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    Hollande veut faire disparaitre la République

    Hollande Hollande, c’est Houdini ! Après avoir cherché à faire disparaitre la Gauche, le voilà qui, dans une interview à la presse quotidienne régionale à paraître mardi 3 juin, entend supprimer 101 départements et plus de 36.700 communes ! Mais tout n’est qu’illusion car le Président rejette par avance un possible échec sur les citoyens et les élus de la République qui ne voudraient pas s’y plier. Où quand un Président délégitimé veut enterrer la République pour mieux ressusciter.


    La succession des cachotteries d’alcôves aura donc pris fin lundi 2 juin après le cirque d’une ultime réunion à l’Elysée entre François Hollande, Manuel Valls son Premier ministre de combat, Marylise Lebranchu la ministre potiche de la Fonction publique et de la décentralisation, et André Vallini, le secrétaire d’état à la réforme territoriale, fossoyeur de l’indivisibilité de la République. Rien n’y fut bien sûr décidée mais il fallait donner le sentiment d’une réunion au sommet au moment même où la PQR recevait la tribune présidentielle qui dévoilait ce que l’on savait déjà : ce seront donc 14 « super régions » qui seront proposées au débat parlementaire. 14 régions qui visent surtout à mettre en adéquation le réceptacle politique avec les contenus du pacte de responsabilité pour lequel, coïncidence -ou non- des dates, François Hollande a reçu en fin d’après-midi les encouragements de la Commission européenne pour le mener à terme. 14 régions qui sont un paravent commode pour masquer la suppression programmée des départements, la vacuité promise pour les communes, et l’émergence d’intercommunalités comme autant de strates technocratiques déconnectées des citoyens en guise de substitution.


    François Hollande propose donc une carte de 14 régions : « Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures. Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus. ». Voilà donc les régions lancées dans le grand bain de la compétitivité et de la mise en concurrence à l’échelle européenne, la première des compétences qui leur est fixée étant d’ordre économique, celle-ci étant aussitôt complétée par l’emploi et la formation pour mieux promouvoir une vision adéquationniste du territoire en rupture avec l’émancipation comme projet humain quel que soit le lieu de vie. Petits états dans le grand, le président octroie pour ce faire aux régions l’ensemble des compétences en matière de transports et d’aménagement. Et comme de bien entendu des « moyens financiers propres et dynamiques ». Bref, et malgré le flou artistique savamment entretenu, les prémisses de l’autonomie et la certitude de la compétition intra-nationale vers le moins disant-fiscal et social. Demain, l’Irlande française s’appellera Normandie ou Picardie-Champagne-Ardennes (d’ailleurs pour les noms, on repassera…).


    Mais François Hollande en profite surtout pour avancer concrètement sur la suppression des départements. Exsangues de compétences avec celles nouvellement attribuées aux régions, les départements ont même vocation à disparaitre formellement : « Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions ». Eradiqués par François Hollande, le nom seul de département devrait rester pour maintenir une structure administrative : « Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l’Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il  devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités». Par jeu d’ombre et de lumière, il est donc immédiatement révélé que les seules compétences du Départements qui sont pas citées pour être transférées sont celles qui vont être le plus directement menacées malgré les dénégations présidentielles : celles relevant du champ social, notamment le RSA, l’aide aux personnes handicapées et âgées, la protection de l’enfance, la prévention sanitaire… Ces sujets ne sont sans doute pas suffisamment centraux pour que François Hollande juge utile d’y apporter une réponse précise, préférant laisser libre court à une République à la carte : « Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées ». Après la main invisible du marché, Hollande invente la poigne d’acier des expérimentations, tout en dessinant au passage l’estampe souhaitée : la suppression à marche forcée des conseils généraux sur les 13 aires métropolitaines nouvellement créées.


    Car en termes de calendrier, François Hollande est en passe de tomber dans le piège qu’il a lui-même tendu. Là où le Président parlait encore le 6 mai d’accélérer sur le calendrier annoncé par Manuel Valls quelques jours plus tôt lors de son discours de politique générale (suppression des départements en 2021), retour pour éviter le pire à la case départ du fait des difficultés constitutionnelles que la bande d’amateurs qui squatte l’Elysée avait négligé de prendre en considération : « L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020 ». Car de majorité, François Hollande n’en a pas sur le sujet. A moins de finaliser les ponts avec le centre dont il a déjà jeté les bases. Mais après tout, peu importe pour François Hollande, l’après 2017 est un autre jour où la convergence de vue avec la Droite fait que, si ce n’est toi, c’est donc ton frère qui reprendra le travail déjà engagé…la répartition des postes entre amis étant déjà programmé puisque le Président a confirmé la tenue d’élections départementales à l’automne 2015 « avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013 », c’est-à-dire celui d’absurdes binômes paritaires sur de nouveaux cantons découpés sur mesure pour préserver l’équilibre des forces entre les tenants du système.


    Après avoir dépouillé la Nation de sa souveraineté en la transférant à Bruxelles comme en atteste l’honteux épisode des recommandations budgétaires aujourd’hui, après avoir brisé l’unité et l’indivisibilité de la République en gommant les départements de la carte de France, François Hollande s’attaque désormais aux communes. Le chant du merle flatteur ne doit pas nous tromper. Parce que les communes sont l’échelon premier où s’exerce la citoyenneté, elles doivent pour François Hollande être détruites. Et parce qu’il ne peut pas les faire disparaitre, il entend en faire des coquilles vides et transférer leurs attributions aux intercommunalités : « L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des  projets. Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier.  C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000  aujourd’hui.  […] L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale ». On ne saurait être plus clair.


    Une tribune de la sorte vaut aussi par ses absences. Les services publics bien sûr, habillés comme des généralités pour lesquels il conviendrait uniquement d’en garantir l’accès, loin de la vision dynamique qu’il conviendrait d’avoir pour promouvoir l’égalité et étendre le champ du bien commun. Les agents territoriaux aussi. Quel mépris affiché aussi ostensiblement par le silence de François Hollande envers les 1,8 millions d’agents de la fonction publique territoriale qui vont connaitre le plus grand plan social qu’ait connu notre pays. Imaginons un peu : entre 15 et 20 % d’entre eux sont des contractuels. François Hollande s’apprête à taillader dans cette fonction publique à coups de non renouvellements de contrats et de non-remplacement de personnels partant en retraite. Où l’on revient inéluctablement sur le racornissement du service public et l’accroissement gigantesque des inégalités qui va s’opérer.


    François Hollande fait littéralement œuvre contre-révolutionnaire. Là où le peuple s’était doté d’une structure basée sur l’exercice de sa souveraineté en faisant émerger le triptyque Nation/Départements/Communes, François Hollande réalise le vieux rêve libéral en lui substituant le trident Europe/Régions/Intercommunalités dont le peuple est évincé en tant que corps politique mais affirmé en tant qu’individus économiques. Il s’agit donc là d’une agression sans précédent contre les bases mêmes du cadre républicain. En la matière, il est d’usage de dire que le contenant définit le contenu. C’est pourtant en définissant d’abord le contenu de sa politique que François Hollande a commencé comme en atteste le pacte de responsabilité. Mais sa mise en œuvre ne peut passer que par la mise en adéquation du cadre institutionnel avec le dogme de la compétitivité. Tel est le fil d’Ariane du quinquennat hollandais.


    François Hollande est délégitimé et pourtant il tente un coup de force. La moindre des choses serait que le peuple soit consulté par référendum. A défaut, il serait lui légitime à défendre son droit à pouvoir choisir à chaque niveau la nature de sa représentation et le champ d’exercice de celle-ci. C’est devant les préfectures et sous-préfectures qu’il devrait commencer chaque semaine à l’exprimer. Des jacqueries sont nées pour moins que ça. Des révolutions aussi.

     

     

     

     Hollande veut faire disparaitre la République.

     

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    Pour ses deux ans, François Hollande a bien la République pour cible

    hollandeInvité de RMC-BFM ce 6 mai 2014, François Hollande a poursuivi son acharnement contre les piliers républicains. Le Président a en effet annoncé l’explosion sous deux ans du cadre institutionnel en demandant la mise en place « du nouveau découpage [des départements et des régions] pour les prochaines élections ». Après le pacte de responsabilité, voilà son complément nécessaire pour imposer au peuple l’austérité : le démembrement des lieux d’expression de la souveraineté populaire.


    François Hollande avait dès le 14 janvier 2014 annoncé sa volonté de fusionner des régions. Quelques jours après, Jean-Marc Ayrault évoquait la suppression des départements sur les aires métropolitaines nouvellement créées et notamment la suppression des départements de petite couronne francilienne. A peine installé, Manuel Valls proposait dans son discours de politique générale outre la fusion de régions pour en obtenir une douzaine, la suppression des départements en 2021. Voilà donc que François Hollande annonce aujourd’hui vouloir « aller vite sur les réformes de notre territoire » et livre qu’il a « demandé au gouvernement de Manuel Valls d’accélérer le rythme de la réforme ».


    Dès lors, un nouveau calendrier a surgi des déclarations présidentielles. François Hollande entend qu’il y ait ce « nouveau découpage pour les prochaines élections » qu’il envisage donc de faire glisser de 2015 à 2016. Et les régions ne sont pas les seules visées, le Président affirmant tout de go : « Les conseils généraux ont vécu, il n’y a plus de temps à perdre ».


    Après la débâcle des municipales et avant celle des européennes, voilà un an de répit pour les élu-e-s de la majorité avant de se confronter au peuple dans les urnes. L’aumône présidentielle ne saurait cependant suffire à faire oublier le mouvement de ciseaux exécuté par François Hollande qui ramène la France au temps de l’Ancien régime en supprimant les départements et qui dans le même mouvement constitue des supers régions technocratiques à seule vocation économique.


    Sur ce remodelage complet du cadre institutionnel et républicain mis en place sous la Révolution française avec les départements afin que s’exprime de manière concrète la souveraineté populaire, les françaises et les français ne pourront pas même s’exprimer. Là où ils auraient dû donner leur avis, François Hollande étouffe leur parole. Hors de question pour le Président de faire un référendum, ce que le pourtant le Général De Gaulle lui-même avait fait. Hollande redessine la carte de France sans modification constitutionnelle ni consultation populaire. D’un trait de plume en somme. François Hollande est décidément plus Louis XVI que de Gaulle.


    Mais l’annonce du report des élections départementales et régionales interdit aussi au peuple de donner son avis en amont. Il ne pourra y avoir en 2015 de vote sanctionnant le projet Hollande-Valls et les électrices et les électeurs n’auront plus en 2016 qu’à remplir les hémicycles préalablement définis ailleurs. Voilà donc que prend tout son sens le projet de loi de décentralisation qui sera présenté le 14 mai en Conseil des ministres et qui annonce la fusion et le redécoupage de régions de manière autoritaire si les régions ne proposent pas un projet par elles-mêmes. Les rats de ministère vont s’en donner à cœur joie !

     

    La réforme institutionnelle est depuis le début la face cachée du pacte de responsabilité. En accélérant et en approfondissant le contenu par sa politique de l’offre à travers le pacte de responsabilité, François Hollande avait besoin d’accélérer le démantèlement du contenant pour pouvoir imposer ce « retournement » au peuple. Car de « retournement » il est effectivement question. L’organisation du territoire n’est plus pensée pour articuler la souveraineté populaire et exprimer l’intérêt général mais bien pour inscrire la France dans la compétition économique. Là où François Hollande prononçait ce 6 mai sur RMC-BFM ces mots affreux pour justifier son pacte de responsabilité « devant la dégradation de la compétitivité de l’entreprise France », il aurait pu avoir les mêmes pour expliciter pourquoi il a bien la République pour cible.

     

    http://cocq.wordpress.com/2014/05/06/pour-ses-deux-ans-francois-hollande-a-bien-la-republique-pour-cible/

     

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    André Vallini, secrétaire d’Etat à l’atomisation de la République

    Couverture Hollande, la République pour cibleManuel Valls prend décidément un malin plaisir à étaler la confiture. Après les ministres, le discours de politique libérale, voilà les secrétaires d’Etat. Et pour ce qui concerne le démantèlement du cadre institutionnel républicain, Manuel Valls ne fait pas une erreur de casting. Il avait déjà maintenu en place Marylise Lebranchu pour servilité, absence d’amour propre et bons services rendus de fossoyeuse de la République, voilà qu’il nomme secrétaire d’Etat à la réforme territoriale le chantre de la loi à géométrie variable : André Vallini. Manquerait plus que Gattaz à la protection sociale s’il y avait un ministère pour cela, ce qui n’est bien sûr pas le cas sous Manuel Valls.


    Manuel Valls s’attaque donc au cadre républicain avec une violence inouïe. A tel point que même Claudy Lebreton, président socialiste de l’Assemblée des départements de France (ADF), s’est dit aujourd’hui "cocufié". Le maintien de Marylise Lebranchu était déjà un signal d’alerte important. Alors même que sa copie sur la décentralisation avait été déchirée par Matignon et que ce sont les services du Premier Ministre qui avaient directement repris le crayon, on aurait pu s’attendre à ce que la ministre désavouée cède la place. Que nenni. Au pays solférinien, la médiocrité est une vertu quand elle côtoie la soumission. Puis, mardi 8 avril, dans son discours de politique générale, Manuel Valls a livré son bréviaire pour démanteler la République en explosant son architecture : fusion de régions pour les ramener à une dizaine, suppression de tous les départements en 2021, suppression de la clause de compétence générale, baisse des dotations aux collectivités, étranglement de la fonction publique… La mise en adéquation du cadre institutionnel avec le dogme de la compétitivité est donc sur les rails. La concurrence libre et non faussée est bien le souci premier qui prévaut à l’émergence de ces nouvelles entités survivantes que vont être les 10 supers régions dessinées pour épouser la compétence économique et elle-seule. Lien social, corps politique, souveraineté populaire sont sacrifiées car trop gênantes sur l’autel du libéralisme.


    On aurait pu en rester là et c’eut été déjà beaucoup. Mais Manuel Valls entend faire boire le calice jusqu’à la lie à Marianne. Dès le lendemain, il a donc nommé André Vallini secrétaire d’Etat à la réforme territoriale. André Vallini ! Comme un symbole. Celui-là même qui participait en 2008 à la mission Balladur qui la première a prôné l’éclatement républicain, mission dont Manuel Valls chantait encore les louanges le 8 avril dans son discours de politique générale. André Vallini, celui-là même qui encore en septembre 2013, proposait que la contrainte pénale issue du projet de réforme de réforme pénale Taubira soit expérimenté dans deux ou trois cours d’appel. Bref que la Loi se décline localement, l’expérimentation étant le plus sûr moyen pour ouvrir la brèche. Ce fidèle de François Hollande en partage notamment le goût pour la loi à géométrie variable, celle qui en niant la Loi comme expression de la souveraineté populaire gomme le corps politique auquel elle s’adresse. André Vallini a été nommé pour être le porteur d’eau du « pouvoir local règlementaire local d’adaptation» dont parlait François Hollande dans sa conférence de presse du 14 janvier, manière d’établir la « République contractuelle » chère au candidat Hollande depuis le discours d’Ajaccio le 24 mars 2012 (à retrouver dans le livre ‘Hollande, la République pour cible’, de François Cocq et Francis Daspe aux éditions Bruno Leprince).

    Hollande, Valls, Lebranchu et Valls sont bien les mousquetaires de l’ancien ordre féodal, celui vers où ils veulent renvoyer la France en lui soustrayant la République. Maintenant les fossoyeurs de la République, ça suffit !

     

    .http://cocq.wordpress.com/2014/04/09/andre-vallini-secretaire-detat-a-latomisation-de-la-republique/


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    http://www.youtube.com/watch?v=wE5ysC0NbAk

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    Le gouvernement français commence, très timidement, à demander à Israël le respect du droit international

     

     

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    Le gouvernement français commence, très timidement, à demander à Israël le respect du droit international. Mais il maintient un « 2 poids-2 mesures » choquant.


    Il aura fallu 3 jours pour qu’un membre du gouvernement – en l’occurrence Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense – commence à prendre un peu ses distances d’avec le gouvernement israélien.

    Il vient de le faire du bout des lèvres, et en ces termes :

    « La France appelle au cessez-le feu immédiat. Nous condamnons les tirs de roquettes qui se sont produits de la part du Hamas sur la population civile israélienne mais nous demandons aussi à Israël de faire preuve de mesure dans sa riposte et en particulier de respecter le droit international et de faire en sorte que les victimes civiles soient épargnées. »

    http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203639456366-bande-de-gaza-premiere-incursion-terrestre-de-larmee-israelienne-1024371.php

    Ces propos sont à la fois très timides et très choquants puisqu’ils poursuivent dans le « 2 poids – 2 mesures » : le ministre français « condamne » les tirs de roquettes du Hamas d’un côté, alors qu’il ne fait que « demander » à Israël « de faire preuve de mesure dans sa riposte » de l’autre côté.

    Lorsque l’on sait que le bilan – en ce 13 juillet à 12h00 – est de 165 morts et 1.085 blessés du côté palestinien contre 0 mort et une dizaine de blessés du côté israélien, le fait de «condamner» les premiers et de simplement «demander de faire preuve de mesure» aux seconds témoigne d’un inadmissible distinguo. À l’évidence, pour l’actuel gouvernement qui ne reflète en rien le sentiment majoritaire des Français, la vie humaine n’a pas le même prix selon que l’on appartienne à un camp ou à l’autre.

    Il n’en demeure pas moins que, pour la première fois depuis le déclenchement des hostilités, un membre du gouvernement français :

    a) appelle à un « cessez-le feu immédiat ». C’est exactement ce que nous avions demandé dans notre communiqué d’il y a 3 jours.

    b) se rappelle d’un seul coup qu’il existe quelque chose qui s’appelle le « droit international », et qu’il demande à Israël de le respecter. C’est également ce que nous avions demandé dans notre communiqué d’il y a 3 jours.

    J’en profite pour rappeler à Jean-Yves Le Drian que le droit international s’applique non seulement à Israël, mais aussi au Hamas et à toutes les grandes puissances chargées de le faire respecter au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU.

    Le droit international impose notamment à toutes les parties en présence « le respect et la reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, chacun ayant le droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces ou d’actes de violence. »

    Je renvoie ici nos lecteurs à notre communiqué du 10 juillet : https://www.upr.fr/presse/communiques-de-presse/communique-presse-les-evenements-en-cours-en-israel-gaza

    Quoi qu’il en soit, je note avec un mélange de satisfaction et de tristesse que le gouvernement français se rapproche, jour après jour, du raisonnement et des termes de notre communiqué, qui sont les seuls à avoir la justesse et la hauteur de vue nécessaires sur ce sujet complexe. C’est donc un hommage du vice à la vertu.

    Mais les changements de position, trop timides et trop tardifs, du gouvernement français témoignent de son parti-pris de départ et aussi de son effrayant amateurisme.

    http://www.upr.fr/actualite/monde/gouvernement-francais-commence-tres-timidement-demander-israel-respect-du-droit-international#.U8OmAHK889A.twitter
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    Coupe du monde : l'image de la cérémonie d'ouverture que les caméras n'ont pas voulu voir

     

     

     


    Lors de la cérémonie d'ouverture, un jeune de 13 ans a manifesté son soutien aux Indiens du Brésil au centre du terrain, mais le monde n'a rien vu.
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    La cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football s'est tenue jeudi devant de dizaines de caméras, qui ont toutes détourné le regard lorsqu'un garçon de 13 ans a manifesté en faveur des Indiens du Brésil.


    La scène se déroule à quelques minutes du coup d'envoi du match Brésil-Croatie. Dans le stade de Sao Paulo, un garçonnet blanc, une fillette noire et un enfant indien se regroupe au milieu du rond central du terrain pour lâcher des colombes blanches en signe de paix. Les joueurs brésiliens et croates applaudissent.


    Mais, au moment de quitter le terrain, le jeune indien de 13 ans, Werá Jeguaka Mirim, sort de sa poche une banderole rouge sur laquelle est inscrit "demarcação" ("démarcation", en français). Un geste fort pour réclamer la délimitation des territoires indiens du Brésil, qui n'a toutefois pas été transmis aux télé du monde entier, pointe le site brésilien G1.
    "Ils ne veulent pas voir ce genre de chose"
     

     

    Ces derniers mois, les Indiens se mobilisent alors que des centaines de procès sur la délimitation des territoires sont en cours et paralysent le processus de démarcation de 90% des terres indigènes, rapporte "le Monde". Près de 70 projets de loi ciblant le droit à la terre et l'utilisation exclusive des ressources naturelles par les populations autochtones sont en discussion à Brasilia.
    Sur le terrain, les conflits fonciers et les expulsions de terres "réoccupées" par les Indiens, comme dans le Mato Grosso do Sul, s'enveniment. En octobre dernier, des dizaines d'axes routiers et d'édifices ont été occupés par différentes tribus, raconte encore le quotidien, soldés par des échauffourées et quelques blessés.
     

     

    Mardi dernier, à deux jours de l'ouverture du Mondial de foot, ce sont 500 chefs indiens qui se sont mobilisés à Brasilia. Arborant des peintures de guerre et armés d'arcs et de flèches, ils ont rejoint une manifestation d'un millier de travailleurs sans abri. Et quand la police montée a empêché les manifestants de s'approcher du stade flambant neuf Mané Garrincha, un Indien a tiré une flèche dans la cuisse de l'un des 700 policiers qui ont dispersé les protestataires avec des bombes lacrymogènes.
     

     

    Le jeune Werá Jeguaka Mirim de la cérémonie d'ouverture est originaire du village Krukutu, à l'extrême sud de Sao Paulo, où la communauté indienne vit dans des conditions précaires et attend une décision du ministère de la justice pour obtenir un terrain plus grand. Interrogé par "Carta Capital", le chef de la communauté n'est pas surpris par la coupure de cette image :


    Ils ne veulent pas voir ce genre de chose, ils veulent uniquement montrer la paix entre les peuples pour dire à quel point tout va bien, mais la réalité n'est pas celle-là."

     

    http://fr.awdnews.com/sport/5269-coupe-du-monde-l-image-de-la-c%C3%A9r%C3%A9monie-d-ouverture-que-les-cam%C3%A9ras-n-ont-pas-voulu-voir.html

     

     


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    DIBARRA

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    Les "jeunes", les "vieux",

    le Nouvel Ordre Mondial et ses séductions

    Par Chantal Dupille (dite eva R-sistons)

      Je dédie cette parution à Angela

     

        Au détour d'une rencontre, échange avec Angela, une retraitée d'origine Espagnole et Italienne, vivante, gaie, sympa - comme tous les Latinos.

     

        Par hasard, la discussion nous mène au monde qui nous entoure. Et je sens en mon interlocutrice une compréhension étonnante (vu la désinformation ambiante) de l'actualité. Et au final, un dégoût instinctif des mutations en cours. Par exemple, remodelage de la France, mort des départements, guerres sous des prétextes les plus insensés, choix bizarres comme ceux de la "nouvelle" école, médecine expéditive, nourriture ambigüe, automatisation de tout... avec des tous-petits, par ex, totalement à l'aise avec les dernières trouvailles "high tech", au détriment des jeux créatifs et sains de nos aïeux !

     

       Je salue la PERSPICACITE de la charmante Angela. D'où vous vient-elle, dans un environnement de conditionnement permanent, peu propice à la réflexion ? Et voici la réponse, à l'origine de cette parution : "J'observe tous les changements, et je compare avec le monde que j'ai connu, avant". Un monde qu'elle comme moi regrette d'autant plus, qu'il devient, je cite Angela, "complètement fou". Le mot est lâché, totalement approprié... Et elle ajoute : "Les plus jeunes ne peuvent pas voir le monde avec nos yeux, le comparant à celui d'hier".

     

         Télescopage. Au Journal de 13 h de ce 11.7.2014, on nous fait miroiter un NOUVELLE INNOVATION, une perle de la technologie qui sera associée au téléphone portable, au smartphone : "L'étiquette nouvelle génération, intelligente, le code-barre du futur qui permettra de tout savoir sur le produit acheté". Les jeunes vont applaudir, bravo la technologie ! Ouais, voire, je préfère un monde moins technique, moins "séduisant", et des produits sains dont on n'a pas besoin de connaître l'origine, car elle n'est pas douteuse comme c'est le cas  aujourd'hui. Et aussi en sachant que ce monde hyper technique, séduisant de prime abord, conduira comme l'a annoncé la présentatrice de Tech24 (sur France24), "au robot avenir de l'homme", se substituant à lui dans tous les domaines, au détriment de l'emploi, par ex. A ce propos, j'ai balancé un tweet : "Les robots sont l'avenir de l'homme ? Non, sa mort, la mort des emplois, de l'humain, etc".

     

        Le NWO, le Nouvel Ordre Mondial est séduisant, séducteur. Les jeunes en raffolent. Alors je m'adresse à eux: D'abord, interrogez vos "vieux". Et ils vous diront comment le monde était il y a peu encore, certes moins technologique, mais tellement plus humain ! Et par exemple, notre modèle social (envié dans le monde) et nos services publics, seront engloutis avec le reste dans le Nouvel Ordre Mondial hyper technologique et déshumanisé. Ensuite, je leur dis : Ne cédez pas aux sirènes du NWO ! Elles sont séduisantes, mais comme Merlin l'Enchanteur, elles vous mèneront demain au pire des mondes, celui que même des Aldous Huxley n'auraient oser annoncer !

     

        Alors, les jeunes, avec vos parents, dites NON au monde fou qu'on veut vous fourguer !

     

         Chantal Dupille (pseudo Eva R-sistons)

     

         Mon site qui regroupe tout :  chantaldupille.fr 

     

         TAGS : Nouvel Ordre Mondial, technologie, code-barre, Aldous Huxley,

       

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    Solvadi, le médicament qui coûte 2,50 euros à produire et que le labo veut vendre 650 euros





    Facturer plus de 650 euros un antiviral contre l'hépatite C alors qu'il ne coûte que 2,50 euros à produire ? C'est le souhait du labo américain Gilead, que des députés veulent combattre.
    SOURCE : LE NOUVEL OBSERVATEUR - Santé



    Solvadi, le médicament qui coûte 2,50 euros à produire et que le labo veut vendre 650 euros

    Cinq députés de la majorité ont écrit à Michel Joli, président du laboratoire pharmaceutique américain Gilead, pour qu'il baisse le prix de son nouveau médicament contre l'hépatite C, le Solvadi, révèle "Le Parisien", lundi 7 juillet.

    L'initiative des députés PS  Gérard Bapt, Catherine Lemorton (présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée), Olivier Véran, Bernadette Laclais et Jean-Louis Touraine, est inédite. Le prix du médicament, bénéficiant pour l’instant que d’une "autorisation temporaire d’usage", aussi.


    56.000 euros par patient, 4,8 milliards pour la Sécu ?


    Un comprimé de Solvadi pourrait être facturé plus de 650 euros par le laboratoire pharmaceutique américain, alors que lui débourse moins de 2, 50 euros pour sa fabrication.

    Cet antiviral représente une vraie révolution. Trois mois de traitement, 84 comprimés, comme le préconise Gilead, suffisent pour faire disparaître le virus de l'hépatite C dans 90% des cas. Mais selon le prix du médicament, le coût par patient s'élèverait à 56.000 euros, pour un prix de revient de 200 euros. Comprendre : le laboratoire voudrait faire payer ce médicament 280 fois plus que ce qu'il lui a coûté.

    La marge que se fait Gilead est colossale et sera entièrement réglée par l'assurance maladie puisque le médicament Sovaldi serait pris en charge à 100%.

    Face à un tel montant, les cinq députés ont pris leurs calculettes. Ils estiment que si d'ici deux ans 60.000 patients bénéficient du traitement : cela coûterait 4,8 milliards d'euros à la Sécurité sociale. Une facture exorbitante quand l'assurance maladie  doit trouver 10 milliards d'euros d'économies.

     

     

    http://www.bob-toutelaverite.fr/Solvadi-le-medicament-qui-coute-250-euros-a-produire-et-que-le-labo-veut-vendre-650-euros_a2717.html

     



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