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    Un député britannique qualifie Hollande et Cameron de « caniches » des USA

    Un député britannique qualifie Hollande et Cameron de « caniches » des USA

    Par La Voix de la Russie | Selon RIA Novosti, le député britannique, George Galloway, a qualifié de « caniches » des Etats-Unis le président français, François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique, David Cameron, pour leur adoption péremptoire des sanctions antirusses proposées par les Etats-Unis.

    Selon Galloway, les événements en Ukraine ont été façonnés par les Américains, quant à l’Union européenne, elle a suivi volontairement, ou sous pression, la politique des Etats-Unis.

    En 2012, c’était l’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy, qui avait hérité du surnom de « caniche de Washington » pour avoir fait la promotion de la politique américaine en France et en Europe.

     

    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_10_03/Un-depute-britannique-qualifie-Hollande-et-Cameron-de-caniches-des-USA-6655/

     

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    Mensonge honteux: quand Hollande fustigeait la droite et exigeait le retrait d'Afghanistan!

     

    Trois guerres en deux ans!
     

    Pour la troisième fois en deux ans seulement, en engageant militairement la France en Irak, François Hollande confirme son rôle de Président le plus guerrier de l'histoire de la Ve République en un temps si court. 

    À chaque fois, c'est le même argument bushiste qui est avancé : lutter contre le terrorisme, que ce soit au Mali et en Centrafrique depuis 2013, aujourd’hui en Irak ou demain, probablement, en Syrie et en Libye. À tel point que le président français François Hollande est régulièrement taxé (à juste titre) de néoconservateur en s’alignant ainsi sur les États-Unis.

    Lundi, à l’occasion de la conférence sur la paix et la sécurité en Irak, organisée à Paris avec une trentaine d’États représentés, le chef de l’État français a de nouveau défendu la nécessité de frapper militairement l’État islamique (EI), que les autorités françaises n’appellent plus désormais que par son acronyme en arabe, Daech, pour lui dénier le droit de constituer un État. « Les États-Unis ont agi pour former une large coalition. La France y prendra sa part », a-t-il expliqué.


     

    Un peu plus tôt, Jean-Yves Le Drian avait indiqué dans un discours devant les forces françaises positionnées aux Émirats arabes unis : « Soyez donc prêts à devoir intervenir. » Il a également précisé que « dès ce matin (lundi, ndlr), de premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l’accord des autorités irakiennes et émiriennes ». Depuis le mois d’août, la France a également « livré plus de 60 tonnes de matériel » dans le cadre de son opération humanitaire en Irak. Elle devrait prochainement fournir du matériel militaire aux combattants irakiens, notamment kurdes, qui luttent contre l’État islamique.


    Sans surprise, François Hollande a surtout insisté lundi sur la nécessité de la lutte contre le terrorisme, qualifiée de « menace globale ». Même si la référence est involontaire, la rhétorique rappelle évidemment celle de George W. Bush et sa guerre globale contre le terrorisme. « Telle est la menace, elle est globale, la réponse doit donc être globale », a expliqué lundi François Hollande qui a rebaptisé la conférence « sur la paix et la sécurité en Irak, et contre le terrorisme ».

    Il faut « punir tous ceux qui sont associés de près ou de loin » à l’EI, a-t-il également déclaré, avant de redire sa volonté de « punir les responsables ». « Punir », c’était déjà le terme, très contesté à l’époque, que le président français avait utilisé pour appeler à des frappes militaires contre le régime de Bachar al-Assad. Et comme il y a un an, Hollande est prêt à intervenir militairement sans mandat de l’Onu. Quant aux procédures françaises, il n’a, cette fois, même pas évoqué l’organisation d’un débat parlementaire.


    Surtout, François Hollande a fait le lien entre l’intervention militaire en Irak et le risque terroriste qui pèse sur la France. « Alors que la France se tient prête dans ces moments décisifs pour sa sécurité, car c’est bien aussi la sécurité de la France que menace Daech, ce pseudo-État islamique », avait déjà déclaré depuis Abou Dhabi le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Une rhétorique déjà abondamment utilisée par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, qui défend à l’Assemblée son projet de loi antiterroriste. « Nous faisons face à une menace inédite, par sa nature et par son ampleur. (…) Face à ce phénomène inédit, notre riposte est globale : nous combattons les terroristes à l'intérieur et à l'extérieur »a-t-il expliqué au JDD.

    Selon Cazeneuve, la France fait face à un risque d’attentat : « Cette menace est diffuse. Et d'autant plus dangereuse. » « Nous sommes obligés de nous défendre parce que nous sommes au bout du fusil »juge également Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères. Un des principaux responsables de la lutte antiterroriste en France, Loïc Garnier, à la tête de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), a même affirmé lundi « Aujourd'hui, nous n'en sommes plus à nous demander s'il y aura un attentat en France, mais quand. » À tel point que certains médias en sont à dresser un pseudo-portrait-robot du « prochain attentat terroriste en France ».

    Là encore, le parallèle avec les États-Unis interroge. Bush avait résumé le pilier de sa doctrine par la phrase suivante : « Mener le combat contre l’ennemi chez lui avant qu’il ne puisse nous attaquer chez nous. » Cela a mené les États-Unis durant les années 2000 à développer le concept des « frappes préventives », les interventions dans des pays qui ne représentaient pas une menace immédiate (Irak, Pakistan) et, d’une manière générale, la permanence d’actions militaires aux quatre coins de la planète, de la Somalie au Waziristan.

    L’Élysée et le Quai d’Orsay réfutent de façon virulente tout parallèle entre leur politique et celle de Bush. Si les États-Unis ont attaqué l’Irak sous prétexte d’une menace imaginaire (les armes chimiques), il s’agit cette fois, a expliqué en privé Laurent Fabius, de frapper à la demande de l’État irakien une menace avérée. Pour le chef de la diplomatie française, on assiste actuellement à un changement de paradigme international dans un monde qui se décompose.

    Reste que la France est déjà engagée sur de nombreux terrains, au maximum sur ses capacités militaires, avec des résultats très contestés. Au Mali, l’opération Serval est devenue l’opération Barkhane. Le changement n’est pas uniquement sémantique puisque le théâtre d’opération des militaires français n’est plus le seul Mali, mais aussi les pays alentour : Mauritanie, Niger, Burkina Faso et Tchad. Si la logique antiterroriste est évidente, les djihadistes et les trafiquants de tous acabits qui leur sont associés passant aisément d’un territoire à l’autre, la question du mandat est confuse et la question politique assez faiblarde.
    Contrairement à l’intervention malienne de janvier 2013 (officiellement à la demande du président de l’époque et sous la menace des combattants venus du Nord), les soldats français de Barkhane opèrent au nom d’accords bilatéraux avec les cinq pays concernés et donc avec des règles d’intervention qui changent d’une nation à l’autre. Quant à la gestion politique de cette crise qui affecte le Sahel, elle semble toujours au point mort.

    « La crise politique malienne, à l’origine de l’affaissement de l’État qui a suscité l’intervention française, n’est absolument pas résolue, soupire un diplomate européen en poste à Bamako. Le président Ibrahim Boubacar Keita s’est coulé dans les habits de ses prédécesseurs et il traîne des pieds pour entreprendre les réformes ou renouer le dialogue avec les Touaregs. Quant à la formation de l’armée malienne par les Européens, on nous dit que cela va durer des années… »

     

    Sur France Info, le général Palasset, en charge de l’opération Barkhane, parle d’une durée minimum de trois ou quatre ans. Connaissant les prévisions généralement optimistes des militaires dans ce domaine, il faut admettre que la France est réengagée lourdement et pour très longtemps dans cette partie du Sahel.
    De plus, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a récemment appelé à « agir en Libye », estimant que Barkhane pourrait être amené à « monter vers la frontière libyenne ». La Libye est pourtant l’exemple d’une intervention militaire décidée sans réel accompagnement sur le long terme, qui finit par se retourner contre ses initiateurs. À la dictature libyenne a succédé un état de chaos qui menace de basculer dans une « beyrouthisation » de la capitale Tripoli.
    Depuis le début de son mandat, François Hollande donne en tout cas le sentiment de céder aux sirènes néoconservatrices, du moins de se laisser aller à l’air du temps (lire notre enquête). Ou à un « interventionnisme libéral » assez désidéologisé, comme l’estime le chercheur Christian Lequesneauteur d’un article récent sur la politique extérieure de la France« Il y a aujourd’hui un assez grand consensus chez les diplomates français, de gauche comme de droite, pour dire que la coercition militaire fait partie des outils de la diplomatie. Depuis Nicolas Sarkozy, et aujourd’hui avec François Hollande, le vieux paradigme gaullo-mitterrandien n’est plus l’état d’esprit », explique-t-il à Mediapart.

     

    Un dernier diagnostic partagé par Yves Aubin de la Messuzière, ancien ambassadeur. « On est dans la gestion de crise, sans donner de perspectives plus lointaines. Et on n’est plus du tout dans la tradition gaullo-mitterrandienne. Il s’agit plutôt d’une tendance occidentaliste, celle d’un Occident qui devrait affirmer ses valeurs, comme sous Nicolas Sarkozy », décrypte-t-il. Selon lui, une partie de l’opinion publique des pays arabes risque de percevoir la France comme étant à la remorque des États-Unis, dans une coalition où elle n’aurait que peu d’indépendance. D’autant plus que, selon Aubin de la Messuzière, la France a abdiqué tout rôle dans le conflit israélo-palestinien.  

    En Irak, et peut-être même en Syrie, « notre rôle sera modeste, il s’agit d’un rôle d’appoint par rapport aux États-Unis », dit aussi François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran. Mais, insiste l’ex-diplomate, la France fait tout « pour se poser dans le champ médiatique comme une puissance motrice, à l’initiative ».
    Selon plusieurs sources, Paris a demandé à Washington de conserver un minimum de marge de manœuvre. « Il y a deux choses qui inquiètent l’Élysée : la légitimité de l’intervention et le souci de ne pas trop dépendre des Américains », analyse un diplomate du Quai d’Orsay. Avant d’ajouter : « Pour la première, c’est réglé grâce à l’appel à l’aide du premier ministre irakien. Pour le deuxième, c’est plus compliqué : les Américains ont des moyens et des renseignements que nous n’avons pas. Il est donc délicat d’être complètement autonomes à leur égard, et en même temps, on ne veut pas se retrouver embarqué dans une guerre qu’on ne maîtrise pas» Une frappe française qui ferait des victimes civiles sur la base d’un renseignement américain aurait un effet dévastateur.

    Mais sur le fond, précise encore ce diplomate qui se dit plus proche de l’UMP que du PS, « Hollande fait partie de cette génération de socialistes, comme Fabius, qui se veulent réalistes et décidés à dépasser ce qu’ils estiment être un vieux tropisme de gauche : le non-interventionnisme et le pacifisme ».


    Si Barack Obama est apparu comme un « guerrier réticent », selon une expression que l’on retrouve de plus en plus dans la presse américaine, refusant de bombarder la Syrie en 2013 et se mobilisant contre l’État islamique sous la pression de la droite américaine, François Hollande semble même aimer se draper dans des habits martiaux. Il avait ainsi déclaré, peut-être submergé par l’émotion lors de sa visite au Mali en février 2013 : « Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, parce qu'à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d'hommes et de femmes. »

    « Hollande est comme tous les présidents de la Ve République qui arrivent à l’Élysée », confiait il y a quelques semaines un général en retraite à qui l’on demandait si l’actuel président ne se précipitait pas un peu trop pour intervenir à l’étranger. « Il découvre que l’armée est une institution qui fonctionne au quart de tour et sans poser de questions. Il suffit de prendre une décision et, 48 heures plus tard, des centaines de soldats français interviennent à l’autre bout du monde avec généralement la plus grande efficacité. C’est très grisant d’appuyer sur un bouton et d’obtenir un résultat immédiat. »


    Le président français espère aussi que son interventionnisme à l’étranger lui permette de conserver ce qui lui reste de popularité en France. Il sert en outre à exercer une pression supplémentaire sur les députés rétifs, qui hésitent à voter la confiance que demandera mardi à l’Assemblée le premier ministre Manuel Valls.
    Plusieurs responsables de la majorité expliquent aussi depuis plusieurs jours que les débats sur la politique économique ne sont pas à la hauteur, alors que la France est sous la menace d’un attentat terroriste et qu’elle s’engage en Irak.« Il faut sortir de l’hémicycle : la France s’engage en Irak ; le président a besoin d’appuis sur la scène européenne et le FN est le troisième parti de France. L’enjeu du vote de confiance est à cette hauteur-là », affirmait récemment un proche de François Hollande. Pas sûr que la ficelle, grossière, soit non plus à la hauteur.

    BOITE NOIREUn vif débat sémantique fait rage sur le nom de l’État islamique (EI), d’abord appelé État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et que les autorités françaises refusent désormais de désigner autrement que par l’acronyme en arabe Daech (ou Daesh, ou Da’ech). Quant au ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, il ne parle plus que des « égorgeurs de Daech ».

    « Vous avez parlé d'un prétendu “État islamique” : permettez-moi de revenir, un instant seulement, sur cette expression. Le groupe terroriste dont il s'agit n'est pas un État. Il voudrait l'être, il ne l'est pas, et c'est lui faire un cadeau que l'appeler “État”. De la même façon, je recommande de ne pas utiliser l'expression “État islamique”, car cela occasionne une confusion entre l'islam, l'islamisme et les musulmans. Il s'agit de ce que les Arabes appellent “Daech”, et que j'appellerai pour ma part “les égorgeurs de Daech” ! », a justifié Laurent Fabius devant le Parlement, comme l’a relevé Marianne.


    Mais ce choix sémantique – récent de la part de la France – est contesté, y compris par des chercheurs spécialistes de la région. C’est par exemple le cas de Romain Caillet, qui considère que « l’acronyme Daech est un terme impropre et péjoratif, utilisé par les opposants à l’État islamique ». « Si en langue arabe il peut y avoir une légitimité à l’employer, son utilisation en français est clairement idéologique »explique-t-il.

    À Mediapart, nous continuons à parler d’État islamique (EI), évidemment pas en signe de soutien avec ce groupe terroriste, mais par souci de cohérence dans notre couverture journalistique.

     

    source : Mali, Centrafrique, Irak: Hollande, le président qui aime faire la guerre - Autoblog du flux complet de Mediapart - France

     

     

    Lire aussi.....

    Intervention Française En Irak Et En Syrie : L'incroyable Soumission De François Hollande!

    Publié par : http://zebuzzeo.blogspot.fr

     

     

    Mali Centrafrique Irak Syrie (Demain LIbye?) : François Hollande Le Président Le Plus Guerrier De La Ve République!

     

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    Voir aussi :


    Une Guerre Par An ! François Hollande Et Le Complexe De Napoleon III + lien

    Les USA ont bombardé sept pays en six ans et la France cinq pays en quatre ans


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    Les GOPE (Grandes Orientations de Politique Économique) ou la feuille de route économique de Matignon

     
     

    GOPE Grandes Orientations de Politique Economique feuille de route économique de Matignon Les GOPE (Grandes Orientations de Politique Économique) ou la feuille de route économique de Matignon

     

    C’est dans la plus grande discrétion que les « Grandes Orientations de Politique Économique » (GOPE) fixées par la Commission européenne aux 28 États membres de l’Union européenne pour 2014-2015 ont été publiées le 2 juin dernier [1].

    Aucun média de grande diffusion ne s’en est fait l’écho de façon approfondie et sérieuse auprès de nos concitoyens, aucun des partis politiques ayant accès à ces médias non plus. Soit tout ce petit monde n’y connaît rien à rien – ce qui est hélas certain dans bien des cas – soit il a jugé beaucoup plus prudent de distraire l’attention des Français sur des sujets dérisoires et inoffensifs. Par exemple sur les règlements de compte familiaux ou maffieux qui déchirent l’UMP et le FN devant l’indifférence blasée des Français.

    Pourtant, ces GOPÉ publiées à l’aube de la trêve estivale constituent ni plus ni moins que la feuille de route fixée à chaque État membre de l’Union européenne pour les 12 mois qui viennent, en vertu de l’article 121 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) [2].

    Il est donc du plus haut intérêt d’analyser quelles sont ces recommandations que les membres non élus de la Commission européenne – et dont 96,4% ne sont pas Français (27 commissaires sur 28) – ont décidées pour la France. Puisque ces « recommandations » vont constituer la politique économique de la République française mise sous tutelle, il est assurément beaucoup plus important d’en prendre connaissance que de s’enquérir des résultats de telle ou telle de nos élections pour rire.

    La Commission évalue tout d’abord le programme présenté par le gouvernement, que ce soit le « programme national de réformes » ou le « programme de stabilité ».

    L’objectif affiché par le gouvernement (qui lui est imposé par les traités européens) est de corriger en 2015 le déficit du budget de l’État. Car celui désormais prévu pour 2014 est une nouvelle fois très excessif par rapport aux normes européennes, comme il l’a été en 2013, en 2012, en 2011, en 2010, en 2009, en 2008, etc. Le couteau sous la gorge, le gouvernement français a donc promis-juré qu’il ramènerait cette fois-ci notre déficit budgétaire à -0,5 % du PIB… en 2017.

    Pour que Paris atteigne cet objectif – dont nul n’ignore à Bercy qu’il est extrêmement ambitieux, sinon irréaliste -, la Commission européenne a indiqué en fronçant les sourcils que la « France doit déployer des efforts supplémentaires ». Bigre ! Mais quels sont ces efforts additionnels que demande la Commission [3] ?

    Pour bien en saisir le sens et les conséquences, il faut se livrer à un exercice de traduction de la « novlangue » bruxelloise en bon français. Car chacune des formules du jargon bruxellois est porteuse de conséquences très concrètes pour nos compatriotes. Traduisons-les donc.

    1- « Réduction des dépenses publiques »

    Traduction : c’est ce que le gouvernement a annoncé avec son plan de 50 milliards d’économie [4]. C’est la fameuse contrepartie du « pacte de responsabilité » pour ne pas faire exploser le déficit. À ce pacte de responsabilité peu efficace [5] sur la compétitivité, il est désormais demandé d’ajouter une nouvelle réduction drastique des dépenses publiques.

    Ce qu’il faut savoir – et que tous les économistes savent – c’est que pratiquer des coupes sombres dans les dépenses publiques lorsqu’un pays est déjà en période de stagnation économique est une politique qui ne peut mener qu’à la récession. Et c’est en outre contre-productif puisque la récession entraîne une baisse des recettes fiscales souvent supérieure aux économies réalisées par la réduction des dépenses. En d’autres termes, cela revient paradoxalement à creuser le déficit que l’on prétendait combler…

    Il faut enfin savoir que l’histoire économique enseigne qu’il n’y a pas de baisse des dépenses publiques réussies sans dévaluation monétaire. Songeons aux  exemples récents de l’Allemagne (dévaluation de facto avec l’adoption de l’euro, qui est sous-évalué pour la compétitivité allemande) et de la Suède. Autant dire que la baisse des dépenses publiques est impossible pour la France, du fait que l’euro est très surévalué par rapport à la compétitivité de l’économie française.

    2- Redéfinir « la portée de l’action des pouvoirs publics »

    Traduction : cela revient à accentuer les privatisations et la destruction de notre système de santé et de nos services publics auxquels les Français sont majoritairement attachés, quelle que soit leur couleur politique [6].

    On a par ailleurs vu le succès de la privatisation des autoroutes qui rapportaient à l’État et coûtent désormais très cher aux Français…

    3- Le texte va plus loin concernant le système de santé puisqu’il explique que « d’importantes économies à court terme ne peuvent être réalisées sans une réduction significative de l’augmentation des dépenses de sécurité sociale »

    Traduction : il faut s’attendre à une baisse massive des remboursements de santé, puisque la branche maladie représente quasiment 50 % des dépenses de la Sécurité sociale [7], ainsi qu’à une privatisation rampante de la Sécurité sociale, via le recours croissant aux mutuelles privées, présentées comme solution à tous les problèmes.

    Pour la branche vieillesse, il s’agit bien évidemment des retraites qui sont en ligne de mire. Après la hausse de l’âge de départ à la retraite, vient maintenant le gel du montant des pensions [8].

    Pour les retraités, la perte de pouvoir d’achat c’est maintenant ! Le texte de la Commission européenne parle d’ailleurs explicitement de gel des retraites et d’autres pensions sociales, ce qui confirme une fois encore que le gouvernement ne fait qu’appliquer la politique de l’oligarchie euro-atlantiste.

    Pour le chômage, le texte parle de « dégressivité des allocations » : cela augure d’une baisse plus importante et plus rapide des allocations dans le temps.

    4- « Simplifier les différents échelons administratifs »

    Traduction : voilà l’une des motivations avancées par les pouvoirs publics pour adopter une nouvelle loi de décentralisation.

    Il faut pourtant noter qu’aucune des lois précédentes de décentralisation n’a apporté d’économies substantielles. Bien au contraire, les coûts des collectivités locales ont généralement eu tendance à exploser [9].

    Cette injonction de réduction des échelons administratifs témoigne donc, non seulement que la République française n’existe plus comme État souverain et indépendant, mais aussi qu’en dépit de leur nom, les GOPÉ ont aussi des visées géopolitiques. Ce qu’elles visent, ce ne sont pas seulement des économies budgétaires, c’est aussi, et ni plus ni moins, que le démantèlement des grands États nations d’Europe, au premier rang desquels la France, avec des grandes régions qui traiteront directement avec Bruxelles [10].

    En fidèle employé de l’oligarchie euro-atlantiste, François Hollande parle d’ailleurs lui-même de « régions à taille européenne » [11].

    5- Dans le chapitre coût du travail, « il convient que le salaire minimum continue d’évoluer d’une manière propice à la compétitivité et à la création d’emploi »

    Traduction : il faut : a) arrêter les revalorisations du SMIC ; b) commencer à mettre en œuvre sa suppression.

    Ne doutons pas que des campagnes de presse se préparent pour expliquer au bon peuple que le SMIC serait « un frein à la croissance » et que sa suppression permettrait de « libérer les énergies »…

    6- « Une attention particulière devrait être accordée aux dispositions réglementaires du Code du travail ou aux règles comptables liées aux seuils spécifiques en matière d’effectifs, qui entravent la croissance des entreprises françaises »

    Traduction : tiens donc ! C’est exactement ce que « propose » François Rebsamen, le prétendu « ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social » du gouvernement.

    Même si, selon la tactique d’enfumage habituelle, dite « des lieutenants », certains socialistes font mine de s’y opposer. [12] Opposition pour la galerie bien entendu.

    7- « Accroître la souplesse des conditions de travail en cas de difficultés économiques provisoires »

    Traduction : il faut poursuivre la remise en cause de l’existence même des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) et accroître la précarisation des contrats de travail.

    8- « Une majorité reste confrontée à d’importantes barrières à l’entrée ou à l’exercice (par exemple les taxis, le secteur des soins de santé, les notaires et, plus généralement, les professions juridiques) »

    Traduction : il faut déréguler tous ces secteurs, déjà mis à mal par les traités européens.

    Il faut noter que cette idée est un serpent de mer, qui a déjà été souligné par maints rapports antérieurs, notamment le fameux « rapport Attali » de la « Commission pour la libération de la croissance française ». Chargée par le président de la République de l’époque, Nicolas Sarkozy, de fournir des recommandations afin de « relancer la croissance économique » de la France, la Commission Attali avait rendu son rapport final le 23 janvier 2008 dans lequel on trouvait déjà ces prétendues solutions pratiquement mot pour mot.

    9- « Les tarifs réglementés restent d’application pour les ménages et, en ce qui concerne l’électricité, ils sont fixés en dessous des niveaux de coûts et l’accès pour les autres fournisseurs est limité »

    Traduction : la hausse des tarifs et la privatisation d’EDF sont au programme.

    La Commission européenne a d’ailleurs le culot de prendre l’Espagne comme modèle de pays qui a appliqué ces recettes. Avec le succès que l’on voit !

    10- « Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement du marché »

    Traduction : comme précédemment, c’est la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée qui sont au programme du gouvernement.

    Conclusion

    On l’aura compris, aucune de ces mesures visant prétendument à la réduction du déficit budgétaire et à la relance économique n’aura l’effet escompté.

    Non seulement parce que vouloir baisser les dépenses publiques est une absurdité en période de stagnation économique, mais parce que ces mesures ne peuvent régler en rien le problème n°1 de compétitivité de la France : l’euro [13].

    Les inspirateurs de ces mesures n’étant pas stupides, ils ne se font d’ailleurs sans doute aucune illusion sur leur inefficacité pour réduire le déficit budgétaire et relancer la croissance. Leurs objectifs ne sont pas là. Ce qui est en réalité visé, c’est à la fois de démanteler les États nations et de détruire tous les acquis sociaux obtenus par les peuples européens depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

    Pour la France, ce programme voulu par l’oligarchie passe par la suppression des départements et des communes, une décentralisation de plus en plus poussée, la mise en pièces de notre système social et la disparition de nos services publics.


    En bref, la disparition par étapes de la République française et la destruction complète du programme du Conseil national de la Résistance [14].

    Tout cela résulte de la logique même de l’euro et de l’Union européenne. Il s’agit bel et bien d’une guerre livrée au peuple français et qui leur impose ce double anéantissement, qu’ils votent « à gauche » ou « à droite ».

    À situation inédite, solution inédite. Si les Français veulent sortir victorieux de cette guerre, ils doivent se rassembler pour faire sortir au plus vite la France de l’UE et de l’euro, solution que l’Union Populaire Républicaine (UPR) est la seule à proposer. [15]


    charles henri gallois Les GOPE (Grandes Orientations de Politique Économique) ou la feuille de route économique de MatignonCharles-Henri GALLOIS est le Responsable national du groupe de travail sur les questions économiques à l’UPR.
    Diplômé de l’EM Lyon il est cadre financier dans un grand groupe français.
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    Les articles publiés par Charles-Henri GALLOIS :

     

     

    Le lien entre l’euro et le taux de chômage
    Le pacte de responsabilité – Une annonce en grande pompe pour des effets médiocres
    Les artifices statistiques de la baisse du chômage : quand la boîte à outils présidentielle se transforme en bidouillage
    Les divergences de compétitivité intra-zone euro et la folie d’un taux de change unique

    Les conséquences économiques du Grand Marché Transatlantique (TAFTA)


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    Références ce cet article

    [1] http://europa.eu/rapid/press-release_IP-14-623_fr.htm
    [2] http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:12012E/TXT&from=EN
    [3] http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2014/csr2014_france_fr.pdf
    [4] http://www.lepoint.fr/economie/le-plan-de-manuel-valls-pour-reduire-les-depenses-de-50-milliards-29-04-2014-1817310_28.php
    [5] http://www.upr.fr/actualite/france/pacte-responsabilite-annonce-en-grande-pompe-effets-mediocres-charles-henri-gallois
    [6] http://www.entrepatients.net/sites/default/files/actualites/dossier-presse-sondage-ipsos-fhf.pdf
    http://www.20minutes.fr/france/349721-francais-attaches-services-publics
    [7] http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/brochure_lfss2013_en_chiffres.pdf
    [8] http://www.challenges.fr/emploi/20140428.CHA3149/marisol-touraine-evoque-un-geste-d-environ-1-000-euros-pour-les-petites-retraites.html
    [9] http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/14/20002-20131014ARTFIG00623-la-cour-des-comptes-epingle-les-depenses-des-collectivites-locales.php
    [10] http://www.upr.fr/videos/conferences-en-ligne/euro-regions-allons-nous-laisser-detruire-les-nations
    [11] http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/02/la-france-a-14-regions-de-francois-hollande_4430721_823448.html
    [12] http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203544672759-cambadelis-tacle-rebsamen-sur-les-seuils-sociaux-1009814.php
    [13] http://www.upr.fr/actualite/france/les-divergences-competitivite-intra-zone-euro-folie-dun-taux-change-unique
    [14] http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance
    [15] http://www.upr.fr/programme-politique

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    Voir aussi :

     

     

     

     

    Débat sur la situation de la jeunesse: sortons des politiques d’austérité pour créer les conditions d’un autre avenir pour les jeunes

     

    Patrick Le Hyaric demande à l'Union européenne de placer le peuple palestinien sous protection internationale

    Nouvelle composition de la Commission: Une Commission qui poussera pour la fin des tarifs réglementés tout en poursuivant l’austérité et le grand marché transatlantique

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    A lire aussi pour savoir ce qui nous attend !

     

     

    Réedition enrichie et actualisé du livre « GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE : Dracula contre les peuples » La première édition de cet ouvrage avait permis de révéler au grand public les négociations tenues secrètes sur le Grand Marché Transatlantique. Cette réédition actualisée et augmentée de plus de 65 pages donne des éléments nouveaux sur les débats en cours et comporte un chapitre supplémentaire sur la négociation secrète sur un projet de traité international pour la privatisation des services public. A mettre entre toutes les mains pour que le mouvement de résistance populaire contre le TAFTA mette en échec ces funestes projets. ..................................................................................................................... Je commande « Grand marché transatlantique : Dracula contre les peuples » Au prix de 8€ + 2€ de frais de port par exemplaire (valable uniquement pour la France métropolitaine) Soit 10€ X……………. = …………….€ Nom………………………………………..Prénom…………………………………………… Adresse…………………………………………………………………………………………................................................................................................. Ville……………………………………………………………………................. CP…………………..................................................................................... Téléphone……………………….................................................................. Mail ………...........……………………………………………. ..................................................................................................................... Renvoyer ce bulletin sur papier libre accompagné de votre règlement (chèque à l’ordre de l’Humanité) à : L’Humanité, service de la diffusion militante, 5, rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis cedex
    Toutes infos ici :

    Député européen

     

     

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  • Jacques Sapir : «En suspendant la livraison du Mistral, Hollande met la France hors-jeu»

     

     

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour l'économiste Jacques Sapir, la décision de François Hollande de suspendre la livraison à la Russie des navires Mistral est inconséquente, et risque d'avoir de graves répercussions économiques et géopolitiques.

      

    Jacques Sapir dirige le groupe de recherche Irses à la FMSH, et coorganise avec l'Institut de prévision de l'économie nationale (IPEN-ASR) le séminaire franco-russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie. Vous pouvez lire ses chroniques sur son blog RussEurope.


     

    Le Président de la République vient de décider de “suspendre” la livraison à la Russie du 1er navire Mistral, qui devait avoir lieu en Novembre 2014. Cette décision est l'exemple même de l'incompétence et l'inconséquence qui caractérisent la politique étrangère de la France depuis plusieurs années. C'est une décision inconséquente car, si l'on voulait se concilier les bonnes grâces des pays de l'Otan et des Etats-Unis, elle aurait dû être prise il y a plus de deux mois. C'est une décision inconséquente car elle ne peut que provoquer la colère de la Russie qui voit ce retournement de la position française survenir alors même que l'on parle d'un possible cessez-le-feu en Ukraine. Par cette décision, François Hollande met, de fait, la France hors jeu dans un possible règlement de la crise ukrainienne, et ce au moment même où la question d'un règlement politique pourtant s'impose. Il contribue à aggraver la situation et donne implicitement raison à tous les boutes-feu qui trainent aujourd'hui de Bruxelles à Varsovie.


    Mais, cette décision n'est pas seulement une preuve d'incompétence. En prononçant la “suspension” de la livraison, François Hollande prétend jouer de l'ambiguïté d'un terme, qui n'est pas celui d'annulation du contrat. S'il croit que la Russie et les Etats-Unis seront dupes de cette lamentable astuce de langage, il se trompe. On ne conduit pas la politique étrangère d'un pays comme la France, comme l'on dirige le Parti Socialiste - ce qui fut la seule responsabilité d'ordre national qu'exerça François Hollande dans sa carrière avant d'être élu Président de la République. Se croyant fin, mais étant en réalité calamiteux de maladresse, il envoie à tous nos alliés le plus détestable des messages, celui d'un suivisme sans principes, d'une indécision pathologique, d'une incapacité à décider et à se tenir à sa décision.


    ERREUR! Exergue vide.

    Cette décision est aussi une catastrophe pour l'industrie française. Qui, désormais, aura confiance en la parole de la France? Les conséquences possible de cette “suspension”, si elle se révélait être en réalité une annulation, iraient bien au delà du milliards d'euros qui a été payé par la Russie et qu'il nous faudrait rembourser, et cela sans compter les pénalités pour rupture de contrat. François Hollande, par son inconséquence, vient de porter un coup très dur à l'industrie française. Les travailleurs de l'industrie navale apprécieront, ainsi que tous les salariés qui aujourd'hui réalisent des contrats en Russie et qui pourraient bien, dans un proche futur, voir ces contrats annulés en représailles.

     

    Il y a enfin une dernière dimension dans cette lamentable affaire qui porte témoignage de l'homme qu'est, ou plutôt n'est pas, François Hollande. On dira que, par cette déclaration, François Hollande s'est acheté à bon compte la paix pour la réunion de l'Otan qui doit avoir lieu demain, et où il aurait été mis sur la sellette par Obama et quelques autres. On n'ose imaginer quelle aurait été la réaction du Général de Gaulle, voire de François Mitterrand, dans cette situation. Mais, surtout, cette “paix” personnelle, achetée au prix de l'emploi de milliers d'ouvriers, ne fait que donner tristement raison au livre que vient de publier Valérie Trierweiler, l'ancienne maîtresse, éconduite, du Président. Elle confirme qu'il est homme de petits calculs mais aussi de grand mépris pour tous ceux qu'il qualifie de “sans dents”, tous ces pauvres qui payent le prix de sa politique.

     

    Les français risquent fort de ne pas l'oublier et de ne pas pardonner.

    Jacques Sapir

     

     

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/09/04/31007-20140904ARTFIG00374-jacques-sapir-en-suspendant-la-livraison-du-mistral-hollande-met-la-france-hors-jeu.php

     

     

    Pétition d'un collectif de "sans-dents" : Hollande démission

     

    Pétition d’un collectif de “sans-dents” : Hollande démission

     

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    05/09/2014 – PARIS (NOVOpress) - A la suite de la publication jeudi du livre Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler dans lequel elle indique que le Président emploie en privé l’expression “les sans-dents” pour désigner les pauvres, un collectif d’édentés a lancé une pétition adressée à François Hollande pour demander sa démission :

     

     

     



     

    Pétition à l’attention du Président de la République

     

    Allons #sansdents de la Patrie, le jour de gloire est arrivé

     

    Monsieur le Prési…dent,

     

    Nous venons vous demander de partir car le moment est maintenant venu.

     

    C’est avec la plus grande consternation que nous découvrons à la lecture du livre de votre ex-concubine le cynisme avec lequel vous méprisez aussi les plus faibles d’entre les Français.

     

    En qualifiant les pauvres de « sans-dents », vous révélez un peu plus votre vrai visage, celui d’un homme qui se joue de nous, qui se joue de tout.

     

    Les petits, les obscurs, les sans-grades, comme le reste des Français, ceux qui ont cru en vous, comme les autres, sont lassés de vous.

     

    D’après Madame Trierweiler, vous portez beaucoup d’attention à votre popularité qui est pourtant au plus bas.

     

    De plus en plus de Français réclament votre démission. Et vous, comme sourd, sans oreilles, vous vous enfermez dans les ors des palais, dans votre tour d’ivoire. Vous ignorez nos gémissements, nos cris, notre dégoût. “Qu’ils mangent de la brioche…”

     

    En quelques mois, vous avez mis la France à genoux, faisant de plus en plus d’édentés.

     

    Vous avez affaibli la France et les français quels qu’ils soient.

     

    Vous avez affaibli la classe politique et la fonction de chef de l’Etat.

     

    Qu’avez vous fait de votre promesse lorsque vous prétendiez : « Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. ». Ce n’était que le mensonge d’un arracheur de dents.

     

    Vous l’avez compris Monsieur le Prési..dent, les Français sont sur les dents, ils ont une dent contre vous…

     

    Vous prenez l’eau. Arrêtez le naufrage !

    Comme disent les marins bretons … « Qui voit Sein voit sa fin… », vous avez vu Sein, il est tant de tirer votre révérence.

     

    Un collectif d’édentés…

     

    http://fr.novopress.info/174421/petition-dun-collectif-dents-hollande-demission/

     

     

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    Hollande le traître

    par eva R-sistons (Chantal Dupille)

     

     

    La spécialité de Hollande est de trahir. Et tout le monde s'en aperçoit ! Son apparente bonhomie ne fait plus illusion.

     

    Hollande avait promis le changement, et la politique de Nicolas Sarkoy rejetée par les Français a été amplifiée, l'hypocrisie en plus.

     

    Hollande avait promis de combattre la Finance, il vient de s'y soumettre clairement, totalement. Un employé des Rothschild va finir de modeler la France... au profit des plus nantis ! La mondialisation s'accentuera, avec son cortège de laissés-pour-compte, de frustrés, de malheureux, et une jeunesse sans perspectives.

     

    Hollande le "socialiste" a "embauché" le fasciste Valls pour décider autoritairement des orientations de la France, avec un gouvernement "PS" ultra-libéral et totalement soumis à Bruxelles. Désormais, il y aura deux camps: "Ceux qui sont avec Valls, ou contre" (France24). Ces derniers, comme Montebourg, seront écartés. Avec l'autocrate Valls, il faudra se soumettre totalement, ou se démettre; Adieu le débat, la diversité, la démocratie !

     

    Hollande a trahi toutes les valeurs et les traditions de la France. Ainsi, sa laïcité est sioniste et islamophobe. Sa République est autoritaire. Sa démocratie écarte les Dieudonné et promeut les autocrates comme Valls, et même elle soutient les terroristes au Moyen-Orient ou en Afrique, ou les néo-nazis en Ukraine. Ses Droits-de-L'Homme sont ceux promus par les féministes radicales opposées, dans leur haine des hommes, aux Droits humains les plus élémentaires, à la différenciation des sexes.

     

    Hollande a achevé le travail de destruction de son prédécesseur Nicolas Sarkozy,  pour tuer la diplomatie française, désormais totalement inféodée à Washington et à Tel-Aviv. Finie l'indépendance nationale, la France est un pion d'Israël, et elle entreprend pour le compte de l'entité sioniste, de multiples guerres néo-coloniales meutrières. Avec des pays comme la France, le chaos se répand, les conflits se multiplient, les risques de guerre nucléaire se précisent. L'image de notre pays est totalement dégradée à l'Etranger, et la France commence à être au mieux ridiculisée partout, au pire, haïe. Ainsi, personne ne comprend sa soumission totale à l'entité sioniste, alors même qu'elle perpétue un génocide à Gaza, avec à la clé des hordes de futurs malformés, d'handicapés physiques et mentaux, de malades (cancers etc), de malheureux...  

     

    Hollande conduit aussi pas-à-pas la France éternelle vers le monde fou du Nouvel Ordre Mondial, avec en particulier des Najat Vallaud-Belkacem préparant nos enfants au genre neutre, asexué et pervers, ou encore avec la destruction du territoire.   

     

    Et on pourrait continuer cette liste effroyable...

     

    La France, entre les mains des Hollande-Valls, devient l'ombre d'elle-même...

     

    Eva R-sistons (Chantal Dupille)

     

    TAGS: Hollande, Valls, France, sionisme, Gaza, Ukraine, laïcité, enfants, diplomatie, Nicolas Sarkoy, Nouvel Ordre Mondial, Najat Vallaud-Belkacem, Finance, socialisme, fascisme, Bruxelles, Montebourg, démocratie..

     

     

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    Voir aussi :

     

     

     

     

     

     

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    L'Espagnol Valls, le Franco français

     

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    La purge de Monsieur Valls

    Par eva R-sistons

     

     

    Voici en quelques tweets, comment j'ai commenté l'actualité du jour.

     

    Janus en France. Double Droite, Double Gauche, Doubles Verts... Olé !

     

    Logique de Hollande: Les Français avaient voté Gauche en 2012, ils ont toujours plus de Droite. Ils ont voté contre l'UE, ils ont toujours plus d'UE !

     


    Plus Hollande dégringole dans les sondages, plus il commémore les pages glorieuses de la France. Pour qu'on l'identifie à cette Histoire glorieuse ?

     


    Dans le genre grotesque, le Gouvernement de "sociétalistes" (et non de socialistes) Hollande nous aura tout offert. Improvisations, mensonges, trahisons, purge PS...

     

    Valls est le fossoyeur du PS, qui éclate avec lui. Il sera aussi le fossoyeur des Verts, avec peut-être l'écologiste Placé au Gouvernement. Surtout, celui que sur Internet on appelle déjà le Fuhrer, sera le fossoyeur de la France (il a déjà commencé avec la réforme territoriale).

     


    Le Vert Placé, avide de pouvoir, lorgnait du côté de l'UDI ou de l'UMP. Il fera une belle prise pour Valls, voulant une caution "verte" pour un pouvoir ultra Droite !

     


    Paradoxe: Tout ce qu'il y a de Droite à Gauche ou chez les Verts, va se précipiter dans le Gouvernement de Droite "PS" autoritaire, autocrate.

     

     

     

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    "Pas de place pour la critique dans le nouveau Gouvernement Valls" (France24). S'il est Président, c'est ce qui attend la France avec Valls, en effet : Une pré-dictature ! Tout le monde devra marcher au pas cadencé...


    "PURGE" au PS. Le joli mot que voilà ! Valls démissionne qui ? Ceux qui ne sont pas entièrement soumis à lui, le "Fuhrer" ! Cela promet pour notre pays un avenir effroyable !

     

    Valls, le pion des Bilderberg (Club des plus puissants de la planète, où tout se décide), est aujourd'hui le vrai maître de la France (pas n'importe quelle France, celle du CRIF, du MEDEF..). Pour son malheur. Avec à la clé, prémices du fascisme, austérité, et peu à peu, la politique du NWO, le Nouvel Ordre Mondial fou ! Ainsi, la Nation française disparaitra, comme la langue, etc.


    Montebourg est un habitué "des coups d'éclat, des déclarations fracassantes" (sur France24), "mais ça a marché avec Ayrault". Avec Valls, non, car il a une graine de dictateur, et tous doivent lui être soumis.

     

     

    Valls-fuhrer.jpg

     

     

    C'est la chute finale ! Valls le "préféré des Français" (d'après les meRdias) dégringole à 36%, et ce n'est pas fini. Pourtant il va décider autoritairement pour la France, et même au besoin gouverner par décrets  !


    Valls a éjecté son rival Montebourg dont il est jaloux. Il s'entête à servir le MEDF et le CRIF au lieu de la France, on le vomira encore un peu plus !

     

    Valls s'entête à servir les Bilderberg contre la France, et alors qu'il sera toujours plus impopulaire, le jaloux Premier Ministre verra son rival Montebourg prospérer dans le coeur des Français !


     

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    Au coeur de la France sioniste

     

     

    La France est gouvernée par les sionistes . Montebourg n'est pas sioniste, il n'est pas un sayan (1). LA CUREE COMMENCE donc dans les médias contre le présidentiable Montebourg, à couler dans l'esprit des Français !


    Tout ce qui n'est pas sioniste est à éliminer dans la France du CRIF : Ségolène Royal, Bruno Le Maire, François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan, Arnaud Montebourg, François Asselineau...


    Observez, FR2 invite les citoyens juifs prioritairement, ce soir Hamon ou hier Copé, pas les Montebourg (pourtant "héros" du jour) ou les Fillon (catholique, gaullien).

     

    Valls a tout raté, il dégringole, tout est fait pour le sauver car il est le principal pion du CRIF. France2 dit : "Valls est renforcé par cette crise". Et les médias s'arrangent pour le justifier à tout instant ! Alors qu'ils ne cessent de diffamer le patriote Montbourg...

     

    Si on avait de vrais sondages, honnêtes, Montebourg serait annoncé comme le plus populaire. Le présidentiable est donc ciblé dans nos meRdias, ainsi avec Pujadas ou Calvi dès ce lundi 26 août.


    Pour discréditer le patriote Montebourg, c'est la curée comme sur  C dans l'Air : "Il est dangereux, il est incontrôlable" ! France2 n'est pas en reste : "Provocateur, insolent, ENFANT gâté..", et j'en passe. J'ai honte de vivre en France avec des meRdias pareils !


     

    Valls-inquietant-parlement-copie-1.jpg


    Qui est réellement dangereux pour la France, incontrôlable (sauf par les Bilderberg, le CRIF, le MEDEF), vraiment inquiétant ? Valls. Chut ! Les MeRdias sont à son service...

     

    Néanmoins, un jour Caherine Nay, l'Editorialiste d'Europe1, s'est lâchée : "Manuel Valls est inquiétant". Et pan dans le mille ! Calvi, lui, n'a pas apprécié...


    Monteboug a quitté le navire PS au moment où il coulait. Il fera à l'extérieur la mouche du coche (comme celle de Lafontaine): Et ça fera mal ! Pas pour nous, mais pour Valls le Franco français.


    Dessin montré sur Internet : "Valls a fait le ménage" (on y voit les cadavres des Ministres). Avec l'affaire Léonarda, l'austérité pour nous, les cadeaux pour le MEDEF, l'autocratie... il a fait fuir moult Ministres sincères !


    "Paris martyrisé, Paris brisé.." par Valls. On attend le de Gaulle pour libérer la France de cet imposteur apatride, vendu, sioniste, fascisant !

     

    Si on ne connaît pas le fondement de la politique aujourd'hui en France (), on ne comprend pas pourquoi Valls est encensé, et Montebourg diffamé


    La blague du jour : Hollande se réclame du programme du Conseil National de la Résistance (très social) en enchaînant sur la compétitivité, son antithèse libérale !

     

    J'ai toujours connu le PS traversé de courants ; Mais là, seul un seul courant va gouverner, celui qui est le plus à Droite. C'est le changement promis ?

     


    La 2e blague du jour : Hollande a promis un "Gouvernement de combat". Avec qui ? Des soldats qui désertent ? Et contre qui ? Les citoyens ? Sauve-qui-peut !

     

    eva R-sistons (Chantal Dupille)

     

     

    (1)

     

     

    L'infiltration sioniste  

     

    https://www.youtube.com/watch?v=QIX_XoC4GuI


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    Jacob Cohen
    est l'auteur du Printemps des Sayanim,
    indispensable pour comprendre
    la politique en France, dénaturée.

    Cliquez pour ouvrir le point de vue élargi
    .
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    Les sayanim : des "agents dormants" très actifs au service d’Israël

    http://www.michelcollon.info/Les-sayanim-des-agents-dormants.html

     

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