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    Casseroles

     

    Depuis que l’affaire Bettencourt a amené Eric Woerth au devant de la scène, le costume de chevalier blanc dont il veut se parer se salit chaque jour un peu plus.

     

    La première casserole a trois lettres : ADO. (Agence de Développement de l’Oise). 

    Elle est un peu occultée par les autres affaires dans lesquelles Eric Woerth est empêtré aujourd’hui, mais pourtant elle mérite toute notre attention.

    Nous sommes à la fin des années 80.

    La CRC (Chambre Régionale des Comptes) a dénoncé les agissements de son président et fondateur, Eric Woerth, justement. lien

    70% de revalorisation de salaire, frais de déplacements mirifiques (+ 724%), prime de départ illégale, utilisation non prévue au contrat d’une voiture de fonction, frais d’avocats pour une affaire personnelle de Woerth pris indument en charge par l’ADO, remboursés (partiellement) suite à la demande de la justice.

    C’est pour ces raisons que la  CRC considérant que la gestion de l’ADO était dispendieuse, rappelant au passage que la subvention représentait plus de 80% des ressources locales épinglait vertement Eric Woerth. lien

    La CRC note que « près de la moitié de ces dépenses correspondait à des frais de restaurant du président de l’ADO, Eric Woerth  ». lien

    Une ADO bien peu adulte comme on le voit.

    Le Tribunal administratif d’Amiens a acté ces débordements en décidant le 1 février 1987 :

    « Le Conseil Général de l’Oise ne pouvait légalement confier à l’ADO (…) l’attribution des aides aux projets de développement et des aides aux entreprises en difficultés 

    En 1990, le Conseil d’état annulait son élection au conseil municipal de Chantilly, incompatible avec ses responsabilités à l’ADO. lien

    On le voit, Eric Woerth était déjà à l’époque un adepte de la « double casquette ».

    Puis en 2002 il fonde le « Club de la Boussole » qui regroupe 41 députés UMP revendiquant leur fidélité à Jacques Chirac, Raffarin et De Villepin. lien

    Une boussole qui va vite perdre le Nord, puisque le cercle devient sarkozyste quelques temps après.

    Comme disait Edgar Faure : « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent qui change ». lien

     

    Arrive ensuite l’affaire Bettencourt, où malgré ses dénégations, Claire Thibout, l’ex-comptable des Bettencourt confirme bien les financements illégaux de la droite, et de l’UMP, dont Woerth etait trésorier. lien

    Elle affirme que 150 000 euros ont bien été remis à Eric Woerth afin de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Rappelons que la loi ne permet pas de dépasser 7500 €.

    Depuis que les enregistrements clandestins ont révélé les 65 millions d’euros de Liliane Bettencourt à l’abri dans des paradis fiscaux, on peut légitimement s’interroger sur la promesse faite par Woerth de « passer au contrôle fiscal qui s’appliquera dans toute sa rigueur » pour les capitaux toujours exilés au premier janvier 2010. lien

     

    Autre casserole, l’engagement de son épouse dans l’entreprise Clymène, filiale de l’Oréal, sur une démarche faite par Woerth à Patrice De Maistre (gestionnaire des affaires Bettencourt). lien

    De Maistre : «  il m’avait demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière  ».

    Il ajoute : « quand je l’ai fait, son mari était ministre. Il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir ». lien

    Quelques jours après, elle était engagée.

    La démission de Florence Woerth le 25 juin 2010 sonne comme un aveu.

     

    Suit l’affaire de l’hippodrome de Compiègne :

    Nous sommes en octobre 2009 et Eric Woerth fait un joli cadeau à Antoine Gilibert, homme d’affaire proche du sénateur maire Philippe Marini, et membre éminent de l’UMP, qui préside la SCC (société des courses de Compiègne). Lien

    Contre un chèque de 2,5 millions d’euros, alors que le terrain en vaut dix fois plus, France Domaine est contraint de vendre, sous l’impulsion d’Eric Woerth les 57 hectares qui comprennent un hippodrome et un golf à la SCC. lien

    Un décret de 2004 dispose que la cession d’un bien par l’Etat « doit être précédé, en principe, d’une procédure de publicité, et de mise en concurrence ». lien

    Ce qui n’a pas été respecté dans cette vente.

    D’ailleurs, le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire « s’est battu contre cette vente qu’il jugeait illégale  ». lien

    Gilibert est aussi propriétaire de chevaux de course, et participe aux commissions de l’organisateur des courses France Galop, aux cotés de Florence Woerth qui y siégeait entre 2004 et 2007.

    Or d’après un juriste consulté par « Marianne », « l’hippodrome, dès lors qu’il a été bâti sur une forêt domaniale, est inaliénable ».

    La valeur moyenne d’un hectare de forêt est de 5380 €, ce qui met les 57 hectares à plus de 300 000 €, auxquels il faut ajouter la valeur du golf et de l’hippodrome.

    A titre de comparaison, un golf au Québec, celui de Saint Lambert vaut près de 5 millions d’euros.

    Quant à l’hippodrome de Compiègne, si on le compare à l’hippodrome de Montréal, ( 20 millions d’euros), il semble largement sous évalué. lien.

    Pourtant aujourd’hui, Woerth droit dans ses bottes continue de nier d’avoir bradé ce golf et cet hippodrome. lien

     

    Et voici une nouvelle casserole.

    L’affaire du cadeau sympa fait aux héritiers du sculpteur César.

    Eric Woerth serait intervenu directement dans le contrôle fiscal du contribuable. lien

    230 œuvres du célèbre sculpteur, lequel a donné son nom aux statuettes remises lors des cérémonies des César, n’auraient pas été déclarées dans la succession.

    Alain-Dominique Perrin apparait dans cette affaire :

    Il est exécuteur testamentaire du sculpteur mais aussi Président de la fondation Cartier, et généreux donateur de l’UMP.

    L’intervention d’Eric Woerth aurait permis l’annulation des pénalités, et un gain de 27 millions d’euros.

    Comme à son habitude, Woerth nie farouchement être intervenu dans ce nouveau scandale.

     

    Dernier épisode assez cocasse : la remise d’une légion d’honneur pour « mérites éminents  » qui soulève quelques questions dérangeantes.

    Elle a été accrochée sur le torse « méritant » de Patrice de Maistre grâce à un coup de pouce décisif d’Eric Woerth, s’il faut en croire les déclarations du « Canard Enchainé » du 4 août 2010, sous la plume de Dominique Simonnot. (Woerth se prend les pieds dans un ruban rouge)

    En fait, c’est De Maistre qui a lâché le morceau, lors de sa garde à vue du 30 juillet dernier :

    Eric de Sérigny, vieux compagnon d’Eric Woerth, et membre de son cabinet au ministère du Budget est intervenu pour qu’il obtienne la fameuse décoration.

    Celui-ci anime avec son copain de ministre le célèbre « Premier Cercle  » de l’UMP.

    La question qui est posée maintenant est « à quel « mérite éminent » doit donc Patrice de Maistre d’avoir reçu le prestigieux insigne ? Est-ce un retour d’ascenseur pour l’engagement de Florence Woerth dans la filiale de l’Oréal, Clymène  ? ».

     

    Mais que l’on se rassure, Woerth ne manque pas d’appuis, tel celui de Christian Estrosi, spécialiste du voyage en jet privé aux frais du contribuable, qui l’assure de son soutien indéfectible.

    Même si ce genre de solidarité est sujet à caution.

    En effet, dans les colonnes du «  Canard Enchaîné  » (4 août), on découvre quelques similitudes dans le « fonctionnement » des deux ministres.

    Estrosi a placé son ex-épouse comme adjointe à la tête des élus chargée de la politique de la ville et du logement, et à la vice présidence de la communauté urbaine Nice Côte d’Azur.

     

    Fadela Amara, n’est pas en reste.

    On savait qu’elle était capable de bienveillance avec les membres de sa famille, grâce aux largesses de l’Etat. lien

    Depuis qu’elle a décidé de gâter Nice dans le cadre de son plan espoir banlieues, elle a obtenu un stage à la mairie pour l’un de ses frères.

    Un autre de ses frères a été recruté par la communauté urbaine de Nice, la mairie lui ayant trouvé un petit appartement pas cher (370 € charges comprises) en plein cœur du vieux Nice.

     

    Il faut dire qu’en matière de logements, Estrosi est particulièrement doué, puisqu’il dispose à Paris de 2 logements de fonction. lien

    A Nice, il dispose de trois voitures de fonction pour lui tout seul : aurait-il le don d’ubiquité ?

    Et cerise sur le gâteau, il a offert à Nicole Rubi, patronne d’un resto chic niçois les insignes de chevalier de la légion d’honneur.

    Est-ce en rapport avec la déclaration de cette dernière, une semaine auparavant faite à Sarkozy et Estrosi, fidèles du lieu : « à Nice on vous aime, et chez nous particulièrement ! » ?

     

    Les casseroles se suivent et se ressemblent. Mais là, c’est Sarkozy qui est en première ligne.

    C’est peut-être la goutte d’eau de trop, dénichée le 5 août par Médiapart, et racontée dans son dernier livre par François Bayrou. lien


    Sarkozy est ministre des finances en 2004.

    Le 14 mars 2003, jean Luc Lagardère quitte ce bas monde. (Lagardère c’est Paris-Match, le Journal du dimanche, Elle, Europe 1, et une grande partie des éditions Hachette, mais aussi EADS, donc Airbus)

    La succession est complexe. 320 millions à partager.

    Elle concerne Betty (belle mère d’Arnaud, et veuve de Jean Luc) et justement Arnaud.

    Betty récupère 80 millions, le reste est pour Arnaud à la condition de payer la totalité des droits de succession.

    Nicolas Sarkozy intervient pour que ces droits soient les plus bas possibles.

    Les haras de d’Ouilly, et du Val d’Henri, 220 purs sangs, ont été vendus à l’Aga Khan, et Arnaud Lagardère a reçu 40 millions d’euros.

    Les droits de succession auraient dû être du même ordre, ou légèrement inférieurs, mais grâce à la bienveillance du ministre du Budget, en l’occurrence Nicolas Sarkozy, ils auraient été limités à  10 millions d’euros. lien

     

    On le voit, toutes ces casseroles commencent à faire beaucoup de bruit, et l’on ne peut qu’espérer qu’elles réveillent le procureur Philippe Courroye, qui semble bien silencieux.

    Car comme dit souvent mon vieil ami africain :

    « Le bruit du fleuve n’empêche pas le poisson de dormir ».

     

    Articles précédents :

    Bettencourt, une affaire d’Etat.

    Woerth-Bettencourt, une justice aux ordres.

    affaire Bettencourt, la nasse se referme.

    Sarkozy peut-il tenir ?

    Il y a quelque chose de pourri au « royaume » de France.

    Woerth, un lapsus révélateur.

    Et sur ce lien, un calendrier des affaires et sur celui-ci, on peut signer l’appel pour une justice indépendante (déjà 38 000 signatures)

    image ajoutée par Dazibaoueb


    Auteur : Olivier Cabanel - Source : Agoravox

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14827

     



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    illustration

     

     

    Affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy,

    en quelques mots

     

     

     

    Cette affaire, désormais Bettencourt-Woerth-Sarkozy, est un grand classique du financement occulte des partis politiques et des renvois d'ascenseur entre amis du même monde en décomposition avancée.

