• Révolution égyptienne : Son avenir dépendra de l'Armée. Quels choix ?


    Le Traité de paix israélo-égyptien signe l’abandon du peuple palestinien, et l'humiliation du peuple égyptien… (Anouar el-Sadate - Jimmy Carter - Menahem Begin, 26 mars 1979, Washington) *Album photos en fin d'article.

     

     

     

     

    Le Traité de paix israélo-égyptien signe l’abandon du peuple palestinien, et l'humiliation du peuple égyptien… (Anouar el-Sadate - Jimmy Carter - Menahem Begin, 26 mars 1979, Washington) *Album photos en fin d'article.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Il semble difficile de satisfaire les revendications de la population sans un changement complet des perspectives politiques et économiques.

     

    Un tel changement suppose, plus ou moins, une rupture des alliances actuelles de l’Égypte, et une réorientation totale de sa politique, y compris étrangère.

    Voilà donc le grand écart qui est demandé à l’armée égyptienne : maintenir l’alliance avec le bloc américano-sioniste, tout en satisfaisant – en partie – les revendications démocratiques et sociales de la population.

     

    Cet équilibre, pour le moins instable, va-t-il tenir longtemps ?  Tout dépendra de la pression populaire, et de sa capacité à ne pas se laisser tromper.

     

    Cela dépendra aussi d’une question rarement posée : l’armée égyptienne n’est-elle pas, elle aussi, traversée par les mêmes courants qui agitent sa société ?  Si l'armée devait un jour choisir entre le peuple égyptien et l’USraël, que ferait-elle ?  Irait-elle jusqu’au bain de sang ?

    L’Égypte ne pourra rester éternellement dans la « transition dans l’ordre » voulue par Barack Obama. L’heure des choix arrive, et la position égyptienne vis-à-vis du sionisme et d’Israël sera de plus en plus décisive. Le fond du problème est en effet là,

     

     

     

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    Jacques Neriah

    • Aujourd’hui, l’Egypte est gouvernée par un Conseil suprême des forces armées, sous la direction du maréchal Muhammad Hussein Tantawi. Le pays est  dominé  sous les consignes de la loi militaire, une réalité à laquelle les masses populaires ne s’y attendaient pas et ce qui ne va pas de pair avec les réformes démocratiques.

    • Les documents  révélés par Wikileaks décrivent l’armée égyptienne telle  une économie parallèle, une sorte d’entreprises militaires appartenants à l’armée et souvent  gérées par des généraux retraités.  La machine est bien huilée. Tous les éléments économiques et les produits alimentaires sont traités et gérés par des anciens militaires,  l’eau, l’huile d’olive, le lait et le pain, le ciment, la construction (bâtiments, routes et aéroports), l’hôtellerie,  l’industrie pétrolière et les télécommunications.

    • L’Egypte est depuis la fin des années 70 un allié politique et stratégique fidèle des Etats-Unis. Le maréchal  Tantawi lui-même et ses troupes ont combattu en 1990 aux côtés des troupes américaines dans l’opération Bouclier du Désert en Irak.

     

    Extraits de :

     

    Révolution Egypte : Son avenir dépendra du rôle joué par l' Armée


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