http://www.algerie360.com/international/vive-tension-entre-opposants-et-partisans-de-morsi-l%E2%80%99egypte-s%E2%80%99enlise-dans-le-chaos/
Comme nous l’annoncions depuis plusieurs années, sur la foi des généraux étasuniens, le chaos programmé au Proche Orient et dans le Maghreb est au rendez-vous de l’histoire néo-mondialiste.
Ainsi le Pustch militaire en Egypte vient de massacrer en toute tranquillité les manifestants qui occupaient pacifiquement plusieurs places publiques en Egypte, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes, et certainement plusieurs milliers, et donnant officiellement le feu vert pour la guerre civile programmée par les élites qui tirent dans l’ombre les ficelles, pour le plus grand profit d’un petit état de la région qui s’en tire très bien dans le chaos quasi-généralisé, et que nous ne nommerons pas…. mais dont chacun et chacune aura deviné.
VIDEO ici
Ordo ab Chao et Nouvel Ordre Mondial
Pour autant, celles et ceux qui croient que la liste des pays déstabilisés est bouclée se mettent une fois de plus le doigt dans l’oeil, car bien évidemment, beaucoup d’autres pays de la région sont dans le collimateur, et la Tunisie, l’Algérie, l’Iran et le Liban et l’Afghanistan, mais sans doute aussi dans un second temps le Yémen et bien d’autres, ne devraient plus trop tarder à rejoindre les pays déjà en guerre !
Qu’elle est loin la prétendue Révolution arabe fomentée sur Facebook, censée apportée la Paix et la Liberté !
Si liberté il y a, il y a de bonnes chances qu’elle se fasse comme en Irak ou au Liban : dans un cercueil…
Crimes contre l’Humanité caractérisés, mais silence radio…
Ces massacres, qui ont succédé au renversement du Président élu, constituent des crimes contre l’Humanité évidents, mais « curieusement » les associations droits-de-l’hommistes infiltrées et les anti-fas de service ne disent pas un mot et semblent même approuver les tueries de personnes qui ne faisaient que participer à des sit-ins tout ce qu’il y a de plus pacifiques…
Evidemment, ces personnes sont elles-mêmes manipulées par la fameuse confrérie des Frères Musulmans basée à Londres, si près de la City, mais tous les observateurs indépendants du NWO savent bien que pour créer le chaos, il ne suffit pas de manipuler un camp, mais qu’il est préférable et même indispensable de manipuler les 2, pour que l’un et l’autre se détruisent mutuellement.
C’est comme dans le sport – toutes proportions – gardées évidemment de foot : Il y a 2 équipes qui se combattent, et puis il y a ceux qui organisent les tournois en coulisse, et qui en vivent souvent très confortablement…
Pour en revenir à la situation tragique en Egypte, notons que Mohamed El Baradeï, l’ancienne égérie de l’AEIA et du clan néo-conservateur en Irak, nobélisé en 2005 suite à ses immenses services rendus aux Illuminatis, a démissionné de la Vice Président face aux crimes perpétrés : face à ces crimes de sang froid contre un peuple non armé, c’est bien le moins qu’un Prix Nobel en titre puisse faire….
De toutes façons la situation est tellement chaotique que les élites pourraient, si la situation venait à leur échapper, arguer le moment venu de crimes contre l’humanité pour opérer une intervention armée !
Car n’oublions jamais que le Chaos profite a toujours profité et profitera toujours aux élites au sommet de la Pyramide, qui observent et attendent le moment idéal pour avancer leurs pions et profiter de la situation pour accélérer autant que possible leur agenda.
Etat d’Urgence et couvre-feu
En attendant la Libération par millions peut-être (comme en Irak, en Libye, en Syrie et en Afghanistan), placé en Egypte à l’Etat d’Urgence, décrété pour une période de 1 mois, ce qui évidemment, ne va pas arranger les affaires touristiques et commerciaux du plus puissant pays du Maghreb !
A suivre, malheureusement.
Publié par : mouvida.com
Égypte : ce qu'implique l'état d'urgence
http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/14/01003-20130814ARTFIG00428-egypte-ce-qu-implique-l-etat-d-urgence.php
Le président égyptien a décrété mercredi l'état d'urgence pour un mois dans le pays, suite au bain de sang après l'intervention des forces de l'ordre pour déloger les manifestants islamistes pro-Morsi du Caire. Voici les conséquences pratiques d'une telle décision.
Avec la levée de l'état d'urgence l'an dernier, l'Egypte pensait tourner définitivement la page des années Moubarak... Aujourd'hui, elle fait de nouveau face à ses anciens démons. Le président par intérim, Adli Mansour, a en effet décrété mercredi l'état d'urgence pour une durée d'un mois minimum. Une décision prise après que la dispersion par les forces de l'ordre de rassemblements des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi a viré au bain de sang.
Dans son communiqué, le président par intérim, nommé par les militaires après l'arrestation de Morsi, indique ainsi qu'il «a donné pour mission aux forces armées, en coopération avec la police, de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir la sécurité et l'ordre ainsi que pour protéger les biens publics et privés et les vies des citoyens». «La sécurité et l'ordre dans la Nation sont en danger en raison d'actes de sabotage délibérés, d'attaques visant des bâtiments publics et privés et de la perte de vies humaines, des actes perpétrés par des groupes extrémistes», assure la présidence.
Sous Moubarak, de vastes pouvoirs pour étouffer toute forme de contestation politique
En Égypte, l'état d'urgence imposé en 1981, après l'assassinat du président Anouar el-Sadate par des islamistes, avait été reconduit sans discontinuer. Il n'avait été levé qu'en mai 2012, après la chute de Moubarak. Prévu en cas de menace sur l'existence de la Nation, cet état d'urgence est régi par la loi 162 de 1958. Il prévoit différentes mesures, comme la restriction des libertés civiles (celle de se rassembler ou de circuler par exemple). «Sous ces lois d'urgence, les rassemblements politiques de plus d'une poignée de personnes ne peuvent se tenir qu'avec la permission de l'Etat», expliquait le Washington Post en 2011. Il prévoit également l'arrestation et la fouille sans restriction de personnes qui représentent une menace, le contrôle des communications et des médias, l'interdiction du port d'armes...
Sous Moubarak, cette loi a donné lieu à des milliers d'arrestations arbitraires, les prisonniers politiques étant détenus sans jugement, ou étant jugés à huis clos devant des tribunaux militaires. Pendant des décennies, elle a offert aux forces de sécurité de vastes pouvoirs pour étouffer toute forme de contestation politique. L'Egypte pensait donc être débarrassée de ces lois d'urgence, même si elles avaient refait surface en janvier dernier dans trois provinces secouées par des violences meurtrières.
Toutefois, comme l'explique au Figaro Foutouh el-Chazli, professeur de droit pénal à l'université d'Alexandrie, «la mise en place de l'état d'urgence n'entraîne pas automatiquement l'instauration de toutes les mesures» qu'englobe la loi de 1958. Selon lui, la décision de mettre en place cet état d'urgence est prise par le chef d'État mais doit être validée par le Conseil des ministres. Ensuite, en revanche, le président choisit lui-même les mesures qu'il souhaite mettre en place. Pour l'instant, les autorités ont mis en place un couvre-feu dans la capitale et treize autres provinces, entre 7 heures du soir et 6 heures du matin, menaçant d'une peine de prison toute personne qui ne le respecte pas. Le gouvernement a annoncé que le trafic ferroviaire en direction et depuis Le Caire était interrompu pour prévenir de nouveaux rassemblements. De nouvelles règles dont les habitants prennent connaissance grâce aux messages diffusés sur toutes les télévisions du pays. Adli Mansour va-t-il étendre ces mesures d'urgence dans les jours à venir? Selon Foutouh el-Chazli, «cela dépendra de l'évolution de la situation».
http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/14/01003-20130814ARTFIG00428-egypte-ce-qu-implique-l-etat-d-urgence.php
L’explosion au Sud de Beyrouth a fait plus de 200 victimes
12 Juillet, 15:16
Les Frères musulmans, créateurs de l’islamisme politique
http://french.ruvr.ru/2013_07_12/Freres-musulmans-createurs-de-l-islamisme-politique-6273/
© Collage : La Voix de la Russie
Après le renversement du président Mohamed Morsi, une série d’arrestations s’est déroulée en Egypte, visant les dirigeants des Frères musulmans. Ce mouvement est également présent dans des pays autres que l’Egypte. La Voix de la Russie a interrogé des experts afin d'en savoir plus sur la structure du mouvement et ses perspectives.
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Il y a un an, Mohamed Morsi s’est présenté aux élections présidentielles en tant que candidat des Frères musulmans. Mais ayant promis d’être le « président de tous les Egyptiens » Morsi s’est retiré de cette organisation après sa victoire. Il n’a cependant pas coupé ses liens avec le mouvement. Son renversement a donc été logiquement suivi par une série d’arrestations parmi les Frères musulmans.
L’organisation a été créée en 1928 à Ismaïlia par Hassan el-Banna en réponse à la chute de l’Empire ottoman perçu comme la grande défaite du monde islamique. Les Frères musulmans prônaient un rôle renforcé de l’islam dans la société, ce qui permettrait, selon eux, la renaissance du monde islamiste et le retour au khalifat comme centre scientifique et culturel. Le programme des Frères musulmans en a séduit plus d’un. Aujourd’hui, les structures liées au mouvement agissent un peu partout au Proche-Orient, explique Goumer Issaïev.
« En fait les Frères musulmans est une marque qui a réussi à conquérir toute la région. Aujourd’hui les Frères musulmans sont présents sous une forme ou une autre dans des pays tel que la Jordanie. En Tunisie, le parti An Nahda est lui aussi lié aux Frères musulmans. Le HAMAS en Palestine peut également être considéré comme une branche des Frères musulmans. Ceux-ci sont aujourd’hui présents au Qatar dont on parle comme du protecteur des Frères musulmans ».
Quant à l’Egypte, le mouvement y est interdit après la tentative d’assassinat du président Nasser en 1954. Les Frères musulmans n’y ont pas pour autant mis fin à leurs activités, raconte Sergueï Sereguitchev de l’Institut du Proche-Orient.
« Ils agissent par le biais d’un large réseau d’associations. C’est cette importante activité associative qui a assuré le succès des Frères en Egypte. Ils donnent aux gens des prêts, les aident à se former, à trouver un emploi. Ils ont leurs propres compagnies, leurs affaires, et leurs revenus s’élèvent à quelques milliards de dollars ».
Même si les Frères musulmans n’étaient pas à l’avant-garde de ceux qui ont renversé le régime de Moubarak, ce sont eux qui en ont tiré profit. Après la victoire des Frères aux législatives et celle de leur candidat Morsi aux présidentielles, il a semblé qu’ils avaient pris le gouvernail du pays, et ce pour longtemps. Le succès rencontré par les Frères dans d’autres pays n’était qu’un autre argument en faveur du mouvement. Cependant, les derniers événements en Egypte sont venus briser cette certitude. A noter que l’Egypte était toujours un exemple à suivre pour ses voisins. Aujourd’hui, on n’exclut pas qu’après la chute des Frères musulmans en Egypte, les adversaires de ceux-ci dans d’autres pays se lanceront à l’attaque.
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