•  

    http://blogs.mediapart.fr/blog/2iemdb/101214/un-ministre-palestinien-tue-par-des-soldats-israeliens-en-cisjordanie

    4537946_5_d721_ziad-abou-ein-faisait-par

     

    AFPS-logo.jpg

    Arrêter le bras des assassins

    http://www.france-palestine.org/Arreter-le-bras-des-assassins

     


    Ziad Abou Ein, ministre chargé du dossier du Mur et des colonies de l'Autorité palestinienne, est mort ce mercredi 10 décembre après avoir été pris à la gorge et frappé par des soldats israéliens lors d'une manifestation en Cisjordanie dans le village de Turmus Ayya, près de Ramallah. Il défilait aux côtés de 300 personnes qui manifestaient pacifiquement contre la confiscation des terres palestiniennes, contre l’implantation d’une nouvelle colonie Adei Ad, avec l'objectif d’y planter des oliviers. Cette mani­fes­tation était orga­nisée pour célébrer la journée inter­na­tionale des Droits de l’Homme.


    Aujourd’hui donc, celui qui défile pacifiquement, celui qui veut planter un olivier menace la sécurité d’Israël et doit savoir qu’il risque sa vie.  Qu’il soit ministre de l’AP n’y change rien. Voilà où nous en sommes avec les extrémistes au pouvoir à Tel Aviv.

    Ils agissent de la sorte car ils se savent protégés. La France s'était abstenue lors du vote du Conseil des Droits de l'Homme pour la constitution d'une commission d'enquête sur les crimes commis cet été à Gaza. C'était un très mauvais signal comme nous l'avions rappelé à l'époque.


    Semaine après semaine la liste des crimes s’allonge et la répression se durcit.

    Des responsables de la résistance populaire comme Murad Shtaiwi, de Kafr Qaddoum ou Abdallah Abu Rahma de Bil’in risquent de lourdes peines de prison et de fortes amendes pour organisation de manifestations interdites. Trois animateurs d’ONG de Jérusalem Daoud Al Ghoul, Majd Darwish et Saleh Dirbas, viennent d’être bannis pour quatre mois de leur ville sans qu’on ait connaissance du motif d’une telle décision illégale.


    On peut penser que les condamnations de la mort de Ziad ne vont pas manquer. Elles seront vaines si elles ne s’accompagnent pas des sanctions que nous ne cessons de réclamer au gouvernement français : arrêt de toute coopération miliaire, embargo sur les armes, interdiction des produits des colonies et de toutes relations d’affaires avec les colonies, suspension de l’accord d’association…


    Depuis le carnage de cet été à Gaza c’est chaque jour plus évident.


    En Cisjordanie, comme à Jérusalem ou à Gaza, il faut arrêter le bras des assassins.


    Le bureau national

    Paris, le 10 décembre 2014

    --


    Association France Palestine Solidarité (AFPS)
    21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
    Tél. : 01 43 72 15 79
    Fax. : 09 56 03 15 79
    Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter
    .
    .

    B4fQ-EDCIAEFJZG.jpg


    votre commentaire
  • ,

     

     

    6 décembre 2014

     

    Tout le monde ou presque, surtout ceux qui se sentent proches du combat palestinien, se sont réjoui de la "reconnaissance" de l'État de Palestine par le parlement français.

    Cette "reconnaissance" me paraît être une immense arnaque.


    1er point. Qu'ont fait les gouvernements occidentaux depuis 1967 alors que l'armée sioniste venait de s'emparer de ce qui restait de la Palestine et avait commencé immédiatement à "nettoyer" les environs de Jérusalem de leurs occupants arabes pour y installer les 1ers colons sionistes ? Qu'ont fait ces gouvernements lorsque le régime sioniste a annexé juridiquement la partie palestinienne de Jérusalem en violation de toutes les résolutions internationales ? Qu'ont fait ces gouvernements lorsque les hordes sionistes, 650 000 depuis 67, se sont répandues sur la Cisjordanie, détruisant des milliers de maisons et de villages pour s'y installer en conquérants, et réduisant à néant toute possibilité de solution pacifique à 2 États qu'ils appellent hypocritement de leurs vœux ?

    Il serait inutile de refaire l'historique de ces dernières décennies en détaillant les appuis inconditionnels que l'Occident a offert au régime sioniste, sur les plans militaire, économique, financier, diplomatique. Israël est l'allié rêvé, le chien de garde idéal, et l'Occident ne lui fera de la peine que s'il est véritablement acculé. Ce n'est pas pour demain.

    2e point. La stratégie de l'Occident, et donc de la France, colle à celle de l'État sioniste. Du moment qu'on n'a pas pu éliminer d'une façon ou d'une autre le nationalisme palestinien, qui gêne tout le monde et en particulier les dirigeants arabes, on allait l'apprivoiser, le corrompre, le vider de son sens. D'où la création de l'Autorité palestinienne qui a cédé en 1993, à Oslo, pour prix de sa soumission préalable, la souveraineté de 60% de la Cisjordanie à l'occupant sioniste et renoncé à exiger la création d'un État indépendant et la récupération de Jérusalem. Les « négociations » pouvaient commencer. Elles durent depuis 21 ans. 21 ans. Et ce n'est pas fini. Entre-temps les alliés d'Israël déversent près de 1 milliard de dollars par pour engraisser la nomenklatura palestinienne et lui faire oublier le rêve d'indépendance auquel elle n'a jamais cru.

    Mais il importe d'entretenir la comédie. Car la population palestinienne de temps en temps s'énerve et le Hamas gagne du terrain.

    3e point. Il est nécessaire de choyer l'Autorité palestinienne, de lui donner l'illusion de quelques « victoires » toutes symboliques. Par exemple faire admettre la Palestine à l'UNESCO ou lui accorder un strapontin à l'ONU. Mais le temps presse et le ton monte. Alors l'Europe, pour se dédouaner, pour faire durer la pièce, pour se donner des airs, et surtout pour donner encore un peu de temps à son allié sioniste de terminer le travail, c'est-à-dire avaler la Cisjordanie, a inventé un nouveau jeu, une manière de renvoyer aux calendes la création d'un vrai État palestinien. Elle va le reconnaître du bout des lèvres. Ça ne coûte rien, ça donne une fausse victoire à l'Autorité palestinienne et ça renvoie la solution à plus tard, beaucoup plus tard. La « reconnaissance » de l'État de Palestine par le parlement français n'est qu'une diversion sans aucune portée. Et pour les socialistes, ça permet de soigner leur image auprès de la population musulmane.

    Une illustration ? Quand on reconnaît un État, la moindre des choses est d'y établir une ambassade. Or aucun pays qui a reconnu l'État de Palestine n'a osé franchir ce pas et subir les foudres de l'État sioniste.

    Mais alors, me direz-vous, pourquoi cette mobilisation hystérique d'Israël et du lobby judéo-sioniste ? Ça fait partie de la comédie. Il faut donner l'illusion aux Palestiniens qu'ils ont remporté une victoire considérable malgré l'opposition farouche du camp sioniste. Cela va les calmer pendant quelque temps. Le temps que les sionistes y installent d'autres colons. Et d'ici-là on trouvera bien une autre arnaque.

    N'oubliez pas ! L'Etat sioniste est le meilleur allié dont l'Occident dispose dans cette région. Il mérite bien les 3 à 4 milliards de dollars que l'Empire lui verse chaque année.

     

    A lire aussi.....

    CRÉTEIL : Une agression « antisémite » inespérée

     

    Publié par : http://jacobdemeknes.blogspot.fr


    .

     

    Sur ce site, derniers posts :

     

     


    votre commentaire
  • <section class="entry" id="yui_3_5_0_1_1417874260340_24275">

    Nous attendons toujours les informations sur le Boeing MH-17 abattu en juillet dernier.

    La valse des mensonges sur le vol MH-17 abattu en Ukraine devient chaque jour davantage la métaphore de la fin des illusions démocratiques du monde occidental. Mais il s’agit aussi et surtout de la manifestation tragique du désastre intellectuel et moral dans lequel sont tombées les hordes de « semeurs de peste » qui continuent à les défendre. Pour rester cohérents, ces gens ont dû mentir effrontément. Et aujourd’hui, face à l’émergence de la vérité, ils sont obligés de les répéter, tout désorientés, voire de les amplifier en inventant des variantes plus ou moins fantaisistes et de moins en moins crédibles, se contredisant à loisir, sans s’apercevoir du ridicule dans lequel ils sont tombés. Ou alors, et c’est l’attitude simple et peu compromettante, ils se taisent et évitent d’évoquer les bribes de vérité qui passent pourtant à leur portée.

    Voilà le visage du journalisme servile de notre époque. Mais il y aura bien pire, et dans un futur proche, car ces semeurs de peste qui se font passer pour des journalistes sont prêts pour les prochaines délations répugnantes auxquelles ils seront contraints par les patrons qui les paient, même s’il est vrai que le journalisme occidental n’était pratiquement jamais, de toute son histoire, tombé aussi bas.

    J’ai eu l’occasion récemment d’écouter, dans les somptueuses salles du Parlement européen, un politologue anglo-saxon – c’était début décembre, soit 4 mois et demi après l’assassinat collectif de 298 personnes innocentes – exiger de la Russie d’une voix tonitruante, non seulement des excuses pour avoir abattu le Boeing malaisien, mais aussi une indemnisation pour les familles de victimes. Le type – qui n’avait pas de qualificatif assez dur pour Poutine, ne savait rien – le pauvre – de ce qui s’était passé pendant ces 4 mois. Il ne savait pas ce que, par respect et par décence – devrait savoir une personne dont le métier est de s’occuper de politique, de journalisme, qui mène des analyses lues par des gouvernants (ceux qui prennent des décisions), et qui devrait donc avoir le sens de la responsabilité de celui qui, par profession, contribue à la vie de la société et au bien commun.

    Je ne dirai pas son nom ici, non pas que je veuille protéger sa personne, mais simplement parce qu’il fait partie de ces innombrables pauvres bougres habitués à répéter automatiquement ce qui leur est servi par les médias dominants. C’est simplement l’un des multiples anneaux de la grande chaine de la stupidité – de second niveau celle-là – qui maintient en place le chapiteau entourant la Grande Fabrique des Rêves et des Mensonges.[…]

    Voilà : cette longue introduction pour commenter maintenant la dernière information sur les enquêtes officielles totalement inexistantes de ces derniers mois censées rechercher les responsabilités dans le crash du Boeing malaisien le 17 juillet dernier. La nouvelle provient du quotidien malaisien en lignehttp://www.thestar.com.my/News/Nation/2014/12/01/mh17-malaysia-to-be-part-of-investigating-team/, et nous apprend que la Malaysie a finalement été « acceptée comme membre à part entière du groupe en charge de mener l’enquête criminelle. » Autrement dit, le pays propriétaire de l’avion abattu, et qui a vu la mort de 44 de ses concitoyens, a dû attendre quatre mois avant de pouvoir participer et contrôler le déroulement des investigations.

    Nous savons (depuis le 8 août, et nous avons été les premiers et les seuls d’ailleurs à le publier avec Megachip etPandoraTV.it) que le groupe est constitué de quatre pays : Hollande, Belgique, Australie et Ukraine. Impossible de savoir qui a décidé de la composition de ce groupe, ni quels critères ont amené à cette « étrange » sélection, qui ne cadre avec aucune considération logique ou juridique. Par exemple, elle ne correspond pas au principe des « pays les plus touchés en termes du nombre de victimes ». En effet, si l’Australie et la Hollande ont eu de nombreuses victimes, l’Ukraine n’en a déploré aucune, et la Belgique en a seulement eu quatre, autant que l’Allemagne qui ne fait pourtant pas partie du groupe.

    Nous savons (et nous l’avons répété maintes fois, dans le silence absolu des médias occidentaux) que le gouvernement de Kuala Lumpur a demandé à plusieurs reprises à être incluse dans l’enquête, mais n’a pas obtenu de réponse, jusqu’à hier. Nous constatons que la présence de l’Ukraine dans ce groupe a des pour (l’avion a été abattu dans l’espace aérien ukrainien, et donc ce pays a beaucoup d’informations à donner), et des contre, car les circonstances de cette tragédie font de l‘Ukraine (et plus précisément des responsables de certains services et ministères) l’un des principaux suspects, et qu’elle est elle-même objet de l’enquête. De plus, il est avéré qu’au cours de ces derniers mois l’Ukraine n’a pas fourni à la commission d’enquête les enregistrements des conversations entre les contrôleurs aériens ukrainiens et l’équipage du Boeing. Un fait extrêmement grave, qui peut légitimement être défini comme une volonté délibérée d’entraver l’enquête.

    Mais nous avons également rapporté l’information (de source ukrainienne officielle) que les « quatre pays de l’Apocalypse » ont établi un droit de véto (denial) sur la base duquel n’importe lequel des quatre membres peut interdire la publication de documents de l’enquête. Une disposition qui surpasse toutes les précédentes en matière de bizarrerie, mais qui étale sous nos yeux le véritable aveu, à savoir qu’en faisant ainsi, il est permis à l’Ukraine de cacher ses éventuelles responsabilités dans l’incident. Et que l’Australie, la Belgique et la Hollande se sont attribuées le rôle de chien de garde pour empêcher l’émergence d’une quelconque responsabilité occidentale, par exemple celle de l’OTAN.

    Nous avons – tout comme des dizaines de sites Internet – enregistré le fait (et là il ne s’agit pas d’une bizarrerie) que les États-Unis disposent d’une grande quantité d’informations sur ce qui s’est passé, mais que pendant ces quatre mois ils se sont bien gardés de les fournir. Un de leurs satellites de surveillance survolait la zone à ce moment précis, et photographiait chaque centimètre carré, mais ils n’ont pas divulgué ces images. Deux avions-AWACS interceptaient toutes les communications radio et radar pendant ces minutes critiques et dans cette zone précise (comme révélé par le gouvernement allemand), mais les seules informations qui ont filtré sont de toute évidence fausses (l’avion aurait été abattu par un missile Buk de fabrication soviétique), et ont été diffusées par les services secrets allemands, avec trois mois de retard.

    Il ressort de tout cela que les seuls à fournir des informations précieuses (peut-être en gardent-ils sous le coude, mais celles-ci sont importantes) sont les services secrets russes, qui ont communiqué trois jours après la tragédie, révélant plusieurs faits dont un décisif : au moins un autre avion, certainement ukrainien, volait à proximité du Boeing. Un fait confirmé par de nombreux témoins au sol, qui ont tous affirmé avoir vu le 2e avion (certains en ont même vu deux) près du Boeing et juste après qu’il eut été abattu. Les grands médias occidentaux ont totalement ignoré cette conférence de presse des militaires russes. Et la BBC, qui avait diffusé un reportage sur la zone du crash avec des témoins qui confirmaient la version russe, a promptement retiré le documentaire et, semble-t-il, l’a effacé de ses archives Web. Autant d’éléments qui montrent l’étendue et les ramifications des systèmes de contrôle [médiatiques] et de diversion mis en oeuvre par les services secrets occidentaux pour empêcher l’apparition d’informations gênantes sur cet événement.

    Entre temps, les boites noires qui avaient été retrouvées en parfait état de fonctionnement par les rebelles filo-Russes du Donbass (même si tous les journaux avaient annoncé par avance que les « Russes » les auraient cachées, ou détruites, pour ne pas révéler au monde leur responsabilité) les ont consignées aux observateurs de l’OSCE sous les yeux des caméras ; les boites noires ont ensuite été confiées à l’ICAO à Londres, mais on ne sait toujours pas avec précision qui les a analysées et quel est leur véritable contenu.

    Les seules informations fournies à ce jour par le fameux « groupe des quatre pays enquêteurs », à travers une déclaration de son porte-parole hollandais – nous disent deux choses : la première est que le Boeing a été abattu. Extraordinaire conclusion, après 3 mois d’enquête ! La seconde est que l’on ne saura rien de plus précis pendant au moins un an. Les Hollandais ont cependant commencé à montrer quelques signes de faiblesse, en reconnaissant avoir des choses à dire, mais ne pas pouvoir les rendre publiques de peur de « saper la confiance réciproque » des gouvernements. Une affirmation particulièrement étrange, et d’une certaine façon, révélatrice de l’existence de pressions aussi puissantes qu’inavouables, subies par les enquêteurs pour leur interdire l’établissement de la vérité.

    Dans l’intervalle, et dès les premiers instants qui ont suivi le crash du Boeing, a commencé l’infatigable oeuvre de désinformation et de mensonge de la part de tous les principaux médias occidentaux. Une opération sous faux drapeau (False Flag) aux contours désormais classiques depuis le 11 septembre 2001, et qui a consisté à pointer du doigt un coupable fictif, et à répéter de manière obsessionnelle l’accusation sans jamais apporter la moindre preuve ou le moindre fait crédible, et en ignorant royalement tous les éléments contraires. Cette opération a atteint son but : pour la plupart des gens, le responsable de la tragédie du Boeing abattu reste la Russie, c’est-à-dire Poutine en personne. Le « missile » était de fabrication russe ; ce sont donc les Russes, c’est-à-dire Poutine, qui l’ont donné aux rebelles du Donbass. Tout est clair : les Russes sont les méchants et les assassins dans cette affaire. Est-ce d’ailleurs une coïncidence si les sanctions contre la Russie ont été imposées dans les jours qui ont  immédiatement suivi celui du crash du Boeing ?

    Tout cela alors que les photographies du cockpit montrent de toute évidence que l’avion a été mitraillé par un canon comme celui équipant les Sukhoi 25 de l’aviation militaire ukrainienne. Et alors que les télévisions russes (évidemment informées par les services secrets russes) ont publié le nom du pilote ukrainien qui a appuyé sur la gâchette, et le numéro de matricule du Sukhoi 25 qui a mené cette mission, et nous ont appris que ce pilote avait été envoyé à l’abri aux Émirats arabes unis après le massacre.

    Les télés russes publient également le nom de l’aiguilleur du ciel, une femme, qui suivait les évolutions des appareils depuis Kiev, et qui est partie en vacances le 18 juillet, on ne sait pas où, et qui n’est pas revenue travailler depuis. De bien longues vacances, n’est-ce pas. Pourtant il ne semble pas que les enquêteurs des « quatre pays de l’Apocalypse » aient cherché à rappeler ces deux personnes de leurs  « vacances » pour les interroger.

    Une fable extraordinaire, mais qui n’a pas de fin joyeuse. Mises à part quelques petites brèches ici ou là. L’information sur l’entrée de la Malaysie dans le groupe des pays enquêteurs fait partie de ces brèches. Le bureau du procureur hollandais, par une lettre datée du 28 novembre 2014, a informé le ministère de la Justice de Kuala Lumpur, Tan Sri Abdul Gani Patail, que la Malaysie pouvait donc entrer dans le Saint des Saints de l’enquête. Jusqu’à quel point elle en sera membre à part entière et de plein droit, dans ce contexte, nous le verrons bien. On peut facilement imaginer les pressions et les chantages qui ne manqueront pas de s’exercer sur le gouvernement malaisien pour qu’il se conforme à la position choisie par l’Occident. Et on peut facilement deviner quelle partie du dossier sera soustraite à la curiosité des enquêteurs malaisiens. Mais on peut gager également que les seuls accusés à ce jour devant l’ensemble de l’opinion publique occidentale, à savoir les Russes, ne laisseront pas tomber et continueront à se défendre. Ils ont les moyens de le faire. Et il faudra bien observer comment ils réagiront.

    Giulietto Chiesa
    4 décembre 2014

    Megach| Traduction ilfattoquotidiano.fr

    </section>

    votre commentaire
  • ,

    L’OTAN et l’UE ont pigeonné l’Ukraine

    Igor Siletski
     24 11 2014
     L’OTAN et l’UE ont pigeonné l’Ukraine

    © Collage: La Voix de la Russie

    Les Etats-Unis se rendent parfaitement compte de l’état déplorable de l’économie et de la politique ukrainienne (il semble que Kiev est le seul à ne pas le comprendre). Cependant, ils ne s’en soucient pas beaucoup. Pour eux, l’essentiel est de maintenir la certitude des autorités kiéviennes que les Ukrainiens vont accéder au paradis OTAN-UE.


    Le porte-parole du Département d’Etat, Jeff Rathke, a déclaré vendredi que l’Amérique soutenait les plans de l’Ukraine d’entrer dans l’Alliance atlantique. Pourquoi les Etats-Unis en ont-ils besoin ? Parce que c’est un bon prétexte pour intimider l’Europe et argumenter l’élargissement de l’OTAN. Un tel élargissement menace quant à lui directement la sécurité de la Russie, estime l’expert militaire Andreï Klintsevitch.

    « Nous comprenons très bien que l’OTAN est dominée par les Etats-Unis qui assument la majeure partie de ses dépenses. Cependant, différents pays choisissent cette alliance pour se protéger d’une agression extérieure. Quant aux Américains, ils imposent à ces pays une stratégie offensive.


    Qui plus est, leur dernier concept est celui de « frappes stratégiques rapides », concept selon lequel les forces non-nucléaires doivent attaquer tout objet mobile ou fixe dans n’importe quel point du globe dans le courant d’une heure après la prise d’une décision dans ce sens. Cela veut dire qu’ils ont révisé la structure des forces armées en comprenant que l’ennemi n’osera pas lancer une attaque nucléaire s’ils attaquent les premiers avec des forces non-nucléaires. »

    Selon l’expert, les missiles de croisière tirées depuis l’Ukraine mettront seulement quelques minutes à atteindre la Russie. Une tendance à se rapprocher des frontières russes pour porter une « frappe désarmante » est donc clairement visible.


    Des experts américains influents sont d’accord eux aussi qu’il s’agit aujourd’hui non pas d’une « agression russe » mais justement d’une agression de l’OTAN. L’Alliance atlantique a opté pour une stratégie sans compromis, une stratégie de « tout ou rien », écrit de son côté un professeur à l’Université Binghamton de New York, James Petras, dans le périodique Global Research.


    Pour occuper toute l’Ukraine, l’OTAN détruit avec les mains de Kiev le Sud-Est réfractaire, elle détruit la population et les industries de ce dernier et mène une vaste guerre économique contre la Russie, note Petras.


    L’OTAN a de fait réservé à l’Ukraine le rôle d’une gigantesque base militaire polyvalente des Etats-Unis en Europe de l’Est. L’Occident est de plus en plus touché par la « fièvre militaire », estime le professeur en indiquant que les incidences de cette folie ne cessent de s’aggraver.

     

    http://ukraine.eurasie.ru/archives/4187

     

     

    Voir aussi :

     

     

     

    L’armée russe en transition. | RussEurope de l'armée soviétique à l'armée russe. Importance des changements.

     

    Missiles intercontinentaux: la Russie fait mouche

    Le piège en or du maître d’échecs Poutine

    Comment les Etats-Unis et Israël aident al-Qaïda dans le sud de la Syri

    C’est officiel : les USA sont l'état terroriste n°1 Par Noam Chomsky 

     

     

    .


    votre commentaire
  •  

     

    Le Stratège Poutine à la manette
    Tyler Durden

    vendredi 21 novembre 2014, par Comité Valmy



    Le Stratège Poutine à la manette

    Les 11 et 12 septembre derniers s’est tenue la réunion d’une organisation dont la plupart des américains n’ont jamais entendu parler. La couverture des médias grands public était à peu près inexistante.


    La réunion s’est tenue à Dushanbe, la capitale du Tadjikistan, un pays que peu d’occidentaux sauraient situer correctement sur une carte. Mais vous pouvez parier votre dernier rouble que Vladimir Poutine sait exactement où se trouve ce pays. Car le groupe qui s’est réuni là-bas est le bébé du président russe. Il s’agit de l’organisation de coopération de Shanghai, constituée de six états membres : la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tadjikistan, et l’Ouzbekistan.

    L’organisation de coopération de Shanghai (OCS), a été fondée en 2001 pour donner une réponse collective à l’extrémisme et assurer la sécurité des frontières. Mais son véritable but est plus large. Poutine la voit dans un contexte plus vaste comme un contrepoids à l’OTAN (une position que l’OCS ne nie du reste pas). Sa ligne de conduite officielle est de promouvoir le non-alignement, la non confrontation, et la non interférence avec les politiques des autres pays mais ses membres conduisent des exercices militaires conjoints.


    Pourquoi devons-nous porter attention à cette réunion au milieu de nulle part ? Parce qu’évidemment, tout ce qu’entreprennent de manière conjointe la Chine et la Russie justifie notre attention. Et il y a beaucoup à dire à ce sujet.


    Depuis la création de l’OCS, la Russie a avancé précautionneusement, afin que le groupe ne devienne pas un cheval de Troie pour l’expansion de la Chine dans ce qu’elle considère comme son espace stratégique, l’Asie Centrale. Dans le même temps, Poutine a noué de nouvelles alliances partout dans le monde aussi vite qu’il a pu. S’il veut contrecarrer l’hégémonie globale US, il aura besoin d’autant d’alliances que possible.

