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    UKRAINE :

    Après la guerre de Yougoslavie

    déjà contre la Russie

    (liée à la Yougoslavie),

    une nouvele guerre en UE

    contre la Russie ! (eva)

     

     

    russie_20_08_2014.jpg

    Sergeï Glaziev, conseiller de Vladimir Poutine : « Les États-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe… »

     

    Il faut bien que vous compreniez que tout est lié... Aussi, piqûre de rappel en vidéo dans cet article... Et dans les informations complémentaires...

     


    (Sergeï Glaziev interviewé par Konstantin Semin le 24 juillet 2014, sous-titres en allemand, anglais et français)

    Source : The Vineyard of the Saker / Extraits :

    "Au lieu de la zone de développement de Lisbonne à Vladivostok qu’offre le président Poutine, les Etats-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe, déprécier le capital européen, effacer toutes les dettes qui écrasent les Etats-Unis, effacer leurs dettes envers la Russie et l’Europe, soumettre leur espace économique et prendre le contrôle des ressources du gigantesque territoire eurasien.


    Ils croient qu’ils n’ont pas d’autre moyen de maintenir leur hégémonie mondiale et de supplanter la Chine.


    Hélas pour eux, cette stratégie géopolitique a un siècle de retard. Elle date de l’époque de l’Empire britannique où la géopolitique se résumait à "diviser pour régner" : c’est-à-dire monter les pays les uns contre les autres, générer des conflits et provoquer une guerre mondiale (…)

    La Russie est la dernière victime de cette politique et l’arme choisie contre elle est l’Ukraine, dont le peuple sert de chair à canon dans cette nouvelle guerre (…)

    Depuis 20 ans, les Étatsuniens nourrissent le nazisme ukrainien pour faire du tort à la Russie.


    Comme vous le savez, ils ont recueilli ce qui restait des troupes de Bandera après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont emmené en Amérique des dizaines de milliers de nazis ukrainiens et en ont pris grand soin pendant toute la période qui a suivi la guerre. Ces nazis ukrainiens sont revenus en masse en Ukraine après l’effondrement de l’Union Soviétique. Leur but est toujours le même : séparer l’Ukraine de la Russie (…)

    Ce qui se passe dans le Donbass est un conflit régional armé. Le but des Etats-Unis est d’y faire autant de victimes que possible.

    La junte des nazis ukrainiens n’est que leur instrument. Ils commettent des atrocités et des crimes épouvantables, bombardent des villes, tuent des civils, des femmes et des enfants et les forcent à s’enfuir dans le seul but de provoquer la Russie et d’attirer toute l’Europe dans la guerre.

    C’est la mission de Poroshenko. C’est la raison pour laquelle Poroshenko rejette toutes les propositions de négociation et bloque tous les traités de paix (…)


    Nous avons calculé que l’Union européenne allait perdre mille milliards d’euros à cause des sanctions envers la Russie imposées par les Américains (…)

    Il faudrait qu’une nouvelle génération de politiciens européens pragmatiques et plus conscients des intérêts de leur pays arrive au pouvoir.


    Ce que nous voyons, aujourd’hui, ce sont des politiciens qui prennent des décisions contraires à leurs intérêts nationaux. C’est largement dû au fait que l’Allemagne, qui est le moteur de la croissance européenne, est encore un pays occupé. L’armée étatsunienne est toujours stationnée en Allemagne et tous les Chanceliers allemands font allégeance aux Américains et promettent de suivre leur politique.


    Cette génération de politiciens européens n’a pas réussi à se libérer du joug de l’occupation étatsunienne. Bien que l’Union soviétique n’existe plus, ils continuent d’obéir servilement à Washington, qui se sert de l’OTAN pour mettre toujours plus de territoires sous son contrôle (…)

    Les dernières élections du Parlement européen ont montré que tous les citoyens européens ne sont pas dupes de la cynique propagande pro-américaine et anti-russe ni du flot continu de mensonges qui sont déversés sur la tête des malheureux Européens.

    Les partis européens traditionnels ont perdu les dernières élections européennes. Il faut dire la vérité encore et encore pour faire bouger les lignes. Parce que ce qui se passe en Ukraine, c’est la renaissance du nazisme (…)

    Les Européens doivent comprendre que leur propre vie est en jeu dans cette terrible confrontation (…)


    Malheureusement le système financier russe est aujourd’hui très dépendant du capital étranger. Pas étranger sur le fond, mais dans la forme. Comme notre économie est ouverte, nous nous sommes reposés, au départ, sur des capitaux étrangers. Et nos investisseurs ont fini par partir à l’étranger (…) Seulement une petite partie de l’argent qui sort de Russie soi disant pour s’investir à l’étranger, revient dans le pays. Nous devons créer notre propre système financier et monétaire pour pouvoir nous reposer sur nos propres forces et disposer des ressources nécessaires à la croissance de notre économie (…) Les banques étrangères révisent les conditions des prêts et à chaque étape de la crise la menace de confiscation des avoirs russes par des créanciers étrangers augmente. Afin d’éviter cela, nous devons bâtir une politique monétaire et macro-économique souveraine".

     

    Source : Olivierdemeulenaere.wordpress.com


    Informations complémentaires :


    Crashdebug.fr : MH17 et Su-25...
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    Ukraine : la France doit rejeter la frénésie de l’OTAN et prendre une initiative de Paix

    DANGER : Est-il normal qu’un obscur et enragé général danois dicte à la France et à l’OTAN qu’il faut se préparer à envoyer des troupes en Europe de l’Est ?

