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    Dangereuses dérives : On passe peu à peu, grâce notamment à des événements comme Charlie Hebdo, de l'antisémitisme d'hier, à l'islamophobie d'aujourd'hui, tout aussi pernicieux ! STOP la recherche de boucs-émissaires artificiels pour exprimer sa frustration face aux souffrances sociales que la mondialisation engraissant les Grandes Banques occasionne partout ! Eva R-sistons
    Dimanche 25 janvier 2015

    femme-voilee-franceLe Prophète Muhammad a été attaqué dès le début de la Révélation. Il nous faut définir tout de suite la conception islamique de l’islam qui diffère de la conception chrétienne, où la religion (ou la religiosité) n’est dentifiée ni par un prophète, ni par une règle. L’islam se présente comme un acte de foi ; c’est la reconnaissance d’une adhésion consciente à l’Être suprême.

    Pour les musulman-e-s, appréhender la dimension du Transcendant signifie se libérer de toute manifestation du contingent. On retrouve ainsi l’idée de la reconnaissance de l’Unique pour se libérer de tout ce qui relève des contingences de la vie ; reconnaître ce qu’Il est, c’est se libérer de toute soumission à ce qu’Il a créé : influences des être humains, modes, tensions personnelles, émotionnelles ou matérielles. L’islam se définit donc par cet état de reconnaissance.

    Quand, au XVIIIèmesiècle, certains penseurs comme Montesquieu ou Voltaire commencent à s’intéresser à la question de l’islam, on les entend parler de « mahométans ». Cette appellation en soi est une grave erreur car elle fait référence, par analogie, à ce que l’on connaît pour le christianisme et le Christ. Or, dans la tradition musulmane, on se réclame d’un acte de reconnaissance du Créateur de tous les hommes, et non pas d’un être humain, même s’il est le modèle des musulmans, même s’il est celui qui va leur permettre de se rapprocher de Dieu. C’est un aspect fondamental, car ici le rapport du Créateur à sa Création est déplacé et se différencie de la conception chrétienne.

    Certes, ces aspects peuvent paraître secondaires, voire des évidences, mais il faut savoir les dire dans un contexte qui a en quelque sorte enraciné dans l’inconscient collectif des représentations faussées qui remontent au Moyen Âge.

    L’islam étant la dernière des religions, il ne pouvait manquer de susciter un courant d’hostilité qui, au cours de l’histoire, a revêtu des formes diverses : la force armée avec les expéditions militaires, les attaques par l’écriture, une législation ressentie comme agressive et discriminanteet enfin, les blasphèmes.

    L’islam est d’abord attaqué par l’épée. Les Croisades débutent en 1095 pour se dérouler sur trois siècles, avec l’objectif de chasser les musulmans de la ville de Jérusalem. L’islam sort finalement renforcé de cette épreuve, avec la constitution de l’Empire ottoman qui va embrasser le Proche-Orient, l’Europe des Balkans, l’Afrique du Nord et une bonne partie de l’Europe de l’Est.

    L’islam est ensuite attaqué par la plume, avec des écrits comme « la Chanson de Roland » (l’auteur représente l’islam comme le grand ennemi de la chrétienté), « la divine Comédie » de Dante. Dans la croisade intellectuelle qui se poursuit, des figures de la littérature se distinguent. Citons en vrac Pascal (dans ses pensées, on trouve le chapitre : « contre Mahomet »), Voltaire (avec son « le Fanatisme ou Mahomet le Prophète »), Salman Rushdie et les fameux « Versets sataniques », Michel Onfray pour qui « l’islam est un problème », etc.

    La législation va même être utilisée contre l’islam. En France, c’est la loi de 2004, appelée pudiquement « loi encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics », qui interdit de facto le port du voile islamique, dénoncé comme symbole d’oppression, de soumission, de manque de respect à l’égard de  la femme. C’est ainsi que de jeunes musulmanes qui se couvraient la tête ont été exclues de leurs écoles alors que certaines de leurs camarades y sont toujours admises avec des tenues dénudant le nombril. Comment peut-on imaginer que l’imposition du dévoilement pour rester scolarisée puisse se dérouler sans provoquer un sentiment de négation, de mépris et d’humiliation alors que, dans la plupart des établissements, les petites croix portées en pendentifs sont tolérées (car hypocritement considérées comme « non ostentatoires ») ? Les témoignages présents dans le livre « les Filles voilées parlent », paru en 2008, sont significatifs.

    Les derniers dérapages de Charlie hebdo ont constitué en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Olivier Cyran (qui a travaillé de 1992 à 2001 à la direction de l’hebdomadaire satirique) n’y va pas par quatre chemins. « 
    Le pilonnage obsessionnel des musulmans auquel Charlie hebdo se livre depuis une grosse dizaine d’années a des effets tout à fait concrets. Il a puissamment contribué à répandre dans l’opinion « de gauche » l’idée que l’islam est un « problème » majeur de la société française. Que rabaisser les musulmans n’est plus un privilège de l’extrême-droite », mais un droit à l’impertinence sanctifié par la laïcité, la république, le « vivre ensemble ». Et même, ne soyons pas pingres sur les alibis, par les femmes – étant largement admis aujourd’hui que l’exclusion d’une gamine voilée relève non d’une discrimination stupide, mais d’un féminisme de bon aloi consistant à s’acharner sur celle que l’on prétend libérer. Drapés dans ces nobles intentions qui flattent leur ignorance et les exonèrent de tout scrupule, voilà que des gens qui nous étaient proches et que l’on croyait sains d’esprit se mettent brusquement à débonder des crétineries racistes. À chacun ses références : la Journée de la Jupe, Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Caroline Fourest, Pascal Bruckner, Manuel Valls, Marine Le Pen ou combien d’autres, il y en a pour tous les goûts et toutes les « sensibilités ». Mais il est rare que Charlie hebdo ne soit pas cité à l’appui de la règle d’or qui autorise à dégueuler sur les musulmans. […] Ils ne manquent jamais de se récrier quand on les chope en flag : mais enfin, on a bien le droit de se moquer des religions ! Pas d’amalgame entre la critique légitime de l’islam et le racisme anti-arabes ! ». Olivier Cyran a écrit ce texte en décembre 2013, soit à peine plus d’un an avant l’attentat qui a décimé la direction de Charlie hebdo.

    Bien entendu, on n’aura pas échappé à une récupération politique de cette affaire. Les débats médiatiques et politiques n’ont eu de cesse de stigmatiser ces dernières années les musulmans en les amalgamant fréquemment à l’intégrisme, au djihadisme, au terrorisme, etc. Pourtant, les frères Kouachi et Coulibaly ne sont pas la production d’un produit étranger ou d’un certain islam (toutes les explications exclusives à une communauté sont inévitablement racistes). Ils sont au contraire le résultat des carences, des inégalités, des humiliations et des contradictions de la société française. Alors qu’un arsenal juridique impressionnant forme le dispositif français de lutte contre l’antisémitisme
    , alors que les formations de la droite extrême ont remplacé celui-ci par l’islamophobie, alors que les grands partis de droite et de gauche laissent régulièrement percer leur haine de l’islam et défendent les mesures prises par l’État (au nom de la laïcité ou de la défense des femmes), ce racisme ne rencontre pas la riposte qu’il mérite.

     

    http://www.resistance-politique.fr/article-luttons-plus-que-jamais-contre-l-islamophobie-125435258.html

     

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    Charlisrael

     

     

     

    Les Français ont défilé pour la liberté, notamment d'opinion,

    et voici des lois liberticides,

    un Patriot Act à la française qui se dessine !

    Ils n'auront même plus droit, bientôt, de critiquer Israël !

     

    Charlie Hebdo, c'est une immense manipulation sioniste,

    non seulement pour détourner l'attention des vrais problèmes

    (sociaux notamment),

    mais pour mener au choc de civilisations barbare,

    à la Pensée Unique (cela dès l'école),

    et via le sayan Manuel Valls, à la dictature,

    au Nouvel Ordre Mondial monstrueux !

    Alerte ! Ouvrons les yeux !

     

    eva R-sistons

     

     

    Censure du web : la critique d’Israël bientôt interdite par Christiane Taubira et Manuel Valls ?

    in Politique / by Pierre-Alain Depauw / on 19 janvier 2015 at 17 h 42 min /

    taubira-valls

    Vendredi dernier, Christiane Taubira, ministre de la Justice, a diffusé un communiqué inquiétant qui confirme le terrorisme intellectuel qui se met en place au nom de la lutte contre le terrorisme islamique.

    Selon ce communiqué, Christiane Taubira souhaite « confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite« , c’est-à-dire d’étendre à ces délits les mesures de censure policière prévues jusqu’ici pour l’apologie du terrorisme et la pédopornographie. 

    Le ministère de l’intérieur se verrait confier le soin de désigner les sites à bloquer sans contrôle de leur illégalité par un magistrat.

    valls-juif-MPI

    Le désir du parti socialiste d’exercer une censure politique du web n’est pas neuf. Mais il bénéficie désormais d’un prétexte de lutte contre le terrorisme pour avancer. C’est d’autant plus inquiétant que le Premier ministre Manuel Valls est connu pour son amour sans limite pour Israël et sa volonté de confondre antisémitisme et antisionisme. 

    valls-kippa-MPI

    Le 19 mars 2014, lors d’un rassemblement organisé au Trocadéro par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Manuel Valls avait volontairement entretenu cette confusion entre antisémitisme et antisionisme :

    « Parce que l’antisionisme, c’est la porte ouverte à l’antisémitisme. Parce que la mise en cause de l’Etat d’Israël, (…) basée sur l’antisionisme, c’est l’antisémitisme d’aujourd’hui. C’est pour cela qu’il faut être d’une très grande détermination« .

    « Nous devons faire corps pour combattre cet antisémitisme nouveau, qui se nourrit de l’antisionisme, qui se déverse sur la toile et sur l’Internet. Il nous faut réfléchir, il nous faut travailler, il faut si c’est nécessaire, légiférer.« 

     

    Cette volonté de censurer les discours antisionistes pourrait probablement obtenir un assentiment UMPS.

