• Alerte, une nouvelle guerre en préparation pour la France zélée serviteur de l'OTAN ! Sarkozy a pris goût aux guerres !

    La France projetterait d'intervenir en Somalie (Info Obs)

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    Les Guignols de l'Info revus et visités....

     

     

     

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    Patience, ami(e)s Lecteurs et Lectrices,

    je vous prépare un Dossier

    sur Kadhafi le dirigeant socialiste libyen,

     

    Vous aurez aussi des extraits

    du "Monde Dossier et Documents",

    et par ex, sur le "socialisme islamique",

    l'influence de Nasser,

    le pouvoir du peuple par le peuple,

    l'inspiration rousseauiste,

    une politique de développement ambitieuse...

     

     

    Libye. Guerre pour le pétrole : JM Le Pen ose le dire !

     

     

     

     

    Libye, la vraie guerre

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    Libye : Toute la vérité sur cette guerre de l'OTAN (à lire par tous)

     

    Chut ! Derrière la guerre de Libye: Les Etats-Unis, le Prix Nobel de la Paix Obama !

     

    Atrocités de la guerre libyenne criminelle du NOM - Disparition de la Libye ?

     

    Tout sur la guerre en Libye, ce qu'on ne dit pas - Briser le nationalisme arabe

     

    Libye.. Les vérités qui dérangent - Journalistes non-alignés en danger

     

    Libye : Vers un nouvel Irak ?

     

    Spécial Libye, toutes les infos - Médiamensonges - Meyssan en danger - Post eva R-sistons

     

    Carnage de l'OTAN en Libye (Thierry Meyssan, en direct de Libye)

     

    Voici le planning de guerre des USA. Libye ? Programmée depuis 10 ans !

     

    La France embourbée en Libye et bien embarrassée

     

    Guerre contre la Libye: Et si la véritable raison était le dinar-or?

     

    Libye: Le nouveau plan diabolique de l’Otan (A lire par tous et à relayer)

     

    Opération militaire en Libye: Un accélérateur puissant de la dislocation géopolitique mondiale

     

    Libye: Nouveaux crimes contre l'humanité de l'OTAN. Elle affame les Libyens !

     

    Les médias étrangers raillent Sarkozy le va-t'en-guerre

     

    Deux interventions de Jean Bricmont sur l’impérialisme humanitaire (vidéos)

     

    Libye Bombardée par l'OTAN et volée par les banques. Rapine à main armée

     

     

    http://s1.lemde.fr/image/2011/02/17/540x270/1481764_3_903d_des-manifestants-pro-kadhafi-exhibent-le.jpg
    http://s1.lemde.fr/image/2011/02/17/540x270/1481764_3_903d_des-manifestants-pro-kadhafi-exhibent-le.jpg

     

     

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    Ce que les Médias taisent: Kadhafi, vrai socialiste, Libye pays prospère 

     

     

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    Extrait d'un commentaire d'eva R-sistons

    au sujet de la guerre de Libye :

     

    Rappel: 2 millions de Libyens dans la rue/5 afin de soutenir celui qui a nationalisé le pétrole pour en faire profiter les populations

    Qui parle du génocide pour la protection des Libyens ? Maison par maison + les Noirs, et viols, famines provoquées, etc. Le pays en ruine. Or c'était un modèle de développement, pas de chômage, 5 millions d'Africains employés, appartement + eau et électricité gratuits pour chaque Libyen, essence presque gratuite etc . Enseignement, santé performants, condition de la femme etc, tout est oublié - l'odeur du pétrole aide à oublier les bienfaits du Leader qui voulait aider les Arabes, puis les Africains, à se libérer du joug des Occidentaux, à prendre en mains leur propre développement (monnaie, union etc). C'était un adepte de Nasser et de Rousseau. Un vrai socialiste. Mais un nationaliste, indépendant ! Voir Monde Dossiers et Documents 81, mai 1981 (je fais demain un dossier sur mes blogs)

    Demain ? Un pays divisé, comme en Irak, guerres intestines (l'Occident divise pour régner), règlements de compte, pauvreté, chômage, dettes, ressources profitant aux prédateurs de l'Occident.

    Sarkozy va gagner des points ? Il devrait se retrouver devant un Tribunal, comme Bush son pote texan s'il va au Canada. Joli Président qui se transforme en guerrier meurtrier (en bombardant les populations qu'il "protège") pour espérer glaner des voix en 2012...

    Les journalistes désinforment et font de la propagande pour les guerres coloniales, impérialistes, meurtrières. Quelle abomination !

    "La vérité affranchit" (la Bible)

     

     

     

    Mort de Kadhafi

    guerre en Libye :

    l'ignominie jusqu'au bout


    Tous les médias parlent en ce moment de l'assassinat de Kadhafi. L'OTAN aurait bombardé un convoi près de Syrte, et il semble que Kadhafi y était présent. Le CNT aurait ensuite pris possession des restes de ce convoi, et Kadhafi aurait succombé à ses blessures. L'information reste à confirmer, vu les mensonges déjà proférés par les "rebelles" libyens (capture de Seif el Islam, prise de Tripoli filmée au Qatar dans des studios hollywoodiens). Mais l'on peut, dès à présent, faire quelques remarques.



     

    Mort de Kadhafi (?), guerre en Libye : l'ignominie jusqu'au bout
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    L'OTAN a menti. Au tout début, la coallition prétendait défendre des civils contre un dictateur sanguinaire, tout en affirmant qu'en aucun cas, il s'agissait de renverser le régime en place. Faux. Dès le départ, les bombardements massifs sur Tripoli montraient que l'OTAN voulait renverser le régime et absolument pas protéger les civils. L'assassinat du dirigeant libyen finit d'achever la manipulation occidentale.

    Ce n'est pas Kadhafi qui représente une menace pour le peuple libyen, mais bien l'impérialisme occidental et ses complices locaux. Aucune preuve n'a été apportée s'agissant de l'utilisation, par Kadhafi, d'avion de chasse pour bombarder "les manifestants". Ce mensonge a servi de détonateur à l'invasion... En revanche, l'on estime actuellement à 50 000 le nombre de morts, sans compter les destructions de masse : des villages rasés, Tripoli éventré, Syrte revenue à l'âge de pierre.

    Les rebelles ne sont pas des "manifestants pacifiques du printemps arabes", mais des mercenaires financés par les services étrangers. Dès le départ, le fait que les insurgés étaient lourdement armés, dotés d'armes sophistiquées, de tanks et d'avions de combat, prouvait que l'on avait pas du tout à faire à une révolte populaire comme en Tunisie ou en Egypte. Il s'agissait de combattants, pour beaucoup d'anciens d'Al qaïda, aguerris, des mercenaires à la solde de services occidentaux - souvenez-vous comment la CIA utilisa des Al qaïda en Afghanistan contre les russes -.

    Dès le début, les attaques racistes de ces derniers contre des africains auraient dû alerter sur leurs intentions belliqueuses... Pourtant, la France, les USA et la Grande Bretagne leur ont maintenu tout leur soutien, prouvant leur complicité.

    C'est l'OTAN qui a renversé le régime, certainement pas les rebelles et encore moins le peuple libyen. Malgré leurs armes, ces mercenaires étaient tout de même en si petit nombre (peu représentatifs du peuple libyen) qu'il n'ont jamais réussi, par eux-mêmes, à renverser le régime. Il aura fallu les bombardements massifs de l'OTAN : la technique consistait à raser des territoires, semer le chaos, et des types du CNT débarquaient en affirmant avoir "vaincu". L'exemple de l'assassinat de Kadhafi en est une illustration flagrante. Il faut le dire et le répéter : il s'agit d'une guerre de l'OTAN et rien d'autre.

    La destruction et le pillage de la Libye, pour le profit des puissances occidentales en quasi-faillite économique. Le véritable sens de cette invasion saute donc aux yeux. Les USA, en récession économique, la zone Euro en pleine déconfiture sont en train de jouer leurs dernières cartes. La Libye on le sait possède d'énormes fonds souverains qui ont été en partie confisqués ; le pétrole libyen, l'un des meilleurs au monde par sa qualité, est déjà en train d'être pillé, des contrats lésionnaires sont en train d'être généreusement conclus par les nouvelles autorités au profit des firmes occidentales. Avant même la chute du régime, une délégation du Medef a débarqué dans le pays pour conclure des contrats de reconstruction...
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    La Libye a été rasée, et ce sont des firmes occidentales qui vont reconstruire le pays... sur le dos biensûr du contribuable libyen. Le CNT est en train de brader le pays, et en contrepartie recevra des miettes. Tout cela ressemble bien à une fuite en avant, la dette faramineuse des Etats occidentaux les poussant au pillage ouvert et systématique.

    Le retour de la colonisation new look. Ceci ressemble fort à la période des invasions coloniales en Afrique, initiées par les puissances occidentales pour répondre à une crise du capitalisme, s'accaparer des matières premières. Triste monde où l'infâme se répète, dans le silence et la complicité médiatique.

    A quand la révolte des Nations ? Ce n'est encore que le début. La crise financière va s'accentuer, et apportera un nouveau lot d'invasions destructrices, pour le profits des multinationales et du cartel bancaire de la City et de Wall Street. L'Iran est déjà sur la sellette : accusation fallacieuse de complot et retour de la propagande sur la "menace nucléaire". Les Nations et les peuples sont devant un choix vital : s'unir pour résister à l'impérialisme du bloc occidental, où accepter d'entrer dans une nouvelle ère massive de conquêtes, d'invasions, de pillage et de morcellement des Etats...

    http://resistancemusulmane.over-blog.com/

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    http://www.alterinfo.net/Mort-de-Kadhafi--guerre-en-Libye-l-ignominie-jusqu-au-bout_a65338.html

     

    Mort de Kadhafi : le "glas" pour Assad!!! (BHL sur E1)

    Kadhafi blessé, aurait été battu à mort 

    Libye: le ministre de la Défense du régime déchu tué à Syrte 

    Libye – Le guide Kadhafi est toujours vivant et il dit TOZ FI CNT/OTAN (20 octobre 2011) 

    Kadhafi mort avant d’être jugé? comme Ben Laden,Saddam Hussein, Slobodan Milosevic…

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    ( sur mon blog contre la désinformation )

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    Assassinat de Kadhafi
    Ambassadeur Christian Graeff :
    « Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? »
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    Dans le flot des commentaires consensuels évoquant la mort d’un « tyran sanguinaire », une voix libre, soudain, tranche : celle de l’ancien ambassadeur de France Christian Graeff (à Tripoli de 1982 à 1985) interrogé au journal de la radio publique France culture. (*)
    20 octobre 2011

    France culture : Après une guerre de huit mois, comment qualifiez-vous le rôle des Occidentaux dans la chute du régime Kadhafi ?

    Christian Graeff : Mon interrogation ce soir est courte. Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? Voilà. C’est ma question. Je fouille dans ma mémoire. Je ne trouve pas la réponse. Pour moi, il y a un assassinat politique. Il y a des responsabilités internationales en cause. L’épilogue sera long. Moi, je ne le verrai pas je suis un vieil homme. Mais pour ce dont je puis juger, je suis sûr qu’il y a là matière à œuvre de justice. Parce qu’on a entendu tellement de mensonges. Il y a eu tellement de sophistication dans la médiatisation de la guerre emmenée par l’OTAN en Libye au-delà, bien au-delà - oh combien au-delà - de la résolution 1793 des Nations unies, que les questions sortiront. Personne au monde n’est en état de les étouffer, ni en Europe ni aux États-Unis, encore moins en Israël.

    France culture : Vous pensez que les État-Unis, la Grande Bretagne et la France ont envoyé des hommes au sol par exemple ?

    Christian Graeff : Ecoutez, sur les détails techniques on en sait beaucoup ; on en sait plus ou moins selon les sources que l’on a. Les miennes de sources, les sources que j’ai, m’autorisent à dire que les interventions armées de l’Alliance, de l’OTAN, ont été considérables. Et les simulacres, n’est-ce pas, la couverture que l’on a cherché misérablement avec le Qatar et d’autres Émirats ou monarchies traditionnelles arabes sont dérisoires. C’est une rigolade.

    Vous avez peut-être eu connaissance de l’ouvrage qui vient de sortir il y a quelques jours, de Dumas et Vergès, où ils accusent Sarkozy sous BHL. Voilà. Il y a là, de façon très polémique j’en conviens, mais autant politique que juridique … tout un argumentaire dont la CPI, peut être un jour, aura à connaître…

    France culture : Dans le droit fil de ce que vous venez de dire, quelles sont ces questions, incontournables à vos yeux, qu’il va falloir se poser s’agissant du mandat de l’ONU que vous décrivez comme ayant été outrepassé ?

    Christian Graeff : Le mandat …c’est très clair. Tout le monde le sait… on a fait une pirouette, on a cru tromper son monde et puis … on ne dupe pas en démocratie les esprits libres. Les esprits serfs c’est autre chose. Les médias sont au centre du débat. Dans ce débat national, dans ce débat culturel, civilisationnel, qui trompe qui ?

     

    http://www.silviacattori.net/article2213.html


     

     



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    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/europe-dictature-276x300.jpg

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/europe-dictature-276x300.jpg

     

    La dictature du MES, le Mécanisme Européen de Stabilité pour l'Europe, préfigure la dictature du NOM (Nouvel Ordre Mondial) pour les peuples ! (eva R-sistons)

     

     

    Pour la traduction française du traité MES, cela vaut le coup d’être lu, cliquez ici.

    Les peuples d’Europe se doivent d’arrêter ce coup d’état fasciste, nous pesons nos mots, car le fascisme selon Mussolini soi-même, c’est « la fusion entre l’état et la grosse industrie » qu’il appelait « corporatisme », ourdi dans leur dos. L’oligarchie fait passer en catimini sans aucun consentement populaire les pires traités faits pour parachever le néo-féodalisme post industriel, celui du Nouvel Ordre Mondial.

     lire et diffuser sans modération…

    Merci à Doctorix pour les liens français de la toile sur cette affaire ,

    – Résistance 71 –

     

    http://s4.e-monsite.com/2011/04/04/07/resize_550_550//europe-dictature003.jpg

    http://s4.e-monsite.com/2011/04/04/07/resize_550_550//europe-dictature003.jpg

     

    Vers un fascisme européen ?

     

    Url de l’article original:

    http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/index.html

    Imaginez une autorité nouvelle qui demande, quand elle le veut, aux Etats de payer dans les 7 jours des montants non plafonnés. Une autorité qui peut accuser sans être accusée. Une autorité dont les dirigeants et employés bénéficient de l’immunité. Une autorité qui ne peut pas être attaquée par les tribunaux. Des gouvernements qui ne peuvent plus revenir sur les engagements pris par leurs prédécesseurs auprès de cette autorité. Une autorité non élue qui détiendrait dans une seule main les caisses des Etats européens. Et bien cette autorité est en cours de création. Elle s’appelle le MES, le Mécanisme Européen de Stabilité qui devrait entrer en vigueur en 2013. Vous n’en avez jamais entendu parlé ? HaOui s’est procuré la version anglaise de ce traité en cours de ratification et vous propose en exclusivité sa traduction, car opacité oblige, sa version française n’est pas diffusée…

     

    Extraits du projet de traité en cours de ratification

     

    Article 3
Objet 
L’objet du MES est de mobiliser des fonds et fournir une assistance financière, sous stricte conditionnalité de politique économique, au profit des Membres du MES qui connaissent ou sont menacées par des problèmes de financement grave, si cela s’avère indispensable pour sauvegarder la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. A cet effet, le MES est en droit de lever des fonds par émission d’instruments financiers ou en concluant des accords financiers ou autres arrangements avec les Membres du MES, les institutions financières ou d’autres tiers.

    Article 8
Capital social
1. Le capital social s’élève à 700 milliards d’euros (EUR 700 000 000 000).

    Article 9
Appels du capital
[...] Les Membres du MES, irrévocablement et inconditionnellement, s’engagent à payer sur demande l’appel de capital effectué par le Directeur Général conformément au présent paragraphe, cet appel devant être payé dans les sept (7) jours suivant la réception de ladite demande.

    Article 10
Les changements dans le capital social
1. Le Conseil des Gouverneurs [...] peut décider du changement du capital social et de la modification de l’article 8 et l’annexe 2 en conséquence.

    Article 27
Le statut juridique du MES, les immunités et privilèges

    2. Le MES a la pleine personnalité juridique, il doit avoir la pleine capacité juridique:

    (A) pour acquérir et aliéner des biens immobiliers et mobiliers;

    (B) pour contracter;­

    (C) pour ester en justice et

    (D) pour entrer dans un accord cadre et / ou des protocoles nécessaires pour s’assurer que ses statuts, privilèges et immunités sont reconnus et mis en vigueur.

    3. Le MES, ses biens, fonds et avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire, sauf dans la mesure où le MES renonce expressément à son immunité dans le but de toute procédure ou par les conditions de tout contrat, y compris la documentation sur les instruments financiers.

    4. La propriété, le financement et les actifs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le lieu, sont exempts de perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou de toute autre forme de saisie, de prise ou forclusion par action de l’exécutif, judiciaire, administrative ou législative.

    Article 30
Immunités des personnes

    1. Gouverneurs, Gouverneurs suppléants, Directeurs, Directeurs suppléants, le Directeur Général et membres du personnel doivent être à l’abri de poursuites à l’égard des actes accomplis par eux dans leur qualité officielle et jouissent de l’inviolabilité à l’égard de leurs papiers officiels et documents, sauf lorsque le Conseil des Gouverneurs renonce expressément à cette immunité.

    Connaissez-vous le Mécanisme Européen de Stabilité ou MES ?.. Non ?… Normal, on nous le cache soigneusement… La dictature fasciste de L’UE est en marche !

     

    Europe-dictature.jpg   

    La nuit tombe sur l'Europe

    « L’Euro s’effondrera »

    Vers un vol total de la souveraineté. En route vers la dictature !

    L'euro-dictature se profile + régime policier - la monnaie commune ne fonctionne que par la force

     

    La loi martiale en europe, c'est possible. Phase pré-guerre, dictature

     

    L'ue au service des banksters - bientôt la dictature - immunité (vidéo 3 mn)

    La crise de l’europe

    N. Farage : la grèce sous dictature de l'ue, de la bce et du fmi, vidéo

    La dictature des agences de notation

    Nous sommes dans une période de mise en place d'une dictature totale

    La crise de la dette européenne et la menace de dictature

    La dictature européenne s’organise pour sauver l’euro 

    La décadence d’une société commence lorsque l’on se demande « Que va-t-il arriver ? » au lieu de « Que puis-je faire ? »

    La stratégie du choc (vidéo)

     

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2011/09/euro2.png

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2011/09/euro2.png

     

     

    Bataille pour la survie de l’Europe?

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    'Une autre Europe semble émerger plus à l’est,

    en Eurasie,

    avec l’union économique et politique

    de la Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie'.


    http://fr.rian.ru/tribune/20111019/191574878.html


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  • Cessons de croire que le Livret A
    est une valeur « refuge » :
    l’illusion de la garantie des dépôts
    http://www.portail-economie.com/wp-content/uploads/2011/07/livret-A.jpg
    19.10.2011

     

     

    Dans un article précédent, nous soulignions que le Livret A est un produit financier qui ne protège pas le pouvoir d’achat, mais le détruit à cause du taux de rémunération trop faible pour couvrir ne serait-ce que l’augmentation des prix à la consommation. Mais n’est-il pas vrai que le Livret A permet au moins – grâce à la garantie des dépôts, inscrite dans la loi – de dormir tranquille sur ses deux oreilles en ces temps de crise majeure et de risque de faillite des États ?

     

    En apparence, et selon les textes juridiques, les déposants sont en effet censé bénéficier d’une garantie qui a été remontée de 70 ... octobre 2010. Le plafond du Livret A étant de 15 300 euros, cela signifie que chaque euro déposé sur le compte est en principe garanti.

     

    Les Français ont cependant tort de se fier à cette garantie supposée protéger leur patrimoine et leur pouvoir d’achat. Car en y regardant de plus près, on constate qu’elle ne pourra en aucun cas être tenue.

     

    En pratique, c’est le Fonds de garantie des dépôts (FGD) – un organisme de droit privé ! – qui est censé garantir les dépôts de l’ensemble de la population. Or, le FDG est loin d’avoir les fonds nécessaires pour remplir les promesses offertes généreusement par les hommes politiques aux déposants.

     

    En effet, selon les dernières données – qui remontent cependant à l’exercice 2008, le FGD n’ayant curieusement même pas l’obligation de publier officiellement ses comptes ! –, sa « capacité financière d’intervention » réelle paraît sans commune mesure avec les montants qu’il est censé garantir.

     

    Jugez par vous-même. Fin 2008, par exemple, les seuls encours du Livret A – sans compter les encours sur les autres types de livrets, sur les dépôts à vue et les dépôts à terme qui bénéficient eux aussi de la garantie du FDG – se montaient à ce moment-là, selon la Banque de France, à plus de 139 milliards d’euros (les encours sont montés, rappelons-le, à 207,5 milliards d’euros en 2011). Or, selon les comptes du FGD les « disponibilités préexistantes » prévues pour couvrir ces dépôts n’étaient que de… 1,6 milliards d’euros.

     

    Et ce n’est pas tout, car la quasi-totalité de ce montant n’est pas en fait constitué d’argent liquide (trésorerie prête pour indemniser les épargnants français) utilisable pour rembourser les déposants, mais de valeurs mobilières, à savoir des actions et des obligations. Il s’agit du même type d’actifs financiers qui verront leur valeur fondre en situation de crise majeure. Dans un tel cas, le FGD se verrait contrainte de vendre ces actifs au pire moment afin d’obtenir des liquidités. Bien que comptabilisées à une valeur de 1,6 milliards d’euros, les sommes reçues en contrepartie lors d’une telle revente risquent donc d’être largement inférieures à ce qui figure dans les livres comptables.

     

    En réalité, la trésorerie du FDG ne représentait que 0,11%[1] des disponibilités comptabilisées dans son bilan. Cela signifie que, toutes proportions gardées, il n’y aurait eu qu’environ… 1,8 millions d’euros en argent liquide en tout et pour tout pour couvrir sur-le-champ des encours de plusieurs centaines de milliards d’euros en 2008.

     

    Autant dire que c’est une goutte dans l’océan. En cas de crise majeure, il n’y aura pas assez de fonds pour rembourser tout le monde et le le Fonds de garantie d’être sans doute lui-même en faillite.

     

    Certes, à l’automne 2010, l’État a obligé les banques à verser en trois tranches une cotisation ex...s d’euros, soit 90 millions d’euros en 2010, 2011 et 2012 afin sans doute de ne pas pénaliser davantage les banques déjà en difficulté. Cependant, l’objectif de cette cotisation est de faire face au relèvement du plafond de la garantie des dépôts (de 70 000 à 100 000 euros par déposant) pas de faire face à un déficit structurel du fond. On voit d’ailleurs mal comment le FDG pourrait solliciter davantage les banques qui sont au cœur-même de la tourmente financière depuis 2008... La situation du FDG n’a donc pas dû fondamentalement changer depuis ce temps-là, ce qui explique aussi sa réticence à dévoiler ses comptes annuels.

     

    Le fonds ne peut donc pas permettre de garantir les économies des Français déposés sur Livret A en cas de crise majeure. Il aura – à coup sûr – besoin d’être sauvé lui-même par l’État. Mais comment ce dernier pourra-t-il apporter une quelconque aide s’il est lui-même à l’origine de la déconfiture des banques, à l’image de ce que nous réserve la crise actuelle des dettes souveraines ?

     

    La garantie des dépôts que l’État fait miroiter aux déposants n’est en définitive qu’une énorme illusion. Il est temps que les épargnants français se réveillent et qu’ils arrêtent d’attendre de l’État qu’il leur délivre une garantie, alors qu’aujourd’hui il est le principal facteur de risque sur les marchés financiers.

     

     


    [1] Soit 1991,0 K€ (Trésorerie) / 1 791 368,3 K€ (soit le total de l’actif moins l’actif immobilisé et les charges constatées d’avance figurant dans le Bilan 2008 du FDG).

     

    Cessons de croire que le Livret A est une valeur « refuge » : l'illusion ...

     

    A lire :

     

     

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    Le banquier anonyme nous avertit !

     
    C'est la première fois que j'interviens sur le blog de LIESI dont la rédaction m'a demandé de collaborer en qualité de contributeur. J'en suis honoré et j'épouse totalement la ligne directrice, tant de ce blog très récent, que la ligne éditoriale et prévisionnelle de LIESI que je connais depuis une dizaine d'années comme lecteur presque de la première heure. Je me présenterai donc comme un banquier qui ne vit pas en France.
     
    Pourquoi est-ce que j'interviens ?
     
    Parce que beaucoup de banques n'existeront sans doute plus dans un prochain avenir et que des millions de candides vont se faire littéralement plumer.

     



    Le banquier anonyme parle sur le future proche fin 2011 ....

    http://tenfiotenwo.skyrock.com/3038234943-Le-banquier-anonyme-parle-sur-le-future-proche-fin-2011.html

     

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    Santé :

     

     

     

     

     

     

    http://www.nalair.fr/wp-content/uploads/2009/02/jack-lang-350x491.jpg

     

     

    Autre chose: Que pensez-vous de celle-ci,

    sur notre ex Ministre de l'Education ?

     


    http://www.wikistrike.com/article-exclusivite-wikistrike-depot-de-plainte-pour-pedophilie-contre-jack-lang-86498330.html

     

     

     

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    Voir aussi :

     



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  • http://www.capvacances.fr/media/render/index/id/337/cap_337.jpg

    http://www.capvacances.fr/media/render/index/id/337/cap_337.jpg

     

    Anticiper les événements

    par eva R-sistons

     

    Mes amis, j'interromps mes blogs momentanément.

    Comme vous j'espère, je me prépare au chaos programmé

    par l'Oligarchie mafieuse, en choisissant le  vert.

    Sortez des villes.

    Trouvez une terre (la vôtre, celle d'amis ou de familles),

    prévoyez eau, potager, semences Kokopelli, poules, 

    chèvre si vous pouvez, et puis du matériel solaire,

    faites des provisions (céréales, couscous, lait en poudre etc),

    et puis prenez  du Gerblé comme complément alimentaire naturel,

    des graines de lin contre les conséquences de la folie nucléaire

    (Fukushima ou guerres passées et futures),

    matériel solaire, bois...

