•  

    Article publié le 19 janvier 2014 :

     

    Mise au point de Chantal Dupille - Crimée,Liban,Kadhafi,la Shoah.. et toute l'actualité

     

     

    et aussi ici le 22 février 2014 :

    Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

     

     

     

     

     

    Voir aussi mon article du  17 décembre 2008 :

    Alerte ! Futur point chaud de la planète à surveiller : La Crimée ! - Le ..

    ,

     

    crimee-ukraine.jpg

     

    Sur une crise que je sens venir, en Crimée,

    futur (quand?) nouveau point chaud :

     


    L'Ukraine n'a pu être déstabilisée lors de la crise européenne, j'entrevois un désir de l'atteindre par un autre bout, celui de la Crimée.


    Attention, surveiller la situation en Crimée, les médias sont aussi des INSTRUMENTS DE DESTABILISATION ! Les Tatars y  seraient mal traités...

     

    Les meRdias ne véhiculent pas seulement la désinformation: Ils sont un instrument machiavélique pour provoquer le chaos d'un pays, pour déstabiliser, comme en Crimée.


    Sur France24, coup de projecteur sur les Tatars musulmans en Crimée à la pointe de l'Ukraine surtout orthodoxe. Déportés sous Staline, ils reviennent.


    Les Tatars, c'est le nom collectif donné à des peuples turcs d'Europe orientale et d'Asie du Nord, Musulmans.


    La Crimée est un débouché maritime pour la Russie, via son port. La Crimée proche de l'Ukraine. Les Tatars sont Musulmans... donc à utiliser pour créer des tensions contre les Chrétiens orthodoxes...


    J'anticipe. L'Ukraine se prolongeant par une Crimée déstabilisée via des Musulmans travaillés par USraël, se déstabiliserait elle aussi. On ferait ainsi d'une pierre, deux coups.

     

    Deux coups pour propager le chaos : D'abord la Crimée en proie au chaos, et donc l'Ukraine elle aussi, aux dépens de la Russie (toujours visée) risquant de perdre son accès à la mer...


    Les Tatars (Musulmans) déportés par Staline, seraient revenus en Crimée lorsque l'URSS s'est effondrée, et d'après les meRdias, ils seraient mécontents en Crimée, se voyant comme citoyens de seconde zone. France24 montre qu'il y a "des comptes à régler".

     

    Nos meRdias lanterne rouge de l'info en UE, sont en train, par leurs reportages, de tenter d'attiser la haine entre les deux communautés.

     

    Les Tatars sont réputés proches des Nazis. Certains seraient partis en Syrie combattre Assad, puis en Ukraine avec les anti-Russes contre le Président élu. Se considérant comme des citoyens de seconde zone, ils sont enclins à se révolter. Aujourd'hui, les Tatars revendiquent leurs droits en guise de réparation des préjudices subis (la déportation sous Staline, l'exil).  Le drapeau bleu ciel à insigne jaune, c'est eux ! C'est le drapeau des séparatistes.i

     

    Si les Tatars musulmans sont manipulés via les meRdias, ils se dresseront contre les Orthodoxes, et la Crimée-Ukraine sera déstabilisée.


    La Crimée fait partie de l'Ukraine, aujourd'hui. Avec la base militaire navale de la Russie, le port de Sébastopol. L'attaquer, serait attaquer la Russie.

     

    La Crimée-Ukraine "hésite entre l'Est et l'Ouest" (France24). Tout est donc fait pour qu'elle se détache de l'Est russe... Les enjeux sont nombreux !

     

    Si la Crimée-Ukraine est en proie au chaos, avec Musulmans et Orthodoxes, cela peut déboucher sur une partition, les uns se tournant vers l'Ouest et l'UE, les autres vers l'Est donc vers la Russie.


    L'Occident divise pour régner. Diviser en Crimée-Ukraine affaiblira la Russie qui y a de grands intérêts à défendre dont le Port de Crime (accès à la mer). 

     

    L'Occident machiavélique attise la haine des deux Communautés. Tatars Musulmans pro UE, et Cosaques Orthodoxes, nationalistes, pro Russie. Un "jeu" terrible !

     

    Le NWO fait tout pour détruire les identités des nations. Mais via les meRdias collabos, il plaide pour la reconnaissance de l'identité des Tatars !

     

    Le rêve du NWO, c'est de voir la Crimée, sous la poussée des Tatars, se détacher de l'Ukraine, et pouvoir ainsi ôter à la Russie son débouché maritime.

     

    C'est l'idée que je défends régulièrement. Il y a des plans pré-établis, la politique ne s'improvise pas. Surtout avec les concepteurs du NWO !

     

    Voyez la vidéo du Général Wesley Clark (2007)

     

    Eva R-sistons 


    Et quand on a la perspicacité de déceler ces PLANS,

    de les analyser, on nous traite de "conspirationnistes" !!!

     

    conspirationnistes.jpg

     

    Ajouté le 27.2.2014

    Ukraine: ça se gâte en Crimée,

    siège de la Flotte russe de la mer Noire

    La Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, à Sébastopol, en Ukraine (Wiki Commons)

    La Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, à Sébastopol, en Ukraine (Wiki Commons)

     

    Des heurts ont brièvement opposé mercredi des militants pro et anti-russes en Crimée, qui jouit en Ukraine du statut de république autonome et où le port de Sébastopol héberge la Flotte russe de la mer Noire, alors que Vladimir Poutine ordonnait une inspection surprise des troupes près de la frontière et, qu’à Kiev, le pro-européen Arseni Iatseniouk était désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien

     

    Ce n’est peut-être encore qu’une amorce, mais, si les choses se gâtent, c’est ici que cela commencera.

    Plus de 5.000 personnes se sont réunies devant le parlement à Simféropol, la capitale de la République autonome de Crimée d’un côté, les manifestants pro-russes réclamant la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée alors qu’à l’opposé des Tatars, une communauté musulmane déportée par Staline, se portait au contraire à la défense de l’unité de l’Ukraine.

    La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d’Ukraine la plus susceptible de s’opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev après le renversement du président Ianoukovitch, actuellement en fuite et contre qui, d’ailleurs, Kiev a lancé un mandat d’arrêt international.

    Après avoir appartenu au sein de l’URSS à la Russie, la Crimée n’a été rattachée à l’Ukraine qu’en 1954 et, à Sébastopol, des véhicules blindés était visibles sur le territoire de l’État-major de la Flotte russe de la mer Noire et dans la cour de la Maison de Moscou qui abrite une représentation commerciale au centre-ville,

    Déjà, hier, quelque 500 manifestants pro-russes avaient manifesté devant le Parlement local pour réclamer plus d’autonomie.

    «Nous allons nous battre pour notre autonomie [...] Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée», avait alors déclaré le président du Parlement local, Volodymyr Konstantinov.

    Les autorités locales de Crimée avaient même suggéré début février d’amender la Constitution locale pour faire de la Russie la garante de cette autonomie par rapport au reste de l’Ukraine.

    Après avoir appartenu au sein de l’URSS à la Russie, la Crimée n’a été rattachée à l’Ukraine qu’en 1954 et, à Sébastopol, port d’attache de la puissante la Flotte russe de la Mer Noire, des véhicules blindés était visibles hier sur le territoire de l’état-major de la Flotte russe de la mer Noire et dans la cour de la Maison de Moscou qui abrite une représentation commerciale au centre-ville,

    Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui ordonné mercredi une inspection surprise des troupes des districts militaires de l’Ouest et du Centre, non loin de l’Ukraine, pour vérifier leur aptitude au combat, a déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

    «Le commandant en chef a été chargé de vérifier l’aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays», a déclaré M. Choïgou, rapporte l’agence russe Interfax.

    Trois anciens présidents ukrainiens ont accusé dans un communiqué commun la Russie d’«intervenir directement dans la vie politique de la Crimée». Moscou doit «faire preuve de respect pour les choix du peuple et du gouvernement ukrainien», écrivent Viktor Iouchtchenko, Leonid Koutchma et Leonid Kravtchouk affirment les trois ex présidents dans ce communiqué.

    Le secrétaire d’État américain John Kerry s’était d’ailleurs entretenu dimanche avec son homologue russe Sergueï Lavrov, lui rappelant la nécessité «par tous les États de respecter la souveraineté de l’Ukraine, son intégrité territoriale et sa liberté de choix» et la Conseillère à la sécurité nationale, Susan Rice avait déclaré qu’une intervention de la Russie serait une grave erreur.

    Mais, le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, nationaliste) Vladimir Jirinovski a déclaré cette semaine «Conformément au droit international, Moscou pourrait dépêcher des troupes en Ukraine sur demande du président ukrainien pour protéger la Flotte russe de la mer Noire».

    «Si nous envoyons nos troupes à la demande de [Viktor] Ianoukovitch, cela sera tout à fait conforme au droit international. Nous sommes en droit d’y envoyer des troupes pour protéger notre Flotte de la mer Noire. Ianoukovitch est un président légitime [...], et il est en droit de solliciter une aide. Il pourrait notamment signer avec la Russie un accord de soutien», a déclaré le leader nationaliste russe lors d’une conférence de presse à la Douma (chambre basse du parlement russe).

    L’ours n’attaquera peut-être pas, mais ses grognements de sont pas de bon augure.

     

    Pendant ce temps à Kiev

     

    Pendant ce temps à Kiev, le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien.

    Solennellement dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan –qui regroupe les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux– devant une place de l’Indépendance noire de monde, le nouveau gouvernement rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation.

    Ces nominations doivent encore être confirmées au parlement jeudi.

    Par ailleurs, le Premier ministre Stephen Harper a annoncé aujourd’hui que le Canada enverra une délégation en Ukraine dans deux jours, le 28 février 2014.

    La délégation canadienne, qui sera formée de parlementaires, de leaders communautaires et de représentants du gouvernement – et qui sera dirigée par John Baird, ministre des Affaires étrangères – rencontrera des membres du gouvernement de transition ukrainien et des membres de la société civile.

    «Le Canada offre son plein appui à la population ukrainienne, qui se prépare à des élections en vue de mettre en place un gouvernement pacifique, qui respectera ses droits démocratiques», a déclaré le Premier ministre canadien.

    Mais l’appui du Canada ne signifie pas, tout au contraire, qu’il ne reconnait pas la précarité de la situation.

    En raison de la volatilité de la situation en Crimée en particulier et en Ukraine en général, le ministère canadien des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD) recommande aujourd’hui 26 février d’éviter tout voyage en raison de la situation sécuritaire précaire qui y prévaut.

    Pour des raisons de sécurité, le MAECD a aussi autorisé le départ de son personnel non essentiel ainsi que des personnes à charges de Kiev le 20 février.

    «La situation en Crimée demeure tendue et des manifestations et des affrontements pourraient se produire à court préavis et donner lieu à des actes de violence», conclut aujourd’hui le Canada dans son avertissement à ses ressortissants.

    Le Département d’État américain avait lui mis aussi en garde ses ressortissants, leur recommandant de reporter tout voyage non-essentiel de l’Ukraine au cours de la période de transition, soulignant que la situation en Ukraine est imprévisible et peut encore changer rapidement.

    Du côté russe, les Jeux Olympiques de Sotchi maintenant terminés, c’est peut-être sur un autre terrain qu’ils n’hésiteront pas à affronter l’Occident.

      .

     


    votre commentaire
  • ,

    Epandages Chimiques : 

    L'évidence des faits

     

      Les-chemtrails-ca-n-existe-pas.jpg

     

    "Les chemtrails?, ça n'existe pas!!!"


     

    CASE ORANGE: Résumé


    Circonstances


    Case Orange est le nom d’un rapport scientifique, élaboré par une équipe ‘d’experts‘ (internes), qui ont estimé qu’il est temps de dévoiler au public les faits réels concernant ces traînées de condensation des avions que l’on nomme chemtrails.


    L’identité des auteurs n’est pas dévoilée, mais toutes les données peuvent être contrôlées via les renvois en bas de page et toutes les affirmations sont étayées par des annexes détaillées.


    Ce rapport prouve essentiellement et sans démenti possible que des épandages sont réellement effectués partout dans le monde, depuis de nombreuses années et mis en action par les Etats-Unis.


    Case Orange a été présenté au Symposium International de Gand, organisé par le Belfort Group, le 29 mai 2010. L'on peut écouter les orateurs sur le site suivant:


    http://www.ustream.tv/channel/belfort-test


    Le document comprend un texte de base de 70 pages et de 230 pages d’annexes. Il peut être téléchargé sur le site suivant:


    http://www.belfort-group.eu/sites/default/files/page/2010/05/COpart1.pdf


    Ci-dessous, un résumé du texte de base:


    Définition des termes

    Contrails (condensation - trails = traînées de condensation): il s’agit de la condensation de la vapeur d’eau émise dans les gaz d’échappement des avions.


    . Leur formation dépend et de l’altitude et de la température (aussi pour les moteurs à hélice)


    . Caractéristique: EPHEMERE


    . Les avions actuels, équipés de moteurs plus puissants génèrent des traînées plus persistantes sur des longueurs de 30 à 40 km.


    Distrails (dissipation – trails = dispersion): ce sont des tunnels qui se forment lorsqu’un avion vole à travers un nuage. Les gouttelettes d’eau se transforment en vapeur d’eau.


    Chemtrails (chemical – trails = traînées chimiques): il s’agit de traînées d’avion délibérément provoquées par épandage à des fins militaires ou politiques.


    . Elles sont plus persistantes (durent des heures et se déploient)


    . En quadrillant, de grandes surfaces peuvent être couvertes.


    . Officiellement, les Etats nient leur réalité sauf l’URSS el la Chine


    . Justification: influencer le climat et plus particulièrement favoriser ou éviter les précipitations = ‘cloudseeding‘ (ensemencement de nuages )


    Contrails


    Les météorologues, climatologues, météorologistes et Responsables dans le milieu de l’aviation nient l’impact des contrails sur le climat.


    Il n’existe que des ciels voilés ‘naturels‘. Ces traînées n’ont, selon eux, aucun effet sur le temps et ne sont que des phénomènes ‘esthétiques’.


    Composition des contrails: dioxyde de carbone (CO2) – vapeur d’eau - Oxydes d’azote (NOx) - dioxyde de soufre (SO2) – suie.


    Composition des carburants


    . Civil: +/- 50 substances chimiques dont l’éthylène, le formaldéhyde, l’acétylène et le propène.


    . Militaire: Le carburant est différent et breveté parce qu’il contient des additifs en relation avec le ‘point d’inflammabilité’ (point plus élevé), la stabilité thermique, l’encrassement par des résidus de coke, etc… Il contient un lubrifiant supplémentaire.


    Ce carburant provoque plus d’émissions de gaz.


    Réclamations de la part du personnel: maux de tête, nettoyage laborieux des éclaboussures.


    Il existe des limitations aux émissions, mais:


    . Elles s’appuient sur des rapports, établis par les firmes mêmes qui construisent les moteurs.


    . L’Instance qui centralise ceci n’est pas contrôlée par les pouvoirs publics.


    . Les avions militaires sont exclus des normes.


    . Les recommandations ne sont pas toujours traduites en lois et sont donc non contraignantes.


    . Les avions-citernes KC135 (= équivalent du Boeing 707) et les bombardiers posent problème. Leurs émissions de gaz sont 1200% supérieures pour le CO2 et 30% supérieures pour le NO si on compare ces valeurs aux normes de référence!


    En d’autres mots: les contrails ("normaux") sont déjà source d'une sérieuse pollution!


    Effets des contrails sur le climat.

    Les cirrus = sont des formations de nuages à 26.000 pieds/8 km (au Pôle Nord, formation à plus haute altitude, à l’Equateur à plus basse altitude). Ils sont constitués de vapeur d’eau transformée en cristaux de glace. Ils apparaissent comme une brume légère et immobile, pourtant ils se déplacent à 100 km/h.


    Le climat = les résultat d’un bilan énergétique entre:


    . le réfléchissement ou non de la lumière du soleil (effet Albedo), dépendant de la nébulosité sur terre +/- 40%, sur Venus 70%, sur la lune 7%.


    . et la perte du rayonnement de la chaleur dans l’espace (effet de serre).


    Il est important de souligner que l’activité humaine joue un rôle important dans cet équilibre.


    . Ce qui est déterminant n’est pas la couche nuageuse inférieure mais la couche nuageuse en voile (les cirrus).


    . Les études sur ce sujet sont TRES CONTROVERSEES!


    . L’OMI (Organisation Météorologique Internationale, WMO) ne reconnaît que les cirrus.


    . Il existe pourtant des cirrus causés par l’activité humaine: les gaz d’échappement des avions contiennent des aérosols = des particules microscopiques qui agissent comme des noyaux sur lesquels les molécules d’eau ou bien s’y attachent/coagulent ou bien condensent/gèlent. De ce fait, des nuages se forment.


    Au plus l’air contient des ‘saletés’ au plus la formation nuageuse est épaisse.


    . En général, la formation de cirrus est en baisse sauf dans les régions avec un trafic aérien intense. (hémisphère nord).


    . Les émissions de gaz par les avions (y compris l’aviation civile) ne sont pas repris dans le protocole de Kyoto.


    . L’impact de l’aviation sur le climat n’a pas été assez étudié, mais les études réalisées ont donné des résultats très significatifs avec preuves à l’appui:


    - 3 jours après le 11/09/2001, il y a eu une hausse de la température de 1,1°C et, dans les régions à trafic intense, cette hausse a même doublé.


    - En Europe, pendant les jours d’interdiction de vol lors de l’éruption de l’Eyafjallajökull, le même phénomène s’est produit (cf. étude du Kings College London).


    Conclusion: Les cirrus – naturels ou artificiels – ont un effet refroidissant sur la température, mais ceci n’a pas encore été suffisamment étudié.


    Les aérosols ont une double action:


    . d’une part, ils forment un écran/filtre de la lumière du soleil (assombrissement global- global dimming). Il fait plus froid et plus sec.


    . d’autre part, ils forment des gouttelettes d’eau et donc précipitation.


    Quand il y a trop de poussières dans l’atmosphère (éruption volcanique, pollution humaine), la précipitation diminue parce que il y a trop de poussières dans l’air par rapport à l’humidité présente et la lumière du soleil est réfléchie. Autrement dit, il y a un effet de refroidissement et d’assèchement de l’air.


    La même conclusion est donnée par l’éminent professeur Rosenberg (Université de Jérusalem): si on ajoute des aérosols, il y aura dans une première phase plus de précipitation, MAIS A PARTIR D’UNE CERTAINE CONCENTRATION, il y aura une diminution de la précipitation.


    En d’autres termes:

    . LA QUANTITE D’AEROSOLS INFLUENCE LE CLIMAT.


    . CECI DONNE LA POSSIBILITE DE MANIPULER LE CLIMAT.


    La question se pose alors: Se sert-on de cette possibilité pour effectivement influencer le climat?


    Ici intervient le phénomène des chemtrails, démarré à la fin des années 90, cf. L’article de William Thomas, qui a un succès phénoménal sur internet et est toujours très fortement sollicité, surtout ces 5 dernières années.


    Les Instances Officielles nient fermement ce phénomène en argu-mentant que:


    . Il n’y a pas de preuves ‘scientifiques’.


    . Ces révélations émanent de sphères où l’on parle de complot, d’OVNIS, de Nouvel Ordre mondial, d’Illuminatis, de dépopulation , de contrôle des esprits etc… Le phénomène y est donc assimilé et rabaissé comme de la stupidité ‘ésotérique et conspirationniste. Certains sites conspirationistes sur Internet ne sont pas articulés ‘scientifiquement’ et toute information émanant de ces sites est jugée d’office comme non crédible.


    CONCLUSION de Case Orange: Le terme ‘chemtrail’ doit être évité, parce que il est associé à la ‘théorie du complot’ et de la ‘pseudoscience‘.


    La recherche doit être de nouveau menée et basée sur:


    . des programmes militaires et scientifiques existants, des études sur la modification de l’atmosphère et du climat basées sur des notions telles que ’ensemencement’, ‘géoingéniérie’, etc…


    . des faits concrets comme des brevets, des licences, des contrats.


    La suite de ce rapport est une première approche.


    Question: Y a-t-il eu modification dans le passé?


    La réponse est incontestablement: oui.


    . Nikola Tesla: produisait, au siècle passé, des éclairs.


    . WWI: Les avions créaient des écrans de fumée comme camouflage ou pour disperser du gaz moutarde.


    . WWII: Plaquettes de brouillage (aluminium) pour servir de contre-mesure radar. (CHAFF)


    . Projet ‘Cirrus’ = est le premier programme d’ensemencement de nuages par General Electric, mais, dès le début, effectué dans un contexte militaire et donc en collaboration avec l’US Air Force, l’US Navy…


    C’était un essai pour provoquer ‘artificiellement’ la pluie. Ces tentatives n’étaient pas toujours couronnées de succès Cf.1947: tentative de neutraliser un typhon par des cristaux de glace. Ceci a provoqué un déluge dans la savane. Dégâts estimés à 20 millions de dollars (‘Acte de Dieu’).


    . Continuation des projets d’ensemencement via ‘Storm Fury’ 1962 et ‘Popeye’ 1967. But: affaiblir des cyclones tropiques avec de l’iodure d’argent.


    C’est ainsi que pendant la guerre du Viet-Nam, la mousson a été prolongée de 35 à 45 jours.

    IMPORTANT et avec des preuves que l’on ne peut nier.


    1. A partir de cette époque, divers programmes d’ensemencement ont été réalisé aux Etats-Unis.


    En Russie et en Chine, ces programmes sont effectués par les autorités: beaucoup sur commandement ou commande.


    Tchernobyl: Moscou a été protégé de la radioactivité par des précipitations artificiellement provoquées.


    2. A partir de cette époque, la modification du climat est devenue une arme!


    Conclusion: La modification du climat par manipulation de la couche de nuageuse est une technique employée depuis de longues années, mais elle présente certains problèmes: coût élevé et succès mitigé… jusqu’au moment où des scientifiques découvrirent une technique différente:


    La solution!


    En 1974, l'on découvre une autre possibilité pour influencer les conditions atmosphériques à savoir, modeler la magnétosphère (la couche au dessus de la ionosphère) avec des ondes mégamétriques (ELF – xtreme low frequency, ondes inférieures à 300 Hz ou des longueurs d’ondes supérieures à 1.000 000 mètres).


    . On découpe pour ainsi dire un ‘trou’ dans la ionosphère.


    . Les ondes ELF génèrent un courant de particules qui sont capables de passer l’horizon et de retomber en tant qu’ondes à fréquence extrêmement haute (EHF – extreme high frequency - ondes entre 30 et 300 gigahertz ou de 1 à 10 millimètres ).


    . Elles influencent les conditions atmosphériques et peuvent provoquer la pluie ou la sécheresse.


    En 1995, création en Alaska, d’une entreprise commune (militaire, civile) avec la création de HAARP (High Active Auroral Research Project).


    Officiellement, uniquement une entreprise pour la recherche scientifique, mais, en réalité, HAARP est devenu une arme puissante et redoutable et fonctionne actuellement à pleine capacité: 1 gigawatt!


    L'on peut ainsi concentrer 1 watt sur 1cm3 - cf. Russie, seulement un millionième de watt…


    Ceci permet de provoquer des séismes (cf. les brevets et la hausse du magnétomètre 2 jours avant le tremblement de terre à Haïti).


    Avec cette technologie, l'on peut donc aussi influencer le temps: ‘La Guerre des Fréquences‘.


    HAARP est aux mains de la Raytheon Corporation, l'un des principaux fournisseurs de l’armée américaine et de la NASA…


    Conclusion:

     

    La manipulation du climat est un fait!


    De plus, l'on en parle ouvertement: depuis 1996, des études sont effectuées au sein de l’armée américaine sous la dénomination ‘2025‘.


    Objectif: Le contrôle et même le monopole de l’atmosphère et de l’espace!


    Le document ‘Owning the weather in 2025‘ regroupe toutes les études qui ont un rapport avec la manipulation des conditions atmosphériques.


    Nous en résumons les lignes principales:


    . Ensemencement des nuages avec de l’iodure d’argent.


    . Modification de la ionosphère: ‘Space Weather‘.


    . Contrôle des pluies et des tempêtes par la formation de nuages et de CONTRAILS.


    Ci-dessous, 2 passages traduits:


    «Les évolutions actuelles sur le plan démographique, économique et environnemental créeront, au niveau mondial, des zones de tension qui, pour beaucoup de pays et ‘groupements‘, rendront inévitables et effectives, l’exécution des possibilités de modifications climatiques.»


    «Aux Etats-Unis, la modification du climat sera une composante de la politique nationale de défense avec des applications internes et/ y compris des applications à l’étranger. Nos gouvernements mèneront les politiques à différents niveaux selon et compte tenu des intérêts.»


    Sans aucun doute, HAARP s’ajuste dans ce contexte, parce qu’il existe une feuille de route pour obtenir le contrôle climatique global d’ici 2025.


    L'on peut donc provoquer/empêcher la pluie où l'on veut. Et ceci est très important. L’eau sera une ressource rare, chère et essentielle pour la survie. Celui qui contrôle l’eau, contrôlera le monde.


    Toute la stratégie est décrite de manière très spécifique et concrète.


    Ci-dessous, les stratégies telles que décrites dans la rapport ‘Owning the Weather in 2025‘:


    . Introduction de miroirs ionosphériques artificiels à partir de 2000 avec une nette hausse aux alentours de 2008.


    L'on peut supposer que le système HAARP sera complètement opérationnel à partir de 2015.


    . Emploi de produits chimiques pour ensemencer l’atmosphère à partir de 2000 pour obtenir ainsi un ‘Weather Force Support‘ en 2015 et obtenir un climat virtuellement, complètement contrôlable en 2025!


    Il est évident que tous les avions militaires des Etats-Unis et de l’OTAN ne sont pas en nombre suffisant pour atteindre ces objectifs. L’aviation civile doit être intégrée pour réussir ce projet.


    . Introduction de ‘smart clouds’ par la nanotechnologie aux environs de 2004, avec un accroissement exponentiel après 2010. Une évolution identique est prévue pour ‘l’Energie Dirigée‘, ce qui est un euphémisme pour parler du réchauffement de la ionosphère.


    . Une application toute particulière est la présentation du ‘Carbon Black Dust‘ (poussière carbone noir), une technologie qui doit être développée par le Ministère de la Défense à partir de 2005.

    Ce document contient un démenti, qui déclare que ce texte n’est pas une traduction des instances officielles comme la US Air Force, DOD, ou le Gouvernement.


    Cela fait penser au développement de l’énergie atomique au milieu des années 40. C’était soi-disant pour des fins civiles et pacifiques, jusqu’au moment où il est apparu opportun de l’employer à des fins militaires.


    Ici aussi, l'on peut constater que tout y est:


    . La technologie
    . Les personnes et les instances
    . Les études et les projets
    . Les circonstances.


    Et l'on en discute pleinement: à la conférence de l’AAAS (American Association for Advancement of Science) Asilomar, Californie, qui a eu lieu du 18 au 22 février 2010, on parle ouvertement d’épandre annuellement jusqu’à 20 millions de tonnes d’Aluminium, mais l'on nie dans toutes les langues qu’on serait déjà en train d’en épandre…


    Pour compléter le tableau, il existe au civil, un pendant au projet ‘2025‘  la WMA (Weather Modification Association).


    Cette organisation publie régulièrement (au moins annuellement), un magazine sur la modification du climat, un euphémisme pour parler de la modification du climat.


    Sa mission est claire et limpide:


    . Fournir de l’information aux personnes, aux politiques et autres organisations pour qu’ils puissent prendre des décisions en ce qui concerne les technologies de modification du climat.


    . Pourvoir en suffisance des réserves d’eau.


    . Diminuer les catastrophes naturelles.


    Cela semble très pacifique et orienté pour le bien de tous, mais la description de la mission ressemble étrangement aux possibilités opérationnelles militaires du projet ‘2025‘.


    La nécessité de la géo-ingéniérie pour la survie de la planète. Le début du 21ème siècle se caractérise par des changements du climat et de tout l’écosystème à la suite de l’activité humaine.


    Le thème du ‘Réchauffement Global‘ a été, grâce à la collaboration de l’ONU avec le rapport IPCC ) et la campagne d’Al Gore (‘The Inconveniant truth’) placé en première page des agendas des politiciens, mais, en même temps, ce thème du ‘Réchauffement Global‘ est sujet à de sérieuses controverses, surtout après le ‘climate-gate’ et la condamnation du film par la Justice britannique.

    Des actions semblaient indispensables pour assurer notre survie et elles ont été introduites:


    . Contrôle des différents gaz à effet de serre par des restrictions.


    . Le système de ‘permis d’émission’ très lucratif (cap and trade system).


    . La fertilisation des océans avec des particules de métaux pour favoriser la croissance des algues et ainsi diminuer le CO2.


    . Géo-ingéniérie: un néologisme pour exprimer la manipulation délibérée du climat pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique (dû à l’émission des gaz à effet de serre) en influençant la balance énergétique et le réfléchissement de la lumière du soleil dans l’espace.


    La géo-ingéniérie est apparue pour la première fois dans un brevet de la Hughes Aircraft Company:


    . Le brevet décrit - déjà en 1991 – 18 techniques pour réduire le réchauffement global en dispersant dans la stratosphère de l’oxyde d’aluminium, de l’oxyde de thorium et des particules de Welsbach‘ (=des particules de métaux) pour réfléchir la lumière du Soleil.


    . Ces substances sont vaporisées à une altitude de 7 à 13000 m et sont de la taille de 10 à 100 microns.


    La Hughes Aircraft Company est momentanément une division de la Raytheon Corporation, une entreprise avec un chiffre d’affaire annuel de 21 milliard de dollars, qui est propriétaire de HAARP et ‘fournisseur de la Cour‘ de l’armée américaine…


    Les autorités nient l’existence d’opérations d’épandages dans l’atmosphère, mais le scénario proposé dans le rapport IPCC en 2001 ressemble étrangement au brevet ‘Welsbach’


    D’une part, ces particules réfléchissent partiellement la lumière du Soleil, mais, d’autre part, elles bloquent le ‘rayonnement de corps noir‘ (black body radiation), le rayonnement thermique de la terre.


    La conséquence serait une nette hausse du réchauffement global!


    Une étude récente montre qu’il y a deux manières de vaporiser ce mélange, qui contient 85% de particules métalliques et 15% de Silica colloïdal (gel) (dioxyde de silicium):


    . Les particules sont ajoutées au carburant des avions à réaction civils et vaporisées à l’altitude de croisière.


    . Le mélange est injecté directement dans les gaz d’échappement à haute température, via un dispositif dont la marine américaine détient le brevet.


    Ainsi, ce mélange se diffuse comme un aérosol, dans la traînée que produit l’avion.


    Plusieurs avions militaires, dont l’avion-citerne KC135, possèdent ce dispositif d’aérosol et ceci pourrait expliquer au moins partiellement le fait que les avions militaires ont des valeurs d’émission plus élevées que les avions des lignes commerciales.


    De plus, nous disposons de preuves que des Ministères Européens de la Défense font des achats en grande quantité de barium et de barytine C14, qui est employée, entre autres, pour la détection des courants maritimes…

    Il existe des cartes météorologiques indiquant les zones d’épandage de par le monde. Elles ont même été consultables (publiquement) sur un site officiel de Californie.


    Ceci indique que les hauts responsables des Etats ont connaissance de ces programmes de contrôle du climat, mais qu’ils se taisent, peut-être parce que la situation est plus sérieuse que l'on ne l’avoue publiquement. La situation de la planète deviendrait critique (surtout les zones en bord de mer) si la température augmentait de plus de 2,5°C. Et c’est exactement ceci que l’on voudrait éviter en créant artificiellement une couverture nuageuse de cirrus.


    Dans un communiqué de presse du 9 septembre 2009, au cours des préambules du sommet de Copenhagen, 5 économistes (dont des prix Nobel) ont déclaré que la géo-ingéniérie du climat est considérée comme le moyen le moins coûteux pour résoudre le problème du réchauffement global.


    Pour terminer encore ceci: La falsification délibérée des données par l’East Anglia Institute coïncide avec le début de l’épandage atmosphérique et l’opérabilité de HAARP.


    Est-ce une pure coïncidence chronologique?



    A propos de la légalité 

     

    Aux Etats-Unis, il n’y a pas de "problème": l’épandage est légal depuis 1977. Le Ministère de la Défense peut faire des expérimentations biologiques sur sa propre population.


    Ces mesures ont été renforcées en 2002. Initialement, il y avait une proposition de loi garantissant la sauvegarde de l’espace, d’armes à basse fréquence, la sauvegarde du milieu et du climat d’armes de nouvelles technologies destructrices et la protection de ‘chemtrails‘.


    Mais toutes ces restrictions sont tombées lors de l’approbation de la loi en 2002.


    En Chine et en Russie, il n’y a (pour les pollueurs!) pas de "problèmes", parce que l’autorité est la loi.


    En Europe, l’épandage est une infraction par rapport à la législation sur le Droit de l’environnement et peut-être aussi sur le principe de Souveraineté des pays.


    En Europe, certaines instances militaires ont déjà dû admettre qu’ils épandaient au-dessus de leur propre territoire (propre population), mais, soit ils nient les effets nocifs (par exemple, l’Allemagne), soit ils justifient cet épandage dans le cadre de l’intérêt national (par exemple, la Grande- Bretagne).



    Nocivité


    Les dommages sont les suivants:


    . Dégâts à la couche d’ozone


    . Coûts plus élevés pour introduire du soufre


    . Diminution de la luminosité. Le cycle hydrologique est perturbé ce qui a comme conséquence l’apparition de sécheresses plus fréquentes.

    . Le ciel bleu devient un ciel gris.


    . Moins d’énergie solaire, qui, pourtant, est essentielle à la vie.


    Mais surtout: Les émissions de gaz des avions (même sans l’ajout d’aérosols) et surtout ceux émis par les avions militaires sont une énorme menace pour l’homme, l’animal et la nature …. pour tout ce qui vit.



    Conclusion


    L’existence de programmes en vue de maîtriser le climat ne peut plus être niée. Ils sont contrôlés et coordonnés par l’establishment militaire. Ils sont approuvés par les gouvernements. Ils sont exécutés en silence pour éviter tout désastre et pour pouvoir continuer le ‘business comme d’habitude‘, le plus longtemps possible.


    Les 2 objectifs principaux sont:


    . Contrôle de la température en créant des nuages artificiels, via des contrails manipulés.


    . Contrôle du climat par manipulation de la ionosphère par des Installations comme HAARP (ionisation, réchauffement de la ionosphère).


    Les documents stratégiques existants et les études scientifiques démontrent que les cirrus ont un effet sur le climat, qu’ils peuvent être manipulés pour des objectifs civils et/ ou militaires.


    Les Etats-Unis ambitionnent de contrôler le climat d’ici 2025, civilement et militairement.


    La technologie d’épandage existe. Le mélange de métaux et de composants chimiques est ajouté au kérosène ou vaporisé dans les gaz d’échappement.


    Sur base des brevets qui sont la propriété de Raytheon et du Département de la Défense américain, il est clair que les programmes de manipulation climatique émanent et sont organisés à partir des Etats-Unis.


    Que l’épandage soit légal ou non, l’effet sur la santé de la planète est très préoccupant.


    Fait le 15 juin 2010-06-22.


    Peter Vereecke
    Hooiwege, 20
    9940 Evergem


    09/357.33.36


     

    Document en français téléchargeable à cette adresse:

     

    http://rockastres.org/IMG/pdf/CASE_ORANGE_francais.pdf

    .

    http://vivredebout.over-blog.com/article-chemtrails-le-rapport-qui-ne-laisse-plus-aucun-doute-53612585.html

     

    .


    votre commentaire
  •  

     

    http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/pour-un-referendum-sur-le-grand-marche-transatlantique-23337

     

    Grand-marche-transatlantique_page_01

     

     

     

    Gaz de schiste, chômage, Monsanto, précarité : En 2015, ce sera le paradis en Europe

     

    Transatlantique, ce mot fait rêver. On imagine le paquebot France fendant les vagues sans même ciller, brave icône d'un temps révolu... Aujourd'hui, ce qui est transatlantique, c'est le marché. Un marché qui ne fait rêver que quelques-uns au détriment du plus grand nombre...

    Depuis des années, des négociations sont en cours pour élaborer ce qui sera le plus grand transfert de souveraineté de tous les temps. Les élections piège à cons hurlaient les jeunes gens de 1968. Ils avaient le tord d'avoir eu raison trop tôt...

    Objectif 2015 !
    L'Europe et les USA négocient, dans une transparence très relative, le pacte transatlantique. Officiellement, il s'agit de s'affranchir des barrières douanières entre les deux rives de l'océan atlantique pour permettre le renouveau du commerce.

    Mais officieusement, ce qui se déroule en coulisse est nettement moins reluisant...

    La commission européenne est dotée d'un mandat (les mandants sont les chefs d'Etat de l'UE qui eux, sont nos mandataires, par le biais des élections) qui comporte la mise en place d’une nouvelle instance juridique internationale devant laquelle "un État pourra attaquer un autre État, mais aussi et surtout devant laquelle un investisseur pourra directement attaquer un État, en particulier quand ce dernier aura mis en place des mesures pouvant réduire les profits de cet investisseur".

    De ce fait, les entreprises et les États seraient alors mis sur un pied d’égalité et le capital juridiquement hissé au même niveau que la souveraineté démocratique. Rien que ça...

    Ce programme est directement inspiré des délibérations des participants aux réunions du Groupe de Bilderberg. (1)

    Quelles seront les incidences sur nos vies ?
    Vous avez voté pour un candidat qui vous a promis de "changer la vie maintenant" ? Vous avez perdu. Car derrière les promesses de campagne, le candidat sait parfaitement que son programme économique sera celui que le pacte transatlantique imposera. Et dans le détail, cela n'augure rien de bon.

    1. La France s'oppose à l'exploitation du Gaz de schiste ?
    Peu importe, les entreprises désireuses de creuser et de "fracturer" tranquillement pourront porter plainte devant un tribunal chargé de régler ces "insupportables entraves" à la libre entreprise.

    2. Pas de Monsanto et pas d'OGM ?
    Le même tribunal aidera cette entreprise charitable à imposer sa vision de l'avenir dans nos assiettes françaises et européennes.

    3. Lutter pour sauvegarder nos droits sociaux ?
    Au nom de la compétitivité, la pression qui s’exerce sur les droits sociaux et les salaires sera la règle. Et malheur au syndicat qui osera se dresser contre ce nivellement par le bas. La délocalisation qui est déjà une règle deviendra une loi.

    Bien entendu, il faut rajouter l’uniformisation des normes sanitaires, sociales, environnementales, culturelles, etc. cela afin de favoriser les échanges et les investissements transatlantiques.

    En d'autres termes, l’ambition générale affichée du pacte transatlantique, telle que définie par le mandat reçu par la commission européenne, est d’accroître la soumission des institutions démocratiques de l’UE et de ses États membres (idem outre-Atlantique) aux lois du marché et aux entreprises multinationales.

    On ne peut que constater, comme de nombreux autres opposants à ce pacte transatlantique, que "c’est dans notre dos, dans le secret, contre les parlements, les républiques, les peuples que va se négocier à haute dose et à haut niveau, l’ensemble de ces tractations très dangereuses pour l'idée même que l'on se fait de la démocratie..."

    En savoir plus
    (1) Connaissez-vous le Groupe de Bilderberg ? Lettrasso du 28-06-2011

     

     

    Très peu de médias relaient cette information.

     

    Voici des portes d'entrées vers d'autres explications :


    - Ils disent non au grand marché transatlantique Trois députés européens qui s’étaient positionnés pour la suspension immédiate des négociations sur le traité de libre-échange avec les États-Unis donnent leurs raisons.

    - Marché transatlantique : les ONG donnent de la voix

    - Traité transatlantique, un typhon qui menace les européens

    - Pour être tout à fait objectif, voici le point de vue d'un défenseur du tout marché

     

     


     Attention : cet article est en COPIE PARTIELLE AUTORISEE sur votre site internet. Tout autre utilisation en dehors de ce cadre fera l´objet de poursuites immédiates.
    Voici le tag Internet à sélectionner, à copier et à coller SANS TRANSFORMATION dans la page où vous allez utiliser notre actualité :

     

    Gaz de schiste, chômage, Monsanto, précarité : en 2015, ce sera le paradis en Europe
    Transatlantique, ce mot fait rêver. On imagine le paquebot France fendant les vagues sans même ciller, brave icône d'un temps révolu... Aujourd'hui, ce qui est transatlantique, c'est le marché. Un marché qui ne fait [... / ...]
    <a href="http://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=2117" target="_blank">Lire la suite sur Loi1901.com</a>

     

      Vous pouvez aussi opter pour la mise en place de notre fil d'info associatif sur votre site en cliquant sur cette image ou bien faire suivre cet article sur et / ou

     

     

     

     

     

      Cet espace associatif libre et gratuit créé en mars 2000, permet à chaque association de disposer sur le net :
     d'un Site web complet,
     d'un Agendasso,
     d'une Gestion des membres,
     de ses Appels à projets,
     de ses Lotos associatifs,
     d'un Annuaire
     etc...,
    Partenariat ++
     Services dédiés aux associations.

     

    Les 10 dernières brèves

    .
    .

    Le Grand Marché Transatlantique expliqué par Lior Chamla

    Conférence citoyenne de Lior Chamla auteur du blog de la théorie du tout qui décrypte le Grand Marché Transatlantique c’est à dire la construction d’un marché commun entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.


    Dessin humoristique avec Obama, Merkel et Hollande sur le marché transatlantique

     

     

    Depuis 1990 s’est engagé entre USA et UE une valse qui doit mener vers un marché unique entre les deux entités prévu pour l’année 2015. Le blog de la Théorie du tout a décrypté un certain nombre de documents officiels émanant de différentes organisations gouvernementales ou non gouvernementales. Déclarations officielles des deux entités, résolutions du parlement européen sur le sujet, mais aussi des descriptions idéologique du mouvement transatlantique.

     

     

     

    .

    http://article-50.eu/lior-chamla-le-grand-marche-transatlantique/

     

    .

     

    Rejeter tout le projet de marché transatlantique

    7295563-bridge-between-europe-and-usa-3d.

     

     

    .

    Les négociations, pour ce qui est baptisé le « partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement » (TTIP), c’est-à-dire un traité de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis sont engagées. Elles ont été acceptées par les gouvernements des pays européens. Si ce grand marché se réalisait, il aurait de lourdes conséquences sur nos vies, sur notre nourriture, sur l’existence ou non de services publics, sur l’industrie et l’agriculture, donc sur l’emploi et sur les rémunérations du travail.


    Il s’agit d’ouvrir en grand le marché libre entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Ce projet a pour objectif de supprimer tous les droits de douane, d’abaisser les normes sanitaires et environnementales. Bref, c’est un nouveau pas vers la concurrence commerciale totalement débridée que réclament les grandes sociétés multinationales et les marchés financiers. Au cœur de la crise qu’ils ont eux-mêmes créée, ils veulent pouvoir se déployer sans entrave afin d’améliorer encore leur taux de profit, au détriment de la vie humaine et de l’environnement. Les puissances capitalistes cherchent à répondre ainsi à l’austérité que créé leur politique pour accentuer les conditions de l’exploitation du travail salarié. Dans une spirale sans fin, ceci réduira toujours plus les débouchés. Les multinationales nord-américaines et européennes vont accentuer leur guerre économique en menant la guerre sociale contre le monde du travail, de la création et la nature, tout en affaiblissant encore les structures publiques des Etats et les services publics, comme ceux de l’énergie, de la santé, des transports. L’autre enjeu pour l’impérialisme nord-américain est de contrer l’émergence des pays d’Amérique latine et de l’Asie, notamment l’Inde et la Chine. On voit ici à quel point ce qui se prépare est dangereux. Très dangereux !


    A l’initiative des créateurs et cinéastes, soutenus activement par le gouvernement français et le parlement européen, la culture et les services audiovisuels sont pour l’instant exclus de ce grand marchandage. Nous nous en réjouissons. C’est la preuve qu’avec l’action combinée de forces sociales et intellectuelles et du gouvernement on peut faire bouger les choses et se faire entendre, y compris au sein du Conseil européen. Nous en appelons toutefois à la vigilance car, l’accord obtenu en fin de semaine dernière, peut encore être remis en cause. En effet, c’est la Commission de Bruxelles qui va négocier au nom de tous les européens. Et on sait que M. Barroso, dont le mandat arrive à échéance à l’automne prochain, pousse les feux de ce « libre échangisme » intégral, au service des gouvernements de droite britannique et allemand.


    Ce n’est pas seulement l’exception culturelle qu’il faudrait garantir, mais aussi une exception agricole, alimentaire, sanitaire, environnementale, industrielle… Bref, au delà de celle qui s’est opérée pour la culture, une mobilisation beaucoup plus large et populaire s’impose, sur tout le continent, en lien avec les travailleurs nord-américains, pour qu’échoue tout l’échafaudage de ce nouveau grand marchandage capitaliste.


    Dés lors que l’objectif est de supprimer tous les droits de douanes en ouvrant encore plus les frontières aux importations nord-américaines qui auront été favorisées par des manipulations du dollar, cela affaiblirait et détruirait de nouveaux pans de notre agriculture et de notre industrie. La liberté d’installation de services privés, en concurrence avec nos services publics, aboutira à l’implantation sur nos territoires de cliniques, d’écoles privées ou d’assurances, au détriment de nos systèmes de santé, d’éducation et de protection sociale. Tous les secteurs sont en effet concernés par cette discussion : l’agriculture, le textile, l’aéronautique, l’automobile, l’eau, l’énergie, la distribution, les contrats publics…, soit la quasi-totalité de l’économie. Loin d’être conçu pour favoriser des échanges qui améliorent le sort des populations et la préservation de la planète, ce grand marchandage, en abaissant les normes sanitaires et environnementales, permettra aux Etats-Unis d’exporter sans limite leur viande de bœuf aux hormones ou leur poulet traité au chlore, leurs produits OGM, alors qu’il reste interdit d’en produire en Europe. Les dirigeants nord-américains viennent même d’exiger que des procédures spéciales permettent désormais aux grandes entreprises d’attaquer les Etats quand les règles qu’ils se donnent sont contraires à leurs propres vues. C’est le service total au grand capital, avec une nouvelle étape de remise en cause du rôle des assemblées élues, des gouvernements et de toute vie politique et démocratique.

    S’il triomphait, inutile de discuter à perte de vue sur la fin de l’évasion fiscale et la fermeture des paradis fiscaux.


    La victoire sur l’exception culturelle est un point d’appui sérieux pour contrecarrer l’idée même du marché transatlantique tel qu’il est conçu par les oligarques qui dominent le monde, à laquelle les peuples peuvent substituer une exigence planétaire de coopération solidaire et de co-développement. La partie est loin d’être jouée. L’action unie avait permis, il y a quelques années  de mettre en échec « l’accord multilatéral sur les investissements » (AMI). Cette fois encore l’unité  des travailleurs, des créateurs, des jeunes, européens et américains peut être plus forte que la volonté des multinationales. Le combat unitaire s’engage…

     

    Patrick Le Hyaric

     

    http://patrick-le-hyaric.fr/rejeter-tout-le-projet-de-marche-transatlantique/

     

     

    • COMPTE-RENDU DE SESSION AU PARLEMENT EUROPÉEN (6-9 juin 2011)

                   Patrick Le Hyaric

     

     

    .

     


    votre commentaire
  •  

    Le talent de Laplote

     

     

    Alerte, accaparement des terres !

    Rothschild maître invisible du monde

    Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

    .

     

    Il y a peu, j'ai alerté sur un tweet d'une menace que personne ne soupçonne. Je l'avais d'ailleurs évoquée à plusieurs reprises sur mes blogs.

     

    J'ai appris que les Rothschild faisaient sans cesse l'acquisition de nouvelles terres. Comment ? A vil prix ? En tous cas, le bruit court que peut-être 20% à 30% des terres de la planète seraient déjà aux mains d'une seule famille. Et on se plaint de ne pouvoir nourrir toute la population ?

     

    Accaparer les terres, c'est d'abord soustraire les biens publics aux peuples; ils sont spoliés. C'est ensuite priver les hommes du travail de la terre, et de la nécessaire alimentation. Accaparer les terres, c'est pour l'acquéreur accaparer les ressources potentielles (sous-sol, par ex). C'est aussi acquérir le contrôle de zones entières, et donc du Pouvoir

     

    Lorsqu'on sait que les Rothschild sont sionistes, que ce sionisme-là doit puiser ses racines dans le Talmud appelant à la domination de la planète par "un peuple élu, une race supérieure, soumettant les Goys ou les éliminant", il y a de quoi être effrayé.

     

    On ne parle pas assez du phénomène absolument monstrueux de l'accaparement des terres. Et la nouveauté, connaissant l'idéologie qui sous-tend le sionisme messianique des colons (au pouvoir à Tel-Aviv actuellement), c'est comme je le fais, d'établir un rapprochement entre la possession par une seule famille de plus en plus de terres, ET la destination problématique de ces biens.

     

    Ainsi, connaissant la volonté pathologique des sionistes les plus radicaux de vouloir soumettre la terre entière, je commence à penser qu'Israël n'a même plus besoin de guerres, il lui suffirait, à travers ses plus grosses fortunes (les Bill Gates, les Rothschild, les Goldman Sachs...), de s'emparer du maximum de terres pour accaparer les ressources, exercer le pouvoir, et ensuite, imposer le sinistre Nouvel Ordre Mondial rackettant et asservissant les peuples.

     

    Je propose donc à la réflexion de mes Lecteurs et de mes Lectrices, cette piste qui à terme, peut-être redoutablement lourde de conséquences.  

     

    Chantal Dupille (eva R-sistons)


    http://chantaldupille.over-blog.com

     

     

     

    The Best from Twitter

    In-A-Gist algorithmically curates tweets based on popularity in real-time. We collate tweets on the same topic and this page is built from such curated tweets. We keep refreshing this page as and when we find popular tweets on topics mentioned in the tweet. They are presented in the "Related Tweets" section.

     

    eva r-sistons as @rsistons

    Si 1 ultra sioniste co Rothschild accapare déjà 20 % des terres, c'est pour les ressources + la géopolitique = Terres pour GRAND Israël PLANETAIRE

    Sélection d'autres tweets ici,

    Si 1 ultra sioniste co Rothschild accapare déjà 20 % des terres,c'est ...

     

     

    Rothschild  maître invisible du monde

    Introduction d'eva R-sistons

    (Chantal Dupille 18 7 2011)

     

    SCANDALE : 30% de la terre appartient à E. de Rothschild, maître du monde

     

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-scandale-30-de-la-terre-appartient-a-e-de-rothschild-maitre-du-monde-79679357.html

     

     


    Comment Edmund de Rothschild réussit à laisser 179 gouvernements le payer pour saisir jusqu'à 30% de la Terre MONDIALE !!


     
    Edmund de Rothschild propriétaire de 30% des terre mondiale !!

     

     


    votre commentaire
  • *

    * marche transatlantique barak 05/07 APERO CITOYEN : GMT= Marché de dupes!

    http://29.lepartidegauche.fr/?tag=apero-citoyens

     

    Sécurité alimentaire, droit social, écologie...

    Le traité transatlantique,

    un typhon qui menace les Européens


    Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.


    par Lori M. Wallach, novembre 2013

    Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

    L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.


    D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

    Tribunaux spécialement créés

    Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir.

    Dans un élan de candeur, l’ancien ministre du commerce américain Ronald (« Ron ») Kirk a fait valoir l’intérêt « pratique » de « préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ». La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t-il souligné, les négociations ont échoué — une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version élargie de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) ; le projet, âprement défendu par M. George W. Bush, fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. A quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé (3).

    L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se conçoit aisément. Mieux vaut prendre son temps pour annoncer au pays les effets qu’il produira à tous les échelons : du sommet de l’Etat fédéral jusqu’aux conseils municipaux en passant par les gouvernorats et les assemblées locales, les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie. Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

    Il est d’ores et déjà stipulé que les pays signataires assureront la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité. Nul doute qu’ils veilleront scrupuleusement à honorer cet engagement. Dans le cas contraire, ils pourraient faire l’objet de poursuites devant l’un des tribunaux spécialement créés pour arbitrer les litiges entre les investisseurs et les Etats, et dotés du pouvoir de prononcer des sanctions commerciales contre ces derniers.

    L’idée peut paraître invraisemblable ; elle s’inscrit pourtant dans la philosophie des traités commerciaux déjà en vigueur. L’année dernière, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ainsi condamné les Etats-Unis pour leurs boîtes de thon labellisées « sans danger pour les dauphins », pour l’indication du pays d’origine sur les viandes importées, ou encore pour l’interdiction du tabac parfumé au bonbon, ces mesures protectrices étant considérées comme des entraves au libre-échange. Elle a aussi infligé à l’Union européenne des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros pour son refus d’importer des organismes génétiquement modifiés (OGM). La nouveauté introduite par l’APT et le TTP, c’est qu’ils permettraient aux multinationales de poursuivre en leur propre nom un pays signataire dont la politique aurait un effet restrictif sur leur abattage commercial.

    Sous un tel régime, les entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extrajudiciaires. Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales répondant aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

    Ce système « investisseur contre Etat », qui semblait rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années. En vertu de plusieurs accords commerciaux signés par Washington, 400 millions de dollars sont passés de la poche du contribuable à celle des multinationales pour cause d’interdiction de produits toxiques, d’encadrement de l’exploitation de l’eau, du sol ou du bois, etc. (4). Sous l’égide de ces mêmes traités, les procédures actuellement en cours — dans des affaires d’intérêt général comme les brevets médicaux, la lutte antipollution ou les lois sur le climat et les énergies fossiles — font grimper les demandes de dommages et intérêts à 14 milliards de dollars.


    L’APT alourdirait encore la facture de cette extorsion légalisée, compte tenu de l’importance des intérêts en jeu dans le commerce transatlantique. Trois mille trois cents entreprises européennes sont présentes sur le sol américain par le biais de vingt-quatre mille filiales, dont chacune peut s’estimer fondée un jour ou l’autre à demander réparation pour un préjudice commercial. Un tel effet d’aubaine dépasserait de très loin les coûts occasionnés par les traités précédents. De leur côté, les pays membres de l’Union européenne se verraient exposés à un risque financier plus grand encore, sachant que quatorze mille quatre cents compagnies américaines disposent en Europe d’un réseau de cinquante mille huit cents filiales. Au total, ce sont soixante-quinze mille sociétés qui pourraient se jeter dans la chasse aux trésors publics.

    Officiellement, ce régime devait servir au départ à consolider la position des investisseurs dans les pays en développement dépourvus de système juridique fiable ; il leur permettait de faire valoir leurs droits en cas d’expropriation. Mais l’Union européenne et les Etats-Unis ne passent pas précisément pour des zones de non-droit ; ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété. En les plaçant malgré tout sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales.

    Procès pour hausse du salaire minimum

    Il va sans dire que les avocats qui composent ces tribunaux n’ont de comptes à rendre à aucun électorat. Inversant allègrement les rôles, ils peuvent aussi bien servir de juges que plaider la cause de leurs puissants clients (5). C’est un tout petit monde que celui des juristes de l’investissement international : ils ne sont que quinze à se partager 55 % des affaires traitées à ce jour. Evidemment, leurs décisions sont sans appel.

    Les « droits » qu’ils ont pour mission de protéger sont formulés de manière délibérément approximative, et leur interprétation sert rarement les intérêts du plus grand nombre. Ainsi de celui accordé à l’investisseur de bénéficier d’un cadre réglementaire conforme à ses « prévisions » — par quoi il convient d’entendre que le gouvernement s’interdira de modifier sa politique une fois que l’investissement a eu lieu. Quant au droit d’obtenir une compensation en cas d’« expropriation indirecte », il signifie que les pouvoirs publics devront mettre la main à la poche si leur législation a pour effet de diminuer la valeur d’un investissement, y compris lorsque cette même législation s’applique aussi aux entreprises locales. Les tribunaux reconnaissent également le droit du capital à acquérir toujours plus de terres, de ressources naturelles, d’équipements, d’usines, etc. Nulle contrepartie de la part des multinationales : elles n’ont aucune obligation à l’égard des Etats et peuvent engager des poursuites où et quand cela leur chante.

    Certains investisseurs ont une conception très extensive de leurs droits inaliénables. On a pu voir récemment des sociétés européennes engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou, l’Alena servant dans ce dernier cas à protéger le droit de polluer du groupe américain Renco (6). Autre exemple : le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant un tribunal spécial. Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly entend se faire justice face au Canada, coupable d’avoir mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables. Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame plusieurs milliards d’euros à l’Allemagne pour son « tournant énergétique », qui encadre plus sévèrement les centrales à charbon et promet une sortie du nucléaire.


    Il n’y a pas de limite aux pénalités qu’un tribunal peut infliger à un Etat au bénéfice d’une multinationale. Il y a un an, l’Equateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière (7). Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen. Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’Etat canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

    Pour autant, les réclamations n’en finissent pas de croître. D’après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le nombre d’affaires soumises aux tribunaux spéciaux a été multiplié par dix depuis 2000. Alors que le système d’arbitrage commercial a été conçu dès les années 1950, il n’a jamais autant rendu service aux intérêts privés qu’en 2012, année exceptionnelle en termes de dépôts de dossiers. Ce boom a créé une florissante pépinière de consultants financiers et d’avocats d’affaires.

    Le projet de grand marché américano-européen est porté depuis de longues années par le Dialogue économique transatlantique (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABD), un lobby mieux connu aujourd’hui sous l’appellation de Trans-Atlantic Business Council (TABC). Créé en 1995 sous le patronage de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, ce rassemblement de riches entrepreneurs milite pour un « dialogue » hautement constructif entre les élites économiques des deux continents, l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles. Le TABC est un forum permanent qui permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général qui tiennent encore debout des deux côtés de l’Atlantique.

    Son objectif, publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’il appelle les « discordes commerciales » (trade irritants), c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics. « Convergence régulatoire » et « reconnaissance mutuelle » font partie des panneaux sémantiques qu’il brandit pour inciter les gouvernements à autoriser les produits et services contrevenant aux législations locales.

    Injuste rejet du porc à la ractopamine

    Mais au lieu de prôner un simple assouplissement des lois existantes, les activistes du marché transatlantique se proposent carrément de les réécrire eux-mêmes. La Chambre américaine de commerce et BusinessEurope, deux des plus grosses organisations patronales de la planète, ont ainsi appelé les négociateurs de l’APT à réunir autour d’une table de travail un échantillon de gros actionnaires et de responsables politiques afin qu’ils « rédigent ensemble les textes de régulation » qui auront ensuite force de loi aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. C’est à se demander, d’ailleurs, si la présence des politiques à l’atelier d’écriture commercial est vraiment indispensable…

    De fait, les multinationales se montrent d’une remarquable franchise dans l’exposé de leurs intentions. Par exemple sur la question des OGM. Alors qu’aux Etats-Unis un Etat sur deux envisage de rendre obligatoire un label indiquant la présence d‘organismes génétiquement modifiés dans un aliment — une mesure souhaitée par 80 % des consommateurs du pays —, les industriels de l’agroalimentaire, là comme en Europe, poussent à l’interdiction de ce type d’étiquetage. L’Association nationale des confiseurs n’y est pas allée par quatre chemins : « L’industrie américaine voudrait que l’APT avance sur cette question en supprimant la labellisation OGM et les normes de traçabilité. » La très influente Association de l’industrie biotechnologique (Biotechnology Industry Organization, BIO), dont fait partie le géant Monsanto, s’indigne pour sa part que des produits contenant des OGM et vendus aux Etats-Unis puissent essuyer un refus sur le marché européen. Elle souhaite par conséquent que le « gouffre qui se creuse entre la dérégulation des nouveaux produits biotechnologiques aux Etats-Unis et leur accueil en Europe » soit prestement comblé (8). Monsanto et ses amis ne cachent pas leur espoir que la zone de libre-échange transatlantique permette d’imposer enfin aux Européens leur « catalogue foisonnant de produits OGM en attente d’approbation et d’utilisation (9) ».


    L’offensive n’est pas moins vigoureuse sur le front de la vie privée. La Coalition du commerce numérique (Digital Trade Coalition, DTC), qui regroupe des industriels du Net et des hautes technologies, presse les négociateurs de l’APT de lever les barrières empêchant les flux de données personnelles de s’épancher librement de l’Europe vers les Etats-Unis (lire La traque méthodique de l’internaute révolutionne la publicité). « Le point de vue actuel de l’Union selon lequel les Etats-Unis ne fournissent pas une protection de la vie privée “adéquate” n’est pas raisonnable », s’impatientent les lobbyistes. A la lumière des révélations de M. Edward Snowden sur le système d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité (National Security Agency, NSA), cet avis tranché ne manque pas de sel. Toutefois, il n’égale pas la déclaration de l’US Council for International Business (USCIB), un groupement de sociétés qui, à l’instar de Verizon, ont massivement approvisionné la NSA en données personnelles : « L’accord devrait chercher à circonscrire les exceptions, comme la sécurité et la vie privée, afin de s’assurer qu’elles ne servent pas d’entraves au commerce déguisées. »


    Les normes de qualité dans l’alimentation sont elles aussi prises pour cible. L’industrie américaine de la viande entend obtenir la suppression de la règle européenne qui interdit les poulets désinfectés au chlore. A l’avant-garde de ce combat, le groupe Yum !, propriétaire de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC), peut compter sur la force de frappe des organisations patronales. « L’Union autorise seulement l’usage de l’eau et de la vapeur sur les carcasses », proteste l’Association nord-américaine de la viande, tandis qu’un autre groupe de pression, l’Institut américain de la viande, déplore le « rejet injustifié [par Bruxelles] des viandes additionnées de bêta-agonistes, comme le chlorhydrate de ractopamine ».

    La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence.

    « Les producteurs de porc américains n’accepteront pas d’autre résultat que la levée de l’interdiction européenne de la ractopamine », menace le Conseil national des producteurs de porc (National Pork Producers Council, NPPC). Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels regroupés au sein de BusinessEurope dénoncent les « barrières qui affectent les exportations européennes vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation contaminés. Là encore, les négociateurs de l’APT sont priés de faire table rase.


    Il en va de même avec les gaz à effet de serre. L’organisation Airlines for America (A4A), bras armé des transporteurs aériens américains, a établi une liste des « règlements inutiles qui portent un préjudice considérable à [leur] industrie » et que l’APT, bien sûr, a vocation à rayer de la carte. Au premier rang de cette liste figure le système européen d’échange de quotas d’émissions, qui oblige les compagnies aériennes à payer pour leur pollution au carbone. Bruxelles a provisoirement suspendu ce programme ; A4A exige sa suppression définitive au nom du « progrès ».

    Mais c’est dans le secteur de la finance que la croisade des marchés est la plus virulente. Cinq ans après l’irruption de la crise des subprime, les négociateurs américains et européens sont convenus que les velléités de régulation de l’industrie financière avaient fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent mettre en place prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché. En somme, il s’agit purement et simplement de rayer le mot « régulation » de la carte.


    D’où vient cet extravagant retour aux vieilles lunes thatchériennes ? Il répond notamment aux vœux de l’Association des banques allemandes, qui ne manque pas d’exprimer ses « inquiétudes » à propos de la pourtant timide réforme de Wall Street adoptée au lendemain de la crise de 2008. L’un de ses membres les plus entreprenants sur ce dossier est la Deutsche Bank, qui a pourtant reçu en 2009 des centaines de milliards de dollars de la Réserve fédérale américaine en échange de titres adossés à des créances hypothécaires (10). Le mastodonte allemand veut en finir avec la réglementation Volcker, clé de voûte de la réforme de Wall Street, qui pèse selon lui d’un « poids trop lourd sur les banques non américaines ». Insurance Europe, le fer de lance des sociétés d’assurances européennes, souhaite pour sa part que l’APT « supprime » les garanties collatérales qui dissuadent le secteur de s’aventurer dans des placements à hauts risques.


    Quant au Forum des services européens, organisation patronale dont fait partie la Deutsche Bank, il s’agite dans les coulisses des pourparlers transatlantiques pour que les autorités de contrôle américaines cessent de mettre leur nez dans les affaires des grandes banques étrangères opérant sur leur territoire. Côté américain, on espère surtout que l’APT enterrera pour de bon le projet européen de taxe sur les transactions financières. L’affaire paraît d’ores et déjà entendue, la Commission européenne ayant elle-même jugé cette taxe non conforme aux règles de l’OMC (11). Dans la mesure où la zone de libre-échange transatlantique promet un libéralisme plus débridé encore que celui de l’OMC, et alors que le Fonds monétaire international (FMI) s’oppose systématiquement à toute forme de contrôle sur les mouvements de capitaux, la chétive « taxe Tobin » n’inquiète plus grand monde aux Etats-Unis.

    Mais les sirènes de la dérégulation ne se font pas entendre dans la seule industrie financière. L’APT entend ouvrir à la concurrence tous les secteurs « invisibles » ou d’intérêt général. Les Etats signataires se verraient contraints non seulement de soumettre leurs services publics à la logique marchande, mais aussi de renoncer à toute intervention sur les fournisseurs de services étrangers qui convoitent leurs marchés. Les marges de manœuvre politiques en matière de santé, d’énergie, d’éducation, d’eau ou de transport se réduiraient comme peau de chagrin. La fièvre commerciale n’épargne pas non plus l’immigration, puisque les instigateurs de l’APT s’arrogent la compétence d’établir une politique commune aux frontières — sans doute pour faciliter l’entrée de ceux qui ont un bien ou un service à vendre au détriment des autres.


    Depuis quelques mois, le rythme des négociations s’intensifie. A Washington, on a de bonnes raisons de croire que les dirigeants européens sont prêts à n’importe quoi pour raviver une croissance économique moribonde, fût-ce au prix d’un reniement de leur pacte social. L’argument des promoteurs de l’APT, selon lequel le libre-échange dérégulé faciliterait les échanges commerciaux et serait donc créateur d’emplois, pèse apparemment plus lourd que la crainte d’un séisme social. Les barrières douanières qui subsistent encore entre l’Europe et les Etats-Unis sont pourtant « déjà assez basses », comme le reconnaît le représentant américain au commerce (12). Les artisans de l’APT admettent eux-mêmes que leur objectif premier n’est pas d’alléger les contraintes douanières, de toute façon insignifiantes, mais d’imposer « l’élimination, la réduction ou la prévention de politiques nationales superflues (13) », étant considéré comme « superflu » tout ce qui ralentit l’écoulement des marchandises, comme la régulation de la finance, la lutte contre le réchauffement climatique ou l’exercice de la démocratie.

    Il est vrai que les rares études consacrées aux conséquences de l’APT ne s’attardent guère sur ses retombées sociales et économiques. Un rapport fréquemment cité, issu du Centre européen d’économie politique internationale (European Centre for International Political Economy, Ecipe), affirme avec l’autorité d’un Nostradamus d’école de commerce que l’APT délivrera à la population du marché transatlantique un surcroît de richesse de 3 centimes par tête et par jour… à partir de 2029 (14).


    En dépit de son optimisme, la même étude évalue à 0,06 % seulement la hausse du produit intérieur but (PIB) en Europe et aux Etats-Unis à la suite de l’entrée en vigueur de l’APT. Encore un tel « impact » est-il largement irréaliste, dans la mesure où ses auteurs postulent que le libre-échange « dynamise » la croissance économique ; une théorie régulièrement réfutée par les faits. Une élévation aussi infinitésimale serait d’ailleurs imperceptible. Par comparaison, la cinquième version de l’iPhone d’Apple a entraîné aux Etats-Unis une hausse du PIB huit fois plus importante.

    Presque toutes les études sur l’APT ont été financées par des institutions favorables au libre-échange ou par des organisations patronales, raison pour laquelle les coûts sociaux du traité n’y apparaissent pas, pas plus que ses victimes directes, qui pourraient pourtant se compter en centaines de millions. Mais les jeux ne sont pas encore faits. Comme l’ont montré les mésaventures de l’AMI, de la ZLEA et certains cycles de négociations à l’OMC, l’utilisation du « commerce » comme cheval de Troie pour démanteler les protections sociales et instaurer la junte des chargés d’affaires a échoué à plusieurs reprises par le passé. Rien ne dit qu’il n’en sera pas de même cette fois encore.


    Lori M. Wallach

    Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org

    Vous aussi, soutenez « Le Diplo »

    L’information gratuite n’existe pas. Les articles du mensuel en accès libre sur notre site n’y figurent que parce qu’ils ont été préalablement payés par nos acheteurs, nos abonnés et par ceux qui, chaque année plus nombreux, nous versent des dons. Faire un don

    (1) Lire «  Le nouveau manifeste du capitalisme mondial  », Le Monde diplomatique, février 1998.

    (2) «  Some secrecy needed in trade talks : Ron Kirk  », Reuters, 13 mai 2012.

    (3) Zach Carter, «  Elizabeth Warren opposing Obama trade nominee Michael Froman  », Huffington Post, 19 juin 2013.

    (5) Andrew Martin, «  Treaty disputes roiled by bias charges  », Bloomberg, 10 juillet 2013.

    (6) «  Renco uses US-Peru FTA to evade justice for La Oroya pollution  » (PDF), Public Citizen, 28 novembre 2012.

    (7) «  Ecuador to fight oil dispute fine  », Agence France-Presse, 13 octobre 2012.

    (8) Commentaires sur l’accord de partenariat transatlantique, document du BIO, Washington, DC, mai 2013.

    (10) Shahien Nasiripour, «  Fed opens books, revealing European megabanks were biggest beneficiaries  », Huffington Post, 10 janvier 2012.

    (11) «  Europe admits speculation taxes a WTO problem  », Public Citizen, 30 avril 2010.

    (12) Courrier de M. Demetrios Marantis, représentant américain au commerce, à M. John Boehner, porte-parole républicain à la Chambre des représentants, Washington, DC, 20 mars 2013, http://ec.europa.eu

    (14) «  TAFTA’s trade benefit : A candy bar  », Public Citizen, 11 juillet 2013.

     

    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

     

    .


    eurogroupe

     

    Voir aussi

     

     

    Le Traité Transatlantique pour 2015 - Explications (à diffuser sans modération)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique