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    http://www.egaliteetreconciliation.fr/local/cache-vignettes/L150xH200/arton6398-5d7b2.jpg

     

     

    Introduction d'eva R-sistons

     

     

    Sarkozy, c'est connu, est un agent de la CIA §

    (d'ailleurs sa mère, en 2e noces, a épousé un homme de la CIA),

    il a été choisi par le Cartel bancaire US pour la France

    afin de servir les intérêts anglo-saxons, en particulier ses guerres.


    Son atout ? Un excellent communicant !

    Capable de nous faire croire, par ex,

    qu'il va augmenter notre pouvoir d'achat !


    En réalité, Sarkozy se moque éperdument de la France,

    il a même reconnu, jadis, qu'il ne l'aimait pas.


    Ce qui compte pour lui, c'est le Pouvoir, les honneurs,

    l'Argent (avec nos sous, il vit mieux que la Reine d'Angleterre

    et il ne paie AUCUN impôt, lui, quel scandale !).

    Son premier acte, une fois élu, a été d'augmenter sa paie

    de 120 % ! Et le 2e, de faire le bouclier fiscal qui permet

    à une Mme Bettancourt, par ex, d'économiser des milliards

    que l'on va demander maintenant aux Français avec

    la TVA (anti) sociale répercutée sur les prix (1,6 % de hausse) !


    Il est au service des Anglo-Saxons,

    du MEDEF, et du CRIF - seulement.

    S'il est à nouveau élu, les Français vivront un enfer

    comme en Grèce !

    Le 2e mandat sera bien pire que le premier !


    Eva R-sistons

     

    § Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

     

    .

     

    Voici l'homme qui peut redresser la France,

    il faut qu'il ait ses 500 signatures

    pour porter haut la voix de notre pays

    lors du débat électoral !

    Aidez-le à les avoir ! (eva)

     

    Dans une vidéo, François Asselineau

    s'adresse aux Maires de France 

     

    Que vous le connaissiez ou pas, découvrez-le !

    rien à voir avec tous les autres candidats.

     

    Sa voix est forte, assurément gaullienne,

    son projet pour la France est bien pensé.

    Indépendant, courageux, intègre

    et attaché au Programme du CNR gaullien,

    le Conseil National de la Résistance..

     

     

     

    François Asselineau, Président de l'Union Populaire Républicaine, est candidat à l'élection du Président de la République française en 2012. Il demande solennellement aux maires de France de lui accorder leur parrainage pour l'élection présidentielle.

    .

    Mon commentaire :

     

    à l'instant par R-sistons

    C'est assurément un grand candidat, il a tout compris, il est lucide, intelligent, clair, sérieux, il parle le langage de la vérité. Tout y est: Programme du CNR, monnaie indépendante, sortie de l'UE et de l'euro qui tue l'emploi, sortie de l'OTAN qui nous conduit aux guerres..
    .
    Digne, cultivé, intègre, rassembleur. Bravo. L'UMP et le PS sont trop semblables, le FN est à proscrire, les Verts sont trop influencés par Cohn-Bendit. Alors, qui ? Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon, Dominique de Villepin, François Bayrou, Jacques Cheminade, François Asselineau ? 

    Je choisis Asselineau, l'homme de la situation, capable de libérer la France de l'Etranger et de faire entendre haut et dignement la voix des Français. Humaniste, Gaullienne de gauche, j'appelle les Maires à le soutenir pour que l'on entende la voix de la France éternelle (républicaine, laïque, sociale, attachée à l'indépendance nationale). Eva
    .
    .
    Compte Officiel ci-dessous :

    http://www.dailymotion.com/UPR-TV

    Site Officiel :

    http://www.u-p-r.fr/
    http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau

    Nouvelle venue dans le débat politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR) rassemble des Français, de droite et de gauche, dont les rangs grossissent rapidement. Notre point commun à tous, c’est que nous refusons l’asservissement de la France, et que nous posons la question fondamentale qu’aucun parti ni aucun média ne veut poser :

    Avons-nous oui ou NON intérêt à rester encore dans l’Union Européenne ?
    .

    Vidéo à relayer : 2012. Il se présente aux Maires de France, c'est un grand candidat

     

     

    Tout ici (cliquer sur le lien) :

    2012 : Le candidat le plus remarquable, F. Asselineau, est boycotté par les Médias

     

     

    .

    Pour accéder au site officiel :

     

     
    .

     

    Objectif "500 signatures" :

    Dernière ligne droite

     

     

    Chers adhérents, chers sympathisants,

    L'opération "500 signatures" se poursuit et s'intensifie. Il ne nous reste plus qu'un mois environ pour réunir les parrainages qui permettront à François Asselineau de se présenter à l'élection présidentielle. Nos prospecteurs volontaires sont généralement bien accueillis mais nous sommes confrontés à un obstacle majeur : de nombreux maires refusent de parrainer un candidat de peur de subir différents types de représailles.

    Le système des parrainages a été modifié plusieurs fois pour verrouiller la situation politique et favoriser les partis en place. Après le passage de 100 à 500 signatures, la publication du nom des parrains représente un véritable instrument d'intimidation et de pression sur les élus.

    D'ailleurs, le scrutin dit "de présentation" auquel peuvent participer 47 000 "grands électeurs" – dont la plupart sont les maires des 36 800 communes de France – est le seul et unique scrutin qui ne respecte pas le secret du vote imposé par la Constitution, le Code électoral et la Déclaration des droits de l'homme...

    La démocratie est donc une nouvelle fois bafouée avec ce dispositif qui n'a d'autre but que d'empêcher des candidats comme François Asselineau d'émerger et de se faire connaître du grand public.

    Nous proposons aux élus que nous rencontrons de signer une pétition réclamant l'anonymat des parrainages. Elle sera adressée au président du Conseil constitutionnel. Le texte de cette pétition a été rédigée selon les recommandations de spécialistes du droit constitutionnel, qui sont convaincus du bien-fondé de notre démarche.

    L'objectif des 500 signatures reste atteignable malgré les obstacles (il n'en sera peut-être pas de même en 2017 si le nombre passe à 1 000 comme certains défenseurs de l'ordre établi le souhaitent...). C'est pourquoi nous vous appelons une nouvelle fois à la mobilisation. Nous obtenons de bons résultats avec la méthode que nous avons mise au point mais il est déterminant d'avoir encore plus de prospecteurs. Nous n'y parviendrons pas si la mobilisation ne s'intensifie pas davantage. L'équipe qui coordonne la recherche des parrainages est joignable à l'adresse suivante : 500signatures@u-p-r.fr. N'hésitez pas à prendre contact avec elle en indiquant vos coordonnées et votre localisation géographique. Elle vous fournira aide et conseils pour vous accompagner dans vos démarches (les documents utiles sont téléchargeables ici).

    Nous en profitons pour remercier une fois encore les prospecteurs qui parcourent la France ou passent de nombreux coups de téléphone pour permettre à François Asselineau et à l'UPR d'être présents lors de l'élection présidentielle. Nous leur témoignons ici notre profonde reconnaissance. En espérant qu'ils seront rapidement rejoints par de nouveaux volontaires...

    Il ne reste plus beaucoup de temps. Chaque jour compte désormais. Nous avons besoin de vous pour rétablir la démocratie et offrir aux Français un débat public digne de ce nom.

    Bien à vous,

    Équipe UPR

     

    Conférence: L'Europe c'est la Paie !

    Une conférence inédite de Francois ASSELINEAU sur l'Europe et ses dépenses somptuaires

     

     

     

     

     

    informations complémentaires :


    http://www.crashdebug.fr/index.php/actualites-france/4290-francois-asselineau-parle-aux-maires-de-france

     

     

     

     

     

     

     


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    Tragédie grecque

     

    (D’Athènes) Depuis le début de l’année, les Grecs sont contraints de payer de leur poche les médicaments. En cause : les millions d’euros que doit la Sécurité sociale aux pharmaciens. Une décision qui frappe Athènes et d’autres villes du pays. Un choix difficile à prendre pour les pharmaciens, mais inévitable, selon eux. Konstantinos Lourantos, président de l’Ordre des pharmaciens d’Attique, la région qui englobe la capitale grecque,(..)

    Les Grecs paient de leur poche les médicaments (s’ils en trouvent)

    .

    Lire aussi, d'un formidable blogueur :

    Le paradoxe grec

     

    Lire aussi :

    La faillite de la Grèce: terrible sort qui attend tous les pays de l'UE?

    Un désastre humanitaire en Grèce,des enfants meurent sur les bancs d'école

     

    mikis théodorakis

     

    Face au fascisme financier, nouvelle résistance née en Grèce (avec Mikis Theodorakis)

     

     

    Assistance à pays (Grèce) en danger de mort !


    (..) Nous assistons en direct à la mort d'un peuple, avec la vague de froid, une vaste majorité de grecs qui vivent désormais dans les rues, pauvres humains en phase terminale alimentés uniquement par des fouilles dans les poubelles et par la charité de quelques patriotes, tombent d'épuisement en plein milieu de manifestation, et meurent, le corps kidnappé très vite par des bras policiers qui l'emmènent loin des caméras.


    Il n'y a plus d'échappatoire, il n'y a plus d'alternative possible. Les grecs sont à terre, ce sont nos frères et nos soeurs qui meurent là-bas, alors réveillez-vous, car en Grèce se déroule aujourd'hui ce qui nous attend tous. Le FMI, l'Union européenne dont le politologue Boukovski qui a passé 12 ans dans les goulags soviétiques dit lui-même que c'est une dictature, les banques d'assurances, privées et autres, les spéculateurs, les politiques, tous sont des traitres car ils nous ont tous trahit. Ils font crever les peuples pour imposer leur gouvernement mondial, pour s'accaparer toutes nos richesses et nos libertés gagnés durement à la sueur de nos fronts et par des révolutions dans le sang. Aujourd'hui est revenu le temps de  la révolte inévitable, de la révolte de la survie, la révolte du dernier espoir. 


    Quand vous aurez vaincus votre peur, alors vous marcherez sur le cadavre de vos tyrans.

     

    Faites tourner ce message, que personne ne puisse dire qu'il ne savait pas pour les enfants grecs...

     Ghisham Doyle pour WikiStrike


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    Solidarité avec le peuple grec

    by Patrick Le Hyaric

     

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    Grève générale en Grèce contre les nouvelles mesures d'austérité - 07/02/2012

    Je m'adresse à  tous les salariés, à tous les peuples de l’Europe.

    Et si dans les mois, les années qui viennent nous étions traités comme le sont les Grecs ? Plan d’austérité après plan d’austérité, les autorités européennes leur imposent une effroyable purge sociale : diminution du salaire minimum de près d’un quart -en France une telle mesure ramènerait le SMIC à 1000€-, suppression cette année de quinze mille emplois publics, nouvelle baisse des retraites, diminution de la sécurité sociale, privatisation de quatre nouvelles entreprises.

    C’est une effroyable saignée qui épargne les armateurs, la  riche Eglise orthodoxe, les banquiers et les  spéculateurs. On ne peut tolérer que soit ainsi traité au XXIème siècle, sur le continent européen, un peuple qui a légué au monde les principes de la démocratie aujourd’hui piétinés par les autorités européennes. On ne peut accepter que soit niée  sa souveraineté et qu'il soit  soumis à la « discipline budgétaire » et à « la surveillance » tandis que les marchés financiers et les  banques le spolient avec des taux d’intérêts usuraires. Cette danse macabre des vautours de la finance qui dépècent la Grèce doit cesser. Il faut leur couper les ailes sinon ils s'attaqueront à d'autres proies en Europe. Leur austérité mène à la ruine.

    Avec les Grecs, refusons-la avec d’autant plus de force que les deux traités européens écrits par Sarkozy et Merkel visent à imposer partout dans l'Union européenne le garrot qui étrangle la population grecque. En Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, dans toute l'Europe, rassemblons-nous sur une exigence simple et réaliste: que la Banque centrale européenne prenne en charge la dette grecque et avance à ce pays directement les 130 milliards dont il a besoin au même taux qu’elle le fait pour les  banques privées, c’est-à-dire à 1%. Ne pas le faire serait  un crime !

    Oui, Grecs nous sommes dans la solidarité en refusant de l'être demain dans le malheur qu'on leur fait subir.

     

    Nous sommes tous Grecs !

    "Nous sommes tous Grecs !"

    Cela peut paraître puéril de dire ceci, mais la situation dans notre pays (pas celle de la Une des journaux, celle de ces banlieusards ghettoïsés qui souffrent en silence) est presque aussi grave, et prend le chemin d'un scénario fort proche.

    "Nous sommes tous Grecs !"

    C'est ce qu'il faut lancer à ces pseudo-représentants du peuple, qui n'ont que leur propre réélection en tête sans se préoccuper de la vraie situation de leurs concitoyens. C'est ce qu'il faut lancer à ces politiciens des ministères, ces "expatriés" payés à prix d'or à Bruxelles où l'immobilier flambe au grand dam des anciens habitants.

    "Nous sommes tous Grecs !"

    C'est ce qu'il faut montrer aux vrais fauteurs, les banquiers, en retirant cet argent dont ils se servent contre nous. Malheureusement de plus en plus en ont si peu, de cet argent, que chaque fin de mois est un casse-tête. C'est donc aux autres, un peu plus fortunés, de faire cet effort en refusant des placements "intéressants" : l'effet de levier peut jouer dans les deux sens.

    "Nous sommes tous Grecs !"

    Montrons-le !

     

     

    L’Europe saigne la Grèce, pour sauver l’euro

    Posted: 12 Feb 2012 11:55 PM PST

     


    La grande régression sociale

    22% de baisse pour le salaire minimum ! Voici ce que la majorité des ministres et des députés ont accepté pour satisfaire les exigences de la troïka technocratique, FMI, Commission Européenne et BCE. Comme d’habitude, il y aura des suppressions de postes dans la fonction publique, des baisses de dépenses sociales, notamment pour les retraites. Le plus incroyable reste le fait de persister dans l’erreur tant on constate aujourd’hui que cette voie est une impasse.
     

    En effet, cela fait deux ans que la Grèce va de plans d’austérité en plans d’austérité. Le problème est que chaque plan accentue plus encore la récession du pays (dont le PIB a baissé de 6% en 2011 !). Et cette récession augmente relativement le poids de la dette et déprime les recettes fiscales, creusant plus encore le trou budgétaire, imposant in fine de nouveaux plans d’austérité. La Grèce est entrée dans un cercle vicieux sans fin, comme le souligne aussi la presse allemande.

    Joseph Stiglitz a bien raison de comparer les politiques suivies en Grèce à « la pratique de la saignée dans la médecine médiévale ». Comment ne pas être révolté et avoir honte devant ce qui est imposé à la Grèce ? Le taux de chômage vient de dépasser les 20%. Près d’un jeune sur deux est sans emploi. Le pouvoir d’achat est en chute libre avec les baisses de salaires dans la fonction publique et celles à venir des salaires dans le privé avec la baisse du SMIC.

    L’euro contre les peuples

    Il est ahurissant que les dirigeants de la Grèce acceptent de procéder à une dévaluation interne pour rétablir la compétitivité de leur pays, tant il s’agit de la solution la plus brutale pour la population. Car les prix ne s’ajustent pas aux baisses de salaires et ceci provoque un effondrement du pouvoir d’achat de la population, encore aggravé par l’envolée du chômage. Pourtant, il y aurait eu une solution beaucoup plus simple, qui consistait à sortir de l’euro et revenir à une drachme dévaluée.
    Bien sûr, le pouvoir d’achat pour les produits importés aurait beaucoup baissé, mais cela n’aurait concerné que les importations, et pas les biens locaux. Avec cette solution, les Grecs sont étranglés financièrement par des loyers ou des mensualités d’emprunt stables quand leurs salaires baissent. Même avec une dévaluation de 50%, la perte de pouvoir d’achat aurait été limitée à 5-10%. Et le regain de compétitivité aurait été beaucoup plus fort et beaucoup plus rapide.
    Il y a un an, les partisans de l’euro disaient qu’une sortie de la monnaie unique provoquerait une catastrophe économique, un défaut sur les dettes et un effondrement du pouvoir d’achat. Aujourd’hui, c’est le maintien de la Grèce dans l’euro qui impose ce défaut sur la dette et la baisse du pouvoir d’achat. Une sortie ne serait pas indolore, mais elle permettrait au pays de se redresser plus vite. Le problème pour l’UE est que cette sortie de l’euro signifierait la fin de la monnaie unique.
    Du coup, pourquoi la Grèce veut se maintenir dans cette galère monétaire ? Certes, la population manifeste, mais une majorité soutient encore l’euro. Comme on pouvait le pressentir, cela vient sans doute du fait que le pays ne veut pas mordre la main qui l’a nourri pendant si longtemps. En outre, la manipulation des comptes et les déficits créent un sentiment de culpabilité qui explique en partie que les dirigeants acceptent d’avaler les potions amères proposées par l’Europe.

    La situation de la Grèce démontre tous les jours que le traité de Maastricht était une immense erreur. Le maintien dans la zone euro que le pays s’impose est une impasse. Espérons que ses dirigeants finiront par s’en rendre compte pour épargner  des souffrances inutiles à leur peuple.

     

    Le paradoxe grec

     

     

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    Le "premier ministre" grec (traduisez le premier fossoyeur du pays) fait actuellement une promotion effrénée du nouveau plan d'austérité sensé permettre l'accord allemand pour une "nouvelle aide" de 130 milliards. Selon Associated Press,

    "Le plan, que le Premier ministre Lucas Papademos doit défendre lors d'une allocution télévisée samedi soir, prévoit notamment une baisse de 22% du salaire minimum et 15.000 suppressions d'emplois dans la fonction publique en 2012."

    Là-dessus, il menace :
    suite ici

     

     

    Ils tuent le Monde ! Qui ? Les banquiers !


     

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    Les Banquiers et leurs valets, ceux qui ont été présentés à nos suffrages (en pratique pas plus de deux noms, choisis par leurs pairs) ou qui se sont cooptés sans vergogne ni transparence, tuent le monde. Ils ont décidé que, pour leur confort personnel, nous étions trop désormais sur cette Terre. Trop ? Dix fois trop, sans doute. Car ce qui compte pour eux, c'est une provision d'esclaves les nourrissant, leur fournissant les gadgets dont ils ont envie, les déplaçant d'un point à l'autre du globe.
    .

    Le FMI et leurs sbires de banquiers et économistes corrompus n’ont qu’un seul but : celui de vous réduire en esclavage.

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    Un désastre humanitaire en Grèce, des enfants meurent sur les bancs d’école

    Lisez cet article car cela relève de la plus haute importance, lisez bien ce qui nous attend tous en France et en Europe dans les prochains mois… Quand est-ce que vous allez vous réveillez et comprendre que le FMI et leurs sbires de banquiers et économistes corrompus n’ont qu’un seul but : celui de vous réduire en esclavage pour les siècles des siècles.

     

    http://bichau.canalblog.com/tag/pauvret%C3%A9

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    http://bichau.canalblog.com/tag/pauvret%C3%A9

     

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    Et sur ce site, axé sur la pauvreté,

    ce qui nous attend tous, finalement,

    bientôt, avec le Nouvel Ordre Mondial (eva):


    http://bichau.canalblog.com/tag/pauvret%C3%A9

     

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    jeudi 19 janvier 2012

    Même les Grecs qui en ont encore les moyens hésitent à dépenser en dehors de la stricte nécessité.

    La Grèce en solde avant liquidation…!

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    Par Effy Tselikas (Athènes)

    Les soldes viennent de commencer à Athènes. Mais les importants rabais ne suffisent pas. Les boutiques restent vides et nombreux sont les commerçants qui espèrent en profiter pour liquider une partie de leurs stocks avant de fermer boutique.

    “Depuis 104 ans, nous étions parmi vous. Nous mettons la clé sous la porte. Venez vite faire vos achats aujourd’hui. Demain, il sera trop tard “.

    Ce dérisoire petit texte en lettres manuscrites, juste en dessous d’un énorme bandeau “Soldes” qui recouvre la devanture de la maroquinerie Atzeros de la principale rue commercante du Pirée, symbolise à lui tout seul la tragédie que vit en ce moment la Grèce. Tout autour de ce magasin, on ne trouve plus que des boutiques fermées ou d’autres remplacées depuis quelques mois par des fast-foods, seuls commerces qui arrivent à survivre en ces temps de crise.

    “C’est le seul achat que que j’ai fait aujourd’hui. On est bien obligé de manger. On a coupé déjà tout le reste. Quand on n’aura même plus de quoi acheter un sandwich, alors on crèvera la bouche ouverte” s’exclame un passant qui dévore son en-cas, en regardant avec envie les sacs et les valises soldés qui trônent dans la vitrine de la maroquinerie.

    “Et pourtant, ce n’est pas cher. Tu vois, ce sac en cuir à 25 euros, c’est une super affaire. Il y a quelques années, je l’aurais acheté sans hésiter, même cinq fois ce prix-là. Maintenant, c’est fini tout ça. Je n’ai plus envie de rien. Etre en bonne santé moi et mes proches, c’est le seul vœux que j’ai fait pour cette nouvelle année”.

    Après un Noël catastrophique

    L’ouverture officielle des soldes d’hiver a commencé cette semaine (elles dureront jusqu’au 28 février). Mais déjà depuis le début de l’année et jusqu’à samedi dernier, les magasins avaient fait des promotions de l’ordre de 50% pour attirer les clients. Car la période de Noël a été catastrophique.

    La seule augmentation est celle des “promeneurs” comme on les appelle ici, ceux qui lézardent devant les vitrines sans entrer dans les magasins, mais le chiffre d’affaires de la période a été de moins de 20% que pour Noël 2010. Et ce alors que les commercants espéraient se rattraper d’une année 2011 déplorable, qui avait vu une baisse généralisée de 30%.

    “Les soldes, c’est la dernière chance avant le louketo” (loquet, fermeture) a été le dernier titre des quotidiens et des journaux télévisés, avant de la grève de 48h des journalistes. Certains commerçants ont attendu ces soldes pour récupérer un peu d’argent sonnant et trébuchant, en liquidant leurs stocks avant de mettre la clé sous la porte. Car les clients sont rares malgré les importants discounts.

    “Acheter grec”, mais avec quel argent?

    Même les Grecs qui en ont encore les moyens hésitent à dépenser en dehors de la stricte nécessité. Toutes les mesures ces derniers mois par les gouvernements successifs adeptes de la rigueur ont plombé la consommation:

    • Augmentation successive de la TVA passée de 18% à 23%,

    • Hausse du prix à la pompe qui avoisinne les 2 euros, la coupe dans les salaires des fonctionnaires

    • Passage du minimum du revenu imposable de 8000 à 5000 euros.

    Et les nouvelles mesures qui vont être votées cette semaine vont rajouter de l’huile sur le feu.

    “Une fois de plus, et de façon brutale, un coup dur est porté à la société grecque avec la baisse annoncée et le gel des salaires cette fois-ci dans le secteur privé, la disparition des 13° et 14° mois, le rabotage du salaire minimum. Ces lois catastrophiques, qui frappent essentiellement les classes moyennes, salarié et retraités, met en danger tout le tissu industriel et commerçant du pays. Car elles font chuter la consommation, qui est pourtant le seul moteur de la croissance dans une économie au bord du gouffre et ce faisant, génère un incroyable cercle vicieux qui entraîne le pays dans une faillite profonde et sans retour”,

    déclare l’Union professionnelle des commerçants du Pirée.

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    Les prochaines semaines vont être cruciales pour la survie de nombreuses petites entreprises. De nombreux secteurs sont touchés, en premier celui de l’habillement et des chaussures, puis l’ameublemement et l’aménagement intérieur, l’électro-menager, enfin les cosmétiques et les médicaments. Le tabac et les cigarettes pâtissent également de ces restrictions, alors que les Grecs sont parmi les plus gros fumeurs d’Europe. Et pour la première fois, même les magasins d’alimentation ont vu leurs revenus chuter.

    Avec tous les indicateurs de l’activité économique dans le rouge (taux d’inflation à 5%, taux de chômage à 20%, 2 personnes sur 5 sous le seuil de pauvreté), ce n’est pas l’arrivée massive, tels des vautours, des super-discount allemands ou l’incantation nationaliste irréalisable (dans la situation actuelle de production nationale rachitique) du slogan “Acheter grec”, qui va dynamiser ce secteur de l’économie.

    source

    REALINFOS

    Ne vous faites pas d’illusion, c’est ce qui nous attend aussi dans un avenir très rapproché.

     Auteur: Jo ^^

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    On commence à mourir de faim en Grèce ! Que dit le Suisse Jean Ziegler, le spécialiuste de la faim dans le monde ? (eva)

     

     

    lundi 19 décembre 2011

    chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU...

     

     

    Alimentation

    Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »

    Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette « destruction massive » par les marchés financiers. Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser. Entretien.


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    Basta ! : Craignez-vous que la crise financière amplifie celle de la faim dans le monde ?

    Jean Ziegler : Tous les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Près d’un milliard d’humains sur les 7 milliards que compte la planète souffrent de sous-alimentation. La pyramide des martyrs augmente. À cette faim structurelle, s’ajoute un phénomène conjoncturel : les brusques famines provoquées par une catastrophe climatique – comme en Afrique orientale, où 12 millions de personnes sont au bord de la destruction – ou par la guerre comme au Darfour. En raison de la crise financière, les ressources du Programme alimentaire mondial (PAM), chargé de l’aide d’urgence, ont diminué de moitié, passant de 6 milliards de dollars à 2,8 milliards. Les pays industrialisés ne paient plus leurs cotisations car il faut sauver la Grèce, l’Italie et les banques françaises. Une coupe budgétaire qui a un impact direct sur les plus démunis. Dans la corne de l’Afrique, le PAM est contraint de refuser l’entrée de ses centres de nutrition thérapeutique à des centaines de familles affamées qui retournent dans la savane vers une mort presque certaine.

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    Et les financiers continuent de spéculer sur les marchés alimentaires. Les prix des trois aliments de base, maïs, blé et riz – qui couvrent 75 % de la consommation mondiale – ont littéralement explosé. La hausse des prix étrangle les 1,7 milliard d’humains extrêmement pauvres vivant dans les bidonvilles de la planète, qui doivent assurer le minimum vital avec moins de 1,25 dollar par jour. Les spéculateurs boursiers qui ont ruiné les économies occidentales par appât du gain et avidité folle devraient être traduits devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l’humanité.

    Les ressources de la planète suffisent à nourrir l’humanité. La malnutrition est-elle seulement une question de répartition ?

    Le rapport annuel de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que l’agriculture mondiale pourrait aujourd’hui nourrir normalement [1] 12 milliards d’humains, presque le double de l’humanité. Au seuil de ce nouveau millénaire, il n’y a plus aucune fatalité, aucun manque objectif. La planète croule sous la richesse. Un enfant qui meurt de faim est assassiné. Il n’est pas la victime d’une « loi de la nature » !

    Au-delà de la spéculation, quelles sont les autres causes de la faim dans le monde ?

    Tous les mécanismes qui tuent sont faits de main d’homme. La fabrication d’agrocarburants brûle des millions de tonnes de maïs aux États-Unis. L’océan vert de la canne à sucre au Brésil mange des millions d’hectares de terres arables. Pour remplir un réservoir de 50 litres de bioéthanol, vous devez brûler 352 kg de maïs. Au Mexique ou au Mali, où c’est l’aliment de base, un enfant vit une année avec cette quantité de maïs. Il faut agir face au réchauffement climatique, mais la solution ne passe pas par les agrocarburants ! Il faut faire des économies d’énergies, utiliser l’éolien, le solaire, encourager les transports publics.

    Autre élément : le dumping agricole biaise les marchés alimentaires dans les pays africains. L’Union européenne subventionne l’exportation de la production européenne. En Afrique, vous pouvez acheter sur n’importe quel étal des fruits, des légumes, du poulet venant d’Europe à quasiment la moitié du prix du produit africain équivalent. Et quelques kilomètres plus loin, le paysan et sa famille travaillent dix heures par jour sous un soleil brûlant sans avoir la moindre chance de réunir le minimum vital.

    Et la dette extérieure des pays les plus pauvres les pénalise. Aucun gouvernement ne peut dégager le minimum de capital à investir dans l’agriculture, alors que ces États ont un besoin crucial d’améliorer leur productivité. En Afrique, il y a peu d’animaux de traction, pas d’engrais, pas de semences sélectionnées, pas assez d’irrigation.

    Enfin, le marché agricole mondial est dominé par une dizaine de sociétés transcontinentales extrêmement puissantes, qui décident chaque jour de qui va vivre et mourir. La stratégie de libéralisation et de privatisation du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ouvert la porte des pays du Sud aux multinationales. La multinationale Cargill a contrôlé l’an dernier 26,8 % de tout le blé commercialisé dans le monde, Louis Dreyfus gère 31 % de tout le commerce du riz. Ils contrôlent les prix. La situation est la même pour les intrants : Monsanto et Syngenta dominent le marché mondial – donc la productivité des paysans.

    Que faire face à cette situation ?

    Ces mécanismes, faits de main d’homme, peuvent être changés par les hommes. Mon livre, Destruction massive, Géopolitique de la faim, malgré son titre alarmant, est un message d’espoir. La France est une grande et puissante démocratie, comme la plupart des États dominateurs d’Europe et d’Occident. Il n’y a pas d’impuissance en démocratie. Nous avons toutes les armes constitutionnelles en main – mobilisation populaire, vote, grève générale – pour forcer le ministre de l’Agriculture à voter pour l’abolition du dumping agricole à Bruxelles. Le ministre des Finances peut se prononcer au FMI pour le désendettement total et immédiat des pays les plus pauvres de la planète.

    La crise de la dette européenne rend cette position plus difficile à envisager…

    Elle complique la situation. Mais la taxe Tobin, quand elle a été proposée par Attac il y a quinze ans, était qualifiée d’irréaliste. Aujourd’hui, elle est discutée par le G20 ! Les organisations internationales sont obligées de constater la misère explosive créée par la hausse des prix des matières premières. Un chemin se dessine. Nous avons un impératif catégorique moral – au-delà des partis, des idéologies, des institutions, des syndicats : l’éveil des consciences. Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où des enfants meurent de faim alors que la planète croule sous les richesses. Nous ne voulons plus du banditisme bancaire. Nous voulons que l’État à nouveau exprime la volonté du citoyen, et ne soit pas un simple auxiliaire des entreprises multinationales. Ces revendications créent des mouvements dans la société civile.

    La crise ne risque-t-elle pas de provoquer une montée du populisme en Europe, plutôt qu’un nécessaire sursaut des consciences ?

    La lutte est incertaine. Le chômage et la peur du lendemain sont les terreaux du fascisme. Mais il y a une formidable espérance à la « périphérie », comme le montrent les insurrections paysannes pour la récupération des terres que les multinationales se sont appropriées au nord du Brésil et du Sénégal, au Honduras ou en Indonésie. Si nous arrivions à faire la jonction, à créer un front de solidarité entre ceux qui luttent à l’intérieur du cerveau de ces monstres froids et ceux qui souffrent à la périphérie, alors l’ordre cannibale du monde serait abattu. J’ai d’autant plus d’espoir que l’écart entre Sud et Nord se réduit, parce que la jungle avance. La violence nue du capital était jusqu’ici amortie au Nord, par les lois, une certaine décence, la négociation entre syndicats et représentants patronaux. Aujourd’hui, elle frappe ici les populations humbles. Il faut montrer la voie de l’insurrection et de la révolte.


    Propos recueillis par Elodie Bécu (19 décembre 2011)


    9782021061154_1_75-d74e3.jpg À lire : Jean Ziegler, Destruction massive : Géopolitique de la faim, 2011, Éditions du Seuil, 352 pages, 20 euros.

     

     

     

     

     

     

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    Pareil qu'à Cuba par le passé : Grèce : quand le sida devient une planche de survie

    Pic de contamination par le Sida, coupure d'électricité pour factures impayées, arrêt du tiers-payant : Bruxelles sert la vis et le peuple grec hésite entre désespoir et résistance. L'union européenne est un hôpital de fous, dénonce l'ethnologue grec Panagiotis Grigoriou.

    (Dessin : Louison)
    (Dessin : Louison)
    Notre semaine commence sous le signe de la contagion. Dès hier, radios et journaux évoquent les derniers chiffres du sida en Grèce, une augmentation de 54% si on compare avec l'année dernière. Les médecins responsables du Centre de Prévention et de contrôle des maladies Infectieuses (www.keelpno.gr), tirent le signal d'alarme. Notre Ministre de la Sante Andreas Loverdos (néolibéral et PS) recommande au sujet de la protection de ne pas fréquenter les prostituées non déclarées et ainsi non contrôlées. Ces derniers mois la prostitution a fait également un bond en avant, elle concerne désormais une population plus ample, femmes mariées ou encore étudiantes. Les lieux changent aussi. Les quartiers habituels du centre ou populaires sont délaissés au profit de certains beaux quartiers; là au moins, il y a des hommes circulant les poches encore pleines.

    Mais Madame Kremastinou, directrice du Centre de Prévention a fourni une explication supplémentaire, s'adressant aux journalistes. Depuis quelques mois, il y des dizaines (voire plus) d'individus qui se font contaminer de leur propre gré. Le but ? Le devenir et se déclarer officiellement séropositif afin de recevoir par la suite une prestation spécifique s'élevant à 600 euros par mois, une des rares prestations que les reformes de choc des Mémorandum, n'ont pas (encore) supprimées. C'est plus que nombre de nos salaires encore perçus, un comble.

    Entre temps, sur l'autre terrain, celui de l'électricité, plus précisément celui de la taxe sur l'immobilier perçue par les factures de l'électricité, la bataille continue. Le centre d'émission des ordres qui coupe le courant de ceux qui n'ont pas payé est occupé. La «Troika» fait savoir aux ministres qu'il faut suivre de près, jours par jour, l'évolution des paiements car si les recettes ne sont pas à la hauteur (comme celles des autres impôts), il n'y aura pas de sixième tranche - de « sixième dose » comme disent les grecs - d'entrée d'argent prêtée par nos … sauveurs. Les politiques Papadémiens, et autres valets locaux de l'hyperbaronie, nous expliquent depuis hier qu'il n'y aura pas d'élections non plus, tant que nos « doses » ne seront pas assurées, arrivées et administrées à temps. « La date des élections est indicative ou relative », déclare Papadémos et Karatzaferis du LAOS, tandis que le chef de la droite, Samaras, se refuse à toute signature de document ordonnant les suites politiques liées aux décisions bruxelloises du 26 octobre, comme l'exigent les médecins en chef du Merkozysme. Décidément, l'UE est un hôpital de fous, voire pire, un mouroir des peuples.

    Et on s'y prépare nous semble-t-il, à mettre en place un méga-produit financier et toxique au niveau de la zone euro afin de faire face à l'infection nosocomiale des dettes dites publiques des pays. On y répond alors en injectant de la toxicité à la toxicité, nous disait hier un médecin d'un hôpital public, rencontré dans une pharmacie, réouverte après la grève du lundi.

    Nous ne savons pas encore comment nous en sortir. Dans la rue, dans le métro beaucoup de gens semblent perdus. La réponse politique tarde et eux seuls, ne peuvent pas faire face à la toxicité de leur nouveau sort et des temps nouveux. Les gauches et les autres mouvements, tels que Spitha – Étincelle de Mikis Theodorakis, sont en train de se réorganiser. Tout le monde parle de Front de Résistance et des discussions sont sans doute entamées à plusieurs niveaux. Cette nuit, hommes et femmes politiques connus et syndicalistes, se sont rendus au bâtiment occupé de notre Électricité Nationale, bloquant l'émission des ordres amenant aux coupures de courant. Il y a peu de jours, les syndicats des électriciens ont coupé le courant au Ministère de la Sante durant quelques heures, dénonçant ainsi les dettes de l'administration envers la compagnie, plusieurs millions d'euros. Le ministre de la Sante a confirmé.

    Les citoyens ressentent désormais l'ampleur des toxines du système comme étant une vraie menace sur leurs vies. Et plus qu'une affaire de gauche ou de droite, cela devient une affaire de survie nationale et sociale, voire citoyenne et bien entendu, de la démocratie en même temps. « Sortirons-nous un jour de l'hôpital des fous ? » - se demandait un retraité regardant le médecin droit dans les yeux. « On vous a prescrit un anti-inflammatoire ? Mais il faut tout régler, nous n'acceptons plus aucun tiers payant », lui répond la pharmacienne.

    Marianne :
    Retrouvez Panagiotis Grigoriou sur son blog.

    Présidentielle 2012 : Toujours rien pour les 9 millions de pauvres en France ?

    C'est parce que la lumière va plus vite que le son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air con!

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    Puisqu'il n'y a rien pour nous dans les programmes des personnes candidates à la présidentiele française de 2012, on vous rappelle que nous sommes 9 millions de pauvres en France et que nous avons un programme à vous soumettre (le revenu de base pour tous) si vous voulez que l'on s'intéresse (un tout petit peu) à votre candidature…


    Pour résoudre la pauvreté :

     


    Le revenu de base pour tous !



    http://www.lepost.fr/article/2011/08/15/2568581_pour-resoudre-la-crise-financiere-le-revenu-de-base-pour-tous.html

     

     


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    Signer l’Appel pour le revenu de vie :
    http://appelpourlerevenudevie.org/

     


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    Sujet lié :

    A méditer : Derrière son écran c'est facile de sourire !

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    Crise de l'Euro : Arrêtez de banquer, ça ne sert à rien !

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    Publié chez mon ami Pierre :
    biere2011
    http://bichau.canalblog.com/tag/pauvret%C3%A9

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  • http://observers.france24.com/files/images/teaser_obs.jpg

    http://observers.france24.com/files/images/teaser_obs.jpg

     

     

     

    Les Observateurs : Propagande de guerre 

    au service de l'Occident

    eva R-sistons


    Bonjour

     

    Soyez en alerte !

     

    Ces pseudo Observateurs ne donnent pas la parole à tous : Mais seulement aux citoyens qui dénoncent les pays refusant la dictature de l'Empire euroatlantiste c'est-à-dire Anglo-Saxon (GB et USA), Israélien (qui prépare la guerre mondiale via l'Iran qu'il veut attaquer alors que ce pays n'a jamais attaqué personne, et qu'il a droit à l'arme atomique de dissuasion, pour se protéger) , et européen (En réalité, l'Union Européenne a été conçue par les Américains pour l'utiliser à leur profit notamment comme supplétif de leurs guerres; elle est un toutou obéissant, surtout à travers Sarkozy l'Américain).

     

    Les pays qui ne veulent pas être dominés par les Américains, les pays qui tiennent à leur indépendance politique, sont entre autres la Russie, la Chine, l'Inde maintenant, l'Afrique du Sud, l'Iran, la Syrie, la Biélorussie, le Liban, l'Algérie etc,

    - c'est pour cela qu'on les discrédite en permanence dans les Médias, 

    - et qu'on tente de les déstabiliser de l'intérieur (en formant et en armant les opposants, les dissidents, comme au Tibet, ou en Syrie comme avec l'Armée dite "libre", en réalité ce sont des Islamistes extrémistes adversaires du régime laïc de Bachar-el-Assad, et instrumentalisés par les Américains ! §).

     

    Jamais dans "Les Observateurs" de France24 vous ne trouverez un témoignage de partisans de ces pays.  C'est à SENS UNIQUE pour conditionner l'opinion et lui faire accepter, par ex, les guerres en préparation  - guerres soi-disant "nécessaires" pour permettre à l'Employeur N°1 des Etats-Unis, le Complexe Militaro-Industriel, de continuer à faire des affaires sur le dos des populations attaquées ! 

     

    Donc, vous ne verrez que les témoignages des "témoins" (parfois via une mise en scène pour mieux convaincre, comme pour les prétendues armes de destruction massive de l'Irak, ou la statue de S. Hussein déboulonnée. Ceux qui détiennent et utilisent des armes de destruction massive, sont en réalité les Occidentaux) favorables aux intérêts de l'Empire, ou abusés par l'Occident via les Réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, manipulés, conditionnés - surtout les jeunes, plus malléables, proies faciles.

     

    Des ONG d'obédience américaine sont d'ailleurs spécialisées dans le conditionnement des internautes. Donc, ces pseudos "témoins" feront tout pour discréditer, au prix des pires mensonges ou mises en scène, les pays ciblés, comme la Syrie, l'Iran, la Chine, la Russie de Poutine, etc, pour leur autonomie par rapport à la politique décrétée (anti-démocratiquement) par Washington. §§

     

    Pareil pour C dans l'Air sur la V, par exemple. Emission de faux débats, "opposant" des gens du même bord ce qui fausse les débats, car ils sont TOUS d'accord sur l'essentiel (Europe, guerres, ultra-libéralisme, etc, comme les journalistes du Figaro ou de Valeurs Actuelles, ou Barbier de l'Express partisan, à l'époque - et contrairement à Jacques Chirac -  de la guerre US contre l'Irak). Et donc vous ne verrez jamais, pour un vrai débat, de partisans de Bachar-el-Assad, ou de l'Iran, ou du Hezbollah libanais, ou du Vénézuela, ou du Cuba de Castro, ou de la Russie de Poutine... etc.

     

    Ce n'est plus du débat, de l'information neutre, mais de la désinformation partisane.

     

    Une certitude : Les Médias mentent en permanence. Ce sont des organes de désinformation, au service notamment des Industriels de l'Armement qui, en France, possèdent les plus importants, il faut le savoir. D'où la ligne "pro-guerres". 

     

    D'où, aussi, un triste record pour les Médias français aujourd'hui: Ils sont les derniers, en Europe, en matière d'honnêteté de l'Information, ils sont  "lanterne rouge" de la désinformation !!! De vrais Médias staliniens... Quel exploit, pour la Patrie des Drois de l'Homme !

     

    Eva R-sistons

     

     

    § Sur le site du Comité Valmy, Gaullistes de gauche (cliquer sur les liens)

     

    Nadia Khost dénonce le cynisme de l’Occident
    Le terrorisme au nom de la « démocratie »

    La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran
    Entretien de Joëlle Pénochet à la Nouvelle République

    "Syrie : une libanisation fabriquée.
    Compte-rendu de mission d’évaluation auprès des protagonistes de la crise syrienne

     

     

    §§ "Ce n’est pas Bachar el-Assad qui est visé, mais la Syrie en tant que pays laïc, nationaliste et indépendant, ennemi d’Israël et rétif à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Après l’Iraq et la Libye, ce pays doit inéluctablement être détruit à son tour pour permettre la réalisation du vieux projet atlantiste de « Grand Moyen Orient ». Par ailleurs, la Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran et la poursuite de l’encerclement de la Russie et de la Chine."

    La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran
    Entretien de Joëlle Pénochet à la Nouvelle République


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    http://yclady.free.fr/arches_coptes2.gif - Eglise syrienne

     

    Syrie: les troubles orchestrés depuis l'étranger (patriarche orthodoxe)

     

     

    12:27 (heure de Moscou) 13/02/2012
    DAMAS, 13 février - RIA Novosti
    La contestation populaire qui se poursuit en Syrie depuis mars dernier est orchestrée par des forces extérieures au pays, a déclaré dimanche à Damas le primat de l'Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Eiwas.
    "Ces troubles sont fomentés et organisés par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne", a annoncé le patriarche lors d'une rencontre avec un groupe d'experts russes en visite en Syrie.
    Lors de l'entretien qui s'est déroulée dans sa résidence, le patriarche a notamment exclu toute possibilité d'une répression à l'encontre des Chrétiens syriens.
    "Les Chrétiens en Syrie restent en sécurité, contrairement à ce qui a lieu en Egypte ou en Irak", a-t-il souligné.
    La rencontre a été organisée par l'agence d'information syrienne Sana.
    Depuis dix mois, le régime syrien avec à sa tête le président Bachar el-Assad fait face à une contestation populaire sans précédent. Selon l'Onu, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a déjà fait plus de 5.000 morts.
    En décembre dernier, les trois patriarches chrétiens de Syrie, Ignace Zakka Ier (syrien-orthodoxe), Grégoire III (grec-catholique melkite) et Ignace IV (grec-orthodoxe) ont rendu public un appel commun à la paix dans le pays, rejetant toute intervention étrangère.

    Note d'eva :

    Les Chrétiens de Syrie sont derrière Bachar-el-Assad, ils craignent par-dessus tout l'arrivée des Islamistes au pouvoir !
    ___________________________________________________________________

    .
    Sur la Syrie, un très bel article
    par un témoin direct :

    Eva : Quelle émotion ! J'en tremble...

    Un des plus beaux textes que j'ai jamais lus,
    A relayer partout !

    Voici la vérité, empreinte de dignité,
    sur la Syrie et ce qu'elle endure, le martyr, de la part
    des Occidentaux menteurs, prédateurs, assassins,
    et des corrompus du pétrole, notamment du Qatar.
    Le Qatar est une pourriture, un chancre pestilentiel...! (eva)

    .
    Le terrorisme au nom de la "démocratie"
    Nadia Khost dénonce le cynisme de l’Occident

     

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    L’intellectuelle Nadia Khost, figure très respectée et estimée en Syrie, est l’auteur de ce texte dense, brillant, porté par le souffle de son indignation vis-à-vis de ceux qui s’emploient aujourd’hui à détruire son pays et son indépendance.- Silvia Cattori

     

     

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    Se préparant à envahir l’Irak, Bush envoyait au monde ce message menaçant : «  Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ! ». Cette même dictature brutale utilise aujourd’hui ce même langage sous prétexte de promouvoir la « démocratie ».


    N’est-ce pas ce que signifie le « dégoût » exprimé par la représentante des États-Unis, au sujet des vétos russe et chinois ? Il n’est même pas permis à de grandes nations comme la Chine et la Russie d’avoir une vision différente de celle des États-Unis ! Quant au président français, Nicolas Sarkozy, il ne reconnaît que la seule décision occidentale légitimant l’ingérence en Syrie !


    Conformément à cette vision de la «  démocratie », le projet occidental a déterminé les caractéristiques de l’État Syrien qu’il veut fabriquer :


    1) Il n’a pas exigé des élections qui révéleraient l’État que les citoyens Syriens acceptent et celui qu’ils refusent. Cela, malgré le fait que la nouvelle loi sur les élections a garanti le droit des représentants des candidats de surveiller les urnes du début des élections, jusqu’à l’ouverture des urnes.


    2) Il ne s’est pas soucié des millions de Syriens qui ont manifesté en Syrie en criant « non à l’ingérence ! ».


    Ceux qui ont suivi les manifestations savent que c’est la réponse des Syriens au projet de l’Occident et du Golfe, et aux bandes armées. Ils remarqueront également que les femmes au foyer ont participé avec ardeur à ces manifestations.


    Les dirigeants occidentaux ont ignoré les choix et les volontés du peuple syrien ; ils ont fermé les yeux sur les gangs armés, même après que les observateurs de la Ligue arabe aient consigné leurs crimes.


    Une première manifestation de « démocratie » donnée par le Conseil de salut national d’Istanbul [1] a consisté à frapper à coups de bâtons la délégation d’artistes et d’intellectuels et la délégation des opposants syriens de l’intérieur, à l’entrée du siège de la Ligue Arabe au Caire, parce que ces deux délégations refusaient l’ingérence extérieure dans les affaires internes de la Syrie.


    Et à la suite du débat sur le dossier syrien au Conseil de sécurité de l’ONU, les partisans de ce Conseil d’Istanbul ont attaqué les ambassades syriennes (quels médias en parlent ? note d'eva) au Caire, au Koweït, à Athènes, à Amman, à Berlin, à Londres. Ils ont saccagé ou pillé les locaux ; ils ont frappé le personnel qui s’y trouvait.


    Quelle belle expression de «  démocratie » !

    D’où viennent ces « démocrates » soudainement apparus ?

     

    La rue syrienne n’a pas entendu leur voix avant mars 2011 !


    Alors que nous, les Syriens de l’intérieur, nous avions critiqué la politique qui a conduit à l’économie de marché, et les responsables de cette politique. Nous avions souligné la continuité entre la politique et l’économie, et la relation entre la position politique nationale et les droits de l’Homme. Nous avions mis en garde quant aux conséquences dangereuses de la privatisation. Et nous avions affirmé que le salut de la nation passe par la garantie du secteur public.


    Nous, les Syriens de l’intérieur, avions également rappelé l’œuvre de Khaled ALAZEM, l’économiste de la bourgeoisie patriotique qui, dans les années 50, avait participé à la mise en place d’un système public puissant, avec l’aide de l’Union Soviétique. Et nous avions dénoncé publiquement la tutelle exercée par certains hauts fonctionnaires, notamment les maires, et combattu l’expropriation des maisons privées.


    Et à cette époque, après avoir participé à des congrès, à des réunions, ou après avoir écrit des articles, nous rentrions chez nous en toute sécurité, même après minuit. Nous allions au théâtre, à des conférences culturelles. Nous nous déplacions entre Damas, Alep et Lattakié. Nous allions chercher l’eau pure de la source Boukein, et cueillir les coings et les pommes de Zabadani. [2]


    Tandis qu’aujourd’hui, grâce aux méfaits du projet de « démocratie » occidental et Qatari, le citoyen syrien ne peut plus se rendre en voiture à Alep, car les brigands armés les mitraillent et qu’ils risquent de subir le sort des ouvriers du textile dont le car a été soufflé à l’explosif à Idleb. Ou le sort de l’ambulancier tué à Rastan. Ou le sort du médecin kidnappé à Hama. N’importe quel citoyen syrien peut être tué, pendant que ses tueurs « démocrates » le filment et reçoivent, du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, le salaire des images atroces qu’ils livrent à Aljazeera ou Al Arabiya [Leurs commentaires disant que ce sont les forces de Bachar el-Assad qui les ont tués. -NdT].


    La Syrie n’a jamais connu un tel mépris de l’être humain ! Et l’Occident et ses laquais du Golfe prétendent débarrasser son peuple d’une dictature ?


    Pourquoi donc ne connaissions-nous pas la peur avant mars 2011 ?


    Nous nous promenions sans peur. Nous allions de Damas à Lattakié, sur la route de Bloudan [la même route qui conduit à Zabadani – Ndt] embouteillée par les sorties du week-end. Nous allions nous promener à la Ghouta [les vergers autour de Damas – Ndt] durant la floraison des pêchers et subissions parfois les embouteillages sur la route de Lattakié à Damas.


    Pourquoi cette « démocratie » est-elle venue semer la peur avec ses tirs, ses explosifs, nous interdisant de voyager, de sortir en excursion en fin de semaine ? Pourquoi répand-t-elle la terreur sur la route aux environs de Talkalakh, en ces lieux où des gangs de tueurs et de trafiquants d’armes peuvent à tout moment attaquer les voyageurs ?


    Pourquoi les hôtels de la côte et les routes verdoyantes sont-ils maintenant désertés ? [dans le nord de la Syrie - Ndt] Pourquoi n’avons-nous plus de soirées pour agrémenter nos nuits ? Même dans le quartier paisible de Mezzé, [banlieue résidentielle de Damas – Ntd], une voiture piégée a été déminée hier.


    Qui peut oser s’opposer aux bandes armées là où elles déploient leur menaçante influence ? Combien de commerçants dans la banlieue de Damas n’ont-ils pas été tués parce qu’ils ont refusé de fermer leur commerce de manière à simuler une grève générale spontanée contre le régime ?


    Nous découvrons, sur les écrans télévisés, qui sont ces opposants qui, en Syrie, mettent à exécution par les armes le projet « démocratique » programmé par les pays du Golfe et l’Occident.


    Voici par exemple le cas d’un Libanais qui vivait de la contrebande de marchandises vers la Syrie et qui a perdu son « travail » suite à la crise au Liban. Un autre libanais lui a alors proposé un trafic d’armes et de drogue vers la Syrie. Trois transports lui ont rapporté la somme de 20 000 livres syriennes !


    Il y a de quoi méditer sur la situation de détresse, de pauvreté et d’ignorance qui conduit un homme à accepter de devenir une machine à tuer, pleine de haine. Consacrées au financement de projets constructifs, les sommes versées à des bandes armées par les pays du Golfe auraient pu arracher à la misère cette classe sociale déchue.


    Aucun doute possible : ces gangs ne sont pas une « armée libre » qui se sacrifie pour sa patrie. Ce sont des criminels ; des mercenaires.

     

    A-t-on jamais vu une «  armée libre » se réjouir en démembrant ses frères et sœurs, ou en les jetant dans le fleuve Oronte, têtes coupées sanguinolentes ?


    A-t-on jamais vu dans l’Histoire humaine une « armée libre » faire exploser des trains, détruire des gazoducs, des oléoducs, des réseaux d’électricité, brûler les immeubles, les biens publics, piller des camions transportant du sucre, du riz ou du mazout, au détriment de son peuple ?

     

    A-t-on jamais vu une « armée libre » assassiner les techniciens, médecins, scientifiques, et professeurs d’Universités ;

     

    enlever leurs frères et sœurs pour ensuite demander à leurs pauvres parents une rançon en contrepartie de leur libération ?


    A-t-on jamais vu dans l’Histoire humaine, des princes et des tyrans financer une « armée libre » patriotique ?

     

    Est-il pensable qu’une armée arabe patriotique puisse être équipée d’armes fabriquées par l’État d’Israël qui occupe le Golan syrien ?

     

    Est-il acceptable que des chaînes télévisées étrangères se consacrent à filmer et présenter des criminels d’une prétendue « armée libre » sous un angle élogieux !?


    Radwan Zyiadé, membre du Conseil de salut national, a demandé que le dossier Syrien soit étudié sous l’article 7 [de la Charte des Nations Unies –Ndt], qui autorise une intervention militaire étrangère contre la Syrie. Y a-t-il jamais eu des mouvements de libération dans le monde qui ont vu leurs dirigeants réclamer une intervention militaire contre leur propre pays ?

     

    Tout au contraire, les mouvements de libération ont été créés pour empêcher l’ingérence !


    Donc, le différend entre la Syrie, les dirigeants occidentaux et leurs acolytes syriens, ne porte pas sur la démocratie. Ces États, qui soutiennent les régimes tyranniques du Golfe, qui ont envahi la Lybie, qui ont commis des crimes à Abou Ghraïb, qui ont tué plus d’un million d’Irakiens, et qui garantissent l’impunité des criminels de guerre israéliens, ne défendent pas la démocratie.


    Le célèbre journaliste Mohamed Hasanein Haikal nous dit :

    «  Ce que vit le monde Arabe actuellement n’est pas un printemps,

    c’est un nouveau Sykes Picot pour le diviser

    et se partager ses richesses et ses positions stratégiques. »


    Je puis en témoigner. Je fais partie des onze membres, d’horizons différents, qui ont rédigé la nouvelle loi sur les médias ; le premier résultat obtenu sur le chemin des réformes. Nous nous sommes inspirés des lois établies en Occident pour garantir le respect de la liberté de l’information qui, découvrons-nous, ne sont pas respectées par les médias occidentaux qui cachent à leurs peuples la vérité sur les événements en Syrie. Nous avons entendu des représentants des Nations Unies, et des médias égyptiens et libanais. Nos réunions étaient très animées, les différents avis s’affrontant. Nous avons su nous mettre d’accord sur la loi qui garantit le droit à l’information, l’interdiction d’emprisonnement. Et qui exige la transparence et la déclaration du financement des médias et l’interdiction d’autorisation à n’importe quel média qui serait fondé sur des bases confessionnelles ou ethniques. Et nous nous sommes mis d’accord pour que la relation avec les chaînes, les journaux et les radios ne dépende plus du Ministère de l’information, mais d’un «  Conseil national de l’information à créer ».


    Ce conseil a vu le jour le 20 novembre 2011. Il est composé de personnalités variées ayant une expérience dans les médias, et qui partagent l’objectif de protéger la liberté d’expression sous le toit de la patrie. Ce conseil a organisé des rencontres avec diverses personnalités médiatiques, qui ont fait part de leur expérience et de leur critique pointue de la réalité médiatique et politique, et qui ont exprimé leurs points de vue et leurs propositions. Le Conseil a pris note de tout cela pour en tenir compte dans la rédaction de la politique relative aux médias.


    Dans le bâtiment où nous nous rencontrions, se réunissait aussi la commission chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution, composée de personnalités venues de la société civile, des partis politiques ainsi que de techniciens et de spécialistes. Des articles que l’ont croyait intouchables ont été complètement modifiés. Le texte de la nouvelle Constitution sera publié et soumis à référendum.


    Pendant ces mois orageux, a été rendue publique la Loi sur les partis qui interdit qu’ils soient créés sur des bases religieuses, confessionnelles ou ethniques, et qui exige la transparence de leur financement. Quatre nouveaux partis ont été constitués. La loi sur les élections a déjà été publiée. Ces lois sont les bases d’une nouvelle vie politique. Pouvons-nous l’ignorer ?


    Nous ne pouvons pas ignorer non plus un événement d’une grande importance : la rencontre consultative qui a réuni 200 personnalités syriennes, représentant les divers courants politiques et idéologiques, présidée par le vice-président de la République. J’y ai participé en tant qu’écrivain indépendant. Nous avons entendu des interventions que, je pense, aucune institution politique arabe dirigeante ne supporterait. Certaines ne réclamaient pas seulement la suppression de la constitution du paragraphe relatif à la gouvernance du pays par le parti Baath, mais demandaient la suppression du parti lui-même, en feignant d’ignorer ce que ce parti a apporté en matière de santé publique, d’éducation nationale et d’aide économique dont jouit le peuple syrien, sans oublier sa politique étrangère d’indépendance nationale et patriotique… en feignant aussi d’ignorer les bandes armées qui sévissent actuellement sur notre territoire !


    N’importe quel politicien objectif ne peut ignorer que le parti Baath est la colonne vertébrale de la vie politique syrienne aujourd’hui, et que sa suppression ou sa dissolution entraînerait un chaos semblable à celui qu’a connu l’Union soviétique après sa chute. Ceci ne nie pas la nécessité nationale de l’épurer des opportunistes et des corrompus. Et ceci s’applique aussi aux autres partis.


    Et c’est ainsi que se sont déroulées, durant les derniers mois, des réunions pour étudier les événements en Syrie, dont une réunion rassemblant environ 400 anciens diplômés de Russie et des États de l’ex-Union soviétique, dont beaucoup se sont exprimés avec extrémisme et dureté. J’ai parlé du libéralisme économique qui a créé une couche sociale pauvre que l’ingérence étrangère a instrumentalisée. J’ai critiqué les partis politiques qui se sont éloignés du peuple, le laissant aux mains des imams des mosquées. J’ai demandé la mise en jugement du ministère du tourisme, de l’ancien gouverneur de Homs, et la mise à l’écart du président de l’Union des écrivains. Malgré tout cela, nous sommes rentrés chez nous en toute sécurité.

     


    J’ajoute que je suis intervenue dans les congrès des écrivains, critiquant la manière de diriger le pays, les membres de cette direction, et la corruption. Nous étions de nombreux écrivains à aller dans le même sens lors du dernier Congrès des écrivains, avant les événements. Dix sept écrivains ont critiqué sans réserve les institutions politiques.


    En outre, nous avons combattu l’expropriation de la rue du Roi Fayçal par la municipalité qui voulait tout démolir. Nous avons arrêté le projet. Nous avons arrêté la destruction d’un ancien quartier arabe que les Français connaissent et étudient, au cœur de la ville moderne de Damas.


    Nous combattons les promoteurs, la corruption des mairies, et l’infiltration sioniste par des prix attribués à l’élite culturelle de Damas.


    La lutte apparaît ainsi complexe, pas seulement reliée aux divers courants politiques, mais également aux intérêts de divers groupes, ou aux visées de certains. C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité de faire prévaloir la compétence et la loyauté à la patrie, et non pas la loyauté au parti. Les autres partis aussi – et pas seulement le parti Baath – mettent en avant la loyauté au parti.


    Nous répétons le dicton : le droit ne meurt pas tant qu’on le revendique. Je crois que la démocratie se construit pierre par pierre, et ne s’importe pas.


    Qu’amène aujourd’hui le projet « démocratique » de l’Occident et des pays du Golfe ? Il ne fait que rajouter à nos soucis ses bandes armées et sa guerre médiatique ! Il n’écoute pas les millions de Syriens qui crient : « non à l’ingérence ». Sa démocratie commence là : « avec nous ou contre nous. »


    Parce que nous refusons cette ingérence et que nous croyons que tous les courants doivent participer à la vie publique pour la corriger, et améliorer la vie en Syrie.


    L’opposition extérieure, exactement comme les bandes armées, accuse ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, d’être à la solde du régime. Quoi que pensent ces prétendus «  démocrates » des Syriens qui refusent l’ingérence étrangère et arabe, nous disons en toute franchise que les Conseils qui sont créés dans le giron de l’occupant occidental, avec l’argent qatari, sont coupés du peuple syrien.


    Je n’arrive presque pas à croire qu’un intellectuel comme le chef du Conseil national d’Istanbul, ne sache pas que « couloir humanitaire » signifie intervention militaire !

     

    Qu’il ne sache pas que le Conseil de Sécurité a décrété l’embargo contre l’Irak, mais n’a pas libéré le Liban, et n’a pas utilisé l’article 7 pour empêcher l’État d’Israël de massacrer le peuple palestinien ! Qu’il ne sache pas que les «  négociations » n’ont pas amené les Palestiniens à libérer un pouce de leurs terres, et n’aboutiront jamais à la libération du Golan !


    Que ces prétendus «  démocrates » nous permettent de refuser un tel comportement.


    Nous répétons, avec le peuple syrien : ce qui ce passe en Syrie n’est pas une révolution mais crimes, chaos, et destruction d’un pays qui connaissait la sécurité.

     

    Le changement en Syrie est refusé s’il est imposé par une ingérence extérieure, et accepté s’il est obtenu par la voix des urnes.


    L’attaque contre les ambassades syriennes n’est pas une action politique ; c’est l’œuvre de voyous et de malfrats.


    Je répète ce que j’ai dit dans un débat télévisé : les constitutions sont modifiées pour correspondre aux évolutions des peuples, mais doivent l’être avec respect car elles font partie de la mémoire des peuples. Le changement en Syrie ne se fondera pas sur le mépris du passé et les courbettes aux dirigeants politiques extérieurs.


    En tous cas, ce n’est pas l’amour de la démocratie qui fait se précipiter les princes du pétrole et les dirigeants occidentaux de l’occupation pour organiser les bandes armées, encenser la façade syrienne émigrée, et acheter les décisions de la Ligue arabe.


    Cette démocratie n’est qu’un papier d’emballage trompeur, enveloppant un projet de réorganisation de la carte de la région par la force ; et qui vise à arracher la pierre syrienne du mur de la résistance arabe. Ces propositions sanglantes cachent la stratégie occidentale sioniste et protègent les crimes des bandes armées.


    La séance du Conseil de sécurité sur le dossier syrien nous a montré les représentants de la trahison suprême, face à la dignité syrienne en la personne de Bachar Al Jaafari, de sa culture, son honnêteté et sa douleur.


    La vraie discorde porte sur notre droit de souveraineté nationale, et notre refus de l’occupation israélienne. Un droit lié à nos traditions nationales et à notre Histoire syrienne ; que nous avons hérité de Choukri Al Asali, député de Damas au parlement turc en 1911, qui a démasqué l’infiltration sioniste en