• retraite-80-ans-copie-1.jpg

    Le Medef a émis des propositions novatrices, présentées au gouvernement sous la forme d’un livre blanc orné d’un ruban de soie noire.


    Parmi celles-ci, le ministre du Travail semble avoir retenu le remboursement par l’Etat à l’entreprise des cotisations d’assurance vieillesse du défunt pour la période équivalente au préavis qu’il aurait du effectuer s’il avait respecté le droit du travail.


    En contrepartie, l’entreprise délivrera un certificat de travail à titre posthume au salarié, que le conjoint survivant pourra faire valoir pour toucher une pension de réversion à l’âge de la retraite. Ce mois ou deux de cotisations supplémentaires n’est pas à négliger dans la mesure où il pourra dans certains cas valider un trimestre entier.


    Seconde proposition du syndicat patronal qui pourrait obtenir grâce aux yeux de M. Woerth : l’attribution de la Légion d’Honneur au chef d’entreprise qui saura stoïquement tenir droite la barre de l’entreprise après le drame qui a touché cette grande famille. (Une modeste contribution de l’entreprise à fins de couvrir les frais d’administration serait actuellement en court de discussion.)

     

     

    extraits de :

     

    Retraites: Woerth prêt à des aménagements pour les travailleurs morts



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  • Dix raisons de dire non - Les vrais effets de la réforme des retraites

    En prélude à la journée de mobilisation unitaire du samedi 2 octobre 2010, nous (lmsi.net) republions le précieux argumentaire publié par Jean-Marie Harribey dans Politis.



    Jean-Marie Harribey
    Vendredi 1 Octobre 2010



    Dix raisons de dire non - Les vrais effets de la réforme des retraites
    1. Le niveau des pensions baissera et pénalisera les salariés
    En dépit des promesses répétées de ne pas baisser le niveau des pensions, la réforme envisagée par le gouvernement aura les mêmes conséquences que celles de 1993 et de 2003 : une baisse considérable du taux de remplacement des pensions par rapport aux salaires. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans en 2018 et l’augmentation de la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020 rendront beaucoup plus difficiles les conditions de départ. Puisque l’âge moyen de cessation d’activité est inférieur à 59 ans et que les deux tiers des salariés sont déjà hors emploi à 60 ans, ceux qui conserveront un emploi devront travailler plus longtemps, les autres sombreront dans la précarité ne pouvant cotiser malgré l’obligation qui leur est faite.
    Le projet accentue encore l’injustice en repoussant à 67 ans l’âge auquel on pourra partir à taux plein sans décote. Ainsi, le gouvernement ne tient aucun compte du fait que, à 60 ans, l’espérance de vie en bonne santé est moitié moindre que celle de l’espérance de vie tout court. C’est à se demander si, voulant trouver une « solution démographique » à un problème qui ne l’est pas, on ne cherche pas en haut lieu à interrompre la tendance à l’allongement de l’espérance de vie.
     
    2. Les inégalités ne seront pas réduites mais aggravées
    Tout se conjugue pour perpétuer les discriminations dont sont victimes les femmes. Actuellement, les femmes perçoivent une retraite qui ne représente en moyenne que 62% de celle des hommes en incluant les dispositifs de solidarité et 53% sans ces derniers. Petits salaires, carrières discontinues, petites retraites et âge plus tardif de départ pour ne pas subir de décote, aucun de ces handicaps ne sera atténué par la réforme en cours.
    En effet, les dispositifs de majoration ont été rognés pour les femmes fonctionnaires en 2003 (6 mois au lieu d’un an par enfant) et pour les salariées du privé en 2009 (1 an au lieu de 2 par enfant, la seconde année pouvant être partagée avec le père). La possibilité d’inclure pendant le congé de maternité un trimestre d’indemnités dans le calcul du salaire de référence pour la retraite sera très loin de compenser les dégradations précédentes. Le projet de réforme va également pénaliser les mères fonctionnaires en supprimant, à partir de 2012, leur droit à une retraite anticipée quand elles ont trois enfants.
     
    3. Les carrières longues et la pénibilité sont largement ignorées
    L’aggravation des inégalités va aussi se produire par le biais des mesures portant sur les carrières longues et la pénibilité qui concernent avant tout les salariés ayant passé leur vie avec des salaires faibles ou très faibles.
    Le dispositif de la loi de 2003 avait permis aux salariés ayant commencé à travailler tôt de partir avant 60 ans : 100 000 par an en avaient bénéficié. Le gouvernement ayant jugé que c’était trop, avec la nouvelle réforme, il leur faudra attendre deux ans de plus, et le nombre de bénéficiaires sera diminué de moitié dès 2011.
    Le Medef peut être satisfait du traitement de la pénibilité : elle ne sera prise en considération qu’au cas par cas, laissant au salarié le soin de faire la preuve médicale que son travail a été pénible. La pénibilité du travail est ramenée à la question du handicap physique puisqu’il faudra un taux d’incapacité au moins égal à 20% pour que cette notion soit reconnue.
    Sachant que les individus restent en bonne santé en moyenne jusqu’à 63 ans, le choix est fait de les faire travailler pratiquement jusqu’à cet âge, les privant ainsi des quelques bonnes années dont ils pourraient jouir.
     
    4. Les fonctionnaires y perdront beaucoup
    Augmenter le taux de cotisation des fonctionnaires de près de 3 points signifiera une baisse de salaire déguisée, alors que, à qualification égale, les retraites du privé et du public sont comparables. Et, contrairement aux assurances données par le gouvernement, son projet de loi concerne les cheminots (régimes spéciaux) sur tous les points appliqués à la fonction publique. La seule différence réside dans la date d’application, « seulement » à compter de 2017, car il faut attendre que la contre-réforme de 2007 soit appliquée totalement avant d’aller plus loin.
     
    5. Une machine à produire du chômage
    Reculer l’âge de départ à 62 ans entraînera une hausse du chômage et des déficits sociaux tant que le nombre d’emplois offerts n’augmentera pas. Dans une période de chômage tel que nous le connaissons, ces mesures sont absurdes car, si les seniors sont maintenus au travail, l’entrée des jeunes dans la vie active sera retardée d’autant. D’ailleurs, l’INSEE vient d’établir une corrélation entre l’augmentation du taux de chômage des jeunes et l’augmentation du taux d’emploi des plus de 55 ans.
    Cette réforme des retraites est aussi néfaste que le sont les politiques de l’emploi menées depuis trente ans. On prétend dynamiser l’emploi en aggravant les conditions d’emploi et de salaires. C’est l’effet inverse qui se produit : la dévalorisation du travail sous tous ses aspects entraîne déqualification, précarité, détérioration de la santé et, au bout du compte, atonie de l’activité économique et donc dégradation des comptes sociaux. La réforme des retraites est une déclinaison de cette spirale descendante.
     
    6. Une répartition des richesses globalement inchangée qui n’assure pas le financement des retraites
    Le gouvernement a beau faire la sourde oreille, il a été contraint de dire qu’il fallait trouver de nouvelles sources de financement. Mais les nouvelles sources qu’il a trouvées lui ont été soufflées par le patronat. Sur les 32,2 milliards de déficits prévus en 2010, il compte prélever 3,7 milliards sur les revenus du capital. Le reste sera pris aux salariés. Le passage de 40 à 41% du taux de la dernière tranche de l’impôt sur le revenu et l’augmentation d’un point des prélèvements sur les cessions d’actifs sont anecdotiques.
    Sur le moyen terme, les mesures d’âge et de durée de cotisation feraient entrer dans les caisses de retraite 20,2 milliards en 2020 et la baisse des pensions des fonctionnaires 4,9 milliards. Dans le même temps, 1,4 milliard serait transféré de l’assurance chômage aux caisses de retraite, en dépit de la faiblesse des indemnités chômage et du maintien prévisible du sous-emploi à un haut niveau. Salariés et chômeurs contribueraient donc à hauteur de 26,5 milliards sur les 45 milliards nécessaires.
    Le comble de la réforme est qu’elle n’assure pas l’équilibre tant souhaité puisqu’il manquera 15 milliards en 2020. Comment pourrait-il en être autrement puisque la classe bourgeoise ne veut pas que l’avantage qu’elle a acquis depuis 30 ans lui soit enlevé, à savoir l’extraordinaire détournement de la valeur ajoutée à son profit.
     
