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    media.
    http://www.rfi.fr/ameriques/20141222-etats-unis-coree-nord-piratage-sony-internet-donnees-nucleaire-riposte-obama/

    Corée du Nord - 21 décembre 2014 - C’est la CIA qui a piraté Sony ! (Vidéo 5’12)

    dimanche 21 décembre 2014, par do (Date de rédaction antérieure : 21 décembre 2014).


     

    Le piratage de Sony est une provocation américaine
    À but de propagande contre la Corée du Nord


    Enregistré au 20 heures de France 2 du 20 décembre 2014


    Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

     

    vidéo ici :


    http://mai68.org/spip/spip.php?article8297



    Ne pouvant faire la guerre à la Corée du Nord au sens propre du mot parce que ce pays a la Bombe, les Amerloques utilisent une autre arme, absolue celle-là, et qui leur a permis de vaincre même l’URSS : la propagande !


    C’est pour la CIA qu’il est le plus facile de pirater n’importe quel site internet, puisque tout internet passe par quelques superordinateurs tous logés aux USA. La CIA a donc accès à toutes les données, et même si celles-ci sont cryptées, car rien ne prouve que la CIA ne possède pas une ou plusieurs clefs SSL qui lui servent de passe-partout. La CIA possède peut-être tous vos mots de passe.


    Par ailleurs, cette propagande contre la Corée du Nord sert aussi à attaquer internet en soi, c’est-à-dire à en justifier le contrôle par le "super-protecteur" américain en qui tout le monde a toute confiance depuis Snowden.


     

    Petit traité de propagande : perroquets, associations "indépendantes" et sondo-mensonges :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1306

    Voici enfin résumé en un court article les principes de la propagande. Il faut les connaître afin de ne pas tomber dans tous les pièges et afin de les dénoncer. Contrairement à ce que la propagande américaine nous fait croire, ce n’est pas l’URSS qui a inventé la propagande, mais les USA !

     

    La petite Corée du Nord connait la musique (vidéo 3’28) :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article2803

    2 Messages de forum

     

    Obama ne voit pas le piratage de Sony comme un acte de guerre

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0JZ0OB20141221?sp=true

    Dimanche 21 décembre 2014 19h13

     

    WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama ne considère pas le piratage informatique subi par Sony Pictures comme un "acte de guerre".

    Cette remarque, formulée par le président américain dans une interview à CNN, semble destinée à limiter l’ampleur de la riposte promise par Washington à la Corée du Nord, que le FBI a désignée comme la responsable de la cyberattaque qui a visé le studio hollywoodien le 24 novembre dernier.

    "Non, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un acte de guerre. Je crois que c’est un acte de cybervandalisme qui a été très coûteux, très onéreux. Nous le prenons très au sérieux et nous y répondrons de manière proportionnée", a dit Barack Obama vendredi dans l’émission "State of the Union", qui sera diffusée dimanche.

    Le président américain a ajouté que son gouvernement envisageait de replacer la Corée du Nord sur sa liste des pays parrainant le terrorisme, une liste dont Pyongyang a été retirée il y a six ans.

    Le président de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, le républicain Mike Rogers, a réclamé une réaction vigoureuse de Washington. Il a jugé que les Etats-Unis auraient dû répliquer aussitôt à la Corée du Nord et il a reproché au président d’être parti en vacances à Hawaï vendredi au lieu d’agir contre Pyongyang.

    "Le problème ne tient pas au fait que nous n’avions pas la capacité de faire quelque chose à peu près dans l’immédiat. Nous n’avons simplement pas eu de décision de la part du président", a regretté Mike Rogers, interrogé par Fox News.

    La Corée du Nord dément toute implication dans l’attaque informatique contre Sony Pictures, qui s’apprêtait à sortir une comédie narrant l’aventure de deux journalistes chargés par la CIA d’exécuter le dirigeant Kim Jong Un.

    Le studio a finalement renoncé à la diffusion du film, ce que Barack Obama a une nouvelle fois qualifié d’erreur sur CNN, même si le directeur général du studio Michael Lynton a renvoyé la balle aux exploitants de salles qui ont selon lui refusé de le distribuer.

    "S’ils m’avaient parlé directement de cette décision, j’aurais pu appeler les chaînes d’exploitation et les distributeurs en leur demandant ce qu’il en est", a déclaré le président américain.

    "Si nous créons un précédent par lequel un dictateur d’un autre pays peut perturber, par une cyberattaque, une chaîne de distribution ou ses produits et qu’en conséquence, nous commençons à nous autocensurer, alors il y a un problème."

    Barack Obama a également invité le Congrès à adopter une loi sur la cybersécurité. "Nous devons travailler avec le secteur privé et les entreprises privées doivent travailler ensemble pour renforcer leurs sites. Mais en attendant, quand il y a une faille, nous devons poursuivre le malfaiteur."


    (Steve Holland, avec Doina Chiacu ; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)


    Dimanche 21 décembre 2014 19h13

     

    Répondre à ce message

     

    Ainsi, Barack Obama a effectivement prévu une loi sur la "cybersécurité".


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    Republication de cet article :

    Avec de nouveaux liens, analyses, vidéo...

    Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

    Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

     

    La guerre menée par les États-Unis contre le groupe armé État islamique est un grand mensonge.


    Pourchasser les « terroristes islamiques » et mener une guerre préventive dans le monde entier pour « protéger la patrie étasunienne » sont des concepts utilisés pour justifier un programme militaire.


    L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une création du renseignement étasunien. Le programme de « lutte contre le terrorisme » de Washington en Irak et en Syrie consiste à appuyer les terroristes.


    L’incursion des brigades du groupe État islamique (EI) en Irak ayant débuté en juin 2014 faisait partie d’une opération militaire et du renseignement, soigneusement planifiée et soutenue secrètement par les États-Unis, l’OTAN et Israël.


    Le mandat de lutte contre le terrorisme est fictif. Les États-Unis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ».


    L’État islamique est protégé par les États-Unis et leurs alliés. S’ils avaient voulu éliminer les brigades de l’État islamique, ils auraient pu bombarder intensément leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin. 


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    Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir la carte ci-dessous). D’un point de vue militaire, cette opération aurait pu être effectuée efficacement, rapidement et de manière extrêmement précise avec des chasseurs à la fine pointe de la technologie (F15, F22 Raptor, CF-18).

    iraq_climate_map_03

     

    Dans cet article, nous abordons 26 concepts qui réfutent le grand mensonge. Alors que les médias interprètent cette opération militaire à grande échelle contre la Syrie et l’Irak comme étant une entreprise humanitaire, elle a engendré d’innombrables morts civiles.

    Cette opération n’aurait pas pu être entreprise sans l‘appui inflexible des médias occidentaux, lesquels ont maintenu que l’initiative d’Obama représentait une opération de contre-terrorisme.


    LES ORIGINES HISTORIQUES D’AL-QAÏDA


    1. Les États-Unis appuient Al-Qaïda et ses organisations affiliées depuis presque un demi-siècle, depuis le début de la guerre soviéto-afghane.

     

    2. Des camps d’entraînement de la CIA ont été mis en place au Pakistan. Entre 1982 et 1992, la CIA a recruté quelques 35 000 djihadistes venus de 43 pays musulmans pour faire le djihad en Afghanistan.

    « Payées par des fonds de la CIA, des annonces publicitaires incitant à se joindre au djihad ont été placées dans les journaux et bulletins d’information à travers le monde. »

     

    3. Washington appuie le réseau terroriste islamique depuis l’administration Reagan.

    Ronald Reagan a appelé les terroristes des « combattants de la liberté ». Les États-Unis ont fourni des armes aux brigades islamiques. C’était pour « une bonne cause » : la lutte contre l’Union soviétique et un changement de régime ayant mené à la disparition d’un gouvernement laïc en Afghanistan.

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     Ronald Reagan rencontre les commandants des moudjahidines afghans à la Maison-Blanche en 1985 (Reagan Archives)

     

    4. Des manuels djihadistes ont été publiés par l’Université du Nebraska.  « Les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux écoliers afghans des manuels remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants. »

     

    5. Oussama ben Laden, «le démon» (Bogeyman) des États-Unis et fondateur d’Al-Qaïda a été recruté par la CIA en 1979, dès le début du djihad contre l’Afghanistan, appuyé par les États-Unis. Il avait 22 ans et a été formé dans un camp d’entraînement de guérilla soutenu par la CIA.

    Al-Qaïda n’était pas derrière les attaques du 11-Septembre. Le 11 septembre 2001 a fourni une justification à la guerre contre l’Afghanistan, basée sur l’idée que l’Afghanistan pratiquait le terrorisme d’État en soutenant Al-Qaïda. Les attaques du 11-Septembre ont contribué à l’élaboration de la « guerre mondiale au terrorisme » (Global War on Terrorism)

     

    L’ÉTAT ISLAMIQUE

     

    6. Le groupe État islamique (EI) était à l’origine une entité liée à Al-Qaïda et créée par le renseignement étasunien avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et du General Intelligence Presidency (GIP) saoudien, Ri’āsat Al-Istikhbarat Al-’Āmah (رئاسة الاستخبارات العامة).

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    7. Les brigades de l’EI ont participé à l’insurrection en Syrie contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, insurrection appuyée par les États-Unis et l’OTAN.

     

    8. L’OTAN et le Haut commandement turc étaient responsables du recrutement de mercenaires pour l’EI et Al-Nosra dès le début de l’insurrection syrienne en mars 2011. Selon des sources du renseignement israélien, cette initiative consistait en « une campagne visant à enrôler des milliers de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et le monde musulman pour combattre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque logerait ces volontaires, les formerait et assurerait leur passage en Syrie. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011.)


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    9Il y a des forces spéciales occidentales et des services de renseignement occidentaux dans les rangs de l’EI. Des forces spéciales britanniques et le MI6 ont participé à la formation de rebelles djihadistes en Syrie.

     

    10. Des experts militaires occidentaux travaillant à contrat pour le Pentagone ont formé les terroristes pour utiliser des armes chimiques.

    « Les États-Unis et certains de leurs alliés européens utilisent des entrepreneurs liés à la Défense pour montrer aux rebelles syriens comment sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont déclaré dimanche à CNN un haut responsable étasunien et plusieurs diplomates de haut rang. » (CNN Report 9 décembre, 2012)


    ISIS-CIA-cooperation.jpg11. La pratique de la décapitation de l’EI fait partie des programmes d’entraînement des terroristes appuyés par les États-Unis et mis en œuvre en Arabie Saoudite et au Qatar.


    12. Un grand nombre de mercenaires de l’EI, recrutés par l’allié des États-Unis, sont des criminels condamnés qui ont été libérés des prisons saoudiennes à condition qu’ils se joignent à l’EI. Des condamnés à mort saoudiens ont été recrutés pour rejoindre les brigades terroristes.


    13. Israël a soutenu les brigades de l’EI et d’Al-Nosra sur le plateau du Golan.

    Des djihadistes ont rencontré des officiers israéliens de Tsahal ainsi que le premier ministre Nétanyahou. Les haut gradés de Tsahal reconnaissent tacitement que « des éléments du jihad mondial en Syrie » [EI et Al-Nosra] sont soutenus par Israël. Voir l’image ci-dessous :

    « Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Moshe Yaalon, aux côtés d’un mercenaire blessé, à l’hôpital militaire de campagne israélien sur le plateau du Golan occupé à la frontière de la Syrie, le 18 février 2014. »


    netanyahu-mercenary-hospital

     

    LA SYRIE ET L’IRAK

     

    14. Les mercenaires de l’EI sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Leur mandat tacite est de ravager et détruire la Syrie et l’Irak, au nom de ceux qui les appuient, les États-Unis.


    mccainidriss-249x300.jpg15. Le sénateur étasunien John McCain a rencontré des chefs terroristes djihadistes en Syrie. (Voir la photo à droite.)

     

    16. La milice de l’État islamique, actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte contre le terrorisme », est toujours soutenue clandestinement par les États-Unis. Washington et ses alliés continuent à fournir de l’aide militaire à l’État islamique.

     

    17. Les bombardements des États-Unis et de leurs alliés ne visent pas l’EI, ils visent plutôt l’infrastructure économique de l’Irak et la Syrie, dont les usines et les raffineries de pétrole.


    18. Le projet de califat de l’EI relève d’un programme de longue date de la politique étrangère des États-Unis, ayant pour but de diviser l’Irak et la Syrie en territoires distincts : un califat islamiste sunnite, une République chiite arabe et une République du Kurdistan.


    LA GUERRE MONDIALE AU TERRORISME (GMAT)


    19. « La guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) est présentée comme un « choc des civilisations », une guerre entre les valeurs et les religions concurrentes, alors qu’en réalité, elle constitue une véritable guerre de conquête, guidée par des objectifs stratégiques et économiques.


    20. Les brigades terroristes d’Al-Qaïda soutenues par les États-Unis (et appuyées secrètement par le renseignement occidental) ont été déployées au Mali, au Niger, au Nigeria, en Centrafrique, en Somalie et au Yémen.

    Ces différentes entités affiliées à Al-Qaïda au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et en Asie sont appuyées par des « atouts du renseignement » soutenus par la CIA. Ils sont utilisés par Washington afin de faire des ravages, créer des conflits internes et déstabiliser des pays souverains.


    Guerre-et-mondialisation.jpgGuerre et mondialisation: La vérité derrière le 11 septembre, Michel Chossudovsky

     

    21. Boko Haram au Nigeria, Al-Shabab en Somalie, le Groupe islamique combattant en Libye (GICL) (soutenu par l’OTAN en 2011), Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la Jemaah Islamiyah (JI) en Indonésie, entre autres groupes affiliés à Al-Qaïda, sont soutenus clandestinement par les services de renseignement occidentaux.


    22. Les États-Unis appuient également des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. L’objectif sous-jacent consiste à déclencher l’instabilité politique en Chine occidentale.

     

    L’on rapporte que des djihadistes chinois auraient reçu « une formation terroriste » de l’État islamique « dans le but de perpétrer des attaques en Chine ». L’objectif déclaré de ces entités djihadistes situées en Chine (servant les intérêts des États-Unis) est d’établir un califat islamique s’étendant jusque dans l’ouest de la Chine. (Michel Chossudovsky,  America’s War on Terrorism, Global Research, Montréal, 2005, chapitre 2).


    TERRORISTES D’ORIGINE INTÉRIEURE


    23. Les terroristes c’est nous  : Les États-Unis sont les architectes inavoués du groupe armé État islamique et le mandat sacré d’Obama est de protéger l’Amérique contre les attaques de l’EI.


    24. La menace terroriste d’origine intérieure est une fabrication. Les gouvernements occidentaux et les médias en font la promotion dans le but d’abroger les libertés civiles et d’instaurer un État policier. Les attaques terroristes perpétrées par de présumés djihadistes et les avertissements d’attentats des terroristes sont invariablement mis en scène. Ils sont utilisés pour créer une atmosphère de peur et d’intimidation.

    Les arrestations, les procès et les condamnations de « terroristes islamiques » visent pour leur part à entretenir la légitimité du Homeland Security, l’État sécuritaire des États-Unis, et de l’appareil d’application de la loi, de plus en plus militarisé.

    L’objectif ultime est d’inculquer dans l’esprit de millions d’Étasuniens l’idée que l’ennemi est réel et que l’administration étasunienne va protéger la vie de ses citoyens.

     

    25. La campagne de « lutte au terrorisme » contre l’État islamique a contribué à la diabolisation des musulmans, qui, aux yeux de l’opinion publique occidentale, sont de plus en plus associés aux djihadistes.


    26. Toute personne qui ose remettre en question la validité de la « guerre mondiale au terrorisme » est accusée d’être un terroriste et soumise aux lois anti-terroristes.

     

    Le but ultime de la « guerre mondiale au terrorisme » est de soumettre les citoyens à l’autorité, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis, d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de l’ordre social inquisitorial qui gouverne le pays.


    L’administration Obama a imposé un consensus diabolique avec le soutien de ses alliés, sans compter le rôle complice du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les médias occidentaux ont adopté le consensus; ils décrivent le groupe État islamique comme une entité indépendante, un ennemi extérieur qui menace le monde occidental.


    Le grand mensonge est devenu vérité.


    Dites non au « grand mensonge ».

    Passez le mot.

    Au bout du compte, la vérité est une arme puissante.


    Aidez-nous s’il vous plaît à aller de l’avant. Nous comptons sur l’appui de nos lecteurs.

    Pensez à faire un don au Centre de recherche sur la mondialisation.


    Pour la paix et la vérité dans les médias.

    Michel Chossudovsky

    Video: La mondialisation de la guerre

    Article original en anglais : Twenty-six Things About the Islamic State (ISIL) that Obama Does Not Want You to Know About

    Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

    http://www.mondialisation.ca/vingt-six-verites-sur-le-groupe-etat-islamique-ei-quobama-veut-vous-cacher/5415419

     

    http://reseauinternational.net/vingt-six-verites-groupe-etat-islamique-ei-quobama-veut-cacher/

     

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    Voir aussi :

    Michel Collon présente Jihad made in USA, le nouveau livre d’Investig’Action (vidéo) et lien

    Le mossad à la tête de faux groupes "djihadistes" en Libye et en Syrie

    La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

     

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    EI: l'opération de la coalition US n'est qu'un show inutile (Téhéran)

    Dossier: L'Etat islamique (EI)

    18:22 13/12/2014
    MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti

    L'opération de la coalition conduite par les Etats-Unis contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) n'est qu'un spectacle qui n'aboutira à rien", a déclaré samedi dans une interview à la chaîne de télévision russe RT le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli.


    "Nous ne portons pas de frappes aériennes, ne croyant pas possible de réprimer une rébellion à l'aide de frappes aériennes. Autrement, la coalition conduite par les Etats-Unis aurait depuis longtemps remporté la victoire", a indiqué le ministre, réaffirmant que Téhéran qualifiait d'inefficaces les frappes aériennes.

     

    Et d'expliquer que l'EI menait une guérilla sur un immense territoire désertique et que la seule issue y consistait à soulever le peuple à la lutte contre les terroristes.


    Le ministre a dit que l'Iran refusait de coopérer dans le cadre de l'opération menée par les Etats-Unis contre l'EI parce que Téhéran ne croyait pas les Américains.


    "Nous estimons que ce sont justement les Etats-Unis qui contribuent à la propagation de ces groupes extrémistes dans la région, en leur fournissant des armes et de l'argent, en entraînant leurs commandos. Aussi, estimons-nous que l'opération de cette coalition n'est qu'un show inutile", a conclu M.Fazli. 


    L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Plus tard, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.


    En juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie

     

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    Voir aussi :

     

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    La Suisse rejoint l’axe du mal + liens

     

    Rappel des heures sombres de notre histoire : L’avocat de Dieudonné, François

     

    Bassam Tahhan : « Les Frères Musulmans sont une organisation terroriste » (2 vidéos)

     

     

    Denece-Sahel.jpg

     

    Il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste Al Qaïda

    senor-information.over-blog.com/article-il-n-y-a-pas-d-armee-islamique-...

    3 nov. 2014 - Eric Denécé est le remarquable Directeur du Centre français de Recherche sur leRenseignement et de sa société de conseil en Risk ..

     

    La guerre continue d'Israël contre la Syrie

    Gaza : Amnesty international accuse Israël de crimes de ...

    Un Indien derrière l’un des comptes Twitter «pro-jihad» les plus populaires

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      Par Samer R. Zoughaib

    Les huit prochains mois de négociations entre l’Iran et l’Occident sur le dossier nucléaire s’annoncent difficiles. L’administration américaine a proposé la prolongation des pourparlers parce qu’elle n’était pas prête à signer un accord à cause des pressions internes, exercées par les membres les plus extrémistes du Congrès et le lobby sioniste, et celles pratiquées directement par «Israël». Benyamin Netanyahu ne s’est-il d’ailleurs pas vanté d’avoir empêché la conclusion de ce qu’il appelle «un mauvais accord» entre la République islamique et les Occidentaux?

    Affaibli par la défaite des Démocrates aux élections du mi-mandat, Barack Obama sait parfaitement qu’il lui sera très difficile de faire passer un accord sur le nucléaire iranien dans les conditions actuelles. Déjà, le Congrès, y compris les représentants de sonLa contre-attaque de l’axe de la Résistance. propre parti, tente de lui ligoter les mains dans sa prétendue guerre contre le terrorisme. Qu’en sera-t-il s’il lui soumet un accord avec l’Iran?

    Partant de là, l’administration américaine espère pousser Téhéran à revoir à la baisse ses conditions dans les négociations, et cela ne peut se faire qu’en essayant de modifier les rapports de force régionaux. Cela signifie que la confrontation va se durcir sur les différents fronts, notamment en Irak et en Syrie.

    En Irak, les Etats-Unis veulent mettre à profit la guerre contre «Daech» pour renforcer leur présence militaire et, par conséquent, leur influence politique. A cela, le gouvernement irakien a répondu en refusant catégoriquement toute présence de troupes américaines de combat au sol, en diversifiant ses sources d’armements –se tournant notamment vers la Russie- et en renforçant sa coopération avec l’Iran et la Syrie, comme en atteste la réunion tripartite, le 9 décembre à Téhéran, entre les ministres iranien, syrien et irakien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, Walid Moallem et Ibrahim Jaafari.

    Echec des offensives terroristes en Syrie
     
    En Syrie, Washington a ordonné aux groupes extrémistes d’augmenter leur pression militaire sur l’armée syrienne, dans l’espoir d’engranger quelques gains territoriaux qu’il pourrait éventuellement investir sur le terrain de la politique. C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire les dernières offensives lancées par les terroristes. Le fait que la violente attaque contre les localités de Nobbol et Zahra’, au Nord d’Alep, ait coïncidé avec l’offensive générale lancée par «Daech» contre l’aéroport de Deir Ezzor, à l’Est,La contre-attaque de l’axe de la Résistance. illustre une parfaite convergence d’intérêts entre tous les groupes terroriste actifs en Syrie et leurs opérateurs régionaux et internationaux. Cette convergence entre Abou Bakr al-Baghdadi et ceux qui sont censés le combattre est troublante, voire suspecte.

    Cependant, une nouvelle fois, les calculs de Washington n’ont pas pris en compte la présence sur le champ de bataille d’un adversaire déterminé, qui agit aussi conformément à une stratégie bien définie. L’axe de la Résistance -et son allié russe- a non seulement anticipé les plans américaines, mais il est passé à la contre-offensive sur plus d’un front.

    Militairement, les batailles de Nobbol et Zahra’ et de Deir Ezzor étaient un véritable désastre pour les groupes terroristes, toutes tendances confondues. Bien que totalement encerclées depuis plus d’un an et demi, les deux localités ont repoussé les offensives ennemies, infligeant aux extrémistes des pertes estimées à plusieurs centaines de morts et de blessés. Leur objectif était de faire tomber ces régions, habitées par plus de 50000 personnes, avant que l’armée syrienne, qui n’est plus très loin, ne parviennent à briser le blocus. Ils ont échoué.

    Initiative politique russe

    A Deir Ezzor, «Daech» a jeté dans la bataille des milliers de combattants, dont des centaines d’étrangers –occidentaux ou arabes, dans l’espoir de rééditer la bataille de l’aéroport de Tabka, à Raqqa. Mais l’armée syrienne, dirigée sur ce front par le célèbre général Issam Zahreddine, les comités populaires, les milices tribales et les brigades duLa contre-attaque de l’axe de la Résistance. Baas, regroupées au sein de l’Armée de défense nationale, étaient bien préparés. Les assaillants ont laissé sur le terrain des dizaines de cadavres, emportant avec eux des centaines de blessés. Cette offensive fut un fiasco total.

    Parallèlement aux succès militaires, l’Axe de la Résistance s’active sur le plan politique et diplomatique. Prenant l’initiative, Moscou prépare un dialogue entre l’Etat syrien et des opposants réellement nationalistes, qui pourrait déboucher sur la formation d’un gouvernement d’union nationale.

    Une telle formule renforcerait le front interne syrien dans la guerre contre les terroristes, qui ont reçu le soutien direct d’«Israël», dont l’aviation a lancé, dimanche 6 décembre, des raids contre des objectifs militaires syriens.

    Mais Damas a bien saisi le message, et sa première réaction a été d’assurer que cette agression «israélienne» ne l’empêchera pas de poursuivre la guerre contre les groupes terroristes.

    Source: french.alahednews
    http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=13624&cid=324#.VIr2-mPYlHR;
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    Jihad-made-in-usa-collon-etc.jpg

    Jihad Made in USA

     

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  • L’Algérie ciblée par Daech-EI (Etat-islamique)

    Publié le 2 décembre 2014Mis à jour le 3 décembre 2014


    militant-islamist-fighters-parade-on-military-vehicles-along-the-streets-of-northern-raqqa-province_5068984 (1)

    Daech parade dans la province de Raqqah en Syrie. D.R.


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    L’échec programmé de la coalition internationale

    contre Daech en Irak et en Syrie


    Depuis le lancement en août des frappes de la coalition en Irak et en Syrie, plus de 2000 raids ont été effectués à l’aide d’une gigantesque armada composée d’hélicoptères Apache, d’avions de combat F-16, F-15, F-18, de Tornados, de Rafales, de drones de reconnaissance Predator, Reaper, d’avions ravitailleurs KC 135, d’avions hybrides de transport 22 Osprey, et du tout dernier F-22, apparu pour la première fois dans des opérations de combat. Ces appareils ont été lancés depuis les bases d’al-Dhafra aux Emirats Arabes Unis, d’al-Udeid au Qatar, d’Ali al-Salem au Koweït, depuis la Jordanie, des bombardiers B-1 à grand rayon d’action se sont envolés depuis la base de Diego Garcia dans l’Océan Indien, les F-18 ont décollé depuis le porte-avions USS George HW Bush auquel s’est joint le USS Carl Vinson et toute une série de bâtiments, réunis dans les eaux du Golfe pour constituer une véritable flotte de guerre dont les destroyers USS Philippine Sea et USS Arleight Bruke qui ont servi au lancement des missiles BGM 129 Tomahawk à un million de dollars pièce.  Toute cette force utilise le guidage au laser et la technologie de haute précision pour lancer des missiles de croisière par vagues successives de 50, des bombes à haute précision GBU-12 et GBU-32 dont le coût varie entre un demi-million et deux millions de dollars l’unité.

     

    Pourtant, cette immense puissance de feu à la pointe de la technologie n’a réussi qu’à détruire des cibles sans importance stratégique et à tuer des combattants kurdes engagés contre Daech-EI ainsi que des civils, et à abattre plusieurs appareils de transport d’armement envoyés par le gouvernement régional du Kurdistan irakien pour soutenir les combattants kurdes qui luttent contre Daech sur le terrain.

     

    « Miraculeusement », une grande partie de cet armement est tombé entre les mains des terroristes de l’Etat islamique. De son côté, Daech possède tout un arsenal de guerre sophistiqué allant des mitrailleuses anti-aériennes 14.5 – 23 et 57 MM aux missiles à infrarouge Igla et Strela, en passant par les missiles sol-air FN 6 chinois de troisième génération à guidage infrarouge qui ont été utilisés pour abattre des hélicoptères et des avions irakiens et syriens, mais n’ont jamais été pointés vers les appareils de la coalition opérant à basse altitude, alors que ces missiles sont justement programmés pour ce type de tir. Ainsi, au lieu de se replier et de compter ses morts, Daech garde son potentiel intact, entre 20 000 et 30 000 hommes, et progresse sur la voie royale que lui ouvre la coalition internationale, et acquiert de nouvelles positions.

     

    Des voix s’élèvent d’ailleurs aux Etats-Unis contre l’inefficacité des raids aériens, comme celle de l’inénarrable sénateur de Caroline du sud Lindsey Graham, le compère du sénateur criminel John McCain, qui a déclaré à CNN : « La stratégie de bombardements aériens ne va pas détruire ISIS. Vous ne pouvez pas détruire ISIS sans composante au sol ». Ses propos ont été relayés en Grande Bretagne par l’ancien chef d’état-major, Sir David Richards, qui a renchéri à la BBC : « La puissance aérienne ne suffira pas à gagner une campagne de ce type. Ce n’est pas réellement une opération antiterroriste ». Que reflètent de telles contradictions au sein des membres de la coalition ? Comment se fait-il que ces personnalités expriment publiquement l’échec des frappes contre Daech alors que l’opération est en cours ? Et comment l’administration américaine peut-elle continuer à berner sa propre opinion publique et l’opinion publique internationale en continuant d’affirmer qu’elle combat Daech, alors que des voix en son sein affirment le contraire ? Que cachent ces affirmations ? Et que penser de la démission de Chuck Hagel, ministre de la Défense US, qui s’est produite de manière on ne peut plus discrète le 24 novembre ? S’inscrit-elle dans ce contexte suite aux pressions du lobby sioniste, source d’une dissension au sein de l’administration américaine ? Ce désaccord serait-il arrivé à un tel degré de rupture qu’il a entraîné le départ de Hagel ? Que dissimulent réellement ces discordes au sein de la Maison Blanche ?


    Le jeu du chat et de la souris entre la coalition menée par les USA et Daech nous révèle que ce dernier est effectivement le bras armé des Etats-Unis, comme nous l’affirment diverses sources du renseignement (note d'eva : Sinon Daech ne serait pas si armé et si puissant). La coalition internationale engagée dans ce conflit sans l’aval de l’ONU, et donc sans aucune légitimité, ne combat pas Daech-EI, et a réussi un seul objectif : la venue des troupes américaines en Irak avec 3000 soldats pour encadrer et entraîner l’armée irakienne. Combien de temps va-t-on encore essayer de nous cacher qu’il s’agit en fait d’un retour pur et dur des Etats-Unis en Irak, et que le but est d’un autre ordre que celui annoncé dans le projet initial d’attaquer Daech ? Tous les pays impliqués dans cette coalition ont un lien direct ou indirect avec l’organisation terroriste, chacun ayant ses propres calculs et son agenda personnel. Les Etats-Unis ont créé Daech-EI comme ils ont créé jadis Al-Qaïda, créant des « chaos constructifs » pour générer des guerres destinées à engraisser le complexe militaro-industriel auquel sont liés les néocons et les vieilles badernes étoilées du Pentagone.

     

    Israël entraîne et soigne les terroristes blessés dans des hôpitaux de campagne et, grâce à la montée en puissance de Daech, va concrétiser un contrat gazier historique de 4 milliards de dollars en livrant du gaz à l’entreprise égyptienne Dolphinus Holdings à partir de 2015, gaz pompé dans le champ offshore de Tamar revendiqué par le Liban et contenant 250 milliards de mde gaz naturel, alors que jusqu’ici c’était Israël qui achetait du gaz à l’Egypte. Les Saoudiens, bailleurs de fonds, ont financé et armé Daech à coups de milliards de pétrodollars. La France qui a été le fer de lance de la destruction de la Libye, a aidé de mille manières les islamistes coupeurs de têtes dits « modérés » et rêve d’éliminer celui qu’elle nomme le « dictateur » Assad. Les Britanniques ont envoyé quelque 6000 recrues à Daech et lui ont fourni l’entraînement via ses services secrets et d’anciens militaires qui ont enseigné les techniques de combat, le maniement des armes, la façon d’économiser les munitions et de tirer à bon escient, l’organisation des embuscades et comment mener des opérations de jour et de nuit. L’Union européenne, dont certains pays ont acheté du pétrole à Daech-EI, comme l’a affirmé Jana Hybaskova, l’ambassadrice de l’Union européenne en Irak, sans toutefois divulguer la liste des pays impliqués, permet à Daech de gagner plus de 3 millions de dollars par jour avec la vente du pétrole, les vols, les trafics humains et les rançons. L’organisation terroriste contrôle, selon les rapports des services de renseignement occidentaux, onze champs pétroliers dans le nord de l’Irak et dans la province syrienne de Raqqa, le pétrole étant transféré à travers des réseaux établis en Turquie, en Jordanie et dans la région du Kurdistan irakien. La Turquie d’Erdogan, plaque tournante du terrorisme islamique mondial, va accueillir deux mille terroristes dans le centre d’entraînement militaire de Hirfanli à Kırşehir à partir de ce mois de décembre et tamponne les passeports des candidats au djihad en transit ; des centaines de passeports libyens, tchéchènes, turcs, marocains, tunisiens, belges et français portant le tampon de l’Etat turc ont été retrouvés dans les zones de combat. Atteint d’un délire mégalomaniaque dont son nouveau palais extravagant et démesuré est le symbole, le sultan Erdogan Le Maléfique aspire au nettoyage ethnique de tous les Kurdes, qu’ils soient du PKK ou du PYD, et lorgne sans détour vers le Nord et l’Est de la Syrie en vue de s’emparer des ressources gazières et pétrolières et de faire main-basse sur Alep, étendant son appétit insatiable jusqu’en Afrique. Le Qatar entraîne les djihadistes dans son désert où est implantée la base américaine al-Udeid, et même le Maroc, créateur du groupe terroriste Mujao opérant en Afrique noire qui a prêté allégeance à Daech, vient d’envoyer deux F16. Ce n’est pas tout, des sources diplomatiques ont révélé que plusieurs pays européens ont fourni des armes à Daech-EI avec l’aval de l’OTAN. Cette information a été révélée par le quotidien américain World Tribune, citant une source diplomatique sous le couvert de l’anonymat. Selon cette source, « des armes anti-char, des missiles, des RPG, des équipements de télécommunication et des gilets pare-balles ont été commandés en 2013 par Daech à la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie, et l’Ukraine. Les services de renseignements de l’OTAN ont facilité le transfert de ces armes sous prétexte qu’il s’agissait d’une aide humanitaire destinée à la Syrie. La Turquie et des républiques de l’ex-Yougoslavie, telle la Croatie, ont joué un grand rôle dans l’armement de Daech. Les services de sécurité occidentaux ont été en charge de choisir des fournisseurs d’armes des pays d’Europe occidentale, fiables pour les transferts d’argent, le transport et la livraison des fournitures «humanitaires» au Moyen-Orient. La Croatie a fourni des véhicules blindés et des lance-roquettes, la Roumanie les chars de combat, l’Ukraine des véhicules de combat pour l’infanterie, et la Bulgarie des munitions. Les fournitures ont été livrées à partir de 2013 par des entreprises créées spécifiquement pour un ou deux marchés, dont les contrats mentionnaient des pays et sociétés autres que ceux auxquels étaient destinées les fournitures».

     

    En ce qui concerne la véritable aide humanitaire fournie par l’USAID et des ONG gouvernementales de pays membres de l’UE, ou des camions du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU à destination des populations de Syrie, la journaliste libano-américaine, Serena Chélim, envoyée par Press TV et décédée à la suite d’un assassinat déguisé en accident de la route, enquêtait sur le détournement des terroristes de Daech infiltrés avec la complicité de l’ONU. Elle avait réussi à filmer le trafic mais les vidéos prouvant cette complicité ont mystérieusement disparu. L’aide humanitaire sous forme de médicaments, produits de première nécessité et nourriture, supposée destinée aux Syriens déplacés dans leur propre pays et à ceux qui se retrouvent démunis dans les zones de combat, échoue aux mains des mercenaires islamistes de Daech-EI dont les «Emirs» prélèvent un droit de passage. L’argent récolté au passage des camions d’aide humanitaire vient gonfler la caisse du produit de la vente du pétrole syrien et irakien acheminé illégalement via la Turquie en direction de l’UE, du trafic des antiquités volées dans les musées et les sites archéologiques, et qui transitent par la Turquie pour être écoulées en Europe et aux USA. Selon un coordinateur de l’aide humanitaire interviewé par le quotidien américain The Daily Beast, « les convois doivent être approuvés par Daech et nous devons payer des pots-de-vin qui sont dissimulés et enregistrés comme coûts de transport. Ces bakchichs sont payés soit par des ONG étrangères ou locales chargées de distribuer l’aide, soit par des transporteurs turcs ou syriens dont les camions sont affrétés pour le transport ». Il est également probable qu’une partie de l’aide humanitaire soit vendue au marché noir ou utilisée pour recruter de nouveaux djihadistes sur place, mais aussi détournée directement par les terroristes de Daech pour leur propre profit. En conséquence, une grande partie de l’aide humanitaire va dans des zones contrôlées par Daech et très peu vers celles peuplées de Kurdes syriens qui subissent les assauts répétés de l’organisation terroriste.

    Daech-EI a son propre style de communication, et qui n’a rien à voir avec celui l’Al-Qaïda.

     

    Le recrutement massif repose sur la diffusion des tueries filmées et les supports de propagande sont totalement différents. Si Al-Qaïda s’appuie sur sa machine médiatique qatarie Al Jazeera, Daech possède son propre réseau qui recrute des milliers de gens partout dans le monde, et ce gigantesque appareil de com. n’est certes pas le fruit du prosélytisme d’un groupe terroriste implanté en Irak. De gros moyens techniques et financiers sont nécessaires pour une telle démarche, ce qui implique plutôt un travail des services de renseignement puissants, comme ceux des Etats-Unis et de ses alliés occidentaux, d’Israël, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar. En effet, comment comprendre qu’une multitude de comptes Twitter, Facebook ou Youtube diffusant la propagande djihadiste puissent envahir le web et recruter en toute impunité ? Remarquons par ailleurs la similitude dans le traitement médiatique du cas Baghdadi avec celui de Ben Laden dont on a annoncé la mort à maintes reprises avant qu’il ne termine sa course par un grand plongeon (qui d’après le communiqué de la Maison Blanche respectait les préceptes de l’islam !) après une scène de capture trépidante digne d’un scénario hollywoodien et qui a même tenu en haleine le président Obama et son staff devant un écran de télévision. Si Daech a développé ses propres caractéristiques dans sa communication et ses méthodes de recrutement, la gestion du cas al-Baghdadi par l’establishment politico-médiatique recourt aux mêmes énigmes et aux mêmes communiqués, démentis ou pas, que ceux réservés à Ben Laden, comme récemment avec l’annonce subite de sa mort qui n’a été ni confirmée ni démentie jusqu’ici. Gageons qu’al-Baghdadi va réapparaître bientôt pour encore passer de vie à trépas un peu plus tard. Par contre, si l’on savait tout ou presque des origines de Ben Laden et de sa famille, cette fois, ils nous ont fabriqué une autre image de chef dont on ne sait pas grand-chose, sauf qu’il aime les Rolex. Le service après-vente de la fabrique des terroristes de l’empire nous a conçu un djihad industriel, incluant l’apparition de phénomènes nouveaux tels que l’organisation de cette véritable armée avec des bataillons bien structurés, un armement lourd, l’instauration de marchés aux esclaves, le recrutement en masse et à distance via internet, l’enthousiasme féminin pour le djihad niqah où l’on a vu des centaines de filles de Tunisie, d’Allemagne, de Grande Bretagne, etc. répondre à un appel d’offre en se portant volontaires pour « le repos du guerrier ». Cette perversité généralisée ne s’est jamais manifestée avec autant d’ampleur que depuis la venue de Daech. Il est à noter tout de même qu’Al-Qaïda ou autres groupes ont affaire à forte concurrence, car personne n’avait jamais eu l’idée d’offrir tout à la fois le paradis dans les cieux et la jouissance terrestre aux adhérents. Sous couvert religieux, la partouze est accessible à tous et à toutes et a désormais atteint son paroxysme. Cela permet à tous les frustrés de la terre de prendre un ticket pour l’aventure et le sexe avec la bénédiction des imams de la CIA, des rabbins du Mossad et de Baghdadi. Il fallait y penser ! Quant à Al-Qaïda évincée, elle va se restructurer dans une nouvelle organisation souvent évoquée par les Américains sous le label « Khorasan » et qui peut se révéler un autre cheval de Troie des USA.

     

    Autre point qui nous intrigue, fallait-il donc que les sionistes attendent la naissance et la montée en puissance de l’Etat islamique Daech pour proposer un texte de loi à la Knesset visant à renommer l’Etat d’Israël en Etat national du peuple juif ? Pourquoi maintenant ?


    Il est évident que les Etats occidentaux vont devoir faire face à un retour de manivelle lorsque leurs éléments partis combattre pour le « Djihad » reviendront aguerris aux techniques de combat urbain. A titre d’exemple, les services de renseignement algériens ont livré des informations très précises aux autorités du Royaume-Uni concernant des attaques sur son territoire avec le retour de leurs ressortissants ayant combattu dans les rangs de Daech. La Grande-Bretagne est en alerte maximale, et de l’aveu même de la ministre de l’Intérieur et du Premier ministre, jamais un risque d’attentat n’avait été aussi important sur le sol d’Albion. Au regard de tous ces éléments, et malgré les risques majeurs d’attentats dans les Etats occidentaux, Daech-EI a réussi à concrétiser tous les espoirs d’hégémonie de l’empire et à lui permettre d’assouvir ses appétits gargantuesques en l’aidant à faire main-basse sur des richesses qui, sans lui, n’auraient pas été accessibles.


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    Le sénateur John McCain décore un islamiste. D.R.


     

    Le déplacement de Daech-EI vers le Maghreb


    Le déplacement de Daech, comme al-Baghdadi l’a annoncé dans une vidéo, constitue une nouvelle évolution dans la progression de l’organisation terroriste. Al-Baghdadi, avant qu’il ne soit déclaré « mort » a fait diffuser une vidéo dans laquelle il évoquait de futures cibles, dont l’Algérie qui deviendrait une wilaya de l’Etat islamique. Or, depuis cette déclaration, CNN, dont on connaît le poids chez les néocons et ses liens avec le complexe militaro-industriel et qui a été de tous les combats allant du printemps sioniste aux différentes interventions américaines – à l’instar de son clone arabe Al Jazeera, chaîne de propagande d’Al-Qaïda qui diffusait toutes les vidéos de Ben Laden – CNN, donc, a consacré toute une série d’articles concernant le terrorisme englobant l’affaire Gourdel et la probabilité d’attaques visant l’Algérie menées à partir de Derna, sanctuaire de Daech en Libye. Etrangement, quelques jours plus tard, un avion provenant de Libye a été intercepté dans l’espace aérien algérien. Nous rappelons que nous avions déjà évoqué cette menace dans un précédent article, suite aux disparitions de plusieurs avions lors de la prise de l’aéroport de Tripoli. La « coïncidence » entre le dernier article de CNN évoquant les menaces contre l’Algérie et l’incursion de l’avion libyen, ajoutée à la demande américaine de l’ouverture de l’espace aérien algérien, soulève beaucoup de questions et nous amène à entrevoir un scénario catastrophique qui est en train de se mettre en place pour cibler l’Algérie. Il ne faut pas oublier que la Libye, en plus d’être un axe important pour Daech, est devenue, d’après nos sources, une plaque tournante de l’espionnage mondial et que l’EI a pris le contrôle total de la ville de Derna, non loin de la frontière égyptienne et à seulement 950 kms de la rive sud de l’Union européenne. On évoque même le fait que Daech y dispose d’armes chimiques. Les terroristes profitent du chaos politique pour étendre rapidement leur présence le long de la côte vers l’ouest où ils ont accru leur présence, formant des ramifications à al Bayda, Benghazi où le groupe islamiste Ansar al Charia règne déjà, Syrte, Al-Khums et même à Tripoli. Nos sources confirment que la branche de Daech à Derna compte 800 combattants et exploite une demi-douzaine de camps à la périphérie de la ville, ainsi que des installations plus importantes dans les Montagnes Vertes voisines où sont formés les terroristes de toute l’Afrique du Nord. L’organisation terroriste a été renforcée par le retour de Syrie et d’Irak de quelques 300 djihadistes libyens qui faisaient partie de la brigade « al Battar » déployée dans un premier temps à Deir Ezzor en Syrie puis à Mossoul en Irak. En outre, Mokhtar Belmokhtar, élément très important de Daech en Libye et l’initiateur de l’attaque du complexe gazier de Tiguentourine, contrôle, d’après nos informations, au moins quatre villes libyennes.


    Outre ces éléments, les USA et la France ont demandé à l’Algérie d’ouvrir son espace aérien aux avions de surveillance et autres avions militaires de transfert des unités de commando pour une mission de reconnaissance dans certaines parties de la Libye. L’Algérie n’a pas encore répondu officiellement à cette demande. Par ailleurs, tout en se félicitant du fait que les relations entre les Etats-Unis et l’Algérie n’avaient jamais atteint un aussi bon niveau – chanson serinée ad nauseam par les officiels français quand ils visitent Alger – Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice US en Algérie, a estimé récemment que « la violence n’est jamais la réponse appropriée au règlement d’un conflit. Nous encourageons toujours les parties d’un conflit à s’asseoir autour d’une même table et à régler les différends sans recourir à la violence ». Si l’ambassadrice nous parle de résolution des problèmes par la négociation, que fait donc la coalition menée par les USA en Irak et en Syrie ? Des frappes pacifiques ? Comment l’ambassadrice peut-elle nous expliquer que son pays peut être à la fois ami avec l’Algérie tout en programmant pour 2015 avec le Maroc les plus grandes manœuvres militaires jamais effectuées dans la Méditerranée ? Que signifie ce double jeu, quand on connaît les désaccords entre l’administration américaine et le royaume du Maroc concernant le cas du Sahara occidental ? Les intérêts des uns et des autres font que la France soutient clairement le Maroc dans ce dossier, tandis que les Etats-Unis jouent sur plusieurs tableaux à la fois. L’Amérique nous demande d’être une sorte de Pakistan en Afrique parce que nous avons une grande armée expérimentée et aguerrie dans la lutte antiterroriste, tout en soufflant le chaud et le froid.  

     

    Quant aux Français embourbés dans le conflit malien, leurs intentions n’ont jamais été claires. Ils aimeraient impliquer l’ANP dans le chaos qu’ils ont provoqué au Mali et dans une nouvelle guerre avec la Libye, alors qu’ils sont à l’origine de la déstabilisation de toute la région du Sahel par leur première intervention belliqueuse en 2011, et dont nous subissons les conséquences à chaque instant. Nous constatons un conflit d’intérêt entre deux pays alliés, la France estimant l’Afrique comme son jardin privé, et les Etats-Unis voulant y contrer la présence chinoise, ce qui explique l’intervention de la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des Affaires africaines au Burkina Faso, pays considéré pourtant comme chasse gardée des Français. Les Etats-Unis cherchent-ils à stopper l’expansion de la Chine au Maghreb et en Afrique ? Connaissant ce qui se passe en Irak et en Syrie où les pays de la coalition font tout excepté combattre Daech-EI, la demande d’ouverture de notre espace aérien ne peut que nous amener à nous interroger avec la plus vive inquiétude au sujet des réelles motivations. Après une première phase en Irak et en Syrie sans aucune résolution de l’ONU, agissant dans la plus complète illégalité, ils nous proposent de remettre ça en Libye, et la vidéo d’al-Baghdadi n’en était que le prélude. Nous savons qu’ils ne visent pas Daech, alors quel est le but de leur intervention en Libye ? Les objectifs sont-ils définis ? Pour les Français, chacun connait leur intérêt à jouer les gendarmes au Sahel afin de protéger l’uranium extrait au Niger qui alimente leurs centrales nucléaires. Mais concernant les Etats-Unis, quel est leur dessein à travers ce projet d’irakisation de la Libye ? Le pétrole libyen ? Soulignons en outre que la base de l’OTAN à Stuttgart est en mouvement, se préparant à des opérations vers la Libye.


    Il est important de noter que dans des think tanks et medias américains, l’affaire Hervé Gourdel a bénéficié d’une très grande couverture qui va bien au-delà de l’événement lui-même, sachant que le groupe Jund al Khilafah est sorti de nulle part pour capturer Gourdel et a disparu dès la diffusion de la vidéo de sa pseudo « décapitation ». Le cas de ce groupe inconnu en Algérie et de cette affaire plus que douteuse soulève plusieurs interrogations qui impliquent les agissements de certains services de renseignement étrangers. En Algérie, on reste toujours dans le schéma où Aqmi joue un grand rôle dans les actions terroristes, même si les tentatives d’incursions venant de la Libye s’intensifient de jour en jour, et c’est pour cette raison que l’on peut parler d’un véritable branle-bas de combat qui se déroule à notre frontière avec la Libye.

     

    Par ailleurs, des groupes terroristes en Libye seraient en possession d’équipements destinés à la guerre électronique et auraient réussi à brouiller les télécommunications civiles et militaires dans des régions frontalières avec l’Algérie, l’Egypte et la Tunisie. La présence de nos troupes n’a jamais atteint un tel niveau de déploiement avec l’implication des forces spéciales, des unités du génie militaire et des démineurs. Dernièrement, l’artillerie lourde a été appelée en renfort, en plus de la gendarmerie nationale avec ses différentes unités. L’Algérie a créé un couloir humanitaire permettant l’entrée sur le territoire aux réfugiés libyens qui fuient les combats, et l’infiltration de groupes terroristes parmi ce flux migratoire est une éventualité à laquelle sont confrontés notre armée et ses services. Le corridor humanitaire doit être filtré et surveillé scrupuleusement. Autre point important : le plus grand contingent de djihadistes partis pour se battre en Syrie dans les rangs de Daech provient de Tunisie et est désormais de retour au bercail. S’il y avait vraiment une guerre en Irak contre Daech, pourquoi ces 3000 terroristes tunisiens et plus ont-ils quitté les zones de combat ? Ce déplacement de l’effectif de Daech est à prendre au sérieux, car si l’on parle beaucoup de la Libye, omettre le sud tunisien qui pullule de terroristes dans cette véritable réserve à l’identique du Sinaï serait une grave erreur. Cela nous confirme qu’il y a effectivement un déplacement de Daech vers le Maghreb, suivant la déclaration de guerre d’al-Baghdadi à l’Algérie. Le sud tunisien peut devenir une autre source de danger, tandis que le gros de nos troupes est concentré sur la frontière libyenne et que celle avec la Tunisie n’étant pas fermée, elle constitue une faille dans laquelle peut se faufiler Daech, utilisant ce point de passage depuis la Libye. Ghannouchi n’avait-il pas déclaré que la Tunisie était une terre de transit ? Transit vers où ? De plus, la prétendue stabilité de la Tunisie n’est qu’une illusion véhiculée par les bobos rêveurs des printemps sionistes qui s’extasient sur des concepts exportés d’Occident tels que laïcité, transition démocratique, etc. et qui applaudissent naïvement, pour certains, le retour de l’ancien régime de Ben Ali relooké. Quant aux terroristes d’Ehnnahda, ce sont eux les véritables arbitres de ces élections. Il faut rappeler que tant qu’il y aura des partis politiques se référant au religieux, le monde arabo-musulman fera face à des mouvements terroristes. La Tunisie, mouchoir de poche sur la carte doté d’une petite démographie, ne pourra jamais être contrôlée par aucun pouvoir, parce que plus la crise économique s’aggrave, plus les radicaux recrutent et font des émules. Et on essaie de nous faire croire que c’est le dinosaure Béji Caïd Essebsi, le Karzai tunisien, qui va régler la problématique sécuritaire en Tunisie ? Un peu de sérieux, s’il vous plaît. C’est grâce à notre armée algérienne et à nos services de renseignement que le mont Chaambi a été nettoyé, mais le réservoir terroriste en Tunisie peut à nouveau prendre de l’ampleur avec la crise économique et sécuritaire.

     

    L’information sécuritaire, si elle est stratégique chez les impérialistes américano-sionistes, est quasi inexistante dans la presse algérienne où tout le monde semble vivre sur une autre planète en dédaignant les analyses sérieuses concernant les enjeux géostratégiques et les dangers qui menacent notre intégrité territoriale. Personne ne sollicite l’avis de spécialistes sur les aspects sécuritaires, la culture de l’entretien est pratiquement inexistante, ne parlons même pas des enquêtes sur le terrain qui se résument à néant. Quelques rares plumes essaient de faire autre chose que de parler de la pluie et du beau temps, mais elles se comptent sur les doigts d’une main. Nous sommes bien loin du professionnalisme pointu de nos ennemis et personne ne semble saisir l’importance d’une information qui relaie les actions de nos forces armées pour contrer le terrorisme. Chaque jour, des terroristes sont neutralisés sur notre territoire et des armes ainsi que du matériel militaire en provenance de plusieurs endroits, surtout de Libye, sont interceptés, sans compter les attentats déjoués. D’après le bilan des dix premiers mois 2014 émanant du commandement de la 5 région de la gendarmerie nationale, 38 terroristes faisant partie de cellules implantées dans 20 villes ont été neutralisés depuis janvier. L’opération de la gendarmerie nationale s’inscrit dans le démantèlement des réseaux de soutien et de logistique qui concerne 15 villes de l’Est algérien, dont certaines sont frontalières avec la Tunisie, ce qui confirme nos craintes développées plus haut. Il est à noter que les terroristes arrêtés on rejoint ces cellules durant ces trois dernières années et qu’ils sont âgés de 30 à 50 ans. Ces chiffres sont d’une importance capitale pour la lutte antiterroriste, car ils nous renseignent sur le nombre de cellules implantées dans des villes algériennes de l’Est dont certaines sont également proches de la Libye, outre le fait très grave que le recrutement des terroristes se poursuit de nos jours puisque la plupart d’entre eux ne sont en action que depuis trois ans. La communication des chiffres délivrés par les différents corps sécuritaires souffre d’un manque d’analyse rétrospective qui pourrait pourtant nous éclairer sur les mécanismes de recrutement du terrorisme d’aujourd’hui, sur la logistique des groupes et les différentes pistes, bref de tous les éléments susceptibles de nous mener à lutter contre le terrorisme sur le plan opérationnel. Plusieurs questions restent en suspend tant que l’on ne dissèque pas sérieusement ces chiffres qui restent uniquement des statistiques. Aucun titre ou organe de presse algérien n’a daigné analyser ces données alors qu’elles sont d’une importance capitale. Sans culture d’analyse du phénomène terroriste en Algérie pris dans sa globalité et de Daech en particulier avec ses visées sur l’Algérie, nous restons dans le flou, même avec ces chiffres d’une importance majeure qui sont le fruit d’un travail minutieux de nos services de sécurité. La nécessité d’une coordination entre la gendarmerie, la police nationale et les autres services relevant de l’ANP, surtout sur le plan de l’information qui relève de la stratégie, est primordiale en ces moments cruciaux de grand danger pour notre pays et l’échange d’informations s’avère indispensable pour contrer le terrorisme. Les représentants d’une presse algérienne inutile qui se gavent de méchoui avec les maîtres du moment tels des geishas et cette soi-disant élite de salon atteinte du syndrome de Sisyphe se complaisent dans un déni crasse, enfouissant la tête dans le sable, alors que de nombreux périls se bousculent à notre porte quand ils ne sont pas sur notre propre sol comme l’a révélé le bilan de la gendarmerie nationale ! La presse trop occupée à goinfrer avec des patrons et à faire des affaires ou à jouer à cache-cache (cash-cash !) avec le pouvoir politique en spéculant sur les uns et les autres, a définitivement enterré son devoir d’informer le public. Nous continuons d’affirmer que le danger qui est au sud dans la wilaya de Ghardaïa et qui s’est étendu à Touggourt pour des raisons ethniques et sociales et que le pouvoir politique et les salonnards de tous bords sous-estiment, peut nous coûter très cher, l’instabilité du sud pouvant profiter aux groupes terroristes liés à Daech. Mais les chiffres récents communiqués par la gendarmerie nationale nous montrent que le danger est aussi au nord avec ses cellules terroristes de soutien et de logistique. Dans ces moments très périlleux, nous remercions le ciel d’avoir des services sécuritaires qui font un travail colossal et remarquable au service de la patrie, quand d’autres se précipitent sur la mangeoire pour étoffer leurs comptes en banque, concentrant leurs efforts pour préserver leurs privilèges d’oligarques. La combinaison réunissant les ingrédients tels qu’un président malade, la chute du prix du baril de pétrole, et les menaces Daech qui se concrétisent, forment un cocktail explosif pouvant constituer un danger mortel pour l’Algérie. Il est indispensable de méditer sur cette constatation.

     

    Si l’on veut gagner la guerre contre Daech, il faut aussi combattre dans le domaine de la communication et nous devons tous nous y mettre ! C’est une question de vie ou de mort.


    Mohsen Abdelmoumen

    Published on Oximity, December 2, 2014:https://www.oximity.com/article/L-Alg%C3%A9rie-cibl%C3%A9e-par-Daech-E-1?faid=512983 with automatic

     

    translation

    On Wharsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1417525088.html

    and Palestine Solidarité:http://www.palestine-solidarite.org/analyses.mohsen_abdelmoumen.021214.htm

     

    .http://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/2014/12/02/lalgerie-ciblee-par-daech-ei-etat-islamique/#more-3065


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    Découvrez la nouvelle vidéo réalisée par notre adhérent Vincent, alias "Geronimo". En 6'44", cette vidéo nous rappelle qu'il fut un temps, pas si éloigné, où les journalistes français faisaient leur métier. Comment ? En expliquant à l'opinion publique française la stratégie mûrement réfléchie d'asservissement de la France par les États-Unis, via l'OTAN et la prétendue « construction européenne ».

    C'est en particulier ce que prouve cette vidéo en montrant ce que disait le journaliste Emmanuel de la Taille au Journal Télévisé de 20heures sur la 1ère chaîne de télévision en 1970 : « Pendant plusieurs années, la politique américaine pour l’Europe a été guidée par 2 principes. Premièrement la religion : l’Europe doit s’unir sur le modèle américain ; deuxièmement la pratique : il importe de contrôler tout cela. Deux moyens : l’OTAN et l’arrivée des Anglais dans le Marché commun, ce à quoi s’attaquait précisément le Général de Gaulle. » Aujourd'hui, un journaliste qui dirait la même chose serait aussitôt taxé de « complotisme » et «d'antiaméricanisme primaire » et viré de l'antenne sans autre forme de procès.

    C'était aussi un temps où le président de la République (Charles de Gaulle surtout, et François Mitterrand dans une moindre mesure) et leurs ministres combattaient expressément cet asservissement de notre patrie par les dirigeants de Washington. Cette vidéo nous le prouve en donnant la parole à Michel Jobert, Pierre Messmer, Hubert Védrine....

    Désormais, les journalistes autorisés à s'exprimer sur les grandes chaînes de télévision françaises répètent comme des perroquets la propagande de Washington et de l'OTAN, l'exemple de Léa Salamé n'en étant que l'exemple le plus révoltant. Quant aux locataires de l’Élysée, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ils ne sont plus que des larbins de Washington et ils ne s'en cachent même pas.

    En moins de 7 minutes, cette vidéo nous montre des extraits d'actualités ou d'émissions de télévision qui permettent de visualiser cette déchéance de la France et de confirmer les analyses de l'UPR.

    Il faut la visionner et la faire visionner tout autour de soi, afin d'accélérer la prise de conscience de la population sur la guerre de domestication qui nous est livrée. Cette vidéo doit inciter les spectateurs à approfondir le sujet en allant se renseigner ensuite, de façon plus détaillée, sur notre site upr.fr.

    Un grand merci, de nouveau, à Geronimo pour ce travail de qualité.

    François Asselineau
    13 novembre 2014

    ,

    L'UPR FAIT-ELLE DE « L’ANTIAMÉRICANISME PRIMAIRE » ?

    La vidéo est consultable ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=RyYTHjcVMCU
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    Photo : L'UPR FAIT-ELLE DE « L’ANTIAMÉRICANISME PRIMAIRE » ? ------------------------------------------------------------------------- Découvrez la nouvelle vidéo réalisée par notre adhérent Vincent, alias "Geronimo". En 6'44", cette vidéo nous rappelle qu'il fut un temps, pas si éloigné, où les journalistes français faisaient leur métier. Comment ? En expliquant à l'opinion publique française la stratégie mûrement réfléchie d'asservissement de la France par les États-Unis, via l'OTAN et la prétendue « construction européenne ». C'est en particulier ce que prouve cette vidéo en montrant ce que disait le journaliste Emmanuel de la Taille au Journal Télévisé de 20heures sur la 1ère chaîne de télévision en 1970 : « Pendant plusieurs années, la politique américaine pour l’Europe a été guidée par 2 principes. Premièrement la religion : l’Europe doit s’unir sur le modèle américain ; deuxièmement la pratique : il importe de contrôler tout cela. Deux moyens : l’OTAN et l’arrivée des Anglais dans le Marché commun, ce à quoi s’attaquait précisément le Général de Gaulle. » Aujourd'hui, un journaliste qui dirait la même chose serait aussitôt taxé de « complotisme » et «d'antiaméricanisme primaire » et viré de l'antenne sans autre forme de procès. C'était aussi un temps où le président de la République (Charles de Gaulle surtout, et François Mitterrand dans une moindre mesure) et leurs ministres combattaient expressément cet asservissement de notre patrie par les dirigeants de Washington. Cette vidéo nous le prouve en donnant la parole à Michel Jobert, Pierre Messmer, Hubert Védrine.... ------------------ Désormais, les journalistes autorisés à s'exprimer sur les grandes chaînes de télévision françaises répètent comme des perroquets la propagande de Washington et de l'OTAN, l'exemple de Léa Salamé n'en étant que l'exemple le plus révoltant. Quant aux locataires de l’Élysée, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ils ne sont plus que des larbins de Washington et ils ne s'en cachent même pas. En moins de 7 minutes, cette vidéo nous montre des extraits d'actualités ou d'émissions de télévision qui permettent de visualiser cette déchéance de la France et de confirmer les analyses de l'UPR. Il faut la visionner et la faire visionner tout autour de soi, afin d'accélérer la prise de conscience de la population sur la guerre de domestication qui nous est livrée. Cette vidéo doit inciter les spectateurs à approfondir le sujet en allant se renseigner ensuite, de façon plus détaillée, sur notre site upr.fr. Un grand merci, de nouveau, à Geronimo pour ce travail de qualité. François Asselineau 13 novembre 2014 La vidéo est consultable ici : https://www.youtube.com/watch?v=RyYTHjcVMCU
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    La vérité sur le référendum en Catalogne :
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