Depuis des mois au travers des médias, les politiciens expliquent avec insistance au grand public à quel point l’utilisation des pièces de monnaie et des billets de banque est démodée et incommode et à quel point par contre l’utilisation de cartes de crédit et de cartes à puces serait moderne et efficace. De plus, on répète comme un moulin à prière que l’utilisation de l’argent liquide favorise le blanchiment d’argent, qu’il avantage le détournement d’impôts, qu’il soutient la corruption et facilite aux terroristes l’approvisionnement en argent. Nous en avons déjà parlé sur KlaTV.

L’observateur impartial s’étonne et pose la question suivante : Pourquoi ces sujets sont-ils de plus en plus soulevés justement maintenant ? Car le blanchiment d’argent, le détournement d’impôt, la corruption et aussi le terrorisme existent depuis toujours. Et de toute façon les vraies grandes affaires financières crapuleuses ne passent pas par l’argent liquide.

Ces quatre raisons ne semblent être qu’un prétexte. C’est pourquoi les experts financiers formulent de manière un peu exagérée les véritables motifs qui se cachent derrière les campagnes actuelles contre l’argent liquide : On veut leur argent !

Alors cela vaut la peine de regarder d’un peu plus près derrière les coulisses et de se faire une idée de ce à quoi tout cela est relié : Lors du krach financier en 2008 le système financier global n’a pu être sauvé que par un « bail-out ». Cela veut dire qu’à cette époque, les Etats ont apporté de l’aide avec l’argent du contribuable en injectant artificiellement des capitaux et sauvé de nombreuses entreprises financières et banques vouées au déclin, avec la justification qu’elles seraient « too big to fail » ce qui veut dire « trop grandes pour échouer ».

Mais par la suite celles-ci n’ont pas saisi ce traitement préférentiel comme une occasion pour endiguer leurs propres risques. Tout au contraire, elles se sont exposées à des risques encore plus grands et ont accumulé encore plus de dettes. Comme aujourd’hui les Etats ne sont tout simplement plus en mesure de sauver de nouveau les banques en cas de crise, un autre « bail-out », c’est-à-dire une autre aide financière venant de l’Etat ne sera plus possible dans un prochain cas d’urgence.

C’est pour cette raison que le « bail-in » a été introduit en Europe début 2016. Cela veut dire qu’à l’avenir les entreprises financières seront sauvées tout d’abord en ayant recours aux avoirs des actionnaires, des propriétaires d’obligations et des épargnants. Cela a déjà été mis en œuvre à Chypre et en Italie, mais avec des conséquences : beaucoup de gens essayent actuellement de se protéger en fermant leurs comptes et en entassant leur fortune sous forme d’argent liquide. Pour retirer aux gens cette possibilité de retrait, l’argent liquide doit être supprimé ou du moins endigué. Car si l’argent liquide n’existe plus, les gens seront obligés de laisser leur argent dans les établissements de crédit ou bien de changer pour un autre établissement de crédit prétendument plus sûr. En cas de crise, l’Etat et le secteur financier pourraient sans problème par ce biais avoir recours à ces dépôts privés.

Mais il existe encore une autre raison pour l’abolition forcée de l’argent liquide. Actuellement, les intérêts des banques sont à zéro, ou bien même ils sont arrivés dans le négatif (en Suisse par exemple, au Japon et dans quelques pays de l’UE). La conséquence de l’intérêt négatif est la suivante : A la fin de l’année, au lieu de payer au déposant des intérêts sur son avoir économisé, dans un avenir proche on lui prendra même encore un pourcentage de son argent comme intérêt négatif. Mais là aussi, la population n’accepte pas tout simplement cette forme d’expropriation insidieuse. Comme l’exemple de la Suisse nous le montre, la majorité de la population retire son argent des banques après l’introduction d’intérêts négatifs et l’entasse à la maison. C’est exactement ce développement que l’Etat et l’industrie financière essayent d’empêcher maintenant en présentant comme bonnes la limitation et l’abolition immédiates de l’argent liquide, en les exigeant et en les faisant avancer.

Mais l’abolition de l’argent liquide entraîne des pertes de liberté bien plus profondes encore : Nous reviendrons sur le sujet de « l’abolition de l’argent liquide » dans d’autres émissions. Restez avec nous, étudiez nos émissions déjà publiées sur ce sujet et partagez nos informations avec votre entourage. Merci beaucoup !

Karl-Heinz Christ

 
 
 
 
Société sans cash : devenez un hors-la-loi ! Rédigé le 18 février 2016 par Bill Bonner | Article, Bill Bonner, Indices, marchés actions, stratégies ▪ L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’Etat profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un "gouvernement de l’ombre", constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait. "Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises). ▪ Contrôler, taxer, confisquer Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n’existera probablement plus" d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post : "Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée". Il propose "un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government. ▪ Des idées idiotes "Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes. "Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua : "Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre". Les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village ▪ Monnaie électronique Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire. La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle. Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent. ▪ Le cash hors la loi Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance. C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. "Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit". Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est "à la banque" — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

Plus d'infos sur : http://la-chronique-agora.com/societe-sans-cash/
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Guerre au cash : devenez un hors-la-loi

 

ob_7f60a5_cash-criminalL’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’État profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un « gouvernement de l’ombre », constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait.

« Il est temps de tuer le billet de 100 $ », écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises).

Contrôler, taxer, confisquer

Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash « n’existera probablement plus » d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post :

« Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée ».

Il propose « un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années ». Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government.

Des idées idiotes 

« Les billets à dénomination élevée », dit la publication, « ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine ». M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait « conspiré » avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes.

« Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire », nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua :

« Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre ».

 

Monnaie électronique 

Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces « billets électroniques », cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire.

La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une « taxe » sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABSfait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle.

Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent.

Le cash hors la loi 

Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout « votre » argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre « votre » argent, pas de chance.

C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le « stockage » de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. « Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain », dit-il. Ou bien : « je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit ».

Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est « à la banque » — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

Source

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Société sans cash : devenez un hors-la-loi ! Rédigé le 18 février 2016 par Bill Bonner | Article, Bill Bonner, Indices, marchés actions, stratégies ▪ L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’Etat profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un "gouvernement de l’ombre", constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait. "Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises). ▪ Contrôler, taxer, confisquer Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n’existera probablement plus" d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post : "Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée". Il propose "un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government. ▪ Des idées idiotes "Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes. "Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua : "Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre". Les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village ▪ Monnaie électronique Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire. La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle. Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent. ▪ Le cash hors la loi Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance. C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. "Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit". Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est "à la banque" — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

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Société sans cash : devenez un hors-la-loi ! Rédigé le 18 février 2016 par Bill Bonner | Article, Bill Bonner, Indices, marchés actions, stratégies ▪ L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’Etat profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un "gouvernement de l’ombre", constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait. "Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises). ▪ Contrôler, taxer, confisquer Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n’existera probablement plus" d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post : "Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée". Il propose "un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government. ▪ Des idées idiotes "Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes. "Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua : "Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre". Les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village ▪ Monnaie électronique Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire. La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle. Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent. ▪ Le cash hors la loi Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance. C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. "Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit". Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est "à la banque" — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

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