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    Causes de la révolution tunisienne :

    Les Tunisiens ont fait tomber le dictateur Ben Ali. Aujourd’hui, ils continuent à lutter contre ses hommes à la tête du gouvernement de transition. Dans ce nouveau chapitre de notre série « Comprendre le monde musulman », Mohamed Hassan nous explique les enjeux de la révolution tunisienne et ses causes profondes : comment le nationalisme libéral prôné par Bourguiba a soumis la Tunisie aux intérêts occidentaux, plongeant le peuple dans la précarité ; comment un Etat répressif s’est mis en place pour maintenir ce système ; pourquoi les dictatures du monde arabe sont amenées à tomber ; et comment l’islamisme est devenu le préservatif de l’impérialisme.*

     

    M. Hassan

     

    suite ici : Les causes de la révolution tunisienne dépassent largement Ben Ali et son parti  (cliquer sur le lien)


    http://www.michelcollon.info/Mohamed-Hassan-Les-causes-de-la.html



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  • Pourquoi peut-on affirmer de manière certaine que les grands financiers prennent les populations pour des pigeons ?

    Nos impôts servent à rembourser les intérêts d’une dette publique illégitime

     

    Voir le documentaire de Paul Grignon

    (cliquer sur le lien, vidéo)

     

     

    Main mise progressive

    de la monnaie.


    Les dynasties de banquiers ont de tout temps intrigué pour accaparer et conserver le contrôle de la monnaie. Dans les jours qui suivirent le putch de brumaire (après la révolution francaise), Napoléon III fonde la banque de France qui disposera en 1803 du monopole de l’émission de la monnaie. 


    Avec la même détermination, les banquiers prirent le contrôle de la monnaie de la fédération des Etats-Unis. Pour arriver à leurs fins, tous les moyens étaient bons. Thomas Jefferson, 3ème Président des Etats-Unis affirmait : « je crois sincèrement que des institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos privilèges (étatiques) que des armées institutionnelles. Déjà, ils ont élevé au sommet une riche aristocratie qui a défié le gouvernement. »


    Revers des rentiers de la planète Cependant la lutte entre banquiers et homme d’Etats soucieux de l’intérêt général n’a pas toujours tourné à l’avantage des premiers. De 1861 à 1913, les organes représentatifs de l’Etat américain s’étaient réappropriés le contrôle de l’émission de la monnaie dans sa presque globalité. A ce propos, le Président Abraham Lincoln, mort assassiné avant le terme de son mandat dans des circonstances troubles, avait de grandes ambitions pour sa patrie. L’histoire a retenu la déclaration suivante : « Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité. »


     

    Prise de contrôle

    des créanciers de la planète


     

    En 1913, le Président Woodrow Wilson, à peine élu transféra durablement le contrôle de la réserve fédérale (chargée de l’émission monétaire), du Congrès aux grandes banques américaines.

     

    Abusé, il aurait confié un peu tard : « je suis un homme des plus malheureux ; j’ai inconsciemment ruiné mon pays, une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. »


    La France n’est pas en reste. Au sortir de la 2nde guerre mondiale, l’économie nationale a besoin d’oxygène, la classe dirigeante se saisit de l’aubaine pour nationaliser la banque de France, toujours détentrice de l’émission monétaire, la faisant glisser du même coup dans la coupe de l’Etat. Un revers pour les dynasties familiales de banquiers qui perdaient une partie de leurs privilèges. De surcroît, la maîtrise étatique des périodes de déflation et d’inflation était une perte sèche de profit pour les principaux actionnaires.


    Les grandes familles de banquiers pouvait compter sur le soutien inconditionnel de George Pompidou, un homme d’affaire brillant, à l’ascension fulgurante, nommé directeur général de la banque Rothschild.

     

    Elu à la présidence de la République, il promulgue l’article 25 de la loi 73-7 le 3 janvier 1973 cosigné par Giscard D’Estaing qui dispose : « le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

     

    A partir de ce moment, l’Etat français cède sciemment ses prérogatives aux banques.

     

    Le contrôle de la monnaie basculait de nouveau sous l’emprise directe des banques d’affaires.

     

    Cet événement mis fin aux trente glorieuses car, dès lors, la dette des collectivités territoriales, de l’Etat notamment, et les intérêts dus n’ont eu cesse de s’accroître au dépens des populations.

     

    Le traité de Maastricht défendu ardemment par la gauche au pouvoir sans qu’aucun débat public ne s’attarde sur l’article 104 du dit traité qui dessaisit tous les Etats membres de l’union européenne du pouvoir de battre monnaie.

