandé il y a près d’une décennie, en 2006, et on leur a répondu « merci, mais non merci ».


    Cela devrait cimenter, dans l’esprit de chacun, à quel point ils sont retranchés contre Washington et les élites occidentales.


    Une organisation militaire


    Toutefois, au cas où vous seriez tentés de penser que l’OCS est juste un groupe de gars « sympathiques », qui chantent « Kumbaya », et applique de la cire sur des propos de solidarité, de coopération et de commerce, détrompez-vous! Ne l’oublions pas, l’OCS n’est pas un « tigre de papier ». D’ailleurs, l’OCS a toujours été prévu pour des questions militaires depuis le début. Après tout, il a été construit pour offrir la sécurité aux frontières de ses États membres, à la fois contre le terrorisme et contre toute tentative de placer des systèmes de missiles autour de leur périphérie. C’était une réponse directe à l’empiètement de l’OTAN vers les frontières de la Russie.


    En fait, durant leur dernière réunion en Septembre, ils ont réaffirmé leur position catégorique à propos de tels comportements : « le renforcement unilatéral et illimité du système de défense antimissile par un quelconque État ou groupe d’états nuirait à la sécurité internationale et à la stabilité stratégique ».

    Ils disent clairement à la fois à Washington et à l’OTAN, que de tenter de rajouter des systèmes de défense antimissile, serait considéré comme une menace directe à leur stabilité et à leur sécurité.


    Mais, ils ne se sont pas contentés de simplement dire aux banquiers occidentaux de faire marche arrière, ils ont commencé à organiser certains exercices de guerre assez impressionnants. En fait, l’an dernier, ils ont tenu conjointement un exercice anti-terroriste qui a impliqué plus de 7000 soldats.

    Comme vous pouvez le voir, ils ont clairement évolués du stade de « renforcement de la confiance » des premiers jours, vers une alliance militaire assurée et hautement synchronisée. Laquelle est capable de répondre rapidement aux menaces internes ou externes.


    Le dernier recours des « banksters »


    Cela a eu pour effet de terrifier les banksters. Après tout, leur truc habituel, depuis des siècles, a toujours été de «diviser pour régner». Ils ont été maîtres en la matière pour retourner les peuples et les nations les uns contre les autres, de sorte qu’ils puissent les manipuler et les contrôler, mais cette tactique « d’empêcher les barbares de se rassembler », à l’évidence ne fonctionne plus.


    Puisque le pouvoir militaro/bancaire anglo-américain ne va sûrement pas s’en aller gentiment, ils se trouvent concrètement face à une seule option: essayer d’attirer l’un d’eux dans une guerre, avant que les concurrents arrivistes (OCS, BRICS, Eurasian Economic Alliance) ne puissent complètement se fondre ensemble. Si vous regardez tout autour, c’est exactement ce que vous verrez.


    En essayant de lancer inutilement une guerre contre l’Iran (qui a le «statut d’observateur» à l’OCS), de renverser le gouvernement de l’Ukraine, et de tenter d’attirer la Russie dans une guerre dans la région du Dombass séparatiste, les États-Unis et Londres ont tenté d’entraver tout nouveau progrès de cette alliance résolument anti-dollar, anti-OTAN et anti-FMI.


    Par ailleurs, en 2014, l’OCS a décidé de ne pas ajouter de nouveaux membres pour l’instant, bien qu’elles devaient le faire. La raison est que l’OCS pensait que le fait que les banksters tentent d’attirer la Russie dans la guerre en Ukraine était si grave, que la majeure partie de la réunion de Septembre 2014 a porté sur l’élaboration d’un accord de paix sur cette situation.


    En vérité, si vous voulez connaître les forces réelles derrière l’accord de Minsk, ne cherchez pas plus loin qu’un effort conjoint du Kremlin et l’OCS.


    La tentative de mettre l’Ukraine toute entière hors des sentiers du commerce eurasien, n’a été que partiellement réussie. Après tout, l’Occident a perdu la Crimée, et à ce jour, a perdu le Dombass également. Cet échec à prendre la base navale russe de la mer noire, et à attirer la Russie dans un engagement, a fait grincer les dents de Wile E. Brzezinski et de ses marionnettistes mondialistes. Si vous ne me croyez pas, il suffit d’écouter cette interview avec le « coyote » lui-même (https://www.youtube.com/watch?v=IrRPZ6CBvPw). Il est plus bouleversé que je ne l’ai jamais vu, et il a pourtant donné beaucoup d’interviews au cours des 6 derniers mois.


    Conclusion


    « Wile E. Brzezinski » et les puissants « banksters » occidentaux sont désespérés et paniqués , en regardant, impuissants, leur plus grande crainte se dérouler devant eux. Une alliance eurasienne viable est en train de devenir réalité.


    Dans cette nouvelle réalité, leurs anciens mécanismes de contrôle (le prêt à intérêt et l’esclavage par la dette du FMI et de la Banque Mondiale, ainsi que les incursions de « sécurité » des États-Unis et de l’OTAN) seront à la fois importuns et sans pertinence.


    Le monde ne veut plus de leurs « services » voyous. Après tout, ils peuvent subvenir à leur propre sécurité!


    Le monde n’a jamais eu besoin de cette drogue dette/monnaie des banksters, et grâce à la Banque des BRICS et d’autres mécanismes, ils vont bientôt avoir tout le capital dont ils ont besoin pour s’attaquer à leurs défis, libéré du contrôle de la Banque Dragon.


    Les BRICS ont un énorme pouvoir, mais ils ont toujours été l’extension économique d’une précédente alliance militaro/sécuritaire, l’OCS. Jusqu’à ce point, l’OCS a préféré que les BRICS soient le visage public de l’alternative à la domination occidentale, mais l’OCS cherche à commencer à monter sur le devant de la scène, aux côtés des BRICS.


    Tout cela conduit à des conjectures concernant une information récente qui a fait l’effet d’une bombe.


    Est-ce que quelqu’un d’autre se souvient de l’annulation du South Stream, le gazoduc qui devait s’écouler à travers la Bulgarie et en Europe?


    Qui est désormais le principal bénéficiaire de ce pipeline de gaz naturel à la place de l’Europe ?


    La Turquie, un «observateur» de l’OCS, et (dans mon esprit) le joueur asiatique clé, pas encore totalement admis à bord. L’Eurasie ne peut pas bien fonctionner sans ce pays « passerelle » qu’est la Turquie.


    L’abandon du South Stream à travers l’Europe est une énorme affaire, et cela m’amène à me demander: est-ce le prix à payer pour convaincre la Turquie (également membre-clé asiatique de l’OTAN) de changer de camp d’Ouest en Est? Seront-ils bientôt l’État surprise, qui passera de pays «observateur» de l’OCS, à membre à part entière au vote en 2015?


    En outre, s’il devait rejoindre pleinement l’OCS, deviendrait-il le premier grand membre de l’OTAN … à quitter l’OTAN?



    Cependant, qu’il soit inclus parmi les membres en 2015 ou non, une chose est certaine, ces nouvelles organisations de l’Eurasie sont en train de changer l’histoire si vite, que cela dépasse l’entendement. Le 21ème siècle ne ressemblera en rien à ses prédécesseurs. L’Asie (et progressivement l’Europe) semble être désireux de créer un monde nouveau, libéré des banksters « US/UK » et de leur contrôle militaire.


    A quoi ressemblera la terre, une fois que tout le monde se sera rendu compte que la «nation indispensable» a toujours été complètement dispensable?


    Enfin, qu’arrivera-t-il au dollar américain, et à ceux dont la richesse repose sur lui, une fois que cette nouvelle puissance mondiale sera prête à l’abandonner entièrement (comme ils le feront très certainement)?


    Depuis plus d’un siècle, les banques occidentales ont volé la richesse et le destin des plus anciens, des dynasties de l’Est, et maintenant les peuples et les pouvoirs qui y sont situés, ont formé un partenariat aux dents solides pour une coopération sur leurs intérêts communs.


    Désolé « Wile E. Brzezinski » et les amis mondialistes mais votre rêve de garder l’Eurasie divisée et sous votre pouce est bouleversé !


    Par ailleurs, à toute personne détenant toujours follement la majorité de leur richesse dans l’instrument « has-been » de la dette appelé le dollar américain (dont l’Orient se déleste complètement) … Je vous suggère d’y remédier avant la fin de ce dessin animé, et le petit cochon dit:
     
    Traduction : Rochelle Cohen
     
     

     


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  • Syriza, nouveau parti-leurre ? - L'actualité. Ce qui nous attend (santé..)

     

    Les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre, promu par l’oligarchie pour maintenir la domination euro-atlantiste sur la Grèce.


    Alexis TSIRPAS, Martin SCHULZ - EP President

     

    Comme prévu, annoncé, promu et organisé par l’oligarchie, le parti « Syriza » est arrivé en tête des élections législatives qui se sont tenues en Grèce le 25 janvier 2015. L’affaire a été rondement menée puisque, moins de 20 heures après la fin du scrutin, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, a déjà prêté serment comme nouveau Premier ministre grec.

    Cette victoire ne peut surprendre que ceux qui n’avaient pas remarqué l’écrasante promotion médiatique – en Grèce et à l’étranger – que tous les grands médias euro-atlantistes ont généreusement accordée, depuis des mois, à cette gauche prétendument « radicale » et « anti-austérité ».


    La nomination de M. Tsipras à la tête du gouvernement d’Athènes a de quoi faire pleurer de rire les organisateurs de cette manipulation, qui sont encore parvenus, par le matraquage médiatique, à faire prendre aux électeurs grecs des vessies pour des lanternes.


    L’UPR rappelle en effet que le dirigeant de Syriza ne propose absolument pas aux Grecs, ni de sortir de l’UE ni de sortir de l’euro, et ne propose donc aucune issue crédible à la mise en coupe réglée de la Grèce qui découlent des contraintes des traités européens et des exigences de la BCE.


    M. Tsipras a bien au contraire donné tous les gages nécessaires à l’oligarchie euro-atlantiste pour l’assurer d caractère totalement inoffensif de ses slogans :

    • il s’est rendu aux États-Unis en janvier 2013 pour y être reçu avec tous les honneurs, le 22 janvier, par la Brookings Institution, dont les principaux financiers sont les Fondations Ford, Mac Arthur et Bill Gates, Bank of America, ExxonMobil, ainsi que les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, du Qatar.Devant le public ainsi réuni à Washington, le chef de Syriza a conclu sa présentation en lançant « J’espère vous avoir convaincu que je ne suis pas aussi dangereux que certains le pensent ». http://www.wsws.org/en/articles/2013/01/26/tsip-j26.html. Selon certaines sources, ce voyage aurait été entièrement pris en charge par le milliardaire George Soros (http://hellasfrappe.blogspot.fr/2013/02/busted-soros-funded-tsipras-trip-to-us.html )
    • il a profité de ce séjour outre-Atlantique pour aller subir les interrogatoires du FMI et du Département d’État américain, auxquels il a montré patte blanche.
    • etc.

    L’UPR constate donc, sans surprise mais avec tristesse, que les Grecs viennent d’être victimes des habituelles manipulations médiatiques que les forces euro-atlantistes imposent à chaque élection, afin de déjouer toute remise en cause réelle de leur dictature.


    Dans chaque pays d’Europe, des politiciens combinards et retors sont présentés aux électeurs, par les médias les plus importants tous à l’unisson, comme étant des opposants « radicaux » aux politiques imposées par l’Union européenne, alors qu’il ne s’agit que de banals leurres « alter-européistes », champions du double-discours, chargés de neutraliser la colère des peuples en leur faisant miroiter de fausses solutions.

     

    De nombreux électeurs grecs viennent ainsi de croire que M. Tsipras allait leur permettre de rester dans l’euro tout en échappant à l’austérité, au chômage et à la pauvreté de masse.


    De nombreux électeurs français avaient été dupés de la même façon lorsqu’ils avaient porté au pouvoir :

    • Lionel Jospin en 1997 parce qu’il leur avait promis qu’il renégocierait les critères du traité de Maastricht…
    • Nicolas Sarkozy en 2007 parce qu’il leur avait promis qu’il allait faire baisser le chômage et la dette publique…
    • François Hollande en 2012 parce qu’il leur avait promis de renégocier le TSCG signé par Nicolas Sarkozy et leur avait assuré que « Mon ennemi, c’est la finance »….

    C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que les médias et les partis politiques français ont accueilli avec déférence et empressement la victoire de M. Tsipras, décrit comme la nouvelle terreur qui va faire trembler l’Union européenne.

     

    L’UPR note que le Front de Gauche et le FN ont tout spécialement manifesté leur soutien à Syriza (en gardant délibérément le silence sur les partis politiques grecs – qui existent pourtant bel et bien – demandant la sortie unilatérale de la Grèce de l’Union européenne et de l’euro). Entre leurres français et grecs, on se comprend et on se soutient.

