• C'est Lévy qui a tué Chokri  09/02/2013

    Il est évident que ce faux philosophe est un très dangereux personnage, qui a incité Sarkozy à faire la guerre contre la Libye (pays aujourd'hui ruiné, en proie au chaos), et qui rencontre discrètement Hollande pour le conseiller (guerre Syrie, Mali..). Sait-on que ce va-t-en guerres rêve de devenir Président d'Israël ? Et donc, il sert les intérêts de cet Etat pour parvenir à ses fins. Au détriment de la France - et des peuples agressés (eva) 

     


    C'est Lévy qui a tué Chokri


    Le terroriste Bernard-Henri Levy, c’est ainsi que doit être appelé cet instrument qu’Israël a utilisé pour mener son entreprise de déstabilisation des pays arabes dans le cadre de l’alliance diabolique entre les sionistes et les wahhabites.

    Tout ce qui s’est passé depuis que les Occidentaux, à son instigation, ont commencé à intervenir dans cette partie du monde, dévoile le caractère criminel de ce pseudo-intellectuel. Les victimes en sont les peuples arabes d’abord, mais aussi les citoyens de pays occidentaux dont les dirigeants se sont coalisés pour semer le désordre et le chaos en Libye, en Tunisie, en Egypte et en Syrie, avec l’ambition d’étendre leur opération à l’Algérie.
    Le premier choc fut ressenti lors de l’attaque, le 11 septembre, du consulat américain à Benghazi qui entraîna la mort de l’ambassadeur des Etats-Unis, puis, tout récemment, impact direct de la situation en Libye, l’agression contre le complexe de gaz algérien de Tiguentourine (In Amenas) et la prise d'otages qui coûtèrent la vie à 37 étrangers qui travaillaient sur ce site.
    Et maintenant, c’est l’assassinat d’une figure marquante de l’opposition populaire en Tunisie, Chokri Belaïd. Derrière tous ces crimes, il y a l’œuvre de Bernard-Henri Levy, le terroriste. La communauté internationale et les peuples arabes, en premier lieu, doivent engager les démarches pour le traduire devant les juridictions internationales compétentes qui traitent des affaires de terrorisme.

    Les intellectuels, les syndicalistes, hommes politiques, journalistes et plus généralement tous ceux qui se sentent révoltés par les agissements du terroriste BHL et de leurs conséquences non seulement dans les pays touchés par le pseudo-printemps arabe mais aussi dans le Nord-Mali, doivent lancer une pétition internationale pour le traîner devant les tribunaux et le juger pour incitation au terrorisme.

    http://www.algeriepatriotique.com/content/cest-levy-qui-tue-chokri http://www.algeriepatriotique.com/content/cest-levy-qui-tue-chokri

     

    http://www.alterinfo.net/notes/C-est-Levy-qui-a-tue-Chokri_b5210902.html

     

    Frères musulmans USA

     

    Sur les guerres, déstabilisations, assassinats etc en cours, voir :

     

    Guerre mondiale? Détruire l'Iran. Infos guerres en cours et militarisations

    http://www.wat.tv/video/islamisation-france-mythe-5dgqz_3ki9n_.html

    Islamisation de la France: un mythe?

    Islamisation de la France: un mythe?

    Cliquer sur le lien ci-dessus et la vidéo apparaît


     

     

     

    Formidable vidéo :

     

    L'Occident veut détruire l'Iran. Pourquoi ?

     

     



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    « L’Algérie est clairement la suivante sur la liste »
    Michel Collon

    30 janvier 2013

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    Entretien accordé au quotidien algérien La Nouvelle République à propos de la guerre au Mali, du conflit syrien et des « printemps arabes ».

     

    Michel Collon est écrivain et journaliste indépendant. Il écrit des livres, collabore à des documentaires et a fondé le Collectif Investig’Action. Celui-ci anime le site Internet michelcollon.info avec une newsletter hebdomadaire diffusée à 100 000 abonnés en trois langues : français, espagnol et anglais. Il est spécialisé dans l’analyse des stratégies de guerre, des relations Nord-Sud et des médiamensonges.

