•  

     

    Révolutions arabes :

     

    C'est Washington qui tire les ficelles, en réalité.

     

    Comme du temps de Suharto, en Indonésie.

     

    Pourquoi ?

     

    Pour le contrôle des populations et des ressources.

     

    Pour tuer dans l'oeuf toute velléité de nationalisme,

     

    d'indépendance, comme du temps de Nasser.

     

    Les ressources des pays

     

    ne doivent pas être nationalisées,

     

    au service des populations

     

    (comme au Vénézuela aujourd'hui),

     

    mais pillées par les Compagnies étrangères.

     

    Néo-colonialisme pas mort !

     


     

    Les dictateurs placés par Washington

     

    sont "éjectables" au gré de ses intérêts.

     

    Les populations sont toujours flouées,

     

    et privées de leurs "révolutions".

     

    Celles-ci, dans l'ombre,

     

    sont préparées par Washington,

     

    puis récupérées au profit du Grand Capital.

     

    Ainsi, tout est imposture.

     

    En Indonésie hier,

     

    comme aujourd'hui en Egypte,

     

    bientôt en Libye,  convoité pour son pétrole.

     

     

    En Egypte, les hommes de Washington

     

    (Souleimane, Vice-Président,

     

    ou le Général Tantawi)

     

    gèrent une fausse démocratie,

     

    et en coulisses, torturent les opposants.

     

    On a changé de dictateur,

     

    mais au final, rien n'a changé.

     

    Washington, la G.B. et Israël

     

    continuent de tout orchestrer,

     

    et une fois de plus, les peuples sont bernés.

     

    Quand se réveilleront-ils ?

     

    eva R-sistons


     

     

    Lire l'article ici :

     

    De Suharto à Moubarak: L’histoire se répète ? Dictateurs "éjectables"

     

     

    Lire aussi :

     

    Obama déclare l'état d'urgence sur la Libye: Invasion du pays qui mettra le feu aux poudres?

     

     

    .


    votre commentaire
  •  

    La Libye dans le grand jeu du nouveau partage de l’Afrique

     

    par Manlio Dinucci

     

     

    Ceux qui fuient la Libye ne sont pas seulement des familles qui ont peur pour leur vie et de pauvres immigrés d’autres pays nord-africains. Il y a des dizaines de milliers d’autres « réfugiés » qui sont rapatriés par leurs gouvernements  (..)  Image emblématique de la façon dont l’économie libyenne est interconnectée à l’économie globalisée, dominée par les multinationales.

     

    Grâce aux réserves de pétrole et de gaz naturel, la Libye a une balance commerciale en actif de 27 milliards de dollars annuels et un revenu moyen-haut par habitant de 12 mille dollars, six fois plus élevé que l’égyptien. Malgré les fortes disparités, le niveau de vie moyen de la population libyenne (à peine 6,5 millions d’habitants par rapport aux 85 millions en Egypte) est ainsi plus haut que celui de l’Egypte et des autres pays nord-africains.  En témoigne le fait que travaillent en Libye environ un million et demi d’immigrés en majorité nord-africains. 85% des exportations énergétiques libyennes sont destinés à l’Europe : en premier lieu à l’Italie qui en absorbe 37%, suivie par l’Allemagne, la France et la Chine. L’Italie est au premier rang aussi des importations libyennes, suivie par la Chine, la Turquie et l’Allemagne.

    Ce cadre saute à présent sous l’effet de ce qui se caractérise non pas comme une révolte de masses appauvries, comme celles en Egypte et Tunisie, mais comme une vraie guerre civile (..) A la différence de l’Egypte et de la Tunisie, cependant,  l’insurrection libyenne apparaît pré-commandée et organisée.

     

      (..) A présent la Chine voit mise en jeu toute l’assise de ses rapports économiques avec la Libye, de qui elle importe des quantités croissantes de pétrole. Position analogue à Moscou.

     

    Et de signe diamétralement opposé, par contre, celle de Washington : le président Obama, qui face à la crise égyptienne avait minimisé la répression déchaînée par Moubarak et fait pression pour une « transition ordonnée et pacifique », condamne sans moyens termes le gouvernement libyen et annonce avoir à sa disposition « la gamme complète d’options que nous avons pour répondre à cette crise », y compris « les actions que nous pouvons entreprendre et celles que nous coordonnerons avec nos alliés à travers des institutions multilatérales ».

     

    Le message est clair : la possibilité existe d’une intervention militaire Usa/OTAN en Libye, formellement pour arrêter le bain de sang.  Tout aussi claires les raisons réelles : Kadhafi renversé, les Etats-Unis pourraient  renverser tout le cadre des rapports économiques de la Libye, en ouvrant la voie à leurs multinationales, jusqu’ici exclues de l’exploitation des réserves énergétiques libyennes.

     

    Les Etats-Unis pourraient ainsi contrôler le robinet énergétique, dont dépend une grande partie de l’Europe et où s’approvisionne aussi la Chine.

     

    Ceci advient dans le grand jeu de la répartition des ressources africaines, qui voit s’amplifier le bras de fer surtout entre Chine et Etats-Unis.

     

    La puissance militaire asiatique, en ascension - présente avec environ 5 millions d’entrepreneurs, techniciens et ouvriers en Afrique- construit  des industries et des infrastructures, en échange de pétrole et autres matières premières (Note d'eva: L'Occident bombarde et vole) .

     

    Les Etats-Unis, qui ne sont pas compétitifs sur ce plan, s’appuient sur les forces armées des principaux pays africains, qu’ils entraînent à travers le Commandement Africa (AfriCom), leur principal instrument de pénétration dans le continent.

     

    Maintenant, entre en jeu aussi l’OTAN qui est sur le point de conclure un traité de partenariat militaire avec l’Union africaine, dont sont membres 53 pays. Le quartier général du partenariat OTAN-Union africaine est déjà en construction à Addis Abéba : une structure très moderne, financée avec 27 millions d’euros par l’Allemagne, et baptisée « Edifice de la paix et de la sécurité ».

     


    Edition de vendredi 25 février de il manifesto

    http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/25-Febbraio-2011/art21.php3 

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23372

     

     

     

    Rasmussen (Secrétaire Général OTAN)

     

    vient de dire (Source France24) :

     

    " Toutes les options (de l'OTAN) sont sur la table.

     

    On ne peut entrer dans les détails.

     

    On ne peut laisser une crise à nos frontières.

     

    L'humanitaire d'abord ! "

     

    Humanitaire à la sauce haïtienne, occupation du pays.

     

    La Libye ne doit pas être laissée aux Russes et aux Chinois,


    pour l'Occident prédateur !

     

    Eva R-sistons


    votre commentaire
  • JPEG - 65.9 ko
    Le Quai d'Orsay, Diplomate française - http://www.ambafrance-il.org/QUAI-D-ORSAY-Falsification-d-un.html

    "La voix de la France a disparu dans le monde". La thèse de Paul-Éric Blanrue confirmée par le groupe Marly.

     

    LEMONDE | 22.02.11 | Mis à jour le 23.02.11
     
    Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.
    .
    La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.

    Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.

    Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.

    Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.

    Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.

    Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.
    .
    Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.

    Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.
    .
    Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.

    Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure.
    .
    Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.
    .
    Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.

    Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.

    Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.

    Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.

     

    Le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques  

    Article paru dans l'édition du 23.02.11

     

    http://blanrue.blogspot.com/2011/02/la-voix-de-la-france-disparu-dans-le.html#more


    votre commentaire
  •  

     

    292822033http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/12/21/19932260.html

     

     

    (..) Depuis quelques temps, les médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy.

     

     

    Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu. (..)

     

     

    Il semble que les patrons de ces organes de presse (Lagardère, Dassault, …), déçus par l’actuel occupant de l’Elysée, préfèrent quelqu’un qui leur épargnera, espèrent-ils, grèves et manifestations. D’où la nécessité de nous présenter un candidat de la gauche dite moderne, dite réaliste, dite responsable. (..)
     


    Il me paraît indispensable de rappeler les choix

    qui furent ceux de Strauss-Kahn quand il était ministre

          de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Jospin :




    - La privatisation des banques publiques : (..)  Après le passage de Strauss-Kahn, il n’y a plus de secteur financier public.



    - les autres privatisations. Sous l’impulsion de Strauss-Kahn, le gouvernement Jospin a davantage privatisé que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France …
     

     

    - la libéralisation du secteur de l’énergie (..° qui va  permettre ensuite à la droite de privatiser EDF-GDF.
     

     

    c’est lui qui met en place le régime des stocks options avec plusieurs mesures favorables à cette manière de rémunérer les hauts-dirigeants d’entreprises
     

     

    - c’est lui qui lance l’idée de fonds de pension « à la française » 


     

    - c’est lui qui pousse Jospin à renier les engagements pris par le PS devant les électeurs, en 1997 : défendre et renforcer les services publics, défendre Renault-Vilvoorde, poser quatre conditions pour le passage à l’euro.


     

    - C’est Strauss-Kahn qui, en 1999, a proposé Pascal Lamy pour que celui-ci  devienne le Commissaire européen au commerce international (avant de devenir, ensuite, directeur général de l’OMC).
     


    - En 2003, Strauss-Kahn déclare à Tribune Juive qu’il se lève chaque matin « en se demandant comment il pourra être utile à Israël. » (..) A  travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël.” (Note d'eva: ¨DSK Président de la France, ou... d'Israël ?)


     

    - En 2005, Strauss-Kahn fait campagne pour le « oui » au TCE.
     

     

    - Sous son impulsion, le FMI instrumentalise la dette publique des pays du Nord comme du Sud.
     

     

    - Sous la pression du monde des affaires et de la finance, les gouvernements ont décidé de ne plus permettre aux pouvoirs publics d’emprunter auprès d’organes publics de crédit, à des taux nettement avantageux. En Europe, c’est devenu la règle depuis le traité de Maastricht. Les Etats sont tenus d’emprunter auprès des banques privées. C’est la principale cause de leur endettement, vu les taux
    pratiqués.
     

     

    - La seconde cause d’endettement, c’est le renflouement des banquiers et des spéculaterurs suite à la crise de 2008.
     

     

    Pour combattre la dette, on ne pose pas de questions sur les causes de celle-ci.  On affirme que le seul remède, ce sont des réformes dites « structurelles ».

     

     

    Le FMI de Strauss-Kahn

    poursuit ainsi plusieurs objectifs :


     

    - diminuer les salaires des fonctionnaires,

     

    - remplacer les retraites par répartition par un recours aux assurances privées,

     

    - réduire les investissements dans la santé, l’éducation, la culture 

     

    - vendre les services publics aux firmes transnationales 

     

    - flexibiliser le marché du travail en démantelant le droit du travail, en  favorisant les délocalisations et en rendant les licenciements plus faciles    

    - augmenter les profits des firmes privées en multipliant les exonérations de cotisations sociales ou d’impôts et en gelant ou en réduisant les salaires.
     

     

    Ce sont ces politiques que le FMI de Strauss-Kahn impose aux pays du Sud. Avec la complicité de la Commission européenne, il fait de même avec les Etats de l’Union européenne.

     

     

    Nul ne s’étonnera dès lors qu’il ait très officiellement exprimé son soutien aux « réformes » entamées par Sarkozy.



    « On vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans  » déclarait Strauss-Kahn au journal Le Figaro, le 20 mai 2010. (..)
     
     

    Il me semble urgent que, dès à présent, les partis à la gauche du PS fassent savoir qu’en tout état de cause, il leur sera impossible de soutenir    Strauss-Kahn en 2012. Il ne suffit pas de changer une personne. Il faut changer de politique. 


     

    rmj

     

    colanti56300@yahoo.fr.

     

     

    L'opinion d'eva R-sistons

     

     

    Quand on a demandé sur France2 à DSK, en quoi il est de Gauche, il a répondu que la Gauche, c'était "l'avenir, la Recherche..". Donc la modernisation synonyme de destruction des droits populaires, et la recherche... de tout ce qui peut gonfler les super-profits des grandes banques et des multinationales !

     

    S'il est l'homme des Médias, méfiance ! Les médias appartiennent aux Grands patrons et aux Indstriels de l'Armement. DSK est leur poulain. Il poursuivra la politique de Sarkozy, et l'aggravera. La France sera le clone des Etats-Unis, sauvage, brutale, ultra-libérale, va-t-en guerre.

     

    DSK est l'homme du FMI qui broie les peuples, aggrave leurs conditions de vie, il est l'homme des plus grandes banques, il est l'homme d'Israël (donc France dans l'OTAN soutenant l'Etat d'Israël hors-la-loi, et toutes les guerres impériales, contre l'Afghanistan, l'Iran, le Liban, la Syrie, et plus tard, la Russie et la Chine). Les choix qu'il a toujours faits, plaident contre lui. Il est d'une arrogance inouïe, il méprise les peuples, et avec sa femme richissime, il achèvera de liquider la France de toujours.

     

    Vous vous êtes faits avoir par Sarkozy ? Ne recommencez pas avec DSK, son Alter-Ego ! En pire... car avançant masqué, lui ! Déguisé en homme de Gauche pour mieux nous berner...

     

    Eva R-sistons

     

     

    DSK-de-gauche.jpg

    http://jc-auchel.over-blog.com/article-la-culture-le-combat-le-la-jeunesse-communiste-de-france-67751244.html


    votre commentaire
  • Vendredi 25 février 2011  

    (..)

     

     

    Vers la chute du troisième Raïs ?

     

    Source : ( http://www.brn-presse.fr/ <- c'est ici qu'on s'abonne et qu'on soutient la presse libre...)

     

    Comme lors du mouvement contre la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy proclame qu’il tiendra bon sur les coupes budgétaires massives, quoiqu’il arrive.

     

    Il y a deux semaines, sous l’œil de TF1, l’hôte de l’Elysée frisait même la provocation, alors que magistrats et enseignants étaient dans la rue le jour même : les dysfonctionnements de la Justice ? On n’a jamais eu autant de juges. L’incapacité à assurer la sécurité ? Ça n’a rien à voir avec le manque de moyens. L’échec scolaire, les classes surchargées ? Ce qui compte, ce n’est pas le quantitatif, c’est le qualitatif…

     

    En face, on dénonce certes ses priorités, mais on semble peu pressé de mettre en cause le principe de la baisse des dépenses publiques.

     

    Pire : la Cour des comptes vient de préconiser 50 milliards au minimum de restrictions en matière de dépenses publiques pour les trois prochaines années. Rappelons que cette noble institution est présidée par un dirigeant socialiste. Selon le secrétaire général de FO, 400 000 emplois publics auront été supprimés entre 2007 et 2012 – le plus grand « plan social » de France, et de loin ! Qu’on le veuille ou non, ce sont, au final, 400 000 chômeurs de plus.

       

    (..) Le président a bien pris garde de ne pas faire une seule fois allusion à l’Europe . (..)  Bruxelles ? Connais pas.

     

    Cette discrétion est ahurissante. Car en ce moment même se trament les projets dont l’objet est de donner une dimension totalement nouvelle aux cadres, dispositifs et procédures confiant à l’Union européenne le pilotage des politiques économiques et sociales des Etats-membres.  

     

    Et ce, sous la pression de la chancelière allemande… avec l’appui actif du président français.

     

    Le « semestre européen » qui dessaisit les parlements nationaux de l’essentiel de leurs prérogatives budgétaires est à peine en place que le Conseil européen a déjà à son ordre du jour le principe d’un « pacte de compétitivité » : chaque pays ayant adopté la monnaie unique serait sommé d’aligner âge de la retraite (vers 67 ans), protection sociale, droit du travail et politique fiscale.

     

    La pilule est tellement énorme qu’elle a suscité une levée de boucliers de sept ou huit pays lors du sommet européen du 4 février – non certes sur le principe, mais au moins sur les modalités. Un sommet des dirigeants de la zone euro a été prévu en catastrophe pour le 11 mars, avant le Conseil européen des 24 et 25 mars. Selon certains analystes, il s’agirait là des « changements les plus radicaux de l’économie et des structures de l’Union depuis une génération » (propos cités par le site spécialisé Euobserver.com).

     


     

    Pendant des décennies, les autocrates tunisien et égyptien ont régné sur leurs pays respectifs par la répression et la peur. Au moins ont-ils cristallisé sur leur personne le ressentiment populaire – avec les suites que l’on sait. Sur le Vieux continent en revanche, les instances où sont prises les décisions-cadres restent en quelque sorte derrière le rideau (qui aurait idée de crier « Van Rompuy, dégage » ?) ; l’Union européenne a précisément été conçue dans ce but.

     

    Qu’un des peuples européens déchire – enfin – ledit rideau, et cette lucidité pourrait bien faire tâche d’huile. Qui sait, alors, si l’oligarchie bruxelloise dans son ensemble ne connaîtrait pas le sort de Ben Ali et Moubarak ? A quand la chute du troisième raïs ?

     

     

     

     

     

     

    Pour celle et ceux que les débats sur l'Union européenne assomment, j'ai prévu quelques minutes d'humour :  


    Désolé, pas pu m'en empêcher... cette vidéo a agréablement accompagné mes journées de grève... Allez, retour au sérieux :

    .

    http://rupturetranquille.over-blog.com/article-vers-la-chute-du-iiieme-rais-68031628.html

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires