•  

     

    http://www.confrerie-des-traducteurs.fr/forum/viewtopic.php?t=3522
    Image

    L’ « hiver nucléaire » : « La plus grande menace qui pèse sur l’espèce humaine est aujourd’hui constituée par les armes nucléaires "

    http://socio13.wordpress.com/2010/10/08/l%E2%80%99%C2%ABhiver-nucleaire%C2%BB-%C2%ABla-plus-grande-menace-qui-pese-sur-lespece-humaine-est-aujourdhui-constituee-par-les-armes-nucleaires/

     

     

    vendredi 9 août 2013

    Noam Chomsky : Les USA accélèrent l’Apocalypse

    http://www.chaos-controle.com/archives/2013/08/09/27813333.html

     

    Il est connu depuis longtemps que s’il devait y avoir une première frappe par une grande puissance, même sans réplique, elle détruirait sans doute la civilisation uniquement à cause des conséquences de l’hiver nucléaire qui s’ensuivrait. Vous pouvez le lire dans le Bulletin of Atomic Scientists. C’est uns chose entendue. Le danger a donc toujours été beaucoup plus grand que nous l’avons cru.
     
    Nous venons de passer le 50e anniversaire de la crise des missiles de Cuba, qui avait été surnommée "le moment le plus dangereux de l’histoire" par l’historien Arthur Schlesinger, conseiller du président John F. Kennedy. Ce qu’elle était. Il s’en est vraiment fallu de peu, et cela n’a pas été la seule et unique fois. Et les pires aspects de ces graves événements, en quelque sorte, sont les leçons que nous n’avons pas apprises.

    Ce qui s’est passé pendant la crise des missiles en octobre 1962 a été enjolivé pour faire croire que des actes de courage et d’empathie avaient eu lieu. La vérité est que l’épisode entier frise avec la folie furieuse. Il vint un point, alors que la crise atteignait son apogée, où le Premier Secrétaire soviétique Nikita Kruschchev écrivit à Kennedy lui proposant une issue par l’annonce publique du retrait des missiles soviétiques de Cuba en même temps que des missiles US de Turquie. En réalité, Kennedy ne savait même pas que les USA avaient des missiles en Turquie à l’époque. Ils étaient en train d’être retirés de toute façon, parce qu’ils se faisaient remplacer par les sous-marins nucléaires Polaris plus redoutables, de surcroît invulnérables.

    Telle était donc l’offre. Kennedy et ses conseillers la prirent en considération – et la rejetèrent. À ce moment-là, Kennedy lui-même considérait la possibilité d’une guerre nucléaire entre 33% et 50%. Kennedy était donc prêt à accepter un risque très élevé de destruction massive afin d’établir le principe selon lequel nous – et seulement nous – (les USA, ndt) avons le droit à des missiles offensifs au-delà de nos frontières, en fait là où nous le voulons, et quel qu’en soit le risque pour les autres – et à nous-mêmes, si la situation se déréglait. Nous avons ce droit, mais personne d’autre.

    Kennedy convint par contre d’un accord secret pour retirer les missiles que les USA étaient déjà en train de retirer, tant que celui-ci n’était pas rendu public. Kruschchev, en d’autre termes, devait retirer les missiles soviétiques ouvertement tandis que les USA retiraient les leurs obsolètes dans le secret; en gros, Kruschchev devait être humilié et Kennedy conserver son image de vainqueur. Il est encensé pour cet épisode: le courage et le calme sous la menace, et caetera. L’horreur de ses décisions n’est jamais mentionnée – essayez d’en trouver la trace dans les archives.

    Et pour en rajouter une couche, quelques mois avant que la crise de Cuba ne se déclenche, les USA avaient envoyé des missiles avec des têtes nucléaires à Okinawa. Ceux-ci étaient orientés vers la Chine, pendant une période de tensions régionales fortes.

    Et alors, qui s’en soucie? Nous avons le droit de faire tout ce qui nous plaît, où que ce soit sur la planète. C’était une terrible leçon de cette époque, mais il devait y en avoir d’autres.

    Dix ans plus tard, en 1973, le Secrétaire d’État US (ministre des affaires étrangères, ndt) Henry Kissinger déclencha une alerte nucléaire de haut niveau. C’était sa façon d’aviser les Russes de ne pas interférer dans la guerre israélo-arabe en cours et, en particulier, de ne pas interférer après qu’il ait dit aux Israéliens qu’ils pouvaient violer un cessez-le-feu sur lequel les USA et la Russie venaient tout juste de s’accorder. Heureusement, rien ne se passa.
     
    Dix années plus tard encore, le président Ronald Reagan était à la Maison Blanche. Peu après qu’il y soit entré en fonctions, ses conseillers et lui firent pénétrer à l’Air Force l’espace aérien russe pour tenter d’y obtenir des informations sur les systèmes d’alerte des Russes, l’opération Able Archer. Il s’agissait essentiellement d’attaques simulées. Les Russes avaient des doutes, quelques officiels de haut rang craignant qu’il s’agissait là d’une première étape vers une véritable première frappe. Heureusement, ils ne réagirent pas, bien qu’il s’en fut fallu de peu. Et cela continue ainsi.
    .

    Score Iran-USA = O contre... (image ajoutée par eva)

    Iran_versus_USA_attaques_d_autres_pays-99b0d.jpg


    Que penser des crises iranienne et nord-coréenne

    En ce moment, la question nucléaire fait régulièrement les unes dans le cas de la Corée du Nord et de l’Iran. Il y a des manières de traiter ces crises en cours. Elles ne fonctionneraient peut-être pas, mais méritent largement d’être tentées. Elles ne sont, cependant, même pas prises en considération, même pas commentées.

    Prenez le cas de l’Iran, qui est considéré en Occident – pas dans le monde arabe, pas en Asie – comme la plus grande menace à la paix mondiale. C’est une obsession occidentale et il est intéressant d’en étudier les causes, mais je vais laisser cela de côté, ici. Y a-t-il un moyen de traiter avec la supposée plus grande menace à la paix du monde? En réalité il y en a quelques-uns. L’un d’entre eux, qui est plutôt raisonnable, avait été suggéré il y a un mois ou deux lors d’une réunion des pays non-alignés à Téhéran. En fait, ils étaient simplement en train de réitérer une proposition qui existe depuis des décennies, particulièrement appuyée par l’Égypte, et qui a été approuvée par l’Assemblée Générale de l’ONU.

    La proposition est d’avancer vers l’établissement d’une zone exempte d’armes nucléaires dans la région. Cela ne serait pas la réponse à tout, mais constituerait une avancée plutôt significative. Et il y avait des moyens de le faire. Sous les auspices de l’ONU, il devait se tenir une conférence internationale en Finlande, en décembre dernier afin de mettre en œuvre des plans d’action pour y parvenir. Que s’est-il passé?

    Vous n’en entendrez pas parler dans les journaux parce que cela ne fut pas rapporté – seulement dans des publications spécialisées. Au début du mois de novembre, l’Iran convint d’assister à la réunion. Quelques jours après, Obama l’annula, prétextant que ce n’était pas le bon moment. Le Parlement Européen sortit une déclaration réclamant qu’elle ait quand-même lieu, comme le firent aussi les états arabes. Il n’en est rien advenu. Nous allons donc nous diriger vers des sanctions toujours plus dures à l’encontre de la population iranienne – elles ne font pas de mal au régime – et peut-être vers la guerre. Qui sait ce qui va se passer?

    En Asie du Nord-Est, c’est à peu près la même chose. La Corée du Nord est peut-être bien le pays le plus dingue de la Terre. C’est certainement un candidat sérieux à ce titre. Mais il y a du sens à essayer de comprendre ce qui se passe dans les esprits des gens qui agissent de façon insensée. Pourquoi ont-ils ce comportement? Mettez-vous à leur place, juste un instant. Rendez-vous compte de ce que cela voulait dire, pendant les années de la guerre de Corée du début des années 50, de voir votre pays se faire complètement raser, tout se faire détruire par une énorme superpuissance, qui en plus se félicitait de ce qu’elle faisait. Imaginez l’empreinte que cela vous aurait laissé(e).

    Gardez à l’esprit que la direction nord-coréenne a certainement lu les journaux militaires publics de l’époque de cette superpuissance, expliquant que, puisque tout le reste avait été détruit en Corée du Nord, l’armée de l’air avait été envoyée pour détruire les barrages hydrauliques de la Corée du Nord, d’énormes barrages qui contrôlaient l’alimentation en eau – un crime, au fait, pour lequel des gens ont été pendus à Nuremberg. Et ces journaux officiels parlaient avec excitation de combien c’était merveilleux de voir l’eau descendre en trombe, excavant les vallées, avec les Asiatiques qui couraient partout pour essayer d’y survivre. Les journaux exultaient de ce que cela impliquait pour ces "Asiatiques", des horreurs au-delà de notre imagination. Cela impliquait la destruction de leur récolte de riz, ce qui par conséquent voulait dire la famine et la mort. Que c’est magnifique! Ce n’est pas dans notre mémoire, mais c’est dans la leur.

    Tournons-nous vers le présent. Il y a une histoire récente qui est intéressante. En 1993, Israël et la Corée du Nord se dirigeaient vers un accord par lequel la Corée du Nord cesserait d’envoyer des missiles ou de la technologie militaire au Moyen-Orient, et Israël ferait la reconnaissance officielle du pays. Le président Clinton est intervenu et l’a bloqué. Peu de temps après, la Corée du Nord procéda à un essai mineur de missiles, en représailles. Les USA et la Corée du Nord parvinrent par la suite à un accord-cadre en 1994, qui mettait un arrêt à ses travaux nucléaires et était plus ou moins respecté par les deux parties. Quand George W. Bush vint au pouvoir, la Corée du Nord disposait peut-être d’une seule arme nucléaire et n’en produisait plus, de façon vérifiable.

    Bush lança immédiatement son militarisme agressif, menaçant la Corée du Nord – "l’axe du mal" et tout ça – et la Corée du Nord se remit donc à son programme nucléaire. Lorsque Bush quitta la présidence, ils avaient 8 à 10 armes nucléaires et un système de missiles, encore une autre grande réussite des néo-cons ("neo-conservative" – néolibéraux, ndt ;) ). Entre-temps, d’autres événements eurent lieu. En 2005, les USA et la Corée du Nord parvinrent pour de bon à un accord, où la Corée du Nord devait stopper tout développement d’armes nucléaires et de missiles. En retour l’Occident, mais surtout les USA, devaient lui fournir un réacteur à eau légère pour ses besoins médicaux et cesser les déclarations agressives. Ils formeraient ensuite un pacte de non-agression et progresseraient vers l’entente.

    C’était plutôt prometteur, mais Bush se mit à le saper presque immédiatement. Il retira l’offre du réacteur à eau légère et initia des programmes visant à contraindre les banques à cesser de gérer toutes les transactions nord-coréennes, même celles qui étaient parfaitement légales. Les Nord-Coréens réagirent en ravivant leur programme nucléaire. Et c’est ainsi que cela a avancé jusqu’ici.

    C’est un fait reconnu. Vous pouvez le lire dans les journaux de grande distribution. Ce qu’ils disent, c’est: c’est un régime assez toqué, mais il suit une espèce de politique de renvoi de la balle. Vous faites un geste hostile et nous répondrons avec un quelconque geste dingue à notre sauce. Vous faites un geste accommodant et nous répondrons de même.

    Dernièrement, par exemple, il y a eu des exercices militaires conjoints entre les USA et la Corée du Sud sur la péninsule coréenne qui, du point de vue du Nord, doivent paraître menaçants. Nous penserions qu’ils ont l’air menaçants s’ils se passaient au Canada et étaient dirigés contre nous. Au cours de ces exercices, les bombardiers les plus sophistiqués de l’histoire, des B-2 et des B-52 furtifs, se livrent à des attaques d’entraînement de bombardement nucléaire tout juste le long de la frontière nord-coréenne.

    Cela déclenche assurément des sirènes d’alerte issues du passé. Ils se souviennent de ce passé, et réagissent donc d’une façon très agressive, et extrême. Alors, ce qui arrive comme idée à l’Occident en rapport à tout cela, c’est combien les dirigeants nord-coréens sont fous et incompétents. Oui, ils le sont. Mais ce n’est pas toute l’histoire, loin de là, et c’est la course du monde de nos jours.

    Ce n’est pas qu’il n’y ait pas d’alternatives. C’est juste que les alternatives ne sont pas prises. Ceci est dangereux. Alors si vous demandez à quoi va ressembler le monde, ce n’est pas un joli tableau. À moins que les gens réagissent. Nous le pouvons toujours.

    Noam Chomsky, citoyen états-unien, est Professeur Emeritus d’Institut au Département de Linguistiques et de Philosophie du Massachussets Institute of Technology (MIT). Il est l’auteur, entre autres, de "La Fabrication du Consentement".

    Source : http://globalepresse.com/2013/06/09/noam-chomsky-les-usa-accelerent-lapocalypse/

    http://www.chaos-controle.com/archives/2013/08/09/27813333.html

     

    .

     

    Vous pouvez lire aussi :

     

     

     

    guerre-arme-destruction-massive.gif


    votre commentaire
  •  

    Mardi 20 août 2013
    wifi

    Vous avez peut-être le Wifi chez vous, peut-être même savez-vous que cette technologie présente un danger potentiel pour votre santé. Mais pour l'instant, vous n'avez pas débranché ce service (bien pratique) faute de temps et parce que vous n'êtes pas convaincu. Voilà la raison pour laquelle j'aborde ce sujet cette semaine, car il y a urgence à vous débarrasser du Wifi et je ne suis pas sûr que vous l'ayez compris.

    Savez-vous que l'Agence Européenne de l'Environnement, le Parlement Européen et de nombreux médecins dans le monde ont décrit le Wi-fi comme une technologie toxique ? - Savez-vous que, de son côté, le Conseil de l'Europe préconise l'abandon du Wi-fi dans les écoles et recommande depuis 2011 la baisse des seuils d'exposition des antennes-relais de téléphonie mobile ?

    En effet, les ondes Wi-fi de l'ordinateur (mais également du portable, du sans-fil DECT et du Bluetooth) travaillent sur des bandes de fréquences totalement différentes des ondes radio et télévision hertziennes, car ce sont des micro-ondes pulsées sur des très basses fréquences.

    Le Wi-fi émet sur une porteuse micro-onde de 2,45 Giga Hertz (exactement la fréquence d'agitation des molécules d'eau utilisée dans les fours micro-ondes dont il est issu) une grande densité de fréquences très basses, qui sont "pulsées par saccades", transmettent ainsi les informations textes, sons et images. Mais cette technologie est totalement incompatible avec la santé, même à 0,1 Volt/mètre. En bref, vous vivez ainsi dans une maison transformée en un grand four à micro-ondes !!!

    En fait, c'est la nature du signal qui est toxique et non l'intensité du Wi-fi, qui même à très faible puissance, désorganise les processus physiologiques et détruit des structures biochimiques, entraînant la perte d'étanchéité de la barrière hémato-encéphalique, une baisse de production de la mélatonine et d'acétylcholine (maîtres du sommeil, de la mémoire, de la concentration...) et des dommages génétiques irréversibles.

    Il a également été prouvé que l'effet biologique de ces émissions composites se traduit par une production de protéines de stress avec résonance sur les ondes Delta du cerveau. Plusieurs études en double aveugle ont décrit le syndrome l'électro-hypersensibilité (EHS) comme un trouble neurologique sans aucun lien avec le psychisme. Plusieurs études portent même sur les animaux (cigognes, bovins, grenouilles...) et la flore. Les symptômes communs sont l'insomnie, les maux de tête, la perte de concentration et de mémoire, les troubles cardiaques et de l'humeur.

    L'EHS s'étant avéré occasionner un mal être physique sur une moyenne de 6% des individus, le Conseil de l'Europe, le Parlement Européen, l'OMS et plusieurs Etats aux U.S.A ont classé l'EHS comme un trouble physiologique et non psychologique.

    L'OMS, en 2011, a même classé ces ondes en "cancérogène possible". En outre, il existe aujourd'hui de nombreux travaux scientifiques qui démontrent que ce type d'onde peut occasionner le cancer du cerveau, de la thyroïde, de la glande parotide ... etc. Depuis les années 60, les militaires appellent ces effets sanitaires le "syndrome des micro-ondes"

    Fin 2009, en Italie, un jugement de Cour d'Appel a finalement établi officiellement un lien de causalité entre téléphone mobile et cancer, mais il va falloir, comme à l'époque du tabac et de l'amiante, effectuer des opérations de matraquage pour remettre en question cette technologie que l'on prétend jusqu'alors inoffensive...

    N'est-il pas inquiétant de noter que l'amiante avait cessé d'être couverte par les assurances américaines dès 1919, et les ondes de la téléphonie mobile et du Wi-fi depuis le début des années 2000 ! Or, les informations réelles sont souvent étouffées par des versions officielles à base d'expertises truquées sous influence.

    Cependant, on peut lire dans les polices courantes des compagnies d'assurance, que font partie des exclusions générales :

    • les dommages de l'amiante
    • les dommages du plomb
    • les dommages des ondes électromagnétiques
    • les dommages des OGM

    Malgré cela personne ne se pose de questions ? aussi entend-on dire que si c'était si dangereux, ça se saurait, et qu'il n'est pas possible qu'une technologie autant utilisée puisse continuer d'exister en occasionnant tous ces dommages... C'est ignorer qu'en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, le Wi-fi a été interdit dans les écoles et que le gouvernement allemand recommande depuis 2007 d'éviter le Wi-fi pour raisons sanitaires (mais en France on ne risque rien...).

    Il se dit aussi que si le Wi-fi provoquait le cancer, il y aurait déjà des millions de cas vu qu'il a pénétré le monde entier depuis 2005. C'est ignorer que de très nombreux cas existent déjà, et qu'il faut quelquefois 20 ans entre le début d'une exposition et le développement d'un cancer...Et dans ce cas il est bien sûr facile de nier l'existence de la cause à effet.

    Ainsi, en attendant la reconnaissance officielle de sa toxicité, nous vous recommandons de désactiver le Wi-fi (activé par défaut sur les Box internet) et d'utiliser un câble de connexion filaire. On comprend que dans un contexte de déni, vous ne serez pas encouragés à arrêter votre Wi-fi, si pratique et si moderne, surtout si vous ne "sentez rien" et avez l'impression de "revenir en arrière". Mais souvenez-vous que c'est souvent après coup que la vérité éclate.

    Nous vous encourageons à prendre cette responsabilité sans attendre, pour vous, vos proches et surtout vos enfants qui sont les plus sensibles. Notez que sur le plan technique, une connexion filaire est plus stable, plus rapide et aussi non accessible aux piratages et interférences avec le voisinage direct. Vous trouverez ici les conseils pour remplacer votre Wi-fi par une connexion filaire, y compris entre deux étages : http://www.robindestoits.org/_a227.html

    Mais, évidemment, le prix à payer est d'accepter un « petit bordel » de fils de connexions sur votre bureau au lieu d'avoir une place nette.

    A ce sujet, je m'étais laissé séduire il y a quelques années par la solution clavier et souris sans fil ; et je m'étonnais que je ne puisse rester plus d'une heure devant mon ordinateur sans subir une poussée de tension et de sévères palpitations. Cela a duré au moins six mois, m'handicapant sérieusement dans mon travail jusqu'à ce qu'un problème technique me pousse à racheter un clavier et une souris 1er prix........et miracle, plus de problème ! En fait, c'était l'émetteur sur mon bureau qui m'arrosait de plein fouet au niveau cœur. Tout cela, c'est cher payé pour juste un problème pratique de filasse et de place nette !

    wifi

                                                                              © inconnu
    Par  Michel DOGNA
    Amessi

    Publié par  sott.net

     

     

     

    Sur ce site,

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Au nom du temple01

    Charles Enderlin, le correspondant permanent de France 2 à Jérusalem depuis 1981, vient de publier  «Au nom du Temple»Israël et l’irrésistible ascension du messianisme juif (1967 – 2013), aux éditions du Seuil.

     

    Le mot de l’éditeur

     

    Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam – là où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode, là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac.


    Convaincus que le monde est entré dans l’ère eschatologique, les militants de ce mouvement religieux, allié à la droite nationaliste, s’opposent à toute concession territoriale, et a fortiori à la création d’un Etat palestinien souverain et indépendant. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés.


    Dans ce nouveau document d’enquête, Charles Enderlin décrit la lente diffusion de l’idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie, qui rend impossible toute solution à deux Etats. Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ?

    .


    http://www.radioorient.com/au-nom-du-temple-israel-et-lirresistible-ascension-du-messianisme-juif-1967-2013/

     

    .

    Charles Enderlin sur le sionisme messianique et l’importance du 3ème Temple

     

    http://www.agoravox.tv/actualites/religions/article/charles-enderlin-sur-le-sionisme-39725

     

     

    « Le conflit entre Palestiniens et Israéliens était territorial, il est en train de devenir religieux et c’est pour cela qu’il n’y aura pas d’accord ».

     

    Pour Enderlin, la culture nationale israëlienne récente se fonde sur l’idéologie du Temple et de la reconquête de la Judée et de la Samarie, dans le but de favoriser le retour du messie (mashia'h) au sein de Eretz Israël.

     

    A noter l'extrait d'un certain Shmuel Benhamou à partir de 6,35min, expliquant les étapes et les motifs de la reconstruction du Temple, ça vaut le détour.

     

     

     

     

     

    Si le père fondateur du sionisme Théodore Herzl, assimilationniste et foncièrement laïque, voyait ce qu’est devenu son projet, il est à douter qu’il s’en glorifierait.

     

    Ainsi Herzl déclarait en 1896 : « Aurons-nous une théocratie ? Non ! Si la foi maintient notre unité, la science nous libère ».

     

    Pourtant le nationalisme juif ne semble pouvoir aboutir qu’à un empire théocratique, légitimant les critiques les plus vives, tout en poussant ses défenseurs dans d’absurdes circonvolutions sémantiques afin de nier le réel.

     

    On peut lier ce témoignage avec la récente prise de position pour qualifier l’état d’Israël d’état "juif" ou encore la nouvelle législation qui pourrait contraindre tous les juifs du monde à intégrer Tsahal.

     

    Ces deux informations récentes montrant bien une nouvelle fois, comme l’explique Enderlin, que du sionisme, si certains en doutaient encore, découle une idéologie impérialiste, théocratique et fondamentalement raciste, caractérisée par ses croyances messianiques et par la volonté de conquête de la Judée-Samarie.

     

    Peut-être en eut-il été autrement en Ouganda...

     

    Sources :

    http://www.medea.be/2013/05/messian...

    http://jssnews.com/2013/06/25/israe...

     http://www.huffingtonpost.com/2013/... (Merci Captain !)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Esplan...

     

    Sur la photo se trouvent la mosquée Al Aqsa ("al-jamaâ al-Qibli") et le Dôme du Rocher ("Qubbat As-Sakhrah") situés sur l’esplanade des Mosquées, le 3ème lieu saint de l’islam entre autre. C’est aussi là qu’Adam puis, selon son exemple, Caïn, Abel et Noé font leur holocauste, dans la tradition talmudique.

     

    Pour avoir une meilleure vue, avec le mur des lamentations, vestige du 2ème Temple de Jérusalem. cliquez ici.

    Tags : Israël

    Sur le même thème :


    A Jérusalem, il y a presque 2000 ans, une guerre sur fond de religion

     


    Le régime sioniste d'Israël souhaite dominer le monde. Jusqu'où ira-t-il pour détruire tous les obstacles ? =

     

     

    ..


    votre commentaire
  •  

    Le Venezuela en état d’alerte

    Oscar FORTIN

    arrestation de paramilitaires colombiens portant des uniformes vénézueliennes.

    Ce n’est pas d’aujourd’hui que le Venezuela est mis à l’épreuve des forces oligarchiques nationales et des politiques agressives de Washington. Depuis l’élection d’Hugo Chavez, en 1998, de l’adoption d’une nouvelle constitution , en 1999, d’une nouvelle élection présidentielle, conformément à la nouvelle constitution, en 2000, les anciens maîtres du Venezuela ne déragent plus. Oligarchies nationales, cupule ecclésiale et Washington serrent les rangs pour briser à sa racine ce nouveau régime.


    Dès 2002, une première tentative de coup d’État qui n’aura duré que quelques heures aura mis au grand jour les adversaires de la révolution bolivarienne. On se souviendra qu’avec l’aide de certains hauts gradés de l’armée, l’oligarchie nationale prit le contrôle des lieux décisionnels de l’État. Chavez fut transporté dans un lieu secret et les principaux acteurs de ce coup militaire (le patronat, la hiérarchie ecclésiale, les représentants oligarchiques et les médias meanstream célébrèrent cette victoire, le temps que le peuple et une partie de l’armée, restés fidèles à Chavez, interviennent et mettent fin à la fête. Chavez est aussitôt localisé, libéré et ramené au poste auquel le peuple l’avait élu, à savoir celui de Président.


    En 2004, selon une procédure prévue par la constitution, les opposants de Chavez font campagne afin d’obtenir suffisamment de signatures pour demander sa destitution. Un référendum a lieu et Chavez en sort encore plus fort. Il peut compter sur la majorité du peuple. À la même époque, mai 2004, 126 Colombiens, paramilitaires en mission au Venezuela, sont capturés. Ils avaient pour mission d’assassiner Chavez et de déstabiliser le gouvernement par des actions de sabotages. À cette époque, la Colombie est sous la gouverne d’Alvaro Uribe.


    Cette guerre souterraine contre Chavez et la nouvelle démocratie, celle du peuple pour le peuple, n’a jamais cessé. Les oligarchies et Washington avec la collaboration de la Colombie ne décolèrent toujours pas.


    En mars 2013, le président Chavez meurt d’un cancer bien mystérieux. Cette mort donne un nouvel espoir à ses adversaires, celui de reprendre le contrôle du pays et des richesses pétrolières. À ces objectifs s’ajoute également le sabotage des organismes régionaux d’intégration et d’unification des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il faut penser à UNASUR, MERCOSUR, ALBA, CELAC. Dans aucun de ces organismes ne figurent les États-Unis et le Canada.

     

    L’élection présidentielle du 14 avril dernier donna gagnant Nicolas Maduro, le candidat désigné par Chavez. Sa victoire a été bien en deçà de ce que les sondages disaient, mais il en est sorti gagnant.


    Une élection qui s’est déroulée dans un climat de paix et sous l’œil vigilant de plus de 300 observateurs étrangers. Une victoire, reconnue par tous des pays de l’Amérique latine. Les États-Unis sont le seul pays qui ne reconnaît pas les résultats de cette élection. En cela, l’Administration Obama apporte tout son soutien à l’opposition vénézuélienne sous la direction du candidat perdant, Henrique Capriles. Il faut préciser que ce dernier avait refusé, tant avant que pendant l’élection, de reconnaître les résultats de l’élection. Ces derniers jours, le Conseil électoral national a rendu publiques les conclusions de la révision totale des résultats de la dernière élection. À 99.009 %, ces résultats confirment ceux du 14 avril 2013.


    Le soir des élections, le candidat perdant, Henrique Capriles a invité ses partisans à aller manifester et à exprimer leur colère. Ce fut le début de nombreux saccages dans des lieux publics, dans des centres médicaux, dans des locaux du Coneil national électoral et ainsi que de nombreux blessés et de plusieurs morts. La nuit du 15 avril demeurera une page tragique de l’histoire vénézuélienne.

    « Dès l´annonce de Capriles, des groupuscules néofascistes déferlent dans les rues du pays. Des symboles du chavisme sont détruits, des militants attaqués et assassinés, des petits commerces sont saccagés et brûlés. On dénombrera 7 morts et 61 blessés, par balle pour la plupart. Cinq sièges régionaux du Parti socialiste Uni du Venezuela (Psuv) sont dévastés par les flammes, tout comme douze cliniques populaires où officient des médecins cubains. »

    Le 26 mai, Jos Biden arrive à Bogota pour une rencontre avec le président Santos. Il vient donner le signal d’une nouvelle offensive contre le Venezuela. En effet, à peine reparti de Bogota pour le Brésil, le président Santos reçoit officiellement Enrique Capriles, cet opposant qui n’a jamais voulu reconnaître les résultats de l’élection du 14 avril en dépit du fait que tous les pays de l’Amérique latine, y incluant la Colombie, les aient reconnus et que tous les observateurs internationaux en aient confirmé la pleine crédibilité. Capriles, c’est, également, celui qui a incité à la violence laquelle a fait plus de 63 blessés et 7 morts.


    Le Venezuela est en colère. Les principes de bonne entende, établis en 2010 entre les deux gouvernements, viennent se heurter à un autre agenda qu’a la Colombie. Les médias meanstream trouvent la réaction du Venezuela exagérée et présentent l’événement comme quelque chose de normal et d’interne à la Colombie.


    Pour le président Maduro, il ne s’agit pas d’un événement normal, relevant de la seule souveraineté de la Colombie. Cette colère vient du fait que le président Santos était bien au fait des crimes de Capriles et qu’il sait pertinemment que la dernière élection, sanctionnée par le Conseil électoral national, instance suprême de validation de toute élection, est la référence à prendre en considération. D’ailleurs, ce même président Santos avait participé avec tous les membres d’UNASUR pour discuter des élections au Venezuela et de la légitimité du président Nicolas Maduro. Tous, sans exception, y compris Santos, avaient alors reconnu la validité de l’élection et confirmé leur soutien au nouveau Président.


    Imaginons un seul instant que le Président du Venezuela reçoive officiellement le chef des groupes armés qui veulent renverser le gouvernement colombien ! Que se passerait-il alors de la part des autorités colombiennes et de ses alliés ? Ce serait, à n’en pas douter un motif suffisant pour couper toutes les relations diplomatiques entre les deux pays.


    Ce n’est pas tout. Deux jours à peine après cette rencontre explosive, le président Santos annonce son intention de demander l’intégration de la Colombie à l’OTAN. Une autre intervention qui vient semer la confusion dans les relations des pays de l’Amérique latine qui ont déjà décidé de faire de ce territoire une terre de paix.

     

    Sur ce point précis de l’OTAN, je vous invite à lire cet excellent article d’Alberto Rabilotta.


    Depuis, les évènements se succèdent.


    D’abord deux groupes de paramilitaires colombiens ont été arrêtés, début juin, en sol vénézuélien. Leur mission devait les conduire jusqu’à Caracas pour y assassiner le Président et d’autres personnalités du gouvernement.

    Vient par la suite cette information, transmise par le journaliste et ancien vice-président du Venezuela, Jose Vicente Rangel, à l’effet qu’une représentation de la opposition s’est rendue à San Antonio, Texas, pour y acheter 18 avions de guerre à être livrés sur une des bases militaire étasuniennes en Colombie.


    Je termine ce survol d’évènements avec cette double information. La première porte sur l’audience privée que le pape François accordera au président Maduro, lundi, le 17 juin. Une rencontre à suivre de près.


    La seconde est que trois représentants de l’opposition vénézuélienne seront reçus, deux jours plus tard, par le grand patron de la diplomatie vaticane. Il semblerait que ce soit pour réclamer la libération des soi-disant prisonniers politiques au Venezuela.


    Ce dernier point met en relief les relations privilégiées qu’a cette opposition avec l’épiscopat et le nonce apostolique vénézuéliens. À ma connaissance, c’est la première fois qu’une telle requête est présentée par une opposition politique à un si haut niveau. En général, elle s’adresse à l’épiscopat national qui voit ou non la pertinence d’en saisir le Nonce apostolique et par la suite ce dernier décide de s’en faire ou pas l’avocat auprès des plus hautes autorités de l’Église. D’autant plus que le Venezuela n’a pas la réputation d’avoir des prisonniers politiques, à tout le moins, pas depuis l’arrivée de Chavez à la Présidence, en 1998.


    On verra bien ce que la presse internationale va nous en dire de ces deux rencontres. Je vous promets que je vais y être attentif.


    Il n’y a pas de doute que la presse internationale meanstream sera là pour recueillir les commentaires et observations de ces représentants de l’opposition. Sur la rencontre du Président avec le Pape, il faudra, sans doute, que des scribes de l’information alternative prennent la relève.


    Bonne journée à vous tous et toutes qui avez eu le courage de me lire jusqu’à la fin.


    Oscar Fortin


    http://humanisme.blogspot.com

    * http://humanisme.blogspot.fr/2013/06/le-venezuela-en-etat-dalerte.html

    http://www.mondialisation.ca/le-venezuela-en-etat-dalerte/5339349
    .

    votre commentaire
  •  

     

      http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/29/le-texte-sur-la-protection-des-semences-adopte_1610493_3244.html

     

    La proposition de loi devrait aussi, selon ses concepteurs, favoriser la conservation de variétés anciennes en constituant une collection nationale.

     

     

    Durée : 2min 58sec | Postée : Il y a 19 heures | Chaîne : Le journal de VDLRUssie par chapitre

     


     
    C’est une véritable chasse à l’homme, ou plutôt une guerre aux semences anciennes qui semble avoir été déclarée. La récente confirmation, par la Cour Européenne de Justice, de l’enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel du « Codex Alimentarius », ne suffit pas aux apparatchiks de l'Union Européenne. Une nouvelle loi, proposée par la Commission Européenne, dont les membres n’ont jamais été élus, rappelons-le, vise maintenant à rendre illégal le fait de « cultiver, reproduire ou faire commerce » de toute semence de légumes n’ayant pas été « testées, approuvées et acceptées » par la nouvelle nomenklatura européenne, dont l’organisme chargé de tout régenter dans vos assiettes, a pris pour nom l’« Agence pour l’UE sur la diversité des plantes ». 


    L’objectif de ce projet de « loi sur les matériaux de reproduction des plantes » vise à rendre virtuellement responsable le gouvernement de toutes les plantes et semences. Les jardiniers amateurs, les producteurs bios et les petits maraîchers, qui cultivent leurs propres plantes à partir de semences non-répertoriées, seraient considérés comme des délinquants voire des criminels, en vertu de cette même loi. 

     

    Virtuellement toutes les plantes, légumes, graines et jardiniers seront finalement enregistrés par le gouvernement qui procèdera ainsi à un énième fichage mais après que les producteurs aient payé une redevance à la bureaucratie de l’Union Européenne, pour l’enregistrement de leurs semences. Censée ne viser au début que les jardiniers professionnels, elle constitue un précédent juridique qui pourrait aisément être étendu aux jardiniers amateurs et exiger qu’ils respectent ces mêmes règlements au nom du principe variable de précaution. Un principe qui ne protège au final que les intérêts de groupes industriels comme Monsanto, DuPont et autres corporations de semenciers qui ont depuis longtemps admis que leur but est de dominer complètement toutes les semences et cultures de la planète.

     

    La bureaucratie de l’UE a réussi, au nom de la sécurité alimentaire, le tour de force de criminaliser ses citoyens, tout en libéralisant les circuits traditionnels de productions au profit de groupes industriels et de créer de nouveaux fonctionnaires chargés de chapeauter l’ensemble. C’est l’objectif ultime de tous les totalitarismes que de criminaliser l’autonomie et de rendre la population complètement dépendante des monopoles pour sa survie. Ce qui est vrai aux USA le sera prochainement dans l’UE, grâce à ce fameux traité transatlantique de libre-échange prévu pour 2014. Plus que jamais le mot de résistance retrouve tout son sens car il n’est pas un aspect de la vie privée qui ne soit aujourd’hui concerné par cette post-démocratie occidentale. « Cultivons, notre jardin » disait le Candide de Voltaire se désintéressant ainsi des affaires du monde. Or, la liberté se mérite. Elle ne s’incarne pas dans une statue ou par un décret mais dans les actes de tous les jours. Encore faut-il la mériter et consentir à certains sacrifices. Le premier étant de sortir de cette léthargie mortifère et d’accepter de retrousser ses manches. Pourquoi pas en commençant son propre potager à base de semences anciennes ?


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique