• La crise : Vers le Nord - Alertes petits épargnants et nouveaux billets

     

     

    La dépression du sud remonte vers le nord de la zone euro

     

     

    Depuis quelques semaines, les mauvaises statistiques macro-économiques de la zone euro ne concernent pas seulement le sud. Il semble que le ralentissement touche aussi l’Allemagne.

     

    Commentaire d’Evelyn Herrmann, économiste spécialiste de l’Europe chez BNP Paribas : « La répartition par pays révèle une plus grande détérioration des conditions dans le cœur de la zone euro qu’en périphérie, où les indicateurs restent tout de même à de faibles niveaux ».



     

    Le chômage grimpe désormais en Allemagne avec un taux de 6,8% (qui contraste avec les niveaux atteints en France et en Espagne notamment) et les prêts se contractent. Les chiffres des prêts aux ménages et aux entreprises traduisent aussi une dégradation de la conjoncture plus importante qu’attendu en août. Selon une enquête Reuters réalisée auprès d’une centaine d’économistes, la Banque centrale européenne devrait à nouveau baisser son taux directeur en novembre ou décembre, pour soutenir une économie flageolante.

    Les météorologistes du FMI sont en dépression

    C’est donc sans surprise que le FMI redoute désormais que l’austérité en cours dans certains pays européens ne devienne politiquement et socialement intenable à l’heure où la protestation contre les plans d’économies continue en Grèce ou au Portugal.

     

    LIESI a d’ailleurs reçu plusieurs témoignages de fonctionnaires parisiens exprimant leur inquiétude pour la France dans l’hypothèse d’une détérioration plus violente à court terme sur le front de l’emploi.


    Point positif, lors de son assemblée générale début octobre à Tokyo, le FMI a reconnu avoir sous-estimé l’impact des plans d’austérité sur la croissance dans les pays européens sous assistance financière internationale, notamment la Grèce. Mais le mal est déjà fait ! Et sans croissance, il sera difficile de changer quoi que ce soit.

     

    C’est pourquoi des interrogations pointent sur la volonté des politiques, directement et de plus en plus confrontés à la violence de la rue. Face à cette violence, comment les gouvernements pourraient-ils accélérer encore leur ajustement budgétaire, avec la possibilité de pertes pour la croissance encore plus importantes ?


    En conclusion, le FMI fait désormais le pari d’une  croissance mondiale sous les 2% ce qui pourrait impliquer une récession des économies avancées et un ralentissement important des puissances émergentes.

     
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    Publié par le 10 novembre 2012

     

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    France : les petits spéculateurs vont souffrir

    En prenant connaissance de l’imposition au barème des plus-values, on peut constater que les actionnaires habitués à faire des allers-retours avec des titres sont dans la lunette de tir du gouvernement Ayrault. « Ainsi, pour les foyers déclarant au moins 150 000 euros de revenus par part, la taxation atteindra le taux maximum, c’est-à-dire 60,5% (45% d’impôt, plus 15,5% de prélèvements sociaux), contre 34,5% aujourd’hui (19% d’impôt, 15,5% de prélèvements sociaux) ».


    Comment ne pas être dissuadé de poursuivre ce type de transactions ? Ne vaut-il pas mieux investir dans du concret et du long terme AUTRE que les actions qui demeurent du papier ?


    Les pouvoirs publics affirment favoriser une épargne de long terme (à éviter absolument, vu la conjoncture, note d'eva), comme la possession de titres sur 6 ans et non plus quelques semaines, mois, voire même deux années. Mais quid dans six ans ? Le monde bouge maintenant très vite et, malheureusement, les spéculateurs internationaux agissent avec d’autres moyens que ceux des particuliers.


    En tout cas, il ne faut pas s’étonner de la délocalisation des salles de marché vers Londres. L’avenir de la profession liée à ce genre d’opérations court terme risque d’être très compromise en France.

     
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    Publié par le 10 novembre 2012


     

    Que cache la communication de la BCE sur l’arrivée de nouveaux billets « plus sécurisés » ?

     

    La présidence de la BCE vient d’innover dans sa communication. Plus question de politique monétaire, mais l’annonce d’un changement de billets d’euros destinés à remplacer nos euros actuels. Bien sûr, cette opération va être réalisée au motif que les nouveaux billets signés Mario Draghi seront plus SECURISES.


    La communication des banquiers centraux européens revient à la sémantique de la période de l’effondrement des tours jumelles de New York. Que ne doit-on pas justifier au nom de la SECURITE ? Et Mario Draghi peut-être heureux. Tel un gamin, il va voir sa signature sur les nouveaux billets !


     

    Le nouveau bébé de Mario Draghi doit normalement voir le jour en mai 2013. Nul besoin de piétiner d’impatience… c’est demain. Nous verrons si son collègue Mario Monti a décidé de faire ses valises à cette période ou s’il se décide à rester.


    Cette décision de la BCE intervient tandis que la course à la liquidité est difficile. Beaucoup ont vidé leurs comptes et préféré placer dans de la trésorerie à domicile, doutant encore des vertus monétaires des métaux précieux.


    On appréciera le cynisme de nos banquiers. Tout en pillant la Grèce, berceau de la démocratie qui s’éteint progressivement avec Bruxelles ; tout en provoquant un véritable génocide social en Grèce au nom de la nécessité de rembourses les intérêts des dettes au MARCHE.. le lancement de la deuxième série de billets en euros sera baptisée « Europe » et sera illustrée avec une visage de femme grecque, celui de la déesse Europe !


    Le visage de la déesse provient d’un vase datant de plus de 2000 ans, découvert dans le sud de l’Italie, et conservé au Louvre, à Paris. « Cette figure a été choisie car est clairement associée au continent européen, et apporte une touche d’humanité aux billets », explique la BCE.


    Dans sa communication, la BCE précise que toute la gamme des billets en euros (5,10,20, 50, 100, 200, 500) sera changée progressivement sur plusieurs années. Les billets existants seront progressivement retirés de la circulation.

    Quelles sont les motivations des forces financières à l’origine de cette décision ?


    A la Libération, ceux qui avaient engrangé des lessiveuses de billets gagnés avec le marché noir, se sont fait repérer par le changement des billets… ou ont dû les garder.


    Plusieurs sites annoncent depuis plusieurs mois certaines restrictions de retraits en Europe. Y a-t-il une volonté de restreindre le nombre de billets physiques en circulation ? Est-ce alors un pas vers une monnaie électronique qui assurerait un meilleur contrôle (des populations - alerte ! note d'eva) pour plus de sécurité ?


    Nous laissons débattre les lecteurs. Mais une chose est certaine : quand on connaît quelques loustiques de la finance européenne et le lien de M. Draghi avec les pieuvres de Wall Street, il y a gros à parier que cette affaire tombe à point nommé… juste après l’élection d’Obama. Hasard ou pas ? Tout s’éclaircira probablement dans quelques mois.

     
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    Publié par le 9 novembre 2012 

     

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