•  

    Analyse géopolitique du grand commis d'Etat

    Aymeric Chauprade

     

    Geo-politique: La Russie

     

     


     

     

    http://www.dailymotion.com/video/xcob7o_geopolitique-russe-intervention-d-a_news#from=embe

     

     

     

    Pour Aymeric Chauprade, l'un des vecteurs de l'indépendance et de la puissance pour la France est la francophonie. Partisan d'une Europe des nations aux frontières européennes (sans la Turquie), il prône une politique d'entente avec la Russie et soutient l'idée d'un monde multipolaire ce qui implique des relations équilibrées entre la Chine et les Etats-Unis. Il entretient des relations fortes avec le Maroc où il enseigne et voyage très régulièrement au Moyen-Orient, en Europe centrale, en Asie centrale, en Russie et en Chine.

     

     

     

    Livres écrits par Aymeric Chauprade:

     

    • L'espace économique francophone, Paris, Ellipses, 1996.
    • Histoires d'Egypte, Paris, Les Belles Lettres, 1996.
    • Beyrouth éternelle, Paris, Asa Éditions, 1998 (traduit en arabe et en anglais).
    • Dictionnaire de géopolitique avec François Thual, Paris, Ellipses, 2de édition, 1999.
    • Introduction à l'analyse géopolitique, Paris, Ellipses, 1999 (épuisé).
    • Les Balkans, la Guerre du Kosovo (en collaboration), Paris/Lausanne, L'Âge d'Homme, 2000.
    • Géopolitique des États-Unis (culture, intérêts, stratégies), Paris, Ellipses, 2003.
    • Une nouvelle géopolitique du pétrole en Afrique.
    • Géopolitique - Constantes et changements dans l'histoire, Paris, Ellipses, 3e édition 2007.
    • Chronique du choc des civilisations, Éditions Chronique, janvier 2009.
    • L'Iran réel, Paris, Ellipses 2009 (direction Aymeric Chauprade)

     

    Wikipedia


    votre commentaire
  • sarkosalutnazi1218656099.jpg

     

    Après les propos et les mesures contre les "gens du voyage", c'est autour de l'ensemble des immigrés d'être stigmatisés par Nicolas Sarkozy.

     

    De plus en proposant de retirer les nationalités françaises à des criminels d'origine étrangère, il propose tout simplement une mesure anticonstitutionnelle qui mettrait, si elle voyait le jour, la France en totale contradiction avec le droit international.

     

    Jamais, depuis le régime de Vichy, un gouvernement n'était allé aussi loin dans la mise en place d'une politique xénophobe aux relents racistes.

     

    Nicolas Sarkozy a-t-il proposé de retirer leur nationalité à une personne ayant porté "atteinte aux intérêts fondamentaux de la France" en subtilisant des dizaines de millions d'euros à l'administration fiscale ? Non !


    A-t-il évoqué l'idée d'une même peine pour des "personnes exerçant une fonction publique "ayant ainsi porté" atteinte à l'administration publique" ? Non plus !


    Ce n'est donc pas une "déclaration de guerre" à la corruption et à la délinquance fiscale, que Nicolas Sarkozy propose mais bien une politique de la haine.

     

    Mais ne nous y trompons pas au-delà des aspects démagogiques pour tenter de pomper les voix du Front national, au-delà d'une diversion pour faire oublier les scandales politico-financiers dans lesquels le gouvernement est empêtré, il s'agit de la mise en place d'une politique ultra-répressive destinée à diviser les travailleurs, à les opposer les uns aux autres, en rendant l'étranger responsable de "tous nos maux".


    Mesures antisociales, mesures xénophobes, mesures contre toutes les libertés, les prochains mois seront décisifs.

     

    N'acceptons pas l'intolérable ! Eva

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14666&rech=25289#25289


    votre commentaire
  •  

    L’armée renvoie d’Afghanistan ses véhicules de contrôle des foules sur le sol américain

     

    25 juillet 2010

     

     

    La semaine dernière, l’armée amécaine a ordonné que tous ses véhicules « humvee » qui sont utilsés comme arme de dispersion des foules (par la douleur) soient ramenés en sol américain.

    Ces véhicules « ADS » (« Active Denial Systems ») ont été conçus pour maîtriser les soulèvements et pour contrôler les populations. Cette arme qui souffle des vagues de chaleur insupportable sur l’ennemi a été retirée de l’Afghanistant par l’armée américaine.

    Le système « ADS » a coûté environ £42 million à développer et était sur le point d’être déployé pour disperser les membres des Talibans qui attaquaient les forces américaines.

    L’arme, qui provoque une douleur intense sans causer de dommages physiques durables [connus], a été retirée de la zone de guerre la semaine passée sans que les chefs de l’armée américaine expliquent pourquoi un tel volte-face.

    Le « ADS », qui a été développé pendant 20 ans, travaille en envoyant un faisceau d’ondes à haute fréquence à la vitesse de la lumière. Ce faisceau peut couvrir l’ensemble du corps d’une personne, qui cause une douleur atroce, en chauffant l’eau et les molécules de graisse se trouvant sous la peau.

    Le faisceau peut frapper quelqu’un jusqu’à 1/3 de mille de distance et la douleur cesse seulement quand la personne se déplace de la route. Un porte-parole du ministère américain de la Défense a déclaré : « La décision de rappeler les armes aux États-Unis a été prise par les commandants sur le terrain en Afghanistan ».

    Ndlr : Pourquoi l’armée américaine ramène ces véhicules qui servent d’arme de maîtrise des foules en sol américain maintenant ?

    Ces armes ont été testées sur les Talibans, mais elles ont finalement été destinées à être utilisées contre les Américains en cas d’émeutes. Si les armes n’étaient pas efficaces, ils ne dépenseraient pas des millions de dollars pour les réexpédier en sol américain…

    Récemment, il a été révélé que les Marines des États-Unis ont reçu, secrètement, des formations avec les forces de police locale dans les villes américaines. Nous apprenons maintenant que l’armée est en train de récupérer leur équipement anti-émeutes en Amérique. Qu’est-ce qui se passe ?

    Il est évident que le gouvernement des États-Unis s’attend à un temps de trouble dans les mois qui viennent.

     

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-armee-renvoie-d-afghanistan-ses-79135

     

     

    Eva:

    J'avais déjà publié ce texte du site Conscience du peuple, d'une croyante chrétienne du Canada, Isabelle, sur mon blog sos-crise, mais je le publie ici d'Agora Vox, à cause des commentaires que je vous invite à lire (ci-joint un exemple). Ils sont révélateurs de la brutalité et de la dangerosité de tout ce qui se prépare. Très inquiétante société !!!

     

    Un commentaire parmi d'autres :

     

     


    Contrôle des foules par arme à micro-ondes par jean pierre-petit
    arme a micro ondes ...vidéo de le bête


    Au USA tout est prévu en cas de révolte des terroristes domestique
    et on vous prépare en France a cette notion... et oui,bientôt chez vous
    déjà plus d’1 millions de personnes sur les listes de terroristes domestique

    Les vidéos vous expliquent bien ce concept très pratique.
    la première est un rappel historique de fait déjà produit.
    que fait donc la Françe (crotte alors)

    Les camps de concentration de la FEMA pour le peuple américain (vraiment a voir) vostfr
    .
    J P Petit est un scientifique connu, note d'eva


    votre commentaire
  • arton11013-e8439.jpg

    Le programme social auxquels les Français sont attachés,

    celui du Conseil National de la Résistance

    élaboré sous l'égide du Gl de Gaulle,

    est cassé pan par pan par le gouvernement Sarkozy.

    Alerte ! Cet article est essentiel

    pour comprendre ce qui se passe actuellement

    contre les citoyens, notamment plus âgés, eva

     

    Senior Information défend le Programme Social du CNR gaullien détricoté par l'UMP

     

     

    Denis Kessler est ou a été : maoïste, n°2 du MEDEF, Directeur général d’Axa, banquier, président de la fédération française des sociétés d’assurances, président du groupe de réassurance Scor, membre du Conseil économique et social, du Conseil national des assurances, du Comité européen des assurances, de la Commission des comptes de la nation.


    Dans un éditorial du journal « Challenge », le 4 octobre 2007, il écrit notamment :


    « … Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

    C’est à ce chantier que le pouvoir s’emploie avec constance, chaque ministre étant doté d’une masse à démolir déguisée en truelle pour bâtir l’avenir.


    Rédigé pendant la guerre (fin 1943 début 1944) par un éventail représentatif de la Résistance, le Programme du Conseil National de la Résistance est un programme de rénovation pour construire une vraie « démocratie sociale », avec une économie planifiée et la maîtrise par la Nation de grands secteurs industriels et des principaux moyens de production et d’échanges.

    Il allait permettre le redressement d’une France détruite et ruinée. Porteur d’espoir, d’enthousiasme, se référant comme jamais auparavant à la devise « Liberté, égalité, fraternité », il fut d’emblée une épine dans le pied d’un patronat apatride et égoïste.

    Par le vice des terribles campagnes médiatiques que notre pays subit depuis des décennies, on s’étonne aujourd’hui, à le lire ou à le découvrir, que ce programme ait été adopté à l’unanimité par des gaullistes, communistes, socialistes, royalistes, chrétiens de droite (..)

    le MEDEF entend anéantir cette oeuvre sous la bannière de Nicolas Sarkozy.




    VERSION ABREGEE
    (VOIR VERSION COMPLETE A LA FIN)

    Programme du Conseil national de la Résistance

    Née de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a pas d’autre raison d’être que la lutte quotidienne intensifiée.

    Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération. Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi-unanimes de la Nation, que la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité.

    Ainsi, les représentants des organisations de Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du Conseil National de la Résistance, délibérant en Assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s’unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la libération du territoire, un ordre social plus juste.

    I Plan d’action immédiate (…)

    II Mesures à appliquer dès la libération du territoire

    Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R., proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la Libération :

     

    1) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la Nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;

    2) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;

    3) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la Nation pendant la période d’occupation, ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par le gouvernement de l’Axe et par leurs ressortissants, dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

    4) Afin d’assurer :

    - le rétablissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;

    - la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

    - la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances de l’argent et des influences étrangères ;

    - la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

    - l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

    - le respect de la personne humaine ;

    - l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi.

    5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

    a) Sur le plan économique :

    - l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;

    - une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

    - l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

    - le retour à la Nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurance et des grandes banques ;

    - le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;

    - le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

    b) Sur le plan social :

    - le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’aménagement du régime contractuel du travail ;

    - un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

    - la garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;

    - la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

    - un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ;

    - la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

    - l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance contre les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan quinquennal rural ;

    - une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

    - le dédommagement des sinistrés et allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

    c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

    d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui en auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

    Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale. L’union des représentants de la Résistance pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l’ennemi.

     

    En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N. et de son président le général de Gaulle ! En avant pour le combat, en avant pour la victoire afin que VIVE LA FRANCE !

     

    La version complète sur LeGrandSoir

     

    http://changementclimatique.over-blog.com/article-programme-du-conseil-national-de-la-resistance-54323344.html


    votre commentaire
  •  

    Communiqué de la Coordination nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

     

    Comité Valmy

     

     

    BACHELOT-SARKOZY viennent de repousser le décret - annoncé au début de l’été - concernant la fermeture de blocs opératoires.

    C’est une bonne nouvelle assurément pour tous ces hôpitaux fragilisés qui vont sans doute pouvoir enfin travailler plus sereinement.

     


    C’est une bonne nouvelle également parce que cela indique que le gouvernement est moins sûr de lui pour imposer ses réformes, des réformes, rappelons le, qui sont les mêmes depuis plus de 15 ans : suppressions de postes et de services et regroupements autocratiques dans des centres pivots au détriment des personnes et des territoires, comme les luttes en cours pour la chirurgie de Ruffec, Brioude et de Briançon, la cardiologie de Mantes la Ville, les maternités de Rethel, Decize, Vire, Paris Tenon-St Antoine, Aix les Bains et Valréas, les soins continus de Decazeville, la réanimation à Manosque, la radiothérapie à Guéret, les centres IVG sur Paris et ailleurs, la fermeture de St Vincent de Paul… pour ne prendre que quelques exemples, nous le rappellent.


    Le gouvernement est moins sûr de lui pour différentes raisons :


    - le rejet massif par l’opinion de la politique bling-bling et de la collusion entre pouvoir politique et forces d’argent ; les affaires Woerth-Bettencourt, les cigares et les jets privés, les dispenses immobilières… sont insupportables et rendraient toute restriction de services nécessaires en chirurgie ou maternité absolument irrecevable.


    - la réforme pénitentiaire engagée par le même gouvernement avec là aussi suppressions programmées de prisons de proximité touche souvent les mêmes localités menacées dans leurs hôpitaux, leurs gares, leurs postes, leurs tribunaux, leurs écoles… le cumul des fermetures dans le domaine sanitaire et dans le domaine judiciaire aurait évidemment concentré et multiplié les oppositions et les aurait rendu plus dangereuses.


    - la résistance massive des usagers et des élus dans les lieux menacés a pris de l’ampleur et de la radicalité ; les différents jugements condamnant Mme BACHELOT à Valréas ou le mouvement des maires de la Creuse autour de Guéret qui s’engagent contre l’État pour sauvegarder la radiothérapie… sont lourds de menace et risquent de faire tache d’huile.

    Bref la période estivale est pour une fois néfaste à la politique de rigueur et de destruction du service public menée par l’actuel gouvernement.


    Mais il ne faut pas se leurrer : le mal est déjà fait et se poursuit :


    - la loi HPST est malheureusement passée, et va rapidement porter ses fruits en matière de réduction de l’offre de soins et en continuant à étrangler financièrement les établissements, en imposant les regroupements là ou les zélés agents du pouvoir n’auront pas agi avec assez de diligence.


    - le dénigrement des hôpitaux montrés du doigt par les décrets successifs leur a de toute manière causé un tort immense : déstabilisation, démobilisation des personnels, et secteur devenu répulsif tant pour les patients que pour les personnels appelés à y exercer. On aura beau jeu par la suite de dire "vous voyez bien, on avait raison de vouloir les fermer, puisque les patients et les médecins ne viennent plus chez vous !"


    - Nous avons affaire à un gouvernement sourd et aveugle : ce n’est pas le bien commun qu’il envisage, ni les besoins essentiels des personnes et des territoires - c’est sa volonté contre toute réalité et toute analyse de vouloir concentrer au maximum, et de faire des usines à bébés ou des hôpitaux gigantesques à taille inhumaine… De telles structures vont forcément craquer, car avec des moyens et des personnels réduits, ils ne pourront évidemment pas faire face à l’augmentation du nombre d’usagers provenant de structures fermées ou menacées. Pire, comme nous le savons tous, la désertification entraîne la désertification : un service fermé en affaiblit un autre qui va à son tour fermer ; la médecine libérale, ne disposant plus d’un secteur public solide, ne va plus s’installer dans ces secteurs déshérités… Bref les patients et leurs familles, soit vont connaître des transferts coûteux et dangereux et une perte de chance en matière de soin, soit faute de moyens et de connaissances, vont s’autocensurer en consultant moins ou plus du tout : 13% d’entre nous sont déjà concernés.


    Triste bilan social et sanitaire d’une politique de santé qui fut pourtant une des premières du monde.


    Où est le bon sens ? Si les réformes analogues suivies depuis des années avec un acharnement inquiétant avaient été efficaces, l’hôpital serait devenu plus sûr, le trou de la sécurité sociale serait réduit, les patients seraient mieux accueillis, et nous serions toujours dans les tous premiers rangs mondiaux en matière de santé… Mais malheureusement, c’est tout l’inverse dont il s’agit et pire, les seules réponses que le gouvernement apporte aux citoyens, c’est de faire appel une quatrième fois d’une décision du tribunal administratif lui donnant tort, comme vient de le vivre la population de Valréas dans le Nord Vaucluse.


    La Coordination nationale :


    - Demande le retrait de la loi HPST !

    - Exige une réponse aux besoins réels de santé des personnes et des territoires !

    - Exige une démocratie sanitaire qui émane des personnes concernées : les usagers, les personnels et les élus locaux, et non plus de l’autocratie des ARS et du gouvernement !

    - S’oppose aux fermetures de services hospitaliers et demande des moyens pour améliorer leurs conditions d’existence, au profit de toutes et de tous, partout et à toute heure sur le territoire !

    - Appelle l’ensemble de la population à rester vigilante et à se tenir prête à se mobiliser pour la défense de l’hôpital public et de notre système de santé solidaire.

    Lure le 28/07/2010

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article774

     

     

    _____________________________________________________________

     

     

     

    Et on est aussi confronté aux attaques contre la Médecine du Travail !

    Tout est attaqué !

    Il ne restera bientôt plus rien

    de ce à quoi les Français tiennent !

    Honteux !!!

    eva R-sistons

     

    Non à la mort de la médecine du travail : Lettre pétition à Eric Woerth

     

     

    La médecine du travail est en danger. Peu de français le savent. Il faut dire que le gouvernement préfère parler de sécurité que d'expliquer la mise en place de ce nouveau mauvais coup porté au salariat.

    Nos amis de Démocratie & Socialisme nous ont demandé de rappeler à tous la présence d'une pétition : "Non à la mort de la médecine du travail " lancée le le 17 Juin 2010 et qui regroupe 1100 acteurs de santé au travail et des inspecteurs et contrôleurs du travail. Cette pétition a rassemblé déja 20 000 signatures

    Extraits de la pétition

    Monsieur le Ministre,

    Vous êtes en charge du ministère du travail depuis quelques mois et vous n’êtes pas sans savoir qu’un projet de réforme de la santé au travail est en cours.

    La santé au travail des salariés a été confiée aux médecins du travail par la loi de 1946. Le cœur du métier de la médecine du travail, construit autour de cette loi et de la déontologie , consiste en l’accompagnement des personnes en souffrance et la mission de veille et d’alerte concernant les atteintes à la santé dues au travail.

    Une réforme a déjà eu lieu en 2004 sous prétexte de pénurie médicale. Cette dernière, parfaitement réversible, a en effet augmenté la charge des médecins et diminué de facto la périodicité des visites médicales. Pourtant, au lieu d’entériner la situation, on pourrait stimuler recrutement, promotion et formation de médecins du travail indispensables à la prévention des maladies au travail.

    On nous dit que vos services vont poursuivre dans le sens d’un projet en contradiction avec les études et avec les chiffres alarmants récemment publiés sur les cas de souffrance au travail.

    Nous ne pouvons croire que vous allez poursuivre dans la logique gestionnaire et dans le seul intérêt des employeurs, couvrir leur responsabilité en matière de gestion des risques, alors qu’il y a urgemment besoin de transformations qui soient favorables à la santé des salariés et que celle-ci n’a jamais été aussi dégradée depuis ces 15 dernières années.

    Le projet que le Medef veut imposer depuis 2009, contre l’avis de 8 syndicats sur 8, et que M. Darcos, votre prédécesseur, envisageait de reprendre, prévoit, entre autres, l’intégration d’infirmières dans les Services de Santé au Travail. Nous sommes favorables à l’entrée des infirmières si elles viennent étoffer les équipes mais pas si cela rentre dans une logique comptable où elles viennent remplacer les médecins, ce qui serait une régression. Les médecins sont qualifiés et protégés, pour exercer leur mission avec une indépendance qui d’ailleurs devrait être confirmée davantage au plan juridique et pratique. Ce ne serait pas le cas des autres acteurs y compris des infirmières. Cela contribuerait à éloigner le médecin de la parole des salariés dans une pure logique gestionnaire que les services de santé au travail (SST) sont déjà en train d’exploiter avant que la loi ne soit promulguée.

    Toute médecine de prévention réelle au travail exige qu’on garantisse une périodicité annuelle de la « visite » avec le médecin dont l’indépendance est la clef de l’efficacité. Or on est passé à une visite tous les 2 ans et le Medef propose un espacement à 4 ans, ou 3 ans. Aucune médecine de prévention n’a plus de sens dans ce cas. Des « secteurs » seraient considérés comme « à risques » et d’autres pas : or les risques cardiaques et vasculaires aggravés par l’intensité de la productivité, le stress, la souffrance au travail, les « risques psycho sociaux », concernent aujourd’hui TOUS les secteurs d’activité et ils tuent bien plus, désormais, que les coups de grisou et les machines dangereuses. France télécom est une entreprise à risques comme la sidérurgie et le bâtiment.

    Alors que les médecins du travail dénoncent, depuis des années, les insuffisances en matière de prévention, et la perversion de la gestion des salariés « par l’aptitude », le projet du Medef qui semblait repris par M. Darcos, aggrave la situation en prévoyant une aptitude encore plus sélective et donc anti déontologique ... / ... " suite de la pétition

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14662&rech=25282#252

     

    Auteur : Slovar - Source : Slovar les nouvelles


    votre commentaire