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    • Résultat de recherche d'images pour "mites alimentaires"

     

     


    La larve de la mite alimentaire.

    Larve de la mite alimentaire

     

     

    Je viens de vaincre l'invasion de mites alimentaires chez moi.

    Pour que cela ne vous arrive pas, voici quelques conseils !

    eva R-sistons

     

    Il y a quatre jours, surprise !

    Une invasion soudaine d'insectes volants.

    Et au plafond, quelques vers ! L'horreur absolue !

     

    Par chance, une voisine amie

    qui en a été victime, m'explique :

    Ce sont des mites alimentaires !

    Il faut acheter un piège à la droguerie !

     

    Le combat commence aussitôt.

    Maintenant je sais qu'un achat au rayon alimentaire

    peut contaminer un logement.

    Mais cet achat doit trouver sur place

    un terrain favorable, pour s'alimenter.

    En l'occurrence, quelques croquettes de mes chats

    malencontreusement tombées derrière un meuble

    lourd à déplacer,

    ont à mon insu attiré ces mites envahissantes.


    Comment s'en débarrasser ?

     

    Après avoir identifié le lieu, la source du mal,

    je fonce acheter des pièges,

    puis à deux nous nettoyons pendant huit heures,

    aspirer, laver, sécher,

    enfin mettre un aérosol

    (quinze mn de pose portes et fenêtres fermées),

    aérer, et puis ça y est.

    Instantanément, le mal a presque totalement disparu !

     

    Pour ne pas vivre ce cauchemar,

    à l'orée de la saison chaude

    placer un piège dans la maison

    (2 pièges pour 4 à 8 €),

    et tapisser les coins sensibles

    avec des feuilles de laurier.

     

    Faites tout pour éviter ce cauchemar !

     

    eva R-sistons



    Zoom de Piège naturel mites Etamine du Lys

    Acheter Piège naturel mites Etamine du Lys

     

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  • La mainmise de l’industrie pharmaceutique sur la médecine

    La médecine française est à ce jour verrouillée par les conflits d'intérêts, au plus haut niveau de l'état, et les patients lambda offerts en pâture, enfants y compris, aux grands laboratoires tels que GlaxoSmithKline, Sanofi ou encore Novartis.

    L'article ci-dessous a été rédigé dans son intégralité par le Professeur Gérard DELEPINE, et c'est avec son encouragement à titre personnel que je me permet de relayer cet homme brillant et intègre, et vous en propose la lecture.

    Gilles SONDEREGGER

    Contrairement à ce qu’affirme l’AP-HP, la véritable raison de la fermeture du service de Nicole Delépine n’est pas son départ en retraite.

    Le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches a fermé ses portes le 7 août 2014, sur décision de l’AP-HP. Cette décision a fait suite à des années de résistance de sa responsable Nicole Delépine et des parents de ses jeunes patients. Pour ces derniers, les soins dispensés dans cette unité se distinguaient par leur efficacité réelle.
     
    La fermeture du service, la brutalité sans précédent de l’administration pour la réaliser ne peuvent s’expliquer par des raisons liées au service. Il a fonctionné pendant plus de trente ans sans aucune plainte de malades. Ses résultats médicaux étaient excellents, sa réputation internationale solide, il rapportait près d’un million d’euros net par an à l’AP-HP. La raison invoquée, la retraite de sa responsable, n’est pas crédible. Ce ne serait pas la première fois qu’on profite d’un départ pour éliminer une unité ou récupérer les moyens, mais ce n’est jamais qu’un leurre. Ferme-t-on un hôpital lorsque le directeur prend sa retraite ?
     
    Ce service a été fermé parce qu’il fallait « punir » sa responsable et son équipe d’avoir donné l’alerte sur la dérive des essais thérapeutiques et le caractère antidémocratique du plan cancer. Ces dénonciations menacent le business juteux des essais et les profits considérables des big pharma qui en résultent. Cette fermeture s’inscrit dans la tradition des Romains de couper la tête des oiseaux de mauvais augure, et de l’administration française d’écarter les donneurs d’alerte au lieu de les entendre ! Le licenciement d’André Cicolella (1) pour avoir dénoncé les dangers des éthers de glycol fut exemplaire.
     
    Notre dénonciation des essais thérapeutiques
     
    L’explication de la campagne de diffamation et des tentatives réitérées de fermer le service depuis 1986 nous ont été fournies par l’Association Internationale des Lanceurs d’Alerte (the Whistleblowers International), qui nous a invités lors d’une journée de la recherche européenne consacrée à l’éthique et nous a conseillé : « pour comprendre, cherchez l’argent ». Depuis lors, nous avons pris en compte les enjeux financiers de la recherche en médecine et compris les raisons de l’agressivité et la volonté de nous faire taire.
     
    Notre crime est d’avoir publié, dès 1999, que beaucoup d’essais thérapeutiques sponsorisés par les grands laboratoires pharmaceutiques nuisent à un certain nombre de malades inclus, par perte de chances par rapport aux traitements déjà validés dont ils ne bénéficient pas. Les essais sont réalisés essentiellement dans le but d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché d’une drogue à prix élevé et/ou d’élargir les indications déjà reconnues. Constatations confirmées avec pudeur par l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) en 2003 (2) « Les essais cliniques n’ont pas nécessairement pour finalité de répondre aux besoins concrets des enfants. » « La question d’une éventuelle surmortalité des enfants soumis à des essais cliniques posée par l’association AMETIST et évoquée dans le rapport du professeur Lemaire (3) ne peut donc avoir de réponse claire du fait des lacunes du suivi : on ne peut démentir ni confirmer cette affirmation, et c’est évidemment fâcheux. »
     
    Des bénéfices colossaux réinvestis pour développer les ventes
     
    Dans les années 1980, le bénéfice net des entreprises du médicament stagnait à 10% du chiffre d’affaires. Depuis, sa stratégie est devenue plus agressive. Les financiers et les publicitaires ont remplacé chercheurs et médecins à la direction des très grandes entreprises du médicament. Il ne reste que peu de place pour l’éthique médicale ou scientifique ou la notion de malades devenus consommateurs. Dans cette stratégie de conquête de marché, les grands essais thérapeutiques sont essentiels comme caution scientifique, pour obtenir les autorisations de mise sur le marché à un prix élevé et comme vecteurs de publicité pour élargir les indications.
     
    La mondialisation et les grandes fusions-acquisitions ont abouti à une concentration considérable : 90% des médicaments sont commercialisés par sept « big pharma  ».Leur chiffre d’affaires annuel mondial s’élevait à plus de mille milliards de dollars en 2012, soit un bénéfice net de 20 à 25%. Le budget global de ces méga-entreprises dépasse la moitié du PIB de la France. De ces mille milliards de dollars, 20% sont dépensé en « recherche et développement », et avant tout en « développement ».
     
    Ainsi, chaque année, 120 à 150 milliards de dollars sont utilisés pour développer les ventes par tous les moyens possibles : réalisations d’essai thérapeutiques géants, publicité sur les malades et les médecins, lobbying sur les médias et les politiques, sponsoring intense des activités de formation postuniversitaire, des congrès, des sociétés savantes et même de la fondation Nobel, entretien de liens d’intérêts avec experts et responsables des ministères et des agences chargées de la sécurité sanitaire, voire corruption directe ou menaces.
     
    L’intérêt de méga-essais multicentriques
     
    Les essais payés par les laboratoires leur appartiennent selon la loi en vigueur et malgré toutes les demandes de modification de celle-ci auprès des parlementaires français et européens. Ils les conçoivent, choisissent et rémunèrent promoteurs et investigateurs. Ils publient les résultats ou les dissimulent s’ils ne sont pas probants. Pourtant, si un médicament améliore considérablement les résultats du traitement d’une maladie grave, il n’est pas besoin de beaucoup de malades pour le démontrer statistiquement. Un essai mono centrique y parvient facilement. Mais un tel essai est également facile à vérifier. Les big pharma privilégient les méga-essais multicentriques dont aucun des participants ne peut évaluer les résultats réels. Si, dans un centre, les résultats sont mauvais, ils suggèrent que l’investigateur local n’a pas de chance ou qu’il suit mal le protocole (4). Ces méga-essais sont très coûteux ; seuls les big pharma peuvent les assumer financièrement, ce qui permet d’éliminer les petits concurrents.
     
    Un nombre important de malades inclus impressionne médecins et experts, pas nécessairement compétents en statistiques, qui pensent « plus, est mieux » ! Or, le seul intérêt du grand nombre est d’augmenter la puissance du test et pouvoir mettre en évidence une petite différence, le plus souvent peu utile aux malades.
     
    La mainmise de l’industrie pharmaceutique sur les publications médicales
     
    Dans les essais de l’industrie, leurs salariés ou ceux de leurs sous-traitants, recueillent les données et les analysent sans contrôle indépendant. Si les résultats ne s’annoncent pas favorables à la promotion du médicament, l’essai est interrompu et caché. S’ils sont neutres ou positifs, ils sont arrangés et mis en forme par les publicitaires pour affirmer l’efficacité du médicament dont les risques sont minimisés ou oubliés. Il ne reste qu’à faire signer l’article par des leaders d’opinion grassement rémunérés et à l’adresser à une revue amie indexée dans le moteur de recherche PubMed. Il sera ensuite présenté comme le summum de la preuve scientifique au journal de 13 heures ou dans les émissions dites médicales des grandes chaînes… La boucle est bouclée. Tout cela a déjà été explicité et publié dans de nombreux livres, dont celui de Marcia Angell, ex-rédactrice en chef du New england journal of medicine (5), mais trop peu diffusé dans le public, soumis au matraquage des grands médias.
     
    La puissance financière colossale de l’industrie pharmaceutique lui permet de contrôler la quasi-totalité des revues médicales, y compris les plus prestigieuses : la publicité qu’elle y expose représente souvent plus de 80% des recettes. En France, seule la revue Prescrire refuse la publicité. Cette mainmise de l’industrie sur les revues médicales facilite la publication des articles vantant les mérites des « innovations » et permet d’éviter ou retarder les publications qui font état de leurs complications ou qui questionnent leur efficacité. Contrôlant les publications des revues, l’industrie façonne à sa guise la base de données sur laquelle se fonde la « médecine des preuves », base des recommandations de diagnostic et de traitement imposées. Elles ne représentent pourtant pas souvent l’état actuel réel de la science mais seulement celui d’une pseudoscience biaisée à trop de niveaux.
     
    Directe ou indirecte, la publicité vers les malades
     
    La publicité vers les malades utilise télévision, journaux et Internet, directe dans les pays qui l’autorisent (comme les Etats-Unis), dispose de budgets considérables ! Pour imposer le Vioxx (144 000 victimes et plus de 30 000 morts), le laboratoire a dépensé 160 millions de dollars la première année pour des publicités télévisuelles, puis 50 à 100 millions de dollars par an pendant les quatre années suivantes (6) ! Dans les pays (comme la France) où la publicité directe n’est pas autorisée, elle se dissimule derrière des campagnes « d’informations », de « reportage », de « prévention » et ne respecte jamais l’article L4113-13 du Code de la Santé Publique :« Les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle sur de tels produits ».
     
    La publicité vers les malades utilise aussi des associations de malades crées de toutes pièces ou largement sponsorisées pour faire croire à un médicament miracle, faire pression sur opinion publique et politiques, obtenir sa mise sur le marché immédiatement avant qu’ils aient fait la preuve éventuelle de son efficacité.
     
    Liens d’intérêt entre prescripteurs et industrie du médicament
     
    L’action sur les prescripteurs est intense et permanente. En France, elle s’élève à plus de 20 000 euros par an et par médecin. La visite médicale permet de tisser des liens de convivialité et de diffuser les « informations médicales » concoctées par les publicistes des laboratoires. Les réunions « d’enseignement » post universitaire, les congrès nationaux et internationaux sont l’occasion de resserrer les liens et de faire bénéficier les médecins amis d’avantages en nature. Le simple fait d’assister et/ou d’intervenir à une réunion d’information d’un laboratoire est parfois même rémunéré par une enveloppe d’argent liquide (1 000 dollars) (7).
     
    Les médecins sont abusés par la diffusion des résultats truqués des essais sponsorisés et incités à prescrire les médicaments les plus rentables par des avantages directs et indirects (offre d’ordinateurs, de programme informatiques, de congrès au soleil pour eux et parfois encore leur famille). Tout spécialiste est approché pour devenir « consultant » des laboratoires contre rémunération et trop l’acceptent. Ainsi, 30% des cancérologues danois et 25% des spécialistes australiens travaillent pour les entreprises du médicament et touchent des rémunérations annuelles variant de 5 000 à 50 000 euros (8). Nous ne disposons pas de chiffres fiables pour la France, toujours opaque, mais les entreprises du médicament sont mondialisées et le marché français est un des grands marchés solvables grâce à la sécurité sociale. Tout porte à croire qu’il en va de même dans notre beau pays.
     
    Les médecins leaders d’opinion sont particulièrement bien traités. Leurs conférences sont souvent payées de 3 000 à 8 000 euros (9) le record mondial connu étant celui d’un cardiologue américain avec 100 000 dollars (10).
     
    Incitation financière pour inclure des patients dans les essais
     
    Les essais représentent la base indispensable au marketing moderne. En France, les médecins susceptibles d’inclure des malades dans les essais peuvent recevoir entre 3 000 et 7 000 euros par malade inclus. Aux Etats-Unis, l’inclusion d’un seul malade peut rapporter 42 000 dollars au médecin recruteur ! (11) Les promoteurs d’essai bénéficient d’une attention toute particulière : certains touchent plus de 500 000 euros par an. Cela ne choque d’ailleurs pas les décideurs. Un des « médiateurs » de la direction de l’APHP répondit à un membre de l’association Amétist qui refusait la confusion des genres entre médecin et chercheur et la perte de l’objectivité nécessaire : « Il est normal que les médecins touchent de l’argent pour entrer le malade dans un essai ». Dans ce cas, le malade et, en amont, les membres des comités de protection des personnes qui valident l’aspect « éthique » des essais devraient au minimum en être informés.
     
    L’histoire de la mafia italienne prouve que la toute puissance n’est obtenue que lorsqu’on contrôle l’appareil d’Etat susceptible de vous réguler. L’argent facile des big pharma inonde les experts des agences gouvernementales censés assurer la sécurité sanitaire, les politiques qui œuvrent dans le domaine de la santé et les fonctionnaires influents du ministère. Les entreprises du médicament savent protéger leurs amis et conserver leur anonymat. En 2013, elles ont rédigé, avec la ministre, les arrêtés d’application de la loi Bertrand, votée le 29 décembre 2011, lui ôtant toute efficacité et sens. Les décrets sous le ministère Touraine excluent les conventions commerciales de toute déclaration - qui peuvent s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros – alors qu’elles créent pourtant des liens d’intérêt les plus susceptibles d’influencer avis et décisions. Le secret des affaires prime sur la sécurité sanitaire ! Pour rendre la transparence plus fictive, ils ont empêché jusqu’ici la tenue d’un registre national unique des liens d’intérêt déclarés et interdit les moteurs de recherche destinés à les retrouver. Bref, médecin ou biologiste, vous déclarerez un déjeuner offert de trente euros, mais absolument pas la convention commerciale que vous aurez signé qui vous rapportera 30 000 euros annuels qui tombent dans la loi sur le commerce. Magique !
     
    Des institutions de la médecine soumises aux conflits d’intérêt
     
    Les liens d’intérêt sont devenus tellement étroits que le ministère et les agences sanitaires qui en dépendent de fait, font passer l’intérêt de l’industrie avant la protection de la population et que la publicité en médecine est maintenant tolérée, voire épaulée, par le ministère (exemples des spots « d’information » du vaccin Gardasil, des campagnes d’octobre rose, des médicaments contre l’impuissance, contre la dégénérescence maculaire...).
     
    Les experts grassement rétribués de la Haute Autorité de Santé ou l’Institut National du Cancer édictent le dogme : les recommandations parfois très éloignées de l’état actuel de la science comme l’ont prouvé la thèse de Delarue (12) et le jugement du Conseil d’Etat (13). L’inquisition (Agences Régionales de Santé) impose l’application aux médecins et établissements de santé qui perdront leur accréditation s’ils ne se plient pas aux ukases.
     
    Limiter le cumul des fonctions médicales
     
    « Une refondation en profondeur du système de contrôle du médicament doit être mise en œuvre au milieu de l'année, de façon à resserrer les mailles du filet de notre système de pharmacovigilance et de renforcer l'indépendance, la transparence et l'impartialité des décisions, comme aussi d'améliorer la formation continue des médecins, en sachant qu’il faudra pour cela des moyens supplémentaires. » disait Nicolas Sarkozy lors de ses vœux aux personnels de Santé, 20 janvier 2011.
     
    Vœu pieux… Il ne faut pas de moyens supplémentaires mais une volonté politique de fer et une éthique inébranlable. Pour cela, commencer par supprimer la police de la médecine, ARS, et autres agences type Institut National du Cancer, laisser au médecin le choix des traitements, interdire toute rémunération pour inclure un patient dans un essai, interdire le paiement d’un professeur pour un cours sur un médicament et les avantages liés (voyages, hôtel, etc.), interdire le cumul temporel des fonctions concurrentes (professeur de faculté enseignant, expert de laboratoire rémunéré sous quelque forme que ce soit , expert auprès des tribunaux, ce qui rendra du temps à ces professeurs pour les patients).
     
    Un patient reçoit une molécule innovante fabriquée par un laboratoire. Accident, il porte plainte. L’expert judiciaire déclaré « compétent » sera invariablement un membre du cercle fermé de ces médecins à multiples casquettes, professeur, enseignant, leader d’opinion (fabriqué par le laboratoire dont il est l’expert), expert judiciaire, plus quelques autres fonctions annexes comme député ou sénateur… Comme en politique, la démocratie aurait tout à gagner à ne pas autoriser la pratique de ces fonctions multiples dans les mêmes périodes et à laisser un délai de plusieurs années entre la fonction d’expert judiciaire et de consultant rémunéré d’un labo ou d’expert dans une agence sanitaire… Ces mesures ne demandent pas d’argent mais de la volonté politique. C’est encore plus difficile à trouver.

    L'unité de Garches pour le libre choix des patients

    La caractéristique de l’unité de Garches est de proposer des soins adaptés à chaque patient. En plus des essais thérapeutiques, elle offre l’information et le choix sur des traitements éprouvés. C’est là le vrai sujet de discorde : le refus d’un monopole de traitement que la « police de la médecine » voudrait voir appliqué universellement, au bénéfice de l’industrie pharmaceutique.
     

    Professeur Gérard DELÉPINE

    Chirurgien cancérologue diplômé de statistiques appliqués à la médecine.
     



    Notes :

    (1) Travaillant sur les effets des éthers de glycol sur la santé, il organisa pour le 16 avril 1994, un colloque international. Une semaine avant sa tenue, son contrat de travail fut rompu pour « faute grave ». En 2000, après six années de procédure, la Cour de cassation le rétablit dans ses droits, reconnaissant le caractère abusif de son licenciement. Elle reconnaît pour la première fois la nécessité de « l’indépendance due aux chercheurs », l’employeur devant « exercer son pouvoir hiérarchique dans le respect des responsabilités » qui leur sont confiées.
    (2) Rapport IGAS N°2003 126 d’octobre 2003
    (3) Lemaire F., La protection des personnes qui se prêtent à la recherche médicale : de la Loi Huriet à la Directive européenne, rapport au ministre de la Santé, 2002
    (4) C’est exactement ce qu’on nous a dit lorsque nous avons pointé les mauvais résultats de l’essai EORTC (Organisation Européenne de Recherche et Traitement du Cancer), sur l’essai ostéosarcome auquel nous participions. Cet essai menaçait de ne guérir, d’après nos malades inclus sur deux années, que 40% des patients (cela se vérifiera à long terme sur les milliers de malades tout de même inclus par l’organisation) alors que les traitements américains en guérissaient plus de 80%. Dès fin 1984, nous avons opté pour ces traitements efficaces et publié ces résultats dans le « Bulletin du cancer » en 1986 et dans les congrès internationaux. Nous sommes alors devenus, sans le vouloir et sans le savoir alors, « les moutons noirs » de la cancérologie dite « moderne » ! Nous n’avons que très progressivement compris les raisons de fond.
    (5) La Vérité sur les compagnies pharmaceutiques : comment elles nous trompent et comment les contrecarrer, Ed. Le mieux- être, 2005
    (6) Chapitre « Vioxx » in La face cachée des médicaments, Nicole Delépine, 2011, Michalon, page 107
    (7) P.C. Gotzsche, Deadly Medicines an Organized Crimes – how big pharma has corrupted healthcare, Radcliffe Ed., 2014
    (8) Boseley S., « Junket Time in Munich for the medical profession and it is all on the drugs firms », The Gardian, 5 octobre 2004
    (9) Booseley S., « Scandal of scientists who take money for paper ghost written by drug companies », The Gardian, 7 février 2002
    (10) Kassirer J.P., « On the take How medicine’s complicity with big business can endanger your health »,Oxford University Press, 2005
    (11) Recruiting Human Subjects pressures in industry – sponsored clinical research Departement of Health and Human Services, Office of Inspector General, June 2000
    (12) « Les Recommandations pour la Pratique Clinique élaborées par les autorités sanitaires françaises sont-elles sous influence industrielle ? », A propos de trois classes thérapeutiques. Thèse de soutenance 2011, Poitiers, texte intégral en pdf disponible. Les noms des professeurs et médecins concernés ont été surlignés en noir pour que la thèse soit acceptée par la faculté.
    (13) Annulation par le Conseil d’Etat de la recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le traitement médicamenteux de diabète de type 2 en avril 2011, « une avancée décisive dans la gestion des conflits d’intérêt en santé  », comme le dit le Formindep dans son éditorial.

     




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    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-mainmise-de-l-industrie-158038


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    Une des raisons pour lesquelles la Russie est si visée, si injustement diabolisée, c'est qu'elle s'oppose à toutes les dérives de l'Occident avec en particulier la mise en place du Nouvel Ordre Mondial monstrueux (totalitaire, eugénique, asexué, esclavagiste..) ou encore parce qu'elle défend la nation, la religion, la famille, la santé. Eva R-sistons


    Une étude russe qui prouve que les OGM stériliseront l’humanité au bout de 3 Générations

     

    On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n’est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l’avenir!

     

    En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA, qui, chaque année, fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires – dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour – pourrait bien s’alourdir prochainement alors qu’une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d’y être ajoutée.


    Celle-ci prend la forme d’une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d’être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l’ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l’Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement «les semences de la tromperie») publié en 2003. Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Ecologie et de l’Evolution, cette étude russe a duré deux ans, avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) résistant à un herbicide.

    Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués: le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième.


    A la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont, elles aussi, eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n’ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel.


    Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n’a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.


    Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l’étude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja OGM, n’étaient plus capables de se reproduire


    Mais une autre surprise de taille a été observée: certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils … dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.


    Voici, à ce sujet, les photos publiées par Jeffrey Smith, dans son billet

    Selon Jeffrey Smith, l’étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L’affaire est donc à suivre, mais, quoi qu’il en soit, depuis l’introduction en 1996 dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés, faute d’études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.


    Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, semble effectivement illusoire, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d’évaluation. Et, d’ailleurs, l’on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l’ont été que partiellement (voir le proverbe de la «charrue avant les boeufs»…).


    Car l’ennui, au fond, c’est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l’histoire, qui sont réellement les cobayes?


    Rusty James

     

    http://www.sante-nutrition.org/etude-russe-prouve-les-ogm-steriliseront-lhumanite-au-bout-3-generations/

     

    Voir aussi :

    C’est confirmé : L’ADN des cultures génétiquement modifiées est transféré aux humains qui les mangent !

     

    .

     

    Les traitements de la ménopause sont ... - Wikistrike

    www.wikistrike.com/.../les-traitements-de-la-menopause-sont-cancerigen...
    Il y a 2 jours - hélas oui, ils sont cancérigènes Les traitements de la ménopause sont-ils cancérigènes ? Curieusement, la Haute autorité de santé vient ...
    .
    .

    30 Ans de Camouflage et Mensonges sur les Vaccins Viennent d’être Mis au Grand Jour

     

    http://fr.whatsupic.com/science-et-tech-usa/1413109033.html

     

    Des documents britanniques mettent à jour 30 années de camouflage.

     

     

     

     

    Le « Freedom of Information Act 2000» (Acte donnant libre accès à des documents secrets) au Royaume-Uni auquel a eu recours un médecin, a permis de révéler le contenu de 30 années de documents officiels secrets montrant que les experts gouvernementaux. 
     

    1. savaient que les vaccins ne fonctionnaient pas
    2. savaient que les vaccins pouvaient provoquer les maladies qu’ils étaient sensés prévenir.
    3. savaient que les vaccins présentaient des dangers pour les enfants
    4. se sont entendus pour mentir au public
    5. se sont attelés à empêcher les études de sécurité.

    Ce sont ces mêmes vaccins qui sont rendus obligatoires pour les enfants américains.

     

    Les parents peuvent soit épargner tout ce mal à leurs enfants, soit continuer à s’incliner devant l’un des plus affreux mensonges de l’histoire, ce mensonge qui veut faire croire que des vaccins – remplis de métaux lourds, de maladies virales, de mycoplasme , de matières fécales, de fragments d’ADN d’autres espèces, de formaldéhyde, de polysorbate 80 (Agent stérilisant) – sont un miracle de la médecine moderne.

     

    Un médecin américain dont le fils est autiste a eu recours au « Freedom of Information Act » pour obtenir des documents du CDC (Centres Américains de Contrôle des Maladies). Il voulait avoir accès à l’information que possédait le CDC au sujet des dangers que présentent les vaccinations. Selon la loi, il devait recevoir réponse dans les 20 jours. Pratiquement 7 ans plus tard, le médecin s’adressa finalement à la justice, et c’est là que le CDC a fait valoir qu’il n’était pas obligé de remettre ces documents. Finalement, un juge a ordonné au CDC de remettre ces documents au médecin pour le 30 septembre 2011.

     

    Le 26 octobre 2011, l’éditorialiste du « Denver Post » s’est dit choqué que l’administration Obama, après avoir promis d’être particulièrement transparente, proposait des modifications au Freedom of Information Act , permettant d’entraver la révélation de documents secrets en autorisant les agences gouvernementales (comme le CDC) à déclarer certains documents « inexistants ». [...]

     

    Le CDC agit manifestement à l’encontre de la santé de la population américaine. Mais la menace que présente le comportement du CDC sur la vie des Américains ne s’arrête malheureusement pas là. Il a participé à l’élaboration des lois concernant les pandémies qui permettent au gouvernement d’utiliser l’armée, en cas d’urgence pandémique déclarée, pour contraindre toutes les personnes du pays à subir des vaccins non testés, des médicaments, des produits chimiques et d’autres traitements « médicaux ».

     

    En se basant sur le Freedom of Information Act, on peut dire que le CDC perdrait toute crédibilité s’il devait déclarer pareille urgence pandémique. Après avoir déclaré la pandémie du H1N1 en 2009, le CDC a refusé de répondre à la requête d’information de CBS qui s’en référait au « Freedom of Information Act ». A cette époque, le CDC a tenté de bloquer toute leur enquête. Ce que voulait cacher le CDC, c’était son propre rôle dans un des plus grands scandales médicaux de l’histoire, en s’en référant à des données follement exagérées sur les cas de grippe H1N1 en vue de créer une fausse impression de « pandémie » aux Etats-Unis.

     

    Le CDC a aussi dissimulé un scandale financier concernant la fausse pandémie qui a coûté des milliards de dollars. Il y a pire, le CDC n’a pas hésité à mettre les femmes enceintes en première ligne pour un vaccin non testé qui comprenait un agent stérilisant, le polysorbate 80. Grâce au CDC, le nombre de rapports de morts fœtales a augmenté de 2.440% en 2009 comparativement aux années précédentes ; situation qui est encore plus choquante que les statistiques de fausses couches qui avaient augmenté de 700%. [...]

     

    En tentant de sauver les derniers vestiges du secret qui concerne les vaccins et en déclarant que les documents de l’Agence sont inexistants, l’Administration Obama a réduit à néant toutes ses prétentions à la transparence. Mais les lois prévues pour rendre obligatoires des vaccins pandémiques peu connus sont toujours en place et toute responsabilité a été dissoute. Il n’empêche qu’une étude canadienne vient de montrer que le vaccin contre la grippe qui contient le H1N1 et qui a tué des bébés in utero, contribue en fait à augmenter le risque de pandémie.

     

    Les américains qui ont été dupés en soumettant leurs enfants aux vaccins meurtriers du CDC possèdent aujourd’hui des moyens de riposte. Les personnes de tous horizons, de chaque organisation doivent :

     

    1. Prendre connaissance des textes révélés grâce au Freedom of Information Act du Royaume Uni et qui ont trait aux mensonges sur les vaccins. Ces personnes doivent prendre connaissance du refus du CDC de fournir quelque information que ce soit sur ce qu’ils savent au sujet de ces mensonges ; elles doivent aussi prendre connaissance des efforts déployés par l’administration Obama pour camoufler ce que sait le CDC au sujet de ces mensonges. Ces personnes doivent contacter leurs représentants et exiger l’annulation immédiate du calendrier vaccinal du CDC et des lois concernant les pandémies.

     

    2. Informer chaque vétérinaire, personnel militaire, policiers, agents du DHS, ainsi que le personnel médical de toute la mystification vaccinale. Expliquer à ces personnes que leurs familles sont aussi gravement menacées. Ces personnes ne pouvaient probablement pas savoir qu’elles avaient été manipulées à l’intérieur même de leurs structures par l’industrie pharmaceutique qui les ont transformées en agents meurtriers grâce à la déclaration de « pandémie » ou « d’attaque bioterroriste ». Il est tout à fait clair aujourd’hui que les structuresterroristes/bioterroristes ne sont que des escroqueries. Ainsi tous les projets qui sont envisagés pour « protéger » le pays sur la base de ces mêmes lois ne feraient que menacer l’existence et la liberté des américains.

     

    Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), nous savons que le calendrier des vaccinations relève du canular. Ce sont les vaccins qui constituent un danger pour la santé des enfants et des adultes Américains.

     

    Ce sont aujourd’hui des vaccins obligatoires, mal testés avec des adjuvants dangereux qui menacent le pays et qui pourraient provoquer quantité de morts. A l’extérieur d’Atlanta, le CDC a stocké quelque 500.000 cercueils géants, construits pour être incinérés. Il commence à devenir clair que le CDC ne devrait en aucune façon être mêlé de quelque manière que ce soit aux problèmes de santé publique.

     

    Grâce au Freedom of Information Act, nous savons aujourd’hui que les vaccins ne constituent nullement le miracle de la médecine moderne que l’on a voulu nous faire croire. Toute autorité médicale ou gouvernementale qui prétendrait que les vaccins préviennent les maladies, ignore les documents gouvernementaux comme les innombrables études qui révèlent l’exact opposé, mais ignore également les tentatives du CDC de cacher au public la vérité sur les vaccins.

     

     

    source originale

    La rédaction vous propose: Les 8 Plantes et Aliments les plus

     

     

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    Pas dans les écoles, pas dès 9 ans !!

    NON à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus

    Madame, Monsieur, Pr Henri Joyeux

    Je suis le Professeur Henri Joyeux, cancérologue et chirurgien.

    Je vous écris car le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise :

    • d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;

    • d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.

    A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux.

    Les 2 vaccins actuels appelés Gardasil et Cervarix, comportent des risques d’effets indésirables graves. 

    Pire, ils vous cachent que ces vaccins ne protègent pas du tout à 100 % contre le cancer du col de l’utérus. La protection est à peine de 70 % !

    Cela veut dire qu’une personne vaccinée a toujours 30 % de risque d’attraper le cancer du col de l’utérus.

    Les papillomavirus se transmettent par voie essentiellement sexuelle. Cela signifie que le vaccin ne devrait concerner que les populations à risque. Vacciner massivement les petites filles (et bientôt aussi les petits garçons) dans les écoles n’a aucun sens.

    C’est leur faire prendre un risque qui, dans beaucoup de cas, n’est pas justifié.

    C’est pourquoi je vous invite à signer notre pétition demandant un moratoire pour ces vaccins qui ne doivent pas être imposés dans les écoles, sans une information complète et transparente des parents.

    N’acceptez pas que les Autorités appliquent à votre enfant une mesure sanitaire qui n’est pas faite pour lui.

    Il y a de bonnes raisons d’être très inquiet.

    Même mon collègue le Professeur Guy Vallancien, urologue, chef de service à l’Institut Montsouris, membre de l’Académie Nationale de Médecine, qui est très favorable au vaccin, a lui même écrit :

    « L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques (SEP). »

    « En France, 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP ont été rapportés au réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire producteur.  »

    Vous pouvez lire son article complet dans les sources plus bas. (1)

    Ces jeunes filles aujourd’hui invalides à vie ont pour beaucoup été vaccinées au Gardasil inutilement, alors qu’elles ne faisaient pas partie des populations à risque.

    Pour éviter que des centaines ou des milliers d’autres cas se produisent dans les années à venir, peut-être même dans votre famille, merci de signer notre pétition afin qu’il n’arrive pas la même complication à votre enfant

    En Autriche, suite au décès d’une jeune femme vaccinée au Gardasil, un rapport a été publié démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination serait « tout à fait négligeable ». La ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de ne plus les rembourser et de mettre plutôt l’accent sur le dépistage.

    L’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a publié le 24 janvier 2008 le décès de femmes préalablement vaccinées par le Gardasil.

    C’est pourquoi, il est plus qu’
    imprudent de vouloir vacciner tous les enfants contre les papillomavirus de façon uniforme. C’est irresponsable.


    Mais nous ne serons entendus des autorités que si nous sommes des centaines de milliers à signer cette pétition.

    Dès février 2007, la télévision américaine annonçait par des interviews de graves complications et présentait des victimes du Gardasil vivantes et des photos de jeunes femmes décédées.

    Le Japon a décidé de ne plus recommander ce vaccin en 2013.

    En France, une plainte a été déposée par la jeune Océane Bourguignon et d’autres jeunes filles contre Sanofi, fabricant du vaccin. Elles ont subi de gravissimes atteintes au cerveau et à la moelle épinière après avoir été vaccinées.

    « On ne connaît pas son efficacité. On ne connaît pas sa dangerosité » a déclaré le Dr Jean-Paul Hamon, président de l’association des médecins de France, sur TF1, au sujet du Gardasil. (2)

    « La seule chose qui est efficace, c’est le frottis. Et là on préfère mettre 300 millions d’euros pour quelque chose dont on ne connaît pas l’efficacité, et dont on ne connaît pas la dangerosité », a-t-il insisté.

    C’est rigoureusement exact : si vous ou votre enfant craint d’être infectée par le papillomavirus (HPV), vous devez faire un frottis et, si des lésions précancéreuses sont trouvées, elles pourront être soignées.

    Mais surtout pas de vaccin. Cela pourrait même augmenter votre risque de cancer !! 

    Deux analyses sur l’impact du vaccin chez des femmes déjà infectées avant la vaccination ont montré une hausse du nombre de lésions cervicales précancéreuses de haut grade dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placebo. 

    Heureusement, la différence n’était pas significative. Mais cela prouve que de toutes façons le vaccin ne sert à rien si on est déjà infecté, ce qui n’est guère surprenant.

    Mais le pire, c’est qu’on n’est même pas sûr non plus de son efficacité à long terme chez les personnes non infectées au moment de la vaccination.

    La Haute Autorité de Santé écrit elle-même au sujet du Gardasil :

    « L’efficacité de la vaccination HPV sur l’incidence des lésions cancéreuses de la sphère génitale ne pourra être démontrée qu’avec un recul de plusieurs années du fait du délai d’évolution de ces pathologies. » (3)

    Voulez-vous que vos enfants soient des cobayes ?

    Il est totalement prématuré, et potentiellement dangereux, d’imposer une campagne de vaccination généralisée dans les écoles, surtout auprès d’enfants jeunes et très vulnérables.

    Voici ce qu’en disent les experts :

    Pour Abby Lippman, épidémiologiste de l’Université McGill au Canada, et spécialiste de la santé des femmes, ni le vaccin Gardasil ni son concurrent, le Cervarix, n’ont encore démontré leur efficacité pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

    Selon ce spécialiste, « on ne sait pas encore si le vaccin permettra de réduire le nombre de cas de cancer ». 

    Selon Lucija Tomljenovic, chercheuse à l’Université canadienne de la Colombie britannique, qui travaille sur les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux :

    « Le vaccin n’est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques. »

    Non seulement il peut provoquer des accidents. Mais vacciner à grande échelle les jeunes filles risque de faire reculer la pratique du frottis qui elle, sauve des vies à coup sûr. Car forcément, certaines se diront « je suis vaccinée, je suis protégée », ce qui est scientifiquement faux.

    C’est pourquoi plus de 700 de mes confrères médecins ont signé une pétition en mars 2014 demandant une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin. Parmi eux se trouvait la pneumologue Irène Frachon qui avait révélé courageusement le scandale du Médiator.

    Ils ont déjà fait trembler le gouvernement. Maintenant ce sont les familles qui tremblent pour leurs enfants.

    Il ne tient qu’à nous maintenant de remporter la victoire en réunissant des millions de pétitions de citoyens, en faisant circuler ce message le plus possible sur Internet.

    Bien entendu, les lobbies du tout-pharmaceutique ne se laisseront pas faire. Nous les connaissons bien avec leurs énormes moyens publicitaires.

    La France représente donc un énorme marché chaque année. Les fabricants de vaccin sont donc prêts à tout pour faire croire que leur produit est sûr... et mettre la main sur le magot.

    Mais les vies de nos enfants valent plus que leurs profits.

    Faut-il faire courir le moindre risque à nos enfants pour une maladie facilement détectable et curable avec un suivi régulier chez un gynécologue ? Certainement pas.

    Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel.

    Si nous sommes des millions, les Autorités ne pourront pas nous ignorer. Mais pour réaliser ce score, chacun de nous doit signer cette pétition immédiatement et transférer notre appel le plus largement possible.

    Pour notre amie le Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricien et maman d’Eve 13 ans, sa fille ne sera pas vaccinée contre le papillomavirus mais sera informée et régulièrement dépistée si nécessaire. Ce sont ces conseils que je donne à toutes les familles.

    Dans les populations à risque, le frottis tous les 3 ans a permis de réduire la mortalité par cancer du col de l’utérus de 70 %. Mais on cache cette information au grand public.

    L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire.

    Nous ne sommes pas en accord avec ces objectifs que nous considérons comme de la “fausse santé publique”.

    Nous pouvons les faire reculer en disant NON à ces abus avec des millions de citoyens.

    Mais pour cela, il faut que chaque citoyen responsable fasse circuler cette pétition le plus largement possible. Et je compte donc sur vous pour signer, et pour l’envoyer au plus vite à tous vos contacts.

    Un grand merci d’avance, au nom de la santé de nos jeunes.

    Pr Henri Joyeux

    PS : Le professeur Henri Joyeux est cancérologue, spécialiste de chirurgie digestive et des liens cancer-nutrition. Professeur des universités, il est une des grandes références mondiales dans le domaine de la santé et de la cancérologie. Après plus de 40 ans de pratique de la médecine, le professeur Joyeux défend une approche préventive contre le cancer : de loin, la plus efficace. Le professeur Joyeux est membre du Comité scientifique de l'Institut de Protection de la Santé Naturelle.

    Sources :

    (1) http://sante2020.blog.lemonde.fr/2014/04/01/gardasil-nous-revoila/
    (2) http://lci.tf1.fr/science/sante/papillomavirus-un-vaccin-des-neuf-ans-a-l-ecole-pour-les-jeunes-8485665.html
    (3) http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1710328/fr/rappel-dinformation-sur-la-vaccination-contre-les-papillomavirus-humains-par-le-gardasil

     

     

    Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

    Institut pour la Protection de la Santé Naturelle – Rue du Vieux Marché au Grain 48, 1000 Bruxelles
    www.ipsn.eu
    Association sans but lucratif conforme à la loi du 27 juin 1921.

     

    http://petition.ipsn.eu/papillomavirus.php?utm_source=SIGNUPAPP_vdt&utm_medium=Newsletter-gratuite&utm_campaign=201409-29-HPV_VdT

     

    VIDEO ICI :

     

    http://epanews.fr/profiles/blogs/signez-et-faites-signer-la-p-tition-du-pr-henri-joyeux-contre-la#.VDu4I2N1WeN

     



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    Assurément le meilleur article sur la Russie (eva)

    La réponse russe à une double déclaration de guerre
    Le Saker

    vendredi 10 octobre 2014, par Comité Valmy


    logo_le_saker3-9.jpg

    Le contexte : une double déclaration de guerre

    En écoutant d’abord Porochenko, il y a quelques jours, puis Obama à l’Assemblée générale des Nations Unies, impossible d’avoir encore le moindre doute sur le fait que l’Empire anglo-sioniste est en guerre avec la Russie. Pourtant, beaucoup de gens croient que la réponse russe à cette réalité est insuffisante. De même, on constate qu’un flux constant d’accusations sont portées contre Poutine au sujet de la politique de la Russie face à la crise en Ukraine. Ce que je me propose de faire ici, c’est d’offrir quelques rappels de base sur Poutine, sur ses obligations et sur les options qui s’offrent à lui.

    declaration_de_guerre.jpg Entre l’OTAN et l’Ukraine


    Tout d’abord, Poutine n’a jamais été élu pour être le gendarme ou le sauveur du monde ; il n’a été élu que pour être président de la Russie. Cela semble évident, et pourtant il est encore bien des gens pour penser que Poutine serait en quelque sorte moralement obligé de faire quelque chose afin de protéger la Syrie, la Novorussie ou toute autre partie de notre monde harcelé. Ce n’est pas le cas. Oui, la Russie est le leader de facto des BRICS et des pays de l’OCS, et la Russie accepte ce fait, mais c’est de ses propres compatriotes que Poutine a l’obligation morale et légale de prendre soin en premier lieu.

    Deuxièmement, la Russie est maintenant officiellement dans le collimateur de l’Empire anglo-sioniste, lequel comprend non seulement 3 puissances nucléaires (Etats-Unis, Royaume-Uni et France), mais aussi la plus puissante force militaire (USA + OTAN) et les plus importantes économies du monde (Etats-Unis + Union Européenne). Je pense que nous pouvons tous convenir sans peine que la menace posée par un tel empire n’est pas négligeable, et que la Russie a dès lors tout à fait raison d’user des plus grandes précautions pour traiter la question.

    Casser du sucre sur le dos de Poutine, mais manquer la cible

    Maintenant, étonnamment, beaucoup de ceux qui accusent Poutine d’être une mauviette, un vendu ou une Pollyanna [1] naïve, affirment également que l’Occident est en train de préparer une guerre nucléaire contre la Russie. Si tel est vraiment le cas, s’il y a bien un risque réel de guerre, que celle-ci soit nucléaire ou non, cela pose la question de savoir si Poutine ne fait pas dans ce cas précisément ce qui convient en s’abstenant d’agir avec rudesse et de se montrer menaçant. Certains diront que l’Occident veut absolument une guerre, peu importe ce que Poutine peut faire. Bon, très bien, mais dans ce cas, gagner autant de temps qu’il est possible avant l’inévitable, n’est-ce pas justement la bonne chose à faire ?!

    Troisièmement, sur la question de l’action des Etats-Unis contre l’EIIL, plusieurs commentaires sur ce blog ont accusé Poutine de poignarder Assad dans le dos parce que la Russie a soutenu la résolution des États-Unis au Conseil de sécurité.

    Et qu’est-ce que Poutine était censé faire ?! Faire voler la force aérienne russe jusqu’en Syrie pour protéger la frontière syrienne ? Qu’en est-il d’Assad ? A-t-il envoyé sa propre armée de l’air se ruer pour essayer d’arrêter les États-Unis ou a-t-il tranquillement fait une offre : bombardez-les, « eux », pas nous, et je protesterai mais ne ferai rien à ce sujet ? De toute évidence, c’est cette dernière option qu’il a choisie.

    En fait, Poutine et Assad ont exactement la même position : protester contre le caractère unilatéral des frappes, exiger une résolution de l’ONU tout en regardant tranquillement comment l’Oncle Sam se retourne contre sa propre progéniture et tente maintenant de la détruire.

    Je voudrais ajouter que Lavrov, assez logiquement, a déclaré qu’il n’y a pas de « bons terroristes ». Il sait que l’EIIL n’est rien d’autre que la continuation de l’insurrection syrienne créée de toutes pièces par les États-Unis, elle-même une continuation de la création étatsunienne qu’était al-Qaïda. D’un point de vue russe, le choix est simple : qu’est-ce qui est le mieux, que les États-Unis utilisent leurs forces et leurs hommes pour tuer les wahhabites fous ou qu’ils laissent Assad le faire ? Et si l’EIIL est victorieux en Irak, combien de temps avant qu’il ne revienne s’en prendre à la Tchétchénie ? Ou à la Crimée ? Ou au Tatarstan ? Pourquoi risquer la mort d’un seul soldat russe ou syrien alors que l’US Air Force est prête à faire les choses à leur place ?

    Bien qu’il y ait une douce ironie dans le fait que les États-Unis ont maintenant à bombarder leur propre création, laissons-les faire ça. Même Assad a été clairement prévenu, et il en est évidemment très heureux.

    En fin de compte, ONU ou pas ONU, les Etats-Unis avaient déjà pris la décision de bombarder l’EIIL. Alors, quel intérêt y aurait-il à bloquer une résolution de l’ONU qui n’a rien que de positif ? Ce serait, pour la Russie, agir à l’encontre de ses propres intérêts. En fait, cette résolution peut même être utilisée par la Russie afin d’empêcher les États-Unis et le Royaume-Uni de servir de base arrière aux extrémistes wahhabites (cette résolution l’interdit, et nous parlons ici d’une résolution obligatoire du Conseil de sécurité des Nations Unies, puisque prise dans le cadre des dispositions du Chapitre VII).

    Et pourtant, certains continuent à dire que Poutine a poussé Assad sous l’autobus. A quel point de folie et de stupidité faut-il en arriver pour avoir ce genre de notion de la guerre ou de la politique ? Si Poutine voulait jeter Assad sous le bus, pourquoi ne l’a-t-il pas fait l’année dernière ?

    Frustration sincère ou malhonnêteté intellectuelle ?

    Il reste que cette sorte de non-sens à propos de la Syrie est complètement éclipsée par le genre de truc vraiment dingue que certaines personnes publient sur la Novorussie. Voici mes préférés. L’auteur commence par me citer : « Cette guerre n’a jamais été à propos de la Novorussie ou à propos de l’Ukraine. »

    Puis il poursuit :

    « Cette déclaration est trop vide et trop facile, comme une dérobade. Voulez-vous vraiment dire que les milliers de personnes tuées par les bombardements, les milliers de jeunes conscrits ukrainiens jetés dans un hachoir à viande, les milliers de maisons détruites, plus d’1 million de personnes transformées en réfugiés… que RIEN de tout cela n’a rien à voir avec la Novorussie et l’Ukraine ? Qu’il ne s’agit que de la Russie ? Vraiment, on aimerait que vous vous absteniez de faire des déclarations stupides comme celle-là. »

    Le seul problème étant, bien sûr, que je n’ai jamais fait la déclaration en question.

    Bien entendu, il est assez évident que je voulais dire que POUR L’EMPIRE ANGLO-SIONISTE, l’objectif n’a jamais été ni l’Ukraine ni la Novorussie, mais de mener une guerre à la Russie. Tout ce que la Russie a fait, ce fut de reconnaître cette réalité. Encore une fois, les mots « voulez-vous vraiment dire que » montrent clairement que l’auteur s’apprête à tordre ce que j’ai dit, à fabriquer encore un autre homme de paille, puis à me dénoncer avec indignation comme étant un monstre qui ne se soucie pas de l’Ukraine ou de la Novorussie (le reste du commentaire était dans la même veine : dénonciations indignées de déclarations que je n’ai jamais faites et de conclusions auxquelles je ne suis jamais parvenu).

    J’ai déjà pris l’habitude de ce niveau tout à fait remarquable de malhonnêteté de la part de la foule de ceux qui dénigrent Poutine et, à ce stade, je considère que ce n’est là rien de plus qu’un comportement assez typique. Mais je voulais illustrer la chose une fois encore pour montrer que, au moins dans certains cas, le but n’est pas du tout d’avoir une discussion honnête. Mon intention, toutefois, n’est pas de ramener le tout à quelques individus malhonnêtes et exaltés. Il y a aussi beaucoup de gens qui sont sincèrement déconcertés, frustrés et même déçus par l’apparente passivité de la Russie. Voici un extrait d’un courriel que j’ai reçu ce matin :

    « Je suppose que j’espérais vraiment que peut-être la Russie, la Chine, les BRICS, pourraient constituer une contre-force. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi, après toute la diabolisation mise en œuvre par les Etats-Unis et l’Europe, la Russie ne riposte pas. Les sanctions imposées par l’Occident font du mal à la Russie et pourtant les Russes font toujours le commerce du pétrole en euros ou en dollars, et ils se plient en quatre pour s’adapter à Europe. Je ne comprends pas pourquoi ils ne disent pas tout net : vous levez toutes les sanctions, ou bien plus de gaz. La Chine également ne s’exprime que très peu contre les États-Unis, alors que les Chinois comprennent bien que si la Russie est affaiblie, ils seront les prochains sur la liste. C’est comme pour tous les discours à propos de la levée des sanctions contre l’Iran, qui sont grotesques parce que nous savons tous qu’Israël ne permettra jamais qu’elles soient levées. Alors, pourquoi la Chine et la Russie continuent-elles à jouer le jeu de cette vaste mascarade ? Parfois je me demande si nous ne sommes pas tous comme des personnages dont les rôles seraient déjà écrits, et si tout cela n’est pas une simple scène de théâtre, où rien n’a aucune chance de jamais vraiment changer. »

    Dans ce cas, l’auteur de ces lignes voit à juste titre que la Russie et la Chine suivent une politique très similaire qui, à n’en pas douter, ressemble à une tentative d’apaiser les États-Unis. Contrairement à la remarque précédente, ici l’auteur est à la fois sincère et vraiment affligé.

    En fait, je crois que ce que j’observe, ce sont trois phénomènes très différents qui se manifestent tous en même temps :

    1) une campagne organisée de dénigrement anti-Poutine lancée par les services des gouvernements des Etats-Unis et du Royaume-Uni chargés de manipuler les médias sociaux ;
    2) une campagne spontanée de dénigrement anti-Poutine conduite par certains cercles nationaux-bolchéviques russes (Limonov, Douguine et compagnie) ;
    3) l’expression d’une perplexité sincère, d’une anxiété et d’une frustration de la part de personnes honnêtes et bien intentionnés, pour qui la position russe actuelle n’a vraiment aucun sens du tout.

    Le reste de cet article sera entièrement consacré à essayer d’expliquer la position russe à ceux qui appartiennent à ce troisième groupe (tout dialogue avec les gens des deux premiers groupes n’aurait simplement aucun sens).

    Essayer de donner un sens à une politique apparemment illogique

    Dans mon introduction ci-dessus, j’ai affirmé que ce qui se passe est une guerre contre la Russie, pas (pas encore ?) une guerre chaude, et plus tout à fait non plus une guerre froide à l’ancienne. En substance, ce que les Anglo-Sionistes sont en train de faire est assez clair, et beaucoup de commentateurs russes sont déjà arrivés à cette conclusion : les Etats-Unis sont engagés dans une guerre contre la Russie pour laquelle ils sont prêts à se battre jusqu’au dernier Ukrainien. De sorte que pour l’Empire, le « succès » de cette guerre ne saurait être défini comme un résultat qui pourrait être obtenu en Ukraine, parce que, comme je l’ai dit précédemment, l’Ukraine n’est pas l’objectif de cette guerre. Pour l’Empire, le « succès » sera un résultat spécifique obtenu en Russie : à savoir un changement de régime en Russie. Examinons la façon dont l’Empire prévoit d’atteindre ce résultat.

    Le plan originel était simpliste, à la façon typique des néoconservateurs US : renverser Ianoukovitch, faire entrer l’Ukraine dans l’UE et dans l’OTAN, amener l’OTAN à la frontière russe sur le plan politique et la déplacer militairement en Crimée. Ce plan a échoué. La Russie a accepté la Crimée en son sein, et l’Ukraine s’est effondrée dans une guerre civile brutale associée à une crise économique fatale. Alors les néoconservateurs américains se sont rabattus sur le plan B.

    Le plan B aussi était simple : amener la Russie à intervenir militairement dans le Donbass, et utiliser cela comme un prétexte pour une guerre froide « version 2 » à grande échelle, qui créerait des tensions du style de celles des années 1950 entre l’Est et l’Ouest, justifierait en Occident des politiques inspirées par la peur, et romprait complètement les liens économiques entre la Russie et l’UE. Sauf que ce plan aussi a échoué : la Russie n’a pas mordu à l’hameçon et au lieu d’intervenir directement dans le Donbass, elle a commencé une opération secrète massive destinée à soutenir les forces antinazies en Novorussie. Le plan russe a marché, et les forces de répression de la junte (FRJ) ont été sévèrement battues par les forces armées novorusses (FAN), alors que celles-ci souffraient pourtant d’un énorme déficit de puissance de feu, de blindés, de spécialistes et d’hommes (progressivement, l’aide secrète russe a renversé la situation).

    A ce moment-là, la ploutocratie anglo-sioniste a vraiment flippé en réalisant tout à la fois que son plan était en train de s’effondrer et qu’il n’y avait rien qu’elle pût vraiment faire pour le sauver (une option militaire étant totalement impossible, comme je l’ai déjà expliqué dans le passé). Ils ont essayé les sanctions économiques, mais cela n’a fait qu’aider Poutine à s’engager dans des réformes qui n’étaient depuis longtemps que trop nécessaires. Mais le pire de tout cela, c’est qu’à chaque fois que l’Occident s’est attendu à ce que Poutine fasse une certaine chose, il a fait exactement le contraire :
    • personne ne s’attendait à voir Poutine utiliser la force militaire en Crimée pour une prise de contrôle aussi rapide que l’éclair, et qui restera dans l’histoire comme quelque chose d’au moins aussi incroyable que le fut l’opération Storm-333.
    • tout le monde (moi y compris) s’attendait à voir Poutine envoyer des forces en Novorussie. Il ne l’a pas fait.
    • personne ne s’attendait à des contre-sanctions russes venant frapper le secteur agricole de l’UE.
    • tout le monde s’attendait à des représailles de Poutine après la dernière série de sanctions. Il ne l’a pas fait.

    Il y a comme un modèle derrière ceci, et c’est une base dans tous les arts martiaux : d’abord, ne jamais signaler vos intentions ; deuxièmement, user de feintes ; et troisièmement, frapper où et quand votre adversaire ne s’y attend pas .

    A l’inverse, il y a deux choses qui sont profondément enracinées dans la mentalité politique occidentale et que Poutine ne fait jamais : il ne menace jamais et il ne prend jamais de posture. Par exemple, alors que les États-Unis sont pour l’essentiel en guerre avec la Russie, la Russie se fera un plaisir de soutenir une résolution américaine sur l’EIIL si elle est à son avantage. Et les diplomates russes parleront de « nos partenaires américains » ou de « nos amis américains », tandis que, dans le même temps, ils font davantage à eux seuls que le reste de la planète ensemble pour faire tomber l’Empire anglo-sioniste.

    Un rapide regard sur le bilan de Poutine

    Comme je l’ai écrit dans le passé, contrairement à d’autres blogueurs et commentateurs, je ne suis ni voyant ni prophète, et je ne peux pas vous dire ce que Poutine pense ou ce qu’il fera demain. Mais ce que je peux vous dire, c’est ce que Poutine a déjà fait dans le passé. Il a (sans ordre particulier) :
    • brisé le dos de l’oligarchie soutenue par les anglo-sionistes en Russie ;
    • obtenu un succès vraiment miraculeux en Tchétchénie (un succès que personne, prophètes compris, n’avait prévu) ;
    • littéralement ressuscité l’économie russe ;
    • reconstruit les forces armées, les forces de sécurité et les forces de renseignement russes ;
    • gravement perturbé les capacités de subversion des ONG étrangères en Russie ;
    • fait plus pour la dé-dollarisation de la planète que quiconque avant lui ;
    • fait de la Russie le leader incontesté à la fois des BRICS et de l’OCS ;
    • ouvertement contesté le monopole de l’information de la machine de propagande occidentale (avec des projets comme Russia Today) ;
    • arrêté une frappe US/OTAN imminente sur la Syrie par l’envoi d’un corps expéditionnaire de la Marine russe (qui a procuré à la Syrie une couverture radar complète de l’ensemble de la région) ;
    • permis à Assad de l’emporter dans la guerre civile syrienne ;
    • rejeté ouvertement le « modèle de civilisation universelle » de l’Occident et déclaré son soutien à un autre modèle, fondé sur une religion et des traditions ;
    • ouvertement rejeté un « nouvel ordre mondial » unipolaire sous la conduite des Anglo-Sionistes, et déclaré son soutien à un ordre mondial multipolaire ;
    • soutenu Assange (à travers Russia Today) et protégé Snowden ;
    • créé et promu un nouveau modèle d’alliance entre le christianisme et l’islam, sapant ainsi le paradigme du « choc des civilisations » ;
    • viré les Anglo-Sionistes de certains endroits clés dans le Caucase (Tchétchénie, Ossétie) ;
    • viré les Anglo-Sionistes de certains endroits clés en Asie centrale (base de Manas au Kirghizstan) ;
    • donné à la Russie les moyens de défendre ses intérêts dans la région de l’Arctique, y compris les moyens militaires ;
    • établi une alliance stratégique à spectre complet avec la Chine, alliance qui est au cœur à la fois de l’OCS et des BRICS ;
    • Il est actuellement en train de faire adopter des lois empêchant des intérêts étrangers de contrôler les médias russes ;
    • Il a donné l’Iran les moyens de développer un programme nucléaire civil dont ce pays a grand besoin ;
    • Il travaille avec la Chine à la création d’un système financier sous forme entièrement séparée de l’actuel système contrôlé par les Anglo-Sionistes (comprenant notamment un commerce en roubles ou en renminbi) ;
    • Il a ré-établi un soutien politique et économique de la Russie à Cuba, au Venezuela, à la Bolivie, à l’Équateur, au Brésil, au Nicaragua et à l’Argentine ;
    • dégonflé de manière très efficace la révolution colorée pro-américaine en Russie ;
    • organisé le « Voentorg » [4] qui a armé les FAN ;
    • donné refuge à des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens ;
    • envoyé une aide humanitaire vitale dont la Novorussie avait absolument besoin ;
    • fourni aux FAN un soutien russe direct en matière de puissance de feu et peut-être même une couverture aérienne dans des endroits clés (le « chaudron sud », par exemple).
    • enfin, et ce n’est pas là la moindre de ses actions, il a parlé ouvertement de la nécessité pour la Russie de rétablir elle-même sa propre « souveraineté » en l’emportant sur la 5ème colonne pro-américaine.

    Et la liste s’allonge encore et encore. Ce que j’illustre ici, c’est qu’il y a une très bonne raison à la haine que les Anglo-Sionistes vouent à Poutine : la longue histoire du combat efficace qu’il mène contre eux. Donc, à moins de supposer que Poutine ait soudainement changé d’idée et d’intention, ou qu’il soit tout simplement venu à manquer d’énergie ou de courage, je soutiens que la notion d’un brusque virage à 180 degrés de sa part n’a pas de sens. Et d’ailleurs, les politiques qu’il mène actuellement sont parfaitement cohérentes, comme je vais maintenant essayer de l’expliquer.

    Si vous êtes du genre à penser que « Poutine a trahi la Novorussie », s’il vous plaît mettez cette hypothèse de côté pour un moment, juste pour la commodité du raisonnement, et supposons ensemble que Poutine soit à la fois quelqu’un de raisonné et de logique. Que pouvait-il faire en Ukraine ? Pouvons-nous donner un sens à ce que nous observons ?

    Des impératifs que la Russie ne peut ignorer

    Tout d’abord, je considère que la séquence suivante n’est pas contestable :

    Premièrement, la Russie doit l’emporter dans la guerre que les Anglo-Sionistes mènent actuellement contre elle. Ce que l’Empire veut en Russie, c’est un changement de régime, suivi par une absorption complète du pays dans la sphère d’influence occidentale, avec aussi une dislocation probable de l’intégrité de la Russie. Ce qui est menacé, c’est donc l’existence même de la civilisation russe.


    Deuxièmement, la Russie ne sera jamais en sécurité avec un régime russophobe néo-nazi au pouvoir à Kiev. Les monstres nationalistes ukies ont prouvé qu’il est impossible de négocier avec eux (à ce jour, ils ont ruban_pro_russe_2-17.png rompu absolument chacun des accords qu’ils ont signés), que leur haine pour la Russie est totale (comme le montrent leurs constantes références à l’utilisation d’hypothétiques armes nucléaires contre la Russie). Par conséquent,


    Troisièmement, un changement de régime à Kiev suivi d’une dénazification complète est la seule voie possible qui permette à la Russie d’atteindre ses objectifs essentiels.

    Encore une fois, et au risque que certains viennent à tordre et déformer mes mots, je dois répéter ici que la Novorussie n’est pas ce qui est en jeu ici. Ce n’est même pas l’avenir de l’Ukraine qui est en jeu. Ce qui est en jeu ici, c’est une confrontation planétaire (c’est bien la seule des thèses de Douguine avec laquelle je sois entièrement d’accord). L’avenir de la planète dépend de la capacité des pays des BRICS et de l’OCS à remplacer l’Empire anglo-sioniste par un ordre international multi-polaire qui serait véritablement très différent. La Russie est un élément crucial et indispensable dans cet effort (entrepris sans la Russie, un semblable effort serait voué à l’échec), et ce qu’elle fera en Ukraine décidera de son avenir. Quant à l’avenir de l’Ukraine, il dépend en grande partie de ce qui va arriver en Novorussie, mais pas exclusivement. D’une manière paradoxale, la Novorussie est plus importante pour la Russie qu’elle ne l’est pour l’Ukraine. Voici pourquoi :


    Pour le reste de l’Ukraine, la Novorussie est perdue. POUR TOUJOURS. Même un effort conjoint Poutine-Obama ne pourrait empêcher cela. En fait, les Ukies le savent, et c’est pourquoi ils ne font aucun effort pour gagner les cœurs et les esprits de la population locale. Au point que, j’en suis convaincu, la prétendue destruction « aléatoire » et « délibérée » des infrastructures industrielle, économique, scientifique et culturelle de la Novorussie a été un acte intentionnel de vengeance haineuse, similaire à la façon dont les Anglo-Sionistes en viennent à chaque fois à tuer des civils lorsqu’ils ne parviennent pas à vaincre les forces militaires (les exemples de la Yougoslavie et du Liban viennent à l’esprit). Bien sûr, Moscou peut probablement forcer les dirigeants politiques novorusses sur place à signer une sorte de document d’acceptation de la souveraineté de Kiev, mais ce sera une fiction ; il est bien trop tard pour cela. Si ce n’est pas de jure [2], alors en tout cas de facto [3] la Novorussie n’acceptera jamais d’en revenir à la primauté et au gouvernement de Kiev, et tout le monde le sait, à Kiev, en Novorussie et en Russie.


    A quoi pourrait ressembler une indépendance de facto mais non de jure ?


    Pas de militaires ukrainiens, pas de garde nationale, pas de bataillons des oligarques ou de SBU, une complète indépendance économique, culturelle, religieuse, linguistique et éducative, des dirigeants élus localement et des médias locaux, mais tout cela avec des drapeaux ukies, pas de statut d’indépendance officielle, pas de forces armées novorusses (elles seront dénommées « forces de sécurité régionale » ou quelque chose d’approchant, voire même « forces de police ») et pas de monnaie novorusse (même si le rouble – avec le dollar et l’euro – sera utilisé quotidiennement dans la région). Les hauts fonctionnaires devront être officiellement approuvés par Kiev (ce que Kiev fera, bien entendu, de peur que son impuissance ne devienne visible). Ce sera un arrangement temporaire, transitoire et instable, mais il devrait suffire pour fournir à Kiev un moyen de sauver la face.

    Cela posé, je dirais que Kiev et Moscou ont toutes deux intérêt à maintenir la fiction d’une Ukraine unitaire. Pour Kiev, c’est une façon de ne pas apparaître comme complètement vaincue par les maudits Moskals. Qu’en est-il de la Russie ?

    Que feriez-vous si vous étiez à la place de Poutine ?

    Posez-vous la question suivante : si vous étiez Poutine et que votre objectif était un changement de régime à Kiev, préféreriez-vous que la Novorussie fasse partie de l’Ukraine ou non ? Je dirais qu’avoir une Novorussie intégrée à l’Ukraine est de beaucoup le mieux, pour les raisons suivantes :

    1. cela fait d’elle une partie prenante, ne serait-ce qu’à un niveau macro-économique, des processus ukrainiens, tels que les élections nationales ou les médias nationaux ;
    2. cela permet de comparer sa situation avec celle du reste de l’Ukraine ;
    3. cela rend beaucoup plus facile de peser sur le commerce, les affaires, les transports, etc ;
    4. cela crée un centre politique alternatif (exempt de Nazis) à Kiev ;
    5. cela facilite la pénétration des intérêts russes (de toutes sortes) en Ukraine ;
    6. cela supprime la possibilité de mettre en place un « mur » ou une barrière façon guerre froide le long d’un marqueur géographique précis ;
    7. cela fait taire l’accusation selon laquelle la Russie veut la partition de l’Ukraine.

    En d’autres termes, maintenir la Novorussie de jure, c’est-à-dire théoriquement, en tant que partie de l’Ukraine est la meilleure façon de se présenter comme se conformant aux exigences anglo-sionistes, tout en fragilisant la junte nazie au pouvoir. Dans un article récent, j’ai décrit ce qu’il me semblait loisible à la Russie de faire sans encourir de conséquences majeures :


    1. s’opposer politiquement au régime partout : à l’ONU, dans les médias, vis-à-vis de l’opinion publique, etc ;
    2. exprimer son soutient politique à la Novorussie ainsi qu’à toute forme d’opposition ukrainienne ;
    3. poursuivre la guerre de l’information (les médias russes font un excellent travail) ;
    4. empêcher la Novorussie de tomber (aide militaire secrète) ;
    5. maintenir impitoyablement la pression économique sur l’Ukraine ;
    6. perturber autant qu’il est possible l’« axe de la bienveillance » des États-Unis et de l’UE ;
    7. aider la Crimée et la Novorussie à devenir économiquement et financièrement prospères ;

    En d’autres termes : donner l’apparence de rester en dehors tout en profitant de chaque occasion d’intervenir.

    Quelle est de toute façon l’alternative ?

    J’entends déjà le chœur des « patriotes du hourra » indignés (c’est ainsi qu’on les appelle en Russie) m’accusant de ne voir la Novorussie que comme un outil au service des fins politiques russes et d’ignorer la mort et la souffrance endurées par le peuple de Novorussie. A cela, je vais simplement répondre ce qui suit :

    Quelqu’un croit-il sérieusement qu’une Novorussie indépendante puisse vivre en paix et en sécurité, si peu que ce soit, sans un changement de régime à Kiev ? Si la Russie ne peut pas se permettre une junte nazie au pouvoir à Kiev, la Novorussie le peut-elle ?!

    En général, les « patriotes du hourra » s’étendent longuement sur ce qu’il faudrait faire aujourd’hui mais restent des plus brefs s’agissant d’une quelconque perspective à moyen ou long terme. Tout comme ceux qui croient que la Syrie peut être sauvée par le simple envoi de la force aérienne russe, les « patriotes du hourra » croient que la crise en Ukraine peut être résolue en y envoyant des tanks. Ils sont un parfait exemple de la mentalité à laquelle H.L. Mencken faisait allusion quand il a écrit : « Pour chaque problème complexe, il existe une réponse claire, simple et erronée ».

    La triste réalité, c’est que la mentalité qui s’exprime derrière ces solutions « simples » est toujours la même : ne jamais négocier, jamais de compromis, ne jamais regarder à long terme, mais seulement à l’avenir immédiat, et utiliser la force dans tous les cas.

    Mais ici, les faits sont : le bloc US/OTAN est puissant, militairement, économiquement et politiquement, et il a la capacité de faire mal à la Russie, en particulier avec le temps. En outre, si cette dernière est en mesure de vaincre facilement l’armée ukrainienne, ce ne serait pas là une « victoire » très significative. Extérieurement, une telle victoire ne manquerait pas de déclencher une détérioration massive du climat politique international, tandis qu’à l’intérieur, les Russes auraient à éliminer les nationalistes ukrainiens (lesquels ne sont pas tous nazis) par la force. La Russie pourrait-elle faire cela ? Encore une fois, la réponse est oui, mais à quel prix ?

    Un de mes bons amis était colonel dans l’unité des forces spéciales du KGB appelé « Kaskad » (qui plus tard fut rebaptisée « Vympel »). Un jour, il m’a raconté comment son père, lui-même opérateur spécial pour le GRU, s’est battu contre les insurgés ukrainiens de la fin de la seconde guerre mondiale, de 1945 jusqu’en 1958 : ce qui fait treize années ! Il a fallu à Staline et à Khrouchtchev 13 ans pour parvenir à écraser les insurgés nationalistes ukrainiens. Est-ce que quelqu’un, s’il a toute sa raison, croit sincèrement que la Russie moderne devrait répéter ce genre de politique et passer à nouveau des années à traquer les insurgés ukrainiens ?

    A ce sujet, d’ailleurs, si les nationalistes ukrainiens ont pu combattre le régime soviétique sous Staline et Khrouchtchev pendant pas moins de 13 années après la fin de la guerre, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de résistance anti-nazie visible dans les provinces de Zaporijia, Dnepropetrovsk ou Kharkov ? Oui, Lugansk et Donetsk se sont soulevées et ont pris les armes, avec beaucoup de succès ; mais le reste de l’Ukraine ? Si vous étiez Poutine, auriez-vous cette confiance qu’en libérant les villes en question, les forces russes y recevraient le même accueil qu’elles ont connu en Crimée ?

    Et pourtant, les « patriotes du hourra » continuent à pousser pour davantage d’intervention de la Russie et en faveur d’une avancée des opérations militaires novorusses contre les forces ukies. N’est-il pas temps pour nous de commencer à nous demander qui seraient les bénéficiaires de telles politiques ?

    C’est un vieux truc de la CIA américaine que de se servir des médias sociaux et de la blogosphère pour pousser à l’extrémisme nationaliste en Russie. Un patriote et journaliste russe bien connu et respecté, Maksim Shevchenko, avait un petit groupe de personnes organisées pour traquer les adresses IP de certains des contributeurs nationalistes radicaux les plus influents l’internet russe, qu’ils s’agisse d’organisations, de sites Web, de blogs ou même de pages personnelles. Il s’avère que la plupart étaient basés aux États-Unis, au Canada et en Israël. Surprise, surprise. Ou peut-être pas de surprise du tout ?

    Pour les Anglo-Sionistes, soutenir les extrémistes et nationalistes enragés en Russie paraît parfaitement sensé. Soit qu’ils parviennent à influencer l’opinion publique, soit à tout le moins qu’on puisse se servir d’eux pour dénigrer le régime au pouvoir. Personnellement, je ne vois pas de différence entre un Oudaltsov ou un Navalnyi d’un côté, et un Limonov ou un Douguine de l’autre. Ils ont pour seul effet les uns comme les autres de rendre les gens furieux contre le Kremlin. Quel que soit le prétexte utilisé pour cela, cela n’a guère d’importance : pour Navalnyi, ce sont des « élections volées » ; pour Douguine, la « Novorussie poignardée dans le dos ». Et cela n’a pas non plus d’importance de savoir lesquels d’entre eux sont des agents effectivement payés par l’Occident et lesquels ne sont que des « idiots utiles ». Dieu soit leur juge. Mais ce qui importe, c’est que les solutions qu’ils préconisent ne sont pas des solutions du tout, seulement de purs prétextes pour dénigrer le régime au pouvoir.

    Dans l’intervalle, non seulement Poutine n’a en rien vendu, poignardé, troqué ou autrement abandonné la Novorussie, mais on voit au contraire que Porochenko parvient à peine à se maintenir au pouvoir et que le Banderastan est en train de disparaître. Il y a aussi, heureusement, beaucoup de gens qui voient clair à travers ce galimatias pessimiste et dépourvu de sens, que ce soit en Russie ( Yuri Baranchik) et à l’étranger ( M.K. Bhadrakumar).

    Mais quid des oligarques ?

    J’ai déjà abordé cette question dans un article récent, mais je pense qu’il est important ici de revenir sur ce sujet ; et la première chose qu’il me semble crucial de comprendre dans le contexte russe comme dans le contexte ukrainien, c’est que les oligarques sont une réalité de la vie. Cela ne veut pas dire que leur présence soit une bonne chose, seulement que Poutine et Porochenko, ainsi d’ailleurs que n’importe qui, bref : que quiconque essaierait de faire ou d’obtenir quoi que ce soit là-bas doit tenir compte des oligarques. La grande différence, c’est que, alors qu’à Kiev un régime contrôlé par les oligarques a été remplacé par un régime d’oligarques, en Russie l’oligarchie n’est capable que d’influencer le Kremlin, pas de le contrôler. Les exemples de Khodorkovski ou Evtushenkov montrent que le Kremlin peut encore mettre à bas un oligarque en cas de besoin, et le fait parfois.

    Il reste que c’est une chose de s’en prendre à un ou deux oligarques, et que c’en est une autre de les retirer de l’équation ukrainienne : cette dernière éventualité ne se concrétisera tout simplement pas. Dès lors, pour Poutine, toute stratégie ukrainienne doit tenir compte de la présence et, pour parler franchement, du pouvoir des oligarques ukrainiens et de leurs homologues russes.

    Poutine sait que les oligarques n’ont de vraie loyauté qu’à l’égard d’eux-mêmes, et que leur seul « pays » est le lieu où se trouvent leurs actifs. Poutine étant un ancien officier du renseignement étranger du KGB, c’est pour lui un atout évident, parce que cet état d’esprit lui offre la possibilité de les manipuler. Tout agent de renseignement sait que les gens peuvent être manipulés par un nombre seulement limité d’approches : l’idéologie, l’ego, le ressentiment, le sexe, un squelette dans le placard et, bien sûr, l’argent. Du point de vue de Poutine,Rinat Akhmetov, par exemple, est un gars qui avait l’habitude d’employer quelque chose comme 200.000 personnes au Donbass, quelqu’un qui peut évidemment faire avancer les choses, et dont la loyauté officielle envers Kiev et l’Ukraine n’est qu’un camouflage : sa réelle fidélité va à son argent. Ainsi, Poutine n’a nul besoin d’aimer ou de respecter Akhmetov – et de fait la plupart des officiers de renseignement n’ont qu’un mépris souverain pour ce genre de personne – mais cela signifie aussi que pour Poutine, Akhmetov est une personne à qui il est absolument crucial de parler, avec qui il faut explorer les options, et une personne qu’éventuellement on utilisera pour atteindre un objectif stratégique national russe dans le Donbass.

    Je l’ai déjà écrit à de nombreuses reprises sur ce site : les Russes parlent à leurs ennemis. Avec un sourire amical. Cela est encore plus vrai pour un ancien officier de renseignement, formé à toujours communiquer, à sourire, à se montrer engageant et compréhensif. Pour Poutine, Akhmetov n’est pas un ami ni un allié, mais il est un personnage puissant qui peut être manipulé à l’avantage de la Russie. Ce que j’essaie d’expliquer ici, c’est ceci :

    Il circule de nombreuses rumeurs au sujet de négociations secrètes entre Rinat Akhmetov et divers responsables russes. Certains disent que Khodakovski est impliqué. D’autres mentionnent Sourkov. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que de telles négociations secrètes sont en cours. En fait, je suis sûr que chacune des parties concernées parle à chacune des autres parties concernées. Même avec une créature répugnante, malfaisante et vile comme Kolomoiski. En fait, le signal le plus sûr de ce que quelqu’un aurait finalement décidé de le sortir du jeu serait que personne ne parlât plus avec lui. Cela arrivera probablement, avec le temps, mais certainement pas avant que la base de son pouvoir ait été suffisamment érodée.

    Je connais un blogueur russe qui estime qu’Akhmetov a déjà été « convaincu » (lire : acheté) par Poutine et qu’il est prêt à jouer selon les nouvelles règles, celles qui prévoient désormais que « Poutine est le patron ». Peut-être. Peut-être que pas encore, mais bientôt. Peut-être que jamais. Tout ce que je dis, c’est que des négociations entre le Kremlin et les oligarques locaux ukies sont aussi logiques et inévitables que le furent les contacts des américains avec la mafia italienne avant que les forces armées des États-Unis ne viennent à entrer en Italie.

    Mais y a-t-il une 5ème colonne en Russie ?

    Oui, absolument. Tout d’abord, et c’est le plus important, on la trouve à l’intérieur du gouvernement Medvedev lui-même et à l’intérieur même de l’administration présidentielle. Rappelez-vous toujours que Poutine a été amené au pouvoir par deux forces opposées : les services secrets et le grand capital. Et oui, même s’il est vrai que Poutine a considérablement affaibli la composante « grand capital » (ce que j’appelle les « intégrationnistes atlantistes »), ils sont toujours là et bien là, mais ils se montrent plus modérés, plus prudents et moins arrogants que durant le temps où Medvedev était officiellement en fonction. Le grand changement intervenu au cours de ces dernières années, c’est que la lutte entre les patriotes (les « souverainistes » eurasiens) et la 5ème colonne se fait maintenant à l’air libre ; pour autant, elle est loin d’être terminée. Et nous ne devons jamais sous-estimer ces gens : ils ont beaucoup de pouvoir, beaucoup d’argent, et une capacité fantastique à corrompre, à menacer, à discréditer, à saboter, à camoufler, à diffamer, etc. Ils sont aussi très intelligents, ils peuvent engager les meilleurs professionnels dans n’importe quel domaine, et ils sont très, très bons pour monter d’affreuses campagnes politiques. Ainsi par exemple, ceux de la 5e colonne s’efforcent de donner une voix à l’opposition nationale-bolchevique (aussi bien Limonov que Douguine obtiennent régulièrement du temps d’antenne à la télévision russe) et la rumeur veut qu’ils financent une grande partie des médias nationaux-bolcheviques (tout comme les frères Koch ont payé pour le Tea Party aux Etats-Unis).

    Un autre problème est que, bien que ces gars-là accomplissent objectivement les besognes de la CIA américaine, il n’existe aucune preuve de cela. Comme me l’a dit à plusieurs reprises un ami avisé : la plupart des conspirations sont en fait des collusions, et ces dernières sont très difficiles à prouver. Pour autant, la communauté d’intérêts entre la CIA des Etats-Unis et les oligarchies russe et ukrainienne est tellement évidente qu’elle en est indéniable.

    Le vrai danger pour la Russie

    Nous avons donc maintenant une image complète. Encore une fois, Poutine doit faire face simultanément à


    1) une campagne de manipulation psychologique (ce qu’on appelle une campagne PsyOp) stratégique dirigée par les États-Unis, le Royaume-Uni et autres, combinant diabolisation de Poutine par les grandes entreprises de médias et campagne dans les médias sociaux tendant à le discréditer pour sa passivité et son manque de réponse appropriée face à l’Occident ;


    2) un groupe, petit mais qui donne fort de la voix, de (pour l’essentiel) nationaux-bolchéviques (Limonov, Douguine et compagnie) qui ont trouvé dans la cause novorusse une occasion parfaite pour dénigrer Poutine en lui reprochant de ne pas partager leur idéologie et leurs « solutions » à la fois « claires, simples et erronées » ;


    3) un réseau de puissants oligarques qui entendent profiter de l’occasion offerte par les actions des deux premiers groupes pour promouvoir leurs propres intérêts ;


    4) une 5ème colonne pour laquelle tout ce qui précède constitue une opportunité fantastique d’affaiblir les souverainistes eurasiens ;


    5) un sentiment de déception chez beaucoup de gens sincères, qui estiment que la Russie se comporte comme un punching-ball purement passif ;


    6) une majorité écrasante de personnes en Novorussie qui veulent une complète indépendance (de facto et de jure) vis-à-vis de Kiev et sont sincèrement convaincues que des négociations avec Kiev sont en fait un prélude à une trahison des intérêts novorusses par la Russie ;


    7) la réalité objective qu’intérêts russes et novorusses ne sont pas identiques ;


    8) la réalité objective que l’Empire anglo-sioniste est encore très puissant et même potentiellement dangereux.


    Il est très, très difficile pour Poutine d’essayer d’équilibrer ces forces de telle manière que le vecteur résultant soit en coïncidence avec l’intérêt stratégique de la Russie. Je dirais qu’il n’y a tout simplement pas d’autre solution à cette énigme que de séparer la politique officielle (le déclaratif) de la Russie et ses véritables actions. L’aide secrète à la Novorussie – le Voentorg – en est un exemple, mais seulement un exemple limité parce que ce la Russie doit faire à présent va au-delà des seules actions secrètes : elle doit apparaître comme faisant une chose tout en faisant exactement le contraire. Il est dans l’intérêt stratégique de la Russie, à ce stade, de paraître :


    1) soutenir une solution négociée en vue de ce qui ressemblerait à une Ukraine unitaire non-alignée, avec des droits régionaux étendus reconnus à toutes les régions, mais, dans le même temps, de s’opposer politiquement au régime partout où il est possible : à l’ONU, dans les médias, devant l’opinion publique, etc., cela en soutenant à la fois la Novorussie et toute forme d’opposition ukrainienne ;
    2) donner aux oligarques russes et ukrainiens une raison pour, sinon soutenir, du moins ne pas s’opposer à une telle solution (par exemple : en ne nationalisant pas les actifs d’Akhmetov dans le Donbass), mais, dans le même temps, de faire en sorte de continuer à disposer de suffisamment de « puissance de feu » (littéralement) pour garder l’oligarque en question sous contrôle ;
    3) négocier avec l’UE sur la mise en œuvre effective de l’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE, mais, dans le même temps, d’aider l’Ukraine à commettre un suicide économique en s’assurant qu’elle subisse exactement ce qu’il faut d’étranglement économique pour empêcher le régime de rebondir ;
    4) négocier avec l’UE et la junte de Kiev sur la livraison de gaz, mais, dans le même temps, de faire en sorte que le régime paie suffisamment pour s’en retrouvé « cassé » ;
    5) se montrer, de façon générale, non conflictuelle et non belliqueuse à l’endroit des Etats-Unis, mais, dans le même temps, de faire tout son possible pour créer des tensions entre les Etats-Unis et l’Union européenne ;
    6) paraître généralement disponible et disposée à faire des affaires avec l’Empire anglo-sioniste, mais, dans le même temps, d’édifier un système international qui ne soit centré ni sur les Etats-Unis ni sur le dollar.

    Comme vous le voyez, cela va bien au-delà d’un programme d’action secrète régulière. Ce à quoi nous avons affaire, c’est à un programme très complexe, multi-couches, en vue d’atteindre en Ukraine l’objectif le plus important de la Russie (un changement de régime et une dénazification) tout en inhibant autant que possible les tentatives anglo-sionistes de recréer une crise Est-Ouest grave et durable dans laquelle, pour l’essentiel, l’UE fusionnerait avec les USA.

    Conclusion : une clé de la politique russe ?

    La plupart d’entre nous sont habitués à penser en termes de catégories de super puissance. Après tout, les présidents américains, de Reagan à Obama, nous ont tous servi un régime de grandes déclarations, des opérations militaires presque constantes suivies de séances d’information du Pentagone, des menaces, des sanctions, des boycotts, etc. Je dirais que cela a toujours été la marque de fabrique de la « diplomatie » occidentale, depuis les croisades jusqu’à la dernière campagne de bombardement contre l’EIIL. La Russie et la Chine ont une tradition diamétralement opposée. Par exemple, en termes de méthodologie, Lavrov répète toujours le même principe : « nous voulons faire de nos ennemis des neutres, nous voulons changer les neutres en partenaires, et nous voulons faire en sorte que nos partenaires deviennent des amis ». Le rôle des diplomates russes n’est pas de préparer à la guerre, mais de l’éviter. Oui, la Russie se battra, mais seulement lorsque la diplomatie aura échoué. Si, pour les Etats-Unis, la diplomatie est uniquement un moyen de formuler des menaces, pour la Russie, elle est un outil principalement destiné à les désamorcer. Il n’est donc pas étonnant du tout que la diplomatie américaine soit primitive au point de confiner au comique. Après tout, est-il besoin de beaucoup de sophistication pour dire « conformez-vous à nos exigences, ou alors… ». N’importe quel petit voyou des rues sait faire cela. Les diplomates russes sont bien davantage semblables à des spécialistes de l’élimination des explosifs ou à des officiers du déminage : ils doivent se montrer extrêmement patients, très attentifs et pleinement concentrés. Mais, et c’est le plus important, ils ne peuvent pas permettre à quiconque de les contraindre à se précipiter, de peur que tout n’explose.

    La Russie est pleinement consciente de ce que l’Empire anglo-sioniste est en guerre avec elle et de ce que la reddition n’est tout simplement plus une option envisageable pour elle (en supposant qu’elle l’ait jamais été). La Russie comprend aussi qu’elle n’est pas une véritable super puissance ou, encore moins, un empire. La Russie est seulement un pays très puissant qui cherche à priver l’Empire de ses crocs sans pour autant déclencher une confrontation frontale avec lui. En Ukraine, la Russie ne voit pas d’autre solution qu’un changement de régime à Kiev. Pour atteindre cet objectif, la Russie préférera toujours une solution négociée à une solution obtenue par la force ; cependant, si aucun autre choix ne lui est laissé, elle recourra à la force. En d’autres termes :

    dollar2.jpg Observez la destinée inévitable de tous les empires. (art : Josetxo Ezcurra)

     

    L’objectif final à long terme de la Russie est de faire tomber l’Empire anglo-sioniste. Son objectif à moyen terme est de créer les conditions pour un changement de régime à Kiev. Son objectif à court terme est d’empêcher la junte d’envahir la Novorussie. La méthode préférée de la Russie pour atteindre ces objectifs est la négociation avec toutes les parties concernées. Et une condition sine qua non pour atteindre ces objectifs par des négociations est d’empêcher l’Empire de réussir à créer une crise continentale aiguë (à l’inverse, « l’état profond » impérial comprend parfaitement tout cela, d’où la double déclaration de guerre d’Obama et de Porochenko).


    Tant que vous garderez ces principes de base à l’esprit, les apparents zigzags, les contradictions et la passivité des politiques russes vous demeureront compréhensibles.

    La question reste ouverte de savoir si la Russie réussira à atteindre ses objectifs. En théorie, une attaque réussie de la junte contre la Novorussie pourrait forcer la Russie à intervenir. De même, il y a toujours la possibilité d’une autre opération « sous faux drapeau », peut-être quelque chose de nucléaire. Je pense que la politique russe est saine et, vu l’ensemble des circonstances actuelles, que c’est la meilleure parmi celles que l’on peut, en étant réaliste, considérer comme réalisables. Pour le reste, seul le temps nous le dira.

    Je suis désolé qu’il m’ait fallu plus de 6.400 mots pour expliquer tout cela, mais dans une société où la plupart des « pensées » sont exprimées sous forme de « tweets » et la plupart des analyses par des messages sur Facebook, c’était une tâche ardue que de tenter de faire la lumière sur ce qui est en train de devenir un déluge de malentendus et d’idées fausses, tous aggravés par la manipulation des médias sociaux. Je pense que 60.000 mots seraient davantage appropriés à cette tâche, car il est beaucoup plus facile de simplement lancer un slogan court et simple que de réfuter ensuite les hypothèses et les implications dudit slogan.

    J’ai l’espoir qu’au moins ceux d’entre vous qui ont été sincèrement troublés par la position apparemment illogique de la Russie puissent à présent relier les points entre eux et mieux dégager le sens de tout cela.

    Cordialement à tous,
    Le Saker


    Source : The Vineyard of the Saker

    Traduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr


    Ndt :

    [1] : Pollyanna est l’héroïne d’un célèbre roman pour la jeunesse d’Eleanor H. Porter, publié en 1913 aux États-Unis et devenu un classique de la littérature enfantine ; jeune orpheline recueillie par sa tante, Pollyanna Whittier se montre résolument optimiste face aux vicissitudes de la vie, s’efforçant de toujours voir le bon côté des choses au travers d’un jeu inventé par son père à cette intention, le « jeu du contentement », consistant à trouver toujours, quelle que soit la situation, une occasion de se réjouir ou un sujet de voir les choses de façon positive, ce quand bien même une telle attitude optimiste serait illogique ou absurde ; poussé à l’excès, le jeu engendre une naïveté excessive qui revient parfois à refuser d’accepter les faits d’une situation défavorable.
    [2] : en droit.
    [3] : en fait.
    [4] : le commerce militaire, qui se réfère ici à l’aide clandestine russe, notamment, mais pas uniquement, par la fourniture d’équipements militaires.

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5130

     

    ..


    Poutine-Obama-Roi-Fou.jpg


    La perspicacité de Poutine
    (dans un commentaire) :
    .
    Pour l’amour de dieu, d’où tenez-vous que les U.S.A ont humiliés la Russie?

    Vous affirmez ne pas détenir la science infuse, il faudrait aussi ajouter la diffuse !

     

    La seule chose qui retient les U.S.A (comprendre les faucons néo-conservateurs qui sont du reste tous sionistes à l’image de Zbignew Brezinsky conseiller d’Obama.) d’asservir la planète c’est uniquement l’armement et les capacités nucléaires Russes !


    Il ne faut surtout pas faire une lecture hâtive des événements, ce qui se passe en Ukraine n’est ni plus ni moins que de la provocation.


    Si Poutine cède en attaquant l’Ukraine, alors il ne fera que pousser les pays Européens réticents dans les bras des U.S.A et une coalition plus large et aux rangs serrés, verra le jour.


    C’est le but rechercher par les U.S.A, qui redoute la confrontation directe, à laquelle ils préfèrent la guerre par procuration où le rôle de chaire à canons sera dévolu aux européens, une sorte de "Daech" version Europe.


    Poutine est, sans exagération, l’homme politique du siècle sans commune mesure avec les dirigeants occidentaux, il doit subir une énorme pression, d’une part l’opinion publique Russe qui le pousse à agir en Ukraine quel qu’en soit le prix, d’autre part les provocations Américano-européennes, et l’on voit qu’il manœuvre avec une aisance à couper le souffle,signe qu’il est très bien conseillé.


    Son parcours jusqu’à présent ne recèle aucun faux pas,sur les dossiers chauds: Syrie,Ukraine, les sanctions, l’attaque contre le dollar U.S et le système financier, l’ouverture de l’économie Russe vers la Chine et les pays Sud-Américains pour ne citer que ceux-là.


    Il abat ses cartes les unes après les autres, dans une succession logique qui ne peut être le fait du hasard où d’une réaction aux événements, ce sont des actions étudiées, mûrement réfléchies et planifiées.


    C’est pour cela qu’il donne l’impression d’avoir un certain nombre de coups d’avance, sur ses adversaires qui ne font que conneries sur conneries preuve qu’ils essaient de s’ajuster aux événements en donnant l’impression d’être à la barre.


    "Savoir ce qu’il se passe requiert du jugement, savoir agir en conséquence requiert de la sagesse."
    Proverbe Chinois.

     

    Liberté

    oct 7, 2014 @ 0:24

     

    http://allainjules.com/2014/10/06/la-blague-du-jour-etat-islamique-la-declararion-du-roi-abdallah-darabie-saoudite/
    ..

     

    ulfkotte.jpg 


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    ...

    Petit garçon devenu autiste après avoir reçu 32 vaccins

     

    Petit garçon et ordi (1)

     

    .


    Comme des millions de parents avant elle, Nathalie Steffen a été confrontée au problème des vaccinations pédiatriques. Ceci est l’histoire du chemin parcouru par une maman pour exempter ses enfants de toute vaccination ultérieure.

     


    Sa petite fille Skylar est née en octobre 2004. Skylar a reçu tous les vaccins du programme officiel, à commencer par le vaccin contre l’hépatite B injecté dans les 12 heures qui ont suivi la naissance. Skylar a réagi à ses vaccins, mais ses parents ne savaient alors pas que c’était des effets secondaires des vaccins que souffrait leur fille.

     

    Voici comment le cauchemar a commencé

     

    Après son premier vaccin  contre l’hépatite B, Skylar a commencé à souffrir de coliques. Jusqu’à l’âge d’un an, elle pleurait tous les soirs à la même heure pendant environ une heure et demi avant de pouvoir s’endormir. Elle avait d’horribles terreurs nocturnes depuis l’âge de 2 ans. Ces problèmes ont duré jusqu’à ce qu’elle ait 4 ans, puis ont disparu.

     

    Quand Nathalie accoucha de Skylar, elle n’avait pas la moindre idée que les dommages dus aux vaccins étaient à ce point répandus. Elle n’avait jamais eu l’idée de se poser des questions sur ce lien. Le pédiatre de Skylar déclara que son comportement était normal et lui fit croire que tous les bébés devaient passer par là.

     

    Quatre années plus tard, Nathalie donna naissance à son second bébé, Landen. Le vaccin contre l’hépatite B lui fut administré dans les 12 heures qui suivirent la naissance, puis ce fut la série des vaccins faisant partie du programme vaccinal. A la naissance, Landen était en parfaite santé. Une fois qu’il eut reçu les vaccins prescrits par le programme, ses souffrances ont commencé à la suite des toxines qui lui avaient été administrées. Ses réactions ont été très graves. Il a successivement reçu le ROR, le vaccin contre la varicelle, le vaccin contre la grippe au cours de sa visite chez le pédiatre à 14 mois et à 18 mois, il avait tout perdu et fut diagnostiqué autiste.

     

    Nathalie décrit avec ses mots à elle ce qui est arrivé à son petit garçon qui avait alors 14 mois :

     

    * « Landen ne savait plus parler » (maintenant il fait de temps en temps le perroquet)

    * Il n’arrête pas de faire des mouvements de va-et-vient

    * Il élève souvent les bras en hurlant

    * Il croque tout ce qu’il voit, y compris le bois ; il mord dans les murs

    * Bien qu’il ait 5 ans, il n’est pas toujours propre

    * Il est passé par un stade où il étalait ses excréments sur son corps et sur les murs.

    * Il doit réapprendre à manger avec cuiller, fourchette, couteau

    * Il se bouche sans arrêt les oreilles

    * Il a eu des crises terribles pendant deux ans. Mais maintenant au lieu de s’effondrer, il éclate de rire, tombe sur le sol et continue à rire de manière tout à fait incontrôlée

    * Il fredonne quand il mange

    * Il a un niveau très élevé de tolérance à la douleur

    * La moitié du temps,  il marche sur la pointe des pieds

    * Il n’arrête pas de sauter et de se déplacer rapidement

    * Il  se promène dans la maison  sans regarder où il va en touchant toujours les  mêmes objets

    * Il casse et mange ses jouets

    * Il retourne les meubles, ses jouets à tel point que nous avons dû déplacer tous les  meubles de sa chambre à l’exception de son lit.

    * Il n’arrête pas de manger. Il mange autant que mon mari.

    * Il n’a aucun sens du danger. Il ne sait pas ce qu’est la peur.

    * Il court à tout moment sans regarder où il va.

     

    Tous ces symptômes se sont manifestés quand Landen a eu 18 mois juste après qu’il ait reçu les vaccins ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole), Varicelle,  et le vaccin contre la grippe. Au total, il a reçu 32 vaccins avant que tombe le diagnostic d’autisme quand il a eu 3 ans. C’est alors que Nathalie a enfin compris que les vaccins étaient à l’origine de la mauvaise santé de ses enfants.

     

    Comment cette courageuse mère s’y est-elle prise dans la suite ?

     

    Nathalie n’avait jamais entendu parler des vaccins, à part le fait qu’ils devaient protéger des maladies et ce, jusqu’à ce que tombe le diagnostic d’autisme pour son petit garçon. C’est alors qu’elle a commencé à faire des recherches et que le voile qui l’aveuglait est tombé. Elle a fini par apprendre la vérité sur les vaccins et leurs différents ingrédients.

     

    Dès qu’elle eût appris la vérité sur ces produits concoctés par l’homme, elle a décidé d’arrêter toute vaccination  pour ses enfants. […]

     

    Dans la suite, en 2013, Nathalie a donné naissance à une belle petite fille, Haven, en parfaite santé. Suite à ce qu’avaient dû endurer son frère et sa sœur, les parents ont bien réalisé que la meilleure façon de protéger la santé de Haven était de NE PAS la vacciner. Nathalie a donc arrêté tous les vaccins et Haven n’en a pas reçu un seul. Haven a maintenant un an et n’a reçu aucun vaccin. Son comportement a toujours été des plus normaux.

     

    A propos de Haven, Nathalie nous a confié :

     

    « Elle n’a jamais été malade ou même fait de la fièvre. Il est arrivé que son nez ait coulé de temps en temps. Toute sa nourriture est d’origine biologique (lait de coco et divers jus biologiques). Elle est heureuse et en parfaite santé. Elle suit toutes les étapes normales de son évolution. Elle commence à dire « maman », « papa » et joue régulièrement avec son frère et sa sœur. Elle n’a jamais vu le pédiatre. Elle a cependant vu une fois un chiroprator ».


    Trois-enfants-de-Nathalie--2-.jpg

     

    Deux des trois enfants de Nathalie ont eu la santé endommagée par les vaccins


    Nathalie et son mari n’ont pas été informés au sujet des vaccins, des ingrédients des vaccins et des dommages qu’ils pouvaient engendrer. IlS ne savaient pas non plus qu’un système d’information avait été mis en place pour recevoir les rapports d’effets indésirables des vaccins, le système VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) [1] C’est là une chose qui aurait dû être débattue avec le pédiatre.

     

    Nathalie et son mari ignoraient également qu’il existait un fonds destiné à dédommager les victimes en les aidant à couvrir les frais des traitements. Un dédommagement est aussi prévu pour les personnes qui ont perdu un enfant ou un être cher après des vaccinations. Le revers de ce programme est que les deux tiers des cas sont rejetés. Les parents sont alors livrés à eux-mêmes sans une aide pourtant bien nécessaire. […]

     

    Le système VAERS n’est pas venu en aide à la famille de Nathalie

     

    Comme la majorité des parents, Nathalie ne s’était jamais posé de question au sujet des vaccins. Elle avait fait totale confiance au médecin pour la prise de décision en ce qui concerne les membres de sa famille. Après avoir fait ses propres recherches, Nathalie a déposé plainte auprès du VAERS dès qu’elle eût appris que la santé de Landen avait été endommagée par les vaccins au début de 2012. Nathalie fut informée que le VAERS allait lui faire parvenir par mail un numéro de dossier. Cette information, elle ne l’a jamais reçue, même après l’avoir à nouveau réclamée il y a trois semaines en 2014. En plus de sa demande au VAERS, Nathalie avait également demandé des formulaires à remplir au VICP (Programme National de Dédommagement des Victimes de Vaccinations). De cet organisme non plus, elle n’a jamais rien reçu. [4]

     

    Il y a maintenant deux ans qu’elle a introduit sa demande et la limite de trois ans pour introduire une réclamation par rapport à des dommages vaccinaux est maintenant dépassée. C’est ainsi que Landen ne sera jamais dédommagé pour les suites des médicaments que son médecin a été conditionné à lui administrer. Si le pédiatre de Landen avait informé ses parents que ses dommages de santé étaient dus aux vaccins, au lieu de leur dire que l’état de l’enfant n’avait rien à voir avec les vaccins, ces derniers auraient pu gagner un temps précieux et introduire leur plainte dans les délais prescrits, et les dommages ultérieurs dus aux autres vaccins auraient aussi pu être évités. Malheureusement, c’est comme cela que vont les choses. Les médecins admettent rarement que les vaccins peuvent endommager la santé ou même entraîner la mort.

     

    Après avoir pris connaissance de nombreux rapports de demandes d’indemnisation qui ont été refusées, Nathalie a renoncé à l’espoir de recevoir un jour quelque dédommagement et a préféré consacrer son temps à s’occuper de sa famille. Regardez cette courte vidéo pour pouvoir mieux comprendre que la loi ne protège pas votre famille, mais a été mise en place pour protéger plutôt le programme de vaccinations. [5] […]

     

    La triste vérité sur le VAERS

     

    Un problème majeur c’est que les ingrédients des vaccins contiennent  des agents cancérigènes et des pathogènes dont on ne parle pas. Ces produits peuvent causer le cancer, des mutations, la stérilité et des maladies plus graves que les maladies sensées être évitées par les vaccins. Ces graves problèmes de santé n’apparaissent  parfois que des années plus tard. Si les parents étaient informés de la chose, ils seraient bouleversés par les taux élevés de cancer et de stérilité dans la population vaccinée. Les fabricants de vaccins évitent de faire des recherches dans ces domaines et, en ne faisant pas d’études de causalité, ils peuvent avouer ne pas avoir fait les tests et dire qu’ils ne savaient pas. Ils ne sont donc pas tenus responsables.

     

    La décision prise à la fin des années 1980 qui a exempté les fabricants de vaccins de toute poursuite judiciaire a eu comme conséquences la production de vaccins plus dangereux, ainsi que la mise en place de procédures accélérées sans tests de sécurité suffisamment appropriés. Cette décision a aussi conduit à une augmentation spectaculaire du nombre de vaccins repris dans le calendrier vaccinal.

     

    Sur les notices, on peut voir que les vaccins ne sont pas testés par rapport au cancer, à la stérilité et aux mutations possibles. Pour confirmation, il est possible de consulter la notice publiée par VacTruth.com [7]

     

    […] « Quand des parents tentent avec amour de vous avertir pour que vous puissiez protéger votre enfant, c’est parce qu’ils connaissent la vérité et qu’ils veulent votre plus grand bien. La santé de mon enfant a été endommagée, mais je me suis juré de rester à ses côtés avec tout mon amour pour pouvoir tenter de réparer le mal qui lui a été fait par ma faute. Mon petit garçon n’est pas né autiste. C’est à la suite de mes propres et misérables décisions que tout cela est arrivé. Un jour, il sera capable de vous raconter son histoire parce que sa maman n’arrêtera jamais de faire l’impossible pour que son petit Landen guérisse.

     

     

    Références

     

    1. https://vaers.hhs.gov/esub/index

    2. http://www.hrsa.gov/vaccinecompensation/index.html

    3. https://nvicadvocacy.org/members/Home.aspx

    4. http://www.hrsa.gov/vaccinecompensation/fileclaim.html

    5. http://www.youtube.com/watch?v=xv_IaLHwgAQ

    6. http://www.hrsa.gov/vaccinecompensation/deadlines.html

    7. http://vactruth.com/vaccine-inserts

     

    Source: Vactruth

     

     

     

    Non à la vaccination: Le Professeur Henri JOYEUX tire la sonnette d’alarme
    Non à la vaccination: Le Professeur Henri JOYEUX tire la sonnette d’alarme
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    Non à la vaccination: Le Professeur Henri JOYEUX tire la sonnette d’alarme

     

    Suite à la publication d’un rapport sur la vaccination du Haut Conseil de sécurité publique de France, le Professeur Henri JOYEUX, cancérologue et chirurgien, a réagit en publiant une vidéo d’alerte qui a été partagée plus de 120000 fois sur le réseau social Facebook.


    Selon le Professeur Henri JOYEUX, les deux vaccins actuels appelés Gardasil® et Cervix® comportent des risques d’effets indésirables graves et ne protègent pas du tout à 100%.

    Ce rapport préconise d’abord d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles. L’âge de la vaccination est abaisser à 9 ans, pour les filles comme pour les garçons. Car même si certains se diront « je suis vacciné donc je suis protégé », il est scientifiquement prouvé que c’est FAUX !

     

    Ce vaccin ne doit concerner que les populations à risque

    Le Professeur Henri JOYEUX insiste sur le fait que le vaccin ne devrait concerner que les populations à risque, en effet, les papillomavirus se transmettent par voie essentiellement sexuelle ! Pourquoi donc vacciner des enfants et pourquoi ses vaccins doivent-ils être imposés dans les écoles sans une information complète et transparente ? « Il est totalement prématuré et potentiellement dangereux, d’imposer une campagne de vaccination généralisée dans les écoles, surtout auprès d’enfants jeunes et très vulnérables » déclare le Professeur.

     

    Des effets indésirables aux conséquences très graves

    L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26675 effets indésirables graves (maladies auto-immunes, sclérose en plaque,…) des enfants valides vaccinés au Gardasil inutilement alors qu’ils ne faisaient pas partie des populations à risque sont devenu invalides du jour au lendemain.

    « N’acceptez pas que les Autorités appliquent à votre enfant une mesure sanitaire qui n’est pas faite pour lui » s’exclame-t-il dans cette vidéo.

    Plus de 700 médecins ont signé une pétition en mars 2014 demandant une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin. Le Professeur souhaite sensibiliser les parents à l’éveil de la conscience afin qu’il n’arrive pas la même complication à votre enfant.

     

    Le Professeur Henri JOYEUX a lancé une pétition qui a récolté rapidement plus de 200000 signataires.

    Partager l’information autour de vous en faisant circuler le message du Professeur Henri JOYEUX le plus possible.

     

    Vidéo ici

    http://actumag.info/2014/10/03/vaccination-professeur-henri-joyeux-tire-sonnette-dalarme/
    Samedi 4 octobre 2014
    ..

    Thierry Casasnovas revient sur les mécanismes du cancer et les effets de la chimiothérapie , puis explique comment, selon lui, « inverser le processus ». Verdict anxiogène si il en est , et pourtant...la prolifération tumorale n'est qu'une manifestation...
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