• Comme nous l’annoncions depuis plusieurs années, sur la foi des généraux étasuniens, le chaos programmé au Proche Orient et dans le Maghreb est au rendez-vous de l’histoire néo-mondialiste.

    Ainsi le Pustch militaire en Egypte vient de massacrer en toute tranquillité les manifestants qui occupaient pacifiquement plusieurs places publiques en Egypte, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes, et certainement plusieurs milliers, et donnant officiellement le feu vert pour la guerre civile programmée par les élites qui tirent dans l’ombre les ficelles, pour le plus grand profit d’un petit état de la région qui s’en tire très bien dans le chaos quasi-généralisé, et que nous ne nommerons pas…. mais dont chacun et chacune aura deviné.

     Ordo ab Chao et Nouvel Ordre Mondial

    Pour autant, celles et ceux qui croient que la liste des pays déstabilisés est bouclée se mettent une fois de plus le doigt dans l’oeil, car bien évidemment, beaucoup d’autres pays de la région sont dans le collimateur, et la Tunisie, l’Algérie, l’Iran et le Liban et l’Afghanistan, mais sans doute aussi dans un second temps le Yémen et bien d’autres, ne devraient plus trop tarder à rejoindre les pays déjà en guerre !

    Qu’elle est loin la prétendue Révolution arabe fomentée sur Facebook, censée apportée la Paix et la Liberté !

    Si liberté il y a, il y a de bonnes chances qu’elle se fasse comme en Irak ou au Liban : dans un cercueil…

    Crimes contre l’Humanité caractérisés, mais silence radio…

    Ces massacres, qui ont succédé au renversement du Président élu, constituent des crimes contre l’Humanité évidents, mais « curieusement » les associations droits-de-l’hommistes infiltrées et les anti-fas de service ne disent pas un mot et semblent même approuver les tueries de personnes qui ne faisaient que participer à des sit-ins tout ce qu’il y a de plus pacifiques…

    Evidemment, ces personnes sont elles-mêmes manipulées par la fameuse confrérie des Frères Musulmans basée à Londres, si près de la City, mais tous les observateurs indépendants du NWO savent bien que pour créer le chaos, il ne suffit pas de manipuler un camp, mais qu’il est préférable et même indispensable de manipuler les 2, pour que l’un et l’autre se détruisent mutuellement.

    C’est comme dans le sport – toutes proportions – gardées évidemment de foot : Il y a 2 équipes qui se combattent, et puis il y a ceux qui organisent les tournois en coulisse, et qui en vivent souvent très confortablement…

    Pour en revenir à la situation tragique en Egypte, notons que Mohamed El Baradeï, l’ancienne égérie de l’AEIA et du clan néo-conservateur en Irak, nobélisé en 2005 suite à ses immenses services rendus aux Illuminatis, a démissionné de la Vice Président face aux crimes perpétrés : face à ces crimes de sang froid contre un peuple non armé, c’est bien le moins qu’un Prix Nobel en titre puisse faire….

    De toutes façons la situation est tellement chaotique que les élites pourraient, si la situation venait à leur échapper, arguer le moment venu de crimes contre l’humanité pour opérer une intervention armée !

    Car n’oublions jamais que le Chaos profite a toujours profité et profitera toujours aux élites au sommet de la Pyramide, qui observent et attendent le moment idéal pour avancer leurs pions  et profiter de la situation pour accélérer autant que possible leur agenda.

    Etat d’Urgence et couvre-feu

    En attendant la Libération par millions peut-être (comme en Irak, en Libye, en Syrie et en Afghanistan), placé en Egypte à l’Etat d’Urgence, décrété pour une période de 1 mois, ce qui évidemment, ne va pas arranger les affaires touristiques et commerciaux du plus puissant pays du Maghreb !

    A suivre, malheureusement.

    Publié par : mouvida.com


    votre commentaire
  • http://lespatouillesdebout2fee.over-blog.com/article-soleil-on-a-froid-116655227.html

     

    funny-sun.jpg


    Le soleil réduit

    le risque de maladie du cœur

     

     

    Cher lecteur,

    A ce stade, vous devez savoir que la vitamine D est un des plus importants nutriments pour votre santé. Et à moins que vous ne croyiez les marchands de peur qui voudraient nous renvoyer dans des grottes, vous savez que vous exposer au soleil est de loin la meilleure façon d'augmenter votre taux de vitamine D.

    La vitamine D diminue en particulier le risque de cancer, y compris plusieurs formes de cancer de la peau. Mais comme si ça ne suffisait pas pour vous donner une bonne raison de vous exposer tous les jours, en voici une supplémentaire :

    Entrez dans la lumière

    Les experts officiels qui recommandent de limiter à tout prix l'exposition au soleil sont très ennuyés.

    Depuis des années, ils induisent le public en erreur en affirmant que plus vous mettez de crème solaire, de chapeau, de vêtements couvrants, mieux c'est. Mettez-vous à leur place : c'est difficile, pour eux, de reconnaître ouvertement qu'ils se sont trompés.

    Mais il va falloir qu'ils se décident rapidement à agir car l'Université d'Edimbourg vient de publier de nouveaux résultats remarquables :

    Lorsque le lumière de soleil touche votre peau, elle déclenche le production d'oxyde nitrique (NO) dans vos vaisseaux sanguins. L'oxyde nitrique a un effet direct sur la paroi de vos artères, en relâchant les muscles lisses qui les entourent. Cela facilite la circulation sanguine et réduit la pression artérielle. (1)

    Et pour des millions de gens, cela veut dire (roulement de tambour s'il vous plaît)...

    Moins de risque cardiaque !

    Problème : le soleil ne rapporte d'argent à personne

    Donc, plutôt que de forcer les gens à avaler des pilules contre l'hypertension, et de leur infliger des régimes sans sel et sans produits gras, les professionnels de la santé auraient dû leur dire « Passez plus de temps au soleil ! ».

    Le problème est que cela n'arrangeait personne que la solution soit aussi simple, et bon marché. Attendez-vous donc à voir la propagande continuer sur les prétendus dangers mortels du soleil. (la suite ci-dessous)


     

    Annonce spéciale

    Cancer de la peau, le danger ne vient pas du soleil

    L'été il n'y a pas que les vacanciers qui se dorent la pilule au soleil. C'est aussi le cas des tomates, des aubergines et autres légumes dans la plupart des potagers du sud de la France.

    Ce qui est étonnant chez les plantes c'est qu'elles restent exposées toute la journée au soleil, qu'elle n'utilisent pas de crème protectrice, pas de parasol et qu'à condition d'avoir de l'eau, elles s'en portent bien. Mais quel est leur secret? Cette faculté à résister au soleil provient des pigments qui tapissent leur feuilles. On les appelle les "caroténoïdes". Les carotenoïdes sont des pigments qui ont des propriétés antioxydantes...

    Cet extrait est paru dans le numéro du mois d'août d'Alternatif Bien-Être. Vous pouvez recevoir ce numéro gratuitement en vous abonnant dès maintenant à Alternatif Bien-Être (plus d'informations ici).


     

     

     

    Suite de la lettre de ce jour :

    Même en tenant compte du cancer de la peau, dont le lien avec le soleil est loin d'être prouvé (je rappelle que les sous-mariniers sont la catégorie la plus touchée par ce type de cancer), les chercheurs d'Edimbourg sont arrivés à la conclusion qu'il valait mieux s'exposer :

    Le risque de cancer de la peau lié à l'exposition au soleil est minimal par rapport aux bienfaits contre toutes les autres formes de cancer, et contre le risque de maladie cardiaque. Les chercheurs estiment que pour chaque personne mourant d'un cancer de la peau en Europe, il y en a 100 qui décèdent d'un infarctus ou d'une attaque provoquée par une trop forte pression sanguine.

    Alors, tandis que les scientifiques se mettent à jour sur les effets du soleil, je maintiens pour ma part ma recommandation de toujours : environ 20 à 30 minutes d'exposition directe et sur la plus grande partie du corps possible. Tous les jours (quand le temps le permet). Pas de chapeau, pas de crème solaire, pas de manches. Et ce aux heures les plus chaudes de la journée, quelque part entre 11h et 15h si c'est possible. Bien entendu, cette recommandation n'est pas valable pour les petits enfants (moins de deux ans). Les personnes à la peau très blanche qui ne se sont plus exposées depuis plusieurs mois devront faire attention au départ et commencer par une dizaine de minutes seulement.

    C'est ainsi que vous bénéficierez d'un bon taux de vitamine D et d'oxyde nitrique.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis *


    Retrouvez mes meilleures chroniques dans L'Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.) disponible ici (lien cliquable).  Tous mes droits d'auteurs seront reversés à l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, association sans but lucratif qui défend le droit de chacun de se soigner autrement. Acheter mon livre est aussi un moyen de soutenir leur généreux combat.

     



    votre commentaire
  •  

    L’art de la guerre: La nouvelle confrontation militaire Ouest-Est

    Photo15_13

     

     

    Depuis que Poutine est revenu à la présidence, la « rhétorique anti-américaine » s’est renforcée de la part de la Russie, en se servant de « vieux stéréotypes de la guerre froide » : c’est ce qu’a déclaré le président Obama après avoir effacé la rencontre prévue pour septembre.

     

    La goutte qui a fait déborder le vase a été l’asile concédé par la Russie à Edward Snowden, coupable d’avoir mis en lumière les preuves que les services secrets étasuniens espionnent tout et tout le monde. Mais il y a bien autre chose.


    Moscou s’oppose au « bouclier anti-missile », qui permettrait aux USA de lancer un first strike (première frappe) nucléaire en sachant qu’ils peuvent neutraliser la rétorsion. Moscou est opposée à l’ultérieure expansion de l’OTAN à l’est et au plan USA/OTAN de démolir la Syrie et l’Iran dans le cadre d’une stratégie qui cible la région Asie/Pacifique. Tout ceci est perçu à Moscou comme une tentative d’acquérir un net avantage stratégique sur la Russie (et, en outre, sur la Chine). Ne s’agit-il que de « vieux stéréotypes de la guerre froide » ?

     

    On ne dirait pas, vu le programme annoncé par l’OTAN le 8 août. Il prévoit « des manoeuvres militaires plus ambitieuses et fréquentes» surtout dans les régions adossées à la Russie. Du 25 août au 5 septembre des chasseurs-bombardiers OTAN (y compris italiens) (et français, NdT), à double capacité conventionnelle et nucléaire, participeront en Norvège à la manœuvre « Brilliant Arrow »i du Commandement aérien allié, à la tête duquel vient d’être nommé le général Frank Gorenc, qui commande aussi les Forces aériennes USA en Europe. Puis aura lieu en novembre la manœuvre aérienne « Steadfast Jazz », qui verra le déploiement de chasseurs-bombardiers OTAN en Pologne, Lituanie et Lettonie, à la frontière russe. En septembre-octobre des navires de guerre OTAN participeront à la grande manœuvre « Brilliant Mariner » en Mer du Nord et en mer Baltique. Est aussi prévu l’envoi d’autres navires de guerre OTAN en Mer Noire, où s’est déroulée en juillet la manœuvre « Sea Breeze 2013 » à laquelle ont participé les marines de dix paysii (Italie comprise) (la France y était présente au titre d’observateur avec le Qatar, les Emirats arabes unis, et la Libye, NdT) aux ordres du Commandant des Forces navales USA en Europe, qui commande en même temps la Force conjointe alliée à Naples.

     

    Les USA et les alliés OTAN sont donc en train d’accroître la pression militaire sur la Russie, laquelle, évidemment, ne se limite pas à ce qu’Obama appelle une « rhétorique anti-américaine ». Après que les USA ont décidé d’installer un « bouclier » de missiles même sur l’île de Guam dans le Pacifique occidental, le Commandement des forces stratégiques russes a annoncé être en train de construire un nouveau missile de 100 tonnes « en mesure de dépasser n’importe quel système de défense de missiles ». D’ici la fin de cette année le Commandement effectuera 16 lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux de divers types. Et le premier sous-marin nucléaire de la nouvelle classe Borey est déjà en navigation : long de 170 mètres, capable de descendre à 450 mètres de profondeur, armé de 16 missiles Bulava d’un rayon de 9mille Kms et 10 têtes nucléaires multiples indépendantes, pouvant manœuvrer pour éviter les missiles intercepteurs. Le nouveau sous-marin fait partie des huit que la marine russe recevra d’ici 2020 (pour remplacer les précédents), avec 16 sous-marins multi-rôle et 54 unités de superficie.

     

    Là-dessus et pas seulement, les médias européens, en particulier les médias italiens champions de désinformation (en compétition serrée avec les français, NdT), pratiquement se taisent. Ainsi la très grande majorité des gens a-t-elle l’impression que la guerre ne menace que des régions « turbulentes », comme le Moyen-Orient et l’Afrique du nord, sans s’apercevoir que la « pacifique » Europe est en train, à nouveau, de devenir, dans le sillon des Etats-Unis, la première ligne d’une confrontation militaire non moins dangereuse que celle de la guerre froide.

     

    Edition de mardi 13 août 2013 de il manifesto


    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

    Traductions possibles des noms des manœuvres Otan dont on trouve très peu de traces dans les sites officiels de la marine nationale et du ministère dit de la défense français : Brilliant Arrow, Brilliant Mariner, Steadfast Jazz, Sea Breeze : Flèche brillante, Brillant Marin, Jazz inébranlable, Brise de mer… ?

     

     

    Notes


    ii Azerbaïdjan, Bulgarie, Canada, Georgie, Allemagne, Italie, Roumanie, Turquie, Ukraine et USA

    http://www.navy.mil/submit/display.asp?story_id=75504 (NdT)

     

    .


    votre commentaire
  •  

    L’île des naufragés

    NAUFRAGE

     

    L’île des naufragés

    Fable qui fait comprendre le mystère de l’argent

    Par Louis Even

     

    .

    Sauvés du naufrage

    Une explosion a détruit leur bateau. Chacun s’agrippait aux premières pièces flottantes qui lui tombaient sous la main. Cinq ont fini par se trouver réunis sur cette épave, que les flots emportent à leur gré. Des autres compagnons de naufrage, aucune nouvelle.

    -"Dire que nous nous sommes boudés et haïs les uns les autres pendant des mois et des mois pour une supercherie pareille! Le démon!" A peine François avait-il levé sa hache que le banquier partait à toutes jambes vers la forêt.

    Depuis des heures, de longues heures, il scrutent l’horizon: quelque navire en voyage les apercevrait-il? Leur radeau de fortune échouerait-il sur quelque rivage hospitalier?

    Tout à coup, un cri a retenti: Terre! Terre là-bas, voyez! Justement dans la direction où nous poussent les vagues!

    Et à mesure que se dessine, en effet, la ligne d’un rivage, les figures s’épanouissent.

    Ils sont cinq:

    François, le grand et vigoureux charpentier qui a le premier lancé le cri: Terre!

    Paul, cultivateur; c’est lui que vous voyez en avant, à gauche, à genoux, une main à terre, l’autre accrochée au piquet de l’épave;

    Jacques, spécialisé dans l’élevage des animaux: c’est l’homme au pantalon rayé qui, les genoux à terre, regarde dans la direction indiquée;

    Henri, l’agronome horticulteur, un peu corpulent, assis sur une valise échappée au naufrage;

    Thomas, le prospecteur minéralogiste, c’est le gaillard qui se tient debout en arrière, avec une main sur l’épaule du charpentier.

    2. Une île providentielle

    Remettre les pieds sur une terre ferme, c’est pour nos hommes un retour à la vie.

    Une fois séchés, réchauffés, leur premier empressement est de faire connaissance avec cette île où ils sont jetés loin de la civilisation. Cette île qu’ils baptisent L’Ile des Naufragés.

    Une rapide tournée comble leurs espoirs. L’île n’est pas un désert aride. Ils sont bien les seuls hommes à l’habiter actuellement. Mais d’autres ont dû y vivre avant eux, s’il faut en juger par les restes de troupeaux demi-sauvages qu’ils ont rencontrés ici et là. Jacques, l’éleveur, affirme qu’il pourra les améliorer et en tirer un bon rendement.

    Quant au sol de l’île, Paul le trouve en grande partie fort propice à la culture.

    Henri y a découvert des arbres fruitiers, dont il espère pouvoir tirer grand profit.

    François y a remarqué surtout les belles étendues forestières, riches en bois de toutes sortes: ce sera un jeu d’abattre des arbres et de construire des abris pour la petite colonie.

    Quant à Thomas, le prospecteur, ce qui l’a intéressé, c’est la partie la plus rocheuse de l’île. I1 y a noté plusieurs signes indiquant un sous-sol richement minéralisé. Malgré l’absence d’outils perfectionnés, Thomas se croit assez d’initiative et de débrouillardise pour transformer le minerai en métaux utiles.

    Chacun va donc pouvoir se livrer à ses occupations favorites pour le bien de tous. Tous sont unanimes à louer la Providence du dénouement relativement heureux d’une grande tragédie.

    3. Les véritables richesses

    Et voilà nos hommes à l’ouvrage.

    Les maisons et des meubles sortent du travail du charpentier. Les premiers temps, on s’est contenté de nourriture primitive. Mais bientôt les champs produisent et le laboureur a des récoltes.

    A mesure que les saisons succèdent aux saisons, le patrimoine de l’Ile s’enrichit. I1 s’enrichit, non pas d’or ou de papier gravé, mais des véritables richesses: des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins.

    La vie n’est pas toujours aussi douce qu’ils souhaiteraient. Il leur manque bien des choses auxquelles ils étaient habitués dans la civilisation. Mais leur sort pourrait être beaucoup plus triste.

    D’ailleurs, ils ont déjà connu des temps de crise au Canada. Ils se rappellent les privations subies, alors que des magasins étaient trop pleins à dix pas de leur porte. Au moins, dans l’Ile des Naufragés, personne ne les condamne à voir pourrir sous leurs yeux des choses dont ils ont besoin. Puis les taxes sont inconnues. Les ventes par le shérif ne sont pas à craindre.

    Si le travail est dur parfois, au moins on a le droit de jouir des fruits du travail.

    Somme toute, on exploite l’île en bénissant Dieu, espérant qu’un jour on pourra retrouver les parents et les amis, avec deux grands biens conservés: la vie et la santé.

    4. Un inconvénient majeur

    Nos hommes se réunissent souvent pour causer de leurs affaires.

    Dans le système économique très simplifié qu’ils pratiquent, une chose les taquine de plus en plus: ils n’ont aucune espèce de monnaie. Le troc, l’échange direct de produits contre produits, a ses inconvénients. Les produits à échanger ne sont pas toujours en face l’un de l’autre en même temps. Ainsi, du bois livré au cultivateur en hiver ne pourra être remboursé en légumes que dans six mois.

    Parfois aussi, c’est un gros article livré d’un coup par un des hommes, et il voudrait en retour différentes petites choses produites par plusieurs des autres hommes, à des époques différentes.

    Tout cela complique les affaires. S’il y avait de l’argent dans la circulation, chacun vendrait ses produits aux autres pour de l’argent. Avec l’argent reçu, il achèterait des autres les choses qu’il veut, quand il les veut et qu’elles sont là.

    Tous s’entendent pour reconnaître la commodité que serait un système d’argent. Mais aucun d’eux ne sait comment en établir un. Ils ont appris à produire la vraie richesse, les choses. Mais ils ne savent pas faire les signes, l’argent.

    Ils ignorent comment l’argent commence, et comment le faire commencer quand il n’y en a pas et qu’on décide ensemble d’en avoir… Bien des hommes instruits seraient sans doute aussi embarrassés; tous nos gouvernements l’ont bien été pendant dix années avant la guerre. Seul, l’argent manquait au pays, et le gouvernement restait paralysé devant ce problème.

    5. Arrivée d’un réfugié

    Un soir que nos hommes, assis sur le rivage, ressassent ce problème pour la centième fois, ils voient soudain approcher une chaloupe avironnée par un seul homme.

    On s’empresse d’aider le nouveau naufragé. On lui offre les premiers soins et on cause. Il parle français, bien que les traits de son visage indiquent une autre origine.

    On apprend que c’est un Européen échappé lui aussi à un naufrage et seul survivant. Son nom: Martin Golden.

    Heureux d’avoir un compagnon de plus, nos cinq hommes l’accueillent avec chaleur et lui font visiter la colonie.

    -"Quoique perdus loin du reste du monde, lui disent-ils, nous ne sommes pas trop à plaindre. La terre rend bien; la forêt aussi. Une seule chose nous manque: nous n’avons pas de monnaie pour faciliter les échanges de nos produits."

    -"Bénissez le hasard qui m’amène ici! répond Martin. L’argent n’a pas de mystère pour moi. Je suis un banquier, et je puis vous installer en peu de temps un système monétaire qui vous donnera satisfaction."

    Un banquier !… Un banquier !… Un ange venu tout droit du ciel n’aurait pas inspiré plus de révérence. N’est-on pas habitué, en pays civilisé, à s’incliner devant les banquiers, qui contrôlent les pulsations de la finance ?

    6. Le dieu de la civilisation

    -"Monsieur Martin, puisque vous êtes banquier, vous ne travaillerez pas dans l’île. Vous allez seulement vous occuper de notre argent.

    -"Je m’en acquitterai avec la satisfaction, comme tout banquier, de forger la prospérité commune.

    -"Monsieur Martin, on vous bâtira une demeure digne de vous. En attendant, peut-on vous installer dans l’édifice qui sert à nos réunions publiques ?

    -"Très bien, mes amis. Mais commençons par décharger les effets de la chaloupe que j’ai pu sauver dans le naufrage: une petite presse, du papier et accessoires, et surtout un petit baril que vous traiterez avec grand soin."

    On décharge le tout. Le petit baril intrigue la curiosité de nos braves gens.

    -"Ce baril, déclare Martin, c’est un trésor sans pareil. I1 est plein d’or !"

    Plein d’or ! Cinq âmes faillirent s’échapper de cinq corps. Le dieu de la civilisation entré dans l’Ile des Naufragés. Le dieu jaune, toujours caché, mais puissant, terrible, dont la présence, l’absence ou les moindres caprices peuvent décider de la vie de 100 nations !

    -"De l’or ! Monsieur Martin, vrai grand banquier! Recevez nos hommages et nos serments de fidélité.

    -"De l’or pour tout un continent, mes amis. Mais ce n’est pas de l’or qui va circuler. I1 faut cacher l’or: l’or est l’âme de tout argent sain. L’âme doit rester invisible. Je vous expliquerai tout cela en vous passant de l’argent."

    7. Un enterrement sans témoin

    Avant de se séparer pour la nuit, Martin leur pose une dernière question:

    -"Combien vous faudrait-il d’argent dans l’île pour commencer, pour que les échanges marchent bien ?"

    On se regarde. On consulte humblement Martin lui-même. Avec les suggestions du bienveillant banquier, on convient que $200 pour chacun paraissent suffisants pour commencer. Rendez-vous fixé pour le lendemain soir.

    Les hommes se retirent, échangent entre eux des réflexions émues, se couchent tard, ne s’endorment bien que vers le matin, après avoir longtemps rêvé d’or les yeux ouverts.

    Martin, lui, ne perd pas de temps. I1 oublie sa fatigue pour ne penser qu’à son avenir de banquier. A la faveur du petit jour, il creuse un trou, y roule son baril, le couvre de terre, le dissimule sous des touffes d’herbe soigneusement placées, y transplante même un petit arbuste pour cacher toute trace.

    Puis, il met en œuvre sa petite presse, pour imprimer mille billets d’un dollar. En voyant les billets sortir, tout neufs, de sa presse, il songe en lui même:

    -"Comme ils sont faciles à faire, ces billets ! Ils tirent leur valeur des produits qu’ils vont servir à acheter. Sans produits, les billets ne vaudraient rien. Mes cinq naïfs de clients ne pensent pas à cela. Ils croient que c’est l’or qui garantit les piastres. Je les tiens par leur ignorance !"

    Le soir venu, les cinq arrivent en courant près de Martin.

    8. A qui l’argent frais fait?

    Cinq piles de billets étaient là, sur la table.

    -"Avant de vous distribuer cet argent, dit le banquier, il faut s’entendre.

    "L’argent est basé sur l’or. L’or, placé dans la voûte de ma banque, est à moi. Donc, l’argent est à moi… Oh! ne soyez pas tristes. Je vais vous prêter cet argent, et vous l’emploierez à votre gré. En attendant, je ne vous charge que l’intérêt. Vu que l’argent est rare dans l’Ile, puisqu’il n’y en a pas du tout, je crois être raisonnable en demandant un petit intérêt de 8 pour cent seulement.

    -"En effet, monsieur Martin, vous êtes très généreux.

    -"Un dernier point, mes amis. Les affaires sont les affaires, même entre grands amis. Avant de toucher son argent, chacun de vous va signer ce document: c’est l’engagement par chacun de rembourser capital et intérêts, sous peine de confiscation par moi de ses propriétés. Oh ! une simple garantie. Je ne tiens pas du tout à jamais avoir vos propriétés, je me contente d’argent. Je suis sûr que vous garderez vos biens et que vous me rendrez l’argent.

    -"C’est plein de bons sens, monsieur Martin. Nous allons redoubler d’ardeur au travail et tout rembourser.

    -"C’est cela. Et revenez me voir chaque fois que vous avez des problèmes. Le banquier est le meilleur ami de tout le monde… Maintenant, voici à chacun ses deux cents dollars."

    Et nos cinq hommes s’en vont ravis, les piastres plein les mains et plein la tête.

    9. Un problème d’arithmétique

    L’argent de Martin a circulé dans l’Ile. Les échanges se sont multipliés en se simplifiant. Tout le monde se réjouit et salue Martin avec respect et gratitude.

    Cependant, le prospecteur, est inquiet. Ses produits sont encore sous terre. I1 n’a plus que quelques piastres en poche. Comment rembourser le banquier à l’échéance qui vient?

    Après s’être longtemps creusé la tête devant son problème individuel, Thomas l’aborde socialement:

    "Considérant la population entière de l’île, songe-t-il, sommes nous capables de tenir nos engagements? Martin a fait une somme totale de $1000. Il nous demande au total $1080. Quand même nous prendrions ensemble tout l’argent de l’île pour le lui porter, cela ferait 1000 pas 1080. Personne n’a fait les $80 de plus. Nous faisons des choses, pas des piastres. Martin pourra donc saisir toute l’île, parce que tous ensemble, nous ne pouvons rembourser capital et intérêts.

    "Si ceux qui sont capables remboursent pour eux-mêmes sans se soucier des autres, quelques-uns vont tomber tout de suite, quelques autres vont survivre. Mais le tour des autres viendra et le banquier saisira tout. Il vaut mieux s’unir tout de suite et régler cette affaire socialement."

    Thomas n’a pas de peine à convaincre les autres que Martin les a dupés. On s’entend pour un rendez-vous général chez le banquier.

    10. Bienveillance du banquier

    Martin devine leur état d’âme, mais fait bon visage. L’impulsif François présente le cas:

    -"Comment pouvons-nous vous apporter $1080 quand il n’y a que $1000 dans toute l’ile ?

    -"C’est l’intérêt, mes bons amis. Est-ce que votre production n’a pas augmenté ?

    -"Oui, mais l’argent, lui, n’a pas augmenté. Or, c’est justement de l’argent que vous réclamez, et non pas des produits. Vous seul pouvez faire de l’argent. Or vous ne faites que $1000 et vous demandez $1080. C’est impossible!

    -"Attendez, mes amis. Les banquiers s’adaptent toujours aux conditions, pour le plus grand bien du public… Je ne vais vous demander que l’intérêt. Rien que $80. Vous continuerez de garder le capital.

    -"Vous nous remettez notre dette ?

    -"Non pas. Je le regrette, mais un banquier ne remet jamais une dette. Vous me devrez encore tout l’argent prêté. Mais vous ne me remettrez chaque année que l’intérêt, je ne vous presserai pas pour le remboursement du capital. Quelques-uns parmi vous peuvent devenir incapables de payer même leur intérêt, parce que l’argent va de l’un à l’autre. Mais organisez-vous en nation, et convenez d’un système de collection. On appelle cela taxer. Vous taxerez davantage ceux qui auront plus d’argent, les autres moins. Pourvu que vous m’apportiez collectivement le total de l’intérêt, je serai satisfait et votre nation se portera bien."

    Nos hommes se retirent, mi calmés, mi-pensifs.

    11. L’extase de Martin Golden

    Martin est seul. Il se recueille. Il conclut:

    "Mon affaire est bonne. Bons travailleurs, ces hommes, mais ignorants. Leur ignorance et leur crédulité font ma force. Ils voulaient de l’argent, je leur ai passé des chaînes. Ils m’ont couvert de fleurs pendant que je les roulais.

    "Oh! grand Rothschild, je sens ton génie de banquier s’emparer de mon être. Tu l’as bien dit, illustre maître: "Qu’on m’accorde le contrôle de la monnaie d’une nation et je me fiche de qui fait ses lois". Je suis le maître de l’Ile des Naufragés, parce que je contrôle son système d’argent.

    Je pourrais contrôler un univers. Ce que je fais ici, moi, Martin Golden, je puis le faire dans le monde entier. Que je sorte un jour de cet îlot: je sais comment gouverner le monde sans tenir de sceptre.

    "Ma délectation souveraine serait de verser ma philosophie dans des têtes de chrétiens: banquiers, chefs d’industrie, politiciens, sauveurs du peuple, professeurs, journalistes, ils seraient mes valets. La masse des chrétiens s’endort mieux dans son esclavage, quand les contremaîtres d’esclaves sont eux-mêmes des chrétiens."

    Et toute la structure du système bancaire rothschildien se dresse dans l’esprit ravi de Martin.

    12. Crise de vie chère

    Cependant, la situation empire dans l’Ile des Naufragés. La productivité a beau augmenter, les échanges ralentissent. Martin pompe régulièrement ses intérêts. I1 faut songer à mettre de l’argent de côté pour lui. L’argent colle, il circule mal.

    Ceux qui paient le plus de taxes crient contre les autres et haussent leurs prix pour trouver compensation. Les plus pauvres, qui ne paient pas de taxes, crient contre la cherté de la vie et achètent moins.

    Le moral baisse, la joie de vivre s’en va. On n’a plus de cœur à l’ouvrage. A quoi bon? Les produits se vendent mal; et quand ils se vendent, il faut donner des taxes pour Martin. On se prive. C’est la crise. Et chacun accuse son voisin de manquer de vertu et d’être la cause de la vie chère.

    Un jour, Henri, réfléchissant au milieu de ses vergers, conclut que le "progrès" apporté par le système monétaire du banquier a tout gâté dans l’Ile. Assurément, les cinq hommes ont leurs défauts; mais le système de Martin nourrit tout ce qu’il y a de plus mauvais dans la nature humaine.

    Henri décide de convaincre et rallier ses compagnons. Ils commence par Jacques. C’est vite fait: "Eh ! dit Jacques, je ne suis pas savant, moi; mais il y a longtemps que je le sens: le système de ce banquier-là est plus pourri que le fumier de mon étable du printemps dernier !"

    Tous sont gagnés l’un après l’autre, et une nouvelle entrevue avec Martin est décidée.

    13. Chez le forgeur de chaînes

    Ce fut une tempête chez le banquier:

    -"L’argent est rare dans l’île, monsieur, parce que vous nous l’ôtez. On vous paie, on vous paie, et on vous doit encore autant qu’au commencement. On travaille, on fait de plus belles terres, et nous voilà plus mal pris qu’avant votre arrivée. Dette! Dette! Dette par-dessus la tête !

    -"Allons, mes amis, raisonnons un peu. Si vos terres sont plus belles, c’est grâce à moi. Un bon système bancaire est le plus bel actif d’un pays. Mais pour en profiter, il faut garder avant tout la confiance dans le banquier. Venez à moi comme à un père… Vous voulez d’autre argent ? Très bien. Mon baril d’or vaut bien des fois mille dollars… Tenez, je vais hypothéquer vos nouvelles propriétés et vous prêter un autre mille dollars tout de suite.

    -"Deux fois plus de dette ? Deux fois plus d’intérêt à payer tous les ans, sans jamais finir?

    -"Oui, mais je vous en prêterai encore, tant que vous augmenterez votre richesse foncière; et vous ne me rendrez jamais que l’intérêt. Vous empilerez les emprunts; vous appellerez cela dette consolidée. Dette qui pourra grossir d’année en année. Mais votre revenu aussi. Grâce à mes prêts, vous développerez votre pays.

    -"Alors, plus notre travail fera l’île produire, plus notre dette totale augmentera ?

    -"Comme dans tous les pays civilisés. La dette publique est un baromètre de la prospérité."

    14. Le loup mange les agneaux

    -"C’est cela que vous appelez monnaie saine, monsieur Martin ? Une dette nationale devenue nécessaire et

    impayable, ce n’est pas sain, c’est malsain.

    -"Messieurs, toute monnaie saine doit être basée sur l’or et sortir de la banque à l’état de dette. La dette nationale est une bonne chose: elle place; les gouvernements sous la sagesse incarnée dans les banquiers. A titre de banquier, je suis un flambeau de civilisation dans votre île.

    -"Monsieur Martin, nous ne sommes que des ignorants, mais nous ne voulons point de cette civilisation-là ici. Nous n’emprunterons plus un seul sou de vous. Monnaie saine ou pas saine, nous ne voulons plus faire

    affaire avec vous.

    -"Je regrette cette décision maladroite, messieurs. Mais si vous rompez avec moi, j’ai vos signatures. Remboursez-moi immédiatement tout, capital et intérêts.

    -"Mais c’est impossible, monsieur. Quand même on vous donnerait tout l’argent de l’île, on ne serait pas quitte.

    -"Je n’y puis rien. Avez-vous signé, oui ou non? Oui? Eh bien, en vertu de la sainteté des contrats, je saisis toutes vos propriété gagées, tel que convenu entre nous, au temps où vous étiez si contents de m’avoir. Vous ne voulez pas servir de bon gré la puissance suprême de l’argent, vous la servirez de force. Vous continuerez à exploiter l’Ile, mais pour moi et à mes conditions. Allez. Je vous passerai mes ordres demain.

    15. Le contrôle des journaux

    Comme Rothschild, Martin sait que celui qui contrôle le système d’argent d’une nation contrôle cette nation. Mais il sait aussi que, pour maintenir ce contrôle, il faut entretenir le peuple dans l’ignorance et l’amuser avec autre chose.

    Martin a remarqué que, sur les cinq insulaires, deux sont conservateurs et trois sont libéraux. Cela paraît dans les conversations des cinq, le soir, surtout depuis qu’ils sont devenus ses esclaves. On se chicane entre bleus et rouges.

    De temps en temps, Henri, moins partisan, suggère une force dans le peuple pour faire pression sur les gouvernants… Force dangereuse pour toute dictature.

    Martin va donc s’appliquer à envenimer leurs discordes politiques le plus possible.

    I1 se sert de sa petite presse et fait paraître deux feuilles hebdomadaires: "Le Soleil", pour les rouges; "L’Etoile", pour les bleus. "Le Soleil" dit en substance: Si vous n’êtes plus les maîtres chez vous, c’est à cause de ces arriérés de bleus, toujours collés aux gros intérêts.

    "L’Etoile" dit en substance: Votre dette nationale est l’œuvre des maudits: rouges, toujours prêts aux aventures politiques.

    Et nos deux groupements politiques se chamaillent de plus belle, oubliant le véritable forgeur de chaînes, le contrôleur de l’argent, Martin.

    16. Une épave précieuse

    Un jour, Thomas, le prospecteur, découvre, échouée au fond d’une anse, au bout de l’ile et voilée par de hautes herbes, une chaloupe de sauvetage, sans rame, sans autre trace de service qu’une caisse assez bien conservée.

    I1 ouvre la caisse: outre du linge et quelques menus effets, son attention s’arrête sur un livre-album en assez

    bon ordre, intitulé:

    Première année de Vers Demain

    Curieux, notre homme s’assied et ouvre ce volume. Il lit. Il dévore. I1 s’illumine:

    "Mais, s’écrie-t-il, voilà ce qu’on aurait dû savoir depuis longtemps.

    "L’argent ne tire nullement sa valeur de l’or, mais des produits que l’argent achète.

    "L’argent peut être une simple comptabilité, les crédits passant d’un compte à l’autre selon les achats et les ventes. Le total de l’argent en rapport avec le total de la production.

    "A toute augmentation de production, doit correspondre une augmentation équivalente d’argent… Jamais d’intérêt à payer sur l’argent naissant… Le progrès représenté, non pas par une dette publique, mais par un dividende égal à chacun… Les prix, ajustés au pouvoir d’achat par un coefficient des prix. Le Crédit Social…"

    Thomas n’y tient plus. Il se lève et court, avec son livre, faire part de sa splendide découverte à ses quatre compagnons.

    17. L’argent, simple comptabilité

    Et Thomas s’installe professeur:

    "Voici, dit-il, ce qu’on aurait pu faire, sans le banquier, sans or, sans signer aucune dette.

    "J’ouvre un compte au nom de chacun de vous. A droite, les crédits, ce qui ajoute au compte; à gauche, les débits, ce qui le diminue.

    "On voulait chacun $200 pour commencer. D’un commun accord, décidons d’écrire $200 au crédit de chacun. Chacun a tout de suite $200.

    "François achète des produits de Paul, pour $10. Je retranche 10 à François, il lui reste 190. J’ajoute 10 à Paul, il a maintenant 210. "Jacques achète de Paul pour $8. Je retranche 8 à Jacques, il garde 192. Paul, lui, monte à 218.

    "Paul achète du bois de François, pour $15. Je retranche 15 à Paul, il garde 203; j’ajoute 15 à François, il remonte à 205.

    "Et ainsi de suite; d’un compte à l’autre, tout comme des piastres en papier vont d’une poche à l’autre.

    "Si l’un de nous a besoin d’argent pour augmenter sa production, on lui ouvre le crédit nécessaire, sans intérêt. Il rembourse le crédit une fois la production vendue. Même chose pour les travaux publics.

    "On augmente aussi, périodiquement, les comptes de chacun d’une somme additionnelle, sans rien ôter à personne, en correspondance au progrès social. C’est le dividende national L’argent est ainsi un instrument de service.

    18. Désespoir du banquier

    Tous ont compris. La petite nation est devenue créditiste. Le lendemain, le banquier Martin reçoit une lettre signée des cinq:

    "Monsieur, vous nous avez endettés et exploités sans aucune nécessité. Nous n’avons plus besoin de vous pour régir notre système d’argent. Nous aurons désormais tout l’argent qu’il nous faut, sans or, sans dette, sans voleur. Nous établissons immédiatement dans l’Ile des Naufragés le système du Crédit Social. Le dividende national remplacera la dette nationale.

    "Si vous tenez à votre remboursement, nous pouvons vous remettre tout l’argent que vous avez fait pour nous, pas plus. Vous ne pouvez réclamer ce que vous n’avez pas fait.

    Martin est au désespoir. C’est son empire qui s’écroule. Les cinq devenus créditistes, plus de mystère d’argent ou de crédit pour eux.

    "Que faire? Leur demander pardon, devenir comme l’un d’eux ? Moi, banquier, faire cela ?… Non. Je vais plutôt essayer de me passer d’eux et de vivre à l’écart.

    19. Supercherie mise à jour

    Pour se protéger contre toute réclamation future possible, nos hommes ont décidé de faire signer au banquier un document attestant qu’il possède encore tout ce qu’il avait en venant dans l’île.

    D’où l’inventaire général: la chaloupe, la petite presse et… le fameux baril d’or.

    Il a fallu que Martin indique l’endroit, et l’on déterre le baril. Nos hommes le sortent du trou avec beaucoup moins de respect cette fois. Le Crédit Social leur a appris à mépriser le fétiche or.

    Le prospecteur, en soulevant le baril, trouve que pour de l’or, ìa ne pèse pas beaucoup: "Je doute fort que ce baril soit plein d’or", dit-il.

    L’impétueux François n’hésite pas plus longtemps. Un coup de hache et le baril étale son contenu: d’or, pas une once! Des roches – rien que de vulgaires roches sans valeur!…

    Nos hommes n’en reviennent pas:

    -"Dire qu’il nous a mystifiés à ce point-là, le misérable! A-t-il fallu être gogos, aussi, pour tomber en extase devant le seul mot OR!

    -"Dire que nous lui avons gagé toutes nos propriétés pour des bouts de papier basés sur quatre pelletées de roches! Voleur doublé de menteur!

     

    SOURCE  :  http://www.prolognet.qc.ca/clyde/idn.htm

     

    .

    MON GRAIN DE SEL, par KAM :

    Cette histoire nous montre la source du mal qui ronge la planète.  Pour la religion musulmane ALLAH  a  formellement interdit les intérêts, c’est à dire : la RIBBA, l’usure. Chose extrêmement interdite par ALLAH (swt) et les juifs en sont non seulement spécialistes, mais très friands.


    Si ALLAH (swt) a interdit cela, ce n’est pas sans raison. Et la raison c’est que des états - pas seulement des personnes - croulent sous les dettes.


    Des états qui font banqueroutes et des citoyens poussés a la solution extrême (les suicides en Grèce par exemple). Tous cela est du au FMI, à la Banque Mondiale et au système monétaire international piloté par ces même banques.


    Le résultats, c’est les peuples qui crèvent de faim et des états qui cèdent des portions de leur territoire aux banques en guise de remboursement de la dette.

     

    Publié par  :  KAM

     

    .http://blideodz.wordpress.com/2013/08/13/lile-des-naufrages/

     

    .


    votre commentaire
  •  

    Les escadrons de la mort des USA et de l’Otan en Syrie

    Publié par : Régis Ollivier

    Categorie : Actualités, Géopolitique, International |

    Le : 05-08-2013

     

    Iran French Radio le 5 août 2013

    Les escadrons de la mort des USA et de l’Otan en Syrie
    .
    IRIB- Les Etats-Unis et l’Otan ont formé, dès le déclenchement de la crise en Syrie, des escadrons de la mort, sous la supervision d’ex-ambassadeur US à Damas, Robert Ford.

    C’est le Global Research, cité par la chaîne syrienne Al-Akhbariya, qui l’a révélé, faisant état de l’application du même scénario qui a eu lieu en El-Salvador. La mission des escadrons de la mort en Syrie qui bénéficient du soutien des Etats-Unis et de l’Otan, consiste à massacrer les civils, pour ensuite faire endosser ce crime à l’armée syrienne, selon le Global Research. « L’objectif, ajoute le Global Research, imputer à l’armée syrienne ces massacres, était d’influer sur l’opinion publique et préparer ainsi le terrain à l’ingérence étrangères. » « Le massacre des civils dans la ville d’al-Houla, qui a été imputé à l’armée syrienne par les médias internationaux et que le secrétaire général de l’Onu avait dénoncé, était en réalité l’œuvre des escadrons de la mort, liés aux Etats-Unis et à l’Otan, a révélé le Global Research.

     

    «Les escadrons de la mort ont commencé mi-mars 2011 leurs activités en Syrie, sous la supervision directe de Robert Ford, ex-ambassadeur de Washington à Damas, a indiqué le Global Research.

     

     

    Lien direct vers le blog

    Commentaires (1)

    IInformation transmise avec les réserves habituelles. Les spécialistes de la question pourront sans doute nous en dire plus. //RO

     

     

     

    Mon commentaire :

     

    C'est exactement ce qui s'est passé en Yougoslavie, la 3e guerre mondiale y a démarré de cette façon. Civils massacrés, mise en scène massacres ethniques pour ensuite faire endosser ces crimes à la Serbie qu'il FALLAIT attaquer pour lors de la 3e guerre mondiale, priver la Russie de l'aide YougoSLAVE et bâtir aux portes de la Russie la + grande base militaire américaine (Kosovo). Les peuples sont toujours bernés VIA la propagande de guerre des médias. J'ai ouvert mon 1er blog pour dénoncer la désinformation (R-sistons à l'intolérable) puis j'ai découvert le terrible NWO (fin civilisation, fin monde tel qu'on le connaît, au profit NWO totalitaire, eugénique, esclavagiste, procréation scientifique etc) vers lequel nous avançons PAS A PAS (cf UE, ou Mariage gay et engrenage PMA, GPA, procréation scientifique "robots" unisexe fin couple-enfant-famille-classe moyenne, juste esclaves contre pain et jeux. 90 % Recherche aux mains Pentagone). La 3e guerre de dépopulation sera terrible en UE (voir Asselineau vidéo l'Europe c'est la guerre) surtout en France avec Centrales nucléaires.

     

    eva R-sistons

     

    .

    .


    votre commentaire