    En juillet 2013, l’ancien ministre et actuel député UMP Frédéric Lefebvre avait déjà réclamé d’ « éradiquer la propagande antisioniste » sur Internet.

    http://www.medias-presse.info/censure-du-web-la-critique-disrael-bientot-interdite-par-christiane-taubira-et-manuel-valls/23487

     

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    Yahia Gouasmi, président du Parti Anti Sioniste, alerte l’opinion publique et tout particulièrement les Musulmans, sur le complot qui se trame en Syrie…

     


    Tout le monde comprend, et en particulier les musulmans, qu’il y a un complot contre l’Islam. L’Occident, le sionisme, se réjouissent de voir les musulmans divisés, s’entretuer actuellement en Irak, en Syrie et dans d’autres pays musulmans ?

    Ces musulmans ne se rendent-ils pas compte qu’ils servent, avant tout, les intérêts des ennemis de l’Islam ? Ne comprennent-ils pas que répandre le sang des innocents musulmans est du pain béni pour les sionistes et les ennemis de l’Islam ? Comment expliquer que lorsqu’un musulman sort le sabre contre un autre musulman, il ne fait que suivre les préceptes de l’ennemi de notre Messager [le Prophète Mohamed (s), ndlr].

    Il est temps pour nous, musulmans, de comprendre que le sang des innocents est précieux et qu’il faut cesser de commettre du désordre sur cette terre et de répandre le sang, comme Dieu nous le recommande.


    Aujourd’hui, la force et la nourriture des ennemis de l’Islam sont ces guerres fratricides entre musulmans. Les ennemis de l’Islam trouveront toujours des pseudo-savants musulmans pour alimenter cette haine et cette guerre entre frères.

    Ce qui se passe en Syrie est un complot contre les musulmans. Ce n’est pas seulement un complot contre le président syrien, mais c’est un complot contre tout le peuple de Syrie, contre l’entente pacifique entre les chrétiens et les musulmans qui animait ce peuple, avant le conflit.


    Nous sommes à l’aube d’une guerre, plus violente encore, une guerre civile qui entachera tout le Moyen-Orient. Quel dessein maléfique subit le monde musulman !


    Actuellement, la Syrie est visée parce qu’elle est le seul pays résistant au sionisme et à Israël, aussi parce qu’elle est l’alliée du Hezbollah et de l’Iran. Cette alliance dérange certains pays et certaines monarchies arabes. Le sionisme a trouvé le moyen de poursuivre cette guerre. Damas est devenu et continuera d’être le cimetière des musulmans, c’est-à-dire, de ceux qui se disent islamistes et qui viennent en Syrie faire le « Djihad », envoyés d’Europe (où les gouvernements ferment les yeux), du Maghreb ou du Moyen-Orient.


    Les ennemis de l’Islam alimentent la division entre sunnites et chiites afin que des groupes d’islamistes ou qui se prétendent comme tels, viennent via la Turquie, la Jordanie ou d’autres pays frontaliers comme le Liban ou l’Irak, en renfort des islamistes déjà présents en Syrie. Les pays arabes de la région envoient les islamistes présents dans leur pays, en Syrie, pour s’en débarrasser ! Ils le font dans le cadre d’un complot bien défini, afin que ces islamistes ne reviennent jamais dans leur pays d’origine. Certains responsables politiques, parmi lesquels des présidents ou autres responsables du monde arabe, ont même déclaré qu’ils pouvaient partir mais ne jamais revenir…


    Ces islamistes ou qui se définissent comme tels ne comprennent-ils pas qu’ils font l’objet d’un complot dirigé contre l’Islam, contre eux et contre la nation syrienne ? Lorsqu’ils arrivent en Syrie, on leur confisque leur passeport, on leurs donne une Kalachnikov et des armes puis on les envoie en première ligne, se faire tuer tandis que les pseudo révolutionnaires syriens restent en arrière, à l’abri.


    Ainsi, l’Armée Libre Syrienne participe à un complot : le génocide des musulmans ! Les Occidentaux vous voient arriver et vous représentez du pain béni pour eux. L’Occident demande que vous soyez les premières victimes de cette guerre et que vous disparaissiez. C’est aussi ce que veut le monde arabe, ce qui signifie clairement qu’il existe bien un complot contre les musulmans et contre vous. Si vous souhaitez sortir de Syrie, vous ne pouvez le faire dans la mesure où vos passeports ont été confisqués, la Turquie ne vous laissera plus passer. Vous vous trouvez alors emprisonnés avec une arme et comme unique choix que d’avancer et de mourir.

    Est-ce cela l’Islam ? Est-ce ce à quoi vous croyez ?


    Ce que vous faites est intolérable. On vous oppose aux Syriens ou à un gouvernement légitimement élu pour que vous alliez vous entretuer. A votre avis, qui est le bénéficiaire de cette situation ?

    Israël en est le seul bénéficiaire ! Les pays arabes seront débarrassés des personnes qui ont foi en l’Islam, qu’ils envoient se faire tuer sans jamais leur permettre de rentrer chez eux ! Malheureusement, vous êtes pris au piège. Vous pensiez mourir en « martyr » mais sachez mes frères, que vous disparaîtrez en soldats du sionisme –Pour le sionisme et non pour Dieu– ! Que vous soyez envoyés par l’Europe ou par les pays Arabes, leur but est le même, c’est d’exterminer tout élan pour l’Islam. Ce complot diabolique est là pour nous détourner de l’Islam originel, celui de nos Prophètes.


    Il est temps que cette guerre cesse honorablement. Il faut trouver un compromis pour que vous déposiez les armes et que vous puissiez quitter le territoire syrien. Cela demandera des efforts : en premier lieu, cela dépendra de la clémence du président Bachar al-Assad, qui doit comprendre que cette guerre ne doit pas se poursuivre, mais qu’il est préférable de stopper les massacres et de passer aux négociations. Il faut aussi le concours du Liban et de Seyyed Hassan Nasrallah [Secrétaire du Hezbollah, ndlr], le concours de l’Irak et de l’Iran, qui doivent trouver les solutions pour pouvoir vous faire sortir de Syrie. Comme le Guide [Khamenei, ndlr] le dit, ses pseudo savants musulmans doivent être bannis pour leur complot contre l’Islam, lorsqu’ils envoient des innocents se faire tuer.


    Ceux qui aspirent à la piété et cherchent une solution pour réussir leur vie sur terre et mériter l'au-delà, qui sont prêts a donner leur âme et leur corps pour Dieu, se trompent ! En l’occurrence, chers frères, ce n’est pas pour Dieu que vous allez en Syrie mais pour servir le complot contre l'islam et les musulmans !

    Je me présente à vous comme votre frère. J'aurais pu tomber dans le même piège, si Dieu ne m'avait pas guidé et ne m’avait pas fait comprendre que ce régime doit être protégé parce qu'il est le fer de lance, la conscience du monde arabe, le seul pays arabe à tenir tête à Israël !


    Mais j'éprouve de la pitié et je ressens de la fraternité envers ceux qui meurent sans avoir compris qu'ils font partie d'un complot qu'ils suivent aveuglément. Je prie Dieu de ramener la paix dans les foyers de l'islam et dans les foyers du monde. Rendez-vous compte qu’il y a 500 jeunes Belges, 500 malheureux qui vont en Syrie faire le « djihad » !


    J'ai du mal à croire que l’Europe les laisse partir si ce n'est que pour qu’ils se fassent tuer et pour que Damas devienne leur cimetière [des islamistes, ndlr]… Je refuse cela, et je fais appel à vous et à la conscience de ceux qui prétendent être musulmans, qui craignent Dieu et qui sont amoureux de son Messager. Je prie Dieu pour la meilleure issue, que la paix soit avec vous !

    Yahia Gouasmi
    Président du Parti Anti Sioniste
     


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    Quand votre banque en faillite viendra se servir sur votre compte

    Ce n'est plus une utopie : L'Europe l'a acté : Les banques en difficulté pourront ponctionner les comptes de leurs clients pour se refaire, exactement comme à Chypre en mars dernier. Faut-il se précipiter à la banque et vider son compte ? Rassurez vous : cela n'arrivera pas avant 2016. Enfin, seulement si...

     

    Pour intervenir en Centrafrique il aura fallut à la France trois bons mois pour obtenir un feu vert du Conseil de Sécurité de l'ONU. Ce qui est rapide. François Hollande a beau ne plus vouloir que la France soit le gendarme de l'Afrique, on ne peut pas pour autant jeter le famas dans le fossé et tourner le dos aux massacres. D'où le la Libye, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Centrafrique, le tout en quatre ans et deux présidents.

     

    Pour sauver des banques, ou mieux, le système bancaire mondial, la théorie voudrait qu'il faille des mois ou des années, vu le nombre de protagonistes impliqués. Seulement voilà : des hommes des femmes et des enfants qui se font massacrer peuvent attendre. L'économie mondiale, non. Si demain, une nouvelle crise -probable, malheureusement - survient, et que les banques - sûrement - se retrouvent à nouveau en première ligne, les chefs d'Etat des grands pays industrialisés qui représentent 80 % de l'économie mondiale - en gros, le G20 - n'auront que quelques heures pour intervenir.

     

    En ce sens, l'accord conclu au niveau européen le 11 décembre dernier est une bonne chose. La directive en cours de préparation, et qui s'appliquera à compter de janvier 2016, prévoit le mécanisme dit de "bail-un", par opposition au "bail-out". Bail-in, bail-out kesako ? Le bail-out, c'est ce qui a été fait en 2008, quand les Etats sont venus au secours de leurs banques, en leur prêtant massivement de l'argent, en entrant à leur capital, ou carrément en les nationalisant. C'est l'argent public (du moins, la garantie apportée par les Etats qui ont emprunté pour refinancer les banques) qui a sauvé les banques. Il n'a fallut que quelques heures pour décider  des modalités du (des) sauvetage(s). Quelques jours pour les mettre en oeuvre. 

     

    Mais voilà : en l'état des finances publiques, et surtout de leurs taux d'endettement, les Etats ne veulent plus prendre le risque de devoir à nouveau intervenir pour sauver les banques, et risquer de "partir avec l'eau du bain" comme dit le proverbe américain. En 2016, donc, ce seront les actionnaires des banques, puis, les détenteurs d'obligations, et enfin, les déposants, qui seront mis à contribution. 

    Si vous n'êtes pas sûrs d'avoir bien compris, voici en substance ce qui se passera "le jour où" les banques seront en difficulté : Constatant l'impasse dans laquelle la Banque Duchtruc se trouve, menaçant par contrecoup les banques Duchmol et Duchnou, les autorités décideront de chercher l'argent là où il se trouve. J'avoue ne pas avoir bien compris comment l'on irait pomper du cash aux détenteurs d'actions des banques en question, alors même que les cours des dites banques seront forcément en chute libre, voire suspendus. Peut-être en décrétant que tout détenteur de 10 actions ou obligations n'en détiendra plus que 9 ou 8, les autres servant, par leur revente, à apporter du cash à la banque. Mais qui en voudra ? Et quand ? 

     

    Non, là où l'argent se trouve, si vous aviez encore un doute, c'est.. sur votre compte en banque. Et pour le coup, là, c'est facile. Le patron de la banque, équipé de son mot de passe de super administrateur, n'aura qu'à taper un ordre sur son ordinateur, et ponctionner les comptes de ses clients. De combien ? Le texte européen prévoit d'autoriser jusqu'à 8 % de "confiscation". Mais si cela ne suffit pas, et que la banque coule malgré tout ? Plutôt que de devoir honorer la garantie les dépôts bancaires, plafonnée à 100 000 euros, il sera bien plus rationnel pour l'Etat et les autorités bancaires d'autoriser une confiscation par palîers.. comme à Chypre.

     

    A Chypre, les dépots supérieurs à 100 000 euros ont été  taxés à .... 37,5 %, et dans certains cas (origines des fonds douteuses et placement sur des produits d'épargne vendus par la banque dont le capital n'était pas garanti) jusqu'à 60 %. Nul doute que de 8 %, le plafond autorisé par l'accord européen, on n'hésitera pas à monter à 10, 15, ou 20. Ou, moins douloureux, à passer deux fois, à quelques semaines d'écart, tout en bloquant les sorties de cash entre les deux. 

     

    Prévoir un plan de sauvetage pour les banques est évidemment responsable. Mais là où le bat blesse, c'est que les règles de fonctionnement des dites banques n'ont, elles, pas vraiment évoluées. La manière dont les banques prennent des risques, d'un côté, pour faire de "l'argent facile", on parle de spéculation financière, et de l'autre, ne jouent pas leur rôle dans l'économie réelle, refusant de financier les entreprises et l'innovation est choquante.

     

    Dans une grande banque, quelques centaines de personnes - pour ne pas dire quelques dizaines - jouent avec l'argent des millions de clients en le plaçant sur les marchés sur des produits à haut rendement, mais à fort risque. Et dans le même temps, les milliers de conseillers bancaires, conseillers d'entreprises comme de particuliers, rechignent à accorder un prêt car les règles de prise de risque de la banque ont changées... On préfere espérer gagner 50 % (ou les perdre) sur un placement, que de n'en gagner 3 ou 4, avec un risque pourtant très limité, alors même que c'est la fonction première de la banque, accompagner l'économie réelle, et non pas jouer avec des milliards avec des ordinateurs ultra-puissants sur des marchés boursiers virtuels.

     

    En 2016, voire avant, votre compte en banque pourra servir à sauver une banque dont les turpitudes dans l'économie virtuelle auront précipité sa chute. A vous de voir si vous vous sentez solidaire.

     

    Moi, pas.

     

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/quand-votre-banque-en-faillite-viendra-se-servir-sur-votre-compte-133010321.html


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    (image ajoutée par eva)

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    L’OTAN, un danger pour la paix mondiale : Un texte du grand sociologue américain Immanuel Wallerstein

     

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    Le texte ci-dessous vient d’être publié – le 15 novembre 2014 – par Immanuel Wallerstein sur le site Agence Globale.

    Je le propose dans une traduction française de mon cru, donc avec les réserves d’usage. Ceux qui souhaitent le lire dans sa version originale (en américain) peuvent le consulter ici : http://www.agenceglobal.com/index.php?show=article&Tid=2791

     

    Je crois utile de porter ce texte à la connaissance de nos lecteurs pour deux raisons essentielles :

    • - d’une part parce que son auteur est un sociologue et un politologue américain de renommée internationale :

    Cela n’en donne que plus de poids à la critique très sévère qu’il fait des États-Unis d’Amérique et de son système dirigeant.

    Cela permet une nouvelle fois de démasquer les mensonges et la propagande de tous ceux qui taxent l’UPR d’anti-américanisme primaire alors que nos critiques n’atteignent pas le degré de virulence de nombreux intellectuels américains prestigieux comme Noam Chomsky, William Blum, Paul Craig Roberts, etc.

    • d’autre part parce que cette analyse corrobore parfaitement les analyses et le programme de l’UPR :

    a) – sur la dangerosité actuelle de l’OTAN,

    b) – sur l’illégitimité du maintien de cette structure après la dissolution du camp socialiste (je rappelle souvent que Charles de Gaulle avait indiqué à Alain Peyrefitte que l’OTAN n’aurait plus de raison d’exister après l’effondrement du camp socialiste),

    c) – sur la nécessité de sortir de l’OTAN. Pour le grand sociologue américain, renoncer à l’OTAN est même « un premier pas vers la santé mentale et la survie de la planète. »

    François Asselineau

     

    10645005 810623705642668 5008287208586067467 n LOTAN, un danger pour la paix mondiale : Un texte du grand sociologue américain Immanuel WallersteinImmanuel Wallerstein (né le 28 septembre1930) est un sociologue américain de renommée internationale, de l’Université de Yale.

    Né à New York, il a fait ses études à l’université Columbia, à New York, où il obtient une licence en 1951, une maîtrise en 1954 et un doctorat en philosophie en 1959. Il est devenu professeur de sociologie à l’Université McGill à Montréal puis, à partir de 1976, professeur de sociologie à l’Université de Binghamton (SUNY), jusqu’à sa retraite en 1999 Il a en outre travaillé comme directeur du centre Fernand Braudel pour l’Étude de l’Économie, des Systèmes historiques et des Civilisations. Il a occupé plusieurs postes de professeur honoraire d’université dans plusieurs pays, reçu de nombreuses récompenses et occupé le poste de Directeur d’études associé à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a été président de l’Association internationale de sociologie entre 1994 et 1998.

    Wallerstein a débuté sa carrière en tant qu’expert des affaires postcoloniales africaines. Jusqu’au début des années 1970, l’essentiel de ses travaux est dédié à ce sujet. Sa très précoce critique du capitalisme mondial et son soutien aux « mouvements anti-systémiques » ont fait de lui, au même titre que Noam Chomsky et Pierre Bourdieu, une référence du mouvement altermondialiste.

    Sa contribution la plus importante, The Modern World-System, a paru en trois volumes, respectivement en 1974, 1980 et 1989.

    Wallerstein s’inspire de trois principaux courants intellectuels :

    • Karl Marx, dont il reprend la prise en compte de l’importance première des facteurs économiques et de leur dominance sur les facteurs idéologiques dans la détermination des politiques mondiales.
    • Fernand Braudel, l’historien français qui a décrit le développement des grands réseaux d’échanges économiques dans les grands empires de l’époque moderne, ainsi que leurs implications politiques.
    • La Théorie de la dépendance avec ses concepts de « centre » et de « périphérie ».


    OTAN : Un danger pour la paix mondiale

    par Immanuel Wallerstein – 15 novembre 2014

    La mythologie officielle veut qu’entre 1945 (ou 1946) et 1989 (ou 1991), les États-Unis et l’Union soviétique (URSS) se sont affrontés en continu – politiquement, militairement, et surtout idéologiquement. C’est ce que l’on a appelé la ‘guerre froide ». Si c’était une guerre, le mot à souligner était « froide » car les deux puissances ne s’engagèrent jamais dans une action militaire directe l’une contre l’autre pendant toute la période.

    Il y eut cependant quelques répercussions institutionnelles de cette guerre froide, et à chacune d’entre elles ce furent les États-Unis, et non l’URSS, qui firent le premier pas. En 1949, les trois pays occidentaux occupant l’Allemagne fusionnèrent leurs zones pour créer la République fédérale d’Allemagne (RFA) comme un État. L’Union soviétique répondit en transformant sa propre zone d’occupation en République démocratique allemande (RDA).

    En 1949, l’OTAN fut créée par douze nations. Le 5 mai 1955, les trois puissances occidentales finirent officiellement leur occupation de la RFA et reconnurent cette entité comme un État indépendant. Quatre jours plus tard, la RFA fut admise comme membre de l’OTAN. En réponse à cela, l’URSS créa l’Organisation du Traité de Varsovie (OMC) et y inclut la RDA comme un de ses membres.

    Le traité instituant l’OTAN devait s’appliquer seulement à l’intérieur de l’Europe. Une des raisons était que les pays d’Europe occidentale possédaient encore des colonies à l’extérieur de l’Europe et ne voulaient pas permettre à un quelconque organisme d’avoir le pouvoir d’intervenir directement dans leurs décisions politiques concernant ces colonies. Les moments de confrontation apparemment tendue entre les deux camps – le blocus de Berlin, la crise des missiles de Cuba – s’achevèrent tous par le statu quo ante. Le recours le plus important aux clauses d’engagement militaire prévues par les traités fut celui qu’en fit l’URSS lorsqu’elle agit dans sa propre zone d’influence contre les développements qu’elle jugeait dangereux pour l’URSS : la Hongrie en 1956, la Tchécoslovaquie en 1968, la Pologne en 1981. Dans des circonstances semblables, les États-Unis sont intervenus politiquement, comme lors de l’entrée potentielle du Parti communiste italien dans le gouvernement italien.

    Ce bref rappel met en lumière l’objectif réel de la guerre froide. La guerre froide n’a pas été conçue pour transformer les réalités politiques de l’autre côté (sauf à une échéance très lointaine dans le futur). La guerre froide était un mécanisme par lequel chaque camp gardait ses satellites sous contrôle, tout en maintenant l’accord de facto des deux puissances pour leur partition à long terme du monde en deux sphères : un tiers pour l’URSS et deux tiers pour les États-Unis. La priorité fut donnée par chacune des deux puissances à la garantie qu’elles n’utiliseraient pas la force militaire (et pas d’armes nucléaires en particulier) l’une contre l’autre. Ce système a été connu comme la garantie contre la « destruction mutuelle assurée ».

    L’effondrement de l’URSS en deux étapes – le retrait d’Europe de l’Est en 1989 et la dissolution officielle de l’URSS en 1991 – aurait dû signifier en théorie la fin de tout rôle pour l’OTAN. Il est en effet bien connu que, lorsque le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev donna son aval à l’intégration de la RDA dans la RFA, il reçut la promesse que les États du Pacte de Varsovie ne seraient pas intégrés dans l’OTAN. Cette promesse a été violée. Au lieu de cela, l’OTAN a pris entièrement un nouveau rôle.

    Après 1991, l’OTAN s’est octroyé un rôle de gendarme du monde pour ce qu’elle considère comme des solutions politiques appropriées aux problèmes du monde. Le premier effort majeur en ce sens a eu lieu lors du conflit entre le Kosovo et la Serbie, lorsque le gouvernement américain a jeté tout son poids en faveur de la création d’un État du Kosovo et d’un changement de régime en Serbie. Cette première initiative a été suivie par d’autres : en Afghanistan en 2001 pour chasser les talibans, en Irak en 2003 pour changer le régime à Bagdad, en 2014 pour lutter contre l’État islamique (ÉI) en Irak et la Syrie, et en 2013-2014 pour soutenir les prétendues forces pro-occidentales en Ukraine.

    En fait, le recours à l’OTAN s’est lui-même révélé source de difficultés pour les États-Unis. D’une part, il y avait toutes sortes de réticences des États membres de l’OTAN sur les actions entreprises. D’autre part, lorsque l’OTAN a été officiellement impliquée, comme au Kosovo, l’armée américaine s’est sentie entravée dans ses actions militaires par la lenteur de la prise de décision politique.

    Alors, pourquoi a-t-on vu l’expansion de l’OTAN au lieu de sa dissolution ? Cela tient une fois de plus à la politique intra-européenne, et au désir des États-Unis de contrôler ses alliés présumés. C’est sous la présidence Bush que celui qui était alors secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a parlé d’une « vieille » et « nouvelle » Europe. Par « vieille Europe », il faisait en particulier référence à la réticence française et allemande à se mettre d’accord avec les choix stratégiques des États-Unis. Il voyait les pays d’Europe occidentale comme souhaitant distendre leurs liens d’avec les États-Unis. Sa perception était d’ailleurs correcte. En réponse, les États-Unis ont espéré couper les ailes des Européens de l’Ouest en introduisant les pays d’Europe orientale à l’OTAN, que les États-Unis considèrent comme des alliés plus fiables.

    Le conflit sur l’Ukraine révèle tout le danger de l’OTAN. Les États-Unis ont cherché à créer de nouvelles structures militaires, évidemment dirigées contre la Russie, sous le couvert que celles-ci étaient destinées à contrer une hypothétique menace iranienne. Alors que le conflit ukrainien était en cours, le langage de la guerre froide a été relancé. Les États-Unis utilisent l’OTAN pour presser les pays d’Europe occidentale à se mettre d’accord avec les actions anti-russes. Et aux États-Unis, le président Barack Obama est sous forte pression pour agir « avec force » contre la prétendue menace russe contre l’Ukraine. Ceci se combine avec la grande hostilité du Congrès américain à tout accord avec les Iraniens sur le développement du nucléaire.

    Aux États-Unis et en Europe occidentale, les forces qui cherchent à éviter la folie militaire risquent d’être dépassées par ce qui ne peut être appelé autrement que le « parti de la guerre ». L’OTAN et ce qu’elle symbolise aujourd’hui représentent un grave danger, car elle donne corps à la prétention des pays occidentaux à intervenir partout, au nom d’interprétations occidentales de réalités géopolitiques. Cela ne peut conduire qu’à d’autres conflits,très dangereux.  

     

    Renoncer à l’OTAN comme structure serait un premier pas  sur le chemin de la raison et la survie de la planète.

    Immanuel Wallerstein, chercheur principal de recherche à l’Université de Yale, est l’auteur du Déclin de la puissance américaine: Les États-Unis dans un monde chaotique (NewPress).

    Distribué par l’Agence mondiale
    15 Novembre 2014

     

    http://www.upr.fr/actualite/monde/lotan-danger-paix-mondiale-texte-du-grand-sociologue-americain-immanuel-wallerstein

     

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    Le « banquier socialiste » Macron décide de vendre 49,9% du très rentable aéroport de Toulouse

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    aeroport toulouse blagnac Le « banquier socialiste » Macron décide de vendre 49,9% du très rentable aéroport de Toulouse

     

     

    Les européistes accélèrent le bradage de la France : le « banquier socialiste » Macron décide de vendre 49,9% du très rentable aéroport de Toulouse à un consortium chinois, contre l’avis unanime des Toulousains.


    La liste du patrimoine français bradé à des intérêts étrangers ne cesse de s’allonger, de façon implacable et à une rapidité affolante.

    Parmi les cas qui ont défrayé la chronique (et qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg), citons notre sidérurgiste Arcelor-Mittal vendu à une entreprise anglo-indienne, le château de Gevrey-Chambertin – fleuron du vignoble de Bourgogne – vendu à un propriétaire de casino à Macao, le Paris Saint-Germain et de nombreux hôtels français de luxe vendus à l’Émir du Qatar, le joyau de la technologie de la carte à puce Gemplus vendu au fonds d’investissement états-unien Texas Pacific Group, etc.

    Ce 4 décembre 2014, on apprend que c’est à un consortium chinois que le déjà fameux Emmanuel Macron – ministre de l’Économie jamais élu par quiconque, mais choisi par Jacques Attali et la banque Rothschild – a décidé de vendre 49,9% de l’aéroport de Toulouse. Et cela contre l’avis formel de tous les responsables politiques locaux et des populations.

    Pourquoi, au fait, fallait-il donc vendre en urgence la moitié du capital du très rentable aéroport de Toulouse, propriété de l’État, donc des Français ? Sans doute pour faire baisser de quelques dixièmes de pourcentage le déficit budgétaire de 2015, avant qu’il ne reparte à la hausse en 2016 ! Autant dire pour rien, si ce n’est pour complaire à l’oligarchie euro-atlantiste qui a décidé du pillage de notre pays.

    —————–

    Ce nouveau bradage confirme une nouvelle fois que les européistes, qui imposent aux Français une propagande constante affirmant qu’il faut « faire l’Europe pour peser face aux Américains et aux Chinois », sont les premiers à tout vendre et tout céder aux mêmes Américains et Chinois dès que les Français ont le dos tourné… Rarement dans l’Histoire on aura vu une aussi grande combinaison de traîtrise, de lâcheté, de mensonge, de corruption et de cynisme, que dans les élites dirigeantes actuelles.


    Plus que jamais, l’heure est à la mobilisation pour faire sortir la France en urgence de l’Union européenne. Il faut se rassembler et faire connaître au maximum les analyses et les propositions de l’UPR, il y va de la survie de la France.

     

     

     

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    Roland Dumas, ministre des affaires étrangères de François Mitterrand pendant 7 ans, met les pieds dans le plat

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    Roland Dumas Roland Dumas, ministre des affaires étrangères de François Mitterrand pendant 7 ans, met les pieds dans le plat

    L’ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand vient de mettre les pieds dans le plat dans un entretien accordé au magazine Le Point, en lançant un véritable réquisitoire contre l’actuelle politique étrangère de la France.

    Son constat est cinglant :

    « En réalité, aujourd’hui, ceux qui commandent sont les États-Unis et Israël. Aujourd’hui, nous sommes dans une alliance où la France n’a plus rien à dire. Nous n’avons plus de politique étrangère indépendante. »

    « C’est la droite du Parti socialiste qui gouverne et qui trouve son aise et ses habitudes dans son alliance avec l’Amérique. »

    « Le plus à gauche de tous les hommes politiques qui ont gouverné est le général de Gaulle. »

    « Nous ne tenons compte d’aucun des engagements qui ont été pris, notamment avec Gorbatchev concernant la conférence de Moscou. L’alliance outre-Atlantique n’a pas tenu ses engagements envers Moscou. Je suis contre l’injustice même en politique internationale. »

    Ces propos ont évidemment de quoi donner des vapeurs à tous les larbins de Washington en France, dans la sphère politique et journalistique. À commencer par l’un des promoteurs de l’OTAN à la télévision publique française, la « journaliste » Léa Salamé, qui m’avait reproché de faire de « l‘anti-américanisme primaire » devant 1,55 million de téléspectateurs lors de l’émission ONPC de Laurent Ruquier du 20 septembre 2014.

    Quoi qu’il en soit, ces propos de Roland Dumas confirment une partie des analyses de l’UPR et sont l’occasion de souligner à quel point notre mouvement est le seul, sur la scène politique française, à pointer constamment la responsabilité n°1 des États-Unis d’Amérique et de l’OTAN dans le désastre en cours.

    On notera au passage que le FN, DLF et autres « souverainistes » de pacotille sont d’une discrétion de violette dès lors que l’on évoque le rôle de Washington sur le sort de la France. Soudain les rodomontades anti-musulmanes de la SARL LE PEN font place à un silence assourdissant.

    On doit regretter aussi les silences de Roland Dumas lui-même.

    Car il est bien dommage qu’il n’ait pas profité de l’occasion de cet entretien pour rappeler aux lecteurs du Point ce qu’est exactement la prétendue « construction européenne » et la responsabilité écrasante qu’elle porte dans cette disparition de la politique étrangère indépendante de la France qu’il dénonce.

    Il faut reconnaître que cette explication serait difficile à faire par Roland Dumas puisqu’il fut le signataire du traité de Maastricht, qui a créé justement une prétendue PESC, la « Politique étrangère européenne et de sécurité commune »…

    Comme quoi on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.

     

    http://www.upr.fr/actualite/europe/roland-dumas-ministre-des-affaires-etrangeres-de-francois-mitterrand-pendant-9-ans-met-les-pieds-dans-le-plat

     

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    Lecture conseillée, sur mon blog :

     

    Le discours de Vladimir Poutine, 1e partie (politique extérieure) - La Crimée

     

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