    Sortez votre argent des banques, pas de placements boursiers,

    rien, pas d'assurance vie...

    Or, argent, cuivre, bien immobilier, terres, forêts..

    Et la solidarité entre tous et toutes.

    Aujourd'hui, UNE seule chose à faire:

    Se préparer, concrètement, de façon pratique,

    au chaos à venir.

    C'est ce que l'on a de mieux à faire.

    A bientôt,

    pour l'instant une seule direction,

    peut-être inutile, mais pas forcément :

    La survie. Tout simplement.

    Votre eva,

    fraternellement à tous

    NB : Je n'ai toujours pas trouvé un moment

    pour faire ce qui aurait été le principal article de ce blog,

    plein de considérations neuves, très novateur donc,

    car j'avais trop de documents à compulser.

    Je le trouverai un jour.

    Le titre était :

    "Retour à la terre, ou mourir".

    Le Nouvel Ordre Mondial nous veut en ville,

    pour mieux nous y étouffer,

    pour mieux nous tenir à sa merci !

    Redécouvrons la France profonde !

    C'est un conseil judicieux...

    .

    http://1.bp.blogspot.com/-KbvZc5_pSOY/TVwVc-3rOKI/AAAAAAAAA0E/bhS22SLhkVU/s1600/mitterrand-force-tranquille-2.1266760769.jpg

     

    Voir les liens survie,

    les conseils,

    les tuyaux..

     

    ici :

     

     

    http://sos-crise.over-blog.com/

     

     

    ( cliquer sur le lien )

     

     

    Voir présentation du blog sos-crise,

    à droite

     

    .

     

     

     

    President-De-Gaulle copie.jpg


    Eva candidate en 2012 ?

    La réponse ici, à la fin de la parution :

     

    Eva R-sistons candidate en 2012 ? - 3 nouvelles vidéos eva R-sistons

     

     

    .

     

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  • Samedi 15 octobre 2011

    Crise systémique globale – Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales

    - Communiqué public GEAB N°58 (15 octobre 2011) -





    Crise systémique globale – Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales
    .
    Comme anticipé par LEAP/E2020, le second semestre 2011 voit le monde continuer sa descente infernale dans la dislocation géopolitique globale caractérisée par la convergence des crises monétaire, financière, économique, sociale, politique et stratégique. Après une année 2010 et un début 2011 qui aura vu le mythe d'une reprise et d'une sortie de crise voler en éclat, c'est désormais l'incertitude qui domine les processus de décision des Etats comme des entreprises et des individus, générant inévitablement une inquiétude croissante pour les années à venir. Le contexte s'y prête particulièrement : explosions sociales, paralysie et/ou instabilité politique, retour de la récession mondiale, peur sur les banques, guerre monétaire, disparition de plus d'une dizaine de milliers de milliards USD d'actifs-fantômes en trois mois, chômage durable et en hausse généralisé, …

    C'est d'ailleurs cet environnement financièrement très insalubre qui va générer la « décimation (1) des banques occidentales » au cours du premier semestre 2012 : avec leur rentabilité en chute libre, leurs bilans en pleine déconfiture, avec la disparition de milliers de milliards USD d'actifs, avec des Etats poussant de manière croissante à la réglementation stricte de leurs activités (2), voire à leur mise sous tutelle publique et avec des opinions publiques de plus en plus hostiles, l'échafaud est désormais dressé et au moins 10% des banques occidentales (3) vont devoir y passer dans les prochains trimestres.

    Pourtant, dans cet environnement de plus en plus chaotique en apparence, des tendances se dégagent, des perspectives parfois positives apparaissent, … et surtout, l'incertitude est beaucoup moins forte qu'on pourrait le croire, pour peu qu'on analyse l'évolution du monde avec une grille de lecture du monde-d'après-la-crise plutôt qu'avec les critères du monde-d'avant-la-crise.

    Dans ce numéro 58 du GEAB, notre équipe présente également ses anticipations 2012-2016 des « risques-pays » pour 40 Etats, démontrant qu'on peut décrire les situations et identifier les tendances lourdes à travers le « brouillard de guerre » actuel (4). Dans un tel contexte, cet outil d'aide à la décision s'avère très utile pour l'investisseur individuel comme pour le décideur économique ou politique. Notre équipe présente également l'évolution du GEAB $ Index et ses recommandations (or-devises-immobilier), y compris bien entendu les moyens pour se protéger des conséquences de la prochaine « décimation des banques occidentales ».

    Pour ce communiqué public du GEAB N°58, notre équipe a choisi de présenter un extrait du chapitre sur la décimation des banques occidentales au premier semestre 2012.

    Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales


    En fait, il va s'agir d'une triple décimation (5) qui culminera avec la disparition de 10% à 20% des banques occidentales au cours de l'année à venir :
    . une décimation de leurs effectifs
    . une décimation de leurs profits
    . et enfin, une décimation du nombre des banques.

    Elle s'accompagnera bien entendu d'une réduction drastique de leur rôle et de leur importance dans l'économie mondiale et affectera directement les établissements bancaires des autres régions du monde ainsi que les autres opérateurs financiers (assurances, fonds de pension, …).



    Un exemple de communication bancaire en temps de crise systémique globale Intesa SanPaolo se place par rapport à ses concurrents européens en matière de stress tests (et par rapport à la première victime : Dexia) (6)
    Un exemple de communication bancaire en temps de crise systémique globale Intesa SanPaolo se place par rapport à ses concurrents européens en matière de stress tests (et par rapport à la première victime : Dexia) (6)
    Notre équipe pourrait aborder ce sujet comme les médias anglo-saxons, le président des Etats-Unis et ses ministres (7), les experts de Washington et de Wall Street, et plus généralement les grands médias (8) le font ces derniers temps à propos de tous les aspects de la crise systémique globale, c’est-à-dire en disant : « C'est la faute de la Grèce et de l'Euro ! ». Cela aurait évidemment comme vertu de réduire à quelques lignes cette partie du GEAB N°58 et de supprimer toute velléité d'analyse d'éventuelles causes aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou au Japon. Mais, sans surprise pour nos lecteurs, ce ne sera pas le choix retenu par LEAP/E2020 (9). Etant le seul think-tank à avoir anticipé la crise et prévu plutôt fidèlement ses différentes phases, nous n'allons pas en effet abandonner aujourd'hui un modèle d'anticipation qui fonctionne bien au profit de préjugés dépourvus de toute capacité prédictive (n'oublions pas que l'Euro se porte toujours bien (10) et que l'Euroland vient de réaliser son petit exploit d'enchaîner en six semaines les 17 votes parlementaires nécessaires pour renforcer son fonds de stabilisation financière (11)). Alors, plutôt que de répercuter de la propagande ou du « prêt-à-penser », restons fidèle à la méthode d'anticipation et collons à une réalité qu'il nous faut dévoiler pour pouvoir la comprendre (12).

