• Le Gouvernement français veut réduire le coût du travail. Est-ce juste ? (eva)

     

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    Comment on écrase les populations,

    par eva R-sistons

     

     

    Avec la Réforme Sarkozy de la TVA "sociale" (anti-sociale),  nous allons payer plus cher nos produits. Le prétexte invoqué, à tort, est la "compétitivité", qui "oblige" à réduire le coût du travail.

     

    On abuse de notre crédulité ! Car il y a une telle différence entre le coût du travail dans certains pays (comme en Europe la Roumanie, ou ailleurs, la Chine), que nous ne pourrons jamais favoriser la compétitivité de nos entreprises en baissant le coût du travail, à moins de payer nos salariés 1 euro de l'heure.

     

    Le but des Décideurs, aujourd'hui, est de nous amener à accepter les plans du Nouvel Ordre Mondial, comme en Grèce. Ceux-ci sacrifient les services publics comme les lois sociales ou le Droit du Travail, et même l'emploi (tout est robotisé, mécanisé, comme dans les stations services, les banques, l'agriculture, bientôt les autoroutes ou les magasins..). Le nombre de fonctionnaires ne cesse de diminuer, les travailleurs sont de moins en moins payés : Pour satisfaire les banquiers, la Grèce endettée devra bientôt sacrifier les travailleurs en ramenant bientôt leur paie à 600 ou même 400 euros par mois ! C'est fou ! Et pour autant, ni les banquiers ne seront satisfaits - leur appétit est insatiable -, ni les Décideurs mettant en place les politiques d'austérité, de réduction du coût du travail : Car jamais la baisse des coûts du travail ne pourra compenser les bas salaires de certains pays.

     

    Jusqu'où faudra-t-il aller ? Ce sera sans fin ! Jusqu'au jour où il n'y aura plus rien à négocier - un peu comme pour les Palestiniens, la colonisation progresse tellement qu'il ne restera le moment venu aucun territoire à négocier !

     

    Là, ce cera pareil. Il faudra toujours plus comprimer le coût du travail, donc réduire les revenus, pour satisfaire non seulement les banquiers, mais les entrepreneurs - cela ne servira à rien pour la compétitivité, car l'écart est trop grand, nous ne pourrons jamais rivaliser avec les pays produisant à coût si bas qu'on ne peut pas vivre avec ces salaires ! La compétitivité, c'est juste un prétexte pour nous faire accepter l'intolérable : La baisse des salaires, tout en subissant un management toujours plus dur, et en même temps des prix toujours plus élevés, notamment en raison des nouvelles taxes (TVA, impôt indirect) ! Et cela à l'heure où on privatise les services publics, et où on supprime peu à peu toutes les conquêtes sociales de nos aieux !

     

    En réalité, il ne s'agit pas de rivaliser avec les pays produisant à très bas coût, nous n'y arriverons jamais. Il s'agit de satisfaire la soif de profit du MEDEF, qui utilise la crise - provoquée d'ailleurs par le Cartel bancaire, au sommet, pour accroître ses profits colossaux - à son avantage.

     

    Il faut savoir que la France de Sarkozy est d'abord aux ordres des diktats du MEDEF, qui représente les intérêts des  grandes entreprises.

     

    Jusqu'où cela va-t-il aller ? Comme en Grèce, pardi ! Ou les politiques au service du Cartel bancaire (Grandes banques comme Goldman Sachs) et du Grand Patronat, sacrifient les populations ! La situation est explosive : Suppression d'emplois, baisse constante des salaires et des retraites, prix en hausse, et en même temps, coupes budgétaires dans la Santé, l'Enseignement etc... De plus en plus de Grecs dorment dans la rue, ne mangent pas à leur faim, ne se chauffent plus, les familles sont séparées...

     

    Voilà ce qui nous attend. Si nous continuons à tout accepter, tout subir, tout croire !

     

    Eva R-sistons

     

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