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    La spéculation contre les Etats, le non-droit érigé en Droit ! Introduction d'eva R-sistons

     

     

    Alerte ! Des pays peuvent être traînés en Justice par des fonds vautours ! Ces Fonds spéculent sur la dette, qu'ils achètent à bas prix. Ils spéculent contre les Etats endettés !

     

    Si les Etats peuvent être poursuivis par des Fonds vautours, spéculatifs, c'est parce que cette ignoble activité est légale aux USA. Et on veut bientôt importer le modèle américain en Europe, avec le Grand Marché Transatantique ? Quelle horreur ! 

     

    Si on ne déclare pas illégales ces activités sordides et voyous, les pays peuvent être traînés en Justice et finir par être ruinés !

     

    La Finance devient folle, elle broie Etats et populations, c'est absolument intolérable ! Réagissons ! Et dehors le modèle américain sacrifiant tout au profit pour quelques-uns ! Basta la propagande des médias présentant les USA comme notre ami, notre sauveur !  Comme François Mitterrand l'a dit quelques jours avant sa mort, les USA sont notre ennemi ! Guerres, chaos, putschs comme en Ukraine, remplacement de dirigeants par des pions ou des dictateurs, fausses révolutions, formation et soutien du terrorisme international, drones tueurs illégaux, etc, ça suffit !

     

    eva R-sistons

    Le scandale des fonds vautours face à l’Argentine.

    Dimanche 22 juin 2014     

    Blog d'Olivier Berruyer

    19Juin 2014

    Le scandale des fonds vautours

    face à l’Argentine

     

    Reprise de 2 articles, je manque de temps, partant uen semaine en Crète demain pour un peu de repos bien mértié (la modératon sera donc très lente).

    Cependant, je lance simplement deux règles simples, qui devraient être inscrites dans le Droit international pour règler une fois pour toutes le sort des fonds vautours :

    1. Un État ne rembourse jamais le titulaire d’une obligation publique pour plus cher que 100 %(ou même 130 %, si on veut un peu de liquidité en cas de problèmes) du prix qu’a été achetée l’obligation. 

    2. La loi régissant une obligation publique est toujours celle du pays émetteur – aucun autre État n’a donc de compétence pour en condamner un autre.


    Les États-Unis disjonctent de plus en plus :

    • après Guantanamo, on a vu la vision des USA de la torture et de la détention sans jugement et sans avocat ;
    • après Snowden, on a vu une volonté totalitaire d’espionner le monde entier, façon 1984 ;
    • après Snowden, le message était donc “N’utilisez plus de matériels ni de services informatiques américains” ;
    • après l’Ukraine, on a vu la volonté de refaire la guerre froide pour des choses sans grand intérêt ;
    • après l’Ukraine, le message était : “N’utilisez surtout plus les services et plateformes financières américaines type Mastercard ou Swift” ;
    • après l’amende BNP (même méritée), le message était : “N’utilisez surtout plus le dollar” ;
    • après l’Argentine, le message est : “N’utilisez surtout plus le droit américain pour vos émissions de dette”…

    To be continued…

    Pourquoi des fonds vautours ont-ils gagné face à l’Argentine ?

    Reprise d’un article de La Croix

     

    La Cour suprême des États-Unis a refusé de se saisir d’un ultime recours de l’Argentine sur sa dette. 

    La haute Cour confirme ainsi la décision d’une cour d’appel de New York qui, en août 2013, avait condamné l’Argentine à rembourser ses créances aux fonds spéculatifs – dits « vautours » – NML Capital et Aurelius Management. La présidente argentine Cristina Kirchner a assuré que le pays n’allait « pas se déclarer en défaut de paiement ».

     

    Par Michel Aglietta, conseiller scientifique au CEPII :


    « Cette décision est navrante. Elle est le résultat d’une campagne de lobbying menée à Washington avec des moyens considérables par ces fonds vautours. C’est la victoire de la vision anglo-saxonne de la justice, fondée sur le droit coutumier. Ce droit donne plus d’importance aux intérêts privés qu’aux intérêts collectifs. Les spéculateurs ont ainsi gain de cause face au peuple argentin. Dans cette vision, le droit de la propriété privée doit l’emporter sur tout autre intérêt économique.

    « C’est l’argent qui fait de l’argent qui a gagné face à l’argent qui a une utilité économique et sociale »

    Revenons sur l’histoire récente de la dette argentine. En 2002, face à l’écroulement du pays, ses créanciers ont accepté des rabais, des rééchelonnements, histoire de ne pas perdre la totalité de leur mise. C’est dans ce climat que des hedge funds – ces fonds vautours – ont racheté des titres de la dette argentine, dont la majorité des investisseurs voulait se débarrasser. Ils les ont rachetés à bas prix. Ils ont ensuite dépensé leur énergie à exiger un paiement du pays. Ils ont donc eu gain de cause. C’est l’argent qui fait de l’argent qui a gagné face à l’argent qui a une utilité économique et sociale.

    On pouvait espérer que la crise financière de 2008 avait modifié les comportements. Ce n’est pas le cas. Les spéculateurs purs et durs ont gagné sur les investisseurs à long terme. C’est regrettable d’un point de vue moral. C’est également regrettable sur le plan financier. Depuis la crise de 2008, les banques centrales soutiennent l’activité en injectant massivement des liquidités. L’économie réelle a besoin que ces liquidités se fixent sur le long terme dans des investissements qui relancent la croissance, qui luttent contre le changement climatique.

    « La croissance actuelle se fait sur la base de la spéculation »

    Or, les détenteurs de ces liquidités préfèrent spéculer. Ils se portent, par exemple, sur les pays émergents, avant d’en sortir à la moindre annonce d’un possible relèvement des taux d’intérêt aux États-Unis, ce qui leur assurerait une meilleure rémunération. Voilà, pourquoi les pays développés courent après une croissance solide. La croissance actuelle se fait sur la base de la spéculation. C’est le cas en Grande-Bretagne où elle s’explique par une nouvelle flambée immobilière. Dans ce contexte, ce n’était pas le moment d’envoyer le type de signal que vient de donner la Cour Suprême ! »

    Recueilli par Pierre Cochez

    L’Argentine souhaite rembourser sa dette mais refuse de payer les fonds vautours

    Article de La Tribune

    L’Argentine rejette le jugement américain qui l’oblige à rembourser sa dette aux fonds vautours, qui pourrait l’exposer à hauteur de 15 milliards de dollars. Mais elle insiste aussi sur sa volonté de rembourser ses créanciers “coopératifs”.

    L’Argentine veut honorer ses dettes, mais se refuse à appliquer sous sa forme actuelle un jugement américain la contraignant à payer plus d’un milliard de dollars à deux fonds spéculatifs, ce qui pourrait provoquer à terme un nouveau défaut de paiement.

    15 milliards de dollars potentiels à rembourser

    Le gouvernement de la présidente de centre-gauche Cristina Kirchner a en effet annoncé mardi qu’elle entendait négocier avec Thomas Griesa, le juge qui a prononcé l’arrêt de la Cour d’appel de New York, confirmé lundi par la Cour suprême des Etats-Unis.

    Nous allons envoyer nos avocats pour parler avec le juge Griesa“, a déclaré le ministre argentin de l’Economie Axel Kicillof. Car, “si le jugement s’applique, l’Argentine se verrait obligée de payer aux fonds vautours non pas 1 milliard de dollars mais 15 milliards, et cela conduirait l’Argentine au défaut de paiement. Mais soyez tranquilles, nous n’arriverons pas à ce stade“, a-t-il ajouté.

    Certes, le jugement condamne l’Argentine à ne verser que 1,4 milliard de dollars à NML Capital et à Aurelius Management. Mais ce jugement a créé un précédent, et les autres fonds qui ont refusé les restructurations de la dette argentine pourraient exiger le même traitement. Comme le dit Axel Kicillof, Buenos Aires pourrait alors avoir à verser quelque 15 milliards de dollars.

    Or, un remboursement aussi important serait impossible à l’heure où la banque centrale d’Argentine ne dispose que de 28,5 milliards de réserves en dollars, sur fond de déficit énergétique et d’amorce de récession économique.

    “Mettre au tapis la restructuration de la dette argentine”

    Depuis la faillite de 2001, Buenos Aires rembourse progressivement sa dette envers 93% des créanciers privés qui ont consenti en 2005 et 2010 une remise de dette d’environ 70%. Mais les 7% restant, des fonds spéculatifs, ont refusé cet accord et activé l’option judiciaire pour réclamer 100% de la valeur nominale de bons qu’ils avaient achetés à bas prix.

    “Ils veulent mettre au tapis la restructuration de la dette argentine (…) Une clause dans les bons et dans la législation argentine dit que nous ne pouvons pas faire une meilleure offre à un autre créancier”, a mis en avant le ministre argentin.

    “Si une sentence nous dit ‘suicidez-vous’, on ne peut pas l’accepter”, a lancé le ministre, un proche de Mme Kirchner.

    Il a ensuite souligné que les deux fonds spéculatifs victorieux de leur combat judiciaire contre l’Argentine n’avaient jamais prêté d’argent à l’Argentine. “Ils ont racheté des titres pour 48,7 millions de dollars et un juge des Etats-Unis leur dit qu’il doivent encaisser 832 millions“, dénonce-t-il.

    Buenos Aires n’emprunte plus sur les marchés de capitaux

    Surfant depuis 2002 sur d’importants revenus tirés des exportations agricoles dopées par la flambée du prix des matières premières, l’Argentine a soldé sa dette avec le FMI en 2006 et conclu le mois dernier un accord avec le Club de Paris.

    Depuis 2001, Buenos Aires a renoncé à lever des fonds sur les marchés internationaux de capitaux. Lundi soir, la présidente de centre gauche s’est adressée aux 41 millions d’Argentins, et s’est élevée contre les fonds vautours coupables selon elle d’”extorsion“. Mais elle a réaffirmé sa volonté de rembourser les créanciers “coopératifs“. Pour gagner du temps, elle peut notamment demander à la Cour suprême des Etats-Unis une révision du jugement.

    S&P dégrade, le FMI s’inquiète

    L’agence de notation financière Standard and Poor’s a abaissé mardi de deux crans la note de la dette de l’Argentine, soulignant que le jugement américain “augmente les risques” d’un défaut de paiement argentin.

    S&P établit toutefois une stricte délimitation: selon elle, l’Argentine ne sera considérée en défaut que dans la seule hypothèse où elle ne parviendrait pas à payer ses créanciers coopératifs. Le non-remboursement des deux fonds “vautours” ne suffira en revanche pas à lui attribuer ce statut redouté par les pays et les investisseurs, précise l’agence.


    Selon les experts, le litige autour de la dette argentine pourrait menacer les futures restructurations de dette publique en incitant les créanciers à refuser tout compromis avec les États. Mardi, le FMI s’est notamment dit “inquiet de potentielles implications plus vastes pour l’ensemble du système“, estimant que le jugement pourrait menacer dans le monde les futures restructurations de dette publique.

     

    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-le-scandale-des-fonds-vautours-face-a-l-argentine-123952231.html

     


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    Un traité peut en cacher un autre : après le TTIP, TISA / ASC ! UE EP2014 [MAJ 05/05/14] + PAYS PARTICIPANTS AUX NÉGOCIATIONS !

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    Des négociations sur la libéralisation des services ont repris lundi à Genève entre 50 pays, dont la Suisse. Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont dénoncé le secret de ces tractations qui se déroulent en marge de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Des membres du Syndicat des services publics (SSP), de l’Internationale des services publics (ISP) et d’autres organisations comme Attac, Uniterre, SolidaritéS ont manifesté devant la mission d’Australie dans le cadre d’une journée d’action internationale pour protester contre l’Accord en gestation sur le commerce des services (ACS, TISA en anglais). Les négociations ont été entamées en février 2012 et devraient être terminées en 2015.

       

     

    « Ces négociations se déroulent dans le plus grand secret au mépris des droits démocratiques et en dehors des règles de l’OMC », a déclaré devant la Mission d’Australie Rosa Pavanelli, secrétaire générale de l’Internationale des services publics (ISP), qui représente 20 millions de travailleurs.



    « Stop aux nouveaux traités négociés dans notre dos », « Non au sabordage du service public. Stop TISA », affirmaient des pancartes brandies par une cinquantaine de manifestants.


     

    Ouverture à la concurrence



    Une lettre de protestation a été signée par 350 organisations de 115 pays. Dans un rapport publié lundi, l’Internationale des services publics dénonce la volonté d’ouvrir à la concurrence internationale de nombreux services.

     


    Selon ce document, l’ACS instaurerait un environnement plus favorable à la privatisation des services publics et entraverait la capacité des gouvernements à remunicipaliser les services publics ou à en créer de nouveaux. L’accord limiterait aussi la capacité des gouvernements à légiférer dans des domaines tels que la sécurité des travailleurs, l’environnement, la protection du consommateur et les obligations de service universel. (…)

     


    « Ce qui est terriblement inquiétant, c’est que l’ACS est négocié en dehors du cadre commercial multilatéral par les pays les plus favorables à la libéralisation, qui ne cachent pas leur volonté d’entraîner le reste du monde dans cet accord, une fois ce dernier finalisé », a affirmé Rosa Pavanelli.


     

    Offre initiale de la Suisse

     


    Au cours de la 13e ronde de négociation, à Genève du 4 au 8 novembre dernier, les participants ont convenu que le texte de l’accord était suffisamment mûr et qu’il était possible de procéder à un échange d’offres initiales. La Suisse a soumis son offre initiale le 30 janvier dernier. Elle est publiée sur le site du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO).



    Les participants aux négociations se sont accordés sur une approche de listes d’engagements « hybride », selon laquelle les obligations (traitement de la nation la plus favorisée, accès aux marchés, traitement national) sont prises de manière à la fois positive et négative.



    L’idée d’un accord sur le commerce des services a été lancée par les Etats-Unis et proposé à un groupe de membres de l’OMC, le groupe dit « Really Good Friends », à la suite de l’impasse des négociations du cycle de Doha. Depuis février 2012, le groupe se réunit de manière régulière à Genève sous la conduite conjointe des Etats-Unis et de l’Australie.


     

    Article entier : www.bilan.ch

     

    OMC, TiSA, APT… un traité peut en cacher un autre !

     

    Le 3 décembre 2013 la l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se réunit à Bali. Les prétentions exorbitantes des multinationales, ont bloqué les négociations depuis une douzaine d’années, d’où le recours à ces négociations parallèles et secrètes pour imposer un fait accompli :

     

     


    L’Accord sur le Commerce des Services (TiSA) actuellement négocié à Genève entre 27 pays dont les Etats-Unis, l’EU et la Suisse, imposerait la dérégulation de tous les services (notamment financiers!) et la privatisation des services publics. En effet, les Etats devraient subventionner autant les écoles et les hôpitaux privés que ceux du public, au nom d’une soi-disant «neutralité concurrentielle» ! Nos impôts financeraient leurs bénéfices !



    L’Accord de Partenariat Transatlantique (APT) entre l’Amérique du Nord et l’EU (et qui s’imposerait à la Suisse via les bilatérales) attaquerait la souveraineté des Etats et des citoyens dans tous les domaines, notamment l’agriculture et l’alimentation.


     

    Ceux-ci ne pourraient plus interdire les OGM (ni même les étiqueter!) ou les additifs alimentaires toxiques, ni garantir la protection des données sur Internet, ni réglementer la finance. Même une municipalité n’aurait plus le droit de choisir le type d’aliments pour ses cantines scolaires, car les Etats devraient veiller à la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec le traité.



    Sous couvert de stimuler une économie en crise, il s’agit en réalité d’éliminer toute règle pouvant …et de livrer au capital financier des biens communs fruits de tant de luttes et sacrifices. Il s’agit des immenses «marchés» mondiaux des services publics, tels que la santé ($6460 milliards) ou l’éducation ($2500 milliards).



    Une fois adoptés, ces traités seraient imperméables aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, car ils ne pourraient être amendés qu’avec le consentement unanime des pays signataires. C’est la souveraineté populaire, le principe même d’un contrôle du politique (et des tribunaux) sur l’économie et la société qui et en jeu.



    On comprend alors le secret qui entoure ces négociations. Alors que des centaines de multinationales y participent, rien ne doit fi ltrer aux journalistes et citoyens. Ils seront informés lorsqu’il sera trop tard.


    Premiers signataires : Syndicat des services publics SSP-vpod · Syndicat Interprofessionnel SIT · ATTAC Genève, Vaud, France · Coordination Climat et Justice sociale · Forum social lémanique · Presencia Latinoamericana · Mouvement Vers la Révolution Citoyenne · Gauche Anticapitaliste · solidaritéS · CETIM · Uniterre…

    Source : stop-tisa.ch

     

    http://openews.eu/un-traite-peut-en-cacher-un-autre-apres-le-ttip-tisa-asc/

     

     

     

    Voir aussi :


    Faut-il avoir peur de l'accord de libre-échange transatlantique ? Un article du" Point".
    Bonjour. Le TAFTA vu par le journal « Le Point ». Intéressant à plus d’un titre en particulier dans les commentaires. Lucien Pons. Faut-il avoir peur de l'accord de libre-échange transatlantique ? ...

     

     

     

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    http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/appel-%C2%A0stop-tafta-le-grand-marche-transatlantique-ne-se-fera-pas-%C2%A0-3737.

     

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    (Du Parlement au Club de Bilderberg des plus puissants)

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    Nous vivons chaque jour un peu plus le remplacement de notre République une et indivisible qui n’a de raison d’être que dans l’universel, par une démocratie de second rang sur le modèle anglo-saxon. L’anglais remplace de plus en plus le français, cette langue imposée peu à peu comme naturelle efface notre histoire, notre modèle, notre République.


    Défendre ces principes universels qui façonnent notre vivre ensemble, avec ses droits et ses devoirs devient de plus en plus difficile aujourd’hui, voire de plus en plus périlleux. Sous prétexte de modernisme on dépossède le peuple de son histoire, de son identité républicaine, de son passé. Le consommateur remplace peu à peu le citoyen.


    « La république est la démocratie plus. Plus précieuse et plus précaire. Plus ingrate, plus gratifiante. La république, c’est la liberté, plus la raison. L’État de droit, plus la justice. La tolérance, plus la volonté. La démocratie, dirons-nous, c’est ce qui reste d’une république quand on éteint les Lumières ».


    Vous avez là un extrait du texte de Régis Debray sur ce sujet. Le brillant essai de cet intellectuel permet de mesurer les enjeux de notre temps. Le temps presse, tout semble concourir à pousser hors de l’histoire notre République issue des Lumières. Les lois du marché ne peuvent tolérer plus longtemps cette idée de l’humanité qui lui fait ombrage. Tout ce qui semblait être hier un héritage commun devient ringard et dépassé aujourd’hui. L’offensive est partout, jusque dans la conception du combat politique. La nation française doit se diluer et disparaître dans le temple du marché libre et non faussé qu’est l’Union Européenne. Même la gauche républicaine et patriote qui a porté les avancées sociales en arrachant des droits pour les travailleurs au prix des combats antérieurs, (La Révolution française, la Commune de Paris, le Front Populaire, La résistance, la Libération, etc…, pour ne citer que les plus grands), est maintenant violemment attaquée par ceux-là même qui devraient la défendre. Ce n’est pas le moindre des paradoxes, et pourtant…   La laïcité, la transmission des savoirs pour former les citoyens, la souveraineté nationale, la Marseillaise : ce chant révolutionnaire célébré partout dans le monde par les progressistes sauf chez nous, le drapeau français que tous les Résistants dans les années noires portaient dans les batailles de la Libération du territoire national (certains portaient en même temps le drapeau rouge), tous ces symboles essentiels, tout cet héritage est abandonné au seul Front National qui n’en demandait pas tant.


    Pour beaucoup à gauche et particulièrement dans les milieux progressistes de la gauche de la gauche, parler de nation , de France devient synonyme de : partisans de l’extrême droite, de sous-marins du fascisme, de l’antisémitisme et du nazisme. Le terme réducteur « rouge-brun » lancé comme anathème remplace l’analyse et la raison.


    Cette forme de mépris pour la souffrance du peuple donne les résultats que l’on sait : la montée du Front-National dans les bastions populaire. Il est peut-être temps de soumettre ces sujets au crible de la raison et de la pensée critique avant que ne disparaisse notre modèle social et notre République.

    Après les quelques extraits ci-dessous vous pourrez accéder au texte complet publié sur le blog d’Olivier Berruyer.

     


     

    Lucien PONS

     

    Président de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR ».  


    […]


    Opposer la république à la démocratie, c’est la tuer. Et réduire la république à la démocratie, qui porte en elle l’anéantissement de la chose publique, c’est aussi la tuer. Comment les démêler, s’ils sont indissociables ? Selon quels critères idéaux ? Tout gouvernement, pour borné que soit son horizon, repose sur une idée de l’homme. Même s’il ne le sait pas, le gouvernement républicain définit l’homme comme un animal par essence raisonnable, né pour bien juger et délibérer de concert avec ses congénères. Libre est celui qui accède à la possession de soi, dans l’accord de l’acte et de la parole. Le gouvernement démocratique tient que l’homme est un animal par essence productif, né pour fabriquer et échanger. Libre est celui qui possède des biens —entrepreneur ou propriétaire. Ici donc, la politique aura le pas sur l’économie ; et là, l’économie gouvernera la politique. Les meilleurs en république vont au prétoire et au forum ; les meilleurs en démocratie font des affaires. Le prestige que donne ici le service du bien commun, ou la fonction publique, c’est la réussite privée qui l’assure là.

    […]


    Nous payons tous à présent, par une indéniable confusion mentale, la confusion intellectuelle entre l’idée de république issue de la Révolution française, et l’idée de démocratie, telle que la modèle l’histoire anglo-saxonne. On les croit synonymes, et chacun de prendre un terme pour un autre. Pourquoi les distinguer ? La société libérale et consumériste n’est qu’une figure parmi d’autres de la démocratie, mais si dominante et communicative qu’on la croit obligatoire, y compris dans les pays où la démocratie a pris d’autres visages.

    […]


    Une République française qui ne serait pas d’abord une démocratie serait intolérable. Une République française qui ne serait plus qu’une démocratie comme les autres serait insignifiante.

     

    Régis Debray

    Le Nouvel Observateur, 30 novembre-6 décembre 1995 / pp. 115-121

    L’article entier est ici

     

     

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    www.upr.fr



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    Le rôle de Washington et son soutien aux néonazis a d’énormes implications dans le reste du monde

    Ukraine : les Etats-Unis nous entraînent dans une guerre contre la Russie (The Guardian)

    John PILGER

    Pourquoi tolérons-nous la menace d’une nouvelle guerre mondiale qui se mène en notre nom ? Pourquoi tolérons-nous les mensonges qui justifient ce risque ? L’état de notre endoctrinement, comme l’a écrit Harold Pinter, est « un tour d’hypnose brillant, et couronné de succès », comme si la vérité « ne s’était jamais déroulée, même au moment où elle se déroulait ».


    Chaque année l’historien américain William Blum publie son "archive actualisée du résumé de la politique étrangère des Etats-Unis" qui montre que, depuis 1945, les Etats-Unis ont tenté de renversé plus de 50 gouvernements, la plupart démocratiquement élus ; ont grossièrement interféré dans les élections de 30 pays ; bombardé la population civile de 30 pays ; utilisé des armes chimiques et biologiques ; et tenté d’assassiner des dirigeants étrangers.

     

    Dans bien des cas la Grande-Bretagne était complice. Le degré de souffrance humaine, et encore moins la criminalité, n’est jamais reconnu en Occident, malgré la soi-disant présence des technologies de communication les plus avancées, et du journalisme le plus libre du monde. Que les victimes les plus nombreuses du terrorisme – de notre terrorisme, soient des musulmans, est imprononçable. Que le djihadisme extrémiste, à l’origine du 11 septembre, fut créé comme arme de la politique étrangère britannique (Opération Cyclone en Afghanistan) est occulté. En avril le département d’État américain remarqua que, à la suite de la campagne de l’OTAN de 2011, « la Libye est devenue un paradis pour les terroristes ».


    Le nom de “notre” ennemi a évolué au fil des années, du communisme à l’Islamisme, mais il s’agissait généralement de n’importe quelle société indépendante du pouvoir de l’Occident et occupant des territoires stratégiques ou riches en ressources. Les leaders de ces nations gênantes sont généralement violemment mis à l’écart, comme les démocrates Muhammad Mossadegh en Iran et Salvador Allende au Chili, où ils sont assassinés comme Patrice Lumumba au Congo. Ils font tous l’objet d’une campagne médiatique de caricature et de diabolisation – pensez à Fidel Castro, Hugo Chavez, et maintenant Vladimir Poutine.


    Le rôle de Washington en Ukraine est diffèrent seulement parce que ses implications nous concernent tous. Pour la première fois depuis l’ère Reagan, les USA menacent d’entraîner le monde dans une guerre. Avec l’Europe de l’est et les Balkans devenus des bases militaires de l’OTAN, le dernier « état-tampon » frontalier de la Russie, est dévasté. Nous, les occidentaux, soutenons des Néo-nazis dans un pays ou les Ukrainiens nazis soutinrent Hitler. Ayant dirigé le coup d’état de Février contre le gouvernement démocratiquement élu à Kiev, la tentative de Washington de récupérer la base navale historiquement russe de Crimée a échouée. Les russes se sont défendus, comme ils l’ont toujours fait contre chaque invasion occidentale depuis presque un siècle.


    Mais l’encerclement militaire de l’OTAN s’est accéléré, en même temps que des attaques orchestrées par les USA sur les ethnies russes d’Ukraine. Si Poutine peut être poussé à aller les aider, son rôle préétabli de paria justifiera une guerre menée par l’OTAN qui se propagera sans doute à l’intérieur du territoire Russe.


    A la place, Poutine a embrouillé ses adversaires en cherchant un terrain d’entente avec Washington et l’Europe, en retirant ses troupes de la frontière ukrainienne et en incitant les ethnies russes d’Ukraine de l’Est d’abandonner le référendum provocant du week-end. Ces gens, russophones, bilingues – 1 tiers de la population de l’Ukraine – ont longtemps souhaité l’avènement d’une fédération qui reflète la diversité ethnique du pays et qui soit à la fois autonome et indépendante vis-à-vis de Moscou. La plupart ne sont ni des « séparatistes » ni « des rebelles » mais simplement des citoyens souhaitant vivre en sécurité dans leur pays.


    Comme les ruines d’Irak et d’Afghanistan, l’Ukraine a été transformé en un camp d’entrainement pour la CIA – dirigé par le directeur de la CIA John Brennan à Kiev, avec des “unités spéciales” de la CIA et du FBI qui mettent en place une “structure de sécurité” afin de superviser les attaques sauvages de ceux qui se sont opposé au coup d’état de Février. Regardez les vidéos, lisez les rapports des témoins du massacre d’Odessa. Des bandits fascistes amenés par bus ont brulé les sièges des syndicats, tuant 41 personnes bloquées à l’intérieur. Regardez la police laisser faire. Un docteur a décrit sa tentative d’aller aider les gens, « mais j’ai étais stoppé par des nazis pro-Ukrainiens. L’un deux m’a violemment poussé, en me promettant que bientôt ce serait mon tour à moi et aux autres Juifs d’Odessa… Je me demande pourquoi le monde entier reste silencieux. »


    Les ukrainiens russophones se battent pour leur survie. Quand Poutine a annoncé le retrait des troupes russes de la frontière, le secrétaire à la défense de la junte, à Kiev – un des membres fondateurs du parti fasciste « Svoboda », déclara que les attaques sur « les insurgés » allaient continuer. Dans un style Orwellien, la propagande occidentale a rejeté la faute sur Moscou « qui orchestre le conflit et la provocation », selon William Hague. Son cynisme peut être comparé à la grotesque félicitation d’Obama à la junte pour leur « retenue remarquable » à la suite du massacre d’Odessa. Illégal et fasciste, la junte est décrite par Obama comme « légalement élue ». Ce qui importe ce n’est pas la vérité, a un jour dit Henry Kissinger, mais « ce qui est perçu comme vrai ».

     

    Dans les medias Etats-Uniens les atrocités d’Odessa ont été minimisées ; une affaire « louche » et une « tragédie » dans laquelle des « nationalistes » (Néo-nazis) ont attaqué des « séparatistes » (des gens en train de collecter des signatures pour un référendum sur une Ukraine fédéral). Le Wall Street Journal de Rupert Murdoch a maudit les victimes – « Un incendie meurtrier en Ukraine probablement allumé par les rebelles, selon le gouvernement ». La propagande en Allemagne est digne de la guerre froide, avec la Frankfurter Allgemeine Zeitung (littéralement, « Journal général de Francfort ») qui met en garde ses lecteurs contre la Russie et sa « guerre non déclarée ». Pour les allemands, le fait que Poutine soit le seul leader à condamner la montée du fascisme au 21ème siècle relève de l’ironie.


    Un truisme populaire dit que “le monde a changé” à la suite du 11 septembre. Mais qu’est ce qui a changé ? Selon le fameux lanceur d’alerte Daniel Ellsberg, un coup d’état silencieux a eu lieu à Washington et un militarisme rampant dirige maintenant. Le Pentagone dirige en ce moment des « opérations spéciales » – des guerres secrètes – dans 124 pays. Aux Etats-Unis, une pauvreté en augmentation et des libertés hémorragiques sont les corollaires historiques d’un état de guerre perpétuel. Ajoutez à cela le risque de guerre nucléaire, et la question qui reste est : Pourquoi tolérons-nous cela ?


    John Pilger

    13 mai 2014

    Traduction Nicolas CASAUX du Collectif 4ème singe http://4emesinge.com/

    »» http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/may/13/ukraine-us-war-ru...

     

     

     

    guerre-chaos-controle.jpg

    Cette guerre que (presque) tout le monde attend

     

     

    Voir aussi :

     

    Comment l’Otan a organisé l’invasion de l’Irak

     

    FEMEN ou l’art de se mettre au service de l’impérialisme


    http://www.opex360.com/2014/06/20/irak-les-jihadistes-deiil-semparent-dune-ancienne-usine-darmes-chimiques/ Tout cela pour dire qu'il y en a encore car elles ne sont pas toutes transportables à cause de leur ancienneté, mais il y a un gros risque que l'Eiil parvienne à s'en servir. Sur qui la communauté internationnale portera la faute? La Syrie ou l'ran?

     

    Suite actualité guerres sur mon blog no war,

    USA nous entraîne dans une guerre contre la Russie - Guerre racket - Actualité

     

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    Appel du 18 juin 1940 : l'appel à la résistance du général de Gaulle

     

    Le général de Gaulle a micro de la BBC prononçant son célèbre appel du 18 juinLe 18 juin 1940, le général de Gaulle lance son célèbre appel à la Résistance sur les ondes de la BBC  depuis Londres : refusant la capitulation de la France face à l’ennemi nazi, le général de Gaulle rejoint Londres afin d’y poursuivre le combat. Le 18 juin, il lance depuis la BBC son célèbre appel à continuer la lutte, acte fondateur de la France Libre : "Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".

    A travers des récits et témoignages, des analyses d'historiens, des repères, des documents (L'affiche "A tous les Français", les manuscrits de l'appel, vidéos d'appel qui ont suivi le18 juin,...) redécouvrez cette date historique qui demeure le symbôle de la Résistance.

     

     

    SOMMAIRE DU DOSSIER

    http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin.php

    DOCUMENTS


    Texte du 18 juin 1940 L'affiche "A tous les Français" qui a suivie l'Appel du 18 juin

    Il existe de nombreuses versions de cette affiche que l'on confond souvent avec celle du 18 juin : Mythes et réalités.

     

    Manuscrit de l'appel du 18 juin 1940 rédigé par Charles de Gaulle Le manuscrit de l'appel

    Les 4 feuillets sur lesquels le général de Gaulle avait rédigé son Appel existent toujours.

     

    Ecouter l'enregistrement sonore de l'appel du 22 juin Audio/vidéo : l'appel du 22 juin

    Il n'y a pas eu d'enregistrement audio ou vidéo de l'appel du 18 juin. Ce qui n'est pas le cas des appels qui ont suivis, comme celui du 22 juin 1940.

     


    ANALYSES


    "Poursuivre la guerre un choix rationnel", Paul-Marie de La Gorce (historien journaliste)
    "Sur la préhistoire du 18 juin", François Bérida (historien)
    "Du 18 juin au 18 juin", Jean-Louis Crémieux Brilhac (témoin et historien)
    "Pédagogie du 18 juin", Eric Branca (journaliste)
    "Les 10 jours qui ébranlèrent la France", François Delpla (historien)
    "La radiodiffusion en 1939 / 1940" , Jean-Paul Claudel
    Propos d'André Malraux sur le 18 juin
    Il y a 40 ans en Irlande…l’autre 18 juin
    "Le général de Gaulle sous-secrétaire d'Etat", Marc Ferro (historien)

     

     




    La Résistance française

    photo de De Gaulle

     

    Dès la capitulation française de juin 1940, le Général De Gaulle lance depuis la radio de Londres un appel à destination de tous les Français, c'est "l'appel du 18 juin" qui redonnera espoir à une partie des Français qui vons se lancer dans la Résistance, soit depuis la France, soit en le rejoignant lui et les Alliés à Londres.


    Texte de l'appel du 18 juin



    Texte de l'appel du 18 juin 1940.

    Le Général De Gaulle était complètement opposé à l'idée du Maréchal Pétain qui préférait arrêter définitivement la guerre et collaborer avec les Allemands. Sans les Français comme le Général De Gaulle et les résistants qui ont combattu pour une France libre, les Alliés nous auraient probablement libérés quand même mais sans respecter la France. Il était essentiel pour son indépendance future que la France participe autant qu'elle le pouvait à sa libération.


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    photo de Jean Moulin
    Les résistants, selon les cas, travaillent isolément, parfois de façon désordonnée mais parfois aussi en réseaux, véritables armées secrètes. Jean Moulin sera chargé par le Général De Gaulle de superviser et coordonner les différents réseaux de la Résistance française.

    Arrêté par la Gestapo (police nazie), il a été torturé et est mort en 1943.




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    photo de sabotage de train

    Les résistants ont considérablement gêné les Allemands en sabotant les trains utiles à leurs mouvements de troupes ou à leur ravitaillement. Ils sabotaient aussi le téléphone, le matériel utilisé par les Allemands... Enfin, ils espionnaient l'envahisseur et renseignaient les Alliés sur la position et les matériels des Allemands. Ils aidaient les espions britanniques ou américains en mission en France. La propagande alliée rendait avec raison hommage à la Résistance française et contribuait ainsi à redonner une dignité à la France aux yeux des alliés (en savoir plus).

    Les résistants pris par les Allemands étaient traités non comme des combattants de guerre mais comme des terroristes. Ils étaient même souvent torturés ou déportés en Allemagne. Quand ils ne trouvaient pas le coupable d'un sabotage ou si un Allemand avait été tué par un résistant, les Allemands prenaient souvent des otages du même village, qu'ils exécutaient afin de décourager les Français de continuer à résister... Les Français collaborateurs, comme les miliciens, dénonçaient les résistants ; il fallait donc garder le secret le plus possible pour ne pas se mettre soi et sa famille en danger de mort.


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    Les Alliés de la Résistance française

    L'Angleterre

    photo de Londres bombardé
    Le premier allié de la France était l'Angleterre, car elle aussi avait déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre 1939. Jamais envahie par les Allemands, elle souffrait toutefois cruellement des attaques aériennes d'autant plus que l'Allemagne, ayant envahi la France était installée à petite distance du sud de l'Angleterre et de Londres.

    photo de missile V1 Les Allemands avaient parsemé le nord de la France de rampes de lancement de V1, véritables précurseurs des missiles actuels. Extrêmement puissants et rapides, il était très difficile pour les avions anglais ou la DCA de les détruire avant qu'ils atteignent leur cible, souvent les villes comme Londres. Croire que l'Angleterre était à l'abri serait une erreur.


    photo de Churchill


    Winston Churchill, Premier Ministre anglais, a mobilisé les forces entières de son pays dans la lutte contre l'Allemagne nazie. Sa détermination a été essentielle pour le succès des Alliés de la France.



    Voir des exemples de la propagande alliée de l'époque


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    Les Etats-Unis et le Canada

    photo de Franklin Roosevelt
    En 1941, le Japon, allié de l'Allemagne, bombarde le port américain de Pearl Harbor, détruisant un nombre important de navires de guerre américains. Cela déclenche l'entrée en guerre des Etats-Unis puis du Canada contre le Japon et l'Allemagne. Franklin Roosevelt, le Président des Etats-Unis de 1933 à 1945, ne relâchera désormais pas son effort pour vaincre l'Allemagne. Voilà des alliés de taille pour l'Angleterre et la Résistance française ! Comme pour la guerre de 1914-1918, les Alliés, en unissant leurs forces, auront la victoire contre l'Allemagne.

    De Gaulle, Churchill, Roosevelt Pourtant, ces trois personnages essentiels de l'histoire de 1939-1945, De Gaulle, Churchill et Roosevelt avaient des caractères hors du commun, des personnalités fortement rivales et des objectifs forcément différents sur de nombreux points. Ils on su heureusement s'entendre au service d'un cause plus importante que leur différences : la défense d'un monde libre.

    L'U.R.S.S.

    carte du front russe En 1941, un autre allié rentre en guerre contre l'Allemagne : c'est l'U.R.S.S. (les Russes). En effet, Hitler, avec une folle ambition, les a attaqués et son armée a commencé à envahir la Russie, avançant même jusque près de Moscou fin 1941. Ce pays gigantesque avait pourtant un traité de paix avec l'Allemagne nazie, mais comme Hitler rompt le traité, l'Allemagne se trouve alors dans une situation plus vulnérable, car elle est dispersée entre deux fronts : à l'ouest, l'Angleterre et les Etats-Unis avec la Résistance française et de l'autre côté, à l'est, ce pays géant qu'est l'U.R.S.S.

    Notre voyage portant essentiellement sur le Débarquement n'a quasiment pas abordé le rôle de l'Allié russe. Cet aspect n'est donc pas développé ici, malgré l'importance de l'aide des Russes.

     

    (Parti-pris scandaleux de nos écoles ! Masquer le rôle décisif de l'URSS ! eva)



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    Retour au menu général.
    http://ecoles.ac-rouen.fr/blum-deville/pages/GM2resist_allies.html

     

     

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    Le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) vient de publier une déclaration et un appel pour relancer les mobilisations après l’élection européenne. Le M’PEP soutient cette initiative :
     

    • DÉCLARATION DU 29 MAI 2014 DU CNR-RUE
      (9e anniversaire du Non français au Traité Constitutionnel Européen)
      Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne.

      Pour lire cette déclaration ou l’imprimer, cliquez ci-dessous :

      http://www.m-pep.org/spip.php?article3809

    • APPEL PÉTITION DU 18 JUIN 2014 DU CNR-RUE
    •  Comité national de résistance républicaine
    • à l’Union européenne.

    NOUS APPELONS LES CITOYENS à rejoindre le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) et ses Comités départementaux. Espaces pluralistes, ouverts et démocratiques, où chacun peut débattre et s’engager, ils rassemblent des citoyens, organisés ou non, qui ont un objectif commun : libérer le peuple et la nation de la tutelle de l’Union européenne qui les prive de leurs droits démocratiques pour construire une société où dignité, liberté, égalité, fraternité seront partagées par toutes et par tous.

    Pour lire l’appel et signer l’appel-pétition, cliquez ci-dessous :

    http://www.m-pep.org/spip.php?article3808

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    Irak : attentisme US ou piège tendu à l’Iran et à la Syrie ?

    Irak : attentisme US ou piège tendu à l’Iran et à la Syrie ?

     

    1. Docteur Harba, vous dites que l’invasion de l’Irak par les hordes « daechistes » [de l’EIIL] est une conséquence de la résistance de la Syrie durant trois années ; Daech ayant échoué en Syrie, il s’est déplacé en Irak. De son côté, Daech a clairement annoncé que ce à quoi nous assistons aujourd’hui est le point de départ de l’édification effective de l’« État Islamique en Irak et au Levant ». Si jamais ils y arrivent, jusque quand l’Irak pourra-t-il éviter la partition du pays et/ou une guerre confessionnelle ? Dans ce cas, ne peut-on craindre que cela ne se répercute sur la Syrie ? Et, partagez-vous l’analyse de ceux qui pensent que c’est un coup porté, avant tout, contre l’Iran ?


    Ceux qui soutiennent le terrorisme en Syrie sont ceux-là mêmes qui le soutiennent en Irak, et par les mêmes moyens. Mais avant de répondre à vos questions, je dirai que nous sommes favorables à tout effort international qui déciderait de briser le terrorisme non seulement en Syrie et en Irak, mais partout dans le monde.

    Ceci étant dit, cela fait trois années que le terrorisme, quel que soit le nom qu’il se donne, tue des Syriens. Cependant, il n’a pas réussi à réaliser les objectifs de tout ce qui a pu être planifié par les Services de renseignement et les chambres opératoires américano-sionistes, ou autres ; alors que trois jours lui ont suffi pour réussir en Irak. Et, je pense qu’il lui faudrait trois heures seulement pour réussir en Jordanie !


    Maintenant, croire que cette offensive de Daech a été menée sur l’Irak sans que les Etats-Unis ne le sachent, alors que leurs réseaux d’espionnage et de satellites sont constamment braqués sur notre région, est d’une extrême naïveté. D’autant plus, que ces hordes sauvages ont traversé des espaces désertiques avec armes, véhicules, et matériels… D’ailleurs, j’ai pu lire aujourd’hui que l’Ambassade US était au courant [1].


    Certes, il est désormais plus que probable que les daechistes ont bénéficié de complicités internes [2], notamment celle du gouverneur de la province de Ninawa, Assir al-Noujaïfi; lequel, et c’est un fait, avait rendu visite au gouvernement d’Erdogan et avait rencontré le chef des services secrets turcs, Hakan Fidan, une semaine avant l’attaque. Nous savons aussi qu’il y avait trois contingents sur place, deux contingents de militaires et un de la police nationale ; autrement dit, près de 30000 combattants étaient présents dans cette province [3] quand le gouverneur Assir al-Noujaïfi a appelé le peuple irakien à ne pas affronter Daech. Par conséquent, un environnement politique favorable préexistait en Irak, Daech n’étant qu’une des façades du terrorisme qui le frappe.


    2. Environnement favorable signifie, ici, confessionnalisme. Non ?


    C’est vite dit, car ce sont les États-Unis qui dirigent maintenant cette agression et ceci dans plusieurs dimensions.

    • La première dimension est d’ordre politique. Elle vise, surtout depuis les résultats des élections législatives qui ont confirmé le bloc de M. Al-Maliki, le rôle de l’Irak dans la région et notamment ses prises de position en faveur de la Syrie et de la Palestine… Les États-Unis cherchent à prouver que l’Irak est désormais un « état défaillant », ce qui les obligerait à traiter le problème par une intervention militaire, directe ou indirecte, pour l’arracher au « Front du refus » [Iran-Syrie-Liban] et le ramener dans le giron de l’Arabie saoudite et des Pays du Golfe.

    En l’occurrence, je considère le plan en cours d’application, que je qualifie de « Plan Balfour 2 », comme encore plus dangereux que le Plan Balfour 1 [4]. Car, si le plan 1 [de 1917] a été l’une des premières étapes de l’installation de l’entité sioniste en Palestine, celui-ci est la première étape de la création d’une « entité sioniste-wahhabiste-takfiriste » dans cette région de la plus haute importance géostratégique.

    • La deuxième dimension est d’ordre économique. D’abord en raison des ressources pétro-gazières de l’Irak, notamment dans la région de Ninawa, de Dyala, d’Al-Anbar… Le prétendu état islamique [EIIL] devrait ainsi son existence à cette immense richesse énergétique et, partant de là, pourquoi ne s’étendrait-il pas jusqu’en Jordanie, en Arabie saoudite et même, comme ils en ont la prétention, à Al-Raqqa et Deir ez-zor en Syrie, puis… en Turquie !?

    Ceci, sans oublier la possibilité de concrétiser enfin le projet d’acheminement du gaz et du pétrole d’Arabie saoudite et du Qatar vers la Turquie [5], pour empêcher l’aboutissement du projet qui permettrait de transporter le gaz iranien vers la Méditerranée via l’Irak et la Syrie [6] ; et, du même coup, menacer les gazoducs transitant par l’Ukraine en direction de l’Europe… sujet d’actualité [7].


     EIIL

    • La troisième dimension est d’ordre militaire. En réalité, nous pouvons dire que l’administration américaine est toujours aussi déterminée et poursuit sa coopération avec le terrorisme international où qu’il sévisse, ce qui explique ce que d’aucuns qualifient d’« attentisme des États-Unis » [8] face à l’offensive de Daech en Irak. Ils ne sont pas intervenus « immédiatement », comme annoncé [9][10], pour sauver le gouvernement central irakien ainsi que l’armée qu’ils ont recomposée, et ils n’interviendront pas de sitôt.

    D’où le danger, au sens qu’il pourrait s’agir d’un piège tendu à l’Iran. Car s’il devait intervenir en Irak, cela pourrait servir de prétexte pour que les États-Unis, et leurs alliés, prétendent qu’il ne le fait que pour protéger les chiites irakiens ; ce qui renforcerait l’idée d’une « guerre sunnite-chiite » expliquant tous les maux de la région.


    Dès lors, les zones de combat se déplacerait vers les frontières iraniennes, le pays étant pris entre les deux branches d’une tenaille ; à l’est, par les Talibans ; à l’ouest, par les daechistes.


    Par ailleurs, il ne faudra pas s’étonner si, prochainement, on commence à nous expliquer qu’une fraction de ces terroristes n’est nullement affiliée à Daech, autrement dit à Al-Qaïda, mais fait partie d’une « opposition armée modérée », exactement comme ils ne cessent de le laisser croire pour la Syrie.


    Pour rester bref, je pense que les États-Unis sont en train de poursuivre plusieurs buts à la fois. Ils pensent piéger l’Iran d’une façon ou d’une autre, et abandonnent le terrain syrien à ceux qu’ils font passer pour des « opposants modérés » ; lesquels prétendus opposants ne sont que le deuxième assortiment d’Al-Qaïda.


    D’ailleurs, les États-Unis sont en train de travailler à « vider » le terrain dans l’intérêt de Daech et du leur. Je m’explique en rappelant un fait marquant survenu lorsque Al-Zawahiri [successeur de Ben Laden et chef d’Al-Qaïda] a dépêché six de ses délégués pour sommer Abou Bakr Al-Baghdadi [dirigeant de Daech] et Abou MohammadAl-Joulani [dirigeant de Jabhat Al-Nosra] de quitter la Syrie pour s’occuper des malheureux frères irakiens [11]. Nous savons tous qu’Al-Baghdadi s’est ravisé et a répondu à l’appel d’Al-Zawahiri en quittant la Syrie pour se replier sur l’Irak sans, pour autant, cesser d’assurer le transport d’armes et de combattants vers la Syrie jusqu’à cet instant précis, les véhicules blindés US en provenance d’Irak sont d’ores et déjà parfaitement visibles autour de Hassaka, de Deir ez-Zor , et d’Al-Qamichli ; tandis qu’Al-Joulani a refusé de lui prêter allégeance.


    Nous pouvons en déduire qu’il nous faudra attendre quelques jours pour commencer à entendre parler de divisions au sein d’Al-Nosra ; une partie acceptant de rejoindre Daech, et donc Al-Qaîda ; l’autre partie s’y refusant pour rester du côté d’Al-Joulani qui s’alliera avec le « Front islamiste » [dernier né des groupes terroristes à l’usage exclusif de la Syrie][12]. Ce sera alors l’occasion que saisiront les États-Unis pour nous présenter Al-Joulani et Cie, comme la « nouvelle opposition modérée syrienne », puisqu’ils pourront dire qu’elle est composée d’éléments ayant refusé de prêter allégeance à Al-Qaïda !


    D’ailleurs, les daechistes sont déjà les « méchants », puisqu’ils ont très vite crié qu’ils avaient l’intention de détruire les lieux sacrés que ce soit à Samarra, à Najaf, ou à Karbala…


    En fin de compte, c’est toujours l’administration américaine qui chapeaute toutes ces organisations terroristes-takfiristes-wahhabistes, et il ne faut jamais oublier que ce sont les États-Unis qui ont créé Al-Qaïda pour les besoins de leurs « causes » en Afghanistan [13]. Et les revoilà qui persistent et recommencent, alors que leur propre peuple souffre encore de la terrible amertume d’un certain 11 Septembre. Mais telles sont les mœurs de ses dirigeants : ils sont prêts à s’allier avec le diable pour réaliser leurs propres intérêts.


    Malgré cela, il nous faut distinguer entre le rêve et la réalité. Ils ne pourront atteindre leurs objectifs, ni en Syrie, ni en Irak, ni dans la région…


    3. Mais comment faire pour que cela s’arrête ?


    Ce ne sont pas les États-Unis qui arrêteront, mais c’est à la société internationale d’assumer ses responsabilités et de faire en sorte qu’on arrête de soutenir le terrorisme qui tue des Syriens et des Irakiens… Quant à nous, nous nous battrons jusqu’à ce qu’il disparaisse, et il disparaîtra parce qu’il doit disparaître !


    4. Vous parlez d’une résolution internationale de lutte contre le terrorisme ?


    Je dis que ce terrorisme doit être éradiqué car il menace toute humanité et toute l’humanité ! Sinon et si les États-Unis, en particulier, continuent à le soutenir, plus de Syriens et d’Iraquiens, mais aussi plus d’Européens et d’Américains perdront leur vie. Car je crois que le mot de la fin revient toujours aux États-Unis, bien qu’un chef de Daech, nommé Mazen Abou Mohammad, ait été ostensiblement hospitalisé il y a quelques jours dans un hôpital public turc, et qu’un journal autrichien ait publié il y a très récemment un article détaillant l’implication de l’Arabie saoudite dans le soutien de Daech en Irak, etc, etc… Oui, je crois que le mot d’ordre qui arrêterait ce terrorisme sanguinaire et destructeur appartient en premier lieu aux États-Unis.


    Dr Salim Harba


    Source : TV syrienne / Al-Ikhbariya [dernier quart d’heure d’une émission consacrée à la libération de Kassab et de ses environs], le Dr Harba est interrogé par Mme Alissar Moala


    Transcription et traduction : Mouna Alno-Nakhal


    Notes :


    [1] L’ambassadeur américain était au courant de l’avancée de Daech

    [2] Les daéchites à Mossoul / Vidéo Irak 10/06/3014

    [3] The Engineered Destruction and Political Fragmentation of Iraq. Towards the Creation of a US Sponsored Islamist Caliphate

    [4] Déclaration Balfour de 1917

    [5] Syrie : Le trajet des gazoducs qataris décide des zones de combat !

    [6] Syrie/Irak/Iran : un gazoduc très politique

    [7] Le gaz russe a bien été coupé aux ukrainiens

    [8] Alain Chouet : « En Irak, l’Iran a tout intérêt à laisser les Occidentaux s’enferrer ! »

    [9] Obama n’exclut rien… [12 Juin 2014]

    [10] Irak : Obama n’enverra pas de GIs contre les islamistes [13 Juin 2014]

    [11] Syrie : Zawahiri somme Al-Nosra de cesser de combattre les autres djihadistes

    [12] Syrie : lexique de la terreur en prévision de Genève II !

    [13] Hillary Clinton : Nous avons crée Al-Qaïda, Nous avons financé les Moudjahidin

    Le Docteur Salim Harba est chercheur et analyste politique syrien, résidant à Damas.

     

    http://reseauinternational.net/irak-attentisme-us-piege-tendu-liran-syrie/

    La balkanisation de l’Irak

               
    obama-iraq-campaign

    Si ce qu’on est en train de raconter à Washington était vrai, que les USA ont été pris par surprise par l’offensive irakienne de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le président Obama devrait immédiatement destituer les dirigeants de la Communauté d’intelligence, formée par la CIA et par de nombreuses autres agences fédérales qui espionnent et conduisent des opérations étasuniennes secrètes à l’échelle mondiale.


    Djiadistes-Irak-300x199.jpgSans aucun doute, au contraire, ont-ils été félicités, en privé, par le président. L’EIIL est en fait fonctionnelle à la stratégie étasunienne de démolition des Etats à travers la guerre secrète. Plusieurs de ses chefs proviennent des formations islamiques libyennes qui, d’abord classifiées comme terroristes, ont été armées, entraînées et financées par les services secrets étasuniens pour renverser Kadhafi. C’est l’EIIL même qui le confirme, en commémorant deux de ses commandants libyens : Abu Abdullah al Libi, qui a combattu en Libye avant d’être tué par un groupe rival en Syrie le 22 septembre 2013 ; et Abu Dajana qui, après avoir combattu lui aussi en Libye, a été tué le 8 février 2014 en Syrie dans un affrontement avec un groupe d’Al Qaida, auparavant son allié. Quand a commencé la guerre secrète pour abattre le président Assad, de nombreux militants sont passés de Libye en Syrie, en s’unissant à ceux, en majorité non Syriens, provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie et autres pays. L’EIIL a construit une grande partie de sa force justement en Syrie, où les « rebelles », infiltrés de Turquie et Jordanie, ont été approvisionnés en armes, provenant aussi de Croatie, à travers un réseau organisé par la CIA (dont l’existence a même été documentée par une enquête du New York Times du 26 mars 2013).


    Est-il possible que la CIA et les autres agences étasuniennes –dotées d’un dense réseau d’espions, de drones efficients et de satellites militaires- fussent ignorants du fait que l’EIIL préparait une offensive massive contre Bagdad, annoncée par une série d’attentats ? Evidemment non. Pourquoi alors Washington n’a-t-il pas donné l’alarme avant le début de cette offensive ? Parce que son objectif stratégique n’est pas la défense, mais le contrôle de l’Etat irakien.


     

    al-Maliki-en-Chine-300x191.jpgAprès avoir dépensé dans la seconde guerre en Irak plus de 800 milliards de dollars pour les opérations militaires, qui se montent à 3mille milliards si l’on considère tous les coûts y compris ceux sanitaires, les Etats-Unis voient maintenant la Chine de plus en plus présente en Irak : elle lui achète environ la moitié de sa production pétrolifère, en forte augmentation, et effectue de gros investissements dans son industrie d’extraction. Pas seulement. En février, durant la visite du ministre des Affaires étrangères Wang Yi à Bagdad, les deux gouvernements ont signé des accords prévoyant aussi des fournitures militaires par la Chine. En mai le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a participé à Shanghai, à la Conférence sur les mesures d’interaction et de renforcement de la confiance en Asie, avec Hassan Rouhani, le président de l’Iran. Pays avec qui le gouvernement al-Maliki a signé en novembre dernier un accord, défiant l’embargo voulu par Washington, qui prévoit l’achat d’armes iraniennes pour un montant de 195 millions de dollars. C’est sur ce fond que se place l’offensive de l’EIIL, qui met le feu à l’Irak en trouvant une matière inflammable dans la rivalité sunnites-chiites acérée par la politique de al-Maliki. Ceci permet aux Etats-Unis de relancer leur stratégie pour le contrôle de l’Irak. Dans ce cadre on ne perdra pas de vue le plan, qu’a fait passer au Sénat en 2007 l’actuel vice-président Joe Biden, qui prévoit « le décentrement de l’Irak en trois régions semi autonomes : kurde, sunnite et chiite », avec un « gouvernement central limité à Bagdad ».


    En d’autres termes, le démembrement de l’Irak.

    Manlio Dinucci

    Edition de mardi 17 juin de il manifesto

    http://ilmanifesto.info/la-balcanizzazione-delliraq/

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

     

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    La balkanisation de l’Irak

     

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    Le chaos en Irak: Le Nouveau Moyen-Orient en actes

               
    irak-djihadistes

     

    «Nous avons amené la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables assassinats commis au hasard, la misère, la dégradation et la mort au peuple irakien, et on appelle ça apporter la liberté et la démocratie au Proche-Orient.»

    Harold Pinter, prix Nobel de littérature

     

    Encore une fois le peuple irakien traverse une tourmente effroyable qui a démarré il y a quelque trente-quatre ans de cela avec la guerre Iran-Irak qui a fait des centaines de milliers de morts dans les camps. C’était le premier conflit réorganisateur avant la lettre du Moyen-Orient. Bien avant les prophéties de Samuel Huntington, les conflits religieux chiite- sunnite étaient savamment entretenus par l’Occident qui avait deux fers au feu. Il ne faut jamais oublier que ce sont les Américains qui ont vendu des armes aux Iraniens (fameux Irangate, avec le lieutenant-colonel North) et dans le même temps la France livrait des Mirages à Saddam Hussein.


    Les mêmes Mirages qui lui ont servi à gazer les Kurdes à Hallabja et qui ont été invoqués comme motif pour son ignominieuse pendaison un jour de l’Aïd El Adha sous le règne sanguinaire et actuel de Nouri Al Maliki. L’Irak, berceau de la civilisation sumérienne (IIIe millénaire av. J.-C.), chez laquelle on retrouve les cités-États de Mésopotamie, en particulier Babylone. Au viie siècle, Baghdad devient la capitale du califat islamique et une des plus grandes villes du monde, au grand rayonnement intellectuel. Au cours de la Première Guerre mondiale, l’Irak est conquis par les Britanniques. Le partage de Sykes-Picot est en train d’être remis en cause par les peuples. Un nouveau Moyen-Orient va émerger.


    Le Nord sunnite de l’Irak aux mains de l’Eiil


    L’avancée fulgurante de l’Eiil a fait l’objet d’un surdimensionnement médiatique. Il est vrai qu’il avance sans opposition: «Dans tout le Nord sunnite de l’Irak écrit Christophe Ayad, c’est la débandade. L’armée et la police fuient sans même combattre devant un ennemi dix fois inférieur en nombre. L’Eiil s’est emparé de dépôts d’armes lourdes et même d’hélicoptères et d’avions de chasse. L’armée s’est retranchée dans la capitale, Baghdad, dont les djihadistes sont à moins de 100 km et qui semble être leur objectif. Ce groupe, formé en 2007, est en passe de réussir son pari qui consiste à prendre le contrôle de la partie sunnite de l’Irak pour en faire un califat «islamiquement pur» au coeur du Monde arabe. (…)»


    Christophe Ayad en exégèse parle d’un Califat: «Lorsque le dernier soldat américain quitte l’Irak fin 2011, l’Eiil repasse à l’offensive (…) Implanté dans les deux pays (Syrie et Irak), l’Eiil est en train de s’y tailler un «Sunnistan», entre le Nord kurde et le Sud chiite de l’Irak. Ce «pays», qui dispose de ressources pétrolières propres, s’étend de l’autre côté de la frontière syrienne, jusqu’à Alep, Rakka et Deir ez-Zor. Ce nouveau califat ne manquerait pas d’être une menace mortelle pour l’Arabie Saoudite. Il inquiète également la Turquie.»(1)


    Les réactions


    La plus inattendue est celle de l’Iran qui curieusement se trouve du côté occidental pour combattre des Sunnites et donc indirectement elle est contre l’Arabie Saoudite qui, elle, est protégée par les Américains! Le président Hassan Rohani a indiqué, jeudi, que l’Iran «luttera contre la violence et le terrorisme» des rebelles djihadistes sunnites, sans donner toutefois de détails sur les actions que pourrait entreprendre son pays. Les rebelles «se considèrent comme des musulmans et appellent leur combat ´´la guerre sainte´´», a regretté le président iranien lors d’un discours retransmis à la télévision d’Etat, dénonçant les «actes sauvages» contre la population perpétrés par «un groupe extrémiste et terroriste». Mercredi, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, avait condamné et apporté le soutien de l’Iran «au gouvernement et au peuple irakien pour lutter contre le terrorisme».

    Selon le Times, l’Iran a envoyé des forces spéciales et des troupes d’élite pour renforcer les troupes irakiennes mises en déroute par l’Eiil. Alors que les positions des djihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil) se renforçaient vendredi 13 juin en Irak, le président américain Barack Obama a fait un point sur la situation depuis la Maison-Blanche. Des attaques ciblées par des drones font partie des options envisagées. Présents à moins de 100 km de Baghdad, les djihadistes avançaient vers une ville aux rues quasi-désertes et aux commerces fermés, à partir de la province d’Al-Anbar à l’ouest, de celle de Salaheddine au nord et de celle de Diyala à l’est.(2)


    Avec la débandade des forces armées, des milliers de djihadistes ont réussi à prendre depuis mardi Mossoul et sa province Ninive, Tikrit et d’autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala et de Kirkouk. Ils contrôlent depuis janvier Fallouja, à 60 km de Baghdad. (…) Nouri Al-Maliki, un chiite honni par les rebelles sunnites et dénoncé comme un autocrate par ses détracteurs sunnites et même chiites, a appelé les tribus «à former des unités de volontaires» pour venir en aide à ses forces. Le chef de la diplomatie irakienne, Hoshyar Zebari, a par ailleurs admis que les forces de sécurité s’étaient «effondrées», notamment à Mossoul: «C’est la même débandade que ce qui s’est produit dans les rangs de l’armée irakienne lorsque les forces américaines sont entrées en Irak [en 2003]. Les soldats ont enlevé leurs uniformes militaires, enfilé des habits civils et sont rentrés chez eux, abandonnant leurs armes et leurs équipements.»


    Que vont faire les Américains?

     «Les Etats-Unis vont-ils se réengager en Irak?» écrit Corrine Lesnes. Barack Obama n’a exclu «aucune option»,. L’Irak va avoir besoin de plus d’aide de la part des Etats-Unis et de la communauté internationale. Notre équipe de sécurité nationale étudie toutes les options.» M.Obama a souligné qu’il y a «un enjeu» pour les Etats-Unis à «assurer que ces djihadistes ne s’installent pas de façon permanente en Irak, ou en Syrie d’ailleurs». ((…) Les huit années de guerre ont fait plus de 4 400 morts américains pour un coût de 800 milliards de dollars (590 milliards d’euros). Lorsqu’il était candidat à la Maison-Blanche, M.Biden avait été critiqué pour avoir suggéré la partition de l’Irak en décembre 2006. (…) Depuis dix ans, l’Irak est le noeud de divergences irréconciliables entre ceux qui étaient favorables à l’invasion et ceux qui estiment que les Etats-Unis ont assez donné. Ceux-là trouvent que M.Maliki, en refusant de partager le pouvoir avec les sunnites, a creusé sa propre tombe.

    «Pourquoi faudrait-il encore sauver Maliki?», a interrogé un ancien officier sur CNN. (…) Chef de file démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi s’est déclarée opposée à des bombardements. «Et quoi, après?, s’est-elle interrogée. C’est la politique erronée qui nous a menés sur ce chemin il y a onze ans.» (3)

    La faute originelle: la haine anti-sunnite de Nouri al-Maliki


    Pour se maintenir au pouvoir, Nouri al-Maliki écrit Gilles Meunier, est prêt à enflammer tout l’Irak. Ne parvenant pas à prendre Falloujah la rebelle, il a appelé le 29 mai dernier «tout le monde» à «s’unir dans les rangs du djihad pour lutter contre ISIS (Etat islamique en Irak et au Levant – Daash, ndlr) et ses ramifications, ainsi que les conspirateurs qui manipulent le sort des gens d’Anbar». En clair, son appel au djihad revenait à éliminer physiquement ses opposants sunnites, car ses partisans ne font pas le détail. Le 11 juin, la déclaration d’Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de Daash, appelant les djihadistes sunnites à «marcher sur Kerbala et Najaf». Le Grand ayatollah Ali al-Sistani a répondu à Daash, le vendredi 13 juin, par la voix de Abdul Mehdi al-Karbalai, son représentant à Kerbala, en appelant «les citoyens et combattre les terroristes à défendre leur pays, leur peuple et leurs lieux saints et se porter volontaires et s’enrôler dans les forces de sécurité pour mener cet objectif sacré.» (4)


    La nébuleuse Eiil

    « La province de Ninive écrit Gilles Munier, n’a pas été prise uniquement par les djihadistes de l’ «Etat islamique en Irak et au Levant)», mais par une coalition d’opposants sunnites armés comprenant des membres de tribus hostiles au régime de Baghdad, d’anciens officiers, sous-officiers et soldats de l’armée irakienne dissoute par Paul Bremer, des combattants soufis – notamment de la confrérie Naqshbandiyya – ainsi que par des militants bassistes, islamo-baasistes ou nationalistes irakiens. L’union faisant la force, les opposants sunnites ont mis pour un temps de côté leurs différends politiques et religieux, et coordonné leurs activités au sein de Conseils militaires révolutionnaires. Objectif: Renverser Nouri al-Maliki. Les djihadistes sunnites ont maintenant des chars, des véhicules de transports blindés, des Humvees et même des hélicoptères Blackhawks récupérés dans les bases désertées par les troupes du régime. De plus, on estime à 429 millions de $ le montant des sommes confisquées par les «insurgés» dans les banques de Mossoul». (5)

    Nasser Kandil, directeur de TopNews ne dit pas autre chose quand il écrit: «En Irak, l’armée régulière a vacillé et les villes de deux provinces, Ninawa [Ninive] et Salah ad-din, sont rapidement tombées devant l’avancée de Daech [Eiil: État islamique en Irak et au Levant], alors même qu’il perdait ses positions dans la région d’Al-Anbar. Cette nouvelle donne s’est produite grâce à la complicité de certains éléments de l’armée de l’ancien régime irakien et de partisans, dirigés par Izzat al-Douri qui les ont rejoints. Lequel, Izzat al-Douri, a troqué sécularisme et nationalisme contre une sienne armée qu’il nomme «Naqchbandi» dont la mission première est de combattre «la tutelle chiite et l’occupation iranienne de l’Irak», contre monnaie sonnante et trébuchante venue de l’Arabie Saoudite et du Qatar, alors que la Turquie se contente de lui assurer de quoi «camper» sur son territoire».(6)


    Cette attaque surprise de «Naqchbandi», parrainée par la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, vise à renverser la situation en Irak, Le but: rompre la continuité géographique des «alliés de la Résistance», sur l’axe Irak-Syrie-Liban, maintenant que Homs [Syrie] est libérée, afin de tenir de quoi négocier en agitant le spectre de «la partition de l’Irak». Autrement dit, un Irak tripartite fédéral contre une Ukraine tripartite fédérale en vertu d’une démographie similaire, parallèlement à la tentative d’entraîner le PKK dans la guerre en lui promettant un État kurde. La solution: une Fédération Irak-Syrie, qui inverserait les règles du jeu, en attendant de fédérer le Liban et la Jordanie…La partie d’échec se poursuit.» (6)


    Ce que nous retiendrons des conséquences de la démocratie aéroportée


    La troisième guerre du Golfe a commencé le 20 mars 2003 avec l’invasion de l’Irak (dite «opération Iraqi Freedom») elle s’est terminée le 18 décembre 2011 avec le retrait des dernières troupes américaines. L’invasion a conduit à la défaite rapide de l’armée irakienne, à la capture et l’exécution de Saddam Hussein et à la mise en place d’un nouveau gouvernement… Cette guerre aura duré 3207 jours, soit huit ans et neuf mois. En janvier 2012, Iraq Body Count, estime que 105.052 à 114.731 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d’attentats, et au moins 250.000 civils irakiens auraient été blessés, la revue scientifique The Lancet a, dans une seconde étude publiée le 11 octobre 2006, estimé que le nombre de morts liés à la guerre était situé entre 426.369 et 793.663. Pour rappel, l’Irak avait un système éducatif et de recherche performant. Un célèbre dicton permet de situer le niveau intellectuel «Les livres étaient rédigés en Egypte, imprimés à Beyrouth et lus en Irak».


    Résultat des courses: après la guerre il y eut 12 ans d’embargo et dans le programme «Pétrole contre nourriture», cet embargo s’est soldé par la mort de 500.000 enfants irakiens des suites de la maladie et de la malnutrition: «Ce n’est pas cher si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam», disait Madeleine Albright secrétaire d’Etat de Bill Clinton. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses: les services de santé sont pillés. Le patrimoine culturel est en miettes Les tensions religieuses sont exacerbées.


    Marie Le Douaran a raison d’écrire que pour plusieurs observateurs, les causes de cette crise se trouvent dans l’intervention américaine de 2003. (..) Aux Etats-Unis, des voix politiques font également ce lien de cause à effet. L’ancien républicain Lincoln Chafee, le seul de son groupe au Sénat à s’être opposé à l’intervention en Irak, estime que George W. Bush a «remué un nid de frelons» en Irak et déclenché les divisions sectaires qui se jouent actuellement. Ce que nous voyons, c’est (…) un produit dérivé, même involontaire, de notre invasion.» (7)


    Avec élégance, Badia Bendjelloun résume le drame du Proche-Orient. «On peut, écrit -elle, verser parmi les autres bienfaits du remodelage du Proche et Moyen-Orient, les enfants nés avec des malformations congénitales avec une fréquence anormalement élevée lorsque leurs parents ont été exposés à l’uranium appauvri,(…) La séquelle peut-être la plus douloureuse pour la nation irakienne est cette Constitution rédigée par des avocats de New York qui consacre le principe de l’éclatement du pays en trois zones ethniques et confessionnelles avec autonomie politique et économique, singulièrement sur les ressources énergétiques. (…) Pas un jour ne se déroule sans qu’un attentat – d’origine sectaire ou non, rappelant les années noires qu’a vécues l’Algérie juste après 1991 dans une coïncidence chronologique curieuse – ne fasse plusieurs dizaines de morts (..) Dès les premiers mois de l’occupation de l’Irak, la menace sur la Syrie s’est exprimée d’abord sous la forme de la résolution 1559 négociée entre la France par la voix de son ambassadeur Jean-David Lévite et les US(a) avec son homologue pour le Moyen-Orient Elliot Abrams. (…) À l’automne 2003, de nouvelles sanctions américaines sont prises à l’encontre de la Syrie au titre du «Syrian Accountability Act». (8)


    L’Irak une des plus brillantes civilisations que l’humanité ait connues sombre dans un chaos qui, à moins d’un miracle, semble être parti pour durer. Tout ceci pour, en définitive, une mainmise sur des matières premières -L’AIE rassure, le pétrole continuera à couler- Cette décomposition est programmée de longue date par les néoconservateurs étasuniens: les dirigeants politiques occidentaux ne comprennent pas que le monde est complexe et plus que jamais interdépendant.  Même si l’armée reprend l’initiative grâce à l’aide des Américains qi ont leur porte-avion- ironie du sort , appelé  Georges Bush père-  positionné  dans golfe, l’effet papillon à a plus que jamais sa signification. Ce ne sont pas les exemples d’ingérences qui manquent de Mossadegh à Lumumba, de Allende à Saddam, à Kadhafi. Les ennemis d’hier sont les amis d’aujourd’hui avant de redevenir  les ennemis de demain. Business as usual.

     

    Professeur Chems  Eddine  Chitour

    Ecole Polytechnique enp-edu.dz


    1.Christophe Ayad http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/12/les-djihadistes-de-l-eiil-aux-portes-de-bagdad_4436523_3218.html

    2.Le Monde.fr avec AFP et Reuters 14.06.2014

    3.Corine Lesnes: La décomposition de l’Irak tétanise l’Amérique Le Monde 13.06. 20014

    4.Gilles Munier http://www.france-irak-actualite.com/2014/06/le-djihad-anti-sunnite-de-nouri-al-maliki.html

    5.Gilles Munier: La guerre éclair djihadiste contre Nouri al-Maliki 13 Juin 2014,

    6.http://www.mondialisation.ca/but-de-la-coalition-eiil-turquie-arabie-saoudite-qatar-et-otan-en-irak/5386871

     7.http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/offensive-djihadiste-en-irak-un-produit-derive-de-l-intervention americaine_1550738.html#60zQksDS3w1JxoWO.99

    8.Badia Benjelloun http://www.dedefensa.org/ article Cela_fait_dix_ans_19_03_2013.html

     

     

     

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    Le chaos en Irak: Le Nouveau Moyen-Orient en actes

     

     

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