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    Intervenir par le récit de vie


    dimanche 9 septembre 2012

    Le récit de vie : entre la réalité et la fiction. Par Luc Collès

    Depuis une vingtaine d’années, le récit de vie s’est taillé une place honorable dans le monde de l’édition. Ce qui d’emblée retient l’attention, on l’a assez relevé, c’est l’extraordinaire richesse du genre.

    Ce genre recouvre des visées d’écriture qui vont de l’autobiographie traditionnelle à l’entreprise romanesque. Souvenirs d’enfance et d’adolescence d’écrivains, témoignages de personnes modestes, mémoires, chro­niques, journaux intimes, romans autobiographiques, autant de manières différentes de parler de sa vie ou de celle d’autrui.

    Pour le lecteur également, le récit de vie apparaît comme un genre « ouvert » en lui offrant des perspectives des procédures de lecture très variées. Cette possibilité d’approches multiples n’est sûrement pas étrangère au succès de ce type de discours. Si celui-ci plaît tant aujourd’hui, c’est peut-être précisément en raison de sa nature métissée. L’« impureté » du genre tient aussi à l’inévitable ambiguïté du rapport qu’il entretient avec la réalité et avec les autres genres littéraires. C’est qu’en effet le travail de la mémoire à l’œuvre dans le récit de vie – le choix et l’agencement des événements narrés – peut être joué de manière fictive.

    Ainsi plusieurs autobiographies et biographies mettent-elles en scène des héros imaginaires dans un cadre réel ou prêtent-elles à des personnages réels des actions et propos sortis de la seule imagination de l’auteur. Elles peuvent dès lors être considérées comme des romans historiques.

     

    Le récit de vie hier et aujourd’hui

    Popularisée au IIe siècle après J.C. grâce aux œuvres magistrales de Suétone (Vie des douze Césars) et de Plutarque (Vies parallèles des hommes illustres), la biographie est incontestablement la forme la plus ancienne du récit de vie en Occident. Daniel Madelénat observe que le genre a connu une remarquable stabilité depuis l’Antiquité gréco-latine jusqu’à l’aube du Romantisme. Ces biographies « classiques » se caractérisent « par un souci de rhétorique et d’esthétique qui prime l’exactitude et la vérité, par un intérêt médiocre pour l’existence et la vérité, par un intérêt médiocre pour l’existence intime et privée des personnages, par une finalité didactique ou morale affirmée »[1]. Mais les formes de cette littérature édifiante varient selon les époques.

    Au Moyen-Âge, ce sont les vies de monarques (Vita Caroli Magni d’Eginhard; Vie de Saint Louis de Joinville) et les hagiographies (Vie de Saint Alexis) qui font l’objet d’une production foisonnante. À la Renaissance apparaissent les premières vies d’artistes, d’écrivains et de savants, ainsi que les « bio-bibliographies » qui seront vouées à la fois aux auteurs et à leurs livres. Enfin, si le XVIIe siècle voit s’épanouir les premiers « éloges » consacrés aux hommes célèbres, genre illustré surtout par Perrault (Les hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits en nature) et Fontenelle (Éloge des académiciens), le XVIIIe siècle sera l’époque des dictionnaires historiques et des premières histoires littéraires, où les vies d’auteurs tiennent une place importante.

    Au XIXe siècle, le souci de singularité individuelle et de représentation exacte l’emporte désormais sur les stéréotypes rhétoriques. Aux formes de biographies existantes viennent se greffer des dictionnaires biographiques, d’abondantes monographies et surtout des récits de vie d’écrivains liés à la critique littéraire naissante, comme les fameux « Portraits » de Sainte-Beuve. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les biographes se soumettront à une méthodologie de plus en plus stricte, recourant aux documents fiables et aux témoignages directs.

    L’évolution constatée pour la biographie se retrouve également dans l’autobiographie. Celle-ci existe d’une manière diffuse dès le Moyen-Âge : les Confessions de Saint Augustin, les Vies de Guilbert de Nogent et de Pierre Abélard sont déjà des récits d’écrivains qui se penchent sur leur propre vie. Mais pour en arriver à écrire une autobiographie au sens moderne du mot, deux conditions préalables devront être remplies[2].

    Il faut tout d’abord que l’individu ait une conscience suffisante de la singularité de son existence, ce qui suppose un certain degré d’individualisme. Il faut aussi que cette singularité lui paraisse suffisamment exemplaire pour être susceptible d’intéresser autrui. La voie de l’autobiographie s’ouvrira d’autant mieux que le rapport entretenu par l’homme ave lui-même aura la priorité sur le rapport à Dieu et au monde.

    C’est autour des années 1760-1780 que la plupart des critiques situent l’émergence de l’autobiographie moderne. Cet individualisme est le résultat d’une longue évolution qui démarre avec l’humanisme renaissant et qui a été infléchie par des données chrétiennes comme la pratique de l’examen de conscience[3]. À la fin du XVIIIe siècle, une œuvre semble avoir joué un rôle prépondérant : les Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Ce sont elles qui ont le plus contribué à la première prise de conscience collective de cette forme littéraire.

    Au XXe siècle, les contenus des autobiographies seront sérieusement déterminés par la découverte de la psychanalyse. Dans les années 20, Freud commence à être lu dans l’entourage de Gide, à la NRF, et dans le groupe surréaliste autour d’André Breton. Aussitôt, on se met à lire les autobiographies autrement, avec une attention particulière au non-dit, aux failles, aux cicatrices, aux symptômes de l’inconscient. Peu à peu, les écrivains se sentent aussi autorisé à parler plus franchement de leur sexualité. Les récits de naissance font leur apparition : ce n’est plus seulement à l’enfance mais aussi à la naissance et même à la voie prénatale que l’autobiographie doit remonter s’il veut donner des racines à son histoire personnelle[4].

    Un genre composite

    Le récit de vie ne se réduit pas à la biographie et à l’autobiographie, même si ce dernier terme (forgé sur le premier vers 1800 en Angleterre et en Allemagne) recouvre déjà des réalités fort vastes. Il suffit de consulter les dictionnaires du XIXe siècle pour percevoir sa polysémie. Pour certains (Larousse, par exemple), l’autobiographie, « vie d’un individu écrite par lui-même »n est une variété intime des Mémoires. D’autres dictionnaires (comme le Dictionnaire universel des littératures de Vapereau, 1876) définissent l’autobiographie de manière beaucoup plus large : « Œuvre littéraire, roman, poème, traité philosophique, etc., dont l’auteur a eu l’intention, secrète ou avouée, de raconter sa vie, d’exposer ses pensées ou de peindre ses sentiments ».

    Cette définition rejoint les théories modernes de la réception[5]. Dans ce cas, l’autobiographie n’est pas désignée par une forme, ni par un pacte[6], mais par une manière de lire, car si l’intention de l’auteur est secrète, c’est au lecteur qu’il incombe de la supposer. « Le succès du mot ‘autobiographie’, et surtout de l’adjectif ‘autobiographique’ tient à tension qu’ils organisent entre un sens étroit (engagement de quelqu’un qui écrit et un sens large (décision de celui qui lit), autour d’une nouvelle dominante : l’expression de soi »[7].

    Le terme « récit de vie » est plus récent puisqu’il n’a qu’une trentaine d’années et es propre aux sciences humaines. Il désigne autant une pratique (le recueil et l’analyse des récits de vie) qu’un objet (les récits eux-mêmes). Mais il recouvre des méthodologies très diversifiées. Pour les ethnologues, sociologues, historiens et géographes, il s’agit d’une technique d’enquête ; pour les psychologues et les spécialistes d’éducation permanente, c’est autant une technique d’intervention qu’un instrument de recherche. Les récits recueillis ne sont destinés qu’à servir de base aux études de ces chercheurs, mais il arrive que certains soient publiés.

    Susciter le récit de vie d’un autre pour en faire un livre,  cela s’est d’abord fait pour des écrivains et des personnes célèbres, puis la technique a été étendue aux petites gens (paysans, artisans, ouvrier) : Alain Prévost, Grenadou, paysan français ; Adélaïde Blasquez, Gaston Lucas, serrurier… Pour décrire l’ensemble de ces autobiographies en collaboration, Philippe Lejeune a proposé en 1980 d’adopter l’expression « récit de vie » qui a l’avantage de laisser dans l’indécision la désignation de l’auteur et du média[8].

    Depuis lors, le terme a, au moins pour les littéraires, une extension beaucoup plus grande et s’applique aussi bien à une autobiographie filmée. Il relève d’une hypothèse de travail, identifiant une nouvelle dominante dans le champ culturel contemporain : toute information, toute action idéologique, peut être véhiculée par un message d’apparence personnelle qui prendra valeur de réalité.

    Entre fiction et réalité

    Si l’on regarde ce qui est édité aujourd’hui sous le label « autobiographie », on s’aperçoit que les critères de définition classiques y sont de plus en plus subvertis : les auteurs donnent à leur personnage-héros un nom proche mais différent du leur (le héros de Portrait du joueur de Philippe Sollers - dont le vrai nom est Philippe Joyaux – s’appelle Philippe Diamant) ou donnent leur nom à un personnage de fiction (le héros du roman de Serge Doubrovsky Fils s’appelle Serge Doubrovsky), ils entrelacent la reconstitution de souvenirs et les évocations de la vie présente, s’adressent à un destinataire précis…

    Le même brouillage des codes se produit à l’endroit de la biographie. Les auteurs n’hésitent plus désormais à baptiser « biographies » des récits complètement imaginaires (par exemple Daniel Rondeau dans L’Âge-déraison), pou au contraire à consacrer des « romans » à la vie de personnages historiques : La colère de l’agneau de Guy Hocquenghem retrace la vie de Saint Jean l’Evangéliste, Bernard-Henry Lévy a raconté Les derniers jours de Charles Baudelaire, et La Statue du commandeur de Patrick Besson a pour sujet la vie de Pouchkine.

    Mais par-delà le trouble jeté par ce jeu de subversion plus ou moins délibéré, on s’est aperçu depuis quelque temps qu’une définition stricte de l’autobiographie et de la biographie était de toute manière vouée à l’échec par l’impossibilité qu’il y a de tracer une frontière nette entre le vrai et le fictif, le réel et l’imaginaire. Il semble bien en particulier que tout discours, quelque fantaisiste qu’il se veuille, comporte une part plus ou moins forte d’autobiographie, qu’il soit impossible d’écrire sans faire référence de près ou de loin à ce qu’on a vécu.

    Le besoin d’authenticité est surtout patent dans les récits de vie de gens du terroir. Lorsqu’un paysan ou un artisan raconte sa vie, c’est dans l’objectif avoué d’informer le public à propos d’une situation ou d’un mode de vie considéré comme archaïque ou pittoresque. Le public est d’ailleurs fort demandeur de ce type de récits qui lui semblent plus que les autres investis de valeurs mythiques du témoignage oral – seuil le langage oral serait vraiment à même d’exprimer la réalité d’une expérience vécue – en même temps qu’une fascination pour la chaleur du grain de la voix.

    Il y a cependant lieu de s’interroger sur la valeur réelle du témoignage qui nous est donné par les autobiographies populaires. Les plus souvent, les récits de vie de petites sont de témoignages extorqués par des journalistes ou des ethnologues via une bande magnétique. On peut déplorer avec Michel Ragon[9] que les « auteurs » de ces récits ne soient nullement des gens qui ont choisi de prendre la plume pour se raconter, mais des individus sélectionnés et érigés au statut de vedettes pour répondre à une demande éditoriale. En outre, la transcription de l’interview défigure d’une manière ou d’une autre le propos originel[10].

    Le paradoxe de ces récits est de prétendre être à la fois un discours véridique et une œuvre d’art. Ainsi peut-on lire sur la jaquette de la couverture d’Une Soupe aux herbes sauvages d’Emilie Carles ce que Cavanna en a dit dans Charlie Hebdo : « Son livre est formidable. Elle ne cherche pas à faire littéraire, et elle y est en plein, du premier coup »[11]. La conjugaison de ces deux exigences n’est pas toujours évidente. Certains de ces textes perdent en véracité ce qu’ils gagnent en séduction. Sous la plume di biographe, la vie de Mémé Santerre, par exemple, prend une tonalité romanesque que pas mal de lecteurs apprécieront. Mais est-ce encore Mme Santerre qu’ils écoutent[12] ?

    Pour mesurer l’impact de la littérature sur le récit de vie, il faut bien voir la position que celui-ci occupe aujourd’hui dans l’ordre de la parole. Historiquement, le récit de vie s’est substitué ou s’est ajouté aux genres traditionnels : récits d’information (anciens récits de voyageurs, d’explorateurs, de missionnaires), d’édifica­tion (hagiographies, vies d’hommes célèbres) et d’identification (confessions). Dès lors, il en subissait aussi l’influence.

    Aujourd’hui, d’autres modèles d’écriture investissent le discours du témoin et les formes du récit obéissent à une rhétorique implicite qui relève à la fois des modèles narratifs antérieurs, de schémas d’ordre (le formulaire de police ou d’état civil) et de conventions narratives (composition française, interview de radio ou de TV). Mais d’autres raisons encore amènent à considérer le travail de la mémoire, à l’œuvre dans un récit de vie, comme autant d’affabulation que de mémorisation.

    Le travail de la mémoire

    Le souci de cohérence narrative sélectionne et organise les informations, mais les souvenirs peuvent se précipiter dans le désordre et gêner la reformulation. Par ailleurs, des oublis peuvent être dus aux mécanismes physiques de la mémoire, ainsi qu’aux défenses personnelles et aux censures sociales.

    L’événement rapporté peut aussi être l’héritage de stéréotypes socioculturels en rapport, notamment, avec l’enfance et l’adolescence. Les souvenirs sont alors imaginés d’après des récits appartenant à la mémoire collective et correspondant à l’attente des lecteurs : la naissance, les portraits de famille, la prime enfance, l’escapade, l’accident, la maladie, l’entrée en apprentissage, le premier amour, etc.

    Enfin, et surtout, la réinterprétation manipule à sa guise le réel. Les conduites passées sont réévaluées en fonction du présent. Certaines se voient frappées de déchéance parce qu’incompatibles avec le nouvel ordre de valeurs de l’auteur. D’autres sont ressuscitées parce qu’en sympathie avec sa situation actuelle. Tout se passe donc comme si notre vie ne recevait un sens et une valeur ultimes qu’une fois achevé le récit de celle-ci.

    Il n’en va pas autrement dans les autobiographes populaires où le projet narratif avoué oriente le choix des souvenirs. Ainsi, dans Grenadou, paysan français, tous les épisodes illustrent l’idée que Grenadou est « un homme et un paysan heureux » (Avant-propos). Dans le dernier chapitre, le narrateur déclare : « Nous voilà aujourd’hui. J’ai 69 ans et je cultive 170 ha (…). Ma vie, je la referais. Et comment, que j’ai eu de la chance ! »[13]

    Comme dans le récit du patient en psychanalyse, on reconnaît un désir d’affirmer une cohérence personnelle et de justifier un passé. Mais la quête d’identité qui se manifeste dans le récit de vie s’explique aussi du fait que celui-ci se veut un portrait pour autrui. Cherchant à donner un sens global à son existence, le narrateur se met en scène pour attirer le regard d’autrui. Cela se fait (au prix de certains arrangements, de certains mensonges qui sont loin d’être toujours conscients : « Récit de vie : maquillage d’une mémoire à sa toilette, effaçant les rides, composant son visage »[14].

     

    Il y a donc toujours une part de fantasmatisation à l’œuvre dans un récit de vie. De là à mimer le travail de la mémoire de façon fictive, il n’y a qu’un pas que d’aucuns franchiront allègrement. Ainsi le livre de la célèbre collection « Ecrivains de toujours » consacré à l’écrivain fictif Ronceraille vise à dénoncer, sur le mode du pastiche, les stéréotypes sur lesquels reposent tant de récits de vie.

    Nous avons aussi déjà évoqué ces romans consacrés à la vie d’un personnage historique. Quelle qu’en soit la forme (autobiographie, mémoires, biographies…), ceux-ci relèvent du roman historique. C’est le cas des Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, œuvre exemplaire tant par la maîtrise du sujet que par l’ampleur des problèmes humains traités selon l’antique sagesse. C’est aussi le cas de Le Défi des ducs, titre générique sous lequel Serge Grafteaux a publié une série de biographies romancées sur la dynastie des ducs de Bourgogne qui, durant plus d’un siècle, défièrent les rois de France : Philippe le Hardi, Jean-Sans-Peur, Philippe le Bon, Charles le Téméraire.

    De tels ouvrages révèlent combien il est possible de fantasmer à partir d’un héros dont on connaît la vie. Certes, le « je » qui se raconte est un autre, mais certains contours sont bien ceux de la personnalité de l’écrivain qui, dans un jeu de miroir, retrouve les traces de ce qui lui est propre. En définit ive, le récit de vie ne procède-t-il pas toujours d’un exercice de réécriture ? Qu’il s’agisse de la vie d’un personnage de l’Histoire ou de sa propre histoire, n’y a-t-il pas chaque fois, mais à des degrés divers, tentative de recréation ?

     

     

    Luc Collès, CRIPEDIS
    Université catholique de Louvain
    Co-auteur avec Jean-Louis Dufays, de

    Le récit de vie. Vade-Mecum du professeur de français,
    dans la collection « Séquences », Didier Hatier, 1989.



    [1] Madelénat D., « Biographie », in Dictionnaire des littératures de langue française, t. 1, Bordas, 1984, p. 227.

    [2] Gusdorf G., « De l’autobiographie initiatique à l’autobiographie genre littéraire » in Revue d’Histoire littéraire de la France n°°6, nov.-déc. 1975, pp. °°957-994.

    [3] Selon Philippe Lejeune (L’autobiographie en France, A. Colin, 1971), cinq traditions littéraires peuvent être considérées comme les « ancêtres » de l’autobiographie moderne : l’auto biographie religieuse, les textes « égotistes » de la Renaissance, les récits de vocation intellectuelle ou artistique, les chroniques de vie privée à accent personnel et les romans en forme de mémoires à la première personne.

    [4] Lejeune Ph., « Récits de naissance » in Moi aussi, Seuil, 1986, pp. 310-337.

    [5] Cf. J.-L. Dufays, « Les théories de la lecture. Essai de structuration d’un nouveau champ de recherche », in Le Langage et l’Homme, vol. XXVI, n° 2-3 (juin-septembre 1991).

    [6] Lejeune, le spécialiste du genre, est lui-même revenu sur cette notion de pacte par laquelle il définissait l’autobiographie. Il s’agit du pacte par lequel l’auteur s’engage à respecter l’identité de son nom avec celle du nom du personnage-héros et du narrateur. Cf. Le Pacte autobiographique, Seuil, 1975, et « Le pacte autobiographique (bis) » in Moi aussi, op. cit.

    [7] Lejeune Ph. « récit de vie, un nouveau genre ? », in Le Français Aujourd’hui, n° 79, Paris, septembre 1987, repris dans « L’autobiographie au collège, au lycée », in Les Cahiers du Français aujourd’hui, n° 1, janv. 90, p. 87.

    [8] Lejeune Ph., 1980, Je est un autre, Seuil, p. 230.

    [9] M. Ragon, « La Mémoire des petites gens », in Magazine littéraire, n° 150, 1980.

    [10] Dans Je est un autre, Ph. Lejeune retient trois modes de transcription (pp. 290-300). Nous les résumons dans l’ouvrage que nous avons écrit en collaboration avec J.-L. Dufays, 1989, Le Récit de vie (vade-mecum du professeur de français), Didier Hatier, pp. 58-59.

    [11] Cité dans l’édition « Livre de Poche », p. 4 de couverture.

    [12] S. Grafteaux, 1982, Mémé Santerre, une vie, Verviers : Marabout, B.M. n° 800.

    [13] E. Grenadou et A. Prévost, « Points », p. 245 et250.

    [14] C. Abastado, « Raconte ! Raconte… Les récits de vie comme objet sémiotique », in Revue des sciences humaines, n° 191, Université de Lille, 1983, p. 15.


    Sur l'autobiographie, voir ici l'article de Luc Collès "De l'écran à la classe". NDLR


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    Une alternative à Evia : quand de jeunes grecs créent une éco-commune

    Classé dans Alternatives, Environnement

    Par Okeanos, le 16 septembre 2012 - 11:00

     

    Une alternative très intéressante : traduction d’un article de JOANNA KAKISSIS sur l’éco-commune de Telaithrion à Evia (Eubée).



     

     

    Apostolos Sianos, 31 ans, a quitté son emploi de Web designer à Athènes pour aider à établir l’éco-commune de Telaithrion. (Photo Joanna Kakissis / NPR)

     

    Pour faire face à la pire récession de leur pays depuis un demi-siècle, de nombreux jeunes Grecs quittent le pays pour des emplois à l’étranger. Mais Apostolos Sianos, un Athénien de 31 ans, a décidé de renverser la tendance.

     

    Il y a deux ans, il a quitté son emploi lucratif de conception de sites web à Athènes pour aider à établir un éco-commune, appelée le projet Telaithrion , à Aghios, village ancestral de sa famille sur l’île d’Evia (Eubée). L’idée était d’apprendre aux gens à être auto-suffisants à une époque où l’argent et les opportunités se tarissent.


    « Cela signifie qu’ils peuvent apprendre choses simples comme faire son propre pain ou des choses plus complexes comme la construction de leur propre maison, » dit Sianos, qui a aidé à construire les yourtes de la commune – ces grandes tentes rondes des nomades d’Asie centrale. Environ 20 personnes vivent sur la commune en continu, et Sianos estime que plus de 2.500 personnes – dont un grand nombre venus de l’étranger – l’ont visité au cours des deux dernières années.


     

    Julia Friedrich, 26 ans, a visité récemment l’éco-commune. Elle a voyagé de Berlin pour passer une semaine à apprendre les bases  de l’agriculture biologique, ce qu’elle veut essayer chez elle en Allemagne. «J’ai apporté mon sac de couchage et mon matelas», dit-elle, montrant le coin de la yourte où elle dormait. «Il y a des matelas et quelques couvertures et oreillers, donc il y a tout ce qu’il faut pour passer une bonne nuit. »


    Friedrich avait passé la journée à nettoyer des noix avec Myrto Vournia, 24 ans , qui a quitté son faible salaire comme serveuse à Athènes pour travailler sur la commune. «Nous allons faire un dîner avec [les noix] ce soir», dit Vournia, qui a vécu ici pendant un mois. «Plus tard, nous préparerons des tomates séchées au soleil. »


    Julia Friedrich, 26 ans, a voyagé de sa maison à Berlin pour passer une semaine sur l'éco-commune, où elle a appris à propos de l'agriculture biologique et la recherche de nourriture.

    Julia Friedrich – Photo Joanna Kakissis / NPR

    Ceux qui visitent la commune apprennent aussi le fourrage pour les noix et les légumes verts sauvages, la restauration des meubles mis au rebut et même la fabrication de leur propre dentifrice (un mélange d’argile, de bicarbonate de soude et de menthe poivrée).

    Sianos et ses partenaires ont choisi Aghios comme site de leur projet, en partie parce qu’ils voulaient trouver suffisamment de terres pour éventuellement étendre la commune avec une école qui enseigne un mode de vie durable dans une économie sans argent.


    « Nous avons cherché dans toute la Grèce», dit Sianos. « La plupart des gens a qui nous avons parlé nous ont dit:« N’allez pas quelque part où vous ne connaissez personne. « 


    Son père, Giorgos, a déjà vécu sur Aghios. Avant la récession qui a frappé il y a cinq ans, le père de Sianos a quitté son entreprise d’importation à Athènes pour revenir au village où il avait grandi. Il a présenté son fils aux villageois conservateurs d’Aghios.


    «Au début, ils étaient sceptiques parce que les Grecs ruraux ont tendance à se méfier», dit-il. « Cela a aidé qu’ils me connaissaient déjà. Alors, les gens du pays l’ont accueilli avec chaleur, et certains villageois ont prêté leurs champs à cultiver. »


    Giorgos Sianos stocke désormais dans sa taverne les produits frais de la commune, qui sont végétaliens et correspondent à 80% de leurs besoins alimentaires.


    Dionysis Papanikolaou, un chimiste de 30 ans du nord de la Grèce qui a vécu sur la commune depuis six mois, plante de la sauge, du romarin et de la lavande. Il dit que travailler ici lui a appris à trouver son propre chemin.


    « Je ne pense pas qu’un pays peut offrir des possibilités », dit-il. «Je veux dire que c’est à l’individu de saisir les opportunités ou de créer des opportunités pour lui-même. »


    Titulaire d’un doctorat en chimie, Papanikolaou pourrait travailler n’importe où dans le monde. Mais il dit qu’il veut rester en Grèce. Il dit que c’est une terre qui ne fait que commencer à être cultivée.


    source : www.npr.org

     

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    Maison : changez vos habitudes pour dépenser moins

     

    Comment moins consommer

    d'électricité ( vidéo, ici )

     

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    Affiche Astrée

    Notre vocation

    Astrée, depuis sa création en 1987, a pour vocation de restaurer le lien social et/ou de contribuer à son maintien par un accompagnement individualisé spécifique.

     

    Concrètement :


    Astrée soutient gratuitement toute personne rencontrant des difficultés d’ordre personnel ou professionnel (deuil, séparation, accident, perte d’emploi…). L’accompagnement relationnel proposé reste anonyme et confidentiel et prend la forme de rencontres hebdomadaires.

     

    Attention à la souffrance

    82% des français ont dans leur entourage une personne confrontée à des problèmes personnels ou professionnels (problèmes relationnels, personne à charge, sentiment d’impuissance devant les décisions imposées au travail...)


    76% des français ont déjà eu envie d’aider quelqu’un en souffrance mais sans savoir comment faire.


    Comme il existe des gestes largement diffusés pour les premiers secours, il existe des gestes, des paroles et des comportements qui allègent la souffrance morale.

    66% des français sont prêts à se former, c’est pourquoi, Astrée propose: « Agir face à la souffrance ! », une journée de formation gratuite pour apprendre à repérer les signes de souffrance et apporter les premiers soutiens relationnels.

     

    Prochaines formations

     

    http://www.astree.asso.fr/


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    Dimanche 16 septembre 2012

     

    http://dailynuts-news.over-blog.com/article-un-second-porte-avion-us-dans-le-detroit-d-ormuz-pour-une-guerre-qui-se-rapproche-97024300.html 

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    Des bateaux de guerre de 25 pays, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, sont massés dans le Golfe Persique prêts à attaquer l'Iran: la guerre de plus en plus proche...

     

    * Déplacer autant de colosses et de soldats ne se fait certainement pas dans une seule et unique visée préventive.  Je rappelle que plusieurs informations, venant d'experts de géopolitique, et de la bouche d'Israël, convergent vers une fenêtre d'attaque se situant

    entre le 15 septembre et le 15 octobre...

    Une armada navale se trouve actuellement dans le Golfe Persique,
    laissant envisager qu'une attaque d'Israël est imminente.

    Cuirassés, porte-avions, sous-marins et des dragueurs de mines de 25 pays convergent vers le détroit stratégique d'Ormuz.  Les dirigeants occidentaux sont convaincus que l'Iran ripostera à toute attaque et qu'elle bloquera la voie de navigation (détroit d'Ormuz) à travers laquelle passe environ 18 millions de barils de pétrole par jours, soit environ 35% du pétrole mondial échangé par voie maritime.

    Un blocus aurait un effet catastrophique sur les économies fragiles de la Grande-Bretagne, l'Europe, les États-Unis et le Japon, qui tous dépendent fortement des approvisionnements pétroliers et gaziers dans le Golfe.

    Le détroit d'Ormuz est à seulement 21 miles de large à son point le plus étroit et est bordé par la côte iranienne au nord et les Émirats arabes unis au sud.

    En préparation préventive face à des représailles de l'Iran,
    des navires de guerre de plus de 25 pays, dont les États-Unis,
    la Grande-Bretagne, la France, l'Arabie Saoudite
    et les Émirats arabes unis, vont entamer aujourd'hui
    des exercices qui doivent durer 12 jours.

    Source:

    Conscience du peuple
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    Le mot d'eva R-sistons
    .
    Et la France du sayanim Hollande
    (poursuivant la politique du sayanim Sarkozy
    intégrant notre pays dans l'OTAN
    avec ses guerres impériales et impérialistes)
    sera au premier rang de cette attaque monstrueuse, illégale,
    d'un pays n'ayant jamais attaqué personne §
    pour lui voler son pétrole,
    mettre à sa tête une marionnette
    au service des multinationales,
    et l'utiliser ensuite contre la Russie,
    nouvelle future proie.
    Nous sommes à l'opposé
    de la France de de Gaulle,
    et même de la France du tandem
    Chirac-de Villepin
    faisant l'admiration du monde entier.
    Nous serons aux premières loges
    de cette guerre et de la guerre mondiale.
    Avec nos centrales nucléaires !!!!
    Notre pays est devenu fou...
    Eva R-sistons
    .
    §

    L'Iran ne menace personne, mais l'Occident, les USA, oui !

    .

    Voir aussi :

     

    choc des civilisations

    http://www.mecanopolis.org/?attachment_id=20596

    .
    Vendredi 14 septembre 2012

    Film américano-israélien insultant : Ils veulent une guerre des civilisations

    .

    Jeudi 13 septembre 2012

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    "L'écroulement de la Syrie

    serait catastrophique"


    Par Renaud Girard Mis à jour le 03/09/2012 à 11:31 | publié le 02/09/2012 à 16:54 Réactions (202)


    Le général libanais Jamil Sayyed est resté très proche d'Assad.
    Le général libanais Jamil Sayyed est resté très proche d'Assad. Crédits photo : Grace Kassab/ASSOCIATED PRESS

    INTERVIEW - Celui qui fut le tout-puissant directeur de la Sûreté générale libanaise lance une mise en garde à l'Occident.

    De 1998 à 2005, dernières années de l'hégémonie syrienne au Liban, le général Jamil Sayyed fut le tout-puissant directeur de la Sûreté générale libanaise. Très proche encore d'Assad, il a reçu Le Figaro dans son appartement de la banlieue sud de Beyrouth, en permanence protégé par des soldats de la Sûreté générale.


    LE FIGARO.- Le régime syrien est-il aux abois?


    Général Jamil SAYYED.- Contrairement à ce que dit la propagande diffusée par les télévisions satellitaires du Golfe et par les médias occidentaux, la Syrie a un État et cet État est fort. Cela fait dix-huit mois qu'on nous prédit le renversement imminent du gouvernement de Bachar el-Assad, et il est toujours en place! Vous connaissez beaucoup d'États qui, placés dans la même situation, auraient si bien résisté? La Syrie est confrontée à une guerre médiatique planétaire sans précédent, à l'hostilité de tous ses voisins, à l'ingérence des pays arabes du Golfe, qui consacrent des ressources financières illimitées à aider les rebelles en les armant. L'État syrien n'a jamais cherché à plaire, il n'a jamais voulu se plier aux diktats des Américains dans la région, que ce soit sur la question palestinienne, que ce soit sur le soutien aux mouvements de résistance Hezbollah et Hamas, que ce soit sur l'invasion de l'Irak, que ce soit sur sa relation étroite avec l'Iran. C'est un empêcheur de tourner en rond. L'Amérique, suivie par la France et l'Angleterre, qui sont devenues volontairement ses vassaux au Moyen-Orient, a donc entrepris de détruire l'État syrien. Elle le fait grâce à la collaboration des pétromonarchies, qui doivent tout à Washington. Malheureusement pour elle, la Russie, avec Poutine, a repris du poil de la bête et n'est plus prête à laisser tomber ses alliés historiques.


    Comment pouvez-vous reprocher aux Américains de soutenir l'avènement de la démocratie au Proche-Orient?


    Assez d'hypocrisie! Le régime syrien était loin d'être parfait ; mais à comparer avec les autres régimes arabes toujours appuyés par l'Occident, il reste de loin le meilleur. Au moins, c'est un État laïque, où régnaient la liberté religieuse, la liberté de la femme, ainsi qu'une vie sociale intercommunautaire ouverte et pacifique. Rien à comparer avec ce qui se passe dans d'autres pays arabes grands alliés des États-Unis, où par exemple il est interdit de dire la messe et où les femmes n'ont pas le droit de conduire ou de voyager toutes seules! À Bahreïn, que s'est-il passé? La majorité chiite a manifesté pacifiquement pour demander l'établissement d'une monarchie parlementaire, c'est-à-dire l'élection par le peuple du premier ministre. Les pays du Golfe y ont envoyé leurs chars et les Américains n'ont rien trouvé à y redire. La Syrie n'était pas parfaite, mais aucun État n'est parfait au Moyen-Orient! Regardez le Liban. Certes, ce n'est pas une dictature. C'est une démocratie, mais elle est dominée par de petites dictatures communautaires, qui volent l'État quand elles s'entendent entre elles et qui le détruisent quand elles se disputent.

    La réalité, c'est que le retrait américain peu glorieux d'Irak est une défaite occidentale sans précédent. Pour compenser cette défaite, qui a paniqué leurs alliés régionaux, pour regagner de l'influence dans la région, les Américains cherchent maintenant à rallumer le vieil affrontement sunnites-chiites.


    Que vous inspire la déferlante «Frères musulmans», dans le monde arabe?


    En dépit de maintes déclarations apaisantes, cette vague met grandement en danger les communautés chrétiennes d'Orient, lesquelles existaient bien avant le début de l'islam. Contre ce froid, les chrétiens disposaient d'un manteau, d'une veste et d'un pull. Ils ont perdu leur manteau en Irak, leur veste en Égypte, et maintenant on voudrait qu'ils perdent leur pull en Syrie et qu'ils se retrouvent en sous-vêtements au Liban!

    La Syrie d'Assad est vue par beaucoup d'habitants de la région, et notamment par les chrétiens, comme un mur. C'est un mur, dont l'écroulement serait catastrophique. Cela fait peur même aux gens qui n'aiment pas ce régime. Car l'écroulement de ce mur va provoquer de multiples guerres intestines, visant à créer une nouvelle carte géopolitique du Moyen-Orient. Le mur syrien actuel protège les minorités, principalement chrétiennes. Et vous, occidentaux, vous avez entrepris de détruire ce mur: vraiment, je ne vous comprends pas!


    N'exagérons pas. Les Occidentaux ne réclament que le départ d'Assad du pouvoir…


    Mais ne comprenez-vous pas que le départ d'Assad aujourd'hui signifierait la dislocation de l'unité de la Syrie, le déchirement de son armée, l'anarchie, puis le déclenchement de petites guerres civiles partout en Syrie, dont personne ne sortirait vainqueur, à l'exception des groupes fanatiques islamistes? Les chrétiens seraient condamnés à l'exil. L'exemple de l'Irak ne vous a-t-il pas suffi?


    Alors, quelle solution préconisez-vous?


    L'arrêt immédiat de la violence armée des deux côtés, et l'établissement d'un dialogue politique entre le gouvernement Assad et l'opposition. Je connais bien Assad. Je suis sûr qu'il serait prêt à organiser des élections libres. Que ces élections se fassent dans un climat de paix civile et en présence d'observateurs internationaux! Si Bachar arrive à réunir 51 % des voix, qu'il reste ; sinon, qu'il quitte le pouvoir dignement, dans le calme, et qu'une amnistie générale soit prononcée. Vous me dites qu'Assad a beaucoup de sang sur les mains, je vous réponds: qui n'en a pas en Syrie actuellement? La paix est toujours le fruit d'un dialogue entre des parties qui, peu de temps auparavant, s'entre-tuaient.


    N'est-il pas anormal que le Hezbollah, parti libanais, combatte, en Syrie, aux côtés de l'armée de Bachar?


    C'est faux! Dans toute cette affaire, le Hezbollah est le parti libanais qui a montré le plus de retenue et d'esprit de responsabilité. Certes, il ne cache pas son affection pour le gouvernement syrien, lequel ne l'a jamais laissé tomber dans sa résistance à Israël. Mais il ne voit pas de gaieté de cœur couler le sang syrien ; il souhaite une solution politique. Au Liban, le Hezbollah garde son calme et fait tout pour que le conflit syrien ne déborde pas chez nous. 

     

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