    Halte à cette grave irresponsabilité : la France doit, immédiatement rappeler à ce personnage que ce n’est pas lui, ni le Pentagone, qui doivent bousculer le jeu diplomatique européen jusqu’à le rendre dangereux et hors de contrôle (comme jadis en ex Yougoslavie)

    Et la France doit, tout aussi immédiatement, avec l’Allemagne (et la Pologne si elle le souhaite) -mais sans l’OTAN et les USA-  proposer d’aborder la crise ukrainienne autrement avant qu’il ne soit trop tard. Et entre européens sensés et cultivés.

     Car les sources de la guerre civile en Ukraine sont certes anciennes et oubliées à Washington, mais encore présentes dans toutes les mémoires russes et ukrainiennes : deux peuples frères mais des épisodes dramatiques qui les ont vu s’affronter, comme lors la crise de la Volhynie ou de la « loi des cinq épis ».

    On ne préservera l’unité et la paix en Ukraine (et en Europe) que si on s’ôte de la tête l’idée stupide et dangereuse de vouloir assiéger la Russie, l’humilier, la spolier de son héritage historique (le Rous, source mythique et mystique  du peuple russe). Et de vouloir arracher l’Ukraine, par oligarque interposé, de son lien avec la Russie en la précipitant dans l’Union européenne et l’OTAN. Il faudra de la finesse pour persuader les Russes de permette à l’Ukraine d’avoir une association avec l’Europe, sans y entrer pour l’instant, du doigté pour convaincre l’est de l’Ukraine de rester associé dans un Etat ukrainien repensé et doté d’un large décentralisation. C’est tout ce que les Russes demandent.

    Mais il faudra avant tout de l’indépendance d’esprit, de  la raison, de la compréhension  et du courage politiques. Y en a-t-il  encore en France... ?  

    Henri Temple

    Membre du Bureau national de DLR

    Délégué national à l'Indépendance de la France

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    Ukraine : la France doit rejeter la frénésie de l’OTAN et prendre une initiative de Paix

    Ukraine : la France doit rejeter la frénésie de l’OTAN et prendre une initiative de Paix

    DANGER : Est-il normal qu’un obscur et enragé général danois dicte à la France et à l’OTAN qu’il faut se préparer à envoyer des troupes en Europe de l’Est ?

    Halte à cette grave irresponsabilité : la France doit, immédiatement rappeler à ce personnage que ce n’est pas lui, ni le Pentagone, qui doivent bousculer le jeu diplomatique européen jusqu’à le rendre dangereux et hors de contrôle (comme jadis en ex Yougoslavie)

    Et la France doit, tout aussi immédiatement, avec l’Allemagne (et la Pologne si elle le souhaite) -mais sans l’OTAN et les USA-  proposer d’aborder la crise ukrainienne autrement avant qu’il ne soit trop tard. Et entre européens sensés et cultivés.

     Car les sources de la guerre civile en Ukraine sont certes anciennes et oubliées à Washington, mais encore présentes dans toutes les mémoires russes et ukrainiennes : deux peuples frères mais des épisodes dramatiques qui les ont vu s’affronter, comme lors la crise de la Volhynie ou de la « loi des cinq épis ».

    On ne préservera l’unité et la paix en Ukraine (et en Europe) que si on s’ôte de la tête l’idée stupide et dangereuse de vouloir assiéger la Russie, l’humilier, la spolier de son héritage historique (le Rous, source mythique et mystique  du peuple russe). Et de vouloir arracher l’Ukraine, par oligarque interposé, de son lien avec la Russie en la précipitant dans l’Union européenne et l’OTAN. Il faudra de la finesse pour persuader les Russes de permette à l’Ukraine d’avoir une association avec l’Europe, sans y entrer pour l’instant, du doigté pour convaincre l’est de l’Ukraine de rester associé dans un Etat ukrainien repensé et doté d’un large décentralisation. C’est tout ce que les Russes demandent.

    Mais il faudra avant tout de l’indépendance d’esprit, de  la raison, de la compréhension  et du courage politiques. Y en a-t-il  encore en France... ?  

    Henri Temple

    Membre du Bureau national de DLR

    Délégué national à l'Indépendance de la France

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    Paru sur le site de Nicolas Dupont-Aignan
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    L'Europe devrait renoncer à la détérioration des relations avec la Russie (Parlement européen)

    L'Europe devrait renoncer à la détérioration des relations avec la Russie (Parlement européen)

    Par La Voix de la Russie | L'Europe devrait renoncer à la détérioration des relations avec la Russie, il ne faut pas rompre le fil des négociations avec la Russie dans une situation de crise, estime le chef du Parlement européen, Martin Schulz.

    Dans une interview accordée au journal Hannoverische Allgemeine, M. Schulz a noté que dans l’actuelle situation difficile il ne faudrait pas brandir les armes, mais il faudrait poursuivre une diplomatie cohérente.

    Schultz a rappelé que l'Union européenne avait adopté des sanctions contre la Russie, qui, à son avis, ont causé de graves dommages à l'économie russe.

     

    Le chef du Parlement européen a souligné la nécessité de déployer tous les efforts afin d'éviter une nouvelle escalade de la situation. 


    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_09_04/LEurope-devrait-renoncer-a-la-deterioration-des-relations-avec-la-Russie-Parlement-europeen-1403/

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    L’OTAN s’est servi de la crise en Ukraine (diplomate russe)

    L’OTAN s’est servi de la crise en Ukraine (diplomate russe)

    Par La Voix de la Russie | L’OTAN s’est servi de la crise en Ukraine pour accroître sa présence sur les frontières russes, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN, Alexander Grouchko.

    Selon lui, aujourd’hui « des mesures sont prises pour assurer la présence permanente des forces de l’OTAN dans la Baltique et dans la mer Noire ». Grouchko a déclaré que « des contingents militaires se relaient en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en Pologne ».

     

    Le représentant permanent a également noté que le rôle de l’OTAN avait été destructeur à toutes les étapes de la crise ukrainienne. Et les exercices de l’Organisation en Ukraine constituent une provocation, dans la mesure où ils invitent Kiev à résoudre la situation dans le sud-est du pays par les armes. 


    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_09_05/L-OTAN-s-est-servi-de-la-crise-en-Ukraine-diplomate-russe-5559/

    JCL - 03/09/2014
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    Ukraine : la France doit rejeter la frénésie de l’OTAN et prendre une initiative de Paix

    Ukraine : la France doit rejeter la frénésie de l’OTAN et prendre une initiative de Paix

    DANGER : Est-il normal qu’un obscur et enragé général danois dicte à la France et à l’OTAN qu’il faut se préparer à envoyer des troupes en Europe de l’Est ?

    Halte à cette grave irresponsabilité : la France doit, immédiatement rappeler à ce personnage que ce n’est pas lui, ni le Pentagone, qui doivent bousculer le jeu diplomatique européen jusqu’à le rendre dangereux et hors de contrôle (comme jadis en ex Yougoslavie)

    Et la France doit, tout aussi immédiatement, avec l’Allemagne (et la Pologne si elle le souhaite) -mais sans l’OTAN et les USA-  proposer d’aborder la crise ukrainienne autrement avant qu’il ne soit trop tard. Et entre européens sensés et cultivés.

     Car les sources de la guerre civile en Ukraine sont certes anciennes et oubliées à Washington, mais encore présentes dans toutes les mémoires russes et ukrainiennes : deux peuples frères mais des épisodes dramatiques qui les ont vu s’affronter, comme lors la crise de la Volhynie ou de la « loi des cinq épis ».

    On ne préservera l’unité et la paix en Ukraine (et en Europe) que si on s’ôte de la tête l’idée stupide et dangereuse de vouloir assiéger la Russie, l’humilier, la spolier de son héritage historique (le Rous, source mythique et mystique  du peuple russe). Et de vouloir arracher l’Ukraine, par oligarque interposé, de son lien avec la Russie en la précipitant dans l’Union européenne et l’OTAN. Il faudra de la finesse pour persuader les Russes de permette à l’Ukraine d’avoir une association avec l’Europe, sans y entrer pour l’instant, du doigté pour convaincre l’est de l’Ukraine de rester associé dans un Etat ukrainien repensé et doté d’un large décentralisation. C’est tout ce que les Russes demandent.

    Mais il faudra avant tout de l’indépendance d’esprit, de  la raison, de la compréhension  et du courage politiques. Y en a-t-il  encore en France... ?  

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    Voici un article parmi d'autres

    sur ce que maintenant tout le monde sait :

     

    Simon Elliot, alias Al-Baghdadi,

    de père et mère juifs, et agent du Mossad

     

    Abou Bakr al-Baghdadi est le khalife à la tête des milices qui se sont nommées elles-mêmes EIIL (État Islamique en Irak et au Levant) rebaptisées depuis EI (État Islamique). Outre les atrocités commises par ces véritables armées du diable, une nouvelle information vient apporter plus de clarté à la situation.

    Urgent et très grave : les réseaux sociaux font tourner une information importante d’origine iranienne qui a été en mesure de révéler l’identité réelle du chef de l’État islamique (Daesh).
    Le vrai nom de Abou Bakr Al-Baghdadi est « Simon Elliott », de père et mère juifs.
    Le prétendu « Eliott » a été recruté par le Mossad israélien pour une année au cours de laquelle il a été formé à l’espionnage et sur le terrain pour conduire une stratégie destructrice des sociétés arabes et islamiques.

    Ces informations ont été attribuées à Edward Snowden et publiées par les journaux et autres sites Web : le chef de l’ « État islamique », Abou Bakr Al-Baghdadi, a coopéré avec les services secrets américains, britanniques et israéliens afin de créer une organisation terroriste capable d’attirer des extrémistes du monde entier en un seul endroit. (Source : Radio-ajyal.com)

    Une autre source corrobore ces propos, le site Egy-press :
    Avec photo à l’appui, une bombe médiatique iranienne découvre la vraie identité de l’émir DAASH le sioniste.
    Le service secret de renseignements iraniens découvre la vraie et entière identité de l’émir DAECH, qui est connu sous le nom de Abu Bakr Al Baghdadi ; son vrai nom est Shimon Elliot. Son rôle au Mossad : agent secret dans l’espionnage sioniste. Son faux nom : Ibrahim ibn Awad ibn Ibrahim Al Badri Arradoui Al Hoseini.

    Le plan : rentrer dans le cœur militaire et civil des pays qui sont déclarés comme une menace pour Israël afin de les détruire pour faciliter, par la suite, la prise de pouvoir de l’État sioniste sur toute la zone du Moyen-Orient afin d’établir le Grand Israël.
    La page d’un site yéménite relaye aussi l’information :
    Je rappelle ce flash d’information important, très sérieux et très dangereux :
    Une source des médias iraniens a été en mesure de détecter et de prouver l’identité du chef de l’État islamique (Daesh).

    Le sujet important est que le vrai nom de Abu Bakr Al-Baghdadi est «Simon Elliott », né de père et mère juifs.
    Le soi-disant calife « Eliot » a été recruté dans le Mossad israélien durant une année au cours de laquelle il a combattu et suivi des nombreux exercices militaires et passé de nombreux de tests même sur le terrain pour pouvoir conduire une action dévastatrice sur la vie et la pensée arabe et islamique.

    Les fuites de Snowden auraient confirmé son rôle d’agent secret publiées par de nombreux journaux et sites Web. Le chef de l ‘« État islamique de l’Iraq et du Levant », Abou Bakr Al-Baghdadi, aurait été en coopération avec la CIA et les services secrets britanniques dans le but de créer une organisation terroriste capable d’attirer des extrémistes du monde entier pour les coordonner en un seul endroit.

    Note de la rédaction de Croah

    Ces infos viennent confirmer les premières qui sont sorties quelques jours auparavant, corroborant le fait que le calife à Rolex est un envoyé d’Israël, afin de semer le chaos dans les pays avoisinants l’entité sioniste. Veuillez noter que l’EIIL a annoncé, il y a quelques jours de cela, vouloir s’en prendre désormais aux « juifs barbares », référence aux sionistes qui assiègent la bande de Gaza.

    Pratique ! Après avoir dévasté les alentours d’Israël, cela va maintenant permettre aux Américains et au Israéliens de les montrer du doigt comme terroristes sanguinaires à abattre au plus vite pour défendre l’État sioniste, alors que les mêmes les laissent proliférer et agir en toute impunité depuis plus de deux mois déjà. Un projet qu’ils préparent sans doute depuis les fameux Printemps arabes avec la déstabilisation de l’Irak, du Soudan, de la Tunisie, de l’Égypte, de la Libye, de la Syrie et du Mali (entre autres). Habile !

    Après avoir réuni la plupart des fanatiques du monde en un seul endroit, une véritable armée du diable s’est formée, remplie de sanguinaires égorgeurs sans aucune pitié pour leurs victimes, qu’ils assassinent à tour de bras et de sang-froid, n’hésitant pas à filmer leurs atrocités et à les relayer sur les réseaux sociaux. Nous vous épargnerons la vision de leurs actes dont la barbarie est inimaginable. Pour en arriver à ce niveau d’inhumanité, il faut être complétement drogué et embrigadé, conditionné au sang et à l’horreur.

    Alors, l’EIIL piloté par les sionistes ?
    Tout cela commence à sentir très, très bon pour Israël !

     

    Source: Croach

     

     

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    Voir aussi :


    Cameron joue la carte de l’Etat islamique (IS) pour déstabiliser l’Asie centrale et la Russie

     

     

     

    Appel de personnalités musulmanes libanaises contre l'Émirat islamique Beyrouth (Liban)
    .
    .
    .
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    L'Émirat islamique menace la Russie

    L’Etat Islamique et l’analogie afghane
    Par M. K. Bhadrakumar

    6 septembre 2014, par Comité Valmy
    L’Etat Islamique et l’analogie afghane
    L’Etat islamique [EI] menace de déterminer à très court terme la politique étrangère des Etats-Unis. Le message cru transmis par la vidéo de l’assassinat du journaliste américain Steven Sotloff est qu’un syndrome action-réaction s’installe. Toutes les mesures prises par le Président Barack Obama peuvent provoquer des contre-mesures de la part de l’EI.
    La contre-mesure à ce stade pourrait signifier que l’EI tuera plus de ressortissants américains (et/ou (...)

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    http://www.nairaland.com/1848781/scary-pictures-ebola-virus-victims

    Ebola : le mensonge généralisé

    Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l'épidémie de virus Ebola reste d'ampleur modeste.
     
    La presse parle de 1229 morts entre mars et août 2014 sur l'ensemble de l'Afrique, et encore ce chiffre n'est-il pas exact.
     
    Si vous vous rendez sur la page du site de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu'il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]
     
    Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]
     

    Très peu de contagion

    Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s'approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d'un mauvais film de science-fiction.
     
    Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
    « Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n'y a aucune transmission par voie aérienne. C'est-à-dire que, lorsqu'une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l'air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
    Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d'être contaminé.
     
    Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :
    « n'atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d'hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
    Ces mesures d'hygiène n'ont rien de sorcier : « Quand on s'occupe d'un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C'est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.
     

    «La mort dans 20 à 90 % des cas »

    Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».
     
    Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?
     
    Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d'hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l'industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l'avait fait pour le Tamiflu.
     

    « Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses

    La solution contre l'épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.
     
    Selon Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis, l'outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
    « La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l'hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]
    Selon Thomas E. Levy, auteur d'un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola [6] :
    « Jusqu'à présent, il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d'activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l'intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
    Il n'y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l'échelle de l'Afrique, et encore moins dans le reste du monde.
     
    Mais il n'y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns. (la suite ci-dessous)
     
    Annonce spéciale

    Guérir d'Ebola avec un vaccin comme du diabète avec une pilule

    Les promesses des pilules qui vous guérissent de tout font souvent obstacle à des solutions réelles, naturelles et... beaucoup plus efficaces. Regardez cette vidéo, elle est truffée d'exemples et de conseils simples et prouvés contre le diabète, l'arthrose, les risques d'AVC, l'hypertension, la dépression...
    Suite de la lettre de ce jour :

    Semer la panique : un business très lucratif

    La panique autour du virus Ebola rappelle évidemment la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009.
     
    Ces deux « pandémies imminentes » ont été l'occasion de manipuler grossièrement les opinions publiques pour justifier la vaccination en masse des populations, qui s'est révélée entraîner de terribles effets secondaires, dont la narcolepsie, un très grave trouble du sommeil. [7]
     
    En 2009, l'Organisation Mondiale de la Santé a prédit qu'un tiers de la population mondiale pourrait être touchée par la grippe H1N1, avec des effets incalculables. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot n'avait alors pas hésité à commander 94 millions de vaccins ! Les Français n’ayant été que 6 millions à se faire vacciner, Mme Bachelot avait, dès le mois de janvier 2010, annulé auprès des laboratoires pharmaceutiques la livraison de 50 millions de doses et fait verser par l'Etat en dédommagement près de 48 millions d’euros aux laboratoires. [8]
     
    Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n'est que de réduire la durée des symptômes de moins d'une journée, sans limiter d'aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de... gaspiller 500 millions de Livres sterling.
     
    En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d'habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n'est pas sans rappeler ce cas de virus Ebola à Berlin qui s'est finalement révélé être... une gastro. [9]
     

    Jouer avec le feu

    Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :
    « Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014. [10] [11]
     
    « Le virus Ebola continue de dévaster l'Afrique de l'Ouest », Le Monde, 15 août 2014. [12]
     
    « L'OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014. [13]
    Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Libéria, sans nourriture ni eau.
    « Pour espérer contenir l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (…) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014. [14]

     

    "Tirer à vue"

    Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :
    « Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d'héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. [15] »
    Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Libéria ordonne à ses soldats de "tirer à vue" sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l'épidémie de se progager ! [16]
     
    Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même.
     
    Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :
    « Au niveau international, les citoyens de ces pays font l’objet d’une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l’annulation de conférences internationales, la délocalisation d’événements sportifs, etc. » note Rue 89. [17]
    En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d'entrer dans certains magasins. [18]
     

    Le mythe du passager infecté dans l'avion

    À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu'une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie arrivé par avion.
     
    Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu'une ignorance complète de ce qu'est réellement le virus Ebola.
     
    Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom.
     
    L'épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu'on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d'hygiène évidentes.
     
    N'envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu'à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments.
     
    À votre santé !
     
    Jean-Marc Dupuis 

    Sources :

    [1] Maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest – mise à jour

    [2] La mortalité due au paludisme plus forte que prévu

    [3] Nombre de décès dus à la grippe en France

    [4] «Je n'ai pas peur du virus Ebola mais de la panique qu'il va provoquer».

    [5] Fauci: New drugs not the best answer for Ebola

    [6] Surprising solution for Ebola virus

    [7] Des troubles neurologiques rares liés au vaccin anti-H1N1

    [8] La grippe h1n1 finit en coûteuse fumée

    [9] Alerte au virus Ebola: ce serait en fait une gastro

    [10] Ebola: plus de 1.300 cas, 729 décès, 4 pays, une épidémie "sans précédent

    [11] Ebola : le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée

    [12] Le virus Ebola continue de dévaster l'Afrique de l'Ouest

    [13] Ebola : l'OMS décrète une "urgence de santé publique de portée mondiale"

    [14] Ebola : au Liberia, un bidonville coupé du monde

    [15] Ebola: la Côte d'Ivoire ferme ses frontières ouest

    [16] Shoot-on-sight order in Ebola-wary Liberia

    [17] Ebola : ignorance, paranoïa et mise en quarantaine

    [18] Ebola : ignorance, paranoïa et mise en quarantaine
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    Séisme : Russie et Chine abandonnent officiellement le pétrodollar


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    BREIZATAO – ETREBROADEL (28/08/2014)

     

    Après que Vladimir Poutine ait annoncé le 14 août dernier que la Russie voulait désormais vendre son gaz en devises nationales et non plus en dollar US, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que Moscou mette au point un accord global avec la Chine allant en ce sens.

     

    Selon RIA Novosti qui cite la revue Kommersant, le gouvernement russe a d’ores et déjà expédié deux navires vers l’Europe avec à leur bord 80 000 tonnes de pétrole en provenance de Novoportovskoye, un champ d’extraction situé dans l’Arctique. Ces deux livraisons seront réglées en roubles et non en dollars, du jamais vu.

     

    La Russie livrera aussi du pétrole via le Pipeline Est-Sibérien / Océan Pacifique (ESOP) à destination de la Chine qui sera réglé en yuans chinois.

     

    Selon Kommersant, il s’agit là d’une mesure de “protection” de la Russie consécutive aux sanctions prises par les USA à son encontre.

     

    Il semble donc que le seul résultat tangible de la politique de sanctions contre la Russie soit un véritable ébranlement de l’hégémonie du dollar US dans les transactions internationales et une remise en question enfin ouverte de son rôle de monnaie de réserve planétaire. Une hégémonie jamais contestée depuis 1945.

     

    Désormais, la Chine, première puissance économique du monde à partir de 2014, et la Russie – respectivement premier et deuxième producteur de pétrole et de gaz de la planète – vont désormais réaliser leurs échanges dans leurs devises respectives. Un développement qui redéfinit complètement l’ordre politique et économique international.

     

    Cette attaque structurelle contre la monnaie américaine va, par nécessité, contraindre les importateurs européens de gaz et de pétrole russes à régler Moscou en roubles. Et convaincre d’autres pays producteurs d’imiter la Russie.

     

    Moscou entend donc, avec l’appui de la Chine, mettre un terme à l’outil de domination de la puissance américaine en le détruisant à sa base. Cette véritable déclaration de guerre est indiscutablement plus redoutable que n’importe quelle action militaire.

     

    http://breizatao.com/2014/08/28/russie-et-chine-abandonnent-officiellement-le-petrodollar/

     

     

    Voir aussi :

    Les manipulations contre la Russie: Ainsi,pas de troupes russes en Ukraine

     

    La vidéo à voir sur le génocide, 1mn 40 :

    L'effroyable génocide que le monde cache ! Vidéo CRI à relayer partout (1:45)

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    3

    (entre autres conflits)

     

    Exclusif | Comment les États-Unis ont façonné le Monde en 2014 ?


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    La vidéo (en Français)

     

    à voir absolument, et à relayer,

     

    pour comprendre


    la situation géopolitique actuelle.

     

    Introduction ici :

     

    Pour mieux comprendre l'empressement d'Obama à affaiblir la Russie (vidéo)

     

     

     

    Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ? Par Guillaume Faye

    Crise ukrainienne :

    Vers une guerre contre la Russie ?

    Au profit des USA ?

    Par Guillaume Faye

     

    La crise ukrainienne s’envenime sévèrement. Nous risquons, pour la première fois depuis 70 ans, de voir éclater une guerre en Europe contre la Russie. Perspective épouvantable mais bien réelle. Cette possibilité est ouverte depuis que le gouvernement de Kiev, poussé par l’administration américaine et la CIA, a décidé d’intervenir militairement, au prix de nombreux morts civils, de milliers de réfugiés (400.000 ( !) selon l’ONG Human Right Watch ), de destructions de bâtiments et d’infrastructures innombrables, contre les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine dans le Donbass. Kiev, conseillé par ses  ”amis” occidentaux (surtout américains) a refusé la seule solution intelligente qui était la négociation diplomatique.


    Analysons l’enchaînement des faits et les intérêts en jeu, pour déterminer qui sont les pousse-au-crime et deviner si la situation ne va pas s’embraser, selon une grille d’ analyse que l’on ne risque pas de trouver dans la presse occidentale. Les parties de cet article sont : 1) La stratégie belliciste antirusse de Washington  2) Ukraine : le piège tendu à Poutine. 3) L’hypothèse d’une guerre contre la Russie. 4) Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique.

     


    La stratégie belliciste antirusse de Washington



    Washington a déjà essayé, en 1999, d’allumer la guerre en Europe par l’intervention contre la Serbie – avec bombardements meurtriers de l’OTAN auxquels la France a lâchement participé en reniant tous les principes gaulliens –, agression aussi illégale au regard de l’ONU et du droit international que le fut celle contre l’Irak.  Aujourd’hui, le processus se répète avec l’Ukraine. Dans les deux cas, ce que peu de polémologues ont vu, il s’agit de provoquer militairement la Russie. Afin de la pousser à réagir et de pouvoir entrer dans un processus de guerre ouverte contre elle.

     

    Avant la chute de l’URSS, Washington se serait bien gardé de provoquer militairement l’Union soviétique. La prudence était dictée par le principe du MAD (”fou” en anglais) ou Mutual Assured Destruction (”destruction mutuelle assurée”), c’est-à-dire le risque de guerre nucléaire. Mais aussi parce l’OTAN n’était pas sûre de pouvoir gagner une guerre classique en Europe contre le Pacte de Varsovie. Tout a changé avec la disparition de l’URSS en 1991,  la dissolution du Pacte de Varsovie et l’entrée dans l’OTAN de plusieurs anciens pays communistes, dont surtout la Pologne. La ”nouvelle Russie”, n’étant plus une grande puissance militaire, faisait moins peur. On pouvait donc l’encercler et la provoquer sans trop de risques.


    L’arrivée de Vladimir Poutine, en l’an 2000, a été un coup de tonnerre. Il perturbe gravement les plans américains. Il commet le péché suprême de vouloir restaurer la Russie comme puissance internationale, alors que Washington croyait, (depuis Eltsine) qu’elle était définitivement reléguée au rang de puissance régionale. De plus, il a le tort de vouloir renforcer des liens économiques avec certains pays européens, notamment l’Allemagne et la France. L’axe Paris-Berlin–Moscou est la hantise du Pentagone. On ne pardonne pas non plus à Poutine, en bon géostratège, d’avoir parfaitement compris, contrairement à Eltsine, la stratégie d’encerclement et de neutralisation américaine. D’autre part, encore plus grave, il est patriote et veut restaurer les valeurs traditionnelles russes, contre l’idéologie occidentaliste cosmopolite et libertaire.


    Ce point est capital : Poutine est beaucoup plus dangereux, pour les idéologues de Washington et l’intelligentsia, que le communisme soviétique qui était devenu un mammouth paralysé et sans danger. Ainsi, Poutine est l’homme à abattre. On va donc faire démarrer l’énorme machine de la propagande médiatique internationale, qui fonctionne comme un réseau électrique à haute tension, pour faire passer M. Poutine pour un néo-stalinien, voire un fasciste et un autocrate infréquentable, et la Russie comme un malheureux pays soumis à une dictature.

     

    Il faut faire vite. Poutine réarme, restaure la puissance russe. Il se rapproche de la Chine, qui réarme aussi. Bien que dépensant 50% du budget militaire mondial, le Pentagone est inquiet. De plus, en Syrie, la diplomatie américaine a été humiliée face à M. Serge Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. La Russie a marqué un point, c’est inacceptable. Il n’est pas question qu’elle redevienne une grande puissance. Mais il faut faire vite, face à ce remuant M. Poutine.



    Ukraine : le piège tendu à Poutine

     


    On va donc tendre à la Russie de Poutine un piège. En utilisant l’instabilité et la mauvaise qualité du régime ukrainien, prétexte idéal. (voir autres articles de ce blog.) Première phase : pousser l’Ukraine à se rapprocher de l’UE, pour braquer la Russie et créer une tension avec elle. Que ce rapprochement soit une aberration économique n’a aucune importance. Deuxième acte : la ”révolution” meurtrière de Maïdan, qui permet de renverser le régime de Kiev et le faire remplacer par un autre, antirusse et pro-occidental ou plutôt pro-américain. Les ONG américaines et la CIA  ont grandement aidé ce coup d’État dissimulé, un grand modèle machiavélien. Troisième acte : après le référendum sur le rattachement de la Crimée (russe) à la Fédération de Russie et après la rébellion de l’Est russophone de l’Ukraine supposée être provoquée par le Kremlin ”impérialiste”, on prend des sanctions économiques et financières contre Moscou, décidées en réalité à Washington et servilement suivies par les dirigeants de l’UE. Ces sanctions, illégales en droit, nuisent gravement aux intérêts des Européens, mais favorisent les intérêts américains. Elles visent aussi à faire perdre son sang froid au Kremlin et à le pousser à des contre-sanctions (rétorsions) comme la limitation de certaines importations. Ce qui est fait. Et ce qui a pour effet de dégrader encore l’image de la Russie dans les opinions occidentales.  À cela s’est ajouté l’affaire de l’avion de la Malaysian Airlines, abattu dans des circonstances peu claires.


    Le quatrième acte, décisif, a été de pousser le gouvernement de Kiev à envoyer son armée contre les sécessionnistes du Donbass, plutôt que d’entamer des négociations sous patronage international comme le proposait la Russie.  Structurellement, l’armée d’Ukraine est mal équipée et peu professionnelle. Le Pentagone lui a donc fourni des conseillers. Les dégâts des combats entre l’armée ukrainienne (terre et air) et les sécessionnistes sont considérables, surtout pour les civils. La propagande suggère l’idée que la Russie fournit des armes et des combattants aux sécessionnistes, sans preuve avérée. Mais l’objectif de la machination est de pousser l’armée russe à franchir la frontière pour contrer l’armée ukrainienne. Le fait que le convoi humanitaire russe ait été bloqué à la frontière renforce cette hypothèse. C’est ce casus belli que recherche  Washington, en misant sur le fait que Poutine ne veut et ne peut pas perdre la face, sur le plan international et vis-à-vis de son opinion publique.

     


     L’hypothèse d’une guerre contre la Russie

     


    Imaginons que l’armée russe entre en Ukraine pour venir en aide aux sécessionnistes, faire cesser les massacres et les destructions et se présenter en force d’interposition. L’enchaînement serait le suivant : il y aurait affrontement armé direct avec les troupes ukrainiennes. Donc, un état de guerre ouvert de nature juridiquement international entre deux États. La Russie serait présentée comme l’agresseur, l’envahisseur. C’est le scénario secrètement espéré par les stratèges du Pentagone. Déjà, on prétend que – premier cran de l’engrenage – des armes lourdes et modernes sont livrées aux rebelles par les Russes, ce qui expliquerait les difficultés de l’armée de Kiev.


    Devant l’impossibilité d’un mandat de l’ONU (vétos russe et chinois), Washington prendrait la tête d’une intervention armée de l’OTAN, sous sa direction, comme en Serbie et en Irak. Dans un premier temps, il s’agirait de frappes aériennes contre les troupes russes. Elles sont faciles à réaliser à partir des bases d’Europe orientale (Pologne, Pays baltes) ou de porte-avions munis de F14 Tomcat positionnés dans  le Golfe persique ou en Baltique. Pour la première fois, un affrontement direct aurait lieu entre la Russie et l’OTAN, ce qui ne s’était jamais produit pendant la guerre froide. La suite des événements serait alors dramatique pour l’Europe mais conforme aux plans de Washington, ou plus exactement des ”trois sœurs” qui pilotent la Maison Blanche (voir plus bas).


    Le double but est 1) de créer en Europe orientale une situation de crise aigüe déstabilisatrice, qui affaiblirait toute l’Europe et renforcerait le tutorat américain ; 2) d’obtenir une victoire militaire contre la Russie, forcée de se retirer d’Ukraine, en espérant humilier et faire tomber du même coup Poutine, bête noire de Washington, et le remplacer par un autre, un pion aux ordres. Cette stratégie stupide est inspirée par l’idéologie néo-conservatrice et néo-impérialiste américaine. Animée par un fanatisme ”soft”, dissimulé, elle tente de réagir au déclin relatif américain et de maintenir les USA comme ”unique superpuissance”. Casser les reins de la Russie apparaît comme un objectif constant. Ce rêve d’unique superpuissance, caressé lors de la chute de l’URSS, est d’autant plus poursuivi qu’il est hors de portée.


    Cette stratégie d’apprentis sorciers joue avec le feu. Elle peut déboucher sur une confrontation militaire ingérable. Elle est combattue par de nombreux lobbies à l’intérieur même des USA, voire même par l’impuissant Obama. L’idée que tout cela puisse déboucher sur une catastrophe, notamment nucléaire, est absente : on estime qu’une confrontation militaire avec la Russie ne débouchera pas sur une riposte nucléaire de cette dernière.


    C’est une grande différence avec les analystes de la guerre froide, Mac Namara ou Kissinger, qui prônaient la modération envers l’URSS pour éviter les frappes nucléaires. La nouvelle génération de analystes de la CIA et du Pentagone ne croit plus au deterrent (dissuasion) nucléaire russe. Ils pensent qu’on peut faire sans risques une guerre classique à la Russie, qui n’osera jamais utiliser ses armes nucléaires. Cette option stratégique, dépourvue de tout principe de précaution, est démente : cette démence (ou hubris), dissimulée sous le voile de la ”guerre juste”, est malheureusement la marque de fabrique de la politique étrangère américaine, qui, depuis que les ”Trois Sœurs” la dirigent, a perdu tous ses repères.

     


    Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique



    En Syrie, Washington aide objectivement les djihadistes contre Bachar El Assad, mais en Irak, il les bombarde. De même que, jadis, en Afghanistan, les USA armaient les Talibans contre l’Armée rouge avant d’essayer en vain de les exterminer. L’invasion illégale de l’Irak a produit le résultat contraire à celui proposé : le chaos absolu. Inutile d’additionner les exemples que toute le monde connaît : la politique étrangère de Washington est celle du ”gendarme du monde”, du ”supersheriff” qui ne sait plus utiliser son bâton ou son révolver, qui perd pied partout et crée le désordre dans tous les saloons. La dernière lubie est de provoquer la Russie à la guerre après avoir créé la crise ukrainienne. (1)

     

    Les USA ne sont pas du tout une puissance ”militariste”, au sens de la Prusse, mais belliciste. C’est-à-dire que l’état permanent de guerre extérieure et de haut budget militaire est jugé profitable à la fois pour l’impératif d’hégémonie et pour celui de l’industrie d’armement, qui est une locomotive économique – ce qui est très bien vu. À condition que le sanctuaire américain ne soit pas touché (il l’a quand même été le 11 septembre, ce qui a bouleversé tous les repères et stimulé l’interventionnisme). C’est le concept de ”guerre de projection”. L’idéologie américaine, dans ce domaine, se fonde évidemment sur la morale, la démocratie d’apparence et une bonne conscience hypocrite issue du puritanisme anglais.

     

    Un affrontement armé de moyenne intensité, si possible sans envoi de troupes au sol, entre l’OTAN – c’est-à-dire en gros l’Europe sous commandement américain – et la Russie est le rêve secret du Pentagone et de la CIA, irrigués par l’idéologie belliciste des néo-conservateurs. Le Président Obama est vent debout contre cette stratégie, mais c’est un faible, qui est neutralisé. Il obéit, il essaie de freiner tant qu’il peut sans vraiment y parvenir. N’oublions pas que, contrairement à une légende, la Maison Blanche (l’exécutif) ne gouverne pas réellement la politique américaine, sauf quand elle se plie– comme Johnson, Reagan et les deux Bush – aux injonctions de la CIA, du Pentagone et du complexe militaro-industriel, qui sont les ”trois sœurs” qui dirigent réellement les USA. Les Présidents qui essayent de s’opposer aux Trois Sœurs sont soit assassinés (Kennedy) soit démis (Nixon). On laisse tranquille les faibles  (Carter, Obama) qui ne sont pas d’accord mais laissent faire.


    Les  Trois Sœurs, bien que très puissantes, sont très mauvaises en stratégie et s’en prennent le plus souvent aux ”mauvais cochons” pour parler comme Churchill. Elles désignent le plus souvent le mauvais ennemi, s’allient à de mauvais amis, changent constamment d’alliances, combattent ceux qu’elle viennent d’armer Concernant le djihad islamique, qui est objectivement l’ennemi principal de tous les peuples civilisés, elles l’auront plus aidé concrètement  que combattu. Elles n’ont pas conscience du danger qu’il représente.


    Cependant, les Trois Sœurs ont un objectif constant : empêcher la renaissance de la puissance russe, car face à la montée inexorable de l’immense Chine, elles ne peuvent strictement rien. Elles se concentrent donc sur trois cibles : 1) maintenir l’Union européenne dans la dépendance, ce dont les Européens, assujettis volontaires, sont les seuls responsables ; 2) éviter à tout prix une alliance stratégique et économique forte entre l’UE et la Fédération de Russie, en enfonçant notamment un coin entre les deux, c’est-à-dire la Pologne, les Pays Baltes et l’Ukraine, priés de devenir russophobes ; 3) affaiblir, déstabiliser puis amollir de l’intérieur la Russie, afin de la neutraliser en douceur.


    C’était bien parti avec Eltsine. Avec Vladimir Poutine, cet objectif géostratégique s’est heurté à un obstacle. Il ne restait plus pour les Trois Sœurs qu’une seule option, le Plan B : la guerre. Nous y sommes.


    (1) Voir mon livre Le Coup d’État mondial, essai sur le nouvel impérialisme américain, L’Aencre.

     

    Guillaume Faye


    Source : le blog de Guillaume Faye.

     

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    A voir :


     

    L'effroyable génocide que le monde cache ! Vidéo CRI à relayer partout (1:45)

     

    Moment d'éloquence de Jean-Luc Mélenchon sur l'Ukraine et Gaza

     

    Ukraine:Insurgés en force.Génocide.Mensonges.Armes chimiques.Le convoi

     

    Les Etats-Unis et Israël mettent en danger l'humanité. Réagissons vite !

     

    La colonne de blindés que Kiev disait avoir détruites appartenait à l’armée ukrainienne


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    Gaza rétrécit,

    bientôt il ne restera plus rien !


    Gaza-retrecit-carte.jpg

     


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