    7. Satisfaire les marchés financiers
    La baisse des revenus du travail est l’une des causes majeures de la crise déclenchée en 2007. Celle-ci a provoqué un accroissement considérable des déficits publics et sociaux. Maintenant, l’enjeu est de savoir qui va payer les pots cassés de cette crise. Les marchés financiers, bras armé des possédants, entendent faire plier les États dont les systèmes sociaux sont considérés comme trop avantageux pour les salariés et les populations aux revenus modestes. Jour après jour, tous les membres du gouvernement dissertent sur la nécessité de rassurer les marchés financiers. Tel est l’objectif premier des plans d’austérité draconiens qui s’installent dans tous les pays européens, du plus faible, la Grèce, au plus fort, l’Allemagne, et cela avec l’appui ou sous les injonctions du FMI.
     
    8. Une réforme insuffisante pour la Commission européenne
    La Commission européenne prépare un Livre vert sur les retraites qui recommandera de relever l’âge de départ à la retraite pour que les individus ne passent pas plus d’un tiers de leur vie d’adulte en retraite. On n’en attendait pas moins d’une Commission qui a toujours dans ses tiroirs le projet d’augmenter la durée hebdomadaire du travail jusqu’à 65 heures.
     
    9. Une réforme qui laisse dans l’ombre la capitalisation
    Le document d’orientation présenté à la mi-mai par le gouvernement estimait nécessaire « d’encourager les dispositifs d’épargne retraite ». Il annonçait « des mesures permettant à davantage de Français de compléter leurs pensions de retraite en recourant à des dispositifs d’épargne-retraite ». Dans le projet de réforme, le soin mis pour éviter toute allusion à cette volonté est suspect, d’autant plus que l’UMP et le Medef sont très favorables au régime par capitalisation. Il faudra s’attendre dans les semaines à venir et lors de la présentation du texte au Parlement à quelques surprises en la matière.
     
    10. Un projet à rebours de l’histoire
    Derrière les retraites, ce qui est en jeu, c’est la place du travail et du temps libéré dans la vie, la place des travailleurs et des retraités à qui il n’est reconnu que le devoir d’exister comme subordonnés à l’exigence du capital. Ce qui est en jeu aussi, c’est le type de développement humain qui est promu : à la nouvelle contre-réforme des retraites correspond un modèle d’où est exclue la possibilité d’utiliser les gains de productivité pour réduire la durée du travail et gagner du temps libre, et dans lequel la société est vouée à jamais au productivisme.

    P.-S.

    Nous (lmsi.net) republions ce texte avec l’amicale autorisation de Politis, qui l’a publié initialement le 24 juin 2010.



    Vendredi 1 Octobre 2010


    http://lmsi.net/Dix-raisons-de-dire-non http://lmsi.net/Dix-raisons-de-dire-non

     

    http://www.alterinfo.net/Dix-raisons-de-dire-non-Les-vrais-effets-de-la-reforme-des-retraites_a50374.html


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  • Jacques Généreux le prouve : la contre-réforme des retraites veut faire trimer le peuple pour payer les cadeaux fiscaux

     

     

    Extraits: « Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler plus longtemps parce que, sinon, on ne pourra plus financer le système des retraites. » partout, inlassablement, ils répandent cette affirmation, censée représenter l’argument ultime.

     

    Pourquoi n’entend-on pas plus Jacques Généreux, le Secrétaire national à l’Economie du Parti de gauche * ? Clair, précis, factuel, il démonte dans une vidéo de Libé labo l’imposture en une minute chrono :


    "On nous dit qu’on a aujourd’hui à peu près 32 milliards de déficit, là, maintenant. Et on a besoin de 45 à 50 milliards d’ici 2020 et peut-être 100/115 milliards à l’horizon 2050.

     

    Si vous éliminez tous les cadeaux fiscaux qui ont été faits aux plus hauts revenus depuis les années 2000, au cours des dix dernières années, mais ça fait presque 100 milliards de ressources en plus pour l’Etat !  Donc on aurait aujourd’hui, chaque année, 100 milliards d’euros de disponibilité, de marges de manoeuvre supplémentaires dans les caisses de l’Etat si on n’avait pas touché au barème de l’imposition sur le revenu. » 

     

    Et aujourd’hui ces voleurs de retraites veulent nous forcer à trimer deux ans de plus, les plus belles années avant d’être en trop mauvaise santé, parce qu’il manquera 100 à 115 milliards en 2050, alors que leur politique de cadeaux aux privilégiés coûte 100 milliards par an ?

     

    Cette contre-réforme n’a vraiment aucune légitimité, ni politique, ni sociale, ni morale.


    * Parce que les grands médias ont choisi leur camp, libéral, et que leurs journalistes démissionnent, quand ils ne se font pas carrément les porte-paroles de l’UMP, au lieu de contredire la propagande gouvernementale

    .

    **Politiquement s’entend ;-)


     

    http://www.plumedepresse.net/?p=694


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  • retraite-et-terrorisme.jpg

     

     

    Comment rendre moins intéressantes les retraites par répartition et amener les français à souscrire auprès d'assureurs français dont les plus gros actionnaires résident à l'étranger, des retraites complémentaires ?

     

    Une réforme Fillon !

     

    Comment enrichir les fonds de pension US et les sociétés de placement françaises ?

     

    Une réforme Fillon !

     

    Comment vendre par morceaux la sécurité sociale des français ?

     

    Une réforme Fillon !

     

    résultats : 20/20 !

     

    http://www.lepost.fr/article/2010/09/13/2216667_le-pactole-des-retraites-pour-les-assurances-privees.html

     

     

    Voir aussi deux parutions :

     

     

    Retraites par capitalisation

     

     

     

     

    Réforme bénéfique... pour les Assureurs  !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Miniature de l'image pour malakoff-mederic.JPG

    Du public au privé ?

    Malakoff Mederic retraites

     


     

     

    Voir ces 2 posts ici :

     

    Le pactole des retraites pour... les assurances privées ! 

    (Cliquer sur le lien)


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  • Les jeunes socialistesDe toute façon, le projet est voté, le gouvernement ne lâchera rien, la loi ne sera pas retirée.

    FAUX !

    La mobilisation de tous peut changer les choses, car on ne perd que les combats que l’on ne mène pas.

    Par le passé la mobilisation sociale et des jeunes a payé. Elle a déjà pu faire reculer le gouvernement quand les droits essentiels étaient attaqués. Ce fut le cas, le mois dernier quand le gouvernement est revenu sur sa volonté de supprimer le cumul APL – demi-part fiscale, ainsi qu’en 2006 quand, après 3 mois de mobilisation, le CPE, pourtant voté à l’Assemblée Nationale et promulgué, ne fut jamais appliqué.

    La droite fait le pari du fatalisme, nous faisons celui de la mobilisation.

    En quoi les retraites nous concernent en tant que jeunes?

    Parce que comme jeunes, nous sommes les futurs actifs sur lesquels reposera le système de retraites, nous sommes aussi les futurs retraités qui en bénéficieront, ou qui n’en bénéficieront pas, selon les choix qui seront faits aujourd’hui.
    Surtout, la réforme entrainera mécaniquement une baisse des pensions, et incitera les gens à préparer leur propre avenir via des fonds de pension privés. Les riches cotisent pour les riches, les pauvres pour les pauvres… Tout le monde est donc concerné !

    De plus, les jeunes en formation sont concernés par la question de la prise en compte des années d’études dans les annuités. Leur non-prise en compte aggraverait les inégalités sociales en décourageant les jeunes de poursuivre de longues études.

    Mais la retraite à 60 ans, c’est impossible, l’espérance de vie augmente !

    FAUX !

    Mais dans quelles conditions devrait on continuer à travailler! L’espérance de vie est de 77 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes. Mais « l’espérance de vie en bonne santé » n’est que de 62 ans. Tant les ouvriers que les cadres doivent pouvoir bénéficier d’une retraite en bonne santé, alors qu’aujourd’hui, ce n’est pas le cas ! Nous voulons une société du temps libéré, épanouissante, permettant d’accéder aux loisirs, à la culture, aux sports ou à l’engagement. Ce nouveau modèle de développement est l’indice d’une société qui, en rompant avec le consumérisme, saurait replacer l’économie au service de l’intérêt général.

    Mais comment financer ce projet quand on sait que dans 10 ans la France ne comptera que 2 actifs pour un retraité?

    Le problème des retraites n’est pas qu’un problème démographique ! La France est un pays qui s’enrichit tous les ans. Le problème est qu’aujourd’hui les nouvelles richesses produites ne vont pas aux salariés ! L’exemple le plus frappant est que, même en période de crise, le CAC 40 annonce des bénéfices toujours en hausse.
    La priorité doit être de créer des emplois (cf. 4 millions d’emplois c’est possible). En plus de favoriser l’emploi, il faut augmenter les salaires, pour augmenter les cotisations.
    Trouvons de nouveaux financements en élargissant les revenus assujettis aux cotisations patronales et sociales (notamment les stock options), en supprimant les niches fiscales, en taxant le capital…il faut juste du courage politique !

    Même dans les pays européens, l’âge de départ à la retraite à été rallongé, pourquoi les socialistes français s’opposent alors au projet de la droite?

    La réforme proposée est la pire en Europe. Dans la plupart des pays européens, l’âge de référence n’est pas l’âge légal de départ en retraite mais l’âge de départ sans décote – l’équivalent chez nous de l’âge légal de départ à taux plein. Ce qui place d’ores et déjà la France, l’Allemagne et l’Espagne aujourd’hui à égalité : 65 ans dans chacun des pays. Si l’on se penche non plus sur les âges légaux, mais sur l’âge effectif, celui auquel les salariés quittent réellement le marché du travail, la proximité des situations en Europe est frappante: 61,5 ans en France, la même chose en Espagne, 62 ans en Allemagne.
    La situation des Français vis-à-vis de l’âge légal de départ est donc, avant même la « réforme » gouvernementale, équivalente à celle de l’Allemagne et de l’Espagne. Mais elle se détériore quand on compare le calendrier de passage à 67 ans. C’est en 2029 que les Allemands verront l’âge de départ à la retraite sans décote reculer de deux ans. C’est en 2027 que les Espagnols passeront ce cap. Les Français n’auront pas cette chance : c’est dès 2016 que la réforme française entrerait en vigueur.
    Mais s’il est un point où la comparaison tourne franchement au désavantage des Français, c’est celui du nombre d’annuités requises pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Il faut travailler 35 annuités en Allemagne et en Espagne contre 41,5 en France !

    Les socialistes critiquent, mais que proposent-ils?

    Les socialistes ne voient pas les retraites comme l’opposition entre actifs et retraités, mais comme un système solidaire qui permet une cohésion entre les générations au sein de notre société. Le but du collectif « retraites, une affaire de jeunes » auquel appartient le MJS était aussi de porter les problématiques de la jeunesse: une insertion professionnelle tardive, difficile, après des années d’études plus ou moins longues, qui doivent être prises en compte par la réforme ! (cf. Perspectives 2012 L’emploi des jeunes).

    Assurer le financement des retraites passe avant tout par une politique en faveur de l’emploi et de l’augmentation des salaires. En effet, en augmentant les salaires, les cotisations augmentent aussi et font entrer plus d’argent dans les caisses de la sécurité sociale. De même, 4 millions d’emplois créés génèreraient 30 milliards de cotisations. C’est donc bien la preuve que répondre au besoin de financement du système de retraite, revient à lutter contre le chômage.

     

    Il faut aussi :
    Supprimer les exonérations de cotisation patronale
    Mettre tous les revenus à contribution (stock-option, intéressement, participation…)

    Le gouvernement a fait des concessions, pourquoi ne pas accepter un compromis?

    Quelles concessions? La droite parle d’ajustements qui ne seront que des mesurettes et des bricolages et a déjà annoncé ne pas discuter des chiffres: âge de départ et nombre d’années, qui sont la clé du problème. La droite veut parler pénibilité? C’est hypocrite quand on démantèle le droit du travail en mettant en danger la santé et la vie des travailleurs! Emploi des seniors? Elle n’a rien fait depuis 8 ans qu’elle est au pouvoir! Nous voulons parler financement, alors que selon le conseil d’orientation des retraites (COR), même après la réforme, les retraites du futur ne sont toujours pas financées.


    Source : Les jeunes socialistes

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16120


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