• 2013 : Comment l’Union européenne espionnera ses citoyens

    Biométrie, vidéosurveillance, drones, détection des comportements anormaux, modèles mathématiques pour identifier des suspects… L’Union européenne finance plus de 190 programmes de recherche sur la sécurité et la surveillance. Au grand bénéfice des industriels, qui recyclent les technologies militaires pour surveiller les populations. Alors qu’un nouveau programme de recherche est en cours de discussion à Bruxelles, l’Europe continuera-t-elle à céder aux lobbys industriels et à investir des milliards dans le marché de la sécurité ?


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    Ils portent des noms étranges : Tiramisu, Pandora, Lotus, Emphasis, Fidelity, Virtuoso… En apparence, ce sont d’inoffensifs acronymes. En réalité, ils cachent 195 projets européens de recherche dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Des projets relativement inquiétants pour nos libertés. Et financés par l’Europe dans le cadre de partenariats public-privé.

    Tout est bon pour combattre « le terrorisme et d’autres activités criminelles comme le trafic d’êtres humains ou la pornographie pédophile ». Et assurer la sécurité des citoyens… Sauf qu’il s’agit aussi avec Indect de détecter « automatiquement » (sic) les comportements suspects, à partir d’images de vidéosurveillance, de données audio ou échangées sur le net. Bienvenue dans Minority Report !

    Exemple le plus emblématique : le projet Indect (« Système d’information intelligent soutenant l’observation, la recherche et la détection pour la sécurité des citoyens en milieu urbain »), lancé il y a quatre ans, dénoncé fin octobre par des manifestations dans toute l’Europe. Indect vise à permettre une « détection automatique » des menaces et des situations dangereuses – comme les cambriolages – ou « l’usage d’objets dangereux » – couteaux ou armes à feu.

     

    Détecter les comportements « anormaux »


    Concrètement, Indect est un système de surveillance, qui, à partir d’images et de sons captés dans l’espace public et d’informations glanées sur Internet, alerterait les services de police en cas de situation jugée dangereuse : des personnes immobiles dans une rue passante, un mouvement de foule, des véhicules qui roulent au ralenti, un appel louche sur un réseau social. Ces critères « d’anormalité » seront définis par les forces de sécurité…

    Le tout alimentera un moteur de recherche. En plus d’espionner l’espace public, Indect assurera « la surveillance automatique et en continu de ressources publiques, comme les sites web, forums de discussion, réseaux P2P ou systèmes informatiques individuels ». Mais rassurez-vous : des outils pour masquer certaines données privées, comme les visages ou les plaques d’immatriculation sur les images vidéos, sont prévus. Les informations doivent être cryptées avant leur transmission aux services autorisés. Ouf !

    Parmi les instituts de recherche qui participent au projet, aux côtés de plusieurs polices et entreprises [1], celui de l’université de Wuppertal en Allemagne est spécialisé en sécurité des transports et en protection civile contre les catastrophes. L’université vante les effets positifs que pourraient avoir ces techniques pour prévenir une situation comme celle de la Love Parade de Duisbourg, en 2010, où 21 personnes sont mortes dans un mouvement de foule.

    Dans le cadre d’Indect, il développe des modèles mathématiques pour évaluer, à partir d’images de vidéosurveillance, la vitesse des objets, ou « pour détecter le mouvement dans un domaine dangereux, comme les voies dans une gare », explique le porte-parole de l’université, Johannes Bunsch – le seul officiellement autorisé à parler du projet. Courir pour attraper un train, réagir avec un geste brusque, et vous voilà dans le moteur de recherche auquel se connectent les services de police.

    « Le système peut très bien détecter une personne nouant ses lacets dans un magasin ou prenant des photos dans un hall d’aéroport, et considérer cela comme un comportement “anormal”. En réalité, le système ne sait pas s’il s’agit d’un comportement indésirable. Il détecte simplement un comportement qui s’écarte des comportements normaux que nous lui avons appris », illustre le professeur Dariu Gavrila (cité par le site Owni) qui, au sein de l’université d’Amsterdam, travaille sur des algorithmes pour détecter les comportements agressifs.

    Car le but affirmé d’Indect est bien de lutter contre la criminalité et le terrorisme, non pas d’éviter les carambolages sur les autoroutes ou les mouvements de panique tragiques. Et ce, grâce à l’Union européenne qui finance 75% du projet (15 millions d’euros au total). « Nous ne développons que des procédés techniques, se défend prudemment le porte-parole. La compétence de décider comment utiliser la technologie revient aux politiques ». C’est bien là le problème : qui contrôle ces programmes de recherche et à qui bénéficieront-ils ?


    Police et entreprises dans le comité d’éthique


    Pour répondre aux critiques, Indect s’est doté d’un comité d’éthique. Sa composition laisse songeur : parmi les neuf membres, on retrouve deux chefs des services de police impliqués et un industriel d’une des entreprises participantes… Son principe semble pour le moins ambigu : « La maxime “si vous n’avez rien fait de mal, alors vous n’avez rien à craindre” n’est valable que si tous les aspects de la justice criminelle fonctionnent parfaitement, dans toutes les occasions. » [2]

    Faut-il comprendre qu’un citoyen qui tombe par erreur dans les mailles sécuritaires d’Indect n’aura que peu de chance de s’en sortir !? « Les comités d’éthique qui accompagnent les projets comme celui d’Indect sont plutôt des alibis, estime l’eurodéputé allemand Jan Phillip Albrecht (Vert), qui a fait partie du comité d’éthique du projet Addpriv, qui vise à créer des outils pour limiter le stockage de données jugées inutiles et rendre les systèmes de vidéosurveillance « plus compatibles » avec le droit à la vie privée des citoyens.

    Indect est loin d’être le seul programme espion généreusement financé par l’UE. Arena [3] vise à créer un système mobile de surveillance, et est subventionné à hauteur de 3 millions d’euros. Subito repère les propriétaires de bagages non identifiés. Samurai signifie « surveillance des comportements suspects et anormaux à l’aide d’un réseau de caméras et de capteurs pour une meilleure connaissance des situations » [4], dans les aéroports et les espaces publics.

    Il s’agit d’un système de vidéosurveillance avec caméras fixes et mobiles – sur des agents de police en patrouille par exemple –, équipées de capteurs permettant de suivre une personne, de retrouver le propriétaire d’un bagage abandonné ou celui d’un véhicule garé dans un lieu public. Des essais se sont déroulés en 2009 dans l’aéroport londonien d’Heathrow. Bruxelles lui a accordé 2,5 millions d’euros.

    L’enveloppe européenne pour ces dispositifs s’élève à 1,4 milliards d’euros sur cinq ans [5]. Cette future surveillance généralisée se décline dans les transports ferroviaires, les aéroports, et sur les mers, avec des projets notamment conçus pour refouler les migrants.

    Ce programme soulève de nombreuses questions, d’autant qu’il échappe à tout contrôle démocratique et toute objection de la société civile. « Les représentants de la société civile, les parlementaires, tout comme les organisations en charge des libertés civiles et des libertés fondamentales, dont les autorités de protection des données, ont largement été mis de côté », alerte un rapport commandé par le Parlement européen en 2010 [6]. Vive l’Europe des citoyens !


    Une politique de surveillance façonnée par les industriels


    Pas d’élus ni d’organisations non gouvernementales, mais une omniprésence des grandes entreprises du secteur de la sécurité et de la défense ! En particulier les Français : le groupe aéronautique franco-allemand EADS, et ses filiales Cassidian et Astrium, participent à près de 20 projets différents. Thales France en suit 22 projets et en coordonne cinq. Sagem et Morpho, deux filiales du groupe français Safran, participent à 17 projets, qui incluent la mise au point de drones de surveillance, ou la conception de passeports et de fichiers biométriques.

    Chacun avec des millions d’euros de subventions. Des recherches qui assureront sans nul doute de nombreux débouchés pour ces technologies sécuritaires, en Europe et au-delà.

    Pourquoi une telle présence ? « Ce sont en majorité de grandes sociétés de défense, les mêmes qui ont participé à la définition du Programme de recherche européen en matière de sécurité, qui sont les principaux bénéficiaires des fonds », pointe l’étude du Parlement européen.

    Plusieurs multinationales – dont, côté français EADS, Thales, ou Sagem [7] – ont étroitement participé à la définition du programme de recherche lui-même. Depuis 2003, leurs représentants et PDG conseillent la Commission européenne sur le sujet, via différents groupes de travail et comités, qui ont pour mission d’établir les priorités de la politique européenne de recherche en sécurité [8]. A se demander qui, des multinationales ou des institutions élues, définit la politique de sécurité européenne ! « Ce qui intéresse les entreprises du secteur, ce n’est pas tant de surveiller les populations que de faire de l’argent », analyse Jean-Claude Vitran, de la Ligue des droits de l’homme.


    Recycler les technologies militaires


    C’est que le marché européen de la sécurité vaut de l’or. Entre 26 et 36 milliards d’euros. Et 180 000 emplois, selon la Commission européenne, qui estime qu’au cours des dix dernières années, la taille du marché mondial de la sécurité « a quasiment décuplé, passant de quelque 10 milliards d’euros à environ 100 milliards d’euros en 2011. » [9] Mais Bruxelles craint pour la compétitivité des firmes européennes. La solution ? Développer « un véritable marché intérieur des technologies de la sécurité », explique Antonio Tajani, vice-président de la Commission en charge des entreprises. Un marché essentiel pour consolider la position des entreprises du secteur.

    Pour y parvenir, Bruxelles veut exploiter les synergies « entre la recherche en matière de sécurité (civile) et la recherche dans le domaine de la défense ». Une stratégie duale : les technologies développées à des fins militaires peuvent aussi se vendre sur le marché intérieur de la sécurité civile, pour la surveillance des migrants, des citoyens, des transports et des espaces publics.

    « Les industriels de la défense sont conscients que le marché militaire peut s’appliquer à la sécurité civile. Et qu’ils peuvent en faire leurs choux gras », ajoute Jean-Claude Vitran. Les entreprises du secteur profitent des fonds de soutien à la recherche, à tous les niveaux. En plus du volet sécurité du programme de recherche européen, au moins sept pays européens ont lancé depuis des programmes nationaux, dont la France, avec le programme « Concepts, systèmes et outils pour la sécurité globale » de l’Agence nationale de la recherche. Le secteur n’est visiblement pas soumis à l’austérité.


    Vers un contrôle plus grand du Parlement ?


    Et ce n’est pas terminé ! Ce septième programme-cadre européen prendra fin en 2013. Mais l’industrie de la sécurité n’a pas de souci à se faire. Le budget du prochain programme, Horizon 2020, valable pour la période 2014-2020, devrait augmenter. La commission de la recherche et de l’industrie du Parlement européen a adopté le 28 novembre une première proposition [10]. Le montant global alloué à la recherche dépendra des discussions entre chefs de gouvernement des pays membres.

    Une chose est sûre : un volet entier sera de nouveau dédié à la sécurité civile, qui devrait recevoir 2,1% du montant global du programme-cadre. Soit 1,6 milliard d’euros. L’industrie de la sécurité dispose d’un allié au cœur du processus législatif européen. L’un des rapporteurs du texte Horizon 2020, le député conservateur allemand Christian Ehler, est président du conseil d’administration de la German european security association (GESA), une organisation lobbyiste qui regroupe des représentants de l’industrie allemande de la sécurité, de la recherche et des politiques.

    « 2 % du paquet recherche, c’est beaucoup trop. Si ça n’avait tenu qu’à nous, il n’y aurait pas eu de chapitre « sécurité » dans ce programme, souligne Philippe Lamberts, eurodéputé belge (Vert), autre rapporteur du projet Horizon 2020. Le budget européen de recherche n’est pas énorme. Il faut choisir ses priorités. Il y a d’autres domaines de recherche qui sont plus brûlants pour la sécurité européenne, comme l’indépendance en énergie ou en ressources. »

    Les élus verts du Parlement européen ont réussi à introduire des critères d’impact social dans le programme. Tous les appels à projets dans le domaine de la sécurité devront être soumis à une évaluation préalable de leurs conséquences, sur les droits fondamentaux par exemple. « Auparavant, le facteur principal pour choisir les projets, c’était la croissance potentielle de la branche, rappelle le député vert Jan Philipp Albrecht. Il faut des lignes directrices, liées au respect des libertés. Nous avons des restrictions éthiques similaires dans le domaine de la recherche sur les cellules souches. Il faut que soit clairement établi dans quel cadre on a le droit de chercher pour recevoir les fonds européens, et dans quelle limite. »

    Et surtout permettre aux citoyens de garder le contrôle sur un ensemble de projets qui peuvent remettre sérieusement en cause les libertés publiques. A moins que la « compétitivité » des grands groupes du secteur de la sécurité ne prenne, une fois de plus, le dessus.


    Notes
    [1] Douze instituts de recherche, dont l’école d’ingénieur INP de Grenoble – qui n’a pas répondu à notre demande d’informations –, quatre entreprises allemandes et autrichiennes et la police de Pologne et d’Irlande du Nord.

    [2] Lire ici.

    [3] Architecture for the Recognition of threats to mobile assets using Networks of multiple Affordable sensors, Arena.

    [4] Suspicious and abnormal behaviour monitoring using a network of cameras and sensors for situation awareness enhancement

    [5] Le programme cadre européen dispose d’un budget de 51 milliards d’euros attribués à la recherche pour la période 2007-2013, dont 1,4 milliards pour le volet « Sécurité ».

    [6] A télécharger ici.

    [7] Mais aussi BAE Systems, Ericsson, Saab, Siemens…

    [8] Le « Groupe de personnalités » (GoP) en 2003, puis le Comité de conseil de la recherche européenne en sécurité (European Security Research Advisory Board, Esrab) en 2005. En 2007, un troisième comité est créé pour accompagner cette fois le 7ème programme cadre de recherche – le Forum européen pour la recherche et l’innovation en sécurité (Esrif).

    [9] Lire leur communiqué.

    [10] Sur la base d’un premier projet de la Commission. Le texte sera voté en plénière au Parlement européen dans le courant de l’année 2013.


    Source : Basta Mag

     

    http://www.nouvelordremondial.cc/2013/01/01/2013-comment-lunion-europeenne-espionnera-ses-citoyens/


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    CHEMTRAILS  8 et 9 avril 2013

    Claire Henrion au Parlement Européen

     

     

     

    Publiée le 19 avril 2013 par TheNowaytogo

    On va enfin pouvoir parler sérieusement

    de Géoingénierie

    et tout ce qui concerne les épandages quotidien

    d’agents chimiques !

    https://www.youtube.com/user/TheNowaytogo?feature=watch

     

     



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    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/europe-dictature-276x300.jpg

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/europe-dictature-276x300.jpg

     

    La dictature du MES, le Mécanisme Européen de Stabilité pour l'Europe, préfigure la dictature du NOM (Nouvel Ordre Mondial) pour les peuples ! (eva R-sistons)

     

     

    Pour la traduction française du traité MES, cela vaut le coup d’être lu, cliquez ici.

    Les peuples d’Europe se doivent d’arrêter ce coup d’état fasciste, nous pesons nos mots, car le fascisme selon Mussolini soi-même, c’est « la fusion entre l’état et la grosse industrie » qu’il appelait « corporatisme », ourdi dans leur dos. L’oligarchie fait passer en catimini sans aucun consentement populaire les pires traités faits pour parachever le néo-féodalisme post industriel, celui du Nouvel Ordre Mondial.

     lire et diffuser sans modération…

    Merci à Doctorix pour les liens français de la toile sur cette affaire ,

    – Résistance 71 –

     

    http://s4.e-monsite.com/2011/04/04/07/resize_550_550//europe-dictature003.jpg

    http://s4.e-monsite.com/2011/04/04/07/resize_550_550//europe-dictature003.jpg

     

    Vers un fascisme européen ?

     

    Url de l’article original:

    http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/index.html

    Imaginez une autorité nouvelle qui demande, quand elle le veut, aux Etats de payer dans les 7 jours des montants non plafonnés. Une autorité qui peut accuser sans être accusée. Une autorité dont les dirigeants et employés bénéficient de l’immunité. Une autorité qui ne peut pas être attaquée par les tribunaux. Des gouvernements qui ne peuvent plus revenir sur les engagements pris par leurs prédécesseurs auprès de cette autorité. Une autorité non élue qui détiendrait dans une seule main les caisses des Etats européens. Et bien cette autorité est en cours de création. Elle s’appelle le MES, le Mécanisme Européen de Stabilité qui devrait entrer en vigueur en 2013. Vous n’en avez jamais entendu parlé ? HaOui s’est procuré la version anglaise de ce traité en cours de ratification et vous propose en exclusivité sa traduction, car opacité oblige, sa version française n’est pas diffusée…

     

    Extraits du projet de traité en cours de ratification

     

    Article 3
Objet 
L’objet du MES est de mobiliser des fonds et fournir une assistance financière, sous stricte conditionnalité de politique économique, au profit des Membres du MES qui connaissent ou sont menacées par des problèmes de financement grave, si cela s’avère indispensable pour sauvegarder la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. A cet effet, le MES est en droit de lever des fonds par émission d’instruments financiers ou en concluant des accords financiers ou autres arrangements avec les Membres du MES, les institutions financières ou d’autres tiers.

    Article 8
Capital social
1. Le capital social s’élève à 700 milliards d’euros (EUR 700 000 000 000).

    Article 9
Appels du capital
[...] Les Membres du MES, irrévocablement et inconditionnellement, s’engagent à payer sur demande l’appel de capital effectué par le Directeur Général conformément au présent paragraphe, cet appel devant être payé dans les sept (7) jours suivant la réception de ladite demande.

    Article 10
Les changements dans le capital social
1. Le Conseil des Gouverneurs [...] peut décider du changement du capital social et de la modification de l’article 8 et l’annexe 2 en conséquence.

    Article 27
Le statut juridique du MES, les immunités et privilèges

    2. Le MES a la pleine personnalité juridique, il doit avoir la pleine capacité juridique:

    (A) pour acquérir et aliéner des biens immobiliers et mobiliers;

    (B) pour contracter;­

    (C) pour ester en justice et

    (D) pour entrer dans un accord cadre et / ou des protocoles nécessaires pour s’assurer que ses statuts, privilèges et immunités sont reconnus et mis en vigueur.

    3. Le MES, ses biens, fonds et avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire, sauf dans la mesure où le MES renonce expressément à son immunité dans le but de toute procédure ou par les conditions de tout contrat, y compris la documentation sur les instruments financiers.

    4. La propriété, le financement et les actifs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le lieu, sont exempts de perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou de toute autre forme de saisie, de prise ou forclusion par action de l’exécutif, judiciaire, administrative ou législative.

    Article 30
Immunités des personnes

    1. Gouverneurs, Gouverneurs suppléants, Directeurs, Directeurs suppléants, le Directeur Général et membres du personnel doivent être à l’abri de poursuites à l’égard des actes accomplis par eux dans leur qualité officielle et jouissent de l’inviolabilité à l’égard de leurs papiers officiels et documents, sauf lorsque le Conseil des Gouverneurs renonce expressément à cette immunité.

    Connaissez-vous le Mécanisme Européen de Stabilité ou MES ?.. Non ?… Normal, on nous le cache soigneusement… La dictature fasciste de L’UE est en marche !

     

    Europe-dictature.jpg   

    La nuit tombe sur l'Europe

    « L’Euro s’effondrera »

    Vers un vol total de la souveraineté. En route vers la dictature !

    L'euro-dictature se profile + régime policier - la monnaie commune ne fonctionne que par la force

     

    La loi martiale en europe, c'est possible. Phase pré-guerre, dictature

     

    L'ue au service des banksters - bientôt la dictature - immunité (vidéo 3 mn)

    La crise de l’europe

    N. Farage : la grèce sous dictature de l'ue, de la bce et du fmi, vidéo

    La dictature des agences de notation

    Nous sommes dans une période de mise en place d'une dictature totale

    La crise de la dette européenne et la menace de dictature

    La dictature européenne s’organise pour sauver l’euro 

    La décadence d’une société commence lorsque l’on se demande « Que va-t-il arriver ? » au lieu de « Que puis-je faire ? »

    La stratégie du choc (vidéo)

     

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2011/09/euro2.png

    http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2011/09/euro2.png

     

     

    Bataille pour la survie de l’Europe?

    .

     

    'Une autre Europe semble émerger plus à l’est,

    en Eurasie,

    avec l’union économique et politique

    de la Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie'.


    http://fr.rian.ru/tribune/20111019/191574878.html


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  • http://static.skynetblogs.be/media/94837/dyn006_original_511_767_xpng_2500099_96dd47ab2b77180459c46109f939f992.png
    ..
    Big brother, surveillance totale des citoyens, atteinte à la vie privée pour ne pas dire tout simplement viol complet de votre intimité, ils veulent tout savoir de vous et un des pions sur l’échiquier s’appelle UMP. L’histoire à tendance à se répéter, ce qui est dommage, c’est que ce sont rarement les meilleurs moments qui se répètent…
    Serge Blisko, député PS de Paris, dénonce les dérives qu’entrainerait la carte d’identité biométrique proposée par l’UMP. Eviter les usurpations d’identité, voilà qui est bon, mais créer un fichier contenant masse de données quant à la physionomie et aux habitudes de consommation, voilà qui est plus dangereux. Les seuls à avoir eu ce projet de fichage, c’est le régime de Vichy, et on sait où cela nous a mené, il s’agit donc de rester très prudent et de poser des bornes et des protections de la vie privée.
    .
    Source: Agoravox.tv
    http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/07/07/les-derives-possibles-de-la-carte-didentite-biometrique/
    .
    .
    Délation, etc
    suite ici :

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  • http://media.paperblog.fr/i/51/514547/rapport-attali-nouvel-oracle-recu-sarkoleon-p-L-1.jpeg

    http://media.paperblog.fr/i/51/514547/rapport-attali-nouvel-oracle-recu-sarkoleon-p-L-1.jpeg

     

     

    Quand un rédacteur du traité de Maastricht

    reconnaît le caractère totalitaire

    des traités européens…

    Jacques Attali parle :

     

     

    Marché commun, marché unique, monnaie unique. On savait qu’il y aurait des crises.

     

    Nous savions très bien quand on a fait la monnaie unique, que cela ne marcherait pas, ça ne suffirait pas ; exactement comme dans les trois crises précédentes. Nous savions que cela ne marcherait pas.

     

     

    L’heure de vérité, c’est soit on casse, soit on va plus loin. On va vers une fédération budgétaire européenne forte. Maintenant nous avons ce choix devant nous. Il aura lieu dans un an, dans deux ans, dans six mois. On peut casser, le système peut casser.

     

     

    D’abord tous ceux qui, comme moi, font partie des privilégiés qui ont pu tenir la plume pour écrire les premières versions du Traité de Maastricht, on s’est bien engagé à faire en sorte que sortir ne soit pas possible. On a soigneusement oublié l’écrire l’article qui permet de sortir (la salle éclate de rire, applaudissements…). Ce n’est pas très démocratique mais c’était une grande garantie pour rendre les choses plus difficiles, pour nous forcer d’avancer


     

    Extraits,

     

    Jacques Attali reconnaît le caractère délibérément totalitaire de l'UE

     

     

     



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