     

    Cette affaire est très simple et devrait conduire tout droit Sarkozy et ses obligés devant la Haute Cour de Justice de la République, si la République existait encore...

     

    Woerth, trésorier de l'UMP, ministre du budget, fait embaucher sa femme Florence par Maistre (donc, conflit d'intérêts, note d'eva), à un salaire mirobolant, dans le but de mieux siphonner le fonds Bettencourt (société Clymène qui a pratiquement "détruit son capital en 2008"...).

     

    Petitement financé officiellement par Bettencourt (son ex-comptable vient d'avouer avoir donné 150 000 € en espèces à Woerth pour les présidentielles), l'UMP et Sarkozy l'étaient massivement, à hauteur de plusieurs millions d'euros, de manière occulte, grâce à la fraude fiscale sciemment organisée autour de la fortune de Mme Bettencourt.


    C'est dire que les propos de Woerth, de Sarkozy, de Baroin et de leurs complices ne sont que des mensonges cyniques absolument énormes destinés à enfumer jusqu'à l'échéance cette fois inévitable.
     

     

     

    Extraits de

     

    http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article03/EklEuVFEAlgaIgkqUY.shtml


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    Extraits.
    Marianne a beau être coutumier des couvertures à sensation, la dernière une de l'hebdomadaire a réveillé quelque peu la torpeur dans laquelle s'enfonçait l'actualité politique. Nicolas Sarkozy y apparaît barré du titre «Le voyou de la République». Le chapô indique «Xénophobe et pétainiste? Certes pas. Mais aucun intérêt moral ne l'arrête. Et pour garder le pouvoir, il est prêt à tout.» Cette une fait évidemment suite aux déclarations du Président sur la nationalité, l'immigration et la délinquance.
    Jean-François Kahn, co-fondateur de Marianne et auteur de l'article sur Sarkozy «voyou», a défendu cette couverture sur RMC avec un drôle d'argument qu'on pourrait résumer par «Je suis sympa, je ne l'ai pas traité de fasciste»:

     

    «C’est sympa, voyou, non? Je suis un amateur de chansons… Il y a des chansons, où on dit mon p’tit voyou, mon grand voyou, c’est un mot vachement tendre. Plus tendre que fasciste! Pourquoi voyou? Après les mesures annoncées à Grenoble [...]  il y a eu des réactions sur Sarkozy: pétainiste, vichyste, facho, raciste, xénophobe! Dans cet article, je dis: ce n’est pas vrai. [...] Mais en revanche, dans le fond Sarkozy, c’est un type qui, pour conquérir le pouvoir, ou pour garder le pouvoir avec talent, est capable de tout! Rien ne l’arrête. Aucun impératif idéologique, dogmatique, éthique, moral. S’il faut dire des choses, comme Le Pen, il les dit. Mais s’il faut dire la même chose que Besancenot… Il le dit aussi! S’il faut pour gagner, faire de l’ultra libéralisme, il le fait. S’il faut faire de l’étatisme, il le fait aussi. C’est ça l’idée, c’est ça un voyou!»


    Pierre Haski, directeur de la publication de Rue89, se demande dans ses colonnes s'il fallait faire cette une. Il estime que «l'actuel hôte de l'Elysée a suffisamment désacralisé la fonction présidentielle avec ses "Casse-toi pauv'con" et autres mâles sorties, pour que plus rien ne choque». «Et pourtant, est-ce bien utile d'en rajouter ?..."

     

    Marianne avait déjà fait polémique pendant la campagne présidentielle de 2007 en titrant en une «Sarkozy est-il fou?». (NB Eva, une dizaine de livres ont été écrits sur son état mental, surtout par des professionnels de la psychologie)

     

     

    http://www.slate.fr/lien/25999/sarkozy-est-il-un-voyou


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    Sarko, ou les outrances d’un petit potentat névrosé..