    Il a organisé des déploiements d'observateurs civils en Yougoslavie et en Irak, et s'est rendu en Libye en juin et juillet 2011. Il est co-auteur du film documentaire Les Damnés du Kosovo sur la guerre menée par l’Otan en Yougoslavie. Il a produit le documentaire de Vanessa Stojilkovic Bruxelles–Caracas sur l’expérience du Venezuela. Il est membre du Conseil consultatif de la télévision latino-américaine TeleSur. Michel Collon s'est fait connaître du grand public francophone lors de ses passages à l'émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéï (France 3). Ses idées et son argumentation ont suscité l’intérêt des téléspectateurs.

     

    Son livre Bush le cyclone (2006), prenant pour point de départ la catastrophe de La Nouvelle-Orléans et la guerre en Irak, étudie les liens entre l’économie et la guerre, ainsi que le rôle des médias. Son livre Les 7 péchés d’Hugo Chavez, publié en 2009, analyse les raisons de la pauvreté de l’Amérique latine, la politique générale et l’histoire des multinationales pétrolières. Il décrit l’entreprise menée par Hugo Chavez pour libérer son pays de la pauvreté et de la dépendance envers les USA. Son livre Israël, parlons-en ! comporte vingt entretiens avec des spécialistes juifs et arabes, européens et nord-américains : Noam Chomsky, Sand, Alain Gresh, Tariq Ramadan, Mohamed Hassan… Il en a rédigé la synthèse sous le titre Comment parler d’Israël.

     

    Au cœur de tout son travail et du site michelcollon.info, on trouve en effet l’idée que, face à la désinformation, le rôle des citoyens est essentiel pour garantir le droit à, l’info. Son livre Libye, Otan et médiamensonges (septembre 2001), tout en ne cachant pas les fautes de Kadhafi, a exposé les véritables objectifs des Etats-Unis, de la France et de l’Otan par rapport au pétrole, au contrôle du Moyen-Orient et au maintien de l’Afrique en dépendance des multinationales.

     

    Son dernier livre, corédigé avec Grégoire Lalieu et publié en décembre 2011, La Stratégie du Chaos (Impérialisme et islam – Entretiens avec Mohamed Hassan) analyse la nouvelle stratégie mondiale des USA pour le contrôle des richesses et des régions stratégiques du monde musulman (Méditerranée, Moyen-Orient, Corne de l’Afrique, Asie du Sud) en liaison avec la crise économique mondiale.

     

    La Nouvelle République : Vous avez travaillé sur l'intervention militaire en Libye et ses répercussions stratégiques sur la région du Sahel, quelle est votre approche sur la situation au Nord-Mali et son impact régional et international ?

     

    Michel Collon : Je pense que l’intervention de la France contre le Mali, c’est la continuation de la guerre contre la Libye et contre la Syrie. C’est une nouvelle phase dans ce que j’appellerais la recolonisation ou le fait de stabiliser la colonisation de l’Afrique en général, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Je pense que la chose qui n’est jamais traitée dans les médias européens et des Etats-Unis, c’est que le Mali et toute la région est pour la France, je veux dire la France officielle, la France des 1%, une zone de richesses naturelles que les multinationales françaises considèrent leur appartenir et pas aux populations locales.

     

    L’exploitation des mines d’or par des groupes français comme Bouygues, dans des conditions scandaleuses avec de nombreux mineurs qui meurent à cause de l’utilisation du cyanure et de l’arsenic sans prévention et sans soins corrects, est la preuve que ces multinationales sont prêtes à écraser des êtres humains pour maintenir ou augmenter leur profit. Au Mali, on trouve également des gisements d’uranium ; c’est une richesse stratégique pour la multinationale française Areva, numéro un dans l’exportation du nucléaire au niveau mondial et la France a toujours fait en sorte de s’assurer le contrôle des gisements d’uranium et pour cela, elle a commis les pires crimes.

     

    Et, donc, quand on veut voir comment la France considère les richesses naturelles, il suffit de voir l’exemple du Niger, c’est le pays n°174 sur la liste du développement humain, c'est-à-dire le dernier pays, le plus pauvre, les Nigériens ont une espérance de vie de 49 ans et moins de trois enfants sur dix vont à l’école. Et lorsqu’on a demandé à la multinationale Areva de faire un geste pour ces enfants, elle a répondu que ce n’était pas son problème, donc les Nigériens peuvent crever de faim, littéralement, et les Maliens aussi, pendant que des firmes comme Areva et celles qui travaillent avec elle, c'est-à-dire Suez, Bouygues, Alstom, construisent des profits fabuleux et que leurs actionnaires et leurs principaux dirigeants se construisent des châteaux un peu partout dans le monde.

     

    Donc on a l’or, l’uranium, on a bien entendu le gaz et le pétrole, avec des richesses très importantes en Algérie et aussi dans d’autres pays de la région, et on constate qu’il y a une guerre pour les matières premières qui se mène, avec comme acteurs principaux, la France, les Etats-Unis, mais aussi le Qatar qui jour un rôle trouble en coulisses et qui veut devenir le n°1 mondial du gaz en alliance avec les Etats-Unis et contre la Russie, et donc je pense que cette guerre au Mali, c’est une guerre contre les patriotes maliens qui ont essayé de mettre fin à la corruption et de faire en sorte que les richesses naturelles du Mali profitent aux Maliens et permettent de mettre fin à la pauvreté. C’est une guerre contre le Niger, dont l’uranium est absolument stratégique.

     

    C’est une guerre contre l’Algérie, parce que ce pays a lui aussi des ressources naturelles très importantes comme chacun sait. Il n’entend pas les offrir aux multinationales françaises et autres, donc c’est un pays qui conserve un secteur public important. C’est un pays qui résiste à Israël, qui a refusé de s’intégrer dans l’Otan et dans Africom, l’organisation militaire des Etats-Unis pour le contrôle des richesses de l’Afrique. Ses dirigeants militaires ont très clairement expliqué que le but d’Africom, donc le but des interventions militaires que les Etats-Unis préparent dans toute l’Afrique, c’est d’empêcher que l’Afrique ne soit indépendante et n’aie des partenaires comme la Chine, le Brésil, la Russie et d’autres pays.

     

    Leur vision, c’est que l’Afrique doit rester la chasse gardée des puissances coloniales européennes et j’emploie à dessein le terme colonial parce que, selon moi, le colonialisme n’est pas fini, il a seulement changé de forme. Et la question de la Chine et de sa présence en Afrique comme partenaire alternatif est très importante et le meilleur exemple c’est que le jour où au Niger, il y a un président qui a commencé à vouloir rencontrer les Chinois pour discuter des alternatives commerciales, il a été très rapidement destitué par un coup d’Etat organisé par la France.

     

    Que pensez-vous de l'évolution de la situation en Syrie et du rapport de force entre les groupuscules et milices qui composent l'« ASL » et l'armée nationale syrienne, et quel avenir voyez-vous pour une Syrie en proie à une guerre totale ?

     

    La Syrie est l’objet d’une guerre qui est en réalité menée par une coalition : les Etats-Unis, la France, Israël discrètement dans les coulisses, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. On sait, le New York Times l’a confirmé, que les Etats-Unis fournissent des armes aux rebelles syriens via l’Arabie Saoudite et le Qatar. C’est donc assez ironique, ce serait drôle, si ce n’était tragique, de voir que l’Occident nous dit qu’il va apporter la démocratie en Syrie grâce à l’Arabie Saoudite et le Qatar qui sont deux régimes théocratiques, ce qu’il existe de plus réactionnaire sur le plan politique et social et de plus fanatique sur le plan religieux, et que ce sont des régimes traitant les femmes comme des animaux et traitant les travailleurs comme des esclaves, littéralement l’esclavage règne au Qatar, en Arabie Saoudite, et c’est avec ces gens-là qu’on prétend apporter la démocratie.

     

    Donc, il est certain qu’en Syrie, il y a beaucoup de choses qui devraient changer, et je pense que tous les patriotes syriens, y compris ceux de l’opposition, devraient entamer un dialogue pour voir ce qu’il faut changer et comment le changer, et établir un programme. Mais l’objectif des agents des Etats-Unis, de la France, de l’Arabie Saoudite et du Qatar n’est pas d’amener la démocratie en Syrie, parce que si on amène la démocratie dans le monde arabe d’une manière générale, que vont dire les Arabes : que l’agression et le colonialisme israélien, c’est intolérable, qu’il faut y mettre fin, qu’il faut donner leurs droits aux Palestiniens, que sur le plan économique et social, le vol des ressources naturelles, le pétrole essentiellement, et d’autres par les multinationales avec comme effet de maintenir la pauvreté dramatique dans des pays comme l’Egypte et ailleurs. Je veux dire que le pétrole est une ressource qui devrait servir globalement à la nation arabe, quel que soit l’endroit où il se situe et donc s’il y avait la démocratie, les Arabes diraient que le pétrole doit leur profiter pour mettre fin à la pauvreté, à la dépendance et au colonialisme et qu’il faut cesser de considérer qu’il appartient à Exxon, British Petroleum et Total. Donc, je pense que ce qui se passe en Syrie est très important et j’espère que le peuple syrien va trouver les forces pour s’unir et pour résister à une agression très très grave.

     

    On constate la situation instable et anarchique des pays qui ont connu « le printemps arabe » ; êtes-vous optimiste à l'idée d'une éventuelle sortie de crise ?

     

    Je pense que les Etats-Unis, la France et leurs alliés craignent énormément les peuples arabes, craignent qu’ils soient unis et qu’ils prennent leur sort en main. Je pense donc que les Etats-Unis et compagnie craignent énormément la démocratie dans le monde arabe, la preuve, c’est que leurs meilleurs amis sont les régimes les plus dictatoriaux, Arabie Saoudite, Koweït, Qatar, Emirats, Jordanie, et qu’ils ont essayé de protéger jusqu’à la dernière minute les régimes en Egypte et en Tunisie. Par rapport à ça, il est très important que les peuples arabes s’unissent entre eux pour échapper à ces manœuvres qui sont coloniales et la seule façon de le faire, à mon avis, est de proposer à la nation arabe un programme indépendant des multinationales et des puissances coloniales, un programme dans la lignée de ce que le Mouvement des non-alignés a voulu mettre en place dans les années 60, un programme qui, comme Chavez et Evo Morales en Amérique latine, met au centre la récupération de la souveraineté du pays, l’utilisation des richesses au profit de ce que je vais appeler les 99%, au profit de la grande majorité, au profit de la population, et pas au profit du 1%, et que, aussi, c’est la nation arabe dans ce sens-là qui doit s’unir avec les autres forces de libération qui existent en Afrique noire, en Amérique latine et ailleurs.

     

    Cela me semble très important et je crois que si l’on veut mettre fin à ces agressions, c’est la piste de l’unité d’un programme de souveraineté qui est la clé.

     

    Dans une de vos nombreuses interviews, vous avez déclaré que l'Algérie est la future cible si elle ne plie pas devant les multinationales, pouvez-vous nous éclairer sur cette thèse ?

     

    Je pense que l’Algérie est un pays qui a une longue histoire de résistance au colonialisme. Sa lutte de libération a été une des plus courageuses et exemplaires de toute l’Afrique. Elle a été en pointe avec quelques autres pays dont la Yougoslavie elle aussi attaquée par le colonialisme moderne, un pays détruit d’ailleurs, elle a été en pointe pour établir une solidarité du Tiers-Monde dans la résistance au colonialisme, et je pense qu’elle est la « bête noire » pour cette raison depuis très longtemps.

     

    Je ne vais pas dire que tout va bien en Algérie et qu’il n’y a pas des problèmes importants et des maux à régler, mais je pense qu’elle est la bête noire parce qu’elle représente une force de résistance à Israël, aux Etats-Unis, au colonialisme en général des multinationales, et on sait que tout comme la Libye, l’Algérie s’est distinguée en finançant des projets de développement économiques et sociaux alternatifs, développement indépendant de pays d’Afrique noire. Et je crois que là, elle heurte les intérêts de la Banque mondiale et du FMI qui sont justement les employés des multinationales dont on a parlé, et la Banque mondiale et le FMI sont les gendarmes financiers des multinationales, ce sont aussi des assassins financiers quand on voit comment ils se comportent en Afrique noire, surtout où vraiment ils détruisent les programmes d’éducation, de santé, d’aide aux petites entreprises, d’aide aux paysans pour transformer les pays en véritables boulevards ouverts aux multinationales. Donc, je crois que c’est pour cette raison qu’on a éliminé Kadhafi et je crois que c’est pour cette raison que l’Algérie est clairement la suivante sur la liste.

     

    Concernant la prise d’otages à In Amenas, dans ce genre d’évènement, évidemment, on doit être prudent dans la mesure où beaucoup de choses se déroulent dans les coulisses dont nous ne sommes pas forcément informés. Les prises d’otages civils sont une méthode de lutte que je réprouve totalement et je pense que cette prise d’otages-là, dont l’Algérie a été victime, avec un nombre important et fort regrettable de victimes civiles, soulève plusieurs questions. Essentiellement, il y a deux choses qui me semblent bizarres dans cet évènement : la France attaque des forces qu’on appelle islamistes au Mali et les forces islamistes ripostent en attaquant l’Algérie, quasiment LE pays qui avait dit qu’il ne fallait pas faire la guerre et qu’il fallait négocier entre les différentes parties, donc ce n’est pas très logique. Et deuxièmement, ils en veulent à la France, et ils attaquent British Petroleum, un concurrent de Total. Ça n’a aucune logique. Sachant que ces forces ont été armées en Libye – c’est archi connu – sachant que la France et les Etats-Unis, et l’Otan en général, ont passé une alliance pour renverser Kadhafi avec le groupe islamique de combat libyen qui est donc la section libyenne d’Al-Qaïda et qu’aussi on a retourné certaines forces qui étaient en Libye en leur faisant des promesses – ça se trouve dans toute une série de revues plus ou moins spécialisées et ce n’est pas du tout un secret – je crois que cette prise d’otages pose beaucoup de questions.

     

    La victoire politique de certains leaders progressistes en Amérique latine aidera-t-elle à l'émergence d'un pôle de résistance à l'impérialisme US et ses alliés et serviteurs à travers le monde ?

     

    Absolument. J’ai mentionné Chavez, Evo Morales, vous avez aussi Correa et d’autres dirigeants, c’est frappant que les latino-américains ont repris espoir depuis 1999 et la victoire de Chavez qui a réussi à mettre en œuvre une politique économique et sociale de récupération des richesses, d’utilisation des richesses au service de la population, tout ça avec un grand développement de la démocratie, des comités de quartier, des débats politiques, des médias libres, et en général, pour moi qui suis allé plusieurs fois au Venezuela, il est très frappant de voir la politisation dans le bon sens du terme et la fertilité du débat politique au Venezuela, y compris parmi les révolutionnaires, donc c’est vraiment l’espoir qui est rendu à l’Amérique latine, et Chavez a toujours inscrit son action dans le sens de construire une unité des forces progressistes et indépendantes d’Amérique latine, d’Afrique, auxquelles il accorde une importance énorme, du monde arabe, de l’Asie également, et je souscris totalement à cette perspective de Chavez.

     

    Nous avons besoin d’un front contre les manœuvres impérialistes et des puissances néocoloniales, nous avons besoin d’un front pour permettre à l’humanité d’échapper à la dictature des multinationales, à la dictature du 1%.

     

    Comment voyez-vous l'avenir de cette planète ? Etes-vous optimiste ?

     

    Je pense que oui. Je viens d’expliquer que nous sommes les 99% contre le 1% et donc le 1% se maintient au pouvoir par la force, bien sûr, par la violence, mais aussi et beaucoup par le mensonge, par la tromperie de l’opinion publique en cachant que toutes ces guerres sont économiques, en cachant les véritables politiques qui affaiblissent le tiers-monde, la majorité de l’humanité, et je pense que si nous arrivons à développer une bataille pour l’information, une bataille contre les médiamensonges, une bataille pour rallier les cœurs et les esprits à l’idée d’une autre conception de l’humanité, c'est-à-dire non pas la guerre d’une minorité contre tous mais la coopération, la solidarité, je pense que oui, l’humanité va pouvoir résoudre les problèmes de la faim, de la pauvreté et de la destruction de la nature également. Donc, à terme, oui, je suis optimiste, à condition que chacun, chaque citoyen, prenne ses responsabilités là où il est et entame le travail pour une information véritable et pour le débat politique sur les vrais enjeux.

     

    Source : La Nouvelle République

    Entretien réalisé à Bruxelles (Belgique), Mohsen Abdelmoumen

     

     
    Propagande médiatique, politique, idéologique

     

    Al-Qaïda sert d’écran de fumée à la recolonisation de l’Afrique du nord par l’OTAN

     

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    Syrie, une autre réalité -

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    http://www.mondialisation.ca/la-reconquete-de-lafrique/5320965

     

     


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    Par ReOpen911

    Lors d'une table ronde qui s'est tenue au Sénat le 29 janvier 2010 sur le thème "Où en est Al-Qaida", Alain Chouet - ancien directeur du Service de renseignement de sécurité à la DGSE - démystifie le concept "Al-Qaida" et dresse un tableau sans concession des réponses inadaptées et autres instrumentalisations faites par les pays occidentaux, sans pour autant dédouaner les dangers de l'extrémisme islamiste.

     

     

     

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    Les "djihadistes" fanatisés
    (appelés aussi "terroristes" par notre pays actuellement)
    sont aujourd'hui suscités, formés, armés, financés,
    par la France, les Etats-Unis, le Qatar et l'Arabie saoudite.
    Ils sont très utiles, et instrumentalisés,
    pour terroriser les populations (nous, donc),
    justifier lois liberticides et guerres (coloniales).
    Comme dans l'Amérique de Bush.
    La France, soi-disant, mène la guerre contre le terrorisme !
    Elle a repris le flambeau des guerres
    des néoconservateurs américains sous Bush.
    Ce n'est pas sa vocation, et notre pays
    jadis estimé (Guerre Irak refusée par Chirac)
    est aujourd'hui déconsidéré
    dans une grande partie du monde,
    il risque aussi d'être victime d'attentats.
    Politique de la France absurde :
    En Syrie, par ex, on utilise les djihadistes
    contre Bachar-el-Assad qui tente de maintenir l'unité du pays,
    et au Mali, ils sont combattus. Cherchez l'erreur ! 
    NB : La guerre sera longue,
    car les "djihadistes" vont se répandre dans l'Afrique
    et il faudra les poursuivre sur tout le continent :
    Ce sera le prétexte de la recolonisation de l'Afrique
    riche en minerais notamment très rares.
    Et la France a prévu de déstabiliser l'Algérie
    pour y remettre ensuite pied.
    Les guerres coloniales sont utiles à l'intérieur
    (ainsi, Hollande espère remonter dans les sondages),
    et à l'extérieur (pendant que les peuples se font la guerre,
    les multinationales pillent les ressources comme en Irak)
    eva R-sistons


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    Bashar al-Assad et sa femme Asma

     

    Bachar, un dictateur,

    ou un résistant, un patriote ?

    Quelques remarques de bon sens à relayer 



    Ca devient intolérable, cette désinformation permanente et totale des Médias, cette propagande en faveur de la guerre de l'Occident contre Bachar-el-Assad avec comme armée des extrémistes, des égorgeurs, des affameurs, des terroristes, et j'en passe de pires !

     

    C'est ça la démocratie prêchée à longueur de journées par nos grands donneurs de leçons occidentaux ? En s'alliant avec les Etats les plus obscurantistes qui soient, le Qatar et l'Arabie saoudite, et en armant, en formant, en finançant des fanatiques ? Bigre !

     

    Et de la Droite à la Gauche, on soutient cette guerre ? L'impérialisme, la guerre économique et de domination, on ne sait plus ce que c'est ? Non, parce que les Médias nous disent comment penser, on répète comme un perroquet la propagande de guerre. Et notre libre arbitre, alors, et notre intelligence, alors, ça n'existe plus ? Des moutons, de vulgaires moutons ? Tiens, lu ce texte à l'instant, les 4 animaux :

     

    " Il faut rompre avec 4 mauvaises habitudes (..)

    Quatre animaux me semblent correspondre, de façon humoristique, aux mauvaises habitudes...:

    1) le mouton apathique, qui suit le troupeau sans trop se poser de questions
    2) le pigeon, qui écoute les bonimenteurs et se fait toujours pigeonner
    3) l’autruche, qui ne veut rien savoir et qui pense échapper au danger en laissant son croupion bien en vue
    4) et le perroquet quasi convaincu, qui débite inlassablement ce que les médias lui ordonnent de dire pour paraître respectable en public.

    Un sursaut citoyen est donc nécessaire, mais de façon raisonnée et intelligente."

     

    http://www.u-p-r.fr/responsables?resp_id=58

     

    Or donc, aujourd'hui on nous présente Bachar-el-Assad comme accroché au pouvoir (France24, etc). Sur BFMTV, on en sait quand même un peu plus : "Bachar ne partira pas pour défendre la souveraineté de son pays"

     

    Un mot qui change tout ! Bachar veut-il s'accrocher au pouvoir pour les prébendes ? Pas du tout, il vivait modestement en ville, avec sa famille, dans un appartement, et avant que l'Occident n'envoie ses djihadistes (déguisés en opposants au régime) désintégrer la Syrie, la ruiner, terroriser et tuer ses habitants, le Président conduisait lui-même sa voiture, sans escorte, en disant aux reporters d'Arte venus le suivre : "Je n'ai pas d'ennemis, pourquoi une voiture blindée ?". Mais l'Occident est passé par là...

     

    Donc, rester au pouvoir, pourquoi ? Bachar-el-Assad y laissera sa vie, il le sait, et que deviendra sa famille, épouse et enfants, qu'il adore ? Eh bien, la vérité, c'est qu'à la différence de nos Elus en Occident, au pouvoir pour exécuter les ordres des banquiers (et recevoir le salaire de leur trahison ainsi que des positions honorifiques), Bachar-el-Assad défend la souveraineté de son pays; C'est un homme de devoir, doublé d'un patriote, tout simplement. Prêt à donner sa vie pour son pays comme les plus grands dirigeants de l'histoire de l'humanité, du Général de Gaulle à Salvador Allende !

     

    Car ce que les Médias ne nous disent pas, c'est que Bachar-el-Assad sait qu'une fois parti, l'unité de son pays sera brisée, ses ennemis vont dresser les habitants les uns contre les autres, diviser, morceler la Syrie, anéantir tous ceux qui ne pensent pas comme eux, et instaurer un Régime rétrograde, obscurantiste, fanatique, exactement comme en Lybie ! 

     

    La vérité, c'est que si l'Occident et ses amis djihadistes cherchent par tous les moyens à abattre Bachar-el-Assad, c'est qu'il représente un Etat souverain, unifié, laïc, tolérant, et surtout non-aligné. D'ailleurs, on apprend aujourd'hui que l'Egypte désormais intégriste, réclame le départ du Président syrien (qu'elle juge trop ouvert, évidemment).

     

    Bachar-el-Assad, par sa résistance héroïque et désintéressée, est un modèle pour tous ceux qui se battent pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pour la cohabitation des races, des religions, des groupes, et pour un monde multipolaire seul garant de la paix et de la diversité.

     

    Alors, Bachar-el-Assad un dictateur ? Non, un libérateur pour tous ceux qui sont opposés à l'impérialisme de l'Occident.

     

    Personnellement, je vomis les dictateurs, et je prêche pour les luttes de libération des peuples. Je dis toujours que je combats pour la Vérité, la Justice, la Paix, mais on peut ajouter cette noble cause : La Liberté !

     

    Bachar-el-Assad est un modèle de résistance à l'impérialisme. Son sens du devoir, son courage, sa détermination, sa dignité, doivent nous interpeller.

     

    Il est temps de voir la Vérité en face...

     

    Chantal Dupille

     

    http://chantaldupille.over-blog.com

     

    NB : Bachar-el-Assad, comme la Russie, demandent une solution politique. Si elle n'est pas possible, la responsabilité incombera aux seuls Opposants à la Syrie réellement libre...

     

     

     

    Vidéo Père de Bachar el Assad :


    La Syrie ne sera jamais vaincue. Pourquoi ? 

     

     


     

     



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    vladimir poutine

    Vladimir Poutine, qui occupait le poste de Premier ministre après avoir été président de 2000 à 2008 a succédé officiellement à Dmitri Medvedev. Photo : Sipa

     

     

    La Russie, le meiller allié de la paix

     

    Par eva R-sistons

     

     

    La Russie est de retour. Tant mieux pour le monde ! Une Russie non-alignée, forte, souveraine, très active dans des opérations de maintien de la paix, dénonçant l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats, pronant le dialogue et la concertation (comme en Syrie) mais décidée à faire preuve de fermeté. Non-alignée, c'est-à-dire rejetant le joug de l'Empire américain, et donc diabolisée par les Médias aux ordres. Poutine est plébiscité par les Russes, il a été élu, et bien élu : De quoi faire pâlir les pseudo démocrates de l'Occident élus sur le fil du rasoir et désavoués aussitôt.  Il est populaire, et donc il faut l'abattre. Pas de place pour les patriotes, les insoumis, dans un monde dominé par le colosse yankee...  aux pieds d'argile. 

     

    Je persiste et je signe: L'URSS a été victime de la première Révolution de couleurs formentée par les Anglos-Saxons. Elle a éclaté, et si la Russie se relève aujourd'hui, c'est grâce à un homme providentiel, Vladimir Poutine . Son autorité déplaît aux valets de Washington et de Tel-Aviv, alors tout est fait pour déstabiliser le Régime de l'intérieur : Conditionnement des étudiants, ONG plus politiques qu'humanitaires financées par la CIA,  ambassades très équivoques, missionnaires très particuliers, utilisation des Réseaux sociaux, etc. Poutine, en homme averti et prévoyant, doit prémunir le pays : En interdisant les ONG mal intentionnées,  en contrôlant les suspects,  en mettant en prison les opposants liés à l'Occident malveillant (désireux de mettre en place des marionnettes à la tête de la Russie pour ensuite piller ses ressources).  Dictature ? Non, sagesse, prévoyance !

     

    Poutine a raison de protéger son pays de Washington et de ses alliés en Occident.  Et Poutine a raison de défendre l'intégrité de la Syrie afin qu'elle ne subisse pas le même sort que la Libye : Dépecée, ruinée, pillée, fanatisée, islamisée de force, en proie à la guerre civile.... En agissant ainsi, le dirigeant russe protège le pays de Bachar-el-Assad (laïc) du terrorisme, du fanatisme religieux, de l'horreur comme en Irak, et plus généralement, il est aujourd'hui le premier rempart contre la guerre mondiale commençant en Syrie, se poursuivant en Iran, et décimant la planète toute entière.

     

    Parce que le puissant Vladimir Poutine est le plus ferme partisan d'un monde multipolaire facteur d'équilibre, il est aujourd'hui le meilleur garant de la paix pour les peuples.   

     

    eva R-sistons

     

     


     

    La leçon de démocratie et de paix de Poutine

     

     

    L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)
    16:30 19/12/2012
    MOSCOU, 19 décembre - RIA Novosti

    L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) s'est engagée dans la préparation d'opérations de maintien de la paix, a annoncé mercredi le président russe Vladimir Poutine, tout en soulignant que l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains était inadmissible.

    "Ignorer ces principes (d'immuabilité des normes du droit international et d'inadmissibilité de l'ingérence dans les affaires intérieures), essayer d'imposer ses clichés à d'autres pays peut amener aux conséquences les plus graves. L'évolution dramatique de la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord en témoigne avec éclat", a déclaré M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité collective.

    Et d'ajouter que l'OTSC avait réussi à progresser considérablement en matière de coopération militaire, dans la lutte contre le crime international, notamment contre le narcotrafic.

    "La préparation d'opérations de maintien de la paix a démarré", a indiqué le chef de l'Etat russe.

    Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

     

    Lien : http://fr.rian.ru/world/20121219/196986134.html


    L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)


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