• L’État français est-il en guerre contre les Français ?


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    La loi de programmation militaire française étend les pouvoirs des Armées à la « la prévention de la criminalité ». Ce faisant, elle abroge, sur le modèle de ce qu’ont fait les États-Unis après le 11-Septembre, la distinction classique entre et sécurité intérieure, entre armée et police. Du coup, elle soumet les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère.


    L’espionnage massif de ses citoyens par les services secrets d’un pays est aujourd’hui devenu la norme. À la faveur de la « lutte contre le terrorisme », la notion de guerre s’est introduite dans le Code pénal de l’ensemble des pays occidentaux. La dernière loi française de programmation militaire, qui vient d’être promulguée le 19 décembre 2013 [1], s’inscrit dans cette tendance de fusion du droit pénal et du droit de la guerre. Elle illustre une évolution du droit occidental qui, tout en concentrant l’ensemble des pouvoirs aux mains de l’Exécutif, place l’exception à la place de la norme et pose l’anomie comme base de reconstruction d’un nouvel ordre de droit. Cette mutation enregistre la fin d’une organisation, propre à la forme nationale de l’État, basée sur l’articulation de deux systèmes relativement séparés, à l’intérieur du pays et violence pure à l’extérieur.

    Une loi militaire comme « prévention de la criminalité »

    La loi de programmation militaire sert habituellement à encadrer les budgets des forces militaires de l’Hexagone. Cette année, elle sort du cadre de la défense pour englober « la lutte contre le crime ». Portant diverses dispositions, concernant à la fois la Défense et la Sécurité nationale, elle comprend un article 20 (l’ancien article 13) qui étend les pouvoirs de surveillance des autorités administratives françaises à « la prévention de la criminalité », fusionnant ainsi droit de la guerre et droit pénal en généralisant la tendance déjà imprimée par la lutte « antiterroriste » à l’ensemble du champ pénal. En visant génériquement la « prévention de la criminalité », ce régime s’appliquera à toutes les infractions. En soumettant les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère, la loi ne sépare plus intérieur et extérieur de la nation et ne distingue plus infraction pénale et gestion de l’hostilité. Ce processus omniprésent n’est pas seulement identifiable à l’intérieur du pays, mais aussi au niveau des conflits internationaux. Les engagements de la en Libye et en procèdent à une indifférenciation entre action de guerre et fonction de police. La guerre n’est plus engagée, afin de se défendre ou de procéder à une conquête, mais pour « punir un dictateur ».

    Afin de procéder à cette fusion du pénal et du militaire, la loi de programmation évince le pouvoir judiciaire et concentre les pouvoirs aux mains de l’exécutif. Non seulement le troisième pouvoir est totalement contourné, mais le seul dispositif de contrôle a posteriori (Commission de contrôle des et interceptions) relevant de l’Exécutif ne pourra émettre qu’une « recommandation » au Premier ministre .

    La collecte de données porte sur les numéros de téléphone, les adresses IP, ou les listes de contact de correspondants téléphoniques, ainsi que sur les données de géolocalisation en temps réel. Seulement dans ce dernier cas, l’autorisation préalable du Juge des libertés ou de la CNCIS, l’autorité de contrôle relevant du pouvoir Exécutif, reste nécessaire.

    Ainsi, l’article 20 de la loi donne à l’administration le droit de collecter, en temps réel, sans recours à un juge et même sans autorisation préalable de l’organe administratif de contrôle, des informations sur les utilisateurs de réseaux de communication. Des agents individuellement désignés, relevant des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de l’Économie et du , ainsi que des « chargés de mission », peuvent désormais accéder directement aux données. La loi étend également le droit de regard à toutes informations et aux documents stockés par l’hébergeur et plus seulement aux données techniques.

    De plus, les administrations vont pouvoir exiger des données pour des motifs très larges, notamment ceux prévus à l’article 241-2 du Code de la sécurité intérieure, c’est-à-dire concernant : « la sécurité nationale, la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, ou la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées »

    Ainsi, l’article 20, qui entrera en vigueur en janvier 2015, permet la capture en temps réel sur simple demande administrative, sur « sollicitation du réseau », des informations et documents traités dans ceux-ci et non plus seulement les données de connexion des utilisateurs . La collecte directe d’informations se fera, non seulement auprès des fournisseurs d’accès ( et opérateurs de télécommunication), mais aussi auprès de tous les hébergeurs et fournisseurs de services en ligne. Aucune disposition ne limite le volume des collectes. Celles-ci pourraient passer par l’installation directe de dispositifs de capture de signaux ou de données chez les opérateurs et les hébergeurs. L’inscription des termes « sollicitation du réseau » signifie que les autorités souhaitent donner un cadre juridique à une interconnexion directe. Cette loi rend également permanents des dispositifs qui n’étaient que temporaires. Si cette loi française peut être comparée aux dispositions du Patriot Act états-unien [2], on doit alors faire référence au Patriot Act Improvement and Reautorisation Act of 2005 [3], promulguée en 2006 et qui rend permanentes les mesures temporaires prises immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

    Une loi martiale numérique

    Le pouvoir Exécutif a toujours soutenu que la nouvelle loi ne portait aucunement sur le contenu des messages interceptés, mais uniquement sur les données de connexion. Cette lecture a été démentie par la CNIL qui, à la suite de la promulgation de la loi de programmation militaire, a déploré l’adoption de certaines mesures d’accès aux données personnelles prévues par son article 20. Elle a tout d’abord à nouveau regretté de ne pas avoir été saisie sur cet article lors de l’examen du projet de loi. Elle déplore surtout que « la rédaction définitive du texte et que le recours à la notion très vague d’informations et documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, semble permettre aux d’avoir accès aux données de contenu, et non pas seulement aux données de connexion. »

    L’article, entré en vigueur dès janvier 2014, confie au Premier ministre le soin de conduire l’action du Gouvernement en matière de sécurité de l’information, en s’appuyant sur les services de l’ANSSI (Autorité Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information). Il crée surtout un pouvoir de contre-attaque, aussi étendu que flou, qui autorise l’État à pirater des serveurs ennemis lorsque « le potentiel de guerre ou économique, la sécurité, ou la capacité de survie de la Nation » sont attaqués.

    La loi ne définit pas ce qu’est une cybermenace et ne précise pas l’autorité compétente pour déterminer ce qui constitue une atteinte au « potentiel de guerre ou économique, la sécurité ou la capacité de survie de la Nation ». Avec une terminologie aussi large, cette législation pourrait, par exemple, s’attaquer à une manifestation organisée et diffusée a travers les réseaux sociaux.

    Quant à l’article 22, il crée une obligation, pour les FAI, hébergeurs et autres opérateurs dont les infrastructures sont considérées d’importance vitale pour le pays, de mettre en place à leurs frais. des outils de « détection des événements susceptibles d’affecter la sécurité de leurs systèmes d’information ». Ces outils étant exploités par des tiers certifiés ou par les services de l’État lui-même, la loi autorise, dans les faits, le pouvoir Exécutif à installer des sondes qu’il contrôle directement ou indirectement.

    L’article 23 renforce l’insécurité juridique pour les auteurs ou vendeurs de logiciels qui pourraient permettre l’interception de données. Jusqu’à présent, l’article 226-3 du Code pénal interdisait les appareils ou dispositifs « conçus pour » intercepter des correspondances privées ou des données informatiques. Maintenant, seront interdits les dispositifs « de nature à » réaliser de telles infractions. L’intention ne sera plus à rechercher, seul le résultat , même accidentel, pourra compter.

    Quant à l’article 23 bis, il donne accès aux fichiers d’abonnés à l’ANSSI qui pourra obtenir les coordonnées de tout abonné, hébergeur ou éditeur de site internet « pour les besoins de la prévention des atteintes aux systèmes de traitement automatisé » ou si l’agence estime que son système informatique est ou peut seulement être sujet à des attaques. L’ANSSI pourrait par exemple se faire communiquer les identités de tous les internautes dont les ordinateurs sont vulnérables, et identifier des cibles pour exploiter ces failles pour les propres besoins de la défense nationale.

    Grâce à cette loi, les Français sont soumis à des procédures qui relevaient autrefois de la mise sous surveillance d’agents d’une puissance ennemie. Cette dernière législation n’est cependant que la dernière péripétie d’un ensemble de mesures débutant avec la loi d’Orientation et de Programmation de la Sécurité Intérieure (LOPSI 1), définitivement adopté le 29 août 2002 [4]. Cette législation permet déjà l’accès à distance de la police aux données conservées par les opérateurs et les fournisseurs d’accès Internet. Quant à la LOPPSI 2 [5], définitivement adoptée le 8 février 2011, elle permet de filtrer progressivement le Net et de légaliser l’introduction de mouchards (chevaux de Troie) au sein des ordinateurs privés.

     

     

    [1] « Loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale », Journal officiel de la République française n°0294 du 19 décembre 2013, page 20570.

    [2] « Final text of the Patriot Act ».

    [3] H.R. 3199, Téléchargeable

    [4] « Loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, Journal officiel de la République française, Version consolidée au 01 mai 2012.

    [5] La loi dite « LOPSI 2 », Loi d’Orientation et de Programmation pour la performance de la Sécurité Intérieure, fait suite à « LOPSI 1 » que Nicolas Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Cf. Journal officiel de la République française n°0062 du 15 mars 2011, page 4582.

    http://www.voltairenet.org/article182979.html

     

    http://reseauinternational.net/letat-francais-il-en-guerre-contre-les-francais/

     

     

    La face cachée de Manuel Valls

     

     


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    Complaisance des Partis envers l'intolérable.

    Mais un Parti Français ose la vérité,

    et enfin dénoncer la collusion avec les Néo-Nazis !

    Le gouvernement français doit cesser immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis d’Europe de l’est

     

     

     

     

    L’Union Populaire Républicaine (UPR) tient à faire part de sa vive émotion et de son extrême indignation devant la visite officielle que le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, vient de faire en Estonie, le 21 mars 2014, pour s'y entretenir avec le ministre estonien de la Défense, Urmas Reinsalu, et en y adoptant de surcroît une position d'accusé.

    L'UPR rappelle en effet que le ministre estonien de la Défense rencontré par Jean-Yves Le Drian est non seulement membre d'un gouvernement qui fait régulièrement l’apologie des Waffen-SS nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais que cet individu a participé personnellement à des rassemblements de néo-nazis estoniens.

    C'est d'ailleurs au cours de l'un de ces rassemblements, tenu dans l'ile de Sinimae le 15 juillet 2012, qu'Urmas Reinsalu a exprimé sa reconnaissance à « l’Union des combattants pour l’Estonie libre », qui regroupe les Estoniens ayant collaboré avec les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale et dont la plupart des membres sont des anciens combattants de la 20ème division de la Waffen SS.

    D’après le ministre estonien, ce qu’il a appelé « le sacrifice » de ces anciens SS devrait servir d’exemple pour la génération actuelle des Estoniens qui sont prêts « à se défendre et à défendre leurs alliés ».

    « L’exemple » ainsi donné concerne donc directement la France, puisque notre pays est théoriquement « alliée » de l’Estonie, qui est à la fois l’un des 28 États-membres de l’Union européenne et l’un des 18 États ayant adopté l’euro.

    Toujours selon le ministre estonien de la Défense, « la contribution » des SS estoniens « revêt un caractère crucial » car ce sont eux qui ont sauvé « la dignité du peuple estonien grâce à leur courage et leur bravoure ».

    [ Source : http://fr.rian.ru/world/20120715/195359645.html ]

    Aussi extravagant que cela puisse paraître, c'est à un pareil individu que Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a cru bon d'aller apporter le soutien militaire de la France ce 21 mars 2014. Le ministre néo-nazi estonien a exigé que la France ne livre pas à la Russie les 2 navires de guerre Mistral que le gouvernement de Moscou a acheté pour plus de 1 milliard d'euros et qui sont en cours d'achèvement dans les chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

    Pour mettre la pression sur le gouvernement français, le gouvernement estonien avait d'ailleurs organisé une manifestation devant l'ambassade de France en Estonie.

    Le ministre français, qui a confirmé au passage implicitement que les deux navires seraient bien livrés à Moscou puisqu'il a été décidé d'achever leur construction, a éprouvé piteusement le besoin de se justifier, en annonçant qu'il a décidé la suspension de l'essentiel de la coopération militaire entre Paris et Moscou : il n'y aura plus d'escales de bateaux, plus d'échanges d'états-majors, et plus d'exercices en commun entre la France et la Russie.

    [ Source : http://www.romandie.com/news/n/_La_France_a_suspendu_l_essentiel_de_sa_cooperation_militaire_avec_la_Russie49210320141642.asp? ]

    L'UPR note avec effarement que ce soutien officiel, manifesté depuis Tallin, de Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense, aux néo-nazis estoniens, intervient quelques semaines après le soutien officiel, manifesté depuis Kiev, de Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, à Oleg Tiagnibok, chef du parti néo-nazi Svoboda, par ailleurs sous le coup d'un mandat d'arrêt international.

    • Les messages et les idées véhiculés par l'Estonien Urmas Reinsalu et par l'Ukrainien Tiagnibok font horreur à tous les anciens résistants français et à leurs familles, à tous ceux qui ont eu à souffrir de la barbarie nazie, et à tous les citoyens épris de paix et de justice.
    • L'UPR dénonce de la façon la plus solennelle ces alliances scandaleuses qui résultent directement de notre soumission à l'OTAN et à l'Union européenne, et qui entraînent la France dans le déshonneur et dans la guerre.
    • L'UPR exige en conséquence que le gouvernement français cesse immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis que ce soit en Ukraine, en Estonie ou ailleurs en Europe de l'Est. 
    • Poursuivre ces contacts et ces soutiens au nom de la France serait une honte historique dont les dirigeants devraient tôt ou tard rendre compte devant le peuple français.

    François ASSELINEAU

    Site Internet : http://www.u-p-r.fr/
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    par François Asselineau (son site) samedi 22 mars 2014

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-gouvernement-francais-doit-149644

     

    Complaisance des Partis envers l'intolérable. Mais un Parti français ose enfin dénoncer la collusion avec les néo-nazis http://senor-information.over-blog.com/article-neo-nazis-enfin-un-parti-fran-ais-ose-interpeller-le-gouvernement-123101990.html.

     


    L'ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU DEMANDANT L'ARRÊT IMMÉDIAT DE TOUT SOUTIEN DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS AUX NÉO-NAZIS D'EUROPE DE L'EST VIENT DE SE HISSER AU 1er RANG DES ARTICLES LES PLUS LUS SUR AGORAVOX :
    http://www.agoravox.fr/ actualites/politique/ article/le-gouvernement-francais-doit-149644

     

    En photo : 21 mars 2014 à Tallinn (Estonie) : Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, apporte tout le soutien de la France au néo-nazi Urmas Reinsalu, ministre estonien de la Défense qui donne les Waffen-SS en « modèle » à ses compatriotes.

     

    facho-avec-Le-Drian-.jpg.

     

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    On peut voir aussi :

     


    L'UPR exige que le gouvernement français cesse immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis d'Europe de l'est

     

     

    Les États-Unis ont installé un gouvernement néonazi en Ukraine

    Mondialisation.ca, 25 mars 2014
    .

     

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    Discours historique de Vadimir Poutine le 18.03.2014 : la Crimée a toujours été et restera une partie indissociable de la Russie...


    Qui sont les amis de Fabius en Syrie, faisant "du bon boulot" ? DES EGORGEURS

    .

     

     

    Syrie guerre.

    http://senor-information.over-blog.com/article-neo-nazis-enfin-un-parti-fran-ais-ose-interpeller-le-gouvernement-123101990.html.


    .

    GUERRE. Ukraine: Pravy Sector demande la démission du "ministre" de l’Intérieur

    Publié le mar 25, 2014 @ 18:55

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    Dmytro Iaroch

    Dmytro Iaroch

     

    KIEV, Ukraine – Après la mort d’un chef nationaliste tué par la police à Rivne, Olexandre Mouzitchko, dit Sachko Bilyï (Sachko Le Blanc), responsable régional du mouvement nationaliste ukrainien Pravy Sektor, la guerre est déclarée entre putschistes.


     

    Hormis Mouzitchko, tué, d’autres membres du groupe, recherchés pour appartenance à la criminalité organisée, ont été arrêtés et conduits à Kiev. Ils étaient au nombre de trois. Lors de leur arrestation, ils étaient tous armés de kalachnikov et de pistolet Makarov.

    Pour le mouvement paramilitaire Pravy Sektor, pro-Maïdan, en première ligne pendant la contestation à Kiev, s’en est trop. Transformé samedi dernier en parti politique incluant d’autres formations nationalistes, son leader Dmytro Iaroch a l’intention d’être candidat à la présidentielle anticipée du 25 mai en Ukraine. Mais, ce n’est pas tout…

    Dmytro Iaroch a réagi à la mort de Mouzitchko en exigeant le limogeage du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et l’arrestation du commandant des unités spéciales de la police Sokol (Faucon) dont les hommes ont participé à l’arrestation de ses militants. C’est dit. Le ministre les a traité de bandit. Mais, ils se sont bien servis d’eux pendant leur fausse révolution. Retour de bâton…

     

    http://allainjules.com/2014/03/25/guerre-ukraine-pravy-sector-demande-la-demission-du-ministre-de-linterieur/

     

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    La laïcité en France ? Une imposture !


    C'est le CRIF qui dirige la France (1)

    Depuis Sarkozy, la France avec les Hollande-Fabius-Valls... est aux ordres de Tel-Aviv, elle sert les intérêts d'Israël (elle fait ses guerres, par exemple, et Fabius est d'ailleurs appelé à l'Etranger le "Ministre des Affaires Etrangères d'Israël").

    Ainsi, l'acharnement contre Dieudonné s'explique par la soummission de la France au CRIF.

    Les médias sont orchestrés par des néo-sionistes (d'où la désinformation permanente et la propagande de guerre notamment contre Poutine).

    L'islamophobie triomphe en France.

    Alerte ! Cette fausse laïcité nous conduit directement au choc de civilisations,

     

    eva R-sistons

     

     

    (1)

    L’Islam et la France hollandaise !!

    L’Islam et la France hollandaise !!  
    IRIB- Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, croit à la théorie du Choc des civilisations et il a choisi son camp : Israël et ses vassaux arabes et occidentaux.

    Pas une semaine ne se passe, sans qu’il ne manifeste, avec ferveur, les liens qui l’unissent à Israël. Il y a quelques jours, Valls a apporté son soutien au député franco-sioniste,  David Habib, vice-Président du Groupe d’amitié France-Israël, qui est, aussi, l’un des rares signataires de la «Lettre ouverte au président de la République», (alors, Nicolas Sarkozy), lui demandant de s’opposer à la reconnaissance d’un État palestinien… Habib compte, aussi, à son actif, un mémorable discours prononcé,  à l’occasion du rassemblement organisé, par le CRIF, puissant lobby pro-sioniste, en France, dans lequel il assimile l’anti-sionisme à l’anti-sémitisme, et traîne dans la boue ceux qui osent critiquer la politique du régime sioniste. Ces prises de position font écho aux nombreuses professions de foi du député, en faveur d’Israël, notamment,  celle exprimée, en novembre 2012, au moment même où l’armée israélienne déployait l’opération "Pilier de défense", contre la bande de Gaza, qui s’est soldée par des centaines de morts et des milliers de blessés, côté palestinien. Il va sans dire que la communauté musulmane de France ne bénéficie guère des mêmes attentions, de la part du ministre de l’Intérieur, loin s’en faut : sorties sur l’Islam, (au Conseil des ministres), que Valls estime incompatible avec la démocratie, campagnes islamophobes à répétition, interdiction d’une manifestation contre un film raciste anti-musulman, promotion agressive de la laïcité, contre la communauté musulmane, déni de l’islamophobie, dont Valls récuse, d’ailleurs, le terme même.

     

    Lors de ses multiples  meeting, à Paris, pour «défendre la République contre les extrémismes», le ministre français de l’Intérieur est allé jusqu’à mettre sur le même pied extrême droite et communautarisme religieux – comprendre «musulman». Les Musulmans de France ne se trompent pas, eux qui  estiment, à une très large majorité, quelque  77 %, que la France hollandaise est  islamophobe et raciste. En effet, cette inégalité de traitement ne fait que refléter la politique extérieure menée par la France. En Syrie, par exemple,  celle-ci est partisane des parties les plus extrêmes qui se revendiquent d’un Islam factice, sorti tout droit des usines à pensée obscurantistes des Wahhabites, et qui souhaitent non pas la fin du conflit, pour stopper l'effusion du sang, mais bien l'effondrement de l'Etat syrien, l'instauration d'une multitude d'émirats confessionalistes, en lieu et sa place, bref, la fin de la Syrie, et, dans la foulée,  la fin du beau  brassage religieux et ethnique, dont, seul, le vieux Moyen-Orient, a le secret. C’est dommage, pour une France qui se réclame des lumières, d'avoir à sa tête une poignée de marchands d’armes, reconvertis, par la force des choses, en politiques, et qui ne se montrent sensibles qu’à la seule odeur du pétrodollar ! 


    Manuel Valls : « Les juifs de France sont à l’avant-garde de la République » (dossier)

    Quand Laurent Fabius négocie avec Svoboda, parti ukrainien antisémite…


    L'actualité vue de la Russie : Journal hebdomadaire – 17 mars 2014


    .

    Manuel Valls affirme son « engagement absolu pour Israël - Pan

    Manuel Valls a secrètement rendez-vous avec le leader ..

    Affaire Dieudonné : Manuel Valls est conseillé par un ...

    ..

     


    Marine, et la trahison de l'espoir national.

    Néo-FN : soumission aux maîtres sionistes.
    .
    Je ne privilégierai pas le style pour ce petit article. Mais je tenais à l'écrire, éreinté par les sympathisants du néo-FN qui répètent en boucle que le parti n'est pas sioniste et qu'il est la seule opposition à la religion d'État incarnée par le CRIF. C'est totalement absurde. Si le FN de Jean-Marie Le Pen était, il est vrai, clairement antisioniste (relisez son parcours, constatez son amitié pour l'Iran et le peuple iranien, son action avec sa femme Jany pour les enfants irakiens, visionnez ses réactions au moment de l'attaque à Gaza en 2008...), il n'en est plus rien aujourd'hui. La fifille, dans un souci de "dédiabôôlisatiôôn", a parfaitement intégré le fait que c'est la ligne inverse (à savoir sioniste, et donc islamophobe) qui lui permettrait d'augmenter les scores électoraux du FN pour finalement le faire arriver au pouvoir. Ce qui à mon avis, arrivera probablement en 2022.

    Marine Le Pen -membre d'Europe-Israël, rappelons-le- s'est totalement soumise aux trois lobbys dominants, à savoir francs-maçons, judéo-sioniste, et LGBT. Il n'y a qu'à voir qui pilote le néo-FN aujourd'hui et quelles sont ses accointances, dans le privé comme sur la scène politique. Les militants acharnés s'évertuent à dire que cela n'est qu'une "stratégie de façade" et qu'au moment venu elle "retournera sa veste", ce qui est totalement grotesque. Ils se mentent à eux-mêmes et ils mentent à la France (et ils auront eux aussi une responsabilité écrasante devant l'avenir). Dès lors que vous faites des compromisSIONS avec les tenants ou les représentants des lobbys dominants, il en est fini, vous avez vendu votre âme au diable (et avec elle, la confiance que vous accordent des millions de personnes).

    Je ne détaillerai pas mon propos sur les francs-maçons et les LGBT du FN, je l'ai déjà suffisamment fait via Twitter. Je me concentrerai ici sur la ligne sioniste adoptée par Marine Le Pen. Et quoi de mieux pour appuyer mon propos qu'une série d'articles, de vidéos et d'images.

    Farid Smahi, proche de Jean-Marine Le Pen et soutien de Bruno Gollnisch, jeté du FN :

    Marine Le Pen a rencontré l'ambassadeur israélien à l'ONU :

    François Chatelain, candidat antisioniste pour les municipales de 2014, suspendu, convoqué en conseil de discipline et exclu du parti :

    Le FN présente un juif musclé, de l'extrême-droite israélienne, et ami de Lieberman, dans le Val d'Oise :

    Louis Aliot en visite dans l'entité sioniste :

    Marine Le Pen ne croit pas que Dieudonné soit victime des sionistes et ne croit pas non plus que Valls soit à la botte de ce lobby :

    Marine le Pen poursuit la mue sioniste du FN. "Marine le Pen, qui a également révélé dans un portrait qe lui consacrait l'hebdomadaire Elle sa proximité avec Shana Aghion, une artiste israélienne chez qui elle rêve d'aller en vacances pour "visiter ce beau pays" :

    "Par ailleurs, je suis judéo-chrétien. A tous ceux [ndlr, au FN] qui critiquent les juifs, j'annonce la couleur, même si ça ne fait pas plaisir. Je suis sioniste, je suis un ami d'Israël, seul pays démocratique de cette zone. Je me sens d'ailleurs très bien en Terre Sainte.", Jean-Luc Schaffhauser, candidat RBM à Strasbourg.

    Marine Le Pen aux côtés de Geert Wilders, un de ses alliés pour les européennes de 2014.

    Qui est Geert Wilders? Devinez!

    Les alliances ne sont pas anodines. D'autant plus que, dans le même temps, Marine Le Pen a refusé de s'allier avec le parti honros Jobbik, considéré comme "antisémite" par l'Oligarchie européenne pour tenir ce type de propos :
    "Au cours d'une conférence de presse, le député Elod Novak -du Jobbik- a déclaré qu'il était inacceptable que la députée du parti d'opposition LMP Katalin Ertsey ait la double nationalité et a réclamé sa démission. Il a ensuite affirmé «qu'Israël a plus de députés au Parlement hongrois qu'il n'en a à la Knesset israélienne»" 


    Marine Le Pen mène également une véritable guerre aux fidèles nationalistes, qu'elle a pour la plupart d'entre eux exclu du FN dès son élection à la tête du parti. C'est notamment le cas d'Alexandre Gabriac et d'Yvan Benedetti, qu'elle taxe aujourd'hui de "parasites" et dont elle a demandé l'invalidation de la liste à Venissieux.

    Le sionisme, en tant que nouvelle ligne du néo-FN et du Rassemblement Rose Paillette, conduit à des situations surréalistes. Ici, Jordan Grosse Cruciani, de la génération Mariniste, et ami de Philippot (suivez mon regard...), secrétaire départemental des Vosges, tête de liste pour les municipales à Thaon, souhaite "bon courage" à la Ligue de Défense Juive, organisation terroriste. Approuvé par son ami Pierre Ducarne (lui aussi ami de Philippot... Re-suivez mon regard...) candidat à Nancy



    Le FN fait partie intégrante du Système et de l'Oligarchie en place. Mêmes alliances, mêmes compromissions, mêmes maîtres. Il est du devoir de tous les patriotes et nationalistes sincères qui seraient susceptibles de croire encore en le FN d'ouvrir les yeux. Nous sommes la dissidence, nous avons un rôle historique à jouer.

    ABSTENTION !
    .http://invicte.blogspot.fr/



     

     

    Échange avec un député sur la question.

     

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    Faut-il voter aux municipales ?

    mardi 18 mars 2014, par Résistance (Date de rédaction antérieure : 18 mars 2014).

     

    À l’évidence oui, dans au moins un cas : lorsque les habitants de la commune se sentent représentés par leur maire dans tous les aspects de la vie communale. Cette situation est rare mais elle existe, surtout dans des communes de taille moyenne. Souvent, ces maires-là n’ont pas d’opposition … parce que personne n’envisage de s’opposer à eux ! Et voter pour eux contribue à resserrer les liens entre les habitants de la commune. Dans tous les autres cas, voter aux municipales n’est pas vraiment utile ! Et pour deux raisons :


    La première est que les compétences municipales ont été vidées de leur contenu. Dans les années quatre-vingt, sous couvert de décentralisation, toutes les compétences économiques ont été retirées aux communes pour être transférées aux régions, beaucoup plus sensibles aux intérêts des entreprises qu’à ceux des populations. La démarche n’a cessé depuis de s’étendre à toutes les compétences municipales. Sous couvert « d’efficacité », l’essentiel des compétences communales restantes ont été transférées aux communautés de communes et aux communautés urbaines, loin des yeux (et du contrôle) de la population… Si bien que les maires n’ont plus aucun moyen d’action significatif. Ainsi, des décisions qui ont un impact fort sur la vie quotidienne, comme les transports publics ou l’assainissement, ne sont plus délibérés en conseil municipal, mais ailleurs ! Et si la population demande des explications au maire, ce dernier répondra, s’il est honnête, qu’il n’y peut rien du tout, et que lui-même n’a pas été consulté ! Il faut dire que le capital a toujours eu horreur du pouvoir communal, c’est-à-dire une population défendant l’ensemble de ses intérêts autour de son maire. Les communes sont devenues aujourd’hui des coquilles vides !


    Au niveau des communautés de communes et des communauté urbaines, la plupart des compétences arrachées aux communes sont remises entre les mains avides d’entreprises privées. Et ces entreprises (voirie, transports publics, assainissement, restauration scolaire, etc.) ont un discours très clair envers le maire : « toi, tu lèves l’impôt et nous, on le dépense ! ». Savoir qui des candidats aux prochaines élections municipales fera ce boulot est d’un intérêt somme tout très secondaire !


    L’autre raison qui fait que l’élection municipale n’est que d’un faible intérêt est que, contrairement à ce qu’on nous fait croire, l’essentiel du pouvoir n’est pas entre les mains des élus, mais entre les mains des fonctionnaires municipaux. Enfin, pas de tous les fonctionnaires… mais une poignée de cadres de catégorie A, le directeur général et les directeurs généraux adjoints. Formés et compétents, ils s’occupent de tout ce qui reste de compétence communale ! Les maires passent, l’administration municipale reste ! Le maire et son conseil municipal sont chargés de faire l’interface entre l’administration et la population. Gonflés d’importance, ils consacrent leur temps à des groupes de travail, réunions de concertation et autres commissions d’étude où on discute doctement de broutilles. Le chômage qui grimpe, les salaires qui baissent, les loyers qui augmentent, l’action mortifère du capital ? Ils n’y pourront rien.


    Alors, dimanche prochain, on vous appellera à vous prononcer sur des choix qui souvent n’en sont pas. Dans ce cas, si vous avez autre chose à faire, faites-le !

     

    D.R.


    http://www.resistance-politique.fr/…

     

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    samedi 15 mars 2014

    Le Grand Marché Transatlantique (GMT) et les municipalités (Raoul Marc Jennar via Le Grand Soir)

    Un rappel essentiel nous est donné par Marc Jennar, d'où l'énorme impact de CES municipales-LÀ. Merci au Grand Soir, pour avoir apporté ce texte à notre connaissance.
    Il ressort de cela que toutes les composantes LIBÉRALES, FN, UMP, PS, sont pour l'instauration de ce pendant transatlantique de l'ALENA que subissent douloureusement mexicains et canadiens.
    Il faudra s'en souvenir, au premier tour des municipales. Elles conditionneront TOUT le RESTE .

    Le Grand Marché Transatlantique

    (GMT) et les municipalités

    Raoul Marc JENNAR
    Ce qui suit est tiré du mandat conféré par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne pour négocier avec les USA un grand marché transatlantique. Pour le texte complet du mandat, voir mon livre « Le grand marché transatlantique. La menace sur les peuples d’Europe. » Perpignan, Cap Bear Editions, 2014.


    Dès l’article 4 du mandat, il est précisé :
    « 4. Les obligations de l’Accord engageront tous les niveaux de gouvernement. »
    Ce qui signifie, si l’Accord est adopté dans les termes du mandat européen de négociation, qu’il s’appliquera non seulement aux Etats de l’UE, mais également à toutes les composantes de ces Etats : en France, les Régions, les Départements, les Communes ; en Belgique, les Communautés, les Régions, les Provinces, les Communes ; en Allemagne, les Lander et les Communes, …

    Les réglementations prises au niveau municipal sont directement visée par ce projet dès lors qu’elles produisent des normes considérées par les firmes privées comme des « obstacles inutiles à la concurrence » ou « plus rigoureuses qu’il est nécessaire ».

    Ce principe est rappelé avec plus de précisions encore dans d’autres articles du mandat :
    a) l’article 23, qui traite de la libéralisation (supprimer toutes les législations et réglementations restrictives) et de la protection (supprimer toute forme de taxation ou de contraintes sur les bénéfices) des investissements et qui enlève aux juridictions officielles au profit d’instances privées d’arbitrage le pouvoir de trancher un différend entre firmes privées et pouvoirs publics lorsqu’une firme privée estime qu’une législation ou une réglementation va à l’encontre de la libéralisation et de la protection des investissements, précise que « Toutes les autorités et entités infranationales (comme les États ou les municipalités) devraient se conformer efficacement aux dispositions du chapitre de protection des investissements du présent Accord. »

    Ceci signifie qu’une réglementation municipale pourra être attaquée devant un groupe d’arbitrage privé si elle est perçue par un investisseur américain comme une limitation à son « droit d’investir ce qu’il veut, où il veut, quand il veut, comme il veut et d’en retirer le bénéfice qu’il veut » (définition de l’investissement par les lobbies US).

    b) les Communes sont aussi visées par l’article 24 relatif aux marchés publics
    24. L’Accord devra viser à compléter avec la plus grande ambition, en complément du résultat des négociations sur l’Accord sur les marchés publics, en ce qui concerne la couverture (les entités de passation des marchés publics, les secteurs, les seuils et les contrats de services, en ce compris en particulier dans la construction publique). L’Accord visera à accroître l’accès mutuel aux marchés publics à tous les niveaux administratifs (national, régional et local), et dans le secteur des services publics, couvrant les opérations pertinentes d’entreprises opérant dans ce domaine et assurant un traitement non moins favorable que celui accordé aux fournisseurs établis localement. L’Accord doit également inclure des règles et disciplines pour surmonter les obstacles ayant un impact négatif sur les marchés publics de chacun, y compris les exigences de localisation et les exigences de production locale, (…) et celles qui s’appliquent aux procédures d’appel d’offres, aux spécifications techniques, aux procédures de recours et aux exclusions existantes, y compris pour les petites et moyennes entreprises, en vue d’accroître l’accès au marché, et chaque fois que c’est approprié, de rationaliser, de simplifier et d’améliorer la transparence des procédures.

    On le constate, tous les aspects d’un appel d’offre sont visés. Des exigences de localisation (ex : exiger qu’un fournisseur d’un service comme l’approvisionnement des cantines scolaires soit localisé sur le territoire de la Commune et qu’il s’approvisionne chez des producteurs locaux) seront considérées comme ayant « un impact négatif » sur les marchés publics. L’accès des marchés publics locaux sera ouvert aux entreprises et firmes américaines au détriment des entreprises et firmes d’Europe ou de France, et à fortiori de la commune ou de la région. Les traités européens ont bien préparé le terrain de ce point de vue puisque des exigences de localisation ne peuvent déjà plus être imposées à des entreprises européennes.

    c) Enfin, l’article 45 étend à l’ensemble des dispositions de l’Accord le mécanisme prévu à l’article 23 dans le seul domaine de l’investissement (ainsi qu’à l’article 32 en ce qui concerne les normes sociales et environnementales) :

    « 45. Règlement des différends
    L’Accord comprendra un mécanisme de règlement des différends approprié, ce qui fera en sorte que les Parties respectent les règles convenues. L’Accord devrait inclure des dispositions pour le règlement le plus indiqué des problèmes, comme un mécanisme de médiation flexible. »
    Ce qui signifie que toute espère de norme – sociale, sanitaire, alimentaire, environnementale ou technique - adoptée par une municipalité, dès lors qu’elle contrarie une firme privée, pourra être attaquée devant un mécanisme d’arbitrage privé.

    Il faut rappeler que le gouvernement PS approuve et soutient le mandat de négociation et que le Président PS de la République a même souhaité, lors de sa récente visite à Washington, que les négociations soient accélérées. Avec les coupes sombres décidées par ce gouvernement qui vont affecter encore plus le financement des collectivités locales, le grand marché transatlantique constitue une autre menace grave pour nos municipalités : celle de les mettre sous la coupe des firmes américaines qui feront la loi dans nos communes.

    A dix jours des élections municipales, voter pour des candidats se réclamant du PS ou alliés à celui-ci, c’est voter pour la colonisation de nos villes et de nos villages par les firmes américaines, c’est voter pour la disparition de notre artisanat, de nos petits viticulteurs, de nos petits agriculteurs, de nos petites et moyennes entreprises qui vont être broyés par les géants américains. Pensons-y le 23 mars. Et souvenons-nous que l’UMP soutient aussi ce projet et que le FN a voté contre une résolution proposant de faire de la Région PACA une « zone hors GMT ».

    Raoul Marc JENNAR, le 13 mars 2014.
    »» http://www.jennar.fr/++cs_INTERRO++p=3450
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    http://www.legrandsoir.info/le-grand-marche-transatlantique-gmt-et-les-municipalites.html
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    LE PUBLIC AUX MAINS DES INTÉRÊTS PRIVÉS ? Etienne Chouard
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    Ces candidats frontistes qui sont la preuve incontestable que le FN n’a pas changé

         En 2011, le changement de présidence à la tête du Front national a bien marqué une rupture dans l’histoire de ce parti d’extrême droite. Cependant, celle-ci n’est en rien idéologique, elle est purement et simplement stratégique. Discours prétendument social, exclusions ultramédiatisées de militants jugés indésirables, posture victimaire, portée par une Marine Le Pen omniprésente dans les médias¹, la campagne de dédiabolisation du FN bat son plein depuis plusieurs années. Une stratégie qui n’est cependant pas sans limites. En effet, en période de campagne électorale, l’attention se porte moins sur le discours policé des cadres du parti que sur celui de ses candidats présents sur l’ensemble du territoire. Moins aguerris, parfois même peu expérimentés, ceux-ci ont tendance à se mettre davantage à découvert, laissant ainsi plus facilement transparaitre leur vraie nature mais aussi et surtout celle de leur parti. Et lorsque le masque tombe, le moins que l’on puisse dire, c’est que le vrai visage du Front national n’est pas beau à voir…


    anne-sophie-leclere-fnMarine Le Pen et Anne-Sophie Leclere

        

    Saint-Quentin, Paris, Châteauroux, Limoges, Gisors, ou encore Toulon on ne compte plus les communes au sein desquelles des candidats frontistes se sont récemment faits remarquer en raison de leurs propos ou de leur comportement. Antirépublicains, racistes ou violents, ils sont la preuve que le Front national n’a pas changé.


    Propos racistes, tatouages nazis…

      

    Lorsqu’il s’agit de "dérapage" d’un candidat frontiste, tout le monde à bien évidemment en tête le cas d’Anne-Sophie Leclere, candidate à Rethel dans les Ardennes. Celle-ci avait en effet qualifié la ministre de la justice, Christiane Taubira, de "sauvage" avant de déclarer, "je préfère la voir dans un arbre après les branches que de la voir au gouvernement". Des propos racistes qui lui avaient valu d’être exclue de son parti en décembre dernier.


    Cependant, ce type de discours n’a rien d’exceptionnel au sein du Front national. On a de nouveau pu le vérifier du coté de Saint-Quentin où le parti alimente l’infâme "rumeur du 9-3" avec des arguments particulièrement nauséabonds. Dans un tract, le FN affirme qu’"une nouvelle population arrive à Saint-Quentin, malgré les démentis…". Une position entièrement assumée par sa direction locale, au sein de laquelle on retrouve Yannick Lejeune, candidat sur la ville, et Sylvie Saillard, présente sur sa liste.


    Ceux-ci ont en effet précisé lors d’une conférence de presse, "on le voit aux plaques d’immatriculation des voitures provenant du 93 par exemple (…). Il y a aussi des preuves visibles. On le voit dans la rue. Il y a de tout, des sans-papiers ou des habitants du 93 ou du 77 (…). Ce sont des personnes qui ne ressemblent pas à la population française (…). Ils sont colorés".


    Dernièrement, c’est un candidat frontiste sur Châteauroux et un autre sur Paris (Luc Le Garsmeur) qui se sont à leur tour fait remarquer. Le premier en raison d’un tatouage nazi qu’il porte sur l’épaule (blason de la 33e division de grenadiers SS Charlemagne). Le second suite à un tweet au relent antisémite : "Aucun de ceux qui parlent de "#Françaisdesouche" n’est français de souche. Étonnant non ? #finkielkraut #askolovitch #zizanie".


    Marine Le Pen a beau clamer haut et fort le contraire, le Front national est depuis son origine gangrené par la haine de ceux qui le composent. Les exclusions très médiatisées de militants "salissants" la nouvelle image qu’il souhaite se donner ni changeront rien. Le mal est bien trop profond.


    UNEBastien Durocher

     

    Propos antirépublicains, multiplication des condamnations judiciaires…

        

    A la suite du tournant stratégique de 2011, un discours prétendument social et républicain a fait son apparition au FN. Cependant, lorsqu’on se penche sur les propos ou sur les actes des candidats que le parti présentera aux français le 23 mars prochain, le son de cloche est là encore très différent.


    A Paris par exemple, le candidat frontiste du 4e arrondissement, Elie Hatem, déclare sans problème « ne pas être du tout républicain ». Pire, il affirme même vouloir « retourner à l’identité de la France millénaire (…), avec un roi au sommet de l’Etat et une société purement française, identitairement française et fidèle à sa tradition ». On est bien loin des sorties médiatiques de Marine Le Pen pour qui le Front national serait le « dernier défenseur de la République ».


    Elle qui propose de « mettre la République sur le chemin de la rigueur et de l’exemplarité », a d’ailleurs vu récemment plusieurs de ses candidats aux municipales condamnés par la justice. A Genlis (Côte-d’Or), Eric Tallec a par exemple été reconnu coupable d’abus de faiblesse en janvier dernier (six mois de prison avec sursis). Entrepreneur, il profitait de la fragilité de personnes âgées pour leur vendre des extincteurs.


    A Limoges, c’est le candidat frontiste Vincent Gérard, qui en septembre 2013 était condamné à 4 mois de prison avec sursis pour violence avec ou sous la menace d’une arme. En effet, il avait en avril 2012 déclenché avec deux autres militants FN une bagarre dans un bar de la ville. Armés (couteau, batte de baseball…), ils avaient insulté clients et gérants du commerce de « sales communistes » avant de s’en prendre violemment à eux.

     

    A Toulon enfin, c’est le passé de Robert Falce, directeur de campagne du candidat FN, Jean-Yves Waquet, qui a récemment fait polémique. En 2006, le tribunal correctionnel de Draguignan avait en effet condamné celui qui était alors directeur adjoint des services de Saint-Tropez, pour « abus de confiance, vols, faux, usage de faux, soustraction de bien publics, escroquerie par personne chargée d’une mission de service public et atteinte à la liberté d’accès des candidats dans les marchés publics ». Rien que ça !


    Voilà ce que Marine Le Pen entend par « rigueur » ou « exemplarité » ! On pourrait à ce sujet aussi se pencher sur le bilan des municipalités frontistes pour s’apercevoir qu’à chaque fois que le FN a été aux commandes, ces élus ont fini par être rattrapés par la justice, notamment en raison de leur utilisation illicite de l’argent public.


    derbais_quenelleMarie d’Herbais de Thun

     

    Le FN, un parti antisystème ?

        

    L’argument favori de Marine Le Pen pour convaincre (ou plutôt tromper) les électeurs, est de se présenter comme le seul recours face à ce qu’elle nomme « le système UMPS ». En effet pour la présidente du FN, ces deux partis seraient « des mouvements antirépublicains » qu’il faudrait fuir et même combattre à tout prix.


    Pourtant à Paris, la tête liste frontiste, Wallerand de Saint-Just², tient lui un discours sensiblement différent. « N’oublions pas notre objectif principal, celui de battre la gauche. S’il faut pour cela s’allier avec des candidats UMP ou des gens qui se réclament de l’UMP, alors pourquoi pas³ ».


    Un candidat que le parti d’extrême droite, qui s’autoproclame « premier parti ouvrier de France », a certainement choisi en raison de sa proximité avec le peuple et sa farouche volonté de combattre le système: « Je n’ai jamais bien gagné ma vie. Je peux gagner, en euros nets par an, 100 000 euros. Nets »…


    En réalité au Front national, la posture antisystème se limite à la quenelle, rien de plus. Un geste qu’affectionne d’ailleurs tout particulièrement Marie d’Herbais de Thun, amie d’enfance de Marine Le Pen, femme de Fréderic Chatillon et candidate frontiste à Savigné-l’Eveque dans la Sarthe.


    En effet, celle-ci a récemment été pointée du doigt après la divulgation sur sa page Facebook d’une photo la montrant faisant la quenelle. Un geste définit par Florian Philippot (vice-président du FN et candidat à Forbach) comme un « signe néo-nazi inversé ». Le parti de la famille Le Pen n’en est plus à une contradiction prête!

        

    On pourrait multiplier les exemples, cependant ceux qui viennent d’être ici présentés suffisent à dénoncer l’imposture que représente le « nouveau FN » de Marine Le Pen. En réalité, rien n’a changé et rien ne changera. L’extrême droite, reste l’extrême droite. Raciste, xénophobe, violente, antisémite, homophobe, elle n’est en rien un recours au système. Bien au contraire, elle est une impasse…


    ¹ Elle a par exemple été parmi les personnalités politiques les plus présentes dans les médias durant la première semaine de février (davantage même que Jean-Marc Ayrault !).

    ² Aussi avocat de Marine Le Pen.

    ³ 20Minutes, 17/01/14

     

    http://matthieulepine.wordpress.com/2014/02/17/ces-candidats-frontistes-qui-sont-la-preuve-incontestable-que-le-fn-na-pas-change/

     


     

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