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    pas fmi

     

     

    Peut-être est-ce la caractéristique de toutes les organisations et entités humaines qui sont constamment prises au collet par l’urgence et les stratégies de survie. Mais le fait est que notre Afrique parle beaucoup des diverses péripéties de son actualité tourmentée mais ne se donne que très rarement le temps de la réflexion sur des questions de fond qui sont pourtant essentielles.

     

    Par exemple, il nous semble évident que, plus de vingt-cinq ans après leur généralisation, il est temps de faire le bilan des programmes d’ajustement structurel (PAS), imposés par les institutions de Bretton Woods aux Etats africains durant les années 1980. Ont-ils réussi ? A qui ont-ils profité ? Quelles leçons peut-on tirer de leur mise en œuvre ?


    Il est important de se demander, d’emblée, si l’Afrique aurait pu les éviter. D’une certaine manière, ils sont les fruits des deux chocs pétroliers de 1973 et de 1978. Par exemple, c’est après 1973 que la France a décidé d’interdire l’octroi aux Etats, par les banques centrales, de prêts à taux zéro en vue de financer l’économie. Une mesure immédiatement imposée aux pays de la zone franc – et qui les a jetés dans les bras des banques commerciales qui n’ont rien trouvé d’autre que de leur proposer des produits financiers au coût exorbitant pour mieux faire fructifier l’épargne des pays arabes s’étant largement enrichis grâce à la spéculation sur les hydrocarbures. Si, à cette période, l’Afrique disposait d’experts en finance compétents, patriotes et écoutés avec intérêt et respect par les pouvoirs publics, peut-être auraient-ils évité les pièges et autres chausse-trappes des «développeurs» internationaux intéressés. Aujourd’hui, alors que nombre de nos pays ont de nouveau la capacité de s’endetter, ont-ils tiré les leçons du passé ? Négocient-ils leurs prêts avec la légèreté et la naïveté qui les a caractérisés il y a quelques décennies ou ont-ils tiré les leçons du passé ? Les données sur leurs opérations financières et leurs choix stratégiques sont-elles mises à la disposition des chercheurs, analystes et autres observateurs afin qu’elles puissent être discutées dans le cadre d’un sain débat public ? Rien n’est moins sûr, et il y a de quoi se faire du sang d’encre.


    La pauvreté et le chômage ont augmenté un peu partout


    Présentés comme des médicaments amers mais efficaces, les programmes d’ajustement structurel (PAS) ont-ils permis aux économies africaines de remonter la pente ? Bien entendu, on peut toujours brandir les taux de croissance du PIB des pays du continent, qui se sont améliorés ces dix dernières années. Mais cette embellie doit plus au réveil de l’appétit de la Chine et des autres pays émergents pour les matières premières dont l’Afrique regorge qu’à tout autre facteur. En revanche, il est facile de démontrer que les politiques d’austérité préconisées par les institutions de Bretton Woods, notamment le démantèlement des entreprises publiques – y compris celles qui jouaient un rôle de service public, au-delà des aspects marchands – ont contribué à faire progresser inexorablement la pauvreté et le chômage un peu partout. Les privatisations, censées améliorer l’efficacité d’un certain nombre de services publics, ont souvent été une calamité. La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), «offerte» au groupe français Bouygues, qui l’a lui-même transmis à un fonds d’investissement – qui, par définition, s’intéresse d’abord et avant tout à de froids ratios financiers – n’est pas plus à même d’empêcher les coupures d’approvisionnement que la défunte EECI gérée par l’Etat. Et pour cause : la CIE «tient la caisse» mais n’a aucune mission en matière d’installation ou de rénovation des infrastructures. Alors que l’année 2012 a été une annus horribilis faite de délestages tous azimuts (et donc d’effets destructeurs sur l’économie nationale), la CIE a publié fièrement des informations sur son bénéfice après impôts, en hausse de 32%.


    Déshabiller les Etats pour habiller les firmes transnationales


    L’hypothèse la plus crédible est tout simplement que les Programmes d’ajustement structurel (PAS), qui portaient la marque de l’ultralibéralisme le plus débridé et d’une forme très sophistiquée de néocolonialisme ont permis de déshabiller des Etats certes défaillants – mais qu’il n’était pas impossible de réformer dans un cadre démocratique renouvelé – pour habiller des firmes transnationales aux insatiables appétits. Plus grave : les PAS ont délégitimé l’Etat, qui s’est délité au profit des rébellions armées, des pirates de divers ordres, voire des pires sectes islamistes qui font du social tout en conditionnant les jeunes à devenir des sacrifiés de la guerre sainte. Par ailleurs, en dépit des PAS, nos économies demeurent fondées sur une agriculture extensive et peu compétitive accordant une faible part à la transformation, sur l’extraction des matières premières… et sur la mendicité internationale !


    L’ironie de l’Histoire, c’est que pendant que l’Afrique masochiste jouait au rat de laboratoire pour les Dr Frankenstein de l’économie contemporaine, la Chine émergeait grâce à une économie de marché modérée par la puissance d’un Etat fort imposant aux divers acteurs une stratégie de développement à long terme fondée sur une industrialisation soutenue par les pouvoirs publics.

     

    Théophile Kouamouo

     

     

    http://nouveaucourrier.net/afrique-a-qui-ont-profite-les-programmes-dajustement-structurel-par-theophile-kouamouo/

     

     

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    Article du temps d'Ahmadinejad,

    mais mettant les pendules à l'heure ! (eva)

    Pour en finir avec la diabolisation de l'Iran et de son président

    Je vous livre ici quelques extraits choisis d'un article paru dans La Revue Internationale et Stratégique n°70 (Eté 2008), écrit par Yakov M. Rabkin, professeur d'histoire à l'Université de Montréal.





    La campagne contre l'Iran : le lobby sioniste et l'opinion juive

    Deux accusation dominent dans le discours occidental sur l'Iran depuis quelques années. On accuse le président Mahmoud Ahmadinejad de nier la Shoah et de vouloir rayer de la carte l'État d'Israël. [...]

    Cet article se propose de retracer les origines de ces accusations. [...] Les pressions auxquelles est soumis l'Iran se fondent largement sur les préoccupations affichées par le gouvernement américain concernant la sécurité d'Israël. Les deux accusations reflètent l'amalgame assez courant entre l'État d'Israël, d'une part, et les juifs, d'autre part, ainsi qu'entre l'antisémitisme et l'antisionisme. [...]

    Les médias occidentaux, dont Le Monde daté du 27 octobre 2005, annoncent que le président iranien a déclaré qu' « Israël doit être rayé de la carte ». Or, les experts s'entendent pour dire que le président iranien, lors de son discours, n'a prononcé ni le mot « rayer », ni le mot « carte ». Il a plutôt repris l'une des déclarations de l'ayatollah Khomeyni : « Esrâ'il bâyad az sahneyeh roozégâr mahv shavad », ce qui signifie « Israël doit disparaître de la page du temps ». Nous avons puisé cette phrase dans un site Internet de l'opposition iranienne à l'étranger qu'on ne peut pas soupçonner de vouloir enjoliver les paroles du président. [...]

    Pourtant, selon les propos du ministre des Affaires étrangères iranien, M. Manouchehr Mouttaki (tels que le rapporte un autre site de l'opposition au régime actuel en Iran), son pays « ne projette de détruire aucune nation, ni aucun pays ». Il ajoute que « tout enfant allant à l'école sait qu'il est impossible de rayer un pays de la carte ». L'agence de presse iranienne officielle IRNA indique que M. Ahmadinejad « a appelé à la nécessité de résoudre les problème mondiaux, notamment le problème palestinien, au moyen du dialogue ». Sur les ondes du réseau ABC News, il appelle à résoudre la situation en Palestine en conformité avec la charte des Nations Unies et à laisser aux Palestiniens le droit de décider de leur avenir en proposant de tenir « un référendum basé sur le droit international, auquel participeraient tous les Palestiniens, musulmans et juifs ». Dans la même interview, Ahmadinejad réitère son affirmation selon laquelle « nous nous efforçons d'éviter tout conflit ou effusion de sang. Étant opposé aux conflits de toute nature, nous avons souvent répété que l'on peut résoudre les problèmes du monde par le recours au dialogue, à la logique et à l'amitié. Il n'y a nul besoin d'utiliser la force. »

    Curieusement, alors que certaines positions de M. Ahmadinejad font la une des quotidiens, on accorde peu d'attentions aux propos de l'ayatollah Khamenei, qui détient le véritable pouvoir en Iran et qui a déclaré que son pays appelait à la normalisation des relations avec Israël si celui-ci acceptait la proposition dite des deux États formulés par la Ligue arabe en 2002, puis de nouveau en 2007.

    Par ailleurs, la fameuse phrase prononcée par M. Ahmadinejad s'inscrit dans une série de comparaisons historiques. Selon l'Associated Press, le président iranien a déclaré également : « Le régime sioniste sera bientôt effacé, de la même façon que l'a été l'Union Soviétique, et l'humanité sera libre. » En réalité, il s'attend à ce qu'Israël se désagrège pacifiquement, sous le poids de ses contradictions internes, comme cela a été le cas de l'URSS, dont le déclin a été pacifique. Comme la disparition de l'Union soviétique n'est pas attribuable à l'utilisation de l'arme nucléaire, le président iranien ne propose pas d'utiliser la force armée pour précipiter la fin de l'État d'Israël. De toute façon, cela ne serait guère sérieux, car on estime qu'Israël bénéficie d'une supériorité militaire incontestable dans la région. M. Ahmadinejad prévoit que, de même que le communisme a perdu sa légitimité et s'est évanoui, le sionisme disparaîtra un jour. Dans le même discours, il mentionne d'autres phénomènes historiques, comme la chute du régime du Shah, ou encore la disparition des pharaons d'Égypte, marquant la fin de régimes qui apparaissaient alors comme invincibles et éternels. Si le communisme en URSS et le régime du Shah ont disparu sans que la Russie et l'Iran aient été rayés de la face de la Terre, argue M. Ahmadinejad, il en ira de même du sionisme : sa disparition n'est pas synonyme de la destruction de l'État d'Israël ni du peuple juif. [...]

    Même quand les militants sionistes de la campagne contre l'Iran ont abandonné l'allégation basée sur la fausse traduction et décriée par l'ambassadeur iranien aux Nations Unies sur les ondes de CNN, presque tous les membres du Congrès des États-Unis (411 en tout) ont condamné le président iranien pour « avoir voulu inciter au massacre massif des juifs d'Israël ». Le démocrate Steve Rothman maintenait, à l'été 2007, que l'Iran avait menacé « de rayer Israël de la carte ». Shimon Peres, actuel président de l'État d'Israël et lauréat du prix Nobel pour la paix, avertissait que « l'Iran aussi pourrait être rayé de la carte ».

    [...] La dernière attaque de l'Iran contre un autre pays remontre à plus de trois siècles. [...]

    Le lobby israélien a joué un rôle important dans la campagne de propagande contre l'Iran. Lors du congrès qui s'est tenu au printemps 2006, l'AIPAC (American Israel Public Affairs Commitee) fait de l'Iran sa cible principale et présente sur écran géant un montage juxtaposant Hitler dénonçant les juifs et le président iranien menaçant de « rayer Israël de la carte ». Le spectacle se termine par un fondu sur la maxime énoncée après la Shoah « Never again ! » (Plus jamais ça !). Au fil des mois, ces images sont devenues courantes.

    Le JCPA fait la promotion de la campagne contre l'Iran à partir d'Israël et des États-Unis. En décembre 2006, il organise une conférence de presse dans laquelle on propose d'inculper le président iranien pour avoir menacé de commettre un massacre. Deux avocats, l'Américain Alain Derschowitz et le Canadien Irwin Ctoler, connus les pour les liens qu'ils entretiennent avec la droite israélienne, sont présent et soutiennent l'inculpation. Plus tard, Cotler a renforcé l'accusation en recourant à l'association B'nai B'rith Canada ; celle-ci a exigé que le Canada et d'autres gouvernements intentent une poursuite contre l'Iran pour avoir violé la convention des Nations Unies sur le génocide.

    Mais c'est l'Israel Project, groupe appartenant au lobby israélien et ayant son siège au Hudson Institute à Washington, qui met au point la manœuvre la plus impressionnante pour intensifier la campagne contre l'Iran. En mars 2007, le groupe a distribué un kit de presse sur l'Iran à plus de 17 000 journalistes professionnels et à 40 000 militants pro-israéliens aux États-Unis. En outre, le bureau d'Israel Project à Jérusalem a distribué la trousse à plus de 400 journalistes étrangers accrédités en Israël. Ce dossier de presse réaffirme que le président iranien « nie la Shoah » et « veut rayer Israël de la carte ». [...]


    Enfin, je vous recommande cette excellente interview de Thierry Meyssan sur la Révolution islamique d'Iran.

    16 oct. 2010

     

    http://blackmarianne.blogspot.fr/2010/10/pour-en-finir-avec-la-diabolisation-de.html

     


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    Le désastreux bilan économique de Nicolas Sarkozy

    http://www.mondialisation.ca/le-desastreux-bilan-economique-de-nicolas-sarkozy/5345582

     

    Socialist Party candidate Hollande, Sarkozy advance in French presidential elections

     

    Nicolas Sarkozy, président de la République française de 2007 et 2012, a toujours fustigé la gauche pour ses dépenses publiques et s’était plaint de trouver un Etat « en faillite ». Il avait alors promis être le garant du sérieux budgétaire. Pourtant, son bilan économique est désastreux.


    La présidence de Nicolas Sarkozy a marqué les esprits par son caractère outrancier, sa collusion avec les puissances d’argent et la stigmatisation de certaines catégories de la population tels que les fonctionnaires, les syndicalistes, les catégories issues de l’immigration et les Roms. Les propos xénophobes de Sarkozy avaient d’ailleurs été condamnés par le Parlement européen en septembre 2010.


    Le nom de l’ex-président est toujours d’actualité, mais cette fois-ci du côté judiciaire. Sarkozy, dont les comptes de campagne ont été rejetés par le Conseil d’Etat pour avoir violé la loi, entrainant une perte de 11 millions d’euros pour l’UMP, son parti politique, est impliqué dans plusieurs scandales financiers dont celui le liant à l’héritière Bettencourt, deuxième fortune française. Il semble que le chantre de la « République exemplaire » se soit limité à la rhétorique.


    Il est un sujet plus méconnu : le bilan économique du quinquennat de Nicolas Sarkozy1. Ce dernier est révélateur de l’échec absolu des politiques néolibérales et de l’abîme qui sépare le catéchisme dogmatique de la réalité des statistiques. Pourtant, suite à son élection, Sarkozy avait promis de redresser les finances publiques. Il n’en a rien été.


    Selon l’Agence France Trésor, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards d’euros, soit une explosion de 50,4% en l’espace de cinq ans équivalent à 465 milliards. Quant à la dette globale publique de la France, c’est-à-dire la dette de l’Etat, des organismes sociaux et des collectivités territoriales, selon l’Institut national de la statistique et de l’étude économique (INSEE), elle est passée de 1 221,1 milliards d’euros à 1 818,1 milliards d’euros, soit une hausse de 48,9%, d’un montant de 597 milliards.


    Pour ce qui est de la croissance économique, selon Eurostat, elle est passée de 2,3% en 2007 à 0% en 2012, plongeant la France dans la récession. Quant à la balance commerciale, toujours selon Eurostat, elle a explosé de moins 52 milliards en 2007 à moins 81,5 milliards en 2012, soit une détérioration de 56,7%, représentant la somme de 29,5 milliards d’euros.


    Au niveau du chômage, le bilan de Nicolas Sarkozy est également très négatif avec une hausse sensible du nombre de demandeurs d’emploi. Selon l’INSEE, le taux est passé de 8,4% en 2007 à 10,2% en 2012, soit une augmentation de 1,8% équivalant à une perte de 436 700 emplois.


    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est également caractérisé par les cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes et aux grosses entreprises du CAC 40, dont les impôts ont été diminués, contribuant ainsi à une grave diminution des recettes tributaires et à un sérieux appauvrissement de l’Etat, qui s’est retrouvé limité dans ses fonctions régaliennes. Par exemple, les plus hauts revenus ont vu leur taux d’imposition passer de 49% à 41% et les sociétés de 50% à 34,6%. Ainsi, entre 2007 et 2012, les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards d’euros.


    Avec une telle somme, Sarkozy aurait pu construire 2 millions de logements sociaux, ou créer 6 millions d’emplois dans la fonction publique (éducation, santé, culture, loisir) avec un salaire mensuel net de 1 500€.


    Par ailleurs, en 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, a décidé de vendre 600 tonnes d’or de la Banque de France sur une période de 5 ans, pour la somme de 9 milliards d’euros. Cette opération s’est révélée catastrophique. En effet, l’once d’or était à l’époque à son cours le plus bas : 409,72 dollars. Il est passé en l’espace de 5 ans à plus de 1 384 dollars. Si Sarkozy avait vendu l’or à la fin de son mandat, la France aurait empoché plus de 18 milliards de dollars2.


    La présidence de Nicolas Sarkozy est le symbole de l’échec des politiques néolibérales qui sont politiquement dangereuses, économiquement inefficaces et socialement désastreuses. L’argent public a été dilapidé et l’Etat-providence démantelé, occasionnant une crise économique sans précédent et une grande fracture sociale, dans le seul but de protéger les intérêts des puissances d’argent.


    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

    Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba : les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano (à paraître en septembre 2013).


    Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr

    Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

     

    Notes

    1 Renelle, « Les chiffres de la débâcle sarkozienne sont arrivés », Médiapart, 1er avril 2013. http://blogs.mediapart.fr/blog/renelle/010413/les-chiffres-de-la-debacle-sarkozienne-sont-arrives (site consulté le 15 juillet 2013).

    2 Nathalie Balsan-Duverneuil, « Quand Nicolas Sarkozy vendait l’or français pour une poignée de cacahuètes », Midi Libre, 8 février 2012.

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    13 août 2013  

    Roland Bargignac – Le cas Valls…

    par

     

     

    Monsieur Valls, ministre de l’Intérieur de François Hollande, âgé de 51 ans, est un cas à part dans le camp socialiste. Ni avocat, ni énarque, ni professeur, il est ce qu’on pourrait appeler un politicien professionnel.


    Entré au parti socialiste à 17 ans, licencié en histoire, il a fait toute sa carrière dans le milieu de la politique, où il a débuté comme attaché parlementaire avant d’entrer en 1997 au cabinet du premier ministre Jospin comme chargé de la communication, avant d’être élu maire d’Evry en 2001.

     

    Homme de réseau, Valls est un proche ami de Monsieur Alain Bauer, le criminologue, ancien grand maître du grand orient de France, auquel il doit en partie sa réussite en politique.

    Valls garde un air d’adolescent, une allure timide, de petite taille, mince, cambré, brun, la mèche décontractée sur le front, le visage étroit, aux traits fins qu’il peut rendre dur en fronçant les sourcils et en serrant les lèvres.

    Manuel Valls est, aux dires de ses collaborateurs, un personnage froid mais d’humeur égale, d’un abord plutôt sympathique et convivial.

     

    Quelles sont ses véritables convictions, ses idées ?

    Il est avant tout un spécialiste de la communication et un tacticien de la politique aux ambitions présidentielles non dissimulées.

    A cet égard, il fait penser à Nicolas Sarkozy qu’il considère ouvertement comme l’un des ses modèles. Toutefois, à l’inverse de ce dernier, Manuel Valls se montre plutôt mal à l’aise en public, piètre orateur, ne s’exprimant qu’à l’aide des notes rédigées par ses collaborateurs, dans l’incapacité d’improviser. D’ailleurs, il donne toujours l’impression de réciter une leçon et de reprendre des éléments de langage convenus quand il s’exprime devant un écran de télévision ou face à un contradicteur.

     

    Ce personnage politique a un côté mystérieux, insaisissable.

    Le 8 juin 2009, il surprend les milieux bienpensants du monde politico-médiatique en demandant à l’un de ses proches, lors d’une sortie dans un quartier coloré de sa ville d’Evry :

    « Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos »

    Or, ses propos hallucinants par les temps qui courent, qui eussent ruiné la carrière sinon la vie de n’importe quel autre homme politique en déclenchant les foudres de l’inquisition anti-raciste (on imagine un Hortefeux, Guéant ou Besson s’exprimant ainsi !),  ne lui valent aucun préjudice durable, comme si sa supposée appartenance à la gauche lui valait une  sorte d’immunité idéologique.

     

    Manuel Valls ne fait l’objet d’aucune plainte en justice, d’aucune chasse aux sorcières… Avait-il calculé son coup ?

    En tout cas, ce ministre de l’Intérieur, qui est avant tout un homme de communication, sait y faire.

     

    Il est de loin le ministre le plus populaire du gouvernement Ayrault, avec une cote de satisfaction de 68% selon le sondage IFOP du 13 mars 2013.

     

    Il joue à fond la carte du langage de fermeté sur l’immigration et la sécurité. Le 14 mars dernier, il déclare au Figaro :

    « Il faut faire respecter la loi en démontant le maximum de camps de Roms insalubres. »

    Pour des paroles strictement équivalentes, Nicolas Sarkozy s’était attiré une volée de commentaires furibonds et haineux dans toute l’Europe allant jusqu’à l’appel au meurtre.

    Avec Valls, cela passe comme une lettre à la poste…

    Cet habile communiquant, véritable professionnel de la politique médiatique, joue en permanence sur deux tableaux, une identité supposée de gauche, un discours d’ordre et d’autorité.

     

    La vraie question, aujourd’hui, c’est de savoir ce qu’il y a derrière, si les paroles sont suivies par les actes.

    Or, les chiffres de 2012, présentés par Manuel Valls lors de sa conférence de presse du 18 janvier dernier, sont désastreux :

    • vols avec violence +8,9%,
    • violences sexuelles, +12,2%,
    • cambriolages de résidences principales, +8,5%.

    Il faut être clair, l’alternance de mai 2012 marque le début d’une explosion de la délinquance, qui était jusqu’alors à peu près stabilisée.

     

    Cela, la presse bienpensante s’est bien gardée de le relever…

    Les postures de Monsieur Valls ne suffiront pas longtemps à masquer cette dégradation spectaculaire des conditions de sécurité des Français.

     

    D’une part, Manuel Valls demeure totalement inactif au ministère de l’Intérieur, se cantonnant à son domaine de prédilection, la communication, et se désintéressant de la réalité.

    D’ailleurs, aucune réforme importante, aucune décision ne ressort de son bilan de presque un an au gouvernement sinon les fameuses zones prioritaires qui existent depuis 2002…

     

    La dégradation des conditions de sécurité des Français est le  résultat non seulement de l’immobilisme du ministre de l’Intérieur, mais aussi et surtout, du laxisme profond, viscéral, du pouvoir socialiste, incarné par Madame Taubira, ministre de la justice.

    Manuel Valls est l’otage de l’idéologie du laisser-faire et de l’angélisme de sa majorité et notamment de ses franges gauchisantes.

    Quand le pouvoir socialiste annonce la suppression des peines planchers pour les récidivistes ou de la rétention de sûreté pour les auteurs de crimes sexuels considérés comme dangereux, deux mesures essentielles que nous devons à Nicolas Sarkozy, ou bien l’arrêt du programme de construction de 20 000 places de prison, il donne un signal d’impunité aux criminels et commet une véritable incitation à la délinquance, à la violence, à la barbarie.

     

    Que peut Manuel Valls face à ce phénomène ?

    S’il était un véritable homme d’Etat, il s’opposerait à cette politique aux conséquences désastreuses pour la vie quotidienne des Français, notamment les plus fragiles, les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens de s’abriter dans les beaux quartiers.

     

    La situation est encore pire en matière d’immigration. Tous les voyants sont au rouge.

    Le nombre des  demandeurs d’asile explose littéralement, passant de 40 000 en 2008 à 60 000 en 2012, ce qui fait de la France le deuxième pays au monde pour l’accueil de ces derniers.

     

    Le coût est astronomique : 700 millions d’euros auxquels il faut ajouter l’aide médicale d’Etat qui bénéficie à 220 000 migrants clandestins, d’un montant d’un demi milliard d’euros.

    Le nombre de migrants comptabilisé dans le rapport du gouvernement sur la politique migratoire, en plus de l’asile, atteint 200 000 par an.

     

    Toutes les vannes sont ouvertes, et comme en témoignent les préfets et les policiers sur le terrain, les reconduites à la frontières de migrants en situation illégale ont quasiment cessé, les migrants clandestins bénéficiant désormais d’une totale immunité en France qui les incite à venir en masse dans notre pays.

     

    La situation des banlieues rongées par un chômage endémique, la criminalité, le repli identitaire est en outre absolument dramatique, explosive, menaçant à terme la paix civile.

     

    Que fait Monsieur Valls ? Il communique ! Oui, mais jusqu’à quand cela peut-il durer ?

     

    Quand les Français vont-ils ouvrir les yeux, l’opposition sortir de son aveuglement consenti et faire enfin son travail ?

    16 mars 2013


     

    Voir aussi

     

    La vidéo qui discrédite Manuel Valls (13/08/2013)

     

     

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    Manuel Valls dans les pas de Nicolas Sarkozy, un remake incestueux et nauséabond

    by Allain Jules

    Obnubilé par les sondages, Manuel Valls est grisé par les éloges. Comme l'autre, venant d'une mairie de banlieue, comme l'autre aussi, l'un du 9-2, dans les Hauts-de-Seine, l'autre du 9-1, en Essonne, mais, pas la même étoffe. Nicolas Sarkozy avait la particularité d'être, au-delà de ses fonctions ministérielles, le leader incontesté de la droite. Quant […]

    Lire la suite

     

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    hollande-sarkozy.png

    Quant à Hollande, voici :

    Le Bilan de François Hollande Selon CNN : La Honte Mondiale ! (Vidéo)

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    Mardi 13 août 2013

    Barack Obama« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment ».

     

    Derrière cette maxime se cache le modus operandi des États-Unis d’Amérique. Maîtres dans l’art de travestir  les faits, ils se font les chantres d’un ensemble de valeurs malheureusement fort éloignées de la réalité étasunienne. Barack Obama est en quelque sorte le « chef d’orchestre » de ce modus operandi : c’est un président noir, apparemment respectueux des libertés individuelles. Son accession à la Maison blanche, en 2008, a été l’occasion de montrer aux yeux du monde entier que le système démocratique étasunien était décidément merveilleux. Obama peut désormais dire et faire ce qu’il veut : le monde entier ne pourra que boire les paroles du locataire de la Maison blanche.

     

    De l’eau a coulé sous les ponts depuis sa première mandature. Barack Obama se voulait un président du renouveau. Sa politique devait s’inscrire en rupture par rapport à celle de son prédécesseur Georges Bush, champion en matière de politique antiterroriste. Tout devait changer. Voyons…

     

    Barack Obama a tenu le 9 août une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé la réforme du Patriot act et de son article 215, qui autorise les agents du bureau fédéral d’investigations (FBI) à saisir, sans motif ou preuves valables, des archives contenant des renseignements personnels dans les hôpitaux, les banques, les universités et même les entreprises, ce qui inclut de facto des opérations de profilage à partir de certains critères tels la religion, l’appartenance ethnique ou les sites Internet qu’une personne visite. Le président étasunien a dit sa volonté de « travailler avec le Congrès pour mettre en place des réformes appropriées », promettant « davantage de supervision, davantage de transparence et de garde-fous ». Il a également insisté sur le fait que « l’Amérique n’a aucun intérêt à espionner les gens ordinaires », démentant tout abus dans les programmes de surveillance de la NSA. Inutile de dire qu’Edward Snowden a démontré le contraire en montrant au monde entier comment les États-Unis s’étaient permis d’écouter les communications téléphoniques de millions de citoyens… et pas seulement étasuniens.

     

    Le locataire de la Maison blanche a bien évidemment évoqué l’ancien employé de la CIA et de la NSA qui affirmait, dans un entretien diffusé sur le site du Guardian, que son « seul but est d’informer le public sur ce qui a été fait en son nom et ce qui est fait contre lui ». Barack Obama  a concédé que ses déclarations avaient clairement accéléré le processus de refonte du Patriot act, tout en approuvant les trois chefs d’accusation (espionnage, vol et utilisation illégale de  biens gouvernementaux) pour lesquels Snowden était inculpé.

     

    On fera naturellement le parallèle avec Bradley Manning, ce soldat étasunien accusé d’avoir transmis des documents militaires classés secret défense dont les révélations avaient fortement participé au retrait des forces américaines en Irak. Mais Obama, conscient de son rôle de leader d’opinion à travers le monde, est allé encore plus loin en critiquant violemment la Russie, coupable à ses yeux de vouloir traiter d’égale à égale avec la Maison blanche. Une outrecuidance qu’il ne peut tolérer.

     

    D’une manière pathétique, Obama a voulu tirer les oreilles de Poutine, regrettant secrètement son prédécesseur Medvedev et sa propension à répondre aux diktats de l’Empire. Il a notamment accusé le président de la fédération de Russie d’attiser la rhétorique anti-américaine. La relation entre les deux pays est marquée aussi par des intérêts conflictuels sur certaines questions clés comme le bouclier anti-missiles et la Syrie. Concernant ce conflit, sont naturellement mise en causes par le Kremlin les livraisons d’armes aux rebelles syriens pour déstabiliser le gouvernement souverain d’Assad, accusé par les États-Unis d’être pro-russe et pro-iranien.

     

    Il va de soi que tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans la droite ligne de la Maison blanche sont des adversaires acharnés des droits de l’homme. Des droits qu’Obama met en avant quand il s’agit de dénoncer les pressions faites sur les homosexuels en Russie… alors qu’il y a aujourd’hui aux États-Unis plus de Noirs en prison qu’il n’y avait d’esclaves en 1850. La référence récurrente à Al-Qaïda pour justifier la lutte contre le terrorisme apparaît dans ce contexte, ridicule. Combattue ici ou là, la mouvance islamiste a été soutenue hier en Libye et aujourd’hui en Syrie. Vous comprendrez aisément pourquoi on n’arrivera décidément pas à nous faire aimer cette Amérique-là. Nous sommes avec Manning et avec Snowden, pas avec ceux qui parlent de droits civils et font des affaires avec l’Arabie saoudite. 

     

    Capitaine Martin.


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    Voir aussi l'autre dossier, Amnesty International,

    ALERTE ! Amnesty International, agence de propagande US (Dossier à relayer)


    Et dans le même ordre d'idées,

    fausse Presse de Gauche

    Lettre ouverte au NouvelObs d'une citoyenne en colère contre la fausse Presse de Gauche

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    Et Reopen911 ? 

     http://www.silviacattori.net/article4658.html  

     

     

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    Et ATTAC ?

     

    ATTAC se contente de dénoncer le capitalisme néo-libéral. Ne va pas plus loin, et c'est une ONG MONDIALE contre la Nation http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3761

     

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    Voici l'image qui dérange

    les va-t-en guerres impérialistes !

    Voici l'image qui dérange, qui gêne les va-t-en guerres impérialistes !

     

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    http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2010/09/AVAAZ.jpg

    http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2010/09/AVAAZ.jpg

     

    L’ONG Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes à uranium appauvri


    Peu de temps après l’opération psychologique spéciale dénommée 9/11, le Général Wesley Clark, ancien général en chef de l’OTAN (Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord) rencontre, au Pentagone, un officier d’état-major qui le convie à consulter un document confidentiel émanant du Ministère de la Défense US et stipulant que, dans les 5 années suivantes, sept pays seront envahis (“libérés” dans le langage Orwellien) par les USA : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran.

    2 décembre 2012

    Le Général Wesley Clark, en retraite, s’est exprimé publiquement plusieurs fois à ce sujet : « C’était une déclaration stupéfiante : l’armée servirait à déclencher des guerres et à faire tomber des gouvernements et non pas à empêcher les conflits. Nous allons envahir des pays. Mes pensées se bousculaient. J’ai mis ça de côté, c’était comme une pépite que vous conservez. Un groupe de gens a pris le contrôle du pays avec un coup d’État politique, Wolfowitz, Cheney, Rumsfeld… je pourrais nommer une demi-douzaine d’autres collaborateurs du Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC). Ils voulaient que le Moyen-Orient soit déstabilisé, qu’il soit chamboulé et placé sous notre contrôle ». (1)


    Avaaz_un_ecran_texte.jpg Est-ce donc une coïncidence si l’organisation dénommée Avaaz a soutenu les interventions militaires en Libye (19 / 20 / 21) et en Syrie (25 / 26 / 27 / 28) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de la Somalie (2 / 3 / 4) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes du Soudan (5) en accusant, par ailleurs, le très diabolisé Iran de livrer des armes (7 / 8) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de l’Iran (9 / 10) ?


    Qui sont donc ces “activistes Avaaz” impliqués très concrètement, en 2012, dans des opérations de déstabilisation de la Syrie (11) ?


    L’organisation Avaaz n’est-elle pas tout simplement une tête de pont de la CIA, un gigantesque écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri de l’Impérialisme Occidental ?

     

    A l’automne 2009, en rédigeant mes quatre articles sur l’arnaque du réchauffement climatique anthropique (13), je découvris que cette organisation sollicitait les activistes pour récolter des fonds, en l’espace de quelques jours, à hauteur de 150 000 dollars afin de créer un blog durant le Sommet de Stockholm. « Il ne nous reste plus que quelques jours. Si d’ici lundi, nous pouvions collecter 150 000 dollars, Avaaz pourrait engager les grands moyens sur ce projet : construire une carte du monde et un blog dans le style de Twitter permettant de relier tous les événements organisés pour le climat le 21 septembre ; mettre en place une base de données téléphoniques mondiale pour permettre à des milliers d’entre nous d’inonder nos dirigeants de coups de téléphone ; et enfin engager une équipe de professionnels pour faire la différence sur le terrain médiatique, face aux puissants lobbys industriels et pétroliers ».


    150 000 dollars financés par des militants naïfs pour créer un blog !! On croit rêver. A l’époque, je pensais qu’Avaaz n’était qu’une ONG frauduleuse, une de plus, une Organisation pour Niaiser les Gogos, dont l’objectif unique est de soutirer beaucoup d’argent aux activistes et dont l’outil principal est fondé sur des pathologies modernes, la pétitionnite aiguë et la conjugaison débridée du verbe “cliquer”. Et il est clair qu’Avaaz excelle en tant que gigantesque machinerie à cliquer/glaner des dollars/euros. Il n’est que de consulter, sur internet, l’une de ses campagnes, en 2009, pour lever des fonds, à grands renforts de petits montants :


    « C’est un moment d’une importance cruciale pour l’Iran et pour le monde. Nous pouvons aider à faire connaître la vérité en organisant de toute urgence un sondage post-électoral rigoureux auprès des citoyens iraniens, en leur téléphonant pour leur demander pour qui ils ont voté et en publiant les résultats dans les médias. Plus d’un tiers des votes sont en jeu - et notre sondage pourra ainsi prouver qui dit la vérité. Si nous arrivons à recueillir 119 000 € dans les prochaines 24 heures, nous pourrons publier les résultats avant que le Conseil des gardiens de la Constitution ne rende publics les résultats de son propre recomptage des voix. Si nous arrivons à recueillir plus d’argent, nous pourrons étendre la portée de cette campagne. Nous avons un besoin urgent que 10 000 d’entre vous donnent un petit montant. Aidez à financer le sondage dès maintenant en utilisant le formulaire sécurisé fourni ci-dessous. » (10)


    On se demande d’ailleurs ce qui est sécurisé chez Avaaz car la phrase suivante apparaît en rouge gras : « $228,449 ont fait un don pour aider financer un sondage pour la vérité en Iran ». Où apparaît-elle ? Sur le site d’Avaaz France car aujourd’hui, en novembre 2012, il est toujours possible d’appuyer sur le bouton Paypal pour contribuer financièrement à ce sondage, pour le moins, très “post-électoral”. Après vérification de la même campagne sur son site US, il s’avère que la maison mère s’est répandue en plates excuses, en 2009, à propos de l’impossibilité d’effectuer le dit sondage à cause de la corruption en Iran. A l’époque, Avaaz proposa aux ponctionnés, en toute sincérité bien entendu, de récupérer leur dû - en envoyant un mail - ou de le mettre à disposition d’une autre campagne qu’ils venaient juste de lancer pour sécuriser un internet libre en Iran !! (12)... et pour sécuriser la cagnotte chez Paypal.


    Car Avaaz a besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour organiser ses pétitions virtuelles à partir de quelques ordinateurs, et surtout pour les rémunérations de ses cadres. Car affirmons-le, haut et fort, les cadres chez Avaaz ne sont pas rémunérés avec des cacahuètes virtuelles : le fondateur et directeur exécutif, Ricken Patel, a ainsi touché, en 2010, la modeste somme salariale de 183 264 dollars (15 200 dollars par mois) - en légère augmentation par rapport à ses salaires de 120 000 dollars des années précédentes - tandis que le directeur de campagne, Ben Wikler, a touché 111 384 dollars de salaire. Cette même année 2010, Avaaz a déclaré sur sa feuille de revenu (form 990) : 921 592 dollars de “frais de campagnes et de consultance”, 182 196 dollars de “frais de voyages”, 262 954 dollars de “frais de publicité”, 404 889 dollars de “frais de technologie d’information”, etc, etc. Tout cela pue l’arnaque financière et le copinage archi-dollarisé. Parmi ses quelques frais de gestion, Avaaz a payé Milena Berry (et son mari Paul), pour un travail de consultance IT (technologie d’information), la bagatelle de 245 182 dollars en 2009 et de 294 000 dollars en 2010. Malgré la très haute rémunération de Milena Berry, qui se présente comme la technicienne en chef de la gestion informatique de l’organisation, Avaaz a fait appel à la générosité des dons, afin de renforcer son système informatique, suite à une prétendue cyber-attaque en mai 2012. Sans commentaires.


    L’organisation Avaaz ne semble d’ailleurs pas très pressée de publier sa déclaration de revenus pour 2011, ce que l’on comprend fort bien de par la pléthore d’articles, émergeant sur internet, afin de dénoncer cette organisation frauduleuse. A la mi-novembre 2012, la “form 990” est toujours absente de son site alors que l’audit du rapport financier a été délivré par son cabinet comptable de New-York (Lederer, Levine et Associates), le 19 juin 2012.


    Avaaz a été créé en 2006 par MoveOn.org et Res Publica. “Avaaz”, dans différents langages de l’Asie et de l’Europe de l’est signifie “la voix”. La voix silencieuse, derrière Avaaz et Res Publica, est celle de trois individus : Tom Perriello, un ancien membre du Congrès US, Ricken Patel, consultant chez de nombreuses entités contrôlées par les psychopathes prédateurs, et Tom Pravda, un ancien diplomate d’Angleterre consultant pour le Ministère de l’Intérieur US.


    Parmi les autres fondateurs d’Avaaz se trouvent Eli Pariser (le directeur exécutif de MoveOn), Andrea Woodhouse (consultant pour la Banque Mondiale), Jeremy Heimans (le co-fondateur de GetUp ! et de Purpose), et l’entrepreneur Australien David Madden (le co-fondateur de GetUp ! et de Purpose).


    MoveOn, le co-fondateur d’Avaaz, a distribué, en 2002, par le biais de son Comité d’Action Politique, 3 millions et demis de dollars à 36 candidats politiques au Congrès US. En novembre 2003, MoveOn reçut 5 millions de dollars du spéculateur milliardaire George Soros. Ricken Patel a, d’ailleurs, déclaré publiquement que l’Open Society Institute de George Soros (renommé Open Society Foundation en 2011) était l’un des membres fondateurs d’Avaaz.


    Qui est George Soros ? L’un des prédateurs psychopathes à la direction du CFR (Council for Foreign Relations) et l’un des membres du Groupe Bilderberg. Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par les Rockefellers, la famille responsable de nombreux maux qui sévissent sur la planète. Pour mémoire, la Fondation Rockefeller a promu les lois eugénistes aux USA dès le début du siècle passé ; elle a financé le Nazisme avant et durant la seconde guerre mondiale ; elle a financé les recherches génétiques, dès 1945, et donc tout le secteur des chimères génétiques ; elle a lancé la dévastatrice Révolution Verte...


    Avaaz fut, en juin 2009, l’un des partenaires dans la campagne Tcktcktck lancée par Havas, aux côtés d’EDF, de la Loyds Bank... et de 350.org, une organisation financée par la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller, le Rockefeller Brothers Fund et le milliardaire George Soros.


    George Soros est le financeur incontournable de toute cette mouvance d’ONGs aux objectifs occultes. Durant l’été 2009, l’Open Society Institute (de Soros) donna une subvention de 150 000 dollars à Avaaz. En sus de cette subvention, Avaaz reçut de Res Publica (financée par Soros) 225 000 dollars en 2006, 950 000 dollars en 2007 et 500 000 dollars en 2008. La Foundation to Promote Open Society (de Soros) donna à Avaaz, en 2008/2009, 300 000 dollars de soutien général et 300 000 dollars pour la campagne (sur l’arnaque) climatique durant laquelle Avaaz a particulièrement brillé dans son expertise pour susciter de l’argent non virtuel afin de combattre un réchauffement climatique virtuel avec des pétitions tout aussi virtuelles. Ricken Patel ne précise d’ailleurs, nulle part, dans sa croisade contre le réchauffement climatique anthropique, comment il effectue la rédemption de “l’empreinte carbone” générée par les émoluments grandioses de ses bons amis au sein d’Avaaz (une redistribution des libéralités généreuses de la clique de Soros alors qu’Avaaz prétend effrontément que l’organisation ne reçoit de l’argent que de dons individuels !!!) et de “l’empreinte carbone” générée par ses très hauts salaires chez Avaaz ! Il s’agit vraisemblablement d’une rédemption virtuelle.


    Et, qui plus est, nous ne sommes pas allés vérifier si les multiples casquettes de Ricken Patel généraient de multiples “empreintes carbone” liées à de multiples salaires. En effet, il est le co-fondateur et co-directeur de Faith in Public Life (une grosse organisation chrétienne) ; il est consultant pour International Crisis Group, pour la Fondation Rockefeller, pour la Fondation Bill Gates, pour l’ONU, pour l’Université Harvard, pour CARE International, pour International Center for Transitional Justice ; il est le co-fondateur et co-directeur de DarfurGenocide.org ; il est le co-fondateur et directeur de Res Publica. Etc, etc, ad nauseam.


    Dans la clique des fondateurs d’Avaaz - dont l’idéologie est fondée sur la pratique du clic-clic et le syndrome du petit montant - Patel n’est pas le seul à arborer de multiples casquettes. On retrouve Tom Perriello dans la consultance ou la direction chez : National Council of Churches of Christ, Catholics United, Catholics in Alliance for the Common Good, Faithful America, Faith in Public Life, Center for a Sustainable Economy, Center for American Progress Action Fund, Youth and Environmental Campaigns, E-Mediat Jordan, International Center for Transitional Justice, Res Publica, The Century Foundation, l’ONU, Open Society Institute, etc, etc. Il oeuvra avec le Reverend Dr. James Forbes sur des concepts de “justice prophétique”. Tom Perriello soutient l’opération psychologique spéciale dénommée “guerre à la terreur” qui fut lancée par Bush et prolongée par Obama. Sa vision d’Israël participe du conte de fée : il considère ce pays comme l’une des « créations les plus spectaculaires et excitantes de la communauté internationale » au 20 ème siècle et est convaincu qu’il « existe une relation stratégique et morale permanente entre les USA et Israël ». Etc, etc, ad nauseam.


    Le grand amour que Tom Perriello éprouve pour Israël n’empêche nullement Avaaz de lancer une pétition pour soutenir les malheureux Palestiniens persécutés par l’Etat Sioniste ! Et c’est là que réside le grand génie stratégique d’Avaaz pour enfumer les militants et activistes sincères : Avaaz promeut, de temps en temps, de “nobles” causes : les abeilles, les Palestiniens... et même Kokopelli. Avaaz a même lancé une pétition pour mettre les banquiers en prison, ces mêmes banquiers qui ont promu avec Avaaz la législation “cap and trade” (JP Morgan Chase, Bank of America... ) ou avec lesquels les fondateurs d’Avaaz collaborent dans l’International Crisis Group (Morgan Stanley, Deutsche Bank Group...).

     

    Avaaz atteint des sommets de grand guignolesque lorsque l’organisation lance une campagne pour stopper la “guerre contre les drogues”. Le 3 juin 2011, la marionnette Ban Ki-moon reçoit des mains de Ricken Patel - accompagné de Richard Branson, le fondateur de Virgin - une pétition de 600 267 personnes : “End the War on Drugs”. De quoi parle-t-on ici ? D’une campagne de dépénalisation du cannabis, de l’ayahuasca, des champignons psilocybes et du peyotl ? Ou bien d’une campagne pour stopper la guerre contre la gangrène sociale que constitue la commercialisation tout azimut de l’héroïne et de la cocaïne ? Gageons qu’il s’agit bien de la seconde alternative. L’héroïne et la cocaïne constituent les deux sources les plus généreuses des caisses noires de la mafia des psychopathes prédateurs tout autant que des liquidités des grandes banques internationales. La présence de l’Alliance Occidentale en Afghanistan s’explique, entre autres, par le contrôle de l’opium dont 95 % de la production mondiale est concentrée dans ce pays. Quels sont les journalistes, dignes de ce qualificatif, qui ont informé le public quant au scandale gigantesque du blanchiment de centaines de milliards de dollars de l’argent de l’héroïne et de la cocaïne par les grandes banques internationales (23 / 24) : HSBC, Wells Fargo, Bank of America.... ?


    Toutes ces campagnes ne constituent qu’un gigantesque écran de fumée pour occulter toutes les finalités odieuses qu’Avaaz soutient au service de l’Impérialisme Occidental : la destruction de la Libye, la déstabilisation de la Syrie, la déstabilisation de l’Iran, la déstabilisation de la Bolivie d’Evo Morales..


    Toutes ces opérations de destruction et de déstabilisation de pays souverains sont promues par Tom Perriello dont les visions bellicistes (“pro-war”) ne sont un secret pour personne.


    Dans une vidéo (14), Tom Perriello, est présenté comme l’honorable directeur de E-Mediat Jordan, une organisation localisée en Jordanie, un pays limitrophe de l’Irak et de la Syrie. Il s’adresse aux jeunes de cette organisation (“un centre d’entraînement, de technologies et d’outils”) qui sont prêts, déclare-t-il, « à se sacrifier pour leur pays », à savoir à servir de chair à canon pour l’avancement de l’Impérialisme Occidental.


    En mai 2009, alors que 60 membres du Congrès US votèrent contre l’attribution de 97 milliards de dollars supplémentaires dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, Tom Perriello vota pour.


    En mars 2010, une réception fut organisée par deux organisations de coloration pseudo-verte “League of Conservation Voters” et “Environmental Defense Action Fund” pour lever des fonds pour la réélection de Tom Perriello au Congrès US. MoveOn.org, le co-fondateur d’Avaaz, lui attribua 100 000 dollars pour sa campagne de réélection.


    En mars 2010, alors que 60 membres du Congrès US votèrent contre la prolongation de la guerre en Afghanistan, Tom Perriello vota pour. Le 27 juillet 2010, Tom Perriello vota contre le retrait des troupes US du Pakistan.


    Le 27 juillet 2010, alors que 115 membres du Congrès US votèrent contre l’attribution de 33 milliards de dollars supplémentaires dans la guerre d’Irak, Tom Perriello vota pour.


    Le 30 juillet 2010, Tom Perriello vota contre les régulations (HR 3534) visant à encadrer les forages de pétrole en haute mer et vota en faveur de la suspension d’un moratoire imposant des gardes-fous sur les dits forages en haute mer.


    Le 15 décembre 2011, Tom Perriello devint le directeur de CAP Action, l’une des branches du Center for American Progress. Dans la revue Democracy Journal, après avoir vanté le “succès” de l’intervention militaire en Libye, il déclara :


    « Aujourd’hui, Kadhafi est mort et le peuple Libyen peut, pour la première fois depuis des décennies, jouir de l’opportunité d’une gouvernance responsable et démocratique... Il n’y a pas eu de décès dans les troupes Américaines. Les combattants insurgés et la vaste majorité de la population ont célébré la victoire comme une libération et les Syriens courageux, qui quotidiennement risquent la mort en s’opposant à leur propre régime répressif, se sont réjouis de la chute de Kadhafi. Tous ces accomplissements ne sont pas de petits exploits pour ceux qui se soucient de la dignité, de la démocratie et de la stabilité... »


    Ce sont effectivement de grands exploits qui caractérisent la “libération” de la Libye qui fut le pays le plus riche de l’Afrique : un chaos social généralisé, des attentats quotidiens, des luttes intestines continuelles, sans oublier les 50 à 100 000 civils Libyens libérés à jamais de “l’oppression” de Kadhafi en mourant sous les bombes à uranium appauvri de l’Occident.


    Que ce soit au travers des conceptions bellicistes de ses fondateurs ou de ses propres campagnes de déstabilisation et d’invasion militaire de pays souverains, Avaaz est clairement une organisation complice de crimes de guerre.


    Je n’ai ni le temps ni l’envie de sonder plus avant les profondeurs d’immoralité de cette organisation crapuleuse. Je renvoie les lecteurs et lectrices à de nombreux articles et témoignages qui commencent à poindre sur internet (29 / 30 / 31 / 32) et, en particulier, aux quatre excellents rapports d’investigation rédigés au Canada par Cory Morningstar. (15 / 16 / 17 / 18).


    Ce dont je suis convaincu, c’est que l’énorme rideau de fumée mis en place par Avaaz par le biais de campagnes “humanistes” en faveur des Palestiniens, des abeilles, de la forêt Amazonienne ou de Kokopelli... est en train de s’estomper rapidement. Avaaz est la “voix” occulte du complexe militaro-industriel qui cherche à semer le chaos de la guerre sur toute la planète.

     


    Avaaz, bas les masques !

    Dominique Guillet
    Liberterre, 14 novembre 2012.

    Source :
    http://www.liberterre.fr/liberterres/meta-mafia/avaaz.html

    Sur Avaaz, voir également :
    - « Que valent les informations fournies par l’ONG « Avaaz » ? », par Guy Delorme, 29 juillet 2011.
    - « A mistaken case for Syrian regime change », par Aisling Byrne, 4 janvier 2012 (voir la dénonciation d’Avaaz à la fin de l’article)

     

    http://www.silviacattori.net/article3995.html

     

     

     

    Développement social / Édition du mercredi 1er mai 2013

    AVAAZ : militantisme ou manipulation ? Photos : Reuters / Bob Strong

    AVAAZ : Militantisme ou manipulation ?

    Le mercredi 1er mai 2013

    Depuis janvier 2007, le site Internet avaaz.org est en ligne et accessible à des personnes aux quatre coins du monde.

    Le but du site est de changer la face du monde à l’aide de pétitions. Avec plus de 20 millions de personnes inscrites, une révolution est en marche.

    Pourtant, il semble qu’il y ait bien plus que de simples citoyens derrière l’organisation.

     

     

    Avaaz signifie voix dans de nombreuses langues (en hindi et farsi notamment). L’organisation serait la voix des citoyens partout dans le monde, un relais. En participant aux campagnes d’Avaaz, chacun est sensé pouvoir peser sur les décisions politiques. Et pas seulement à échelle locale ou nationale, non. Le site nous permet de participer à l’échelle mondiale!

    Pour ce faire, rien de plus simple. L’inscription au mouvement est totalement libre et gratuite et ne prend pas plus de cinq minutes. Une adresse courriel suffit. Une fois que vous êtes dans la communauté, il ne vous reste plus qu’à choisir les causes qui vous tiennent à coeur.

    On note la participation de célébrités au mouvement, notamment Leonardo DiCaprio, connu pour son engagement dans la défense de l’environnement.

    Les causes sont présentées sous forme de textes informatifs, qui récapitulent la situation actuelle, et bien sûr ce qui doit être changé. Ensuite, un texte affirmatif est rédigé sous forme de pétition et destiné aux gouvernements des pays visés. Le lecteur a le choix de la signer ou non.


     

    LA FACE IMMERGÉE DE L'ICEBERG


    Selon Bernard Desgagné, journalistecitoyen, la bonne volonté d’Avaaz n’est qu’une façade. L’objectif serait de recueillir le plus de signatures pour se constituer une base de données, grâce aux adresses courriels requises pour l’inscription. «Les deux buts d’Avaaz sont de désinformer le monde et de recueillir des fonds, affirme-t-il. C’est une ONG qui travaille pour la CIA.»

    Le journaliste d’enquête n’y va pas de main morte quand il s’agit de dénoncer les actions du site. Selon lui, Avaaz finance le terrorisme avec l’aval du gouvernement américain, comme en Syrie présentement.

    Il justifie ses affirmations par les investigations qu’il a menées sur le département d’État, le Pentagone et la CIA depuis des années. Il rapporte qu’il commence à connaître les méthodesqu’emploient ces gens et ne trouve rien d’étonnant à l’utilisation d’un site Internet comme Avaaz : «Il faut regarder les bailleurs de fonds qui ont lancé le site. Ricken Patel, cofondateur du site, entretient des liens étroits avec le département d’État américain depuis des années.»

    Bernard Desgagné trouve aussi que les implications d’Avaaz coïncident étrangement avec les objectifs du gouvernement américain : «Tibet, Sierra Leone, Soudan, Libéria… Les États membres de l’OTAN ont un intérêt pour intervenir là-bas, sur le plan économique, notamment. Avaaz soutient toujours les causes des pays riches». Aujourd’hui le site soutient notamment les interventions en Syrie et au Mali.

    Les événements politiques passés, en Côte d’Ivoire ou en Lybie par exemple, ne seraient que des actions provoquées par la CIA. Elles viseraient à déstabiliser ces pays afin de remplacer les dirigeants non-alignés et ainsi permettre le pillage des ressources et la mise en place d’une politique au service des intérêts de l’Occident.

    L’organisation affirme n’être financée par aucun État et revendique son autonomie. Pourtant, le milliardaire américain George Soros aurait donné quelque 100 millions de dollars à Avaaz. En 2008, le ministre canadien de l’environnement, John Baird, a qualifié Avaaz d’«organisation étrangère douteuse, au financement lié au militant milliardaire George Soros».

    Avaaz a aussi lancé des pétitions au Québec lors du printemps érable, en soutien aux étudiants. «Avez-vous déjà vu des membres de l’organisation descendre dans la rue avec les manifestants pour protester contre la hausse des droits de scolarité? Ou demander à parler au gouvernement?, questionne Bernard Desgagné. Bien sûr que non, ce ne sont que des opérations de marketing pour toucher le plus grand nombre.»

    L’organisation affiche tout de même des succès sur sa page Internet : la Palestine reconnue comme un État à l’ONU, arrêt d’une loi sur la déforestation au Brésil, protection de la mer de Corail et bien d’autres. L’ancien candidat démocrate à la présidentielle américaine Al Gore a même déclaré : «Avaaz est une source d’inspiration et a déjà fait beaucoup changer photo : REUTERS /Bob Strong les choses.»

     

    http://itineraire.ca/950-article-avaaz-militantisme-ou-manipulation--edition-du-mercredi-1er-mai-2013.html

    .

     

    Voici ce que je publiais déjà en 2011,

    après avoir reniflé une gigantesque

    arnaque de plus ! (eva)

     

    Lundi 15 août 2011

    http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2010/09/AVAAZ.jpg

    http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2010/09/AVAAZ.jpg

     

    Qui est AVAAZ ? C'est quoi AVAAZ ?

    Je reçois régulièrement des emails ou des visites sur ce blog à propos d'AVAAZ. Les sites qui permettent d'avoir un avis sur cette organisation américaine sont peu nombreux et ceux qui le sont en français encore moins. J'ai été volontaire pendant 3 mois avec AVAAZ au sein de l'"action factory" pour la préparation du sommet de Copenhague. Mes remarques sont donc principalement basées sur cette expérience de mai à juillet 2009.


    Le but d'Action Factory (l'usine à actions) était pour AVAAZ de tester le fonctionnement d'un groupe de quelques dizaines de militants volontaires (avec une petite indemnisation) sur le terrain, mobile d'un pays à l'autre, pour mener une campagne complémentaire aux pétitions sur Internet. En 2009 le sommet de Copenhague était dans la ligne de mire de toutes les organisations donc le thème de cet Action Factory fut le climat et plus précisément la signature d'un "bon" accord par les gouvernements.

    • J'ai laissé tomber, Complètement dégouté par l'autoritarisme de cette organisation qui ne nous laissait aucune initiative contrairement à ce qui était annoncé dans l'email pour recruter. Les décisions sur les actions à mener étaient prises d'avance à New-York, et la gestion du groupe de militants était concentré dans les mains d'une seule personne (qui est tout de même restée une amie après des moments houleux).
    • C'est une mentalité à l'américaine : c'est-à-dire une vision de réussite et où on voit le monde comme 'génial', 'sensass', 'cool', 'géant'. Une mentalité, de plus, qui a beaucoup de mal à s'adapter aux cultures locales : quasiment aucun travail avec des organisations locales ou qui travaillent déjà sur le sujet. Les textes sont très polis, sans polémique ni critique trop sévère, pour avoir un maximum de signatures et ne pas froisser les politiques (je n'ai pas vu de campagnes anticapitalistes ou contre une entreprise). Les correspondants locaux que j'ai croisés en Italie ou en France sont des bénévoles motivés, mais c'est souvent leur première expérience militante, sans opinion politique, sans contact avec les autres ONG locales. En bref : malléables et pas formés à gérer une communauté de milliers de contacts par email.
    • AVAAZ confond email et membre, et annonce allègrement des millions de membres alors que des personnes ont seulement signé une pétition en ligne. A ma connaissance il n'y a pas de système de carte d'adhérent. Avoir un email dans une base de données ne créé pas un membre, et les personnes qui signent sont loin d'être des militants d'après les contacts rencontrés lors des mes 3 mois avec eux (quand les 'membres' qui avaient répondu présents par email se déplaçaient réellement)
    • Le plus grave pour moi : l'organisation est obscure (un petit groupe basé à New-York et qui se déplace constamment par avion) et sans but politique clair (ils se définissent comme opportunistes et par exemple ont fait campagne pour un accord à Copenhague sans préciser leurs positions sur la finance carbone, les agrocarburants ou le nucléaire). J'ai demandé plusieurs fois lors des Action Factory d'avoir des explications plus précises sur leur campagne climat, au sein de mon groupe, puis à notre référent à New-York, puis à d'autres 'responsables'. Après un mois, j'ai eu un appel sur mon téléphone portable (alors que nous étions constamment sur Skype) en Allemagne depuis les Etats-Unis. Pendant assez longtemps, 30min à 1h, j'ai eu deux personnes qui ont critiqué mon manque de confiance, de ne pas 'croire' à AVAAZ (mais ce n'est pourtant pas une religion ?). Je n'ai eu sur le fond qu'une brève réponse : AVAAZ mène des campagnes opportunistes en fonction de l'air du temps, et ne veux pas perdre du temps comme les organisations traditionnelles à réaliser des analyses poussées qui sont une perte de temps...
    • Leur travail est très pro, mais me semble plus venir d'une agence de communication que d'une action réfléchie dans le cadre d'une campagne à long terme : les textes qui amènent à signer une pétition sont courts et généraux, tous sur le même format. Comme si signer une pétition sans aucune autres campagnes derrière pour donner du poids à la demande était suffisant ! Pour le G8, il n'y a jamais eu de discussion sur l'illégitimité de ce sommet alors que c'est une position largement répandue dans des organisations qui sont loin d'être révolutionnaires. Au final, il y a eu une photo de quelques militants d'AVAAZ qui ont offert une carte postale géante au 1er ministre de Grande-Bretagne pour lui demander un 'bon' accord à Copenhague
    • AVAAZ utilise de l'auto-référencement pour expliquer son nom qui signifierait 'voix' en plusieurs langues : les seules explications viennent de leur site web. C'est anecdotique ce débat autour du nom de cette organisation, mais c'est aussi l'un des sujets les plus fréquents sur le web. Quand je leur demandais ce qu'était AVAAZ, d'où venait ce groupe, j'avais la même phrase qui revenait en boucle, apprise par cœur et publiée sur leur site.
    • Le message change. Nous devions mener des actions (en fait des shows à destination de la presse uniquement) avec des messages changeant d'un jour à l'autre. En Italie durant le G8 nous avons même du annuler au dernier moment une action qui devait porter un message (+2°C) moins radical que celle du groupe AOSIS qui représente à l'ONU les petits états et états insulaires (+1,5°C).

    Au final, c'est une organisation peu crédible à mes yeux. Sans doute un bon début pour accrocher des personnes jamais politisées ou pas encore militantes, mais sans doute un très mauvais choix pour mener des campagnes sérieuses ou radicales.


    D'autres liens :

    http://avenirclimat.info/index.php?post/2010/08/13/Qui-est-AVAAZ

     

     

     

    Avaaz: Pour qui roule-t-il réellement - Eva, R-sistons à la crise

    Alerte, Avaaz est en fait un instrument de la CIA, au service de l'Empire

     

    Alerte Avaaz, suite

     

    Opinion d'eva R-sistons


    Vendredi 24 juin 2011


     

    Les Lecteurs de ce blog savent que

    nous sommes constamment conditionnés.

     

    Ils savent que les événements en Libye, en Côte d'Ivoire

    ou en Syrie, par exemple,

    sont provoqués par la CIA, entre autres,

    pour destabiliser ces pays et amener l'Occident

    à remplacer des dirigeants non-alignés

    par des dirigeants aux ordres,

    et permettre ainsi non seulement

    le pillage des ressources par les multinationales,

    mais aussi la mise en place d'une politique

    au service des intérêts de l'Occident

    et en particulier d'Israël.

     

    Voyez par exemple les deux dernières campagnes Avaaz.

    D'un côté, une campagne contre la corruption, bravo.

    Mais pour mieux faire passer, ensuite,

    les intérêts de l'Occident au Moyen Orient.

     

    Alerte ! Ne nous laissons pas manipuler,

    eva R-sistons

     

    Alerte, Avaaz est en fait un instrument de la CIA, au service de l'Empire

     

    .

    Reçu ce commentaire d'un lecteur, ici

    sur mon blog contre la désinformation

    (eva : Lundi 16 mai 2011)


    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-le-sinistre-murdoch-bientot-a-la-tete-de-la-moitie-des-medias-de-masse-de-gb-68552577-comments.html#comment82312345

     

     

    J'ai suivi Avaaz.org les yeux fermés depuis des années je crois bien.
    La pétition sur la "no-fly zone" en Libye, que j'ai malheureusement signé m'a amené à réfléchir.
    Qui anime cette organisation qui apparaît sympathique par certains de ces buts mais qui semble aussi étrangement alignée avec les "puissances de ce monde" ?
    J'ai fait une très courte recherche et je suis tombé sur le témoignage ci-dessous que je vous recommande car il éclaire un peu cette organisation et il me semblerait dommage que vous - que je sais porteurs de valeurs belles et bonnes - restiez dans l'ignorance de certains faits.
    Cordialement,

    Luc-Laurent Salvador

    http://pilefreemen.autresmondes.eu/?p=22025

    PS: ci-joint un autre article qui fait dans le complotisme, malheureusement primaire, mais qui livre néanmoins quelques infos que je trouve intéressant de glaner :

    "Qu’ est Avaaz?

    Avaaz a été créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, la fondation Bill Gates, consultant pour l’ONU…bref un agent du système mondial. A-priori sûrement pas un révolutionnaire citoyen dans l’âme. La fondation Rockefeller apprend à manipuler des foules et nul doute que ce Ricken Patel en est devenu un expert."

    http://lesouffledivin.wordpress.com/2011/03/17/avaaz-org-le-formatage-citoyen-a-limperialisme-occidental/

     

    PS2: Avec le fonctionnement Avaaz, la manipulation pourrait se faire par "effet de halo" et suivisme. Je veux dire qu'après avoir bâti la confiance de l'utilisateur sur un certain nombre de pétitions qui font aisément consensus, cette organisation pourrait plus facilement les amener à suivre pour des pétitions autrement plus controversables comme celle concernant la Libye. Si la chose est avérée, ce serait un détournement très fin mais très efficace de la démocratie participative.

     

    De fait, comme le souligne un des auteurs, il y a une opacité dans le choix des pétitions qui est tout sauf démocratique. On a des pétitions contre la corruption en Inde ou au Brésil, mais on pas vu de pétitions contre la corruption à Wall Street... suivez mon regard !

     

     

     

     

     

    http://osocio.org/images/uploads/cedc-we-are-all-neda-02_thumb.jpg

    http://osocio.org/images/uploads/cedc-we-are-all-neda-02_thumb.jpg

     

     

    Pour qui roule réellement Avaaz ?

    Par eva R-sistons (16.5.2011)

     

     

    Je me suis posée la question

    voici plus d'un an (en 2010, donc).

    J'ai donc résilié mon abonnement.

    Le commentaire de ce Lecteur

    rejoint mes interrogations !


    Lorsqu'on sait que Neda est une opération montée

    par les Services Secrets US

    pour nous conditionner,


    lorsqu'on sait que les moines tibétains

    avant l'intervention de la Chine

    étaient des féodaux brutaux et prédateurs,

    et que le Dalaï Lama est en relation étroite avec la CIA

    (leur but commun est de diviser la Chine pour l'affaiblir,

    et les moines souhaiteraient retrouver leur rôle d'antan),

    on se demande quels buts poursuit réellement Avaaz.


    De plus en plus, je crains qu'ils ne mènent en effet

    un double jeu,

    (comme DSK au PS pour libéraliser la Gauche

    ou Cohn-Bendit chez les Verts

    pour en retirer la couleur rouge

    et les rattacher à l'Europe totalitaire),

    et je vois que je ne suis pas la seule à le penser.

    Alors, dans le doute, abstenons-nous !


    Cordialement, eva

     

     

     

     

     

    Au service de l'Empire et du Nouvel Ordre Mondial ?

     

     

    Reçu à l'instant ce courriel

    d'un Lecteur sur Avaaz (eva) :

     

    Avaaz et la CIA

     

    Bonsoir Eva,

    Ah! Avaaz!, ils savent manipuler le bon cœur des gens romantiques, qui
    ne vérifient rien de leurs dires.

    j'ai eu envie de vous envoyer un petit mot, chaque fois que j'ai vu les
    propositions d'Avaaz passer dans vos messages. Mais je respecte la
    liberté de choix des gens et pense que la vérité se fait toujours
    connaître un jour, si l'on est à même de la percevoir. Alors, on
    choisit...Je signe ou non.

    Depuis le début d'AVAAZ dans nos boites, je trouvais leur intention
    sympa, et me suis inscrite chez eux. La deuxième affaire, m'a donné un
    sentiment de doute, amené par leur verbiage trop américain avec beaucoup
    de discours pour amener une chose dite en trois mots. Texte qui m'a
    donné à réfléchir et à me poser la question : "a qui profite le "crime"?

    Je n'ai plus rien signé. mais reçois toujours  AVAAz, pour justement
    voir où ils veulent nous mener.
    Il y a eu cette pétition pour des maltraitances en Iran où j'ai
    nettement vu la manipulation et en ai averti la personne qui m'en
    parlait. Puis il y a eu la femme lapidée....et là je me suis vraiment
    rendue compte que je ne me trompais pas, qu'ils mentaient par rapport
    aux faits et lois. Ils jouent sur le fait que les gens ne vérifient pas
    les infos pour lesquels ils sont sollicités.
    La lapidation en question était une désinformation , et ce n'est pas
    leur intervention qui a changé le déroulement de l'affaire.

    D'après ce que j'avais cherché, ils seraient chapeautés par la CIA qui
    créent et financent des groupes de jeunes, pour la diversion et pour
    sensibiliser l'intérêt des gens dont un maximum de jeunesse. dans la
    direction de leurs choix, probable lieu rentrant dans leurs plans
    d'intervention militaire à venir.
    Ils créent sous urgence, comme pour fanatiser, un mouvement sous stress
    préjudiciable à la réflexion.
    Mais souvent, sur leurs actions, vous pouvez nous dire, :" mais de quoi
    se mêlent-ils?"  Comme nous nous le disons des affaires menées par les
    USA.
    La mentalité qui soutend leurs actions n'est en rien la notre, et c'est
    par effet de mode induite par leur connaissance de la publicité et le
    spectacle, bref une certaine manipulation mentale qu'ils obtiennent
    leurs scores qui du reste ne sont pas prouvés. Ils sont toujours
    gagnants, contre les méchants (?)....les bons cows boys contre les
    méchants indiens.....Qu'est-ce qui les prouve ses victoires? N'y a t-il
    qu'AVAAZ, petits jeunes sans grands moyens comme ils le disent.... qui
    rentrent dans la course à la résistances contre les ?  traditions....
    Mais ils font les comptes de leurs suivants, additionnent les adresses
    mails, observent leurs fidèles manipulables pour faire passer de fausses
    informations de faux sentiments. C'est sur le terrain des sentiments
    qu'ils jouent, en oubliant nos différences entre peuples à ce niveau,
    eux utilisent les bonnes mœurs "catholiques versus US", ce que nous ne
    sommes pas tous en plus de croire en notre liberté.
    Voilà mon analyse d'AVAAZ qui roulent pour le NOM mais avant pour la CIA
    manipulatrice.
    Il serait peut-être temps de faire mourir AVAAZ et que la CIA se sente
    découverte.

    Comme DSK..... mais attention que cette affaire ne soit pas une
    manipulation de la CIA, ce qui en a tout l'air ( vu certaines
    réflexions, du genre :D'une experte : mais pourquoi vouloir analyser les
    vêtements de DSK, s'il était tout nu...DSK veut bien faire des analyses
    "tiens, tiens, il est sur du résultat" les heures du viol sont
    changeantes...DSK, non pressé de repartir par le premier avion...).
    Une bonne affaire d'erreur judiciaire pour se faire redorer le blason
    et gêmir sur son sort de saint homme... se faire prendre pour un martyr
    de la Justice qu'il faut réformer pour le NOM, vu leur bévue, et on lui
    pardonnera les quelques broutilles de "jeunesse" et on l'élira....


    Bien à vous
    BL

     

    Lundi 16 mai 2011

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