     

    Le traité de Lisbonne enfonce le clou en l’inscrivant dans le marbre d’une « constitution » européenne.

     

    Rien d’étonnant dès lors que des banquiers ont suggéré : « Le capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce à la coalition et à la législation…. 


     

    Concentration du pouvoir monétaire

    dans le giron d’intérêts privés

    D'où vient l’argent ? 

     

    Le crédit crée la monnaie.

    Des idées reçues circulent dans l’opinion sur l’origine de la monnaie, cependant la conscience publique fait son chemin. Il se dit que l’argent prêtée serait de l’argent placée en banques, qu’il existerait une contrepartie en or, que ce serait les banques centrales nationale ou européenne qui créeraient la monnaie….En réalité il n’en est rien. 

     

     

    Monopole du crédit.

     

     

    Seules les sociétés bancaires ont prérogative pour faire crédit à un agent non financier, une entreprise, une collectivité, un organisme non lucratif ou un particulier. C’est un fait, le pouvoir de création monétaire appartient paradoxalement aux banques par le biais du crédit, évalué à plus de 90% de la masse monétaire existante en France. C


    "La création monétaire doit relever de l’Etat et de l’Etat seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la banque centrale doit être rendue impossible"

     

     

    Dogme de la croissance.

     

     

    "toute personne croyant qu’une croissance exponentielle peut continuer à jamais dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ». De la croissance, encore de la croissance, toujours de la croissance, est symptomatique d’un modèle économique destructeur pour l’environnement planétaire et les populations humaines, appauvrissant cadre de vie, qualité de vie et niveau de vie des peuples de tous les continents..


    Les banques usent de la planche à billets pour faire crédits, notamment aux Etats. C’est paradoxal, car il est communément admis que le prétexte invoqué à la confiscation du pouvoir régalien pour les Etats de battre monnaie s’appuie justement sur ce postulat. De la bouche de grands spécialistes de tous pays, il s’agit d’une vaste arnaque organisée à l’échelle des nations. L’économiste primé Maurice Allais ne mâche pas ses mots : « dans son essence, la création monétaire actuelle par le système bancaire est identique, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »

     


    Endettement public irréversible.

     


    C’est une problématique taboue. Le service de la dette, c’est-à-dire la somme que la France doit verser chaque année pour « honorer » sa dette, est constitué du capital et des intérêts des emprunts.


    Pour la France, la charge des seuls intérêts de la dette a dépassé les 50 milliards d’euros depuis 2007, absorbant la totalité de l’impôt sur le revenu.

     

    L’Etat, bon prince, ne veut pas renier une once de ses engagements pris 37 ans plutôt vis-à-vis de ses créanciers. En revanche, il n’eut aucun scrupule pour renier ses engagement vis-à-vis des petits épargnants qui avaient souscrit un plan épargne logement attractif avant les années 2000 notamment.

     

    La hausse des recettes fiscales auprès des contribuables, notamment des plus prélevés à proportion de leurs revenus, ne sert plus à investir dans la recherche et le développement qui sont réduits à peau de chagrin, mais à financer de nouveaux emprunts pour faire face aux dépenses courantes. Par ce biais, les actionnaires majoritaires des banques sont assurés de percevoir sans effort et en toute discrétion une rente exorbitante. Pour André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder, auteurs de "La dette publique, une affaire rentable". Éd Yves Michel, 2008, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un moyen dissimulé pour détourner les ressources de la masse des contribuables vers une infime minorité de rentiers.


    Qui plus est, s’agissant d’un Etat, la solvabilité se mesure au potentiel de prélèvement sur les citoyens, qui est fonction de leur capacité contributive mais aussi de leur… volonté à contribuer. Ainsi, faute de pouvoir saigner à blanc trop brutalement les citoyens sans les inciter à protester énergiquement, il n’y a pas d’autre solution "pérenne" que de sabrer dans les dépenses. 


     

    Endettement des particuliers encouragé

     


    In fine, grâce aux intérêts perçus ex nihilo et au levier des prélèvements obligatoires, les barons de la finance ont l’assurance de transmettre des créances immuables à leur descendance.

     

    N’est-ce pas les créanciers des nations qui tirent un profit indirect de la compression des services publics, de l’augmentation des impôts de toutes sortes ? Endettement public irréversible. C’est une problématique taboue. Le service de la dette, c’est-à-dire la somme que la France doit verser chaque année pour « honorer » sa dette, est constitué du capital et des intérêts des emprunts.

     

    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4724


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