• Lundi 28 février 2011 1 28 /02 /Fév /2011 20:05
    A Moscou, Thierry Meyssan analyse les insurrections arabes


     

    Invité principal de trois grandes émissions politiques de la télévision russe, Thierry Meyssan a développé son analyse des insurrections arabes.


    Pour le président du Réseau Voltaire, il est erroné de comparer ces mouvements aux « révolutions colorées ». D’une part parce qu’elles ne visent pas à remplacer des dirigeants anti-US par des pro-US, et d’autre part parce qu’elles ne sont pas focalisées contre des leaders politiques en particulier.

     

    Les peuples d’Afrique du Nord et du Proche-Orient se soulèvent contre la domination des Etats-Unis et d’Israël incarnée par des dirigeants fantoches.

     

    Ils ne renversent pas simplement des gouvernements, mais aspirent à une transformation sociale.

     

    A la différence des « révolutions colorées » qui ne duraient que quelques jours ou semaines, ces insurrections populaires marquent le début d’un processus révolutionnaire régional de plusieurs années qui aboutira à l’éclosion de régimes variés et souverains.


    A Moscou, Thierry Meyssan a insisté sur l’intervention états-unienne pour détourner ces mouvements de leur objectif central, donnant de nombreux exemples concrets d’actions entreprises ces dernières semaines par les agents de l’Albert Einstein Institute et du Canvas.

     

    Pourtant, a-t-il poursuivi, ces manipulations ne fonctionnent pas sur le terrain. Les manifestants ne lâchent pas leurs revendications.

     

    Au contraire, on voit surgir un sentiment pan-arabe face à l’impérialisme et au sionisme.

     

    Tout au plus, les USA arrivent-ils à manipuler les médias occidentaux pour masquer au monde le soudain déclin de leur influence.


    Dans de longs entretiens à la presse écrite, le président du Réseau Voltaire a souligné que jadis les révolutionnaires étaient des militants qui allaient se former en URSS, aujourd’hui ils ont été se former en Iran. Cette révolution a débuté par la voie constitutionnelle au Liban et s’est poursuivie dans la rue en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen et à Bahrein, compte tenu de la nature autoritaire de ces régimes, a t-il affirmé.


    Enfin, il a prédit que ce mouvement ne se cantonnerait pas aux peuples arabes, mais déborderait en Afrique noire.


    SOURCE : http://www.voltairenet.org/article168638.html

     

     

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    Lundi 28 février 2011 1 28 /02 /Fév /2011  

     

     

    Le 25  février l'OTAN s'est réuni pour préparer une zone d'exclusion aérienne au dessus du territoire libyen semblable à celle qui fut imposée à l'Irak dans les années 1990 (une suggestion de la France et de la Grande Bretagne). Cette option a été ensuite soumise au conseil de sécurité de l'ONU.

     

    Le même jour Ian Birrel dans le journal de gauche britannique le Guardian recommandait une invasion militaire directe. 

     

    Aux Etats-Unis les anciens partisans de l'invasion de l'Irak John McCain et le Joe Lieberman ont plaidé pour la reconnaissance d'un gouvernement libyen d'opposition et son armement lourd par Washington.

     

    Une autre option est de faire intervenir militairement la Tunisie ou l'Egypte, mais les exactions provoquées par l'intervention de l'Ethiopie en Somalie pour le compte des Etats-Unis et le risque de remobilisation patriotique derrière Kadhafi contre l'ingérence extérieure font hésiter les analystes.

     

    L'intervention militaire directe ou indirecte reste cependant sur la table, et Washington a pris des contacts dans ce sens avec ses alliés. Londres envisage quant à elle d'envoyer des forces spéciales, officiellement pour venir en aide à ses ressortissants mais les autres pays comme la Chine évacuent leurs ressortissants sans présence militaire.

