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    Quand j'étais jeune, j'aimais le titre du film "Si tous les gars du monde", oui, si tous les gars du monde voulaient se donner la main... la coopération universelle, quoi (comme Castro et Chavez, diabolisés par l'Occident, en rêvent. Quel bel exemple de fraternité universelle) !

     

    Mais voilà, notre monde est dessiné par des adorateurs du Veau d'Or, sans scrupules, hérissant le monde de murs (et de barbelés), comme le dernier en date construit par la grande "démocratie" (sic) israélienne pour se protéger des Syriens. Ou comme "la plus grande démocratie du monde" américaine envers son voisin mexicain parce que les victimes du Système tentent de franchir la frontière pour avoir les miettes de l'Oncle Picsou Sam... Et cela donne cette vidéo, où désormais nous sommes tous et toutes, considéré(e)s comme d'affreux terroristes !

     

    Notre monde est tombé sur la tête...

    Que dirait le Petit Prince de St Exupéry, s'il revenait,

    ou Candide, de Voltaire ?

    Sauve-qui-peut !

    Ou disons non à l'intolérable, évidemment !

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    Eva R-sistons

     

     

     


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    blogs.mediapart.fr

     

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    Derrière le mariage pour tous,

    se dessine l'ordre eugénique du NOM

    Par eva R-sistons

     


    Le mariage pour tous, question épineuse. Comme le dit l'ancienne Ministre de François Mitterrand Georgina Dufoix, "le mariage homo n'est que la partie émergée de l'iceberg".  Les choses ne sont pas aussi simples qu'on les présente !

     

    Par nature, je suis ouverte, tolérante. Et je suis chrétienne. Et là, c'est clair : Dieu a créé l'homme puis la femme, la femme pour l'homme - et non la femme pour la femme et l'homme pour l'homme.  Et le mariage est une institution sacrée, un pilier de la société. Quant à la théorie américaine du "genre", c'est une monstruosité. Nous, Français, allons-nous reprendre à notre compte cette aberration ? Bon sang, l'homme et la femme ne sont pas identiques, mais complémentaires sur tous les plans !

    Par ailleurs, du temps où j'étais journaliste à FR3, j'ai tourné des documents d'une dizaine de mn sur des sujets divers, et notamment sur les travestis. Et là, j'ai été marquée par la profonde souffrance de ceux qui vivent difficilement leur situation. Je suis très touchée par la souffrance humaine, je ne la supporte pas, je ferais n'importe quoi pour soulager ceux qui sont éprouvés.

    Et puis, il y a les enfants. Et pour moi, leur intérêt doit d'abord être pris en compte, il est prioritaire. Donc, si je suis pour le mariage de ceux qui s'aiment, quels qu'ils soient, je suis contre l'adoption des enfants par un couple du même sexe. Et lorsque je découvre avec effroi les premiers faits-divers liés à ces situations, je suis sûre d'avoir bien choisi. Ainsi, en Israël deux lesbiennes ont changé le sexe de l'enfant qu'elles ont adopté, pour en faire une fille. Quelle abomination ! Et que dire du petit garçon obligé de dire "papa" à la 2e maman ? Pour avoir refusé, il a été tué. Notre société est tombée sur la tête. Là encore. Surtout dans ce domaine !

    Il y a des cérémonies satanistes pour les gens de pouvoir, avec viol, torture et même meurtre d'enfants. Silence médias ! Et ceux qui s'intéressent de trop près à ces perversions monstrueuses, sont éliminés, mutés, ou jetés en prison. Quant aux pédophiles, ils voient un tapis rouge se dérouler devant eux ! Polanski, Cohn-Bendit, un ancien Ministre de la Cutlure ou de l'Education... peuvent tout se permettre. Ils sont protégés partout !

    Et puis, il y a le Nouvel Ordre Mondial et ses projets régulièrement annoncés de dépopulation, notamment par le Prince Philipps. Pour y arriver, plusieurs chemins : L'alimentation industrielle, les soins pas naturels mais chimiques, les vaccins bourrés de substances toxiques, les chemtrails, les OGM, les substances dangereuses comme l'alcool, le tabac ou la drogue, la pollution, les effluves nucléaires (l'Oligarchie a pour elle les antidotes), les guerres permanentes avec des armes de destruction massive toujours plus meurtrières, les stratégies de chaos, le saccage des emplois, des secteurs sociaux, des services publics, des liens sociaux... et des familles !

    Pour les concepteurs de ce monde futur, nous sommes, comme le dit clairement Jacques Attali ou tant d'autres, des personnes non grata, inutiles, coûteuses, et même nuisibles (nous polluons, nous réclamons notre part des ressources..), dont il faut se débarrasser si nous consommons ou si nous produisons peu ou pas du tout. Et un des moyens est de détruire le noyau familial. D'ailleurs, si les couples sont constitués de personnes du même sexe, il n'y a pas procréation. Bref, en favorisant les modes de vie différents, les dirigeants comme Hollande agissent dans le sens désiré par les Décideurs. Et le mariage pour tous est une première étape vers des pratiques toujours plus tueuses du modèle ancestral de la famille, du couple, du mariage, de la procréation...

     

    Et de surcroît, tout devient artificiel et même virtuel; Ainsi, le Pentagone s'est bien peu démocratiquement octroyé l'essentiel du secteur de la Recherche... dans le sens de la réduction de la population encombrante, et dans celui des guerres toujours plus techniques et meurtrières. Et il réfléchit à la manière de susbstituer la procréation artificielle à la naturelle !

    Naturellement, comme le dit très bien Mme Dufoix, tous les projets ne sont pas annoncés; Et pas après pas, nous nous rapprochons d'un monde que ne renierait pas Kafka. Sans même nous en rendre compte !

    Alors, je le dis clairement : Il faut arrêter le rouleau compresseur. En acceptant les projets du gouvernement Hollande qui masque son incapacité à réformer la France sur les plans économique et social, en nous polarisant sur les mesures sociétales, nous faisons fausse route. Le combat contre la marchandisation, la financiarisation et la militarisation du monde doit être prioritaire, d'autant que le chemin qu'on nous fait emprunter conduit directement à la voie totalitaire et eugénique du Nouvel Ordre Mondial. Alors, vigilance !

    eva R-sistons


    TAGS : Mariage pour tous, théorie du genre, lesbiennes, homosexualité, pédophilie, Cohn-Bendit, Polanski, Nouvel Orde Mondial, FR3, Etats-Unis, François Hollande, talmudique, eugénisme, totalitaire, Jacques Attali, travestis, cérémonies satanistes, France, Israël, Georgina Dufoix, Francs-Maçons, médias, guerres, nucléaire, familles, Pentagone, Kafka, procréation...

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    http://www.midilibre.fr/2011/05/08/exclusif-nimes-georgina-dufoix,315723.phpL'ancienne ministre évoque le personnage de François Mitterrand dans l'édition nîmoise de lundi.

    Georgina Dufoix opposée au mariage gay

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/05/97001-20130105FILWWW00298-georgina-dufoix-opposee-au-mariage-gay.php

     

     

    L'ancienne ministre de François Mitterrand, Georgina Dufoix, prend position contre le mariage pour tous et annonce qu'elle ira manifester le 13 janvier, dans un entretien au magazine La Vie.

    Pour Georgina Dufoix, la proposition de François Hollande sur le mariage gay pendant la campagne présidentielle "ne remplaçait pas les notions de père et de mère par une 
notion neutre qui change la vie de tous les Français".
 "Il n'avait pas 
dit qu'il allait transformer le mariage tel qu'il est instauré", ajoute-t-elle.

    Et de préciser sa pensée: "Les statuts de mère et de père ont un impact dans l'intime de 
notre être. Il ne s'agit pas seulement d'un statut juridique. Ce sont 
des notions profondes et délicates qui nous structurent 
individuellement, dans le rapport aux autres, à la fois entre le père 
et la mère eux-mêmes, et dans la relation aux enfants et à la société 
dans son ensemble".