     

    Quoi qu’il en soit, les mois qui viennent seront l’occasion, pour le peuple grec, de découvrir l’ampleur de l’escroquerie politique dont ils viennent de nouveau d’être les victimes.


    Lorsque les flonflons du cirque médiatique se seront éteints, ils se rendront compte que l’élection de M. Tsipras :

    • ne modifie pas le moindre article des traités TUE et TFUE,
    • n’infléchit pas la moindre décision de la Commission européenne et de la BCE,
    • ne change pas d’un iota la politique économique et monétaire voulue par les gouvernements de l’Allemagne, de la Finlande, des Pays-Bas et du Luxembourg,
    • ne remédie en rien à la totale inadéquation de l’économie, du tissu industriel, et du corps social grecs à l’euro,
    • n’arrête en rien la diplomatie guerrière que Washington impose à l’UE vis-à-vis de la Russie et du reste du monde.

     

    A lire aussi....


    « Assouplissement quantitatif » de la BCE : Que va faire l’Allemagne – par Vincent Brousseau

    Débat sur Dailymotion entre François Asselineau UPR et Hélène Féo, tête de liste Île-de-France et vice-présidente des Fédéralistes Européens

     

     

    Publié par : http://www.upr.fr

     

    Les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre

     

     

     

    Autres opinions, contrastées :

     

    Blog gaulliste libre: Merci aux Grecs et à Syriza d'avoir ..

     

    L'extrême «gauche» menace les ouvriers grecs ! | Les 7 du ... 

    www.les7duquebec.com/.../lextreme-gauche-menace-les-ouvriers-grecs/
    Il y a 3 jours - Doit-on se réjouir, ou doit-on pleurer, du drame épique qui se complique dans la République hellénique ? Voici comment la gauche ...

     

     

    L'actualité

     

    Après l’attentat de Charlie Hebdo, la France annonce une loi antiterroriste draconienne

     

    L'apologie à la sauce Hollande : La liberté d'expression ... 

    lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/.../l-apologie-a-la-sauce-hollande-...
    27/01/2015. L'apologie à la sauce Hollande : La liberté d'expression menacée. Amnesty International a eu raison de publier un communiqué pour dénoncer les<wbr> ...

    §§§§

     

     

    Sur mon blog,

     

    " l'école 'Charlie' "

     

    Pensée Unique totalitaire, ou liberté au risque de l'accusation de "conspirationnisme" ?

     

     

    Ce qui nous attend :

     

     

     

    Complot mondial contre la santé

     

    la vidéo ici :

    https://www.facebook.com/video.php?v=10152533144489145

     

    Une video qui devrait faire le Buzz! Merci d'avance ;)

    Affichez la suite .. ;)

    Traité Transatlantique, Codex Alimentarius, Ogm, Cartels, OMS, Malbouffe, E...

     

     


    Affichez la suite .. émoticône wink

    Traité Transatlantique, Codex Alimentarius, Ogm, Cartels, OMS, Malbouffe, Elevages, Hormones, Additifs, Vaccins, Etat de la merdecine .. complot? ... Claire Séverac interviewée par Martial Bild et Elise Blaise, denonce.
     
    Elle est l'auteur du livre "Complot mondial contre la santé"
    Son site, Rebellion : ... Afficher la suite
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    Lire aussi :

    « Une immense entreprise à se foutre du monde ! » 

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  • Les "réformes structurelles", c'est le retour du 19e siècle. Non à la loi Macron

     

    Macron-loi-non.jpg

    http://www.leparisien.fr/economie/des-milliers-de-salaries-manifestent-a-paris-contre-le-projet-de-loi-macron-26-01-2015-4480773.php,

     

    Le patronat, dans tous les pays qui ont connu des luttes et des conquêtes sociales, et avec lui, bien entendu, la droite, mais aussi la social-démocratie, tous invoquent en toutes circonstances la nécessité de « réformes structurelles». Et, avec eux, la plupart des journalistes qui ne sont pas au service du devoir d’informer mais qui sont devenus les acteurs quotidiens de la mise en condition des peuples, les chiens de garde d’un système qui accroît les inégalités, génère de la pauvreté.


    Ce qui se cache derrière cette formule, c’est tout simplement la volonté de détruire les acquis démocratiques et sociaux qui furent le résultat de dizaines d’années de luttes quand ceux qui se réclamaient du socialisme se battaient pour cet idéal.


     Les réformes structurelles, ce sont d’abord les privatisations. C’est non seulement la liquidation d’un patrimoine acquis avec l’argent de tous, mais c’est aussi l’abandon des outils créés pour rendre accessible au plus grand nombre l’eau potable, le logement, la santé, l’éducation, la culture, les transports, les loisirs. De telle sorte que tout ce qui va dans le sens d’une plus grande égalité des droits, tout ce qui fait société, disparaisse au profit d’une société individualiste, du chacun pour soi. Une société où l’accès aux services dépend des moyens dont chacun dispose. Sous l’impulsion de l’Organisation Mondiale du Commerce, du FMI, de l’Union européenne et des gouvernements successifs, beaucoup a déjà été réalisé dans le domaine des privatisations. Il reste à faire disparaître la sécurité sociale au profit des assurances privées, l’école et l’hôpital au profit d’institutions privées. Et à faire en sorte, au-travers de traités dits de libre-échange qui sont en fait des traités de paupérisation, que tout changement en sens inverse dépende autant des pays étrangers que du nôtre.


    Les réformes structurelles, c’est aussi la remise en question radicale du droit du travail, fruit de tant de luttes acharnées. Contrairement à ce que martèlent ces nouveaux directeurs de conscience qui sévissent dans les journaux, à la radio et à la télé, le droit du travail, ce n’est pas un catalogue de privilèges. C’est un inventaire de règles pour se protéger contre la violence et la rapacité des patrons et de leurs actionnaires. Car il y a nécessité à protéger les salariés pour éviter les accidents du travail, les maladies professionnelles, les abus de pouvoir des chefs d’entreprises. Garantir des conditions de sécurité et d’hygiène aux salariés n’a pas été donné ; il a fallu des luttes innombrables pour les obtenir. Et bien souvent, chaque fois que l’occasion se présente, les patrons jamais rassasiés n’hésitent pas à violer le droit du travail.


    Les réformes structurelles, enfin, c’est livrer les salariés au bon vouloir des entreprises en remplaçant la loi par le contrat. La loi, gardienne de l’intérêt général impose les mêmes règles partout. Le contrat, typique d’une société qui a renoncé à la solidarité, laisse le salarié dans un face à face avec le patron et donc dans une relation inégalitaire puisque le primat européen de la concurrence permet aux patrons d’user du chantage à l’emploi dans un contexte où la libre circulation des personnes est devenue l’instrument du dumping social.

     

    Il y a urgence pour celles et ceux qui ne se résignent pas à affirmer haut et fort, qu’ils rejettent les réformes structurelles, nouvel instrument de la lutte des classes possédantes contre les salariés. Nous ne voulons pas de ce retour au 19e siècle qu’on est en train de nous infliger sous le prétexte de modernité, un prétexte qui était déjà, sous la République romaine, l’argument des patriciens contre les plébéiens.

    Ce qui, très concrètement, signifie le rejet des politiques du gouvernement Hollande-Valls et le rejet des principes fondamentaux à la base de l’Union européenne, car on ne rappellera jamais assez que sous le beau prétexte d’unir les peuples d’Europe, on les dresse les uns contre les autres au nom du dogme de la concurrence libre et non faussée.


    Le peuple grec vient de montrer le chemin. Soyons à la hauteur du message qu’Athènes nous envoie. Pour l’heure, levons-nous en masse contre la loi Macron, instrument voulu par le MEDEF pour avancer sur la voie des réformes structurelles ; levons-nous en masse contre le traité UE-Canada, le traité UE-USA et les accords de partenariat économique qui soumettent les peuples à la dictature des firmes transnationales.

     

    rmj

     

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  • La France en guerre de religion (Gilles Munier)

    France-Irak Actualité

    La France en guerre de religion

    Gilles Munier

     

    Lundi 26 janvier 2015


    Dans quelques semaines, le porte-avions Charles de Gaullebien mal nommé en la circonstance – sera en position dans le Golfe pour bombarder l’Irak et tuer inévitablement des milliers de pauvres gens qui avaient « une certaine idée de la France ».


    La guerre contre l’Etat islamique va provoquer de nouveaux exodes de population, achever de détruire une région à bout de souffle. Et tout cela parce que les Etats-Unis ont besoin de la caution de la France pour reprendre pied dans un pays que ses troupes ont dû quitter précipitamment en 2011, et pour se positionner pour « la guerre d’après », sans doute contre l’Iran.


    Les bombardements français feront des victimes parmi les djihadistes, mais moins qu’on ne le prétendra, car si les bilans égrènent les pertes invérifiables de l’adversaire, ils se gardent bien de donner celles, plus nombreuses, des victimes dites collatérales. Les tués et blessés seront donc, comme d’habitude et dans leur majorité, de paisibles citoyens musulmans dont les parents et les proches, exaspérés, crieront vengeance et iront grossir les rangs des partisans d’Abou Bakr al-Baghdadi. Déjà alimentée par la publication des caricatures provocatrices du Prophète Muhammad, les massacres à venir de civils légitimeront dans l’esprit de très nombreux musulmans, les attaques de djihadistes contre des objectifs en France. Voilà où la politique de François Hollande, après celle de Sarkozy, a conduit notre pays.


    Ce n’est peut-être pas un hasard si l’attentat à Charly Hebdo a été commis peu après l’annonce de l’envoi du porte-avions Charles de Gaulle au Proche-Orient et juste avant le vote par l’Assemblée nationale et le Sénat de la poursuite de l’opération Chammal, décidée en août dernier… «à la demande du régime de Bagdad».


    Le fait rédhibitoire que le gouvernement irakien est l’émanation d’un parlement élu dans des conditions fort peu démocratiques, que le régime ne respecte pas – loin s’en faut - les droits de l’homme et est un des plus corrompus au monde, n’a pas été pris en considération. Comme il fallait le craindre, la reconduction de Chammal s’est faite dans l’émotion provoquée par les attentats, à la quasi-unanimité des parlementaires, et les voix qui s’élevaient depuis son lancement ont été étouffées.


    En septembre dernier, commentant la visite effectuée à Bagdad par François Hollande, Dominique de Villepin a affirmé sur BFM TV que l’engagement français dans le 3ème guerre d’Irak est « absurde et dangereux », que ce n’est pas en envoyant des militaires français là-bas que l’on endiguera l’afflux de djihadistes (1).


    C’est également l’avis d’Alain Marsaud, ancien chef du Service central de lutte antiterroriste du parquet de Paris. Intervenir en Irak est une « erreur ». La France, disait-il au quotidien Le Figaro, devient « la cible n°1 » des djihadistes. « Ce sont les Américains qui sont responsables de cette situation, ils ont la capacité eux de faire le travail tout seuls », et il ajoutait : « On ne réglera pas ce problème de l'Etat islamique sans engagement de troupes au sol quoiqu'on nous raconte! On ne va quand même pas aller faire tuer des soldats français en Irak » (2).


    Après l’attentat à Charly Hebdo, Alain Marsaud – député UMP des Français de l’étranger - a expliqué sur France 24 pourquoi il ne voterait pas la reconduction de l’opération Chammal (3). Et, il ne l’a pas votée : Chapeau !


    Le Charles de Gaulle et son escadre rejoignent en ce moment la frégate anti-aérienne Jean Bart. Ils seront intégrés, comme elle, au sein du groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson. Le maître américain, grand prince, laissera à l’Etat-major français – dit-on - le choix de ses cibles. Billevesée… Que le missile soit américain, britannique ou français, il sème la mort indistinctement.


    La France est entrée dans une nouvelle croisade contre l’islam. Personne n’en connait l’issue, si ce n’est qu’elle sera calamiteuse.


    La 3ème guerre d’Irak est perdue d’avance, même si la coalition occidentale et ses alliés régionaux parviennent à détruire l’Etat islamique.


    Photo : La Tour Eiffel sous haute protection militaire


    Notes :


    (1) Bourdin direct – BFM TV (12/9/14)

    (2) Irak: l'intervention est une "erreur" (Le Figaro 23/9/15)

    (3) Attentat à Charlie Hebdo : "Nous faisons la guerre, on nous fait la guerre !", Alain Marsaud sur France 24


    Sur le même sujet, lire aussi :


    Vers une 3ème guerre d’Irak ? (Interview à l’hebdomadaire 7 Jours – 5/12/14)

    La fin de la politique arabe de la France ? par Gilles Munier (10 décembre 2006)

     

    Vidéos des interventions de Dominique de Villepin et d’Alain Marsaud :

     

    les vidéos ici :

     

    La France en guerre de religion
    Palestine Solidarité- Il y a 1 jour

    Article de Gilles Munier. La France en guerre de religion.

     

     

    © G. Munier/X. Jardez
    Publié le 26 janvier 2015 avec l'aimable autorisation de Gilles Munier

     

    La France en guerre de religion - France-Irak Actualité 

     

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