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    Que devrait faire l'Europe dans le cas de la mise en place d'un "Djihadista" au Moyen-Orient ?

    Si les Européens avaient un minimum de colonne vertébrale, ils devraient se préparer à faire face à cette éventualité, plutôt qu'attendre les décisions (calamiteuses) que pourrait prendre l'Amérique.

     

     


    Appelons « Djihadistan » un nouvel Etat qui s'installerait, à cheval sur la Syrie (dans le nord-est du pays) et sur l'Irak (dans l'Ouest et le Nord). Il résulterait des succès que rencontre actuellement le groupe djihadiste dirigé par l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, nommé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

     

    L'ambition de ces combattants est de mettre en place un véritable nouvel Etat dans ces régions, contrôlant les populations, les ressources (pétrolières) et les territoires. Il s'agirait d'un Etat appliquant une charia rigoureuse capable de lui donner une puissance offensive idéologique bien au delà de ses frontières. Or l'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.



    Que pourrions nous conseiller, si nous étions

    en charge d'une encore improbable diplomatie européenne ?



    * Prier instamment les Américains de ne pas intervenir militairement. C'est pourtant semble-t-il ce qu'ils se préparent à faire, en se limitant d'ailleurs à des frappes aériennes, envois d'armes et autres mesures aux retombées plus catastrophiques les unes que les autres. Il faut rappeler aux Américains que si la situation est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est dans la continuité des politiques belliqueuses inaugurées par Bush. La chute de Saddam Hussein, qu'ils avaient provoquée, principalement pour s'emparer de ses ressources en pétrole, a contribué à soulever le couvercle d'une marmite qui depuis ne s'est jamais refermée. Qu'ils se limitent dorénavant à défendre leurs intérêts directs, par exemple les voies de communication à travers les détroits.


    * Consulter les principaux Etats directement menacés par le futur Djihadistan, afin de définir avec eux des politiques de prévention, à moduler au cas par cas, et que l'Europe pourrait appuyer. Ces Etats, concernés à des titres différents sont la Russie, l'Iran, la Turquie, l'Egypte et, un peu plus loin, les pays du Maghreb, notamment l'Algérie. Il conviendra par contre de déployer la plus grande prudence à l'égard des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar. Ceux-ci jouent simultanément plusieurs jeu, dont ils se servent pour abuser le monde entier: le jeu de leurs intérêts pétroliers et de leurs investissements économiques dans le monde, le jeu de l'Amérique, le jeu des multiples djihadistes qu'ils financent partout. Des contacts devront évidemment aussi être pris avec le Pakistan, sans oublier cependant que celui-ci pourrait prochainement se radicaliser sous l'effet des groupes djihadistes qui l'attaqueront de plus en plus et pourraient y prendre le pouvoir un jour.


    * Cesser de tenter, à la suite des Américains, de renverser Bashar al Assad. La politique de la Russie, récemment rappelée par Vladimir Poutine, est la bonne: sans approuver ses excès considérer qu'il est seul à pouvoir empêcher une extension de l'EIIL à toute la Syrie. Ceci dit, la situation de Bashar et des Alaouites en Syrie va devenir plus difficile, compte tenu des importantes quantités d'armement moderne récupérées par l'EIIL dans les arsenaux de l'armée irakienne, suite à la défection de nombreuses troupes. Ceux-ci commencent à être acheminés vers la Syrie pour renforcer les djihadistes anti-Bashar.


    * Pratiquer une politique de non-intervention active à l'égard des différentes composantes du Djihadistan. Celles-ci sont trop diverses pour s'entendre longtemps. On verra ressurgir les oppositions entre tribus, entre sunnites, chiites et Kurdes, entre émirs et combattants d'origines différentes voulant exploiter à leur seul profit les conquêtes pétrolières faites. Il y a tout lieu de penser qu'en quelques mois, la belle union espérée par l'EIIL se sera désagrégée, et que des modus vivendi redeviendront possibles avec les voisins et avec les Européens eux-mêmes. Il suffirait sans doute d'attendre un peu. Malheureusement l'attente n'est pas une vertu que pratiquent les excités et néo-cons occidentaux de tous bords.

    * Renforcer sur le territoire européen les politiques et de contrôle et de défense à l'égard des djihadistes, extérieurs ou provenant de l'Europe elle-même, qui tenteraient de la déstabiliser. Sur ce plan, que nous n'aborderons pas ici, les Européens auront fort à faire. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes à cette fin.

     


    A partir de cela, un point très difficile restera à résoudre: comment l'Europe devrait-elle se comporter pour tenter de limiter les aventures de toutes sortes auxquelles pousse actuellement Israël, fort de l'appui américain - tout en assurant le cas échéant à l'Etat juif la nécessaire protection qu'il serait en droit d'attendre de l'Europe en cas d'embrasement de la région ?


     

    Il semble que, pour Vladimir Poutine, se pose une question de même nature. Ce serait une raison de plus pour que les Européens se concertent avec les Russes afin de définir des politiques communes au Moyen Orient.


     

    http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1383&r_id=

     

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    ÉIIL : l'Irak appelle les États-Unis à l'aide.

     

     

    EIIL

     

    Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a demandé aux États-Unis de venir bombarder les jihadistes de l’Émirat islamique en Irak et au Levant qui viennent de faire une percée spectaculaire au nord du pays.

    Le prince saoudien Abdul Rahman a décidé de diriger les combattants de l’ÉIIL contre Bagdad afin de renforcer la position de l’Arabie saoudite face à l’Iran lors des négociations qui commencent entre les deux pays. L’opération, qui a débuté il y a plusieurs mois, a brusquement connu un dénouement après la livraison d’armes ukrainiennes avec l’aide de la Turquie. Cependant, l’offensive de l’ÉIIL a été soutenue par la désertion immédiate d’au moins 150 000 soldats irakiens, de sorte que toute la région de Ninive est tombée en leurs mains.

    Selon William Lacy Swing (ancien ambassadeur US en Afrique du Sud, puis aux Nations unies, et actuel directeur de l’Office des migrations internationales), au moins 500 000 Irakiens auraient fui devant l’ÉIIL. Il s’agit à la fois de membres des minorités régionales et de sunnites opposés aux takfiristes.

    Le Premier ministre a également appelé à l’aide les milices confessionnelles. Le leader chiite Moktada el-Sadr s’est dit prêt à lutter contre les jihadistes en coordination avec l’État irakien.

    À ce stade, s’il est clair que l’offensive de l’ÉIIL avait été préparée avec Washington contre les intérêts iraniens en Irak, il semble que les jihadistes ont outrepassé leur mission et soient actuellement hors contrôle.

     

     

     

    Réseau Voltaire

     

    http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-15464.html


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    http://blog.slate.fr/bien-manger/2012/02/07/epublique-malbouffe-un-regime-pas-appetissant/

    Comment gagner des milliards

     

     

     

    Chère lectrice, cher lecteur,

    BNP-Paribas vient d'être condamnée par un tribunal américain à payer 10 milliards de dollars d'amende, sous prétexte d'avoir agi contre les intérêts des Etats-Unis.

    Eh bien, moi, je dis qu'il faut de toute urgence que la France et l'Europe condamnent Coca-Cola, McDonald's et Marlboro à 100 milliards de dollars d'amende pour avoir profondément nui à l'intérêt de la France et des Européens.

    Ce serait de la légitime défense.

    Si le tribunal a besoin d'aide, je peux constituer très rapidement le dossier qui démontrera les effets catastrophiques qu'ont eu ces entreprises sur la santé des populations européennes, les millions de morts du diabète, d'accidents cardiaques, du cancer.

    Cela ne mérite-t-il pas une condamnation proportionnée ?

    Racket

    Bien des personnes se désintéressent, voire se réjouissent de l'amende imposée à BNP-Paribas parce que c'est une banque.

    Mais vous et moi serons tous mis à contribution : cette amende représente des milliards d'euros d'impôts perdus pour l'Etat français, des milliards en moins pour les salariés et entreprises européennes travaillant pour BNP-Paribas, directement ou indirectement, des milliards de frais en plus à payer pour la clientèle de BNP-Paribas.

    Et s'ils n'ont pas les moyens de payer, on le sait, l'Etat français payera à leur place, avec l'argent public.

    Une telle amende ne s'est jamais vue. 10 milliards de dollars, c'est 12 semi-remorques remplis de billets de 100 dollars !

    Le motif de la condamnation est fantaisiste : il est reproché à la filiale genevoise (suisse) de BNP-Paribas d'avoir reçu des règlements provenant de pays sous embargo américain (interdiction de faire du commerce avec les Etats-Unis).

    Pourtant, ces transactions étaient légales en Suisse, en Europe et dans les trois pays concernés. Mais le règlement ayant été effectué en dollars, il a fallu qu'à un moment les fonds soient changés aux Etats-Unis, et donc le tribunal américain a déclaré que ces transactions tombaient sous le coup de la loi américaine !!!

    C'est du racket.

    François Hollande a bien essayé d'en parler à Obama lorsque ce dernier est venu en Normandie pour le 70e anniversaire du Débarquement, le 6 juin. Mais Obama l'a, excusez l'expression, “envoyé péter”. Et François Hollande a obéi comme un petit garçon.

    Pourquoi ces entreprises américaines sont coupables

    Coca-Cola, McDonald's, Marlboro (et je pourrais ajouter tant de marques américaines arrivées en Europe au cours du XXe siècle) ne sont pas des entreprises comme les autres.

    Depuis les origines de l'humanité, les gens achetaient des boissons parce qu'ils avaient envie d'en boire, des nourritures parce qu'ils avaient envie d'en manger, du tabac parce qu'ils avaient envie de fumer.

    L'innovation incroyable, faite par ces sociétés américaines, a été de détourner l'attention des acheteurs des qualités réelles du produit, et de leur vendre le rêve qui vient avec.

    Des millions de personnes se sont mises à boire du Coca-Cola, non parce que c'est meilleur qu'un jus de pomme fermier, mais parce que la publicité leur avait suggéré que boire du Coca-Cola, c'était être moderne, dans le coup, s'amuser, être quelqu'un de bien. Ils se sont mis à fumer pour ressembler au séduisant cow-boy de Marlboro. À aller chez McDonald's pour la prétendue « ambiance de fête » du clown Ronald McDonald's.

    Sans se rendre compte de la qualité déplorable de ce qu'ils avalaient.

    Économiser au maximum sur le produit

    En effet, ces entreprises n'ont plus investi dans leurs produits mais dans l'emballage, les photos de stars, les photos de paysages du Far West, des publicités matraquées via tous les canaux de communication et événements sportifs et culturels, les jeux-concours, et les cadeaux gratuits pour les enfants (spécialité de McDonald's).

    Et pour payer tout ça, elles économisent le plus possible sur : 

    1. Les matières premières : surtout aucun ingrédient coûteux. Le sirop de glucose est devenu la pierre angulaire de cette nouvelle industrie, complétée par le pain blanc, le ketchup et les frites surgelées ; tout miser sur les produits de très longue conservation.

    2. La main-d'œuvre la moins qualifiée possible : pas besoin de beaucoup de paysans pour fabriquer du Coca-Cola. Pas besoin de diplôme de cuisinier pour faire des hamburgers à la chaîne.

    3. Utiliser des ingrédients entraînant une dépendance du consommateur. C'est le cas évidemment du tabac, mais on peut en dire autant du sucre et de la caféine du Coca-Cola, ainsi que des produits McDonald's : à force de consommer cette nourriture molle, grasse, tiède et vaguement sucrée, on observe que les enfants deviennent incapables d'ingurgiter la nourriture traditionnelle. Ils sont dégoûtés par les odeurs fortes, par les aliments qu'ils ne connaissent pas, et ne parviennent plus à mâcher ce qui est dur, ni même à se servir correctement de couverts de table. (la suite ci-dessous)

    Annonce spéciale

    Au supermarché aussi les groupes américains vous vendent leur rêve en conserve

    A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confrontés au jargon incompréhensible des listes d’ingrédients. Voici la liste des ingrédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses :



    Ce tableau est issu du guide de survie au supermarché publié dans le numéro du mois de décembre d'Alternatif Bien-Être que vous recevez immédiatement lorsque vous vous abonnez à l'essai. 


    Suite de la lettre de ce jour :

    Une tromperie volontaire et catastrophique pour la santé

    Sans surprise, les effets ont été, et sont toujours aujourd'hui, catastrophiques sur la santé des populations vulnérables. Confrontées à des messages publicitaires qui faisaient appel à leurs instincts naturels, elles sont tombées massivement dans le piège qui leur était tendu.

    • S'agit-il d'une tromperie volontaire, organisée, et à grande échelle ? Oui, bien sûr, car le public était sans défense face aux supercheries d'une publicité fondée sur une profonde connaissance de la psychologie humaine. Quoi de plus normal que d'avoir envie d'être séduisant, de s'amuser, d'être « cool » ?

    • S'agit-il d'une atteinte à la santé et à la vie des consommateurs ? Oui évidemment, car toutes les publicités de ces entreprises visaient à détourner l'attention des consommateurs du contenu nutritif réel des produits. Leur but : faire croire au contraire que consommer ces boissons, nourritures, cigarettes, rend la vie plus festive et heureuse.

    Faut-il rappeler que la formule du Coca-Cola est secrète ? Que les fabricants de tabac américains ont payé des médecins pour déclarer, dans leurs publicités, que le tabac soignait les maladies du poumon ?

    Cela n'est ni innocent, ni anodin. Il y a des conséquences graves. Il est normal que les responsables paient.

    Une règle d'or

    Pour terminer, car je ne veux jamais vous embêter avec des lettres sans intérêt pratique pour vous, tenez-vous à distance de tous les produits qui ont besoin de marketing pour être vendus.

    Si une entreprise a besoin de dépenser beaucoup d'argent pour faire parler d'elle, c'est que son produit n'intéresse personne, et que les gens ne viendront pas spontanément chez elle pour le demander. C'est donc que son produit est inutile, ou de mauvaise qualité.

    Les sociétés qui vous donnent les meilleurs produits et services sont celles qui peuvent se contenter de vous décrire ce qu'elles font, ce qu'elles offrent, puis vous donner une adresse, un numéro de téléphone, ou un site Internet où vous pouvez commander directement.

    C'est ainsi que se vendent les meilleurs produits alimentaires, les bons vins, les bons fromages, les bons fruits et légumes, les bons poissons et les bonnes viandes, les bonnes chaussures, les bons vélos, meubles et vêtements. C'est ce que font les plombiers, électriciens, peintres, menuisiers, restaurants traditionnels : ils ont juste besoin de donner leur adresse, et on les appelle quand on a besoin d'eux.

    • Dès que vous voyez une publicité avec des paysages de rêve et des personnes magnifiques qui s'aiment et rient aux éclats ;

    • dès que l'emballage est élégant et sophistiqué ;

    • dès qu'un produit est vanté simultanément à la télévision, à la radio, sur Internet et dans les journaux…

    Cela veut dire que quelqu'un essaye de vous vendre un produit plus cher que sa vraie valeur.

    Soyez alors particulièrement attentif à son mode de fabrication. Demandez une garantie satisfait ou remboursé. Et si le vendeur vous la refuse, prenez vos jambes à votre cou !

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    PS : La nutrithérapie est un des secteurs les plus prometteurs pour la médecine du 21e siècle. En tant que lecteur fidèle de Santé Nature Innovation, je vous propose de vous inscrire aujourd'hui à Néo-nutrition, notre service d'information gratuit dédié à la nutrithérapie. En vous inscrivant ici, vous recevrez chaque semaine, et sans contrepartie, une nouvelle lettre qui vous dira tout sur un « super aliment », un alicament ou un complément nutritionnel. Attention les places sont limitées.

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    Résistance : Libérez-vous des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques grâce à Alternatif Bien-être, le journal de référence de la santé naturelle, à découvrir dans cette vidéo (lien cliquable).

    Sans effet secondaire : Un des plus graves problèmes de la médecine actuelle est que, par manque de temps, de formation, mais aussi pour des raisons légales, les médecins conventionnels ont tendance à ne PAS proposer à leurs patients des solutions naturelles, qui offrent pourtant de grands espoirs.
    On sait pourtant aujourd'hui que des composés naturels peuvent contribuer à soulager douleurs et maladies, sans danger ni effet secondaire, et pour un coût dérisoire quand on a la bonne information. Pour en savoir plus, visitez la page ici.

    Mauvaise réputation : Les hormones ont mauvaise presse. Elles sont pourtant des substances naturellement produites par l’organisme et indispensables au bon fonctionnement de votre corps, contrairement aux sucres, pesticides ou huiles trans.

     

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    Si vous n'êtes pas encore abonné à La Lettre Santé Nature Innovation et que vous souhaitez vous aussi la recevoir gratuitement, inscrivez-vous ici.

     

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    Danièle, une nouvelle pétition prend de l'ampleur sur Change.org, nous pensons que vous souhaiteriez peut-être la signer:

    Créez immédiatement un parc naturel pour le tatou #parquedotatu

    par Felipe Melo
    Recife

    Le tatou à trois bandes est une espèce endémique et menacée au Brésil et sa désignation comme mascotte officielle de la Coupe du Monde de la FIFA 2014 est une occasion unique d'attirer l'attention du monde entier à sa protection. Le tatou à trois bandes est depuis plus de 10 ans dans la liste des espèces en voie de disparition et à ce jour rien n'a été fait pour empêcher son extinction.

     

    Celle-ci est due en grande partie aux conditions terribles de son habitat principal, la Caatinga, une forêt épineuse. C'est pourquoi nous avons lancé cette pétition demandant au ministère brésilien de l'Environnement de créer immédiatement le Parc Tatu-Bola ("tatou-boule" en brésilien), une réserve naturelle consacrée à la mascotte de la Coupe du Monde.


    La Caatinga est l'un des écosystèmes les moins bien préservés au Brésil. En tant que chercheur à l'Université fédérale du Pernambuco au Brésil, j'ai souvent participé avec mes collègues à des expéditions dans la Caatinga et nous demandons depuis longtemps l'extension des zones naturelles protégées de cet ecosystème. Nous savons également que le ministère de l'Environnement a identifié plus de 80 sites considérés comme prioritaires pour la protection de la biodiversité de la Caatinga, l'un de ces sites pourrait être une réserve naturelle allouée au parc Tatu-Bola.

     

    En 2011, le gouvernement brésilien a annoncé un investissement de 275.000.000 de Réals brésiliens pour les "Parcs de la Coupe du Monde", des fonds qui seraient destinés à  l'amélioration des parcs nationaux et dans cet État. Trois ans plus tard, seulement 2% des fonds ont été attribués à ces parcs. Nous avons peu de temps. Quand la Coupe du Monde sera terminée et l'attention internationale diminuera, nous serons à nouveau seuls dans la lutte pour une zone de conservation dans le Caatinga et un plan d'action pour la préservation du tatou à trois bandes.

     

    Mais il est encore temps pour un grand "objectif environnemental", si nous obtenons suffisamment de signatures pour pousser le gouvernement brésilien à s'engager pour les tatous à trois bandes. S'il-vous-plaît, ne laissez pas la Coupe du monde se terminer sans un engagement fort du gouvernement brésilien à la préservation du tatou à trois bandes, signez pour nous aider à obtenir ce parc Tatu-Bola.



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    Pourquoi la SNCF est en grève


    Depuis quelques jours, les employés de la SNCF sont en grêve. Par-delà le désagrément réel des usagers, il faut néanmoins reconnaître que les motifs de la grêve sont légitimes  étant donné la nocivité du projet de loi gouvernemental, qui aboutirait à déconstruire plus encore notre service public.
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    Un très mauvais projet
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    Le gouvernement a un sacré culot. En effet, il affirme que la SNCF (qui gère les trains) et RFF (qui gère le réseau) seraient à nouveau réunis, séparation qui avait sans doute une part de responsabilité dans le cafouillage autour des nouveaux trains trop larges pour quelques quais. Mais en réalité, au lieu de fusionner les deux entreprises, et revenir à la situation qui prévalait il y a des années, le projet de réforme consiste à créer une troisième entité (qui s’appelerait SNCF) qui assurerait la coordination entre les deux entreprises, rebaptisées SNCF Mobilités et SNCF Réseau. Les trois entreprises seraient totalement indépendantes, dans leur gestion et leurs équipes. Difficile de croire qu’en créant une nouvelle entité, cela permettra d’améliorer la coordination entre la partie réseaux et la partie exploitation des lignes…
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    L’autre point, clé de la réforme, c’est la préparation de l’ouverture à la concurrence. Le Monde rapporte que « le gouvernement assure qu’il a donné toutes les garanties pour que tout nouvel opérateur ait, au moment où la concurrence sera ouverte entre 2019 et 2022 pour les transports de voyageurs en France, un accès libre au réseau ferroviaire ». Bref, il s’agit d’un projet qui prend les français pour des imbéciles en créant trois entités qui auront le nom de SNCF mais qui seront bien distinctes et qui vise à camoufler en réalité la poursuite de la destruction du service public du transport ferroviaire en passant de 2 à 3 entreprises et en préparant l’arrivée de nouveaux opérateurs dans quelques années.
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    Le PS détruit (encore) le service public
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    La grande trahison de François Hollande, qui a remanié son équipe de conseillers ! 

    François Hollande : « Moi Président des banques, des multinationales et des marchés »

    François Hollande : « Moi Président des banques, des multinationales et des marchés »

     

    Jusqu’où ira François Hollande ? Chaque limite franchie en appelle une autre. Plus vite, plus haut, plus fort. La devise des Jeux Olympiques semble même bien faible pour décrire l’activité frénétique du président dans sa tentative désespérée pour plaire chaque jour un peu plus au Medef et « rassurer les marchés ». Cette semaine, François Hollande a décidé de remanier son équipe de conseillers. Le grand vent du changement soufflerait-il sur l’Élysée ?


     

    Exit, donc, Emmanuel Macron, brillant associé-gérant de la banque Rothschild, devenu en 2012 conseiller économique et secrétaire général adjoint de l’Élysée. Stéphane Richard, PDG de France Télécom, avait confessé son « coup de foudre » pour celui dont il disait : « Emmanuel Macron est notre relais, notre porte d’entrée auprès du président ». Un conseiller trop proche des patrons et de la finance ? Non, pas assez, semble penser François Hollande. Car la nouvelle recrue a un CV à faire pâlir d’envie les responsables du syndicat patronal. Laurence Boone est Chef économiste Europe au sein de Bank of America Merrill Lynch depuis 2011, fonction qu’elle a auparavant exercée au sein de la banque Barclays Capital France, de 2004 à 2011. Deux banques irréprochables, comme en témoigne la longue liste des enquêtes gouvernementales à leur encontre. Bank of America pourrait écoper aux États-Unis d’une amende record de 12 milliards de dollars (mieux que BNP !) pour des litiges concernant des crédits hypothécaires douteux, et a été reconnuecoupable de fraude sur les subprimes.

    Ayrault et Valls n’ont pas fait assez de cadeaux aux entreprises

    Personne n’est responsable des dérives et scandales dans lesquels se fourvoie son employeur. Certes. Mais on pourrait imaginer meilleur conseiller présidentiel qu’une analyste qui a fait carrière au sein d’établissements bancaires responsables de crises financières et de dérives frauduleuses. Laurence Boone fait aussi partie du libéral Cercle des économistes. Celui-ci organise chaque année des Rencontres économiques à Aix-en-Provence, sponsorisées par des banques, places boursières, multinationales et agences de notation. La nouvelle conseillère de François Hollande a choisi d’afficher ses opinions et analyses personnelles dans les colonnes d’un journal (très) néolibéral : elle est chroniqueuse pour L’opinion, publication soutenue financièrement par Bernard Arnault, PDG de LVMH et l’une des plus grosses fortunes mondiales [1].


    Il y a deux semaines, Laurence Boone y publiait une tribune virulente, intitulée « Arrêtons le massacre ! », fustigeant le « bilan économique désastreux » du gouvernement. Le pacte de compétitivité de Jean-Marc Ayrault ? Il s’est « résumé a une petite baisse des coûts du travail, bien trop faible pour combler en tendance l’écart des coûts du travail avec l’Allemagne ou les pays du sud », estime l’économiste. Le pacte de responsabilité piloté par Manuel Valls ? Il « se traduira par une autre baisse, mais encore plus faible ». Donc insuffisante. Des propos que ne renierait pas Pierre Gattaz, patron du Medef.

    Les attentes des marchés

    Mais « qu’attendent donc les marchés ?, demande l’économiste. Des preuves que la France évolue. (…) Ils espèrent un plan d’ajustement budgétaire qui viserait à corriger les travers de notre système social, son inefficacité ». Difficile de faire plus clair. Et quelles sont ses analyses sur l’emploi et le chômage ? « Les investisseurs attendent aussi une réforme du marché du travail qui viserait à accroître l’employabilité plutôt qu’à protéger à l’extrême ceux qui ont déjà un emploi ». Nous voilà prévenus.


    Avis également aux défenseurs des services publics : « La France reste ancrée sur ses solutions conservatrices avec un État économiquement imposant : l’État se substitue de plus en plus aux investisseurs privés », déplore l’économiste. Y a-t-il un seul élément de notre modèle social qui trouve grâce à ses yeux ? Lors de la présidentielle de 2007, Laurence Boone avait établi pour ses clients un « indice du libéralisme des candidats ». Nicolas Sarkozy était mieux noté que Ségolène Royal, mais « comparé aux standards internationaux du libéralisme, Nicolas Sarkozy n’est pas un ultralibéral », expliquait Laurence Boone.

    Le taux de profit plutôt que l’emploi ?

    L’économiste peut se targuer de connaître le monde de l’entreprise. Elle exerce des responsabilités au sein d’un « fleuron » de l’économie française : Kering, ex-Pinault-Printemps-La Redoute. Elle est depuis 2010 membre du Conseil d’administration de l’entreprise dirigée par François-Henri Pinault. Le groupe a réalisé en 2013 un bénéfice de 1,8 milliard d’euros, pour un chiffre d’affaires de 9,7 milliards d’euros, dans le secteur porteur du luxe (avec une quinzaine de marques, dont Gucci et Saint Laurent) et « Sport & Lifestyle » (marques Puma, Volcom, Cobra, Electric et Tretorn). Soit 18 % de taux de profit… Et plus d’un millier de suppression d’emplois lors de la cession, fin 2013, de La Redoute, filiale de Kering. Un modèle à suivre pour les entreprises françaises ? Début mai, le mandat de Laurence Boone a été renouvelé pour quatre ans. Espérons qu’elle pensera à en démissionner avant de mettre ses talents au service de la France et de notre président.


    François Hollande a également nommé une nouvelle responsable du service presse, Virginie Christnacht. Elle a auparavant exercé cette fonction au sein du groupe de BTP Vinci. Au point où nous en sommes… Il n’y aura bientôt plus beaucoup de différences entre promouvoir des produits dérivés à haute valeur spéculative, vendre des aéroports inutiles en partenariat public-privé, et un plan d’austérité aux électeurs.

    @AgnèsRousseaux

     

    Photo : CC francediplomatie

     

     

    Notes

    [1] Voir l’article du Monde à ce sujet.

     

    Source www.bastamag.net

     

    Toujours plus haut, toujours plus fort! François Hollande président de la république bancaire et bancale.

    http://openews.eu/francois-hollande-moi-president-des-banques-des-multinationales-et-des-marches/

     

     

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    Lire aussi :

     

    samedi 14 juin 2014

    Toubon, Boone : Hollande toujours plus loin dans l’eurolibéralisme

     

    La dernière vague de nomination du président a suscité de nouveaux remous, entre la nomination de Jacques Toubon, ancien ministre de droite, et d’une représentante de la finance dont il disait être l’ennemi. Une nouvelle affirmation décomplexée de son cap eurolibéral.

     

     
    La finance est dans le nid
    La nomination de Laurence Boone est stupéfiante. Certes, il n’était pas difficile de comprendre en 2012 que François Hollande ne serait pas un véritable ennemi de la finance, étant donné qu’il avait donné des gages au milieu dans le Guardian. Mais aller jusqu’à donner le poste de conseiller économique à une professionnelle de la finance aux idées clairement libérales qui écrit dans l’Opinion, c’est aller très loin dans la contradiction ! En outre, elle critiquait sévèrement le cap suivi par l’équipe au pouvoir, ce qui permet aux médias de rappeler ses critiques passées. Un choix très discutable sur le fond et qui se révèle porteur de nouveaux couacs pour l’Elysée.
    Les sénateurs du MRC, le parti de Jean-Pierre Chevènement, ont dénoncé la nomination « d’une économiste forgée du plus beau métal libéral, au fil d’une carrière allant de Merrill Lynch, l’une des premières banques d’affaires américaine, à Bank of America, en passant par Barclays ». Le Monde souligne aussi qu’elle a pris position contre les nouvelles règles d’encadrement bancaire, critiquant l’examen des actifs bancaires par la BCE pour vérifier leur solvabilité. Il s’agit donc d’un bon petit soldat eurolibéral qui devrait parfaitement s’adapter à la ligne défendue par François Hollande depuis janvier, et confirmée avec la nomination de Manuel Valls à Matignon.
    Ouverture 2.0 ?

    Cette vague de nominations créé un nouveau point commun entre Hollande et Sarkozy. Le premier avait nommé Jean-Pierre Jouyet et Bernard Kouchner ministres, puis Michel Charasse au Conseil Constitutionnel et Didier Migaud président de la Cour des Comptes. François Hollande a repris son ami Jean-Pierre Jouyet à l’Elysée, puis nomme Jacques Toubon. Bref, le nouveau président met encore une fois ses pas dans ceux de son prédécesseur, comme il le fait avec le dossier européen, en parlant beaucoup (de croissance, d’euro trop cher), avant de ne rien faire de concret et de s’écraser devant les traités qu’il a soutenus dans le passé, il est vrai.

    Néanmoins, ces trahisons idéologiques ont un intérêt : celui de montrer que les différences entre le PS et l’UMP ne sont plus très importantes sur des questions importantes, ce qui fait qu’aujourd’hui, il est parfaitement possible pour un camp d’utiliser les hommes de l’autre camp pour gouverner. Ce faisant, cela montre bien qu’il faut sortir de cette alternance artificielle entre les deux partis qui se partagent le pouvoir depuis trop longtemps, si nous voulons que les choses changent vraiment.
    En un sens, on peut presque remercier Hollande et Sarkozy d’être allés aussi loin dans l’indécence, dans la mesure où cela pourrait permettre une prise de conscience.
    Il y a deux aspects à ces nominations. D’abord, la preuve que Hollande se moquait du monde lors de sa campagne, où il avait fait de la finance son ennemi. Ensuite, par le fait qu’il assume son cap eurolibéral, la possibilité que les Français comprennent qu’il faut sortir du duopole PS-UMP.

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    http://www.gaullistelibre.com/2014/06/toubon-boone-hollande-toujours-plus.html

     

     


     

     

    AU SECOURS : Le retour de sarko fait trembler les français !

    Nicolas Sarkozy, le despote de l’UMP

     

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    Ecologie

    Le PS et l’UMP veulent détruire le principe de précaution

    Noël Mamère

    mercredi 4 juin 2014

     

     

    Auréolés par leurs brillants succès électoraux, le PS et l’UMP continuent à faire la politique du Medef : ils s’attaquent au principe de précaution. Une proposition de loi en ce sens a été adoptée au Sénat, avec l’accord du gouvernement. OGM, pesticides, gaz de schiste devraient, selon les « chiens de garde du productivisme », être jugés d’après le « principe d’innovation ».


     

    Le principe de précaution, pourtant constitutionnalisé sous Jacques Chirac, a été encore une fois l’objet d’un bras de fer permanent entre écologistes et tenants du productivisme.


    Mardi dernier au Sénat, en catimini, à la veille de l’ascension, ces derniers ont mené contre ce principe une offensive en règle, passée inaperçue après le tsunami Le Pen. Contre les groupes écologistes et communistes, l’UMP et le PS, main dans la main, ont donc voté des amendements tendant à dénaturer le texte de la Charte de l’environnement, adoptée en 2004 et inscrite dans la Constitution.


    Elle stipule dans son article 5 : "Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en oeuvre des procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage."


    Plusieurs notions sont ici essentielles : le caractère "incertain" du dommage, son impact "irréversible", la nécessaire "évaluation" des risques, enfin, la dimension "proportionnée" de la réponse.


    C’est à ces notions que se sont attaqués les sénateurs de cette coalition contre nature, conduite par Jean Bizet, bien connu pour son indéfectible soutien aux OGM. Pour ces chiens de garde du productivisme, il ne s’agit pas de supprimer la Charte, mais de la dévitaliser, de neutraliser son impact devant les tribunaux. Jean Bizet a d’ailleurs présenté sa proposition de loi après la relaxe de 54 militants anti-OGM, le 14 mai dernier, par le tribunal de Colmar. Ils étaient accusés d’avoir arraché des plants d’une parcelle étudiée par l’INRA.


    L’objet de cette proposition de loi est donc d’ouvrir une brèche dans l’application du principe de précaution pour permettre à « l’expertise scientifique » de faire son travail. En réalité, il s’agit de créer les conditions pour rouvrir le débat sur les OGM et les gaz de schiste, et de soutenir aveuglément des innovations technologiques sans se poser la question de leur impact sur l’environnement et la santé. En quelque sorte, le retour à l’époque des « experts » qui cautionnaient l’amiante !


    Dans ces amendements apparemment anodins, il s’agit de prendre en compte « les mesures provisoires, à un coût économiquement acceptable … le développement des connaissances scientifiques, la promotion de l’innovation, le progrès technique pour une meilleure évaluation des risques et une application adaptée du principe de précaution ».


    La ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, n’a pas désapprouvé ces modifications qui pourraient conduire à des jurisprudences remettant en cause les avancées obtenues dans les procès depuis 2004. La logique des auteurs de ces amendements est imparable : Si le Code du travail doit être mis à bas pour imposer la politique de compétitivité, alors il faut aussi faire sauter le principe de précaution pour assurer le développement productif dans l’agriculture et l’industrie. Le gaz de schiste, les OGM, l’élevage intensif, les produits chimiques ou les ondes magnétiques tout doit être soumis au seul impératif du redressement de la marge des entreprises.


    Il faut que les écologistes réfléchissent sur cette alliance entre le Medef et une partie des scientifiques. L’Etat n’a plus les moyens de soutenir la recherche fondamentale.

    Nombre de chercheurs croient trouver leur planche de salut du côté de la finance et de l’industrie. Inconsciemment ils reprennent le discours de la compétitivité à leur compte. De son côté, le gouvernement tient un double langage : D’une part, il n’a à la bouche que les mots agro-écologie et transition énergétique, économie verte et développement durable, de l’autre, en jouant la fausse neutralité, il laisse entendre que le principe de précaution peut être une entrave au redressement productif de la France.


    Même si ce texte - qui nécessiterait une révision constitutionnelle de plusieurs articles de la Charte - ne franchira pas les portes de la Haute- Assemblée, la remise en cause d’un principe essentiel a bien eu lieu. Nul doute qu’Arnaud Montebourg, Bernard Cazeneuve, Laurent Fabius et bien d’autres membres du lobby productiviste s’engouffrent dans cette brèche.


    Le gouvernement joue avec le feu. Le principe de précaution n’est pas un gadget que l’on sort pour calmer les écolos, mais un principe qui consiste à éviter que les sociétés se laissent imposer la marchandisation du monde au nom du progrès, de la science et du profit. Une raison de plus pour accélérer le regroupement des partisans d’une écologie de rupture.



     

    Source : Noël Mamère pour Reporterre

    Dessin : Roulies (Planet workshop)

     

    Lire aussi : Le principe de précaution doit s’appliquer aux grands projets d’infrastructure

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5956

     

     

    Lundi 9 juin 2014

    http://static.latribune.fr/article_page/149319/programme-hopital-numerique-69-millions-d-euros-pour-les-etablissements-de-sante-franciliens.png

     

     

     

    Le MEDEF annonce vouloir limiter les déficits de la sécurité sociale: moindre prise en charge par l’Assurance maladie et plus grande couverture assurée par les complémentaires santé.


    La Tribune du 6 juin ( http://t.co/wxRM8h0pKN )  rapporte que par la voix de Claude Tendil, président de sa commission «protection sociale», le MEDEF envisage une refonte complète du système de santé : « (…) il y a assez d’argent dans le système de santé, et, s’il était mieux utilisé, (…) on dégagerait des ressources pour financer l’innovation, la recherche, le développement des industries de santé ».


    Le patronat propose une «contractualisation» par des engagements liant l’Assurance maladie, le secteur hospitalier privé et l’industrie pharmaceutique. Un exemple en serait l’instauration d’un "ticket modérateur d’ordre public" non remboursé par l’assurance maladie et les complémentaires.


    Ainsi pour le MEDEF il faudrait un troisième « pilier » de la santé : des «sur-complémentaires» facultatives qui prendraient en charge ce que Sécu et complémentaires ne rembourseraient plus.


    Le premier pilier (l’Assurance maladie), serait «recentré» sur les soins «essentiels», soit une économie de 10 milliards.


    Le deuxième pilier (les complémentaires) ferait l’objet d’un accord national interprofessionnel (ANI).


    Les « sur-complémentaires » seraient entièrement à la charge des assurés.


    La Tribune conclut que «pour les salariés, un tel système se traduirait mécaniquement par une revalorisation du coût des complémentaires santé (individuelles comme de groupe)».

     

     

    Source : 

     

    http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com/article-le-plan-du-medef-pour-demanteler-la-securite-sociale-123860210.html

     

     

    Pétition : Contre la réforme territoriale : pas touche à nos régions !

     

     

    Signez la pétition


    Vous rencontrez un problème pour signer ? Contactez nous ici

    À l'attention : du Gouvernement

    Depuis quelques semaines une nouvelle réforme est annoncée.

    La réforme territoriale changerait nos régions pour « rendre nos régions plus fortes, plus compétitives » (Manuel Valls).

    Une grande région ne signifie pas une région plus forte, sans compter le nombre d'emplois perdus pour son territoire.
    Une région plus grande nécessitera une plus grande préfecture pour plus citoyens dans un seul territoire.

    De plus, nous sommes chacun attachés à nos régions et leur patrimoine !

    Afin de contrer cette réforme, vous pouvez signer et partager cette pétition et nous faire entendre du gouvernement !*

     

     

    http://www.mesopinions.com/petition/politique/contre-reforme-territoriale-touche-nos-regions/12168

     

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    Pétition : Mobilisons-nous pour un débat sur nos super-régions !

     

     

    Signez la pétition


    Vous rencontrez un problème pour signer ? Contactez nous ici

    Mobilisons-nous pour un débat sur nos super-régions !

    Auteur : T.D.

    Créé le 01/06/2014 - Fin le 31/12/2014

    À l'attention : Des élus et des citoyens

    "Faire une France des régions ou une Europe des régions", outre toutes nécessaires réorganisations sur le plan administratif (économie publique), ou d'intérêts politiques (maintien de l'influence idéologique), cela nécessite pour le moins de tenir compte des logiques territoriales, plus particulièrement pour notre Région du Sud-Ouest car "l'Occitanie est aujourd'hui tant d'un point de vue géographique, historique que culturel, la part identitaire la plus importante de France."

    Mais certainement d'autres sont peut-être tout autant importantes que les "occitans" ?

    Aussi, cette pétition est voulue pour une mobilisation ouverte sur un dialogue concernant le projet de notre administration centrale parisienne des « supers régions » :

    IL FAUT OUVRIR SUR UN DEBAT PUBLIC !
    DES ASSISES CITOYENNES REGIONALES OU UN REFERENDUM NATIONAL !

    Afin de fixer un réel cap stratégique territorial, national et européen de développement économique à notre propre pays.

    MOBILISONS-NOUS !
    DÉBATTONS !

    Vous remerciant pour votre intérêt à participer à la construction de notre vie citoyenne territoriale, nationale et européenne.

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    UN EXEMPLE : LA REGION DU SUD-OUEST EN QUESTION

    L'Occitanie est aujourd'hui tant d'un point de vue géographique, historique que culturel, la part identitaire la plus importante de France.En quelques chiffres :

    • un territoire qui s'étend des rives de la Loire au Nord aux frontières franco-espagnoles (hors Pays-basque) au Sud, des Alpes à l'Est aux côtes Atlantique à l'Ouest, plus 14 vallées d'Italie et l'enclave espagnole d'Aran ; le tout représentant une superficie d'environ 200.000 km2, soit environ 1/3 de celle de l'Hexagone.

    • 32 départements français, et une population d'environ 13 millions d'habitants dont aujourd'hui près de deux millions parlent couramment la langue d'Oc et six millions la comprennent. De plus elle est actuellement enseignée dans une vingtaine d'écoles - les calendrettes - dans des sections bilingues et dans une centaine d'université dans le monde.

    • 6 régions linguistiques/dialectale : Auvergne/Auvergnat, Dauphiné/Vivaro-Alpin, Gascogne/Gascon, Limousin/Limousin, Provence/Provençal

    Mais l'Occitanie est bien plus qu'une liste de statistiques, il s'agit véritablement d'un pays, d'un peuple, d'une civilisation, au même titre que les Celtes ou les Basques, avec comme ciment une langue issue du bas-latin : la langue d'Oc.

     

    http://www.mesopinions.com/petition/politique/mobilisons-debat-nos-super-regions/12158

     

     

     

     

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    NON au TAFTA : Traité Transatlantique

     

     

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    Les vraies raisons de l'assassinat

    du guide libyen Kadhafi


     

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    Le vrai Kadhafi,
    une parution étonnante !

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