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    Mardi 20 août 2013
    wifi

    Vous avez peut-être le Wifi chez vous, peut-être même savez-vous que cette technologie présente un danger potentiel pour votre santé. Mais pour l'instant, vous n'avez pas débranché ce service (bien pratique) faute de temps et parce que vous n'êtes pas convaincu. Voilà la raison pour laquelle j'aborde ce sujet cette semaine, car il y a urgence à vous débarrasser du Wifi et je ne suis pas sûr que vous l'ayez compris.

    Savez-vous que l'Agence Européenne de l'Environnement, le Parlement Européen et de nombreux médecins dans le monde ont décrit le Wi-fi comme une technologie toxique ? - Savez-vous que, de son côté, le Conseil de l'Europe préconise l'abandon du Wi-fi dans les écoles et recommande depuis 2011 la baisse des seuils d'exposition des antennes-relais de téléphonie mobile ?

    En effet, les ondes Wi-fi de l'ordinateur (mais également du portable, du sans-fil DECT et du Bluetooth) travaillent sur des bandes de fréquences totalement différentes des ondes radio et télévision hertziennes, car ce sont des micro-ondes pulsées sur des très basses fréquences.

    Le Wi-fi émet sur une porteuse micro-onde de 2,45 Giga Hertz (exactement la fréquence d'agitation des molécules d'eau utilisée dans les fours micro-ondes dont il est issu) une grande densité de fréquences très basses, qui sont "pulsées par saccades", transmettent ainsi les informations textes, sons et images. Mais cette technologie est totalement incompatible avec la santé, même à 0,1 Volt/mètre. En bref, vous vivez ainsi dans une maison transformée en un grand four à micro-ondes !!!

    En fait, c'est la nature du signal qui est toxique et non l'intensité du Wi-fi, qui même à très faible puissance, désorganise les processus physiologiques et détruit des structures biochimiques, entraînant la perte d'étanchéité de la barrière hémato-encéphalique, une baisse de production de la mélatonine et d'acétylcholine (maîtres du sommeil, de la mémoire, de la concentration...) et des dommages génétiques irréversibles.

    Il a également été prouvé que l'effet biologique de ces émissions composites se traduit par une production de protéines de stress avec résonance sur les ondes Delta du cerveau. Plusieurs études en double aveugle ont décrit le syndrome l'électro-hypersensibilité (EHS) comme un trouble neurologique sans aucun lien avec le psychisme. Plusieurs études portent même sur les animaux (cigognes, bovins, grenouilles...) et la flore. Les symptômes communs sont l'insomnie, les maux de tête, la perte de concentration et de mémoire, les troubles cardiaques et de l'humeur.

    L'EHS s'étant avéré occasionner un mal être physique sur une moyenne de 6% des individus, le Conseil de l'Europe, le Parlement Européen, l'OMS et plusieurs Etats aux U.S.A ont classé l'EHS comme un trouble physiologique et non psychologique.

    L'OMS, en 2011, a même classé ces ondes en "cancérogène possible". En outre, il existe aujourd'hui de nombreux travaux scientifiques qui démontrent que ce type d'onde peut occasionner le cancer du cerveau, de la thyroïde, de la glande parotide ... etc. Depuis les années 60, les militaires appellent ces effets sanitaires le "syndrome des micro-ondes"

    Fin 2009, en Italie, un jugement de Cour d'Appel a finalement établi officiellement un lien de causalité entre téléphone mobile et cancer, mais il va falloir, comme à l'époque du tabac et de l'amiante, effectuer des opérations de matraquage pour remettre en question cette technologie que l'on prétend jusqu'alors inoffensive...

    N'est-il pas inquiétant de noter que l'amiante avait cessé d'être couverte par les assurances américaines dès 1919, et les ondes de la téléphonie mobile et du Wi-fi depuis le début des années 2000 ! Or, les informations réelles sont souvent étouffées par des versions officielles à base d'expertises truquées sous influence.

    Cependant, on peut lire dans les polices courantes des compagnies d'assurance, que font partie des exclusions générales :

    • les dommages de l'amiante
    • les dommages du plomb
    • les dommages des ondes électromagnétiques
    • les dommages des OGM

    Malgré cela personne ne se pose de questions ? aussi entend-on dire que si c'était si dangereux, ça se saurait, et qu'il n'est pas possible qu'une technologie autant utilisée puisse continuer d'exister en occasionnant tous ces dommages... C'est ignorer qu'en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, le Wi-fi a été interdit dans les écoles et que le gouvernement allemand recommande depuis 2007 d'éviter le Wi-fi pour raisons sanitaires (mais en France on ne risque rien...).

    Il se dit aussi que si le Wi-fi provoquait le cancer, il y aurait déjà des millions de cas vu qu'il a pénétré le monde entier depuis 2005. C'est ignorer que de très nombreux cas existent déjà, et qu'il faut quelquefois 20 ans entre le début d'une exposition et le développement d'un cancer...Et dans ce cas il est bien sûr facile de nier l'existence de la cause à effet.

    Ainsi, en attendant la reconnaissance officielle de sa toxicité, nous vous recommandons de désactiver le Wi-fi (activé par défaut sur les Box internet) et d'utiliser un câble de connexion filaire. On comprend que dans un contexte de déni, vous ne serez pas encouragés à arrêter votre Wi-fi, si pratique et si moderne, surtout si vous ne "sentez rien" et avez l'impression de "revenir en arrière". Mais souvenez-vous que c'est souvent après coup que la vérité éclate.

    Nous vous encourageons à prendre cette responsabilité sans attendre, pour vous, vos proches et surtout vos enfants qui sont les plus sensibles. Notez que sur le plan technique, une connexion filaire est plus stable, plus rapide et aussi non accessible aux piratages et interférences avec le voisinage direct. Vous trouverez ici les conseils pour remplacer votre Wi-fi par une connexion filaire, y compris entre deux étages : http://www.robindestoits.org/_a227.html

    Mais, évidemment, le prix à payer est d'accepter un « petit bordel » de fils de connexions sur votre bureau au lieu d'avoir une place nette.

    A ce sujet, je m'étais laissé séduire il y a quelques années par la solution clavier et souris sans fil ; et je m'étonnais que je ne puisse rester plus d'une heure devant mon ordinateur sans subir une poussée de tension et de sévères palpitations. Cela a duré au moins six mois, m'handicapant sérieusement dans mon travail jusqu'à ce qu'un problème technique me pousse à racheter un clavier et une souris 1er prix........et miracle, plus de problème ! En fait, c'était l'émetteur sur mon bureau qui m'arrosait de plein fouet au niveau cœur. Tout cela, c'est cher payé pour juste un problème pratique de filasse et de place nette !

    wifi

                                                                              © inconnu
    Par  Michel DOGNA
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  • prince Bandar A SaoudLe 15 août, un attentat kamikaze dans le district proche du centre du Hezbollah à Beyrouth, a provoqué une véritable conflagration, 24 morts et plus de 300 blessés. Cet attentat à la bombe, visant l’un des principaux alliés de Damas, ressemble à s’y méprendre à l’offensive que décrivait la journaliste Scarlett Haddad dans un article très bien renseigné paru le 8 août dans le principal quotidien francophone du Liban, l’Orient le Jour.

    Scarlett Haddad y confirmait que la récente rencontre entre le Prince Bandar Ben Sultan d’Arabie Saoudite et le président Vladimir Poutine, a officialisé la reprise en main de la stratégie anglo-américaine et française au Proche-Orient, par l’Arabie Saoudite.

    Selon une source diplomatique appartenant à un pays des « BRICs » - est-ce la Russie ? -, Bandar aurait affirmé que « le déclin des Frères musulmans dans l’ensemble de la région, de la Tunisie à l’Égypte, en passant par le Qatar et même la Turquie, à joué en faveur de l’Arabie Saoudite, qui a repris en main les principaux dossiers ».

    En outre, il aurait expliqué aux responsables russes que « le changement en douceur à la tête du Qatar et la quasi neutralisation de la diplomatie de l’Emirat dans la région » dérangeait de plus en plus Riyad, qui a en conséquence conséquemment décidé de reprendre la main.

    En effet, comme l’explique Bassam Tahhan dans un entretien avec Christine Bierre, daté du 1er août, suite à l’échec de la politique qatarie de financement des Frères musulmans au Moyen-Orient, le grand frère wahhabite, l’Arabie Saoudite, semble avoir été investi par Washington pour reprendre la main et rétablir l’agenda anglo-américain dans la région et plus particulièrement vis à vis de la Syrie.

    Ainsi, c’est à ce titre que le représentant du royaume des Saoud s’est invité chez Vladimir Poutine afin de lui proposer de laisser tomber le régime de Bachar Al-Assad, en échange d’un contrat d’armement de 15 milliards de dollars, et l’assurance que les intérêts russes seraient préservés dans la région après la chute du régime.

    Pour Volker Perthes de l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité, cité par Russia Today, ce qui détermine les actions de l’Arabie Saoudite, c’est « la peur ». En ordre décroissant : peur que l’Iran gagne, ou que l’Iran (chiite) établisse une certaine forme d’hégémonie au Moyen-Orient ; peur que le Hezbollah (chiite) gagne au Liban contre les politiciens sunnites soutenus par l’Arabie Saoudite ; enfin, peur que Assad gagne, ou si c’est l’opposition, que ce soit la mauvaise opposition qui l’emporte. »

    Néanmoins, selon des retours sur la rencontre entre Bandar et Poutine, les frictions ont été vives lorsque l’accusation de « financer et armer des groupes extrémistes et terroristes » à été formulée à l’encontre du représentant saoudien.
    En outre, selon un diplomate arabe cité par l’AFP, « le président Poutine a poliment écouté son interlocuteur et lui à fait savoir que la Russie ne changerait pas de politique. »

    D’autre part, selon la source diplomatique de Scarlett Haddad, avant d’aller démarcher la Russie, « le Prince Bandar s’est rendu à Berlin, et dans d’autres capitales européennes pour les inciter à poursuivre leurs livraisons d’armes à la rébellion syrienne, les assurant qu’elles n’iraient pas aux mains d’Al-Qaïda. » Echec là aussi.

    Mais suite à ses déboires diplomatiques, et « face à l’échec à rallier la Russie et l’Europe à son projet, le puissant Emir Bandar aurait décidé de lancer une offensive déterminante en Syrie contre les forces du régime ; il aurait annoncé que des résultats significatifs seraient visibles sur le terrain au cours des prochains mois. » Comme l’explique Scarlett Haddad : « Il aurait donc décidé de créer un nouvel équilibre des forces sur le terrain en Syrie en faveur de l’opposition, pour contraindre la Russie et ses alliés à sacrifier Bachar Al-Assad dans le cadre de nouvelles négociations internationales. »

    La stratégie du « Prince des Djiadistes », est de faire des avancées dans le nord de la Syrie, en commençant par Alep, et dans le sud, où il pense convaincre le régime jordanien (via son frère, un diplomate proche du roi) de sortir de sa neutralité et d’approvisionner le Golan et le Dara en combattants et en armes.

    A Damas, un responsablecité par Al-Akbar, reste dubitatif : « l’opposition est en mesure de faire des avancées à Meng contre la 17ème Brigade. Mais à Lataquié et à Salamyeh, tout ce que l’opposition réussira, c’est à commettre des massacres. »

    Au Liban, d’autre part, Bandar compte utiliser son influence auprès des Sunnites et de leurs alliés chrétiens et druzes (Hariri, Joumblatt, Geagea) pour empêcher que la Coalition du 8 Mars, composée du Hezbollah et du Parti du général Aoun, ne reprenne le pouvoir, rétablisse sa minorité de blocage et augmente son soutien au régime Syrien.

    Dans le camp du général Aoun, on confirme aussi ce scénario, selon lequel « Bandar tentera un assaut généralisé pour éliminer Bachar al-Assad, au cours des mois de septembre et octobre (...) Les temps qui viennent vont être terribles, (...) l’Occident a opté pour une stratégie de chaos et de destruction de l’ensemble de la région ». La source a aussi souligné les monstruosités perpétrées dans ces derniers jours dans le gouvernorat de Lattaquié (Abu Makka et Obin) où des gangs de djihadistes ont exécuté des familles entières, voire même, dans le cas de Obin, des village entiers.

    Publié par : solidariteetprogres.org


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  • wifi

    Vous avez peut-être le Wifi chez vous, peut-être même savez-vous que cette technologie présente un danger potentiel pour votre santé. Mais pour l'instant, vous n'avez pas débranché ce service (bien pratique) faute de temps et parce que vous n'êtes pas convaincu. Voilà la raison pour laquelle j'aborde ce sujet cette semaine, car il y a urgence à vous débarrasser du Wifi et je ne suis pas sûr que vous l'ayez compris.

    Savez-vous que l'Agence Européenne de l'Environnement, le Parlement Européen et de nombreux médecins dans le monde ont décrit le Wi-fi comme une technologie toxique ? - Savez-vous que, de son côté, le Conseil de l'Europe préconise l'abandon du Wi-fi dans les écoles et recommande depuis 2011 la baisse des seuils d'exposition des antennes-relais de téléphonie mobile ?

    En effet, les ondes Wi-fi de l'ordinateur (mais également du portable, du sans-fil DECT et du Bluetooth) travaillent sur des bandes de fréquences totalement différentes des ondes radio et télévision hertziennes, car ce sont des micro-ondes pulsées sur des très basses fréquences.

    Le Wi-fi émet sur une porteuse micro-onde de 2,45 Giga Hertz (exactement la fréquence d'agitation des molécules d'eau utilisée dans les fours micro-ondes dont il est issu) une grande densité de fréquences très basses, qui sont "pulsées par saccades", transmettent ainsi les informations textes, sons et images. Mais cette technologie est totalement incompatible avec la santé, même à 0,1 Volt/mètre. En bref, vous vivez ainsi dans une maison transformée en un grand four à micro-ondes !!!

    En fait, c'est la nature du signal qui est toxique et non l'intensité du Wi-fi, qui même à très faible puissance, désorganise les processus physiologiques et détruit des structures biochimiques, entraînant la perte d'étanchéité de la barrière hémato-encéphalique, une baisse de production de la mélatonine et d'acétylcholine (maîtres du sommeil, de la mémoire, de la concentration...) et des dommages génétiques irréversibles.

    Il a également été prouvé que l'effet biologique de ces émissions composites se traduit par une production de protéines de stress avec résonance sur les ondes Delta du cerveau. Plusieurs études en double aveugle ont décrit le syndrome l'électro-hypersensibilité (EHS) comme un trouble neurologique sans aucun lien avec le psychisme. Plusieurs études portent même sur les animaux (cigognes, bovins, grenouilles...) et la flore. Les symptômes communs sont l'insomnie, les maux de tête, la perte de concentration et de mémoire, les troubles cardiaques et de l'humeur.

    L'EHS s'étant avéré occasionner un mal être physique sur une moyenne de 6% des individus, le Conseil de l'Europe, le Parlement Européen, l'OMS et plusieurs Etats aux U.S.A ont classé l'EHS comme un trouble physiologique et non psychologique.

    L'OMS, en 2011, a même classé ces ondes en "cancérogène possible". En outre, il existe aujourd'hui de nombreux travaux scientifiques qui démontrent que ce type d'onde peut occasionner le cancer du cerveau, de la thyroïde, de la glande parotide ... etc. Depuis les années 60, les militaires appellent ces effets sanitaires le "syndrome des micro-ondes"

    Fin 2009, en Italie, un jugement de Cour d'Appel a finalement établi officiellement un lien de causalité entre téléphone mobile et cancer, mais il va falloir, comme à l'époque du tabac et de l'amiante, effectuer des opérations de matraquage pour remettre en question cette technologie que l'on prétend jusqu'alors inoffensive...

    N'est-il pas inquiétant de noter que l'amiante avait cessé d'être couverte par les assurances américaines dès 1919, et les ondes de la téléphonie mobile et du Wi-fi depuis le début des années 2000 ! Or, les informations réelles sont souvent étouffées par des versions officielles à base d'expertises truquées sous influence.

    Cependant, on peut lire dans les polices courantes des compagnies d'assurance, que font partie des exclusions générales :

    • les dommages de l'amiante
    • les dommages du plomb
    • les dommages des ondes électromagnétiques
    • les dommages des OGM

    Malgré cela personne ne se pose de questions ? aussi entend-on dire que si c'était si dangereux, ça se saurait, et qu'il n'est pas possible qu'une technologie autant utilisée puisse continuer d'exister en occasionnant tous ces dommages... C'est ignorer qu'en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, le Wi-fi a été interdit dans les écoles et que le gouvernement allemand recommande depuis 2007 d'éviter le Wi-fi pour raisons sanitaires (mais en France on ne risque rien...).

    Il se dit aussi que si le Wi-fi provoquait le cancer, il y aurait déjà des millions de cas vu qu'il a pénétré le monde entier depuis 2005. C'est ignorer que de très nombreux cas existent déjà, et qu'il faut quelquefois 20 ans entre le début d'une exposition et le développement d'un cancer...Et dans ce cas il est bien sûr facile de nier l'existence de la cause à effet.

    Ainsi, en attendant la reconnaissance officielle de sa toxicité, nous vous recommandons de désactiver le Wi-fi (activé par défaut sur les Box internet) et d'utiliser un câble de connexion filaire. On comprend que dans un contexte de déni, vous ne serez pas encouragés à arrêter votre Wi-fi, si pratique et si moderne, surtout si vous ne "sentez rien" et avez l'impression de "revenir en arrière". Mais souvenez-vous que c'est souvent après coup que la vérité éclate.

    Nous vous encourageons à prendre cette responsabilité sans attendre, pour vous, vos proches et surtout vos enfants qui sont les plus sensibles. Notez que sur le plan technique, une connexion filaire est plus stable, plus rapide et aussi non accessible aux piratages et interférences avec le voisinage direct. Vous trouverez ici les conseils pour remplacer votre Wi-fi par une connexion filaire, y compris entre deux étages : http://www.robindestoits.org/_a227.html

    Mais, évidemment, le prix à payer est d'accepter un « petit bordel » de fils de connexions sur votre bureau au lieu d'avoir une place nette.

    A ce sujet, je m'étais laissé séduire il y a quelques années par la solution clavier et souris sans fil ; et je m'étonnais que je ne puisse rester plus d'une heure devant mon ordinateur sans subir une poussée de tension et de sévères palpitations. Cela a duré au moins six mois, m'handicapant sérieusement dans mon travail jusqu'à ce qu'un problème technique me pousse à racheter un clavier et une souris 1er prix........et miracle, plus de problème ! En fait, c'était l'émetteur sur mon bureau qui m'arrosait de plein fouet au niveau cœur. Tout cela, c'est cher payé pour juste un problème pratique de filasse et de place nette !

    wifi

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    Par  Michel DOGNA
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    Yuan Yuan et son petit Yuan Zai au zoo de Taipei, à Taiwan, le 12 août 2013.
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    Retrouvailles entre le panda Yuan Yuan

    et son petit au zoo de Taipei 

    Courte vidéo, un régal ! (2 mn)

    Attention, problème technique,

    2 vidéos apparaissent + bas,

    elles sont identiques !

    Cliquer sur une des deux seulement..

     

    maman panda


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    NIL

    Dessin de "Dilem" du journal Liberté – DZ

    COUP DE GUEULE. Entretien avec M.Bassam Tahhan, politologue: "La situation est insoutenable en Égypte".

     

     

    Bassam Tahhan, politologue
    Entretien avec M. Bassam Tahhan,
    politologue et géostratège :
    "La situation est insoutenable en Egypte"
    (à écouter absolument)

    Cliquer ici (en jaune), vous avez le message audio =

    ______________________________________________________________________________________

    MERCI PERE BOULAD
    message pour les pays francophones

    Henri Boulad
    Pauvres Frères musulmans persécutés !...
    Henri Boulad, sj
    Le Caire, le 17 août 2013

    L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis plusieurs semaines. Bilan : plus de six cents morts dans les deux camps.


    Aussitôt, les média bien pensants poussent des cris d’orfraie et demandent que le Conseil de Sécurité et les associations internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême fermeté cette sauvage agression.


    Pauvres Frères musulmans victimes de la violence ! Ces gentils moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. USA, Grande Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et inviter le monde à voler à leur secours. Les média internationaux enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables…


    Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout citoyen à manifester « pacifiquement » a quelque chose de tragi-comique.


    Mais, passons aux faits :


    - La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. Aucune dénonciation de l’Occident.


    - Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de l’Occident.


    - Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident.


    - Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne soulèvent aucune émotion internationale.


    - Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la part de l’Occident.


    - Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge - pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation occidentale qui serait taxée d’ « islamophobie », qui est aujourd’hui le crime des crimes.


    - Près de 1500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours de son année de règne. Silence des médias


    - Accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… Tout cela est pain béni pour l’Occident, puisque c’est son œuvre…


    Lorsque l’Egypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre dans la baraque… l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au scandale.

     

    Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes fraudes. Malgré tout, les média persistent à affirmer que Morsi a été le premier président de l’histoire d’Egypte élu « démocratiquement » et qu’il a pour lui la « légitimité ».


    Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… - que l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de dégager.


    En moins de deux mois, le mouvement « Tamarrod » rassemble plus de 22 millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son obstination, plusieurs dizaines de millions d’Egyptiens – dont une majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans – déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ. Encore en vain !


    L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays étrangers.


    Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au « coup d’Etat ». Si « coup d’Etat » il y a eu, celui-ci fut populaire et non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du peuple. Celui-ci, excédé par un président qui l’avait trompé, floué, berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ.


    Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis. Quelqu’un achète au marché une boîte de conserves qui, une fois ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter ? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où sa réaction de rejet.


    Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus obstiné et systématique.


    Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en place.


    Ils décident alors de « prendre le maquis » et de semer la terreur, ce en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple égyptien les exècre et les honnit.


    Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire…


    L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment dispensés d’obéir. Hier soir, 16 août, de ma chambre, toute proche de l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens, j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillette provenant des rues avoisinantes.


    Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu. Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants « pacifiques »…
    Mais de qui se moque-t-on ?...


     

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    Affairs of the European Parliament.

    Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République française, François Hollande.

    Monsieur le Président,
    Je me permets aujourd’hui de m’adresser directement à vous pour vous manifester mon indignation suite à vos prises de positions en relation avec la crise que l’Egypte vit depuis plusieurs semaines.
    Avant tout autre chose, je tiens à préciser que je suis un citoyen français, fier de l’être, respectueux des lois démocratiques, et respectueux des idées des autres. Je ne milite dans aucun parti politique, ne suis engagé dans aucune « cause », rejette les « extrêmes » quels qu’ils soient, et exècre la violence (considérant que c’est l’ultime recours de celui qui a épuisé tous ses arguments de dialogue).
    Bien qu’aujourd’hui retraité, j’ai passé la majeure partie de ma vie professionnelle comme expert en développement, dans des pays difficiles, pour aider les plus défavorisés et marginalisés à survivre. J’ai également travaillé comme expert dans le domaine des Droits de l’Homme. Je n’ai jamais servi dans des ONGs, mais toujours dans le cadre d’importantes Organisations Internationales. Enfin, j’ai personnellement travaillé en Egypte, peuple attachant et parmi les moins belliqueux que j’ai pu connaître. Ceci pour dire que je crois assez bien connaître les souffrances des populations que j’ai côtoyé, et que je crois être à même de comprendre les motivations de leurs réactions.
    Lors de la première « révolution » égyptienne, en 2011, le monde occidental a applaudi la destitution du Président Hosni Mubarak, qualifié de « tyran » parce qu’il dirigeait le pays sur la base d’un système oligarchique, qui bénéficiait en priorité à une minorité. Mais l’économie du pays tournait : vente d’énergie aux pays voisins, tourisme florissant, production industrielle locale en plein développement, le tout assurant du travail et des conditions de vie à la population qui, sans être paradisiaques, permettaient de garantir nourriture, éducation, santé et sécurité à la plus grande majorité.
    En juin 2012, le Président Mohamed Morsi a été élu, suite à des élections reconnues par les pays occidentaux, dont la France, comme démocratiques. Mais sur quoi la France s’est-elle basée pour qualifier ces élections de « démocratiques » ? Il est aujourd’hui de notoriété publique que ces élections présidentielles n’ont été qu’un triste show, orchestré par la seule vraie et solide organisation alors établie, celle des Frères Musulmans. Celle-ci existe depuis 1928 et est constituée d’un réseau politiquement présent dans plus de 80 pays. En face d’elle, le parti de « l’ancien régime », totalement abhorré du peuple égyptien, et quelques formations sans réel leader, sans programme, sans expérience ni références, sans conseils. Y a-t-il eu des observateurs étrangers pour vérifier le déroulement de la campagne et des scrutins ? Les dénonciations de fraudes ont-elles eu le moindre écho ? Considérez-vous, Monsieur le Président, que la France a le droit de reconnaître comme « élections démocratiques » celles organisées sur la base d’un parti unique, qui a acheté les voix des électeurs et a permis à la même personne de voter dans plusieurs bureaux de vote ? Ce n’est pas MA notion de la démocratie, et je suis triste que mon pays s’associe à une telle mascarade.
    Fin 2012, le peuple égyptien fait un constat. Le tourisme en Egypte a baissé de plus de 80%, réduisant les entrées de devises à néant, et poussant au chômage un nombre sans cesse grandissant d’égyptiens. Il y a chaque jour davantage de pénurie de pain, de médicaments, puis d’essence. Les coupures d’électricité sont de plus en plus fréquentes, les industriels ralentissent leurs activités ou ferment leurs usines. Les investisseurs fuient le pays. L’insécurité va grandissant. Les réserves monétaires du pays sont à sec et le Gouvernement est prêt à vendre n’importe quoi, dont les réserves d’or. Il s’avère que le Gouvernement Morsi détourne une partie des réserves énergétiques et médicamenteuses du pays pour aider leurs « frères » du Hamas, établis dans la Bande de Gaza, et constituant rien moins qu’un groupe dissident du Gouvernement Palestinien officiel.
    Le peuple a faim, le peuple a peur, le peuple réalise qu’il a été leurré, et demande pacifiquement au Gouvernement Morsi de tenir ses promesses de campagne. Dans les pays occidentaux, chacun sait ce que sont les promesses de campagne. Mais en Egypte, trop récemment ouvert à la « démocratie », la naïveté l’emporte, et on a cru aux beaux discours …..
    En fait, le Gouvernement Morsi est loin de s’occuper du peuple. Il a révisé la Constitution Nationale, y introduisant la « Charia ». Il a fait voter des lois pour autoriser le mariage des filles dès l’âge de 9 ans. Ou encore autorisant des rapports sexuels avec une épouse défunte plusieurs heures après sa mort déclarée. Mais peut-être n’êtes-vous pas au courant de ces dérives officialisant des pratiques pédophiles ou nécrophiles ? Ce serait grave, car sauf erreur de ma part, vous avez une Représentation Diplomatique sur place, en principe chargée de vous informer, entre autres, sur l’évolution de la législation nationale ! Et je me refuse à admettre que mon pays, le pays des Droits de l’Homme, accepte de telles pratiques sans la moindre réaction. Alors, Monsieur le Président, où étiez-vous à ce moment ? Que faisaient les membres de votre Gouvernement ?
    Cependant, le Gouvernement Morsi entend les protestations du peuple. Il sait qu’il s’était engagé à nommer plusieurs vice-présidents, dont un chrétien et une femme. Il sait aussi qu’il n’en a rien fait. Il ouvre donc une session d’écoute, dont il balaiera d’un revers de main tous les arguments, et refusera l’idée d’un dialogue national. Excédé, le peuple lance alors un ultimatum : modification de la ligne politique des Frères Musulmans, ou sortie du Président Morsi. L’ultimatum prévoit comme date d’exécution le 30 juin 2013.
    Des « sit-in » commencent avant la date fixée, mais à part, aux dernières limites, un appel du Président Morsi à un dialogue national, le même que lui-même avait refusé quelques semaines auparavant, rien ne se passe, et la ligne politique demeure immuable. Le peuple est de plus en plus nombreux à manifester dans les rues contre la Confrérie, demandant son départ du pouvoir. Sachant que les Frères Musulmans ne baisseront pas facilement les bras, le peuple demande l’appui de l’armée, pour le protéger des représailles (qui ne peuvent être que sanglantes) de la part du pouvoir en place. Il faut en effet se rappeler que les Frères Musulmans, pour protéger leur mouvement, ont déjà organisé l’assassinat du Premier Ministre égyptien Mahmud Fahmi Nokrashi en 1948, l’assassinat du Président Sadate en 1981, que l’actuel leader d’Al-Qaida est issu de leurs rangs, et que le Hamas est une de leurs émanations (entre autres).
    Le 03 juillet 2013, le Président Mohamed Morsi est déchu, par le peuple, avec l’aide de l’armée et des Institutions Policières. La première réaction de la France est de parler d’un « coup d’état » de l’armée. Encore une fois, Monsieur le Président, êtes-vous sûr de vos sources et de vos analystes ? Tout d’abord, un « coup d’état » est un renversement du pouvoir en place pour s’y installer : l’armée a-t-elle pris le pouvoir ? Non. C’est le peuple qui est à l’origine de cette action, et cela s’appelle une « révolution ». La France devrait bien savoir de quoi il s’agit, puisqu’elle est l’instigatrice de ce type d’action (voir 1789, dans les livres d’histoire …..). Ensuite, le peuple a agi ainsi parce qu’il avait été floué, trompé, qu’on ne l’écoutait pas, qu’on ne répondait pas à ses appels à l’aide pacifistes et légitimes, à ses craintes, à ses angoisses. Puis si l’armée et la Police sont intervenues, c’est à la demande du peuple, et non à leur propre initiative. Enfin, lorsqu’on fait un « coup d’état », on ne prévient pas à l’avance, comme cela a été le cas en Egypte, où des échéances ont été fixées, mais totalement ignorées du pouvoir en place.
    La France (et aussi beaucoup d’autres pays occidentaux) s’est insurgée contre cette action, la qualifiant d’anti-démocratique. Monsieur le Président, je me référerai ici à la définition la plus communément reconnue du concept de « démocratie », celle donnée par Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats Unis d’Amérique : la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Vous connaissez très certainement cette définition, puisqu’elle a été introduite dans la Constitution Française en 1958 !!! La démocratie ne se limite ainsi pas à une action aux urnes, le jour de l’élection présidentielle (et d’ailleurs à ce niveau, comme indiqué précédemment, il y a beaucoup à redire), mais le peuple, en démocratie, juge en permanence l’action du gouvernement qu’il a élu. Considérez-vous qu’un peuple opprimé, affamé, vivant dans une insécurité chaque jour plus grave, sans travail, sans économie, exposé aux risques de santé, a le droit de rester sans réagir ? Si oui, vous cautionnez le despotisme !! Mais si non, alors pourquoi la France aurait-elle félicité le peuple égyptien pour avoir destitué le Président Mubarak, dont les conséquences de sa gestion sur le peuple étaient de très loin beaucoup moins graves que les conséquences du Gouvernement Morsi, et critiquerait l’action du 3 juillet 2013 ? Ne voyez-vous pas ici une certaine incohérence ? Ou bien n’êtes-vous pas en possession d’une information exhaustive, objective et transparente de la part de vos services diplomatiques sur place ?
    Une autre critique promulguée par la France (et d’autres Etats Occidentaux) concerne la légitimité du Président Morsi, et donc l’illégitimité de sa destitution. Vous êtes sans aucun doute au courant du fait que le Président Mohamed Morsi est sous le coup d’une inculpation, pour avoir conspiré avec des membres du Hamas et du Hezbollah, et pour laquelle il a été condamné à une peine de prison. Il a été emprisonné au centre de détention de Wadi El-Natroun, d’où il s’est échappé, profitant du chaos durant la révolution de 2011, en compagnie d’une trentaine d’autres détenus, tous membres de la Confrérie des Frères Musulmans. Deux autres prisons, dans lesquelles des membres du Hamas et du Hezbollah étaient emprisonnés, ont également été attaquées pour libérer d’autres Frères Musulmans. Au cours de ces attaques, les assaillants s’étaient emparés de grandes quantités d'armes se trouvant dans les prisons. Depuis lors, le Président Morsi est sous l'accusation d'assassinats de soldats et de conspiration avec le Hamas. Alors, franchement, Monsieur le Président, êtes-vous prêt à défendre la « légitimité » d’un candidat repris de justice pour assassinat de soldats et évadé de prison ? Est-ce là votre interprétation de la légitimité ? Personnellement, je refuse que mon pays, par votre voix, cautionne une telle situation. Ce n’est pas MON pays, ce n’est pas MA France.
    Tout cela concernait l’histoire récente, les événements des derniers mois. Permettez-moi maintenant de passer à l’histoire des derniers jours.
    De nombreuses voix, dont la vôtre, celle de votre Ministre des Affaires Etrangères, ou de Monsieur Kouchner, s’élèvent pour condamner la « répression », le « bain de sang », et l’interdiction de rassemblement dont l’armée égyptienne serait l’auteur. Tout le monde plaide pour le dialogue. Mais là encore, êtes-vous bien informé ?
    Le dialogue. Depuis le 03 juillet, les Frères Musulmans sont appelés à intégrer le Gouvernement transitoire. Refus sans appel des Frères Musulmans. Appel au dialogue : condition préalable des Frères Musulmans, le retour de Mohamed Morsi à la Présidence. Alors, je vous le demande (et demandez-le aussi à Monsieur Kouchner, docteur en médecine) : peut-on soigner quelqu’un contre sa volonté ? La réponse est NON. Peut-on obliger quelqu’un à dialoguer s’il refuse de le faire : la réponse est encore NON. Peut-on obliger quelqu’un à intégrer un groupe contre sa volonté : encore une fois NON.
    La constitution d’un Gouvernement de Transition a pourtant été bien accueilli par l’ensemble de toutes les parties prenantes : Al Azhar, le Pape Copte, les salafistes, les indépendants, et tous les autres partis politiques, y compris les jeunes de la Révolution. Les seuls qui ont rejeté l’offre sont les Frères Musulmans.
    La répression. Celle-ci n’a pas eu lieu. Le Gouvernement de Transition a annoncé pendant plus de 3 semaines que les « sit-in » devaient être levés, et que s’ils ne l’étaient pas de façon spontanée, les forces de l’ordre seraient forcées d’intervenir.
    Ce qu’il faut savoir sur les sit-in de Rabaa ou de Nasr City. Outre le fait de bloquer les rues et la circulation, ces « sit-in » créent un désordre épouvantable dans les quartiers où ils sont établis. Les habitants sont cloîtrés chez eux, sont soumis à toutes sortes de pressions : exigences de nourriture, boissons, usage des toilettes privées de la part des « sit-inners », humiliation et menaces, viols et agressions, etc. Sans parler du bruit, des toilettes à ciel ouvert improvisées par les « sit-inners », des enlèvements et tortures infligées à leurs « ennemis », et de tous les trafics inhérents à ces prises de positions prolongées.
    Lors des premières escarmouches entre manifestants et forces de l’ordre, la désinformation, allègrement relayée par des journalistes peu scrupuleux ou supporters des Frères Musulmans a fait le tour du monde. Les cadavres des Frères Musulmans montrés dans des vidéos : il s’est avéré qu’il s’agissait de corps filmés en Syrie, et non en Egypte ! Des tirs des forces armées égyptiennes alors que les manifestants étaient en pleine prière : à l’heure des tirs, aucune prière, et les cadavres avaient encore leurs chaussures aux pieds, donc ils ne priaient pas ! Sur des vidéos, des étuis de munitions de gros calibre (armes lourdes) étaient présentées comme étant les étuis des balles tirées par les forces de l’ordre sur les manifestants : comment ces étuis de balles seraient-ils arrivés entre les mains des manifestants, alors que lors des tirs ces étuis restent au pied des tireurs, donc dans ce cas précis au pied des forces de l’ordre, si tant est que ce sont eux qui ont effectivement tiré (il est facile de se procurer ce type d’article, à partir de n’importe quel champ de bataille, sans pouvoir identifier l’origine « géographique » des produits).
    Après de très nombreux rappels et mises en garde de l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les « sit-inners », il semble normal que devant la « désobéissance » de ces « sit-inners », et afin de ne pas perdre toute crédibilité, le Gouvernement Transitoire a dû donner ordre d’intervenir. C’est exactement comme cela que les choses se passent dans n’importe quel pays. Imaginez, Monsieur le Président, un « sit-in » face à l’Elysée, bloquant le quartier et la circulation. Ne croyez-vous pas que des ordres de dispersion seraient rapidement donnés, avec un délai pour obtempérer ? Et au cas où ça ne marcherait pas, ne croyez-vous pas que les forces de l’ordre seraient mobilisées ? Et si un seul des « sit-inners » sortait une arme et tirait sur les forces de l’ordre, oseriez-vous dire que les ordres seraient de répondre en offrant des fleurs ?
    Si un forcené est encerclé par la police, en France, et tire sur les policiers qui l’entourent, que feront les policiers ? Souvenez-vous l’affaire Mohamed Merah, en mars 2012 : il avait assassiné 3 soldats français plus 4 enfants, puis tiré sur les hommes du RAID qui l’assiégeait ; il a été abattu par le RAID.
    Oseriez-vous prétendre que lorsque des campements ROM sont évacués puis détruits au bulldozer, toujours en présence de la police, si par hasard l’un d’eux sortait une arme et commence à tirer il serait médaillé ? Certainement pas, Monsieur le Président.
    Dans le cas précis de Rabaa et Nasr City (à Nasr City, le « sit-in » était juste devant le Palais Présidentiel, notre « Palais de l’Elysée »), la situation est toute identique. Après les appels et rappels, les forces de l’ordre ont donné l’assaut, pour simplement déloger et disperser les « sit-inners », sans la moindre volonté de provoquer une effusion de sang. Mais ils se sont heurtés à une résistance qui n’avait rien de pacifique, puisque des armes de guerre sont apparues. Les manifestants ont commencé à tirer à balles réelles sur les forces de l’ordre, à lancer des cocktails molotov, et à s’entourer de boucliers humains (enfants réquisitionnés dans des orphelinats, femmes, ou plus simplement habitants du quartier qui ne demandaient rien à personne).
    Le porte-parole des Frères Musulmans a déclaré jeudi soir 15 août que l’attaque a été tellement subite et violente que la Confrérie s’est trouvée dans l’impossibilité de contrôler les manifestants. Subite ? Après 3 semaines d’appel à la dispersion ? Violente ? Aucun char n’a tiré dans la foule, mais les manifestants ont tirés sur les forces de l’ordre. Vendredi 16 août, alors que les Frères Musulmans, lors de la prière du vendredi, avaient toutes les chances de reprendre leurs troupes, les ont au contraire incitées à des manifestations quotidiennes, prêchant que pour défendre la « légitimité » du Président Morsi, chacun devait se battre, jusqu’à la mort. Langage de paix, d’ouverture et de tolérance ? J’en doute !
    De nombreuses personnes se sont réfugiées dans la mosquée Al-Fattah, où les forces de l’ordre se sont heurtées à une résistance violente. Après plusieurs heures d’échange de coups de feu, les forces de l’ordre sont venues à bout de la résistance. Elles sont alors entrées dans la mosquée, pour libérer de nombreuses personnes qui y étaient entré contre leur gré, pour s’y mettre à l’abri, ou bien parce qu’elles y avaient été contraintes. A leur sortie, les habitants du quartier ont acclamé les forces de l’ordre. Celles-ci protégeaient de leur corps les « rescapés » contre la vindicte des habitants du quartier, croyant que tous étaient des sympathisants des Frères Musulmans, et voulant se venger des journées terribles qu’ils leur avaient imposées.
    Lorsque des tireurs embusqués dans les minarets de la mosquée ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre et la foule, la police, avec le renfort des militaires, ont du intervenir pour faire cesser les tirs. Alors, « bain de sang », oui, on peut le dire. Mais de la responsabilité de qui ? Attention à un jugement hâtif basé sur des rapports de journalistes en quête de sensationnel ou des statistiques d’ONGs. Que dire aussi des officiers de police torturés puis assassinés avant que leurs corps mutilés et dévisagés ne soient jetés comme de vulgaires déchets encombrants devant les portes des Commissariats ?
    Aujourd’hui, le 18 août, le Ministre de la Solidarité Sociale, Ahmed al-Borai, a annoncé que les mesures légales étaient mises en place pour démembrer la Confrérie des Frères Musulmans. Il a ajouté qu'il s'agissait d'un "devoir légal" après les "actes terroristes" dans lesquels ils ont été impliqués.
    Monsieur le Président, il y a quelques mois, vous avez décidé d’une intervention au Nord Mali, pour libérer la région de l’emprise de l’AQMI, rattachée à Al-Qaida. Je dois admettre que, bien qu’opposé à la violence, j’ai approuvé cette décision. Vous avez là répondu à une demande d’aide du Gouvernement malien, pour gérer un problème débordant le cadre du Mali, et pour lequel le Mali seul était incapable de trouver une solution définitive.
    Aujourd’hui, l’Egypte tente de gérer seule, sans demander d’intervention extérieure, un problème interne. Ne juger que les responsables actuellement aux commandes du pays est totalement injuste. La plupart des médias se focalise sur le fait qu’une mosquée, lieu saint et de prière, a été prise d’assaut par les forces de l’ordre. Combien d’églises ont été brûlées depuis le début de la révolution ? Quelqu’un en parle-t-il ? Non. Il est vrai qu’en France on détruit actuellement les églises qui embellissent nos villes et villages, dont certaines sont de véritables monuments, sous le prétexte qu’elles coûtent trop cher à entretenir. Et dans le même temps, on construit de partout des mosquées …. Coûtent-elles moins cher à l’entretien que nos églises ? Ou bien subit-on une influence extérieure pour changer le sens du mot « laïcité » ? Peut-être un décompte de voix électorales ? Ou bien la « crainte » de gêner certaines personnes ou certains groupes ?
    Depuis hier, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabe Unis, le Koweit, la Jordanie et la Palestine ont fait savoir qu’ils soutenaient la politique égyptienne visant à écarter du pouvoir politique la Confrérie des Frères Musulmans.
    De votre côté, vous avez convié les Etats Membres de l’UE à une réunion, demain, à Bruxelles, pour parler de l’aide que l’Union apporte à l’Egypte. C’est une initiative louable, à deux conditions : ne pas se tromper de cible, donc respecter le peuple égyptien et l’expression de la démocratie (et non pas la mascarade de démocratie théâtralement mise en scène en été 2012), et offrir au pays ce dont il a réellement besoin pour se reconstruire, prenant en considération les principes de Liberté, Egalité et Fraternité qui font de la France ce qu’elle est et ce qu’elle représente dans le monde, ainsi que tous les principes inscrits dans les Traités de l’Union Européenne.
    Sans prétendre vous donner des conseils, je vous suggère de prendre connaissance du message du Père Henri Boulad, du 17 août, ou bien de la déclaration récente de l’Eglise Orthodoxe Copte d’Egypte (Pape Tawadros II) sur une analyse de la situation en Egypte, ainsi que de la lettre envoyée par le Docteur Boutros Boutros Ghali (ancien Ministre égyptien des Affaires Etrangères de 1977 à 1991, ancien vice Premier-Ministre égyptien chargé des Affaires Etrangères auprès des Nations Unies, puis élu au poste de Secrétaire Général de l’ONU le 1er janvier 1992 pour un mandat de cinq ans) hier à Monsieur Ban Ki-moon, pour lui exposer la situation de l’Egypte.
    Ne doutant pas de l’intérêt que vous porterez à ce courrier, et comptant sur votre objectivité pour peser sur les fausses interprétations en vue de rétablir la vérité.
    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de ma haute considération.
    Patrick Trolliet
    18.08.2013

    http://www.twitlonger.com/show/n_1rm0g3d
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    Égypte : L’inacceptable carnage

    Global Research, août 15, 2013

     

    Utiliser des chars, ouvrir le feu en tirant à balles réelles pour disperser des foules d’hommes, de femmes et d’enfants désarmés est un crime inacceptable, quel que soit le jugement que l’on peut porter par ailleurs sur la politique mise en oeuvre par les dirigeants des Frères musulmans.

     

    Prétendre ensuite que la police a fait preuve d’une « grande retenue » et qu’il n’y aurait eu, durant cette journée dans l’ensemble de l’Égypte, que 220 morts et quelque 1’000 blessés, alors il y en aurait eu dix fois plus, est une insulte à l’égard des victimes et de leurs familles.


    Que demandaient ces hommes et ces femmes – appartenant en grande majorité à la classe pauvre – rassemblés pacifiquement, que l’armée qualifie de « terroristes » et a ordonné de disperser en faisant usage d’armes de guerre ? Ils demandaient la libération de leur président légitimement élu que la junte militaire, qui a pris le pouvoir, a destitué et emprisonné. Pourquoi ne l’avoir pas libéré, n’avoir pas tout tenté pour trouver une issue apaisée et éviter ainsi ce bain de sang qui pourrait bien plonger l’Égypte et son grand peuple dans le chaos et les souffrances d’un affrontement sans issue ?


    Les Égyptiens qui appartiennent au mouvement des Frères musulmans n’ont-ils pas droit au respect et à un traitement humain comme tous leurs concitoyens ?


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    Les forces de sécurité égyptiennes arrêtent des partisans du président déposé, Mohamed Morsi, alors qu’ils dispersent un sit-in près de l’Université du Caire (Photo : Xinhua/Landov/Barcroft Media)


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    Une Égyptienne essaye d’empêcher un bulldozer militaire d’écraser un jeune homme blessé lorsque les forces de sécurité égyptiennes sont intervenues pour disperser les partisans du président Mohamed Morsi dans la partie Est du Caire, le 14 août 2013


    Copyright © 2013 Global Research
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    Les heurts en Égypte L'Égypte est morte... Vive l'Égypte.

    EGY SIN

    Accord secret entre Obama et les Frères musulmans pour céder 40% du Sinaï à Gaza ?

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    Le Sinaï : Base américaine ?
    Par Nasser Kandil

    Le Sinaï : Base américaine ?

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    Les discussions vont bon train dans les centres d’études US, les séminaires et ateliers sur le Sinaï et son importance stratégique. Certains chercheurs en arrivent à deux équations possibles qui se résumeraient à dire que la sécurité d’Israël dépend du Sinaï non du Golan syrien, et que la sécurité des gazoducs et oléoducs dépend du SinaÏ non de Homs en Syrie. D’autres planchent sur l’importance stratégique comparée entre Al-Qusayr en Syrie et le Sinaï en Égypte (...)
    Par Nasser Kandil

    14 août 2013, par Comité Valmy
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    Et si les généraux égyptiens étaient en train de s'autonomiser des USA, cherchant ailleurs appui (Russie etc) ? Opinion

     

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    En arrière-plan,

    Israël qui orchestre les déstabilisations,

    le chaos un peu partout. Discrètement ! (eva)

     

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    L'oligarchie et le sionisme de Béatrice Pignède, en entier !  http://infoalternative.unblog.fr/2013/08/15/loligarchie-et-le-sionisme-

    par-beatrice-pignede-en-entier/ 

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    La conviction d'être une race supérieure empêche tout dialogue des civilisations



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      Et la Tunisie ?

     

    Tunisie : les Occidentaux proposent leurs bons offices

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