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    La Shoah : Pompe à finance et religion planétaire

               
    Israël Allemagne

    C’est la gauche antiraciste qui a fait de la Shoah la religion suprême de la République…»

    Diana Johnston


     On connaît tous le terme «génocide» inventé par Raphaël Lemkin un ancien juif déporté, à propos des massacres de masse à l’endroit des juifs. Au cours de ces vingt dernières années, le mot génocide est devenu une marque déposée qui ne peut être utilisée que pour désigner la tragédie  des Juifs sous le troisième Reich Pendant près de trente ans, l’instrumentalisation de la douleur des déportés était limitée et les compensations faites par l’Allemagne et d’autres pays n’avaient pas atteint les proportions actuelles d’autant que les survivants des camps de la mort n’en profitent pas directement ce qui a fait écrire à Norman Finkielstein: «L’industrie de l’holocauste». Dans cette contribution nous voulons insister justement sur cette pompe à finances qu’est devenue la douleur des juifs déportés et rescapés; mais aussi sur la fausse singularité de la Shoah qui est devenue un horizon indépassable, une religion planétaire plus crainte- dans les pays occidentaux- que réellement respectée voire suivie.


    La pompe à finances de l’exploitation de l’holocauste


    Est-ce que les Allemands sont «toujours et à jamais redevables» pour les crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale? En fait, depuis l’Accord du Luxembourg de 1952, l’Allemagne a été le créancier attitré de cet état-voyou d’Israël, puis son soutien diplomatique n°2 après les USA.  Au début des années 1950, des négociations sur les réparations d’après-guerre ont lieu entre le Premier ministre d’IsraëlDavid Ben Gourion, le secrétaire général du Congrès juif mondial, Nahum Goldmann, et le chancelier de l’Allemagne de l’OuestKonrad Adenauer. En raison de la sensibilité du dossier, cette décision a été intensément débattue à la Knesset israélienne. En 1952, des accords de réparations sont signés. Dans l’ensemble, à partir de 2007, l’Allemagne avait versé 25 milliards d’euros en réparation à Israël et aux survivants de l’holocauste nazi.(1)

    Dans le même ordre on apprend que les méthodes pour faire payer les Allemands sont multiples et l’imagination des demandeurs est débordante. Sur le site de langue anglaise du «Spiegel Online International», un article de David Gordon Smith à Berlin signale que, d’après Ingeburg Grüning, porte-parole du ministère des Finances allemand le gouvernement allemand, qui a déjà versé un total d’environ 64 milliards d’euros aux survivants de l’Holocauste, n’a pas l’intention de payer ces frais de traitements psychologiques.  L’auteur de l’article, réaliste, ajoute que l’Allemagne pourra bien finir par être obligée de payer encore des millions pour ces traitements psychologiques. Les sommes en question ne seraient pas énormes, prétend Baruch Mazor, directeur général du Fonds Fischer: juste 10 à 20 millions de dollars par an…La technique est rodée. En cas de refus, la menace est là: «Si les négociations que nous menons en ce moment ne portent pas leurs fruits, alors il faudra s’attendre à des revendications soutenues à 100% par le public.» (2)


    Les autres pays concernés par les indemnisations


    A des degrés divers , tous les pays  ont du  à un moment ou un autre indemniser, les victimes de l’holocauste. Nous verrons plus loin avec Norman Finkielstein, que ce ne sont pas ,nécessairement les ayant droit qui en profitent. On apprend  que Paris et Washington ont entamé des négociations sur d’éventuelles indemnisations des familles des victimes américaines de l’holocauste transportées par la Sncf entre 1942 et 1944, dossier sensible qui menace de priver le groupe ferroviaire français de contrats aux Etats-Unis. (… En 2011, le groupe avait reconnu avoir été un «rouage de la machine nazie d’extermination»). Dans le Maryland, deux élus ont présenté une proposition de loi restreignant l’accès de la Sncf aux marchés publics tant qu’elle n¹aura pas versé d¹indemnités pour son rôle dans la déportation des juifs. Après plusieurs rencontres informelles en 2013, des diplomates des deux pays ont entamé ces négociations, le 6 février 2014, à Paris, ont indiqué, le 21 février 2014, à l’AFP l’avocat des familles des victimes, Stuart Eizenstat et l’ambassade de France à Washington confirmant le Washington Post.

    Par ailleurs, selon des révélations du Spiegel, Berlin a effectivement livré à l’État hébreu des sous-marins pouvant être dotés d’une capacité nucléaire. Au sein de l’opposition, les sociaux-démocrates et les écologistes multiplient les critiques contre le gouvernement d’Angela Merkel. Israël, qui n’a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire (TNP), n’a jamais confirmé ni démenti ses capacités nucléaires. L’État hébreu est cependant largement considéré comme étant la seule puissance nucléaire de la région. Israël maintient une politique d’ambiguïté sur son programme atomique et refuse de signer le traité de non-prolifération nucléaire et de soumettre sa centrale de Dimona à un contrôle international.» (3)

    Le Spiegel a révélé qu’Israël est en train d’équiper les sous-marins fournis par l’Allemagne de missiles de croisière à têtes nucléaires. Les sous-marins allemands deviennent ainsi une pièce maîtresse dans la dissuasion face au régime iranien, Berlin a constamment nié que ces sous-marins puissent faire partie de l’arsenal nucléaire israélien. L’Allemagne a livré trois de ces sous-marins et trois autres seront livrés d’ici à 2017. Selon des experts militaires étrangers, Israël dispose d’un arsenal nucléaire de plus de 200 ogives.» (3).


    Les chevaux de Troie


    Mon attention a été attirée aussi par une information anodine. Jugez-en plutôt: les ambassades allemandes seront au service des citoyens israéliens dans les pays hostiles. A priori cela n’a rien d’exceptionnel. Beaucoup de pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec d’autres pays ont la possibilité d’être représentés par d’autres pays qui se chargent de transmettre ou de recevoir les doléances de part et d’autre. Cependant, là où c’est singulier, il s’agit de trois acteurs dont deux sont en théorie adversaires (Israël et les pays musulmans) et d’un autre partenaire l’Allemagne. Lisons la dépêche: «Un nouvel accord sera signé en début de semaine à Jérusalem, par la chancelière allemande Angela Merkel. L’Allemagne assurera aux Israéliens des services consulaires dans des pays comme l’Indonésie, la Malaisie, l’Arabie Saoudite, etc. où Israël n’a pas de représentation diplomatique. Selon l’ambassadeur israélien en Allemagne, Yaakov Hadas-Handelsman, cette proposition allemande révèle l’importance des relations qui lient Berlin à Tel-Aviv.


    Dans  un extrait  du site web lemondejuif.info nous lisons : «Sur le fond de leur histoire très douloureuse, Allemands et Israéliens ont accompli un miracle dans la construction de leur amitié. Nous voulons élargir et approfondir cette amitié, même en ce qui concerne les questions concrètes de la vie quotidienne» indique l’ambassadeur de l’Allemagne en Israël, Andreas Michaelis. (4)

    Les ambassades d’Allemagne deviendront ainsi en  quelque sorte des chevaux de Troie en ‘instaurant du fait de ce futur accord” officiellement la représentation diplomatique d’une ‘ambassade bis de l’état d’Israël”. L’Allemagne deviendra en signant cet accord avec Israël complice et cautionnaire de la politique d’occupation sioniste. Dans le même ordre et dans le cadre d’une visite de trois jours en Israël, François Fillon déclare en substance: «J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël (..) Je me souviens de la guerre des Six-Jours. J’avais 13 ans. L’oreille collée à la radio, je suivais les événements où l’on parlait d’un chef militaire à l’oeil bandé – Moshé Dayan – et je sentais que l’Histoire était là-bas brûlante. (…) Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique.»(5)


    La Shoah: religion d’Etat? Le blasphème en France laïque


    C’est par ces mots que Diana Johnston s’interroge sur l’instrumentalisation par le sionisme du malheur des juifs. La campagne du gouvernement français, des grands médias et des organisations influentes pour faire taire l’humoriste Dieudonné M’Bala M’Bala ne cesse de révéler une coupure radicale dans la perception que les Français ont du comédien mais aussi sur d’autres questions. (…) Exprimant son commentaire sur l’affaire le 10 janvier sur RTL, Eric Zemmour a tancé Valls pour avoir oublié la liberté d’expression tout en se présentant comme un homme de gauche. «C’est la gauche qui nous a appris depuis mai 68 qu’il est interdit d’interdire, c’est la gauche artistique qui nous a enseigné qu’il fallait choquer le bourgeois. C’est la gauche antiraciste qui a fait de la Shoah la religion suprême de la République…» Produit de la gauche, Dieudonné provoque, d’après Zemmour, la «bourgeoisie bien-pensante de gauche». Rappeler la Shoah sert indirectement à justifier le rapprochement toujours plus fort entre la France et Israël en ce qui concerne la politique au Moyen-Orient. (…) Comme s’ils voulaient confirmer cette impression, le parquet de Paris et le Mémorial de la Shoah ont conclu une convention le 9 janvier selon laquelle tout auteur d’une infraction antisémite âgé d’au moins 13 ans pourra désormais être condamné à effectuer un stage de sensibilisation à l’histoire de l’extermination des juifs. L’étude des génocides est censée inculquer «les valeurs républicaines de tolérance et de respect pour autrui».(4)

    «Et si c’était le contraire de ce qu’il faudrait faire? Le procureur de Paris ignore peut-être les jeunes qui prétendent avoir subi trop, au lieu de pas assez, d’éducation sur la Shoah? Exceptionnellement, un article du Monde du 8 janvier a cité des opinions qu’on peut facilement entendre de la part de jeunes, si l’on veut bien les écouter. Ils font remonter la «sacralisation» de la Shoah à leurs cours d’histoire à l’école, dont ils gardent un souvenir pesant. (..)Guillaume, également âgé de 20 ans, se plaint: «La Shoah, on en a mangé jusqu’à la terminale. Je respecte ce moment de l’histoire, mais pas plus que d’autres.»(4)

    « Récemment, la France a accueilli à bras ouverts le groupe ukrainien des «Femen», Le 20 décembre dernier elles ont envahi l’Eglise de la Madeleine en plein Paris pour y mimer «l’avortement de Jésus» avant d’uriner sur l’autel. On n’entendit pas de cri d’indignation des ministres du gouvernement. L’Eglise Catholique se plaint, mais l’écho en est faible.» (4)

    Pas étonnant que dans le même ordre on va jusqu’à nier les autres génocides. Le dernier exemple a été donné par l’avocat Maitre Jacubowicz dans l’émission courageuse de Frédéric Taddeï.   Maitres Jacubowicz en fin d’émission a signifié  a Frédéric Taddei qu’il n’entendait pas qu’on relègue l’antisémitisme au rang d’un crime parmi d’autres, mais qu’il fallait l’élever au rang de crime numéro 1, une nouvelle religion en somme. Que fait-on des génocides Arméniens alors ? le genocide Rwandais ? On mesure la portée d’un génocide en fonction du nombre de mort ? Etre gazé et brulé est-il pire que d’être découpé vivant à la machette a cause de son origine ?  Nous n’aurons pas la réponse.


    Pourquoi la Shoah est devenue sacrée?


    C’est un fait que la saturation est atteinte.. « Trop d’impôt , tue l’impôt »  disait Jacques Chirac. Mutatis mutandis , « trop de Shoah , tue la Shoah »  L’auteur de la contribution poursuit: «Le rappel constant de la Shoah, dans les articles, les films, les discours, ainsi qu’à l’école, loin d’empêcher quoi que ce soit, crée une sorte de fascination morbide pour les «identités». Il encourage la «compétition victimaire». (…) Cette commémoration sert en tout cas Israël, qui entame actuellement un programme de trois ans pour encourager un nombre croissant des quelques 600 000 juifs de France à partir pour Israël. L’année dernière, plus de 3000 Juifs ont fait leur Aliyah, une tendance attribuée par l’European Jewish Press à «la mentalité de plus en plus sioniste de la communauté juive française, surtout parmi les jeunes, et une manifestation des efforts de l’Agence juive, du gouvernement israélien et des ONG, pour cultiver l’identité juive en France.» Une façon d’encourager l’Aliyah est d’effrayer les juifs en brandissant la menace de l’antisémitisme, en prétendant que les nombreux admirateurs de Dieudonné sont tous des nazis en herbe.» (6)

    «Les déclarations de «singularité» de l’holocauste judéo-nazi (HJN) écrit James Petras, se basent sur quelques arguments fragiles. Ils basent leurs arguments sur la quantité de victimes:

    6 millions de juifs]. C’est exactement dans le même temps que les nazis et leurs alliés ont exterminé 20 millions de civils soviétiques, en majorité russes. De la même façon, les Japonais ont exterminé 10 millions de Chinois, disparus entre 1937 et 1942. Environ 11 millions de personnes furent tuées: handicapés, témoins de Jéhovah et autres. Heinrich Himmler dit: «Tout le peuple polonais disparaîtra du monde [...]» Il ne parle pas de juifs en tant que tels. 2 millions de Tziganes furent tués. Par ailleurs, dans l’histoire, il y eut plusieurs génocides que certains appellent d’ailleurs holocaustes ainsi parlant des méfaits de la colonisation belge sous Léopold II, Hochschild écrit:«De 1880 à 1920, le Congo est le théâtre d’un des plus grands holocaustes de l’histoire: la moitié d’un peuple de vingt millions de personnes est exterminée.» (7) Qui s’en souvient?

    Dans un ouvrage aussi courageux que percutant, Norman Finkelstein dont la famille mourut en déportation , dénonce à la fois l’instrumentalisation politique et l’exploitation financière de la souffrance des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Finkelstein distingue l’holocauste nazi, événement historique au cours duquel des millions de Juifs furent exterminés, et l’Holocauste avec un H majuscule, son exploitation idéologique. «L’industrie de l’Holocauste, explique-t-il, transforme la mémoire d’Auschwitz en caution idéologique et en marchandise rentable. Il consacre tout un développement aux méthodes utilisées, qui relèvent du chantage aux bons sentiments, appuyé par l’artillerie lourde des pressions économiques américaines. L’autre volet de cette double extorsion est que l’argent ainsi obtenu, au lieu d’aller aux véritables victimes survivantes – ou à leurs héritiers – part dans les caisses des organisations juives liées aux Etats-Unis ou à Israël.» (8)

    Israël se fait de plus en plus d’ennemis dans le monde à cause de sa politique de colonisation et d’expulsion, transgressant toutes les dispositions de l’Onu. Rappelons que sur proposition de l’Arabie Saoudite,( l’initiative de Ryad en 2002)  les pays arabes étaient prêts à développer des relations normales avec Israël pour peu que le problème palestinien puisse trouver une issue honorable qui préserve la dignité des Palestiniens qui, faut-il le rappeler, acceptent de vivre en paix sur moins de 20% de la Palestine originelle. La paix du monde est à ce prix.

     Professeur Chems eddine Chitour

    Ecole Polytechnique enp-edu.dz

     

    1.histoire des relations germano-israélienne  Encyclopédie Wikipédia

    2. David Gordon Smith :Children Holocaust survivors sue Germany  13 july 2007

    3. http://www.lefigaro.fr/international/2012/ 06/05/01003-20120605ARTFIG00694-ces-sous-marins-livres-a-israel-qui-genent-berlin.php

    4. http://www.lemondejuif.info/lallemagne-propose-ses-services-aux-ressortissants-israeliens-dans-les-pays-hostiles/

    5. http://www.blog-fillon.com/article-la-france-face-aux-defis-du-proche-et-moyen-orient-122322639.html

    6. Diana Johnstone http://www.mondialisation.ca/la-shoah-religion-detat/5366671

    7. James Petras: L’holocauste: Traduit par Maria Poumier Samedi 26 Août 2006 Alter Info

    8. Norman Finkelstein: L’industrie de l’holocauste 2001

     

    .http://www.mondialisation.ca/la-shoah-pompe-a-finance-et-religion-planetaire/5371156

     

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    Souffrance des Palestiniens,

    suite sans fin,

    dans l'indifférence générale.

    Le renseignement israélien menace les malades palestiniens pour en faire des mouchards

    L’équipe du site

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=158563&frid=18&seccatid=22&cid=18&fromval=1#.UxOKzgLkpvc.twitter
    Fadi al-Katshan, de la bande de Gaza, a subi une opération chirurgicale vasculaire critique à l’hôpital israélien Tel Hashomer en mai 2013. Un dispositif d’assistance ventriculaire (VAD) a été installé dans son cœur, et il devait revenir plus tard pour une consultation médicale.

     L’opération a été un succès, et Katshan est revenu dans sa famille dans la bande de Gaza en bonne santé. Puis à quatre reprises il a essayé d’obtenir un permis de circuler des autorités israéliennes pour une consultation médicale, mais en vain. Peu de temps après, le 16 novembre, il a commencé à sentir de fortes douleurs thoraciques et il est décédé à l’âge de 26 ans.

    L’histoire de Katshan est semblable à celles des dizaines de patients qui meurent à cause du blocus sur les passages frontaliers de Gaza. Pourtant, son histoire se distingue des autres car un officier du renseignement israélien avait appelé Katshan après que la première demande de permis de circuler ait été rejetée. L’officier avait dit : « Fadi , nous savons qu’il y a un appareil dans ton cœur qui pourrait s’arrêter dans la minute. C’est pourquoi nous ne te donnerons pas de permis, sauf si tu coopères avec nous ».

    Ali al-Katshan a raconté l’histoire de l’épreuve vécue par son fils et le chantage exercé par les services de sécurité israéliens. Dans une interview avec Al -Monitor dans la maison modeste de la famille dans le camp de réfugiés de Nuseirat dans la bande de Gaza, il a déclaré que son fils avait été diagnostiqué avec la maladie de Takayasu, une maladie cardiaque grave. Katshan a été transféré à l’hôpital Al-Maqased à Jérusalem en décembre 2012. Après que le diagnostic ait été rendu, il a été transféré à l’hôpital Al-Mizan à Hébron, puis à l’hôpital de Tulkarem et est finalement arrivé à l’hôpital Tel-Hashomer.

    Son père a ajouté : « Il a subi une opération chirurgicale qui a réussi [à Tel Hashomer ] et ensuite il a passé du temps à récupérer en Cisjordanie. Puis, il est retourné à Gaza en meilleure santé, avec un VAD dans son cœur. Sa consultation médicale était prévue pour le 5 juillet 2013, mais l’occupation a refusé de lui donner un permis pour entrer et circuler en Israël. »

    À ce moment-là, Hanine, la jeune sœur de Fadi nous a interrompus pour préciser qu’une semaine après le refus, il avait reçu un étrange appel téléphonique.

    « Mon frère a parlé au téléphone en face de nous, et l’appelant s’est présenté comme un agent du renseignement israélien. Il a dit qu’ils savaient qu’il y avait un dispositif dans le cœur de Fadi, et qu’il pourrait exploser à tout moment. Il a aussi dit à mon frère qu’ils ne lui permettraient pas de retourner à l’hôpital pour sa consultation s’il ne coopérait avec eux et ne les rencontre au passage d’Erez. Puis l’officier a dit, ’Rendez-vous à Tel Aviv’ », a-t-elle expliqué.

    La mère de Fadi Zana a ajouté : « J’ai entendu l’officier qui parlait. Il parlait très bien l’arabe et il connaissait l’état de santé de mon fils. Il a déclaré à Fadi qu’il pouvait l’appeler à tout moment pour accepter l’offre, comme son numéro apparaissait sur son téléphone mobile. Il a déclaré à Fadi que sinon, il n’obtiendrait pas le permis de passage. Fadi a raccroché et a effacé le numéro ».

    Elle a noté que lorsque son fils a effacé le numéro, elle avait le sentiment de le voir mourir lentement sous ses yeux. Il demanda le permis d’entrée en "Israël" trois fois et toujours sans succès. L’hôpital lui a donné trois rendez-vous différents, mais il n’a pu se rendre à aucun d’eux.

    Le père de Fadi a continué, « Nous avons alors compris que l’officier israélien a mis en œuvre sa menace, et mon fils savait qu’il ne pourrait plus [entrer en Israël] pour une consultation. Il était difficile à un hôpital local de faire le suivi de son état, car trop critique ».

    Puis la mère de Fadi a commencé à pleurer et a dit : « Il aimait la vie et avait eu l’espoir d’une brillante carrière. Il voulait nous sauver de notre pauvreté, surtout depuis qu’il était le seul parmi mes fils à terminer ses études universitaires. Je pense au jour où il est mort. Il venait de rentrer de la ville de Gaza où il était à la recherche d’un emploi. Il sentit un pincement aigu dans son cœur et nous dit que le dispositif apparemment ne fonctionnait pas bien. Puis il a vomi, pencha légèrement sa tête en arrière et il est mort brutalement. C’était le 16 novembre 2013 ».

    Concernant le chantage exercé par les forces d’occupation sur les malades, l’avocat Mohammed al-Elmi, du Centre palestinien pour les droits de l’homme, a déclaré que le passage d’Erez était devenu quelque chose qui ressemble un piège à chantage pour les patients ou leurs compagnons qui ont obtenu une recommandation médicale du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Cette recommandation est appelée un « Modèle 1 » et préconise un traitement médical en Cisjordanie ou en Israël.

    « Le centre a enregistré plusieurs cas de patients qui ont été détenus par les services secrets israéliens pour interrogatoire au passage d’Erez et qui ont été soumis à un chantage pour fournir des informations sur leurs parents ou sur d’autres personnes », a ajouté Elmi.

    S’adressant à Al-Monitor, il explique que lorsque le patient dépose une plainte, le centre prend des mesures avec les autorités - et avec le centre humanitaire au passage d’Erez en particulier - pour suivre l’état du patient ou faire lever l’interdiction de circuler au cas où le passage est refusé .

    Elmi a confirmé que dans le cas de l’arrestation d’un patient, le Centre palestinien pour les droits de l’homme adresse des plaintes aux services des prisons israéliennes, à l’Association des Médecins pour les droits de l’homme, au Comité populaire contre la torture et au procureur général israélien. Ces plaintes incluent des informations sur l’ état ​​de santé du patient et une demande de libération ou de transfert dans un lieu qui convient à son état.

    Il y a des patients qui ont été immédiatement transférés par le renseignement israélien du terminal d’Erez à la prison, comme cela s’est produit avec Iyad Dallas. Achraf, le frère de Iyad, a déclaré à Al-Monitor que Iyad avait été « diagnostiqué avec un cancer dans les os du pied, et qu’’il avait voulu quitter la bande de Gaza pour recevoir des soins à l’hôpital Al Maqased à Jérusalem le 24 novembre 2011. Le renseignement israélien l’a retenu pour interrogatoire au passage d’Erez, et il est depuis derrière les barreaux à la prison militaire de Ramon. »

    Ashraf Dallas a dit également qu’ils parlent avec Iyad environ une fois par mois, et qu’il leur a dit que les forces d’occupation ne lui permettent pas de voir un médecin et que son état de santé se dégrade. Ashraf Dallas a dit que son frère emprisonné a neuf enfants et que l’avocat a réussi à réduire la peine de Iyad Dallas 15 à 3 ans et demi.

    Iyad al-Bazam, directeur du Bureau de l’information au ministère de l’Intérieur [du gouvernement de Gaza], a confirmé à Al -Monitor que l’occupation israélienne tire profit des difficultés de prise en charge [des maladies graves] par les hôpitaux dans la bande de Gaza, en essayant de piéger les patients dans de la collaboration.

    « Quand un citoyen va au passage d’Erez pour la première fois, il doit répondre à aux services israéliens de renseignement, où il peut faire face, lui avec ses accompagnants, à des tentatives de chantage », a ajouté Bazam.

    Bazam a indiqué que le ministère de l’Intérieur dans la bande de Gaza se réunit avec les patients et leurs compagnons avant et après leurs voyages dans le but de les sensibiliser. Il a ajouté : « Il y a un petit pourcentage [des habitants de Gaza qui deviennent] des collaborateurs en tombant dans ce piège ».

    Le Centre palestinien pour les droits de l’homme dit que huit patients ont été arrêtés à la frontière d’Erez entre janvier et mi-novembre 2013. Il s’agit d’une violation de la liberté de circuler, et d’une peine cruelle, selon un communiqué du centre.

    L’occupation israélienne a des obligations en vertu du droit international humanitaire, en particulier l’article 56 de la Quatrième Convention de Genève, qui stipule : « La puissance occupante a le devoir d’assurer et de maintenir avec le concours des autorités nationales et locales, les établissements médicaux et hospitaliers, et les services de la santé et de l’hygiène dans le territoire occupé».

     

    Source: Info-Palestine

    Source: Agences

    02-03-2014 -

     


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    http://bouzou.wordpress.com/2009/06/page/7/

     

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    http://humourdedogue.blogspot.fr/2011/04/la-semaine-prochaine-pour-de-nouvelles_16.html
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    Intervention militaire russe en crimée

     

    FLASH -  EN RÉPONSE À L’AGRESSION EURO-ATLANTISTE CONTRE SES INTÉRÊTS VITAUX, LA RUSSIE SEMBLE INTERVENIR MILITAIREMENT EN UKRAINE


    28/02/2014 – 21H30 : On apprend ce soir qu’au moins dix hélicoptères russes auraient franchi la frontière pour pénétrer en Crimée, alors que trois seulement d’entre eux avaient été autorisés à le faire par Kiev, après une demande russe officielle.

    Des témoins ont également signalé ce soir des mouvements de transports de troupes blindés non identifiés, sur la route entre Sébastopol et Simféropol, la capitale de la république autonome de Crimée, ainsi que l’atterrissage de plusieurs avions-cargo militaires dans un aéroport militaire près de Simféropol.

    On apprend aussi, selon Serguiï Kounitsyne, représentant du nouveau pouvoir ukrainien en Crimée, que plus de 2000 soldats russes ont été aérotransportés vendredi à Simferopol, capitale de la Crimée. Il a dénoncé une “invasion armée russe” tandis que Kiev adressait ses protestations à Moscou.

    Sources :

    CE SONT BIEN LES ÉTATS-UNIS ET L’UNION EUROPÉENNE LES AGRESSEURS  

    Notons bien que cette intervention militaire russe en Crimée, si elle se confirme dans les heures qui viennent, correspondrait à la réponse naturelle et attendue de la part de Moscou à la déstabilisation délibérée de l’Ukraine que les États-Unis et leurs vassaux de l’Union européenne ont décidé de lancer sciemment, en jouant avec le feu en s’attaquant aux intérêts vitaux de la Russie.

    Preuve en est la “Déclaration des ministres de la Défense de l’OTAN à l’Ukraine” publiée avant-hier, 26 février 2014, qui ressemble à s’y méprendre à un véritable ultimatum militaire adressé en filigrane à Moscou :

    Déclaration des ministres de la Défense de l’OTAN à l’Ukraine (26 février 2014)

    Nous continuons à suivre la situation en Ukraine de très près. Nous déplorons les pertes de vie tragiques. Nous saluons le fait que la violence a été arrêtée par des négociations qui ont ouvert la voie à une issue pacifique. Nous soulignons l’importance d’un processus politique inclusif fondé sur les valeurs démocratiques, le respect des droits de l’homme, des minorités et la primauté du droit, qui répond aux aspirations démocratiques de l’ensemble du peuple ukrainien.

    L’OTAN et l’Ukraine ont un partenariat spécifique, incarnée par la Commission OTAN-Ukraine. Grâce à ce cadre de partenariat  l’OTAN est prête à continuer à coopérer avec l’Ukraine et à l’aider à la mise en œuvre des réformes. Réforme de la défense et coopération militaire restent des priorités essentielles. Nous félicitons les forces armées ukrainiennes pour ne pas intervenir dans la crise politique. Dans une démocratie, il est impératif que les forces armées n’interviennent pas dans le processus politique. Nous soulignons la nécessité de renforcer le contrôle démocratique du secteur de la défense et de la sécurité, avec un contrôle parlementaire efficace et l’implication forte de la société civile. Dans le contexte des récents événements tragiques, des institutions démocratiques, responsables et transparentes sont essentielles pour l’avenir de l’Ukraine.

    Une Ukraine souveraine, indépendante et stable, fermement attachée à la démocratie et à la primauté du droit, est fondamentale pour la sécurité euro-atlantique. Conformément à la Charte pour un partenariat spécifique entre l’OTAN et l’Ukraine, les membres de l’Alliance Atlantique vont continuer à soutenir la souveraineté et l’indépendance ukrainienne, son intégrité territoriale, le développement démocratique et le principe de l’inviolabilité des frontières, comme des facteurs clés de la stabilité et de la sécurité en Europe centrale et orientale et sur le continent dans son ensemble.

    [Source : http://www.nato.int/cps/en/natolive/news_107429.htm - La traduction étant faite par mes soins, je crois judicieux de joindre le texte d'origine en anglais : ]

    Statement by NATO Defence Ministers on Ukraine

    We continue to follow developments in Ukraine very closely. We deplore the tragic loss of life. We welcome the fact that violence has been stopped through negotiations that paved the way for a peaceful outcome. We emphasise the importance of an inclusive political process based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people.

    NATO and Ukraine have a distinctive partnership, embodied in the NATO-Ukraine Commission. Through that partnership framework, NATO stands ready to continue to engage with Ukraine and assist with the implementation of reforms. Defence reform and military cooperation remain key priorities. We commend the Ukrainian armed forces for not intervening in the political crisis. In a democracy, it is imperative that the armed forces do not intervene in the political process. We underscore the need to strengthen democratic control over the defence and security sector, with effective parliamentary oversight and the robust involvement of civil society. In the context of recent tragic events, transparent democratic and accountable institutions are essential to the future of Ukraine.

    A sovereign, independent and stable Ukraine, firmly committed to democracy and the rule of law, is key to Euro-Atlantic security. Consistent with the Charter on a Distinctive Partnership between NATO and Ukraine, NATO Allies will continue to support Ukrainian sovereignty and independence, territorial integrity, democratic development, and the principle of inviolability of frontiers, as key factors of stability and security in Central and Eastern Europe and on the continent as a whole.

    Cette déclaration sous forme d’ultimatum implicite avait d’ailleurs commencé à mettre le feu au poudre dès mercredi soir puisque le président russe Vladimir Poutine avait aussitôt ordonné, en réponse, que soit menée une inspection des troupes russes pour vérifier leur aptitude au combat, dans les  districts militaires de l’Ouest, non loin de l’Ukraine :

    MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi une inspection surprise des troupes des districts militaires de l’Ouest, non loin de l’Ukraine, et du Centre, pour vérifier leur aptitude au combat, a indiqué le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

    M. Choïgou a également annoncé le renforcement de la protection de la flotte russe de la mer Noire, basée dans le port de Sébastopol, en Crimée, république autonome d’Ukraine en proie à des tensions séparatistes.

    Le commandant en chef a été chargé de vérifier l’aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays, a déclaré le ministre, cité par l’agence Interfax.

    Les troupes du district militaire de l’Ouest – un vaste territoire à la frontière de l’Ukraine, du Bélarus, des Etats baltes, de la Finlande et de l’Arctique – ainsi que la deuxième armée du district militaire du Centre, le commandement de la défense spatiale et les troupes aéroportées ont été mis en alerte à 14h00 (11h00 GMT), a-t-il indiqué.

    L’opération durera jusqu’au 3 mars, a-t-il précisé.

    Elle mobilisera 150.000 soldats, selon un vice-ministre de la Défense.

    M. Choïgou a plus tard assuré que l’opération n’était pas liée aux événements en Ukraine. Plusieurs inspections de ce type ont eu lieu depuis le retour de M. Poutine au Kremlin en 2012, la dernière, visant les troupes d’Extrême-Orient, avait eu lieu en juillet dernier.

    Mais cette annonce intervient alors que la crise dans l’ex-république soviétique inquiète les autorités russes.

    Mardi, le président avait dirigé une réunion du Conseil de sécurité russe consacrée à la situation en Ukraine.

    Mercredi, M. Choïgou a également indiqué surveiller de près la situation en Crimée, où est basée la flotte russe de la mer Noire.

    Nous prenons des mesures pour garantir la sécurité de nos installations, nos infrastructures et notre arsenal sur la mer Noire, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur ces mesures.

    La Crimée, d’abord appartenant, au sein de l’URSS, à la Russie, a été rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle continue d’héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.

    Des affrontements ont opposé mercredi des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, capitale de la Crimée.

    Les pro-russes réclament la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l’Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution la semaine dernière du président Viktor Ianoukovitch.

    M. Poutine ne s’est pour l’heure pas exprimé publiquement sur la destitution du président Viktor Ianoukovitch et l’arrivée d’un nouveau pouvoir à Kiev.

    Le Premier ministre Dmitri Medvedev a jugé lundi que c’était une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d’une révolte. Il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement, a-t-il dit.

    (©AFP / 26 février 2014 16h48)

    CONCLUSION  :

    L’EUROPE, C’EST LA GUERRE !

    À l’heure où j’écris ces lignes (28 février 2014 – 21h30), il est évidemment encore trop tôt pour tirer les enseignements de ces premières dépêches. Les heures et les jours qui viennent nous indiqueront s’il ne s’agit encore que d’une “démonstration de muscles” de la part du Kremlin ou d’une réelle offensive militaire.

    Mais, si ces informations se confirment et si de nouvelles troupes russes devaient arriver en Crimée, cela témoignerait du fait que la Russie a décidé d’intervenir militairement afin de défendre ses intérêts géopolitiques les plus fondamentaux.

    Si tel est le cas, et si les États-Unis et l’Union européenne persistaient dans leur volonté impérialiste folle de déstabiliser l’Ukraine et de l’arracher à son glacis géopolitique russe naturel, ce serait désormais la paix mondiale qui serait en jeu.

    Ces tout derniers développements de la crise ukrainienne confirment exactement l’analyse que j’ai développée il y a une semaine, le 21 février dernier, dans mon entretien avec ProRussiaTV, et dont je crois utile de rappeler les passages pertinents : cf. http://www.prorussia.tv/Francois-Asselineau-president-de-l-Union-Populaire-Republicaine_v784.html

    57’54” : « C’est une attaque directe contre les intérêts les plus fondamentaux de la Russie. »

    75’45” : « [Nous sommes pour la sortie de l'Union européenne parce que nous disons que] c’est une idée dangereuse pour la paix. L’Europe, c’est la guerre. Et on le voit avec l’Ukraine dont on parlait tout-à-l’heure. La France, elle est entraînée par notre appartenance à l’Union européenne, par ce glacis américain, elle est entraînée à quelque chose qui pourrait – je ne l’ai peut-être pas suffisamment souligné tout-à-l’heure – dégénérer en conflit planétaire. Parce que là, on touche l’os de la Mère Russie. On touche ses intérêts vitaux avec l’affaire ukrainienne et donc cela pourrait dégénérer en guerre planétaire. Donc l’Europe est en train de nous emmener à des guerres terribles, d’une part avec le monde arabo-musulman, d’autre part avec le monde orthodoxe. C’est d’ailleurs conforme à la théorie du “Choc des Civilisations” promue par les think-tanks américains.   »

    Plus que jamais, il est fondamental que les Français sortent de leur léthargie et comprennent le péril mortel que représente la prétendue « construction européenne ».

    Non seulement pour notre démocratie, notre niveau de vie et l’unité nationale de la France, mais aussi et peut-être plus encore pour la paix mondiale


    Publié par : http://www.upr.fr/

    UKRAINE. La fin de l’arnaque nommée ONU, et son Conseil de sécurité caduque

     

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    Sur ce site,

     

     

     

    Ukrainian Navy flagship takes Russia’s side – report

    Published time: March 01, 2014 21:11

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    The Ukrainian Krivak class frigate Hetman Sahaydachny (Reuters / Gleb Garanich)

    The Ukrainian Krivak class frigate Hetman Sahaydachny (Reuters / Gleb Garanich)

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    Ukraine’s Navy flagship, the Hetman Sahaidachny frigate, has reportedly refused to follow orders from Kiev, and come over to Russia’s side and is returning home after taking part in NATO operation in the Gulf of Aden flying the Russian naval flag.


    There has been conflicting information on where exactly the vessel is, but a Russian senator has confirmed to Izvestia daily that the frigate defected to the Russian side.

    Ukraine’s Navy flagship the Hetman Sahaidachny has come over to our side today. It has hung out the St Andrew’s flag,” Senator Igor Morozov, a member of the committee on the international affairs, told Izvestia daily.

    He said the flagship is on its way back to the Black Sea after drills in the Mediterranean. “The crew has fulfilled the order by the chief commander of Ukraine’s armed forces Viktor Yanukovich,” he added.

    The move comes after the Navy command resigned Friday. Self-appointed President Aleksandr Turchinov made Rear Admiral Denis Berezovsky the new Navy Chief, a statement published on the President’s website Saturday said.

    Arseniy Yatsenyuk, the Prime Minister Ukraine’s self-imposed government, had earlier asked his Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan not to let the frigate through the Bosporus strait, according to the Kiev Times. The ship captain and the head of Ukraine’s contingent in the operation, Rear Admiral Andrey Tarasov disobeyed orders from Kiev.

    The Hetman Sahaidachny returns to Sevastopol, Crimea after taking part in a joint counter-piracy operation with NATO and the EU off the Horn of Africa, reported UNN on Friday, citing Ukraine’s Defense Ministry. On February 26, after crossing the Suez Canal, the ship entered the Mediterranean Sea and was expected to be in Sevastopol in early March.

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    http://rt.com/news/ukraine-navy-flaghsip-protest-389/?utm_source=browser&utm_medium=aplication_chrome&utm_campaign=chrome

     

    Le navire-amiral de la Marine ukrainienne Getman Sahadaïtchni se range du côté russe
    Izvestia

    2 mars 2014, par Comité Valmy

     

    Ukraine: La Russie prépare une intervention, ferme mise en garde des Américains

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    Le président russe, Vladimir Poutine, à Sotchi, le 15 février 2014.

    Le président russe, Vladimir Poutine, à Sotchi, le 15 février 2014. SIPANY/SIPA

     

    CRISE – «20 Minutes fait le point, alors que le Parlement russe a approuvé un envoi de troupes russes en Ukraine...

    Et si la révolution de palais présidentiel en Ukraine déclenchait finalement une guerre? Quelques jours après la chute de Viktor Ianoukovitch, le monde entier a les yeux rivés vers la Russie et la Crimée, cette région du sud de l’Ukraine où Vladimir Poutine songe à envoyer des soldats, au risque de faire basculer les deux pays dans un conflit armé. Les réactions à l’étranger sont très vives. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine pour exiger qu’il retire les forces russes déployées en Crimée. 20 Minutes fait le point sur la situation, après la décision du Parlement russe d’approuver l’envoi de troupes russes en Ukraine.

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    Qu’a décidé la Russie?

    Ce samedi, le Président Vladimir Poutine a obtenu du Parlement russe le feu vert à un «recours aux forces armées» en Ukraine. Une demande justifiée par le chef de l’Etat par «la situation extraordinaire en Ukraine et la menace constituée par les «actions criminelles des ultranationalistes soutenus par les actuelles autorités» ukrainiennes, « pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine». Le recours aux forces armées russes durerait «jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon le Kremlin. Son éventuelle mise en oeuvre est désormais entre les mains de Poutine: «Pour le moment, il n'y a pas de décision en ce sens», a affirmé son porte-parole.

    Que peut-elle faire concrètement?

    La Russie peut aussi bien utiliser les forces de la Flotte russe de la mer Noire, qui se trouvent déjà en Crimée aux termes d'un accord bilatéral signé entre Moscou et Kiev et comptent environ 20.000 hommes basés à Sébastopol, qu'envoyer d'autres troupes venant, elles, de Russie.

    Comment ont réagi les autorités et opposants ukrainiens?

    A Kiev, les nouvelles autorités pro-européennes ont mis plusieurs heures à réagir à ce nouveau tournant. «J'ai donné l'ordre de mettre l'armée en état d'alerte, de renforcer la protection des centrales nucléaires, des aéroports et des sites stratégiques», a déclaré le président par intérim, Olexandre Tourtchinov. «Nous sommes persuadés que la Russie ne lancera pas d'intervention car cela signifierait la guerre et la fin de toute relation entre les deux pays», a pour sa part affirmé le Premier ministre, Arseni Iatseniouk.

    D'autres, comme l'ancien boxeur Vitali Klitschko, le parti nationaliste Svoboda et le groupe d'extrême droite Pravy Sector, en première ligne de la contestation, ont appelé à la «mobilisation générale». L'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a appelé au calme et à ne pas entrer dans le jeu de Moscou.

    Qu’en disent les grandes puissances étrangères?

    Les Occidentaux ont semblé pris de court par la tournure prise par les événements. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine à replier les forces russes dans leurs bases en Crimée et l’a mis en garde contre «un isolement international» et contre le «coût» sur la scène mondiale d'une éventuelle intervention russe en Ukraine. Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président américain a affirmé à son homologue russe qu'il avait violé la loi internationale en déployant des troupes russes en Ukraine, et l'a exhorté à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev de ses inquiétudes sur le traitement des russophones dans le pays, selon la Maison Blanche. Le président américain s'est également entretenu samedi séparément avec François Hollande et le Premier ministre canadien Stephen Harper, et tous trois ont exprimé leur «profonde inquiétude» au sujet de l'intervention russe en Ukraine.

    François Hollande a appelé de son côté Vladimir Poutine à «éviter tout recours à la force» tandis que le Premier ministre britannique, David Cameron, a estimé qu'une intervention n'aurait aucune «justification». Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a quant à elle «déploré» une éventuelle utilisation des «forces armées en Ukraine». A New York, les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont entamé des consultations à huis clos à la demande du Royaume-Uni.

    Peut-on craindre une escalade rapide?

    Difficile à dire ce samedi soir, tant que Poutine n’a pas pris de décision définitive sur l’envoi de troupes russes. Sur le terrain, les points chauds se sont multipliés ce samedi dans l'est et le sud russophones de l'Ukraine, selon des correspondants de l'AFP, qui ont observé des irruptions d'hommes armés dans plusieurs sites stratégiques ou d'importantes manifestations pro-russes. Aucun combat n'a toutefois été rapporté. En Crimée, le ministre de la Défense, Igor Tenioukh, a accusé la Russie d’avoir déjà déployé des milliers d'hommes supplémentaires et de près de 30 blindés.

    Selon le Premier ministre, Arseni Iatseniouk, la Russie tente de répéter le scénario mis en oeuvre en 2008 dans la région géorgienne séparatiste d'Ossétie du Sud, où elle avait lancé une opération militaire éclair contre les autorités de Tbilissi, et dont elle a fini par reconnaître l'indépendance.

     

    http://www.20minutes.fr/article/1312302/ynews1312302?xtor=RSS-176.

     

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    Néo-nazis Ukraine.
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    L’Union Européenne et les USA

    complices du fascisme ukrainien

    http://www.mondialisation.ca/lunion-europeenne-et-les-usa-complices-du-fascisme-ukrainien/5371191

     

     

    Urgence UKRAINE
    Par Jacques Sapir

    1er mars 2014, par Comité Valmy

    Urgence UKRAINE
    Par Jacques Sapir
    1 mars 2014
    •(1) Le mouvement de contestation du pouvoir du Président Ianoukovitch, mouvement dont la base était une révolte contre la corruption bien plus qu’une volonté d’adhésion à l’union Européenne, a été débordé par des éléments ultra-nationalistes, dont certains appartiennent à des groupuscules fascisants. Ces éléments ont délibérément cherché l’affrontement, en tirant sur les forces de sécurité, faisant prendre des risques inconsidérés aux autres manifestants qui (...)

    L’Ukraine, ou la révolution qui swingue

    Le nouveau plan américain de domination

    Victoire euro-atlantiste en Ukraine ?! Pas si sûr...

    Sécurité européenne. Le danger n’est pas la Russie, c’est l’Otan

    Un très bon article qui résume toute l’affaire depuis la première révolution colorée de 2004 :

    http://www.femmesdechambre.be/ukrai...

     

    Occident et Turkménistan : une politique de deux poids deux mesures en échange d’hydrocarbures

    Stigmates : Les visages de soldats avant, pendant et après une guerre

    UKRAINE : LES INFOS BIDONNEES DES MEDIAS DE L’OTAN

    UKRAINE : FINI DE RIRE POUR LES PRESSTITUTES DES MEDIAS DE L’OTAN

    L'Ukraine est au bord du gouffre et la Russie pèse les différentes options.

    QUE SE PASSE-T-IL EN UKRAINE, OU L’HISTOIRE S’ACCELERE ?

    Moscou inverse les rôles à Kiev

    La Crimée, un enjeu décisif

     

    Et en Centrafrique ?

    Centrafrique: les musulmans disent "NON" à Hollande

     

     

    Israël :

     

    Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

    Un lobby israélo-américain a financé François Hollande pour battre Martine Aubry

     

    Enfin mon post,

    Ce fascisme monstrueux qui plane sur l'Ukraine - L'UE l'a installé !

     

    Alerte !

    Un des meilleurs blogs d'information,

    anticipant tout,

    faisant des révélations,

    a été censuré ! En France !

    Censure de guerre ?


    http://mai68.org/spip/

     

     

    Les pourris .... bon, j'ai ouvert le site malgré les avertissements et le contenu reste intact et pertinent (nb : je suis sur mac)

     

     

    "ON" a mis un virus sur mon site internet, alors..
      
    GOOGLE BLOQUE MON SITE
      
    Voici comment aller sur mai68.org ou mai68.org/spip sans courir le moindre risque
      
                               En fait, il suffit de désactiver Java ou/et de ne pas utiliser Internet Explorer

     

     

    TwitLonger d'un Lecteur, Sormiou,

    voici le post :


    @rsistons Article paru sur le site mai68.org le 1er mars 2014 :

      - 1 mars 2014 - Sochi, c’est fini !

    L’impérialisme occidental nazi n’aura pas la Crimée !

    Il aura seulement la dette !

    Bonjour à toutes et à tous,

    Les Amerloques ont profité des jeux de Sochi pour fomenter un coup d’État en Ukraine en utilisant des mercenaires nazis recrutés partout en Europe. Les impérialistes occidentaux ont profité de Sochi pour tenter d’imposer un fait accompli, sachant que les Russes n’interviendraient pas en Ukraine pendant Sochi. Mais voilà, Sochi, c’est fini !

    Ce soir, 1er mars 2014, l’impérialisme occidental nazi admet sa défaite en Crimée, les Russes ne se sont pas laissés intimider, ils ne se sont pas laissés imposer un fait accompli. Le bluff d’Obama, qui a dépensé 5 milliards de dollars pour financer la contre-révolution nazie en Ukraine, a échoué.

    Maintenant, c’est dans tout l’est de l’Ukraine que les Ukrainiens manifestent pour que Poutine envoie l’armée russe les libérer eux-aussi des nazis qui se sont emparés du gouvernement à Kiev. La Russie viendra-t-elle les libérer eux-aussi ? C’est probable.

    La question qui se pose, c’est de savoir si la Russie va reprendre toute l’Ukraine. Possible que non, puisque l’Ouest ne présente pas grand intérêt pour elle, puisque la seule chose que possède l’Ouest de l’Ukraine, c’est une énorme dette que la Russie pourrait en fin de compte laisser à l’Occident nazi qui a voulu s’emparer de l’Ukraine.

    Je me disais, au début des événements ukrainiens, qu’il y avait quelque chose de bizarre dans la propagande bourgeoise de l’impérialisme américano-euro-sioniste, à diviser ainsi les Ukrainiens entre "pro-européens" et "pro-russes", au lieu de les classer comme d’habitude entre "de droite" et "de gauche".

    Mais, au vu des événements, j’ai compris une chose. "Pro-européen", ça veut dire nazi ; et "pro-russe", ça veut dire très "à gauche", voire communiste. En effet, les troupes de choc de la contre-révolution ukrainienne "pro-européenne" avaient des croix gammées comme symboles, et les populations "pro-russes" de l’Ukraine ont souvent manifesté avec des drapeaux rouges munis d’une faucille et d’un marteau.

    Bien à vous,
    do

     

    ...

    Ukraine-gazoducs.jpg

     

    Selon vous pourquoi Poutine positionne ses troupes?

    Voici la carte des gazoducs

    (NB eva : Le gouvernement fantoche d'Ukraine*

    menace de fermer le gazoduc par lequel transite le gaz russe)

    via

    EN DIRECT - Ukraine: la Russie risque sa place au sein du G8 selon Kerry

    Après le feu vert obtenu samedi par Vladimir Poutine pour une intervention armée russe en Ukraine, Kiev a décrété l'état d'alerte et les membres de l'Otan se réunissent en urgence dimanche.

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    M.G. et C.P. avec AFP
    Le 02/03/2014
      
    La base militaire de Perevalnoyia occupée par l'armée russe (Patrick Sauce - BFMTV)

    La base militaire de Perevalnoyia occupée par l'armée russe (Patrick Sauce - BFMTV)

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    >> L'ESSENTIEL

    • Moscou vote pour une intervention armée russe en Ukraine

    • Poutine prêt à intervenir en Ukraine pour "protéger ses intérêts et ses citoyens"

    • Les Etats-Unis exigent de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée


    • L'alliance Atlantique convoque une réunion avec les pays membres de l'OTAN

    La Russie dans les starting-blocks. Alors que Vladimir Poutine a obtenu du Sénat russe l’autorisation d’une intervention armée en Ukraine, Kiev a décrété l’état d’alerte. Une situation jugée très préoccupante par la communauté internationale, à tel point que réunions et appels d’urgence se succèdent. Les ambassadeurs des 28 pays membres se retrouvaient ainsi dimanche à 13h au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

    La veille, le Conseil de sécurité des Nations unies s'était réuni à New York, et une rencontre entre ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne est programmée pour lundi.

    15h00 - La Russie risque sa place au sein du G8, selon John Kerry

    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry met fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine. Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", prévient-il sur la télévision américaine NBC.

    14h50 - Ambiance tendue au QG de la Marine ukrainienne à Sébastopol

    L'ambiance est très tendue au QG de la Marine ukrainienne à Sébastopol, en Crimée, comme en témoigne cette photo d'un sniper prêt à tirer prise par Will Vernon, photographe de la BBC sur place, qu'il a publiée sur son compte Twitter:

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    UKRAINE.

    La fin de l’arnaque nommée ONU,

    et son Conseil de sécurité caduque

    http://allainjules.com/2014/03/01/ukraine-la-fin-de-larnaque-nommee-onu-et-son-conseil-de-securite-caduque/

     

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