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    Franck Lepage, Gaël Tanguy - Vive les retraites
    Vingt minutes de vidéo pour démonter vingt ans de mensonges

     


    En vingt minutes, Frank Lepage et Gaël Tanguy démontent tout ce que le gouvernement essaie de nous faire croire depuis vingt ans au sujet des retraites. Instructif !


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    http://www.michelcollon.info/Vive-les-retraites.html



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  • L’affaire semble entendue et ne pas souffrir de débat : il y a un problème des retraites. Dans l’introduction de son indispensable livre, L’enjeu des retraites, Bernard Friot revient sur la construction même de ce « problème », et met en évidence la manière très particulière dont il a été posé par le gouvernement pour imposer sa « réforme ». Il nous a semblé particulièrement utile, à la veille de la grande manifestation du 7 septembre, de publier ce texte.

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    Un problème démographique, d’abord : avec le passage d’un actif pour un retraité à un pour deux d’ici cinquante ans, la question ne serait « ni de droite ni de gauche, mais arithmétique », comme dit Mme Parisot.

     

    Un problème comptable, ensuite : les déficits actuels et surtout prévus seraient tels qu’il faudrait dans l’urgence « sauver le régime par répartition » en réduisant ses prestations, à « compléter » par de la capitalisation.

     

    Un problème moral, enfin : il faudrait rétablir l’« équité intergénérationnelle » car nous serions en train de nous constituer des droits qui obligeront nos enfants à nous payer dans l’avenir des pensions d’un trop fort niveau compte tenu de ce qu’ils pourront produire. Et Mme Parisot n’est pas la seule à nous le dire : les gouvernements successifs de droite et de gauche nous le disent depuis vingt ans, les experts nous le répètent de rapport en rapport, et le consensus est partagé.

     

    C’est précisément le caractère si consensuel de ce discours qui devrait nous alerter. Il y a quelque chose qui cloche dans cette affaire, comme dans une affaire criminelle dont la résolution, rondement menée, laisse perplexe. Des indices ?

     

    Pourquoi ne sauve-t-on pas les retraites

    de la même manière qu’on a sauvé les banques ?


    On vient de sauver les banques en leur donnant de l’argent, beaucoup d’argent d’ailleurs, tandis que, pour « sauver » les retraites, depuis vingt ans on ne fait que leur ôter de l’argent, principalement par le gel du taux des cotisations patronales. N’est-ce pas étrange ?

     

    L’hôpital public aussi, on le sauve à coups de fermetures d’établissements et de suppressions de postes, de même qu’on « sauve » les emplois de tant d’entreprises en en supprimant une partie et en réduisant le salaire des restants.

     

    Sauver par la saignée : Molière nous a appris à nous méfier de ces dangereux médecins et de leurs prétendus remèdes. D’autant plus qu’il y a trente ans que cette thérapeutique dure et que nous voyons bien que ces sauvetages ne sauvent que les actionnaires.

     

    Suite ici:

     

    http://www.michelcollon.info/Retraites-deplacer-le-debat.html link


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  • Largement décriées lors de la crise financière, les agences de notation à l’indépendance plus que douteuse, continuent de distiller leurs avis et autres conseils. Chargées d’évaluer la capacité d’emprunt des entreprises ou des États, elles bénéficient d’une audience plus que favorable auprès des politiques, quitte à orienter leurs décisions. Nicolas Sarkozy, sensible aux sirènes de l’argent des plus riches, l’a bien compris.

     

    Les dirigeants des trois principales agences de notations (de g. à d.) : Stephen Joynt (Fitch), Raymond McDaniel (Moody’s ) et Deven Sharma (Standard & Poor’s)

     

     

     

    Suite article ici:

     

    http://www.michelcollon.info/Comment-les-agences-de-notation.html (cliquer sur le lien)


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    Le Parisien,9 septembre 2010

     

    Un établissement parisien va tester dès l'an prochain un système de surveillance électronique des enfants grâce à une puce intégrée à leurs vêtements. Shocking ?

      

    Comment surveiller plusieurs dizaines de bambins dans une crèche sans faire appel à une multitude d'auxiliaires de puériculture? Grâce aux puces intelligentes! Pour la première fois en France et en Europe, une crèche parisienne expérimentera, dans le courant du premier semestre 2011, le contrôle électronique sans fil de ses petits pensionnaires.

     

    Chaque enfant accueilli dans l'établissement, vraisemblablement une structure d'accueil associative, privée ou d'entreprise, mais pas municipale, sera équipé d'une puce radio sans fil reliée à un centre de contrôle vidéo.

     

    Réactions indignées

      

    « L'expérimentation, menée pour le compte d'une grande société d'assurances, vise à valider l'efficacité du système du point de vue de la sécurité des enfants, explique Patrick Givanovitch, PDG de l'entreprise Lyberta, conceptrice du projet. Nous installerons des sondes un peu partout dans la crèche pour établir une cartographie complète du lieu. Grâce à la puce portée par chaque enfant (NDLR : insérée dans un vêtement spécialement fourni), il sera possible de savoir instantanément si l'un d'entre eux quitte la crèche. La direction de la crèche sera immédiatement alertée, tout comme les parents, par SMS sur leurs téléphones portables. »

     

    Aussi novatrice soit-elle, l'arrivée d'un tel système se heurte déjà à de fortes oppositions.

     

    Pour Dominique Ratia-Armengol, présidente de l'Association nationale des psychologues de la petite enfance, l'idée est « tout simplement effrayante ». « Enfermer les enfants dans une cage virtuelle, c'est créer des conditions de méfiance et d'angoisse inutile face à un danger qui n'existe pas. C'est également déresponsabilisant en coupant les liens avec les adultes à l'écoute et formés pour éduquer et établir une relation de confiance avec eux. »

     

    Même réaction indignée de Maria Da Costa Pereira, auxiliaire de puériculture à Paris et responsable syndicale CGT : « C'est la porte ouverte à des économies énormes de personnel au détriment d'une relation humaine essentielle avec des adultes professionnels. D'autant qu'il n'y a pas besoin de sécuriser électroniquement des crèches qui sont déjà des lieux fermés et absolument sans risque de fugue… »

     

    Une crèche va équiper les bébés de puces électroniques !

     

    C'est surtout metttre en place une société de surveillance et de contrôle total des individus, portant ainsi atteinte à nos libertés, eva

     

     


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  • La malbouffe aussi addictive que les drogues dures

     

    De récentes études montrent que le gras, le sel et le sucre présents en quantité dans les plats bon marché ont le même effet sur le cerveau que les drogues dures. Pssst, pssst... Un petit shoot de cheese ?


    Selon un article de la dernière publication du New Scientist (*), l'idée que la malbouffe crée une dépendance tend à se généraliser parmi les chercheurs. De récentes études le montrent (notamment) sur les rats : gavés de bacon, de saucisses, de glaces et de chocolats, ceux-ci ont présenté des comportements physiologiques et comportementaux en tout point semblables aux rongeurs rendus accros à la morphine. En outre, une fois l'addiction établie (et elle est très rapide), des obstacles tels que des décharges électriques n'ont en aucun cas dissuadé les rats de boulotter leur came.


    Le hamburger,

    pas mieux que l'héroïne


    Ces similitudes ne s'arrêtent pas au règne animal. Lorsque l'on présente à des humains des photos de leurs aliments préférés, leur cerveau sécrète une grande quantité de dopamine. Quasiment à l'identique de ce qui se produit dans le ciboulot de cocaïnomanes mis en présence d'une photo de poudre blanche. Et New Scientist de conclure : "Il y a maintenant des preuves convaincantes que les aliments riches en sucre, en graisses et en sel, peuvent modifier la chimie de votre cerveau d'une manière proche de celles de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l'héroïne".


    Vol à la graisse

    (sur l'étalage)...


    D'ici peu, il se pourrait même que ces preuves permettent de lancer une action en justice contre l'industrie de la restauration rapide, au motif d'avoir sciemment trafiqué les aliments au détriment de la sécurité sanitaire, à l'instar des poursuites menées contre l'industrie du tabac dans les années 1980 et 90.


    Hank Cardello, un ancien cadre de Coca Cola, a déclaré qu'une solution consisterait à donner un petit coup de pouce fiscal aux entreprises qui produisent des aliments sains. "Les gens ne vont pas changer leur comportement. Pour moi, il faut enlever les calories de la circulation" a-t-il ajouté, plutôt que de continuer d'engraisser l'industrie alimentaire, et les consommateurs. Si c'est un connaisseur qui le dit...


    (* : si vous parlez anglais et que vous avez un peu de temps devant vous, n'hésitez pas à lire cet article en entier)


    (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")


    Auteur : Napakatbra - Source : Les mots ont un sens

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=15646


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