     

    Les velléités interventionnistes occidentales ont été accélérées au cours des derniers jours par la décision du colonel Kadhafi révélée dans Time par un ancien agent de la CIA (mais l'information est-elle fiable ?) le 23 février de saboter les puits de pétrole de Libye.

     

    Les importations du pétrole libyen couvrent 51% des besoins de l’Italie, 13% de l’Allemagne et 5% de la France. Le risque de perdre le pétrole libyen a fait flamber les cours aux alentours de cent dollars le baril sur les places boursières internationales.

     

    Par ailleurs selon l'analyste russe Grigori Melamedov, la crainte d'un exode massif de réfugiés libyens et l'annonce par le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm de la proclamation par Al-Qaïda d'un émirat islamique dans la ville de Derna dans l’Est de la Libye aurait aussi précipité l'ardeur des Occidentaux (et rallié aussi l'Iran au souhait de voir Kadhafi renversé, Téhéran étant inquiet du risque de la montée d'Al Qaida en Afrique du Nord).

     

    Le représentant de la Russie dans le cadre d'une réunion du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève a clairement refusé toute ingérence étrangère en Libye, de même que le gouvernement vénézuélien et les gouvernements cubain et nicaraguayen.

     

    F. Delorca

     

     

    http://atlasalternatif.over-blog.com/article-le-risque-de-perdre-le-petrole-libyen-ravive-l-interventionnisme-des-occidentaux-68276873.html


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  • L’empressement de Nicolas Sarkozy à se débarrasser de Michèle Alliot-Marie trois mois après sa nomination au Quai d’Orsay vise à éteindre une polémique avant que de nouvelles révélations n’atteignent le président Sarkozy lui-même.


    Dans cet entretien au site helvétique Mecanopolis.org, enregistré le 9 février 2011, soit au début de la polémique sur les vacances tunisiennes de la ministre, de ses parents et de son compagnon, Thierry Meyssan évoque la vente discrète d’un ancien avion présidentiel français de type A319CJ à la société tunisienne Karthago Airlines, propriété d’Aziz Miled et de Belhassen Trabelsi (frère de Mme Ben Ali).

     

    La vente aurait été négociée par Mme Alliot-Marie à la fois au nom du ministère français de la Défense et de la présidence de la République qu’elle représentait en sa qualité de ministre des Affaires étrangères. Les vacances de rêve de la ministre et de ses proches sont donc la partie émergée d’un iceberg de corruption dont Nicolas Sarkozy en personne est partie prenante.


    VOIR VIDEO SUR LIEN SOURCE

     

    http://www.voltairenet.org/article168615.html


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  •  

     

    Révolutions arabes :

     

    C'est Washington qui tire les ficelles, en réalité.

     

    Comme du temps de Suharto, en Indonésie.

     

    Pourquoi ?

     

    Pour le contrôle des populations et des ressources.

     

    Pour tuer dans l'oeuf toute velléité de nationalisme,

     

    d'indépendance, comme du temps de Nasser.

     

    Les ressources des pays

     

    ne doivent pas être nationalisées,

     

    au service des populations

     

    (comme au Vénézuela aujourd'hui),

     

    mais pillées par les Compagnies étrangères.

     

    Néo-colonialisme pas mort !

     


     

    Les dictateurs placés par Washington

     

    sont "éjectables" au gré de ses intérêts.

     

    Les populations sont toujours flouées,

     

    et privées de leurs "révolutions".

     

    Celles-ci, dans l'ombre,

     

    sont préparées par Washington,

     

    puis récupérées au profit du Grand Capital.

     

    Ainsi, tout est imposture.

     

    En Indonésie hier,

     

    comme aujourd'hui en Egypte,

     

    bientôt en Libye,  convoité pour son pétrole.

     

     

    En Egypte, les hommes de Washington

     

    (Souleimane, Vice-Président,

     

    ou le Général Tantawi)

     

    gèrent une fausse démocratie,

     

    et en coulisses, torturent les opposants.