    En l'occurrence, depuis des lustres, quand on pense « banques », on pense avant tout à la City de Londres et à Wall Street (13). Et pour cause, depuis plus de deux siècles pour Londres, et près d'un siècle pour New York, ces deux villes sont les deux cœurs du système financier international et les tanières par excellence des grands banquiers de la planète. Toute crise bancaire mondiale (comme tout phénomène bancaire d'envergure) prend donc sa source dans ces deux villes et y termine sa course aussi, puisque le système financier mondial moderne est un vaste processus d'incessants recyclages de la richesse (virtuelle ou réelle) développée par et pour ces deux villes (14).

    La décimation des banques occidentales qui débute et va se poursuivre dans les prochains trimestres, phénomène d'ampleur historique, ne peut donc se comprendre et se mesurer sans analyser avant tout le rôle de Wall Street et Londres dans cette débâcle financière. La Grèce et l'Euro y jouent indéniablement un rôle comme nous l'avons analysé dans des GEAB précédents, mais ce sont ceux de facteurs déclencheurs : la dette de la Grèce, ce sont les turpitudes bancaires d'hier qui explosent sur la place publique aujourd'hui ; l'Euro c'est l'aiguillon de l'avenir qui perce la baudruche financière actuelle. Ce sont les deux doigts qui pointent le problème ; mais ils ne sont pas le problème. C'est ce que sait le sage et ce qu'ignore l'idiot d'après le proverbe chinois (15).

    Pour anticiper l'avenir des banques occidentales, c'est en effet à Londres et Wall Street qu'il faut regarder, car c'est tout simplement là que le troupeau bancaire se rassemble et vient boire sa dose de Dollars chaque soir. Et l'état du système bancaire occidental peut se mesurer à travers l'évolution des effectifs des banques, de leur profitabilité et de leurs actionnaires. De ces trois facteurs on peut déduire assez directement leur aptitude à survivre ou disparaître.

    La décimation des effectifs des banques


    Commençons donc par les effectifs ! En la matière le tableau est bien sombre pour les employés du secteur bancaire (et même désormais pour les « stars du système bancaire ») : Wall Street et Londres annoncent sans interruption depuis la mi-2011 des licenciements massifs, relayés par les centres financiers secondaires comme la Suisse et les banques eurolandaises ou japonaises. Ce sont au total plusieurs centaines de milliers d'emplois bancaires qui ont disparu en deux vagues : 2008-2009 d'abord, puis depuis la fin du printemps de cette année. Et cette seconde vague monte en puissance au fur et à mesure des mois qui passent. Avec la récession globale désormais en cours, l'assèchement des flux de capitaux vers les USA et le Royaume-Uni consécutifs aux changements géopolitiques et économiques en cours (16), les immenses pertes financières de ces derniers mois, et les réglementations en tout genre qui progressivement « cassent » le modèle banco-financier ultra-profitable des années 2000, les dirigeants des grandes banques occidentales n'ont plus le choix : il leur faut à tout prix limiter leurs coûts au plus vite et dans des proportions importantes. La solution la plus simple (après celle consistant à surfacturer les clients) est donc de licencier des dizaines de milliers d'employés. Et c'est ce qui se passe. Mais loin d'être un processus maîtrisé, on constate que tous les six mois ou presque, les dirigeants des banques occidentales découvrent qu'ils avaient sous-estimé l'ampleur des problèmes et qu'ils sont donc obligés d'annoncer de nouveaux licenciements massifs. Avec le perfect storm politico-financier qui s'annonce aux Etats-Unis pour Novembre et Décembre prochains (17), LEAP/E2020 anticipe ainsi une nouvelle série d'annonces de ce type dès le début 2012. Les cost-killers du secteur bancaire ont de beaux trimestres devant eux quand on voit que Goldman Sachs, qui est également directement concerné par cette situation, en est réduit à limiter le nombre de plantes vertes dans ses bureaux par souci d'économies (18). Or, après les plantes vertes qu'on éradique, ce sont généralement les pink slips (19) qui fleurissent.

    La décimation du nombre des banques


    D'une certaine manière, le système bancaire occidental ressemble de plus en plus à la sidérurgie occidentale des années 1970. Ainsi les « maîtres des forges » s'étaient crus les maîtres du monde (contribuant d'ailleurs activement au déclenchement des guerres mondiales), tout comme nos « grands banquiers d'affaires » se sont pris pour Dieu (à l'instar du PDG de Goldman Sachs ou au moins pour les maîtres de la planète. Et l'industrie sidérurgique fut le « fer de lance», la « référence économique absolue », de la puissance pendant plusieurs décennies. On comptait la puissance en dizaines de millions de tonnes d'acier comme on a compté ces dernières décennies la puissance en milliards USD de bonus pour dirigeants et traders des banques d'affaires. Et puis, en deux décennies pour la sidérurgie, en deux/trois ans pour la banque (20), l'environnement a changé : concurrence accrue, profits qui s'effondrent, licenciements massifs, perte d'influence politique, fin des subventions massives et in fine nationalisations et/ou restructurations accouchant d'un secteur minuscule par rapport à ce qu'il était à son heure de gloire (21). D'une certaine manière donc, l'analogie vaut pour ce qui attend en 2012/2013 le secteur bancaire occidental.



    Evolution du cours (et donc des pertes) du contribuable britannique suite aux rachats partiels par l'Etat de RBS et Lloyds - Source : Guardian, 10/2011
    Evolution du cours (et donc des pertes) du contribuable britannique suite aux rachats partiels par l'Etat de RBS et Lloyds - Source : Guardian, 10/2011
    A Wall Street, déjà Goldman Sachs, Morgan Stanley, JPMorgan avaient dû se transformer soudainement en « banques normales » pour être sauvées en 2008. A la City, l'état britannique a dû nationaliser toute une partie du système bancaire du pays et à ce jour le contribuable britannique continue à en supporter le coût puisque les cours des actions des banques se sont effondrés à nouveau en 2011 (22). C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du système bancaire occidental dans son ensemble : ces opérateurs financiers privés (ou cotés sur les marchés) ne valent pratiquement plus rien. Leur capitalisation boursière s'est envolée en fumée. Cela crée bien entendu une opportunité de nationalisation à faible coût pour le contribuable dès 2012 car c'est le choix qui va s'imposer aux Etats, aux Etats-Unis comme en Europe ou au Japon. Que ce soit par exemple Bank of America (23), CitiGroup ou Morgan Stanley (24) aux Etats-Unis, RBS (25) ou Lloyds au Royaume-Uni (26), la Société Générale en France, Deutsche Bank (27) en Allemagne ou UBS (28) en Suisse (29), certains très grands établissements, « too big to fail » (trop gros pour tomber) vont tomber. Ils seront accompagnés par toute une série de banques moyennes ou petites comme par exemple Max Bank qui vient de faire faillite au Danemark (30°. Face à cette « décimation » les moyens des Etats seront rapidement dépassés, surtout en cette période d'austérité, de faible rentrée fiscale et d'impopularité politique du sauvetage bancaire (31). Les dirigeants politiques vont donc devoir se concentrer sur la préservation des intérêts des épargnants (32) et des employés (deux aspects à fort potentiel électoral positif) au lieu de sauvegarder l'intérêt des dirigeants et des actionnaires des banques (deux aspects à fort potentiel électoral négatif et dont le précédent de 2008 a démontré l'inutilité économique (33)). Cette situation entraînera un nouvel effondrement des cours des valeurs financières (y compris les assurances jugées très « proches » du contexte bancaire) et accroîtra le désarroi des hedge funds, fonds de pension (34) et autres opérateurs traditionnellement très imbriqués avec le secteur bancaire occidental. Nul doute que cela ne fera que renforcer le contexte récessionniste général en limitant d'autant les prêts à l'économie (35).



    Evolution de la dette publique globale (1990-2010) (en % du PNB, à taux de change constant 2010) - Sources : BRI / McKinsey, 08/2011
    Evolution de la dette publique globale (1990-2010) (en % du PNB, à taux de change constant 2010) - Sources : BRI / McKinsey, 08/2011
    Pour simplifier la vision de cette évolution, on peut dire que le marché bancaire occidental réduisant considérablement son périmètre, le nombre d'acteurs sur ce marché est obligé de diminuer en proportion. Dans certains pays, en particulier ceux où les très grandes banques accaparent 70% ou plus du marché bancaire, cela va se traduire inévitablement par la disparition de l'un ou l'autre de ces très gros acteurs … quoiqu'en disent leurs dirigeants, les stress tests ou les agences de notation (36). Si l'on est actionnaire (37) ou client des banques qui risquent de s'effondrer au premier semestre 2012, il y a bien entendu des précautions à prendre. Nous en présentons plusieurs au sein des recommandations de ce GEAB N°58. Si l'on est dirigeant ou employé de ces établissements, les choses sont plus compliquées car il est désormais trop tard selon LEAP/E2020 pour éviter ces banqueroutes en série ; et le marché de l'emploi bancaire est saturé du fait des licenciements massifs. Cependant, voici un conseil de notre équipe si vous êtes employé de ces établissements : si on vous fait une offre de départ volontaire intéressante, saisissez-la car d'ici quelques mois, les départs ne seront plus volontaires et se feront dans des conditions peu favorables.



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    Notes:

    (1) La décimation était un châtiment militaire romain consistant à punir de mort un légionnaire sur dix quand l'armée avait fait preuve de lâcheté au combat, de désobéissance ou de comportement inacceptable. Le système romain de décimation fonctionnait par tirage au sort.

    (2) Des réglementations qui amputent fortement les activités les plus lucratives des banques. Source : The Independent, 12/10/2011

    (3) Notre équipe estime la proportion plutôt entre 10% et 20%.

    (4) Brouillard de guerre auquel les médias dominants contribuent d'ailleurs fortement au lieu d'essayer de clarifier la situation.

    (5) En prenant le sens de décimation au sens large, c'est-à-dire, une diminution brutale pouvant être largement supérieure aux 10% de l'époque romaine.

    (6) Pour LEAP/E2020, ce type de classement ne présage en rien des événements puisque le choc en cours est très largement supérieur en intensité et en durée aux hypothèses des stress tests. Et cela vaut également pour les banques américaines bien entendu.

    (7) Tout est bon désormais pour Barack Obama, en difficile position pour la future élection présidentielle du fait de son bilan économique catastrophique et de la déception profonde d'une grande partie de son électorat de 2007 du fait de ses multiples promesses non tenues. Il doit à tout prix essayer de rejeter sur n'importe qui ou n'importe quoi l'état désastreux de l'économie et de la société américaine. Alors pourquoi pas la Grèce et l'Euro ? Quand cela ne marchera plus (d'ici un ou deux mois), il faudra trouver autre chose mais la gestion à courte vue étant une spécialité de l'administration Obama, nul doute que le fidèle relais de Wall Street qu'est Timothy Geithner, son ministre des finances, trouvera une autre explication. En tout cas, cela ne sera pas la faute de Wall Street, avec lui on peut au moins être certain de cela. Sinon, l'administration Obama pourra toujours ressortir le « spectre iranien » pour tenter de détourner l'attention des problèmes internes aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs ce qui semble être d'actualité avec l'histoire abracadabrante de la tentative d'assassinat de l'ambassadeur saoudien à Washington par les narcotrafiquants mexicains payés par des services iraniens. Même Hollywood hésiterait devant l'improbabilité d'un tel scénario ; mais pour sauver le soldat « Wall Street » et tenter une réélection, que ne ferait-on pas ? Sources : Huffington Post, 26/07/2011 ; NBC, 13/10/2011

    (8) Ces grands médias (financiers ou généralistes) ont en effet un passé brillant en matière d'anticipation de la crise. Vous vous souvenez sûrement de leurs titres en 2006 vous mettant en garde contre la crise des subprimes, en 2007 vous annonçant l' « implosion » de Wall Street pour 2008, et bien entendu, début 2011, vous prévenant d'un grand retour de la crise dès l'été 2011 ! Non, vous ne vous en souvenez pas ? Pas de panique, votre mémoire est bonne … car jamais ils n'ont fait ces titres, jamais ils ne vous ont prévenu de ces événements majeurs et de leurs causes. Alors, si vous persistez à considérer que comme ils le répètent tous les jours, les problèmes actuels ont pour cause « la Grèce et l'Euro », c'est que vous croyez qu'ils sont subitement tous devenus honnêtes, intelligents et perspicaces… et vous devez donc aussi croire au Père Noël dans la même logique. C'est charmant, mais pas très efficace pour affronter le monde réel.

    (9) Notre équipe a depuis longtemps souligné les problèmes européens et a anticipé plutôt correctement l'évolution de la crise sur le « Vieux continent ». En revanche, nous essayons d'éviter d'être victime du syndrome de l'arbre européen cachant la forêt de problèmes majeurs américains et britanniques.

    (10) Petit rappel pédagogique : ceux qui ont parié pour un effondrement de l'Euro il y a un mois ont à nouveau perdu de l'argent. Au rythme de « crise de fin de l'Euro » tous les 4 mois environ, il ne va pas leur en rester beaucoup d'ici 2012.

    (11) Alors que les Etats-Unis par exemple n'ont toujours pas été capables de démontrer leur capacité à surmonter les oppositions entre Républicains et Démocrates concernant la maîtrise de leurs déficits.

    (12) A ce sujet, il est consternant de voir le G20 se préoccuper de l'Euro alors que la question centrale de l'avenir reste le Dollar. Visiblement, l'immense opération de manipulation médiatique lancée par Washington et Londres aura réussi à repousser pour un temps encore l'inévitable remise en cause du statut central de la devise US. Comme anticipé par notre équipe, il n'y a donc rien à attendre du G20 jusqu'à la fin 2012. Il va continuer à discourir, à prétendre agir et en fait à ignorer les questions clés, celles qui sont les plus difficiles à mettre sur la table. Les récentes annonces d'un accroissement des moyens du FMI font partie de ces discours vides qui ne seront pas suivi d'effets car les BRICS (les seuls à pouvoir accroître les fonds du FMI) ne mettront pas leurs moyens financiers dans une institution où ils continuent à être marginaux en termes d'influence. En attendant, ces annonces font croire qu'il existe toujours une volonté commune d'action au niveau international. Le réveil en sera d'autant plus douloureux dans les mois à venir.

    (13) Si vous pensez à la Grèce, c'est que vous êtes Grec ou bien que vous êtes dirigeant ou actionnaire d'une banque ayant trop prêté à ce pays au cours des dix dernières années.

    (14) Et d'une certaine manière aussi pour les deux Etats concernés. Mais c'est un aspect déjà plus discutable, et d'ailleurs largement discuté, de savoir si de telles places financières sont une bénédiction ou une malédiction pour les Etats et les peuples qui les accueillent.

    (15) Source : L'Internaute

    (16) Entre l'intégration accrue de l'Euroland qui prive la City de juteux marchés et le rapprochement économique, financier et monétaire des BRICS, court-circuitant Wall Street et la City, ce sont des parts croissantes du marché financier global qui échappent aux banques de Londres et New York.

    (17) Voir GEAB N°57

    (18) Source : Telegraph, 19/08/2011

    (19) Aux Etats-Unis, le « pink slip » est le formulaire de couleur rose qui signifie un licenciement. Source : Wikipedia

    (20) Il faut plus de temps pour délocaliser de l'industrie lourde que pour déplacer un bureau de trader.

    (21) C'est à peu près le processus suivi aux Etats-Unis et en Europe.

    (22) Voir graphique ci-dessus.

    (23) Bank of America est décidément à la confluence de problèmes majeurs et croissants : un procès lui réclamant 50 milliards USD pour dissimulation de pertes lors de l'acquisition de Merrill Lynch fin 2008 ; un rejet populaire massif de la part de ses clients suite à sa décision d'imposer un coût de 5$ par mois pour les cartes de retrait ; un crash durable et inexpliqué de son site web ; des procès en série concernant les subprimes impliquant propriétaires individuels et collectivités locales ; et une menace de mettre en faillite Countrywide, un autre de ses rachats de 2008, pour limiter ses pertes. Selon LEAP/E2020, elle incarne la banque US idéale pour un scénario de crash entre Novembre 2011 et Juin 2012. Sources : New York Times, 27/09/2011 ; ABC, 30/09/2011 ; Figaro, 29/06/2011 ; CNBC, 30/09/2011 ; Bloomberg, 16/09/2011

    (24) La banque US qui en 2008 avait déjà reçu le plus gros soutien financier public et qui affole à nouveau les marchés. Sources : Bloomberg, 30/09/2011 ; Zerohedge, 04/10/2011

    (25) Une des banques les plus vulnérables en Europe. Source : Telegraph, 14/10/2011

    (26) Qui voit approcher lui aussi l'heure de la dégradation de sa notation de crédit. Source : Telegraph, 12/10/2011

    (27) La première banque allemande est déjà exposée à un abaissement de sa notation de crédit. Source : Spiegel, 14/10/2011

    (28) UBS est aussi sur le chemin d'une baisse de sa notation de crédit. Source : Tribune de Genève, 15/10/2011

    (29) Société Générale, Deutsche Bank et UBS ont un point commun particulièrement inquiétant : toutes les trois se sont ruées sur l' « El Dorado » US au cours de la dernière décennie, investissant sans compter dans la bulle financière US (subprimes comme Deutsche Bank, CDS comme société Générale et évasion fiscale comme UBS). Aujourd'hui, elles ne savent pas comment se sortir de ce maelström qui les entraîne chaque jour un peu plus vers le fond. Au passage, nous rappelons, que dès 2006, nous recommandions aux établissements financiers européens de se dégager au plus vite des marchés américains qui nous apparaissaient comme très dangereux.

    (30) Source : Copenhagen Post, 10/10/2011

    (31) Même la BBC, certainement marquée par les émeutes britanniques de l'été 2011, se pose une question « impensable » il y a seulement un an pour ce type de médias : les Etats-Unis peuvent-ils connaître des troubles sociaux ? Se poser la question, c'est déjà y répondre. Et en Europe, un pays comme la Hongrie, au gouvernement social-nationaliste, accuse directement les banques, notamment étrangères, d'être responsables de la crise que connaît le pays. Source : BBC, 20/09/2011 ; New York Times, 29/10/2011

    (32) Dont un nombre croissant commence à se rebeller contre les pratiques du système bancaire notamment aux Etats-Unis où le rejet de Wall Street est en croissance exponentielle, fragilisant chaque jour un peu plus les grandes banques US. Sources : CNNMoney, 11/10/2011 ; MSNBC, 10/11/2011

    (33) Et c'est même pire que de l'inutilité économique puisqu'une étude récente montre que les banques qui ont bénéficié des soutiens publics se sont ensuite montrées les plus sujettes à réaliser des investissements risqués. Source : Huffington Post, 16/09/2011

    (34) Les fonds de pension publique aux Etats-Unis sont désormais face à un gouffre financier évalué entre 1.000 et 3.000 milliards USD. Les autorités publiques US préfèreront-elles sauver les banques ou les retraites des fonctionnaires ? Car il va falloir choisir bientôt. Source : MSNBC, 23/09/2011

    (35) Source : Telegraph, 02/10/2011

    (36) Aucune de ces grandes banques n'est en mesure de résister aux conditions de récession mondiale et de fusion implosive des actifs financiers qui vont prévaloir dans les mois à venir.

    (37) Nous aurions aussi pu développer le fait qu'on assiste à un processus de « décimation des actionnaires des banques ».



     



     

    Dans la même rubrique :

    La première moitié de décennie marquée essentiellement par une dislocation géopolitique mondiale - 05/02/2011.

     

    Voir aussi :

     

    Alerte rouge ? Chute des banques, débâcle financière - Se préparer

     


     


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