     

    Pour un complexé de la taille, son accession à la plus haute marche du pouvoir ne pouvait que renforcer le sentiment de toute puissance du petit président. Mais de là à se lâcher comme il vient de le faire ces derniers jours, il y a vraiment de quoi être inquiet pour les valeurs démocratiques françaises qui ont souvent été source d’exemples pour les nations luttant pour leurs droits et leurs libertés, à travers l’éloquente devise : liberté, égalité, fraternité… (..)

     

     

     

    Les derniers épisodes du feuilleton Bettencourt en disent long sur la question… doublée de la nouvelle affaire de la succession du sculpteur César… sans parler des enveloppes et dessous de table finançant les partis politiques… les passe-droits… les complaisances… le népotisme… les juteuses commissions occultes lors de contrats d’armements… et tout le fatras scandaleux, occulté pour « raison d’Etat »… bref, tout ce qui constitue une évidente corruption au plus haut échelon de l’Etat, prestement dénoncée chez les autres quand il s’agit de tancer les républiques exotiques, mais  soigneusement tue, maquillée et camouflée

     

    (..)

     

     

    Quelques jours après ses douteuses déclarations à propos des gens du voyage, celles sur la possible déchéance de nationalité de « certains » Français, illustrent une fixation presque maladive du président sur des populations déjà précarisées. Une telle obsession devrait éveiller des doutes quant aux capacités d’ouverture, de tolérance et d’apaisement d’un président que la fonction place, en principe, au-dessus de ces dérives et clivages toujours dangereux d’une société dont il est le représentant ultime.(..)

     

     

    Suite ici:

     

    Sarko, ou les outrances d’un petit potentat névrosé..

    (cliquer sur le lien)

     

     

    NS-veau-d-or-laplote-copie-1.jpg

     

    Laplote

     

     

     

    Il faut rendre à Le Pen ce qui appartiet à Le Pen

     

     

    Sarko53.jpg

     

     

    http://laplote.blogs.courrierinternational.com/

     

     

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14763

     

    trafic d'influence


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    Imaginons la France d'après

     

     

     http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14760

     

     

     

     

    La France de Sarkozy ne solutionne pas les problèmes (chômage, absentéisme scolaire, sécurité par ex), elle les multiplie.

     

     

     

    Le Président de l'UMP (pas de TOUS les Français)  est là pour défendre les plus nantis ses amis.

     

     

    Pour les autres, au mieux la communication, la désinformation, au pire la trique. Aux dépens des citoyens, de la Constitution, de la paix sociale, de la République..

     

     

    eva

     

     

    Et à l'extérieur, Sarkozy comme Bush son modèle, milite pour la guerre (contre l'Iran, le Liban etc)... Il est aux antipodes de Chirac et de D. de Villepin !

     

     

    Sarko51.jpg
    Le nouvel avion de Sarkozy:

     

    Sarko52.jpg
    http://laplote.blogs.courrierinternational.com/
    article en entier, cliquer sr le lien

    (Extraits) La FSU, premier syndicat dans la Fonction publique d'Etat, est opposée à cette mesure. "L'individualisation du système va supprimer les critères collectifs : sur quoi va-t-on comparer les agents ?", se demande Anne Feray, interrogée par l'AFP.

     

    Elle craint aussi que les supérieurs hiérarchiques aient tendance à favoriser les cadres plutôt que les fonctionnaires de catégories inférieures. Selon elle, les entretiens individuels expérimentés jusqu'ici, par exemple pour les personnels non-enseignants de l'Education nationale, ont donné lieu "à de très nombreuses contestations" de la part des agents.

     

    En 2006, outre la FSU, quatre autres syndicats de fonctionnaires (CGT, FO, CFE-CGC, Unsa) s'étaient aussi inquiétés de cette mesure, craignant notamment "des pratiques discrétionnaires" (CGT).

     

    Cette mesure ouvre aussi la voie à la "rémunération à la performance", estimait FO.

     



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