     

    On a changé de dictateur,

     

    mais au final, rien n'a changé.

     

    Washington, la G.B. et Israël

     

    continuent de tout orchestrer,

     

    et une fois de plus, les peuples sont bernés.

     

    Quand se réveilleront-ils ?

     

    eva R-sistons


     

     

    Lire l'article ici :

     

    De Suharto à Moubarak: L’histoire se répète ? Dictateurs "éjectables"

     

     

    Lire aussi :

     

    Obama déclare l'état d'urgence sur la Libye: Invasion du pays qui mettra le feu aux poudres?

     

     

    .


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  •  

     

    292822033http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/12/21/19932260.html

     

     

    (..) Depuis quelques temps, les médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy.

     

     

    Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu. (..)

     

     

    Il semble que les patrons de ces organes de presse (Lagardère, Dassault, …), déçus par l’actuel occupant de l’Elysée, préfèrent quelqu’un qui leur épargnera, espèrent-ils, grèves et manifestations. D’où la nécessité de nous présenter un candidat de la gauche dite moderne, dite réaliste, dite responsable. (..)
     


    Il me paraît indispensable de rappeler les choix

    qui furent ceux de Strauss-Kahn quand il était ministre

          de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Jospin :




    - La privatisation des banques publiques : (..)  Après le passage de Strauss-Kahn, il n’y a plus de secteur financier public.



    - les autres privatisations. Sous l’impulsion de Strauss-Kahn, le gouvernement Jospin a davantage privatisé que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France …
     

     

    - la libéralisation du secteur de l’énergie (..° qui va  permettre ensuite à la droite de privatiser EDF-GDF.
     

     

    c’est lui qui met en place le régime des stocks options avec plusieurs mesures favorables à cette manière de rémunérer les hauts-dirigeants d’entreprises
     

     

    - c’est lui qui lance l’idée de fonds de pension « à la française » 


     

    - c’est lui qui pousse Jospin à renier les engagements pris par le PS devant les électeurs, en 1997 : défendre et renforcer les services publics, défendre Renault-Vilvoorde, poser quatre conditions pour le passage à l’euro.


     

    - C’est Strauss-Kahn qui, en 1999, a proposé Pascal Lamy pour que celui-ci  devienne le Commissaire européen au commerce international (avant de devenir, ensuite, directeur général de l’OMC).
     


    - En 2003, Strauss-Kahn déclare à Tribune Juive qu’il se lève chaque matin « en se demandant comment il pourra être utile à Israël. » (..) A  travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël.” (Note d'eva: ¨DSK Président de la France, ou... d'Israël ?)


     

    - En 2005, Strauss-Kahn fait campagne pour le « oui » au TCE.
     

     

    - Sous son impulsion, le FMI instrumentalise la dette publique des pays du Nord comme du Sud.
     

     

    - Sous la pression du monde des affaires et de la finance, les gouvernements ont décidé de ne plus permettre aux pouvoirs publics d’emprunter auprès d’organes publics de crédit, à des taux nettement avantageux. En Europe, c’est devenu la règle depuis le traité de Maastricht. Les Etats sont tenus d’emprunter auprès des banques privées. C’est la principale cause de leur endettement, vu les taux
    pratiqués.
     

     

    - La seconde cause d’endettement, c’est le renflouement des banquiers et des spéculaterurs suite à la crise de 2008.
     

     

    Pour combattre la dette, on ne pose pas de questions sur les causes de celle-ci.  On affirme que le seul remède, ce sont des réformes dites « structurelles ».

     

     

    Le FMI de Strauss-Kahn

    poursuit ainsi plusieurs objectifs :


     

    - diminuer les salaires des fonctionnaires,

     

    - remplacer les retraites par répartition par un recours aux assurances privées,

     

    - réduire les investissements dans la santé, l’éducation, la culture 

     

    - vendre les services publics aux firmes transnationales 

     

    - flexibiliser le marché du travail en démantelant le droit du travail, en  favorisant les délocalisations et en rendant les licenciements plus faciles    

    - augmenter les profits des firmes privées en multipliant les exonérations de cotisations sociales ou d’impôts et en gelant ou en réduisant les salaires.
     