    "Si François Hollande avait posé la question 
suivante: êtes-vous d'accord pour supprimer les mots père et mère du 
droit civil français et des codes qui régissent la famille, les 
Français s'y seraient opposés", estime encore l'ancienne ministre. "Nos concitoyens n'ont pas compris que 
derrière le mariage des homosexuels, c'est la théorie du genre qui est 
insufflée dans la société française. Cette théorie qui vient des États-
Unis estime qu'homme et femme sont interchangeables", conclut-elle.

     

    _____________________________________________________________________________


     

     

     > Il ne m'arrive pas souvent de parler sur la scène publique , mais il  > me semble qu'il y a une certaine urgence. Bien sur mes propos ne  > plairont pas à tout le monde , c'est pourquoi j'ai souhaité vous  > envoyer les textes des deux interviews que j'ai fait cette semaine  > afin que ce soit clair.

    Avec tous nos voeux pour l'année nouvelle   Georgina

     

     

      Le Figaro magazine – Georgina interview  11 janvier 2013  


     

    La proposition 31 du programme de François Hollande indiquait son  > souhait d'instituer un mariage pour les personnes d'un même sexe .Une  > majorité de français a voté. Que nous soyons d'accord ou non,  > François Hollande est légitime sur ce point.

     >

     > Mais il y a plusieurs façons d'établir une union durable entre  > personnes du même sexe et la voie choisie pour le projet de loi qui  > vient en discussion au Parlement ne se contente pas d'instaurer un  mariage homo : il bouleverse de fond en comble ce qu'est le mariage  pour tous les citoyens ... et cela n'était pas du tout mentionné.

     >

     > Si François Hollande avait demandé : « êtes-vous d'accord pour faire disparaître le statut de Mère du code civil, êtes-vous d'accord pour  que disparaisse la notion de Père du code civil et de tous les autres   codes » ? Il aurait, je pense essuyé un NON franc et massif.


    S'il  avait demandé : « êtes-vous d'accord pour que disparaisse la notion  > de filiation qui établit la succession des générations pour la  > remplacer par la notion de parentalité? », je ne crois pas que les  > français auraient acquiescé.


    S'il avait demandé « êtes-vous d'accord pour substituer le droit à l'enfant à une législation sur l'adoption  qui est basée sur le droit de l'enfant », je ne pense pas non plus  > qu'ils auraient répondu favorablement.

     


     > Or c'est de cela dont il s'agit dans ce projet de loi. Le mariage homo,  > aussi important soit-il, n'est que la partie visible d'un iceberg  > énorme qui propose de nous bouleverser dans la partie la  plus intime et la plus fondamentale de nos personnalités, mais aussi  > de notre vie en société, en introduisant la théorie du genre sous   couvert du « mariage homo ».

     >

     > C'est parce que je suis une Mère et ne souhaite pas devenir un  "parent 1 ou 2" que j'irai manifester le 13 janvier avec le Père de  > mes enfants, qui ne souhaite pas non plus, perdre son identité de père  > en devenant parent 1 (ou 2!).

     >

     > Au moment de la législation sur le PACS, le mariage entre hommes et  > femmes n'a pas été bouleversé, les notions de père est de mère n'ont  > pas disparu du code civil, la filiation n'a pas été juridiquement  > supprimée, et l’on n’a pas créé un droit pour des adultes à avoir un  > enfant.

     >

     > Je crois que les français souhaitaient participer à une amélioration de la vie des couples homo mais qu'ils n'ont jamais pensé que ceci   pourrait se faire en détruisant la notion de Père et de Mère ou la conception juridique de la filiation.

     >

     > Il y a d'autres voies pour donner un cadre juridique à deux personnes  > du même sexe qui désire solidifier leur union.

     >

    __________________________________________________________________________________________________________

     >


      Dans le Journal la Vie

     >

     > Pourquoi apportez-vous votre soutien aux manifestants contre le  > mariage pour tous?

     > Georgina Dufoix. François Hollande a annoncé pendant sa campagne qu'il  > souhaitait établir un mariage pour les homosexuels. Les Français ont  > voté pour lui, et donc en faveur de cette mesure. Mais il n'avait pas  > dit qu'il allait transformer le mariage tel qu'il est instauré. Sa  > proposition ne remplaçait pas les notions de père et de mère par une  > notion neutre qui change la vie de tous les Français.

     > Dans quelle mesure cela pose-t-il problème?

     > GD. Les statuts de mère et de père ont un impact dans l'intime de  > notre être. Il ne s'agit pas seulement d'un statut juridique. Ce sont  > des notions profondes et délicates qui nous structurent  > individuellement, dans le rapport aux autres, à la fois entre le père  > et la mère eux-mêmes, et dans la relation aux enfants et à la société  > dans son ensemble. Si François Hollande avait posé la question  > suivante: êtes-vous d'accord pour supprimer les mots père et mère du  > droit civil français et des codes qui régissent la famille, les  > Français s'y seraient opposés. Nos concitoyens n'ont pas compris que  > derrière le mariage des homosexuels, c'est la théorie du genre qui est  > insufflée dans la société française. Cette théorie qui vient des

    Etats-

     > Unis estime qu'homme et femme sont interchangeables.

     > Serez-vous présente lors de la manifestation?

     > GD. Oui, avec mon mari. Le Pacs ne me posait pas un problème suffisant  > pour que je descende dans la rue. En revanche, nier l'altérité entre  > un homme et une femme me semble contraire à la réalité de notre  > condition humaine.

     > N'êtes-vous pas gênée de vous mêler aux catholiques de droite,  > majoritaires dans cette manifestation?

     > GD. Il reste à démontrer que les catholiques de droite sont  > majoritaires. La manifestation fédère bien au-delà des catholiques de  > droite.

     > Etes-vous guidée par votre foi sur ce sujet?

     > GD. Je me suis posé la question, et non, ce n'est pas ma foi qui me  > guide, c'est une réflexion sur la société française d'aujourd'hui, sur  > ce qu'est la famille, un pays, la stabilité apportée par la famille.

     > Un pays créateur et dynamique est un pays où le lien familial est  > riche, porteur et sécurisant. Le projet de loi remet en question la  > filiation au profit de la parentalité. Comment peut-on au détour d'une  > loi sur le mariage homosexuel remettre en cause la succession des  > générations pour un peuple? Comment peut-on remettre en question le  > droit de l'adoption? L'adoption a été faite pour que des enfants  > trouvent une famille, non pas pour promettre à des adultes d'avoir le  > droit à des enfants.

     > Comment expliquer que vous êtes une des rares personnalités de gauche  > à prendre position contre le projet de loi?

     > GD. Je ne l'explique pas vraiment. Pour ma part, je suis cohérente  > avec moi même. Je pense qu'on peut être de gauche pour soutenir la  > justice sociale et aimer la famille et le lien familial ce qui à mes  > yeux , n'est pas « de droite »  >  > Le « mariage homo » focalise toutes les attentions mais dans ce projet  de loi , il n'est que la partie émergée de l'iceberg . Ce projet de  > loi se proposerait de transformer en profondeur notre façon de vivre  > ensemble en essayant d'effacer de notre droit l'altérité entre hommes  > et femmes pour la remplacer par la théorie du genre . Il y a d'autres  > voies pour permettre aux couples homosexuels qui le désirent de  > solidifier leur union.

     

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    http://www.dorffer-patrick.com/article-humour-politique-de-hollande-emploi-et-chomage-non-prioritaire-113424231.html

     


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    http://casadilume.free.fr/JanFevMars2010/Ruralite.html

     

     

    Introduction d'eva R-sistons


     

    Terrible ! "50 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France", avais-je écrit dans mon précédent message. Voici l'intéressante réponse d'un fils de paysans, d'un homme de la terre et de terrain, d'un militant engagé pour la préservation de notre monde tel qu'il est. Tout simplement.

     

    Le drame de la France qui disparaît, avec ses ruraux, ses villages vivants, ses entreprises artisanales, ses emplois... le drame de la désertification de notre pays, de l'assèchement de la sève de notre France, c'est le nôtre. Ce doit être le nôtre. Nous sommes tous reliés à la terre, que nous le voulions ou non. Et cette terre est en train de sombrer sous les coups de butoir de la mondialisation implacable et inhumaine

     

    Voici un texte court, précis, implacable. En quelques lignes, ce Lecteur décrit ce que nous ne voyons pas. Et portant il faut le voir, c'est une question de survie : Non seulement d'un mode de vie, de respiration, de perpétuation, d'autonomie, de santé, de solidarité, d'humanité - mais de résistance au Nouvel Ordre Mondial totalitaire, mortifère, eugénique. L'enjeu est donc immense !

     

    Ce texte, abrupt, âpre, est à lui seul un condensé de ce qui attend la France. Et sans emploi, sans activité, personne ne peut vivre dignement....

     

    Alors oui, dégustons-le, et relayons-le. Il vaut son pesant de sagesse !

     

    eva R-sistons

     

    TAGS : Paysans, ruralité, Nouvel Ordre Mondial, autonomie, résistance, mondialisation, emplois, PME, artisanat

     

     


    50 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France ?

    Pas tout à fait,

    en fait on perd 50 agriculteurs qui se répartissent comme suit :
    petit % de suicides ;
    % qui deviennent retraités,
    % qui trouvent un boulot dans l’agro alimentaire du coin, et qui iront rejoindre assez vite les rangs de chômeurs.
    % qui part directement au RSA après cessation mal préparé.


    (Tu sais qu’il y a un RSA spécial agricole où les gens le touchent, mais continuent à travailler pour sauver ce qui est sauvable)


    Au niveau des surfaces on en perd un peu, mais pas proportionnellement…
    (chez nous de 50 vrais agriculteurs on est passé à 2 hypers dépendants de la banque plus 4 ou 5 en double activité et cela en 30 ans).


    Mais le drame c’est aussi la ruralité l’occupation de l’espace.


    Au siècle dernier les petits artisans ruraux Charrons Forgerons étaient devenus des petites PME  10 à 30 personnes reconverties dans : le tournage, fraisage, câblage, machine outils, qui étaient sous-traitantes des grosses boites nationales de l’automobile et agro-alimentaire, comme en Allemagne ou Italie qui les ont conservées jusqu’à maintenant.


    Aujourd’hui elles disparaissent les unes après les autres…


    Entre Villemur, Reynies, Labastide St Pierre on a perdu 1000 emplois en 20 ans. (Note d'eva, c'est un petit périmètre)


    Les enfants de ces gens sont devenus étudiants sans fin puis chômeurs ou bien travailleurs plus ou moins précaires dans le tertiaire à Toulouse ou à Paris.


    Mais pour combien de Temps… Une nation peut elle vivre que du tertiaire ?
     

     

    Mais doit on encore parler de NATION dans un monde qui prône la GLOBALISATION ?


    Jorion le dit cela fait 50 ans que l’on travaille à supprimer les emplois aujourd’hui on y est arrivé.

    .

    .

     

    http://www.senat.fr/rap/r07-468/r07-468_mono.html

     

    Siur ce site, document permettant l'espérance ?

    Mais l'on passe de la société paysanne à la société rurale,

    et ce n'est pas pareil ! En tous cas,

    peut-on espérer une recomposition, au moins ?

    Comme le suggère cette analyse du Sénat.

    Note d'eva R-sistons

     


    (..) 1. De la société paysanne à la société rurale

    Le phénomène séculaire d'ouverture du monde rural s'est accéléré depuis trente ans, d'abord sous l'effet d'une modernisation interne. Cette dernière a non seulement marqué la fin du monde paysan traditionnel mais aussi permis l'émergence d'une société nouvelle.

    a) La fin d'un mode de vie autonome
    (1) L'ouverture du monde paysan : une tendance séculaire

    Traditionnellement, le monde rural était essentiellement replié sur lui-même, régi par un mode de vie particulier et autonome.


    Cette société paysanne se caractérisait par un certain nombre de traits spécifiques23(*) tels que :

    - le rôle reconnu au groupe familial comme fondement de l'ensemble de la vie sociale ;

    - une certaine autarcie du système de production paysan, relativement peu en contact avec un marché plus large ;

    - la place déterminante des « médiateurs »24(*), titulaires d'un savoir acquis en ville et assurant ainsi le rôle d'intermédiaire entre les représentations de la collectivité rurale et le cadre officiel du reste de la société ;

    - l'interdépendance entre les individus d'un groupe, accompagnée d'un contrôle social prégnant25(*).

    Or, dès le début du XXème siècle, la République naissante, soucieuse d'unifier la société française à travers le service militaire, l'école et une administration centralisée, s'est engagée dans une action volontaire d'ouverture et de décloisonnement de ce monde paysan26(*).


    Puis, pendant les Trente Glorieuses, une nouvelle étape a été franchie par le passage de la figure du paysan à celle de l'agriculteur. Ce dernier est alors essentiellement distingué par son activité professionnelle, ce qui signifie, d'une part, que son mode de vie n'était plus aussi éloigné de celui des citadins et, d'autre part, que l'agriculture participait du mouvement de rationalisation de la société et d'adaptabilité des individus.

    (2) Une accélération récente

    Depuis les années 1970, l'évolution du monde rural s'est accélérée par une ouverture sur l'extérieur qui s'est opérée à trois niveaux27(*) :


    - l'ouverture sur le voisinage. Les ruraux ont noué des liens avec le local proche et, en tout premier lieu, avec les villes voisines. Les mouvements pendulaires, l'implantation des grandes surfaces commerciales ainsi que l'installation de résidents secondaires ou de néo-ruraux ont contribué à faire reculer « l'esprit de clocher » et élargir l'espace du voisinage ;


    - l'ouverture au reste de la société. Elle se traduit d'abord par une amélioration des liens physiques entre l'espace rural et les autres parties du territoire. En effet, 85 % des ménages ruraux sont désormais équipés au moins d'une voiture et nombreux sont ceux à en posséder deux. De plus, même si l'enclavement demeure un handicap relatif du monde rural, le réseau routier et autoroutier a connu une forte extension et s'est amélioré, au moment même où les liaisons ferroviaires devenaient plus rapides et garantissaient un maillage satisfaisant de l'ensemble du territoire national. Les vacances concernent désormais un nombre croissant de ruraux, même si leur durée et la distance parcourue entre le domicile et le lieu de villégiature varient considérablement entre les individus ;


    - l'ouverture au monde. L'ensemble de la planète pénètre désormais la société rurale par le biais de la télévision et d'Internet. La quasi totalité des ménages est pourvue d'un téléviseur et forme un public particulièrement assidu, tandis que les résidents ruraux recourent de manière croissante aux services de la toile, même si, à équipement égal, ils y recourent moins que les citadins.


    Au milieu des années 1980, le géographe B. Kayser pouvait dès lors écrire que : « les sociétés rurales  sortent d'une longue phase de décomposition, pour entrer dans une phase de recomposition, qui est la conséquence à la fois de la différenciation [par rapport aux] paysanneries et de l'émergence de nouveaux groupes sociaux »28(*).


    Cette évolution a principalement procédé d'une ouverture initiée par le monde rural lui-même et ne saurait donc être réduite rétrospectivement à la conséquence de l'arrivée de populations de l'extérieur. Toutefois, ces deux phénomènes se sont entretenus mutuellement, les citadins étant d'autant plus enclins à quitter les villes qu'ils percevaient progressivement l'émergence de cette nouvelle société rurale.

    b) Une société nouvelle, perçue comme telle par les Français
    (1) La fin de comportements exclusifs et spécifiques.

    Les modes de vie des ruraux et des urbains sont aujourd'hui très proches.

    Comme le notent B. Hervieu et J. Viard, « l'urbanité s'est échappée du territoire de la ville d'hier pour finir par capter l'ensemble de l'espace non urbain ».29(*) La société rurale de l'autarcie et de l'autochtonie a cédé désormais la place à une société à la fois plus ouverte sur l'extérieur et diverse dans sa composition, et ce pour plusieurs raisons.


    Tout d'abord, l'apparition de la pluriactivité au sein des ménages agricoles30(*) a permis d'entretenir un lien permanent avec les villes et les autorités publiques tout en dissociant désormais le lieu de résidence, d'emploi et de loisirs. Ce décloisonnement s'est traduit par une diminution progressive des comportements spécifiquement ruraux.


    Ensuite, les motivations des habitants concernant le choix de leur lieu de vie ont également subi une mutation. La société paysanne était caractérisée par l'absence de questionnement à ce sujet, par le sentiment d'évidence qu'imposaient l'ancrage familial et le réseau social. Désormais, le choix du lieu d'installation revêt un caractère réfléchi : il s'agit pour certains d'un choix de vie, pour d'autres d'un arbitrage économique.


    En outre, on observe un élargissement aux ruraux de pratiques sociales qui semblaient antérieurement réservées aux citadins, telles que l'acquisition de résidences secondaires dans d'autres régions, les départs en vacances -y compris vers les pays lointains- ou le développement de la vie associative locale.


    Enfin, on observe une certaine normalisation de la pratique politique à travers le rapprochement des votes des ruraux et des citadins ; la forte diversité politique illustrant bien la perte relative de spécificité de la société rurale.

    Ces mutations n'ont pas seulement modifié la réalité sociale du monde rural, mais également les représentations qui en découlent.

    (2) Les nouvelles perceptions de la ruralité par l'ensemble de la société

    Les années 80 et 90 ont été marquées par une véritable inversion conceptuelle au terme de laquelle les citadins et les ruraux eux-mêmes ont acquis une image valorisante du monde rural31(*).


     La campagne se voit réinvestie de valeurs symboliques inédites.

    La société française intègre la société rurale, notamment en l'investissant du pouvoir de répondre à ses attentes, ce qui en modifie à la fois la perception et la place qui lui est assignée.


    C'est ainsi qu'associée au respect de l'environnement, la campagne est revalorisée dans une période où les enjeux écologiques prennent une place prépondérante dans le débat public. De fait, la société globale tend à lui conférer un rôle d'entretien des paysages désormais perçus comme patrimoine commun. Ainsi, l'accès aux espaces de loisirs et aux espaces verts doit être garanti afin d'assurer la fonction récréative de la campagne. Cette dernière est de plus en plus conçue comme un lieu de culture et d'identité, symbole de la qualité des aliments et de la diversité des terroirs.


     Un mode de vie qui fait la fierté de la société rurale.


    Le monde rural a longtemps souffert d'un sentiment d'isolement et d'un retard relatif en termes de développement économique, de sorte que certains avaient acquis la certitude que « la société industrielle se retourne contre la paysannerie dont elle est issue »32(*).


    Or, comme le note le rapport du Sénat sur l'exception territoriale33(*), l'image s'est désormais inversée : « [les ruraux] sont fiers aujourd'hui d'habiter la campagne, de bénéficier du calme, de la nature, du « bon air » et regardent avec une certaine condescendance les citoyens soumis, selon eux, au bruit, à la pollution, à l'insécurité, à l'entassement ».


    Mais cette vision positive du monde rural touche également les citadins : l'ensemble des citoyens se réapproprient ainsi progressivement l'espace rural.

    (3) Un espace rural que se réapproprie l'ensemble de la société française

     Les Français estiment désormais avoir un droit de regard sur l'espace rural.

    Comme le démontre l'importante enquête précitée conduite par le CREDOC en 2001, il existe un fort attachement de nos concitoyens pour leurs territoires.

    Aussi les Français ont-ils le sentiment d'avoir un droit de regard sur l'espace rural. L'intervention des collectivités publiques, et notamment de l'Etat, est ainsi fortement encouragée : 90 % des Français se disent favorables à un tel soutien. Cette augmentation de la sensibilité des citadins entraîne l'apparition dans le débat public de nouveaux enjeux : pollutions agricoles, transformation des paysages, aménagement du territoire, création de nouveaux axes de communication, favorisant ainsi un peu plus le décloisonnement des sociétés rurales, érigé au rang d'enjeu national.


     L'espace rural est désormais perçu comme un espace de développement et non plus de retrait.


    La retraite de la vie professionnelle loin de la vie citadine n'est pas un phénomène nouveau. Le monde rural constitue un endroit privilégié de bien-être et de repos. Toutefois, son attrait ne concerne plus seulement les personnes en fin de vie professionnelle, mais touche désormais les citadins actifs.


    Une enquête BVA-CNASEA conduite en 2007 sur des citadins d'agglomérations de plus de 100.000 habitants34(*) révèle que le regard de 90 % des citadins a changé sur la ruralité35(*). (..)

     

    http://www.senat.fr/rap/r07-468/r07-468_mono.html.


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    Vu au Journal de 20 h sur FR2 (8.1.2013) :

     

    Allemagne: la délocalisation des maisons de retraite

    Un couple de personnes âgées avec leur chien, à Malte en décembre 2010. REUTERS/Darrin Zammit Lupi

    Madame Ludl est atteinte de démence sénile. Elle ne se rend pas compte qu'elle vit désormais dans une maison de retraite slovaque, à 700 kilomètres de sa Bavière natale. Il y a un mois, son fils et sa belle-fille, au volant du camping-car familial, l'ont emmenée ici et sont repartis de sitôt, juste le temps d'accrocher quelques photos d'autrefois sur les murs de sa petite chambre, rapporte le quotidien allemand Die Welt, qui s'est rendu sur place.


    La pension complète de madame Ludl coûte environ 1.100 euros par mois. 700 euros sont pris en charge par la sécurité sociale, les 400 euros restants prélevés sur sa maigre retraite. Un prix presque trois fois inférieur à ceux pratiqués par les maisons de retraite allemandes. C'est donc pour ne pas avoir à payer 1.000 euros par mois de sa poche que le fils de la vielle dame a préféré l'envoyer en Europe de l'est.


    Avec des maisons de retraites toujours plus chères et des retraites qui stagnent, l'Allemagne est confrontée à un vrai problème: en 2010, environ 411.000 personnes touchaient l'aide de soins que l'État allemand verse aux personnes dépendantes dont la retraite et les économies ne suffisent pas à payer leur maison de retraite, soit 5% de plus que l'année précédente. Si cela ne suffit pas à couvrir les frais, l'État allemand peut alors contraindre les descendants à payer la part restante. Comme l'écrit Die Welt:

    «La conséquence s'appelle souvent Europe de l'est

    Si la Slovaquie, la République Tchèque et la Pologne restent en tête, des établissements spécialisés dans l'accueil de retraités européens voient également le jour en Espagne et en Thaïlande ces dernières années. Comme l'explique le Suisse Martin Woodtli, qui dirige une maison de retraite spécialisée dans l'accueil des personnes qui souffrent de démence sénile en Thaïlande:

    «Chez nous, une aide-soignante gagne entre 350 et 500 euros par mois. Nous sommes ainsi en mesure de proposer une offre de soins pour environ 2.700 euros par mois tout compris, et pour cette somme chaque hôte a trois accompagnatrices à ses côtés, qui sont seulement là pour lui.»

    Face au nombre grandissant de personnes âgées en Allemagne – selon les spécialistes le pays comptera 4,7 millions de personnes dépendantes en 2050, ces établissements de soin à l'étranger pourraient constituer une bonne alternative au manque de places en maisons de retraites dont souffre déjà l'Allemagne. On pourrait même imaginer un système de partenariats entre l'Allemagne et des pays étrangers, avance le député au Bundestag Willi Zylajew (CDU/CSU):

    «Au vu de cette situation d'urgence menaçante, il est de circonstance de réfléchir au moins à des formes de prise en charge alternatives

    Il existe aussi d'autres solutions moins radicales, à l'instar des colocations de seniors. Comme l'indique le site de la Bayerisches Fernsehen, citant les résultats d'un sondage commandité par DKV, qui rassemble les caisses de retraites allemandes:

    «Seuls 7% des gens en âge de travailler veulent aller dans une maison de retraite s'il se retrouvent en situation de dépendance. Il n'y a ainsi aucune autre forme de soins qui soit aussi peu appréciée que la maison de retraite. […] 24% [des sondés] veulent être pris en charge par un service de soins à domicile.»

    Photo: Un couple de personnes âgées avec leur chien, à Malte en décembre 2010. REUTERS/Darrin Zammit Lupi

    http://www.slate.fr/lien/64247/allemagne-maisons-retraite-etranger
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