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Par eva R-sistons le 3 Novembre 2014 à 00:51
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Voilà qui confirme ce que je dis toujours dans mes tweets : Tuer la Russie... et les BRICS ! Par ex, tout faire pour faire perdre Mme Rousseff au Brésil, afin de détacher le Brésil des Brics et donc affaiblir la Russie ! Et ainsi de suite, l'Occident cible la Russie ET les BRICS. Au lieu de se réjouir de voir émerger un monde multipolaire, l'Occident fait tout pour continuer à exercer une domination absolue sur le monde, une domination nécessairement totalitaire ! (eva)
“Tuer la Russie”, mais encore plus : “tuer les BRICS”...
dedefensa.orgsamedi 1er novembre 2014, par Comité Valmy
“Tuer la Russie”, mais encore plus : “tuer les BRICS”...
Nous ajoutons ici un point de vue complémentaire à celui qui est développé dans notre F&C du 31 octobre 2014, consacré à la radicalisation “forcée” des BRICS due à l’action hostile du Système, qui s’est notamment manifestée lors de l’élection présidentielle brésilienne (réélection de Dilma Rousseff). Ce point de vue consiste dans le constat que l’attaque générale du Système par la subversion, l’action hostile et dissolvante de la communication, etc., est passée de l’objectif de la Russie identifié clairement avec la crise ukrainienne, à l’objectif des BRICS eux-mêmes. C’est une autre facette de l’appréciation de “la radicalisation des BRICS”, une facette qui s’intéresse essentiellement à la perception de ce qui devient un “événement” plus qu’à la psychologie des opérateurs du Système, c’est-à-dire de ces personnalités qui sont placées à son service et s’emploient à la tâche de la déstructuration et de la dissolution.
(Soros est aujourd’hui en première ligne à cet égard, comme on l’a vu dans le texte référencé ci-dessus autant que dans le texte du 24 octobre 2014. C’est une façon, pour le vieil homme, de se représenter sur le mur de la caverne de Platon ce qu’il juge être la preuve qu’il sert bien à quelque chose ; hybris d’une psychologie de vieillard, mais d’une psychologie à la fois aux abois et hystérique. Aujourd’hui, dans cette crise sans précédent de l’effondrement du Système, la vieillesse n’est plus un refuge ni pour l’apaisement, ni pour la sérénité, – et cela vaut pour tous, employés-Système comme résistant de l’antiSystème. Les soubresauts extraordinaires du monde ne peuvent laisser personne en paix, ni de bois.)
Ce qui nous conduit à cette rapide réflexion complémentaire du F&C cité, c’est d’abord une réaction d’un lecteur à un texte du Saker (Vineyard of the Saker), du 29 octobre 2014. La réaction est d’un Anonymous, et du 30 octobre ...
« They tried the very same kind of BS to avoid Dilma Rousseff to be reelected in Brazil. I speak portuguese, I lived in Brazil, my son is Brazilian though I know the country politics quiet well this for more than 35 years. Believe me I NEVER saw such an ugly presidential campaign like that one. They tried everything possible as they were desperate, by reading the polls. Diffamation, insults, personal attacks on Rousseff and Lula. She got 100 pct of the MSM against her, and she won finaly against both Soros/Cia puppets (Silva and Neves). They are now talking about “impeachment” for no real reason... They could even kill her or Lula who will be candidate in 2018 (for a third mandate). They will try to destroy the BRICS and not only Russia this at ANY price, including WW3 if necessary. »
On observera, en passant mais nullement de façon accessoire, la mention de l’affirmation qu’on trouve répétée de plus en plus souvent, que Lula serait prêt pour briguer un troisième mandat présidentiel en 2018, après Rousseff, et pour les deux en raison de l’interdiction institutionnelle d’exercer plus de deux mandats de suite. Cette possibilité, à côté des débats accessoires de personne, montre surtout que le “bloc” Rousseff-Lula comprend parfaitement la puissance et la détermination meurtrière de l’opposition qui s’est révélée ces derniers mois au Brésil. Pour nous, c’est une indication de plus que cette opposition est directement et sans aucune précaution d’apparence celle du Système en régime d’une surpuissance d’autant plus échevelée qu’il constate que les effets de son action sont de plus en plus autodestructeurs.
• C’est le même Anonymous qui nous a conduit à ce texte d’Itar-Tass du 30 octobre 2014 où est mentionnée le jugement d’un expert russe, Vladimir Davidoff, directeur de l’Institut de l’Amérique Latine de l’Académie des Sciences. Cela se dit au cours d’une vidéo-conférence entre Moscou et Brasilia, en commentaire de la victoire de Rousseff du 26 octobre. Là aussi, les commentaires nécessairement antiSystème, venus de personnalités de haut niveau qui impliquent nécessairement la direction (russe dans ce cas), se font à visage découvert et ne laissent aucun doute, ni sur l’enjeu de la bataille, ni sur les protagonistes de la bataille.
« Attempts are being made to suppress in the international arena not only Russia but the entire BRICS developing-nation assembly of Brazil, Russia, India, China and South Africa, Russian experts said on Wednesday. “The current situation shows that there are attempts to suppress not only Russia but also the BRICS given that the global role of this association has only intensified,” Vladimir Davydov, director of the Russian Academy of Sciences’ Institute of Latin America, said at a Moscow-Brasilia video conference. “The forthcoming period will bring proof,” Davydov said, adding that an information war unleashed against Russia could also hit Brazil, India and China... »
Davidoff ajoute une observation sur les sanctions qui sont actuellement imposées à la Russie, qui va exactement dans le même sens que l’appréciation faite par le ministre russe de l’économie à Valdaï (voir le 30 octobre 2014). Son observation est absolument positive, et cette fois, fort justement, en fonction de la psychologie russe qui prend à son compte la tragédie que constitue la scène historique, sinon métahistorique, du monde ; mais aussi en fonction de ce que Davidoff reconnaît in fine pour ce qui va être, dans “les années qui viennent”, la scène tragique du monde : “L’homme russe a souvent besoin de conditions extrêmes pour réaliser des percées technologiques. Je suppose que les années qui viennent, qui seront difficiles pour la Russie, verront apparaître de nouvelles orientations dans l’économie et la technologie” (« The Russian man often needs extreme conditions to make a technological breakthrough. I suppose that the coming years, which will be difficult for Russia, will offer us new solutions both in the economy and technology. »)
Certes, pour nous il ne peut plus être question de nous attarder à ces notions de plus en plus désuètes, – les USA impériaux avec leur exceptionnalisme de carton pâte, le mythe du billet vert que le Fed juge nécessaire d’arrêter d’imprimer comme des faux-monnayeurs, la recherche de l’hégémonie mondiale dans le plus pur style hollywoodien, la “gouvernance mondiale” type-UE, les “valeurs” prônées par l’universel parti des salonards (mise en scène de BHL). Il s’agit du Système, absolument à visage découvert, avec ses marionnettes bien connues, et jusqu’aux vieillards à-la-Soros ; le Système de plus en plus surpuissant et de plus en plus autodestructeur. Davidoff effleure une vérité prospective qui ne peut plus nous échapper, qui cadrerait d’ailleurs assez bien avec le symbole du centenaire de la Grande Guerre puisque ce centenaire nous implique jusqu’en 2018 ; cette vérité est notre entrée dans la période ultime de la tragédie du monde et, pour notre chef, de l’effondrement du Système, avec la prise de conscience du phénomène comme étant la marque de cette terrible et folle année 2014 plus que jamais double sombre et terrifiant de 1914.
La rapidité des bouleversements psychologiques est stupéfiante. Il y a à peine un an, l’on célébrait les bonnes relations retrouvées entre les USA et la Russie grâce à l’intervention de Poutine dans la crise syrienne, tirant in extremis Obama d’un bien fâcheux mauvais pas. Aujourd’hui l’attaque contre la Russie, en vue d’un bouleversement dont l’option la plus soft serait la chute de Poutine, est une notion couramment admise et discutée. Désormais l’on passe à une novelle “option suprême”, qui est l’attaque contre les BRICS, pour la destruction de ce groupement encore informel mais en cours accélérée d’institutionnalisation et de politisation antiSystème. A cet égard, la pensée conceptuelle des élites russes s’avère d’une surprenante audace, puisque l’on voit ici un Académicien, directeur d’un Institut rattaché à l’Académie des Sciences, exposer à mots ouverts et sans la moindre précaution de langage cette perspective d’une attaque contre les BRICS, avec un avertissement sur des troubles à venir, provoqués selon les moyens habituels, au Brésil, en Chine et en Inde. Il s’agit là d’une tactique à la fois russe et poutinienne, qui s’avère une tactique de déflection nouvellement mise en œuvre dans le cadre d’une stratégie d’affrontement Système versus antiSystème : modération extrême sur les théâtres d’affrontement direct, comme l’Ukraine (ou comme la Syrie), avec néanmoins une aide “covert” vers les groupes résistants ; discours de plus en plus dur et de plus clair sur cette situation d’affrontement ; poussée de plus en plus forte pour la mobilisation et la radicalisation des “théâtres extérieurs“, soit vers des pays amis, soit dans des organisations dont la Russie fait partie.
... “Tuer les BRICS” après “tuer la Russie”, sans d’ailleurs n’avoir rien obtenu. Nous n’en sommes plus très loin, de ce moment tragique et sublime où le Système, dans son extrême surpuissance, finira par hurler, pour solde de tous comptes et qu’enfin l’on n’en parle plus : “tuer le Système !”
Mis en ligne le 1er novembre
Comité Valmy,
“Tuer la Russie”, mais encore plus : “tuer les BRICS”...
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Par eva R-sistons le 2 Novembre 2014 à 02:28
Au même titre que les États-Unis avaient admis (peu de temps après que le chaos du printemps arabe avait commencé à se propager au Moyen-Orient) qu'ils avaient, plusieurs années à l'avance, entièrement financé, entraîné et équipé les deux meneurs du mouvement [1], ainsi que lourdement armé les terroristes, il est maintenant admis que le Département d'État américain est derrière les manifestations de Hong Kong Occupy Central [2], à travers une myriade d'organisations et d'ONG.
Ainsi le Washington Post révèle, dans un article intitulé Hong Kong en feu, même si la Chine resserre les vis sur la société civile [3], que :
« Échaudées par plusieurs autres manifestations pendant l'année, les autorités chinoises avaient progressivement durci les contrôles sur les organisations civiques agissant sur le continent et qui étaient soupçonnées d'être le bras de puissances étrangères.
Selon les experts, ces contrôles visent à protéger la Chine d'idées Occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d'expression, ainsi que plus précisément de l'influence de groupuscules américains qui tentent peut-être de promouvoir ces valeurs en Chine. De tels contrôles existaient depuis longtemps, mais ils ont été renforcés sous le président Xi Jinping, en particulier après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch après les manifestations qui avaient duré des mois à Kiev et qui avaient été perçues en Chine comme explicitement soutenues par l'Occident. »
Le Washington Post rapporte également que :
« Sous couvert d'anonymat, un expert en politique étrangère a déclaré que M. Poutine avait appelé Xi pour partager son inquiétude au sujet du rôle joué par l'Occident en Ukraine. Selon des membres de la société civile, ces préoccupations semblent avoir filtré, et faire désormais partie des conversations tenues autour d'une tasse de thé dans toute la Chine :
« Ils sont très préoccupés par ces ‘Révolutions de Couleur’, ils sont très préoccupés par ce qui se passe en Ukraine », déclarait le directeur d’une ONG internationale, dont l’organisation est en partie financé par la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, alias NED), organisation à laquelle on reproche ici d’avoir soutenu les manifestations de la place Maidan à Kiev. « Ils nous disent:« Votre argent provient des mêmes personnes. Il est clair que vous voulez renverser la Chine ». »
La Fondation nationale pour la démocratie, organisation financée par le Congrès américain dans le but explicite de promouvoir la démocratie à l’étranger, a longtemps été considérée avec méfiance ou hostilité par les autorités locales. Mais, aujourd’hui, le faisceau de suspicion s’est élargi pour englober des organisations américaines comme la Fondation Ford, l’International Republican Institute, le Carter Center et la Asia Foundation.
Bien entendu, la NED et ses nombreuses filiales, dont l’International Republican Institute ou le National Democratic Institute, ne s’occupent pas tant de promotion de la démocratie [4] que d’activités qui visent à construire le réseau mondial d’une administration néo-impériale [5] qu’on nommera la société civile. Laquelle société civile est noyautée par ce que d’aucuns appellent les institutions internationales, qui elles-mêmes sont à leur tour complètement contrôlées par les intérêts situés à Washington, à Wall Street, Londres et Bruxelles.
Même si le Washington Post aimerait que ses lecteurs pensent que le business de la Fondation nationale pour la démocratie est la promotion de la liberté d'expression et de la démocratie, il reste que les intérêts financiers représentés au conseil d'administration de la NED sont loin d'être les champions de ces principes, et sont même plutôt connus pour des principes précisément opposés.
Le simple concept que les États-Unis sont en train d'œuvrer à la promotion de la démocratie peut sembler scandaleux, si l'on considère que les États-Unis sont impliqués dans un scandale mondial de surveillance, d'invasion dans la vie privée ; coupables de persécutions sur la planète entière (guerre après guerre et chacune plus impopulaire que l'autre) contre la volonté même de leur propre peuple, et en utilisant des mensonges avérés ; coupables de brutalités et de violences sur leurs propres citoyens, jusque dans leur propre foyer, par exemple à Ferguson dans le Missouri. En comparaison, les actions de la police chinoise contre les manifestants font pâle figure. Promouvoir la démocratie, c'est une façon de tout simplement cacher un programme d'expansion hégémonique, bien au-delà de ses propres frontières, au détriment des nations souveraines qui sont les cibles de ce programme, y compris au détriment des Américains eux-mêmes.
En 2011, dans un article intitulé Des groupuscules américains ont contribué à faire grandir les soulèvements arabes[6], le New York Times avait porté à l'attention du public des révélations similaires, quand il avait couvert l'ingérence des États-Unis dans ce qui a été appelé le printemps arabe. Le New York Times avait alors révélé que :
« Un certain nombre de groupes et d’individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes qui balaient la région, y compris le « April 6 Youth Movement » [7] en Égypte, le « Bahrain Center for Human Rights » et des militants locaux comme Entsar Qadhi (un leader de la jeunesse au Yémen), ont reçu leur formation et leur financement d’organisations comme l’International Republican Institute, le National Democratic Institute et Freedom House, une organisation à but non lucratif de défense des droits de l’homme basée à Washington. »
Concernant plus précisément la Fondation nationale pour la démocratie, l’article du New York Times ajoutait alors que :
« Les mouvements républicains et démocrates sont plus ou moins affiliés aux partis républicain et démocrate américains. Ils ont été créés par le Congrès américain et sont financés par la Fondation nationale pour la démocratie. Cette organisation a été créée en 1983 pour rassembler les subventions pour promouvoir la démocratie, et distribuer ces subventions dans les pays en développement. La Fondation reçoit chaque année environ 100 millions de dollars de la part du Congrès américain. Freedom House obtient également la majeure partie de son argent du gouvernement américain, principalement du Département d’État. »
Traduit par Alex pour vineyardsaker.fr
Source : US Now Admits it is Funding « Occupy Central » in Hong Kong (landdestroyer.blogspot.ca, anglais, 01-10-2014)
Notes
[1] 2011 - Year of the Dupe. A timeline & history : One year into the engineered « Arab Spring, » one step closer to global hegemony (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 24-12-2011)
[2] Hong Kong's « Occupy Central » is US-backed Sedition (journal-neo.org, anglais, 01-10-2014)
[3] Hong Kong erupts even as China tightens screws on civil society (washingtonpost.com, anglais, 30-09-2014)
[4] NED & Freedom House are run by Warmongering Imperialists (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 15-05-2013)
[5] mpire's Double Edged Sword : Global Military + NGOs (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 18-02-2012)
[6] U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings (nytimes.com, anglais, 14-04-2011)
[7] The Arab Spring : 'A Virus That Will Attack Moscow and Beijing' (theatlantic.com, anglais, 19-11-2011)
[8] Naming Names : Your Real Government - When dark deeds unfold, point the finger in this direction (landdestroyer.blogspot.fr, anglais)
[9] US Openly Approves Hong Kong Chaos it Created (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 30-09-2014)
Via : VineyardsakerPublié par : http://fr.sott.net
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Par eva R-sistons le 24 Octobre 2014 à 22:03
COUP DE GUEULE. Vladimir Poutine tance violemment le «diktat unilatéral» des Etats-Unis
Le président russe s’est livré vendredi à une violente charge contre les États-Unis, qu’il a accusés de menacer la sécurité internationale en voulant imposer au monde un «diktat unilatéral». Que de vérités dans ce discours !
Vladimir Poutine a démenti vouloir reconstituer l’ancien empire soviétique au détriment des pays voisins de la Russie. «Il n’y a aucune raison de dire que la Russie cherche à recréer une sorte d’empire, qu’elle empiète sur la souveraineté de ses voisins», a lancé M. Poutine, le visage grave. Il s’exprimait lors d’un discours de 40 minutes à l’occasion du forum annuel du «Club de discussion Valdaï», qui réunissait experts russes et étrangers à Laura, près de Sotchi.
Vladimir Poutine a également imputé aux Occidentaux la responsabilité de la crise en Ukraine. Il les a accusés d’avoir préféré en février dernier un «coup d’État» à Kiev plutôt qu’un «dialogue civilisé» avec Moscou. Et il a plus particulièrement accusé les États-Unis de vouloir «refaire le monde» selon leurs seuls intérêts.
L’effet inverse
Le chef d’État russe a rappelé les conflits en Irak, en Libye et en Syrie, en demandant à son auditoire si la politique de Washington avait ainsi renforcé la démocratie et la paix. «Non! Le diktat unilatéral, la volonté d’imposer (à tous) ses propres règles ont l’effet exactement inverse!» Un coup de massue tellement véridique que Barack Obama a entendu le vent de Sotchi…
Évoquant les sanctions américaines et européennes contre son pays, il a lancé: «La Russie ne va rien demander à personne. La Russie se suffit à elle-même». C’est l’un des discours les plus violemment hostiles à l’Occident jamais prononcé par Vladimir Poutine. En 2007, à Munich, il avait déjà dénoncé la vision «unipolaire» du monde des Américains.
Selon nos informations, le président russe aurait finalement décidé d’aider le Donbass contre l’Ukraine. Va-t-on finalement vers une guerre ouverte entre Moscou et l’Occident ? C’est possible
http://allainjules.com/2014/10/24/coup-de-gueule-vladimir-poutine-tance-violemment-le-diktat-unilateral-des-etats-unis/
Commentaire
Hello !
Soulignons que ce coup de canon tiré par le président Poutine est d'autant plus assourdissant de symbole qu'il a été effectué depuis la tribune du "Club de Valdaï" !...
Club (sorte de "Davos" Russe) qui, du côté Russe, est entièrement noyauté par les "atlantistes" (affairistes, médias, "experts" pro-"Capitalisme Sauvage", etc.)...
Le boulet de canon du président Poutine, dans un double ricochet, est donc venu, au-delà des occidentaux, rappeler à la réalité, et signifier la "ligne rouge" de la souveraineté Russe, le lobby affairiste et pro-OTAN de son propre pays, dans le style : "A bon entendeur : Salut !"...
Amicalement
Commentaire n°1 posté par Georges Stanechy aujourd'hui à 18h04.
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Par eva R-sistons le 24 Octobre 2014 à 21:11
Photo de Martin Rouleau dans l’article du National Post intitulé « Il avait l’air d’un converti typique et assez ennuyeux »: la descente rapide de Martin Rouleau vers l’extrémisme »Une attaque perpétrée par des hommes armés a eu lieu tôt ce matin sur la Colline parlementaire à Ottawa. Un soldat a été tué ainsi qu'un tireur, identifié comme étant Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien né en 1982.
Un reportage indique que l'un des suspects était armé d'un " fusil de chasse à double canon ". Une journaliste qui était sur les lieux de l'incident n'a pas vu le tireur, mais a dit qu'il était « vêtu d'un foulard noir et blanc avec des motifs arabes ». D'autres qui l'ont vu ont affirmé qu'il avait les cheveux longs et était masqué.
Après la conférence de presse de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) cet après-midi, on ignorait toujours s'il y avait d'autres suspects et s'ils étaient toujours en liberté. Les journalistes ont eu droit à pratiquement la même réponse pour chaque question: « il est trop tôt pour se prononcer à ce stade-ci. »
De toute évidence, l'objectif de la conférence de presse n'était pas de donner des informations, mais plutôt de répéter aux Canadiens qu'ils doivent être « vigilants » et signaler toute « activité suspecte ». De nombreux citoyens craignent que les récents événements augmenteront considérablement augmenter le profilage racial et l'islamophobie.
Cette attaque à Ottawa survient deux jours après qu'un homme eu frappé deux soldats avec sa voiture à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. L'un d'eux a perdu la vie. Le suspect, un jeune de 25 ans du nom de Martin Couture-Rouleau, a été tué plus tard par la police après une chasse à l'homme. Le niveau d'alerte terroriste au pays est passé de faible à moyen ce mardi.
Selon les témoignages, Rouleau s'était converti à l'islam l'an dernier et était connu des autorités, qui lui avaient confisqué son passeport.
On nous dit qu'il voulait se joindre à l'État islamique (EI) et « voulait devenir un terroriste». Le Ottawa Sun va même jusqu'à dire que « la famille et les policiers cherchent à savoir pourquoi il a suivi les ordres de tuer de l'EI ». Certains reportages disent qu'il aurait appelé le 911 pour dire qu'il le faisait « au nom d'Allah ».
Bien qu'aucun lien n'ait été officiellement établi entre les deux événements, certains responsables ont indiqué qu'ils pourraient être liés. Après le premier incident, dans lequel un homme dont nous ne savons pas grand chose a agi seul, les médias ont été prompts à sauter aux conclusions: il s'agit de terrorisme islamique.
Ces deux tragédies ciblant des soldats canadiens se produisent alors que le Canada se joint à l'intervention militaire illégale en Irak aux côtés des États-Unis. Les soldats ont reçu l'instruction de ne pas porter leur uniforme en dehors des bases militaires pour leur propre sécurité. Un lieutenant a déclaré aujourd'hui ces meurtres signalent « la fin de la naïveté canadienne » en ce qui concerne la « menace terroriste ».
Campagne de peur ou « menace très réelle »?
Dans les jours qui ont précédé la participation du Canada en Irak, rejetée par les partis d'opposition, les autorités canadiennes ont nettement augmenté leur campagne de peur.
Le 9 Octobre 2014, « les plus hauts responsables du renseignement et de la police du Canada ont mis en garde contre la réelle « menace du terrorisme d'origine intérieure » au moment où les autorités révélaient que la gendarmerie travaille sur 63 enquêtes liées au terrorisme et ciblant 90 personnes.Le commissaire de la GRC [Gendarmerie royale du Canada] Bob Paulson a déclaré au comité de la sécurité publique que les 90 personnes faisant actuellement l'objet d'enquêtes de la sécurité nationale, de la GRC et des organismes partenaires sont « liées au groupe qui voyage, aux personnes qui ont l'intention d'aller [au Moyen-Orient et en Afrique du Nord] ou qui sont revenues et nous ont été référées par le SCRS [Service canadien du renseignement de sécurité]. Il n'y a rien d'alarmant pour les Canadiens. Je pense que grâce à nos efforts collectifs notre réponse à la situation est [...] adaptée à la nature de ces présumées infractions.
Le directeur du SCRS, Michel Coulombe a déclaré : « La menace est réelle. Comme le commissaire Paulson l'a dit plus tôt, nous ne voulons pas être alarmiste. Nous disons aux gens qu'ils doivent continuer leur vie quotidienne, mais nous devons être vigilants. »Nous ne savons pas si Martin Rouleau était l'une des personnes visées par les enquêtes, mais nous pouvons supposer qu'il était, puisque son passeport a été confisqué par crainte qu'il se joigne à un groupe terroriste à l'étranger.
Le ministre de la Sécurité publique Stephen Blaney, a averti le même jour :Récemment, notre gouvernement conservateur a annoncé qu'il considérait l'État islamique en Irak et au Levant [...] sous toutes ses formes et identités comme une organisation terroriste, ce qui démontre clairement qu'adhérer ou tenter de rejoindre ce groupe méprisable constitue une infraction terroriste.
Si, comme le rapportent les médias, Rouleau était connu des policiers et que son passeport avait été confisqué parce qu'il « voulait se joindre à l'EI » et « voulait être un terroriste », il aurait dû être accusé d'infraction terroriste. Pourquoi ne l'a-t-on pas accusé?
Quant à l'attaque à Ottawa, « le commandant division nationale de la GRC et commissaire adjoint Gilles Michaud dit que l'attaque a pris les autorités par « surprise ». C'est une surprise assez surprenante, car il y a à peine deux semaines, et la GRC et le SCRS nous disaient que la « menace de terrorisme d'origine intérieur » était « très réelle ».
Comment cette attaque à Ottawa pouvait-elle être une surprise pour les autorités canadiennes?
Par ailleurs, en juin dernier, un article du National Post avait pour titre : « "Rhétorique anti-Canada de l'Iran": Les autorités sont sur leurs gardes face à une possible attaque terroriste dans les environs d'Ottawa » Cet article citait un document du renseignement disant explicitement :La région de la capitale nationale a longtemps été considérée comme une cible intéressante pour les terroristes et les extrémistes de tous bords ...
« La présence de nombreuses institutions de haut niveau du gouvernement fédéral, d'ambassades étrangères, d'installations militaires, d'attractions touristiques et d'événements spéciaux font de la région un environnement riche pour de possibles complots par divers terroristes ayant différentes motivations », explique le rapport.
Les responsables du renseignement croient que la principale menace terroriste au Canada provient des extrémistes islamistes sunnites - essentiellement des adeptes de l'idéologie d'intolérance violente d'Al-Qaïda.
À Ottawa, une telle attaque serait probablement réalisée par un « acteur solitaire » ou un petit groupe, selon le rapport. Les trois scénarios décrits dans les documents impliquent un « tireur actif », « les attaques à l'arme blanche» et des bombes improvisées.
« Des attaques à petite échelle, simples et directes à l'aide d'armes disponibles et nécessitant un minimum de préparation contre des cibles sans défense correspondent de manière réaliste aux capacités réelles de la plupart des extrémistes », indique le rapport.Mondialisation.ca suivra de près cette question de près.
Julie Lévesque Mondialisation.ca
Publié par : http://fr.sott.net/
http://cequelesmediasnenousdisentpas.over-blog.com/2014/10/false-flag-otttawa-un-autre-attentat-sous-faux-drapeau.html
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Posted on oct 24, 2014 @ 21:28
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