• Salon de l'Agriculture : L'envers - Comment on traite nos animaux

    «Notre modèle agricole et alimentaire est un facteur d’identité

    dans notre pays. […] Il doit être aussi un exemple

    et un modèle pour le monde»  Bruno Le Maire.

    http://www.l214.com/salon-agriculture-2011/1er-jour-elevage-de-cochons

     

     

     

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    Le salon de l'agriculture est l'occasion de faire un point sur le modèle agricole et alimentaire tant vanté par notre ministre.


    À 9h, chaque matin pendant la durée du salon, L214 diffusera sur son site Internet des images tournées récemment dans des élevages français représentatifs des réalités de ce modèle, si éloignées du tableau bucolique offert par le salon.


    9 jours, 9 bonnes raisons de ne pas être fier de notre "identité" agricole et alimentaire.

     

    9h → www.l214.com


     

    Le « modèle » alimentaire français ?

     

     

    L’alimentation des Français est aujourd'hui basée sur une large part de produits d'origine animale. En effet, sur les 3603 kCal que nous ingurgitons en moyenne chaque jour, 1229 proviennent de produits animaux soit 34%. Nous détenons en proportion le record, devant les USA (27%) et devant l'Allemagne (30%) !2


    « La France fait partie des pays européens dont les habitants consomment le plus de viande, beurre, fromage et œufs ».3 Elle est également dans le peloton de tête en ce qui concerne les produits de la mer.4


    Seul l'élevage industriel et la surpêche permettent un tel niveau de consommation.

    Une étude réalisée par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) souligne la nécessité d'une « vraie rupture » sur le contenu des assiettes des pays riches.5


    Sandrine Paillard, responsable de l'unité prospective de l'Inra a notamment déclaré « si toute la planète mange comme on mange, et notamment autant de viande, la pression sur les ressources naturelles ne sera pas tenable ».

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    Un modèle agricole français exemplaire ?

     

     

    En France, plus de 80% des animaux vivent dans des élevages intensifs, confinés dans des bâtiments aveugles, contraints à la promiscuité, à la puanteur, dopés aux antibiotiques pour tenir le coup jusqu'au moment d'être tués. Ces élevages sont de plus gourmands en eau, en intrants et en énergie et génèrent de nombreuses pollutions.

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    Les indicateurs au rouge


     

    Une course frénétique aux « protéines animales » est engagée : les pays en développement tentent d’accéder au mode de consommation des pays de l'OCDE.


    Pourtant, le prix à payer en termes de vies humaines et animales, ainsi que les conséquences sur l'environnement et les ressources planétaires, déjà catastrophiques aujourd'hui, devraient au contraire conduire le monde entier à rejeter ce modèle centré sur les produits animaux : Viande.info.


    Comment se fait-il que la France ne travaille pas d'arrache-pied à bâtir une agriculture durable et respectueuse des animaux, plutôt que de s’acharner à consolider un des pires modèles existants ?

     

     

    Rendez-vous quotidiennement à 9h sur L214.com


    Notes :


    1. « 48e édition du Salon international de l’agriculture, du 19 au 27 février, Agri72, 11 janvier2011. »
    2. Données 2005, source FAO, Viande.info : Éléments de comparaison internationale
    3. Agreste, « GraphAgri 2009 », p. 79.
    4. Viande.info : Pêche et aquaculture
    5. INRA & CIRAD, coordination éditoriale de Sandrine Paillard, Sébastien Treyer et Bruno Dorin, Agrimonde. Scénarios et défis pour nourrir le monde en 2050, Editions Quae, 2010. cf. dépêche AFP du 12 janvier 2011 : « D'ici 2050, les pays riches devront réfléchir au contenu de leurs assiettes »

    http://www.l214.com/salon-agriculture

     

     

    Agir localement pour les animaux

     

    De nombreux collectifs locaux relaient les actions et campagnes de L214, chacun à leur manière. Vous pouvez prendre l'initiative dans votre ville ou rejoindre ceux près de chez vous :



    Amiens, Angers, Annemasse, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Colmar, Grenoble, Saintes - La Rochelle, Lausanne, Le Fossat, Lille, Limoges, Lyon, Metz, Nancy, Epinal, Millau, Montpellier, Paris, Poitiers, Redon, Reims,
    Rennes, Rouen, Toulouse, Strasbourg, Tours.


    Carte de France des collectifs locaux

     

     

    Un monde d'alternatives

     

     

    Poules enfermées dans des cages minuscules, poulets estropiés d’avoir grandi trop vite, truies en stalle contraintes à l’immobilité, canards et oies gavés... les animaux dans les élevages ont généralement des conditions d’existence misérables. Les choix de consommation ne sont pas anodins. Acheter des oeufs de poules élevées en cage, c’est, de fait, condamner des animaux à vivre dans les conditions extrêmes de l’élevage industriel. Acheter du foie gras, c’est, de fait, contraindre un animal au gavage. Nous, consommateurs, devons prendre conscience du pouvoir que nous exerçons par nos actes d’achat.

     

     

    Il existe dans le commerce d'innombrables alternatives végétales : fruits, légumes, céréales, légumineuses, oléagineux...


    Il est possible ainsi de se nourrir sans faire souffrir grâce à des alternatives sans produits d'origine animale. On peut trouver ces alternatives dans toutes les moyennes et grandes surfaces. Toutefois, les magasins bio sont des lieux particulièrement bien achalandés en alternatives végétales.


    En savoir plus sur ces alternatives

     

    Il existe des alternatives à l'élevage intensif où les animaux ont accès à l'extérieur une partie de leur vie : viande bio ou label rouge, oeufs « plein air », label rouge (code "1" sur l'œuf) ou bio (code "0" sur l'oeuf). Il y a une grande différence entre une vie enfermée dans une cage (1 an pour les poules pondeuses de batterie) et une vie avec un accès au plein air.


    Les vies de ces animaux sont moins pires que celles de leurs congénères maintenus dans les élevages intensifs, mais elles sont loin d'être idylliques et cette vie se termine aussi dans les abattoirs. Il est important de réduire significativement sa consommation de viande également.


    Pour plus d'informations sur les différences entre les élevages standards et les élevages bio, labels, consulter le dossier détaillé réalisé par la PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme).

    Pour plus d'info sur l'impact de la consommation de produits d'origine animale, consultez viande.info.


    Nous, consommateurs, nous pouvons refuser les produits animaux, refuser la viande. Pour celles et ceux qui ne veulent pas stopper leur consommation de produits animaux, il est déjà important de consommer moins de produits d'origine animale et choisir ceux ne provenant pas d'animaux enfermés en élevages intensifs. Nous pouvons également choisir des produits cosmétiques et ménagers non testés sur les animaux.




    Pétition contre l'élevage des lapins en cages

     

     


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