     

    Ce sont ces politiques que le FMI de Strauss-Kahn impose aux pays du Sud. Avec la complicité de la Commission européenne, il fait de même avec les Etats de l’Union européenne.

     

     

    Nul ne s’étonnera dès lors qu’il ait très officiellement exprimé son soutien aux « réformes » entamées par Sarkozy.



    « On vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans  » déclarait Strauss-Kahn au journal Le Figaro, le 20 mai 2010. (..)
     
     

    Il me semble urgent que, dès à présent, les partis à la gauche du PS fassent savoir qu’en tout état de cause, il leur sera impossible de soutenir    Strauss-Kahn en 2012. Il ne suffit pas de changer une personne. Il faut changer de politique. 


     

    rmj

     

    colanti56300@yahoo.fr.

     

     

    L'opinion d'eva R-sistons

     

     

    Quand on a demandé sur France2 à DSK, en quoi il est de Gauche, il a répondu que la Gauche, c'était "l'avenir, la Recherche..". Donc la modernisation synonyme de destruction des droits populaires, et la recherche... de tout ce qui peut gonfler les super-profits des grandes banques et des multinationales !

     

    S'il est l'homme des Médias, méfiance ! Les médias appartiennent aux Grands patrons et aux Indstriels de l'Armement. DSK est leur poulain. Il poursuivra la politique de Sarkozy, et l'aggravera. La France sera le clone des Etats-Unis, sauvage, brutale, ultra-libérale, va-t-en guerre.

     

    DSK est l'homme du FMI qui broie les peuples, aggrave leurs conditions de vie, il est l'homme des plus grandes banques, il est l'homme d'Israël (donc France dans l'OTAN soutenant l'Etat d'Israël hors-la-loi, et toutes les guerres impériales, contre l'Afghanistan, l'Iran, le Liban, la Syrie, et plus tard, la Russie et la Chine). Les choix qu'il a toujours faits, plaident contre lui. Il est d'une arrogance inouïe, il méprise les peuples, et avec sa femme richissime, il achèvera de liquider la France de toujours.

     

    Vous vous êtes faits avoir par Sarkozy ? Ne recommencez pas avec DSK, son Alter-Ego ! En pire... car avançant masqué, lui ! Déguisé en homme de Gauche pour mieux nous berner...

     

    Eva R-sistons

     

     

    DSK-de-gauche.jpg

    http://jc-auchel.over-blog.com/article-la-culture-le-combat-le-la-jeunesse-communiste-de-france-67751244.html


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  • La France ! Réputée pour son bon goût...

    aujourd'hui, sous Sarkozy 1er,

    pour son "savoir-faire".

    L'excellence, toujours !

    Eva R-sistons

     

     

     

    Sécurité : Le savoir faire français…

     

    Le 11 janvier, devant l’assemblée nationale, Michèle Alliot-Marie a proposé une coopération française à la Tunisie en matière de maintien de l’ordre et de gestion des manifestations.

     

    Michèle Alliot-Marie ministre des affaires étrangères propose d’aider Ben ALi ….

     

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    Un savoir faire dans les pas de la CIA, entre concurrence et aides mutuelles

    Klaus Barbie et le savoir faire de la CIA…via la BOLIVIE

     

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    Le savoir faire de l’OAS et de la 5éme « république » française…

    au Chili, en Argentine 

    .

     

    .

    Un autre savoir faire de la sécurité...contrôler les médias.

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    21 octobre 2010 “Place Bellecour à Lyon”

    .


    http://onvaulxmieuxqueca.ouvaton.org/spip.php?article1239

     

     

     

    Et encore récemment, toujours ce "savoir-faire" cher à MAM :

     



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