    De nombreux observateurs ont prédit que la réunion de Dushanbe serait historique. Ils s’attendaient à ce que l’organisation s’ouvre à de nouveaux membres. Cependant, cette réunion a été focalisée sur la situation en Ukraine. Les membres de l’organisation ont soutenu les positions russes et apporté leur soutien à la poursuite des pourparlers dans le pays. Ils ont salué les accords de Minsk et l’initiative du président russe en faveur de la paix.

    Cependant, l’idée d’inclure de nouveaux membres est passée à la trappe. De nombreux pays cherchent à rejoindre l’organisation depuis des années. Maintenant, avec la présidence tournante de l’organisation passée à Moscou, et la tenue du prochain sommet en juillet 2015 à Ufa en Russie, les conditions seront favorables à une expansion de l’organisation l’été prochain, a déclaré Poutine.

    A cette fin, les participants au sommet de Dushanbe ont signé un document commun qui aborde les questions suivantes : « un mémorandum sur les obligations des états candidats pour obtenir le statut d’état membre de l’OCS », et « sur la procédure d’octroi du statut d’état membre de l’OCS. »


    Ceci est extrêmement important aussi bien pour la Russie que pour les occidentaux car les nations désireuses de rejoindre l’OCS sont des acteurs géopolitiques majeurs : l’Inde et le Pakistan. Et un autre acteur majeur attend également de rejoindre l’organisation : l’Iran.


    En expliquant le report de l’admission de ces pays, l’assistant du président Poutine, Yuri Ushakov, a fait une déclaration très franche. Il a dit aux médias russes que cette expansion était prématurée à ce moment là, à cause des difficultés potentielles liées à l’acrimonie entre la Chine et l’Inde, et l’Inde et le Pakistan, mais également aux sanctions occidentales contre l’Iran. Ces sources de conflits auraient pu affaiblir l’alliance, ce que la Russie veux éviter.

    Amener à la même table des pays antagonistes requerra de délicates manoeuvres diplomatiques, mais il s’agit d’un exercice dans lequel Poutine excelle (qui d’autre a réussi à maintenir d’excellentes relations à la fois avec l’Iran et Israël ?).

    Comme toujours, Poutine n’a pas une réflexion à court terme.

    Les priorités de la présidence russe sont les suivantes : renforcer le rôle de l’OCS pour la sécurité régionale, porter des projets économiques multilatéraux majeurs, améliorer les liens culturels et humanitaires entre les nations membres, et dessiner une approche globale aux problèmes mondiaux. Il prépare également le développement stratégique de l’OCS pour la période 2015-2025, et pense que ces objectifs devraient être finalisés pour le prochain sommet.


    Nous devrions prêter attention à ce qui se déroule au sein de l’OCS. L’Inde et le Pakistan vont rejoindre l’organisation, et l’Iran suivra peu après, ce sera un tournant majeur du jeu géopolitique.


    Poutine est en train de prendre le leadership d’une alliance internationale qui comptera quatre des dix états les plus peuplés au monde, le population combinée des pays membres comptera près de 40 % de la population mondiale avec presque 3 milliards de personnes. Elle englobera les deux économies mondiales les plus dynamiques. Avec l’Iran, ses membres contrôleront près de la moitié des réserves de gaz naturel. Le développement des réseaux de gazoducs et de pipelines d’Asie vont doper les pays de la région sur le plan économique et vont les rapprocher plus étroitement.


    Si Poutine suit cette voie, l’OCS ne deviendra pas seulement une rivale de l’OTAN, mais pourra façonner une nouvelle structure financière qui entrera directement en compétition avec le FMI et la Banque Mondiale. La nouvelle banque de développement des BRICS, lancée l’été dernier au Brésil, était une première étape dans cette direction. Et cela conduira a détrôner le dollar comme monnaie de réserve internationale avec des conséquences catastrophiques pour l’économie US .

     

    Comme je l’ai dit dans The Colder War, je pense qu’il s’agit du but ultime de Poutine : mener un assaut contre le dollar qui ramène les états-unis au rang d’une nation ordinaire… et dans le même processus, élever la Russie le plus haut possible.


    Ce qui s’est passé au Tadjikistan cette année et ce qui se passera à Ufa l’été prochain, voilà des événements réellement capitaux.

     

    Dimanche 16 Nov. 2014

     

    Sources :

    Tyler Durden

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5300

    Le Stratège Poutine à la manette

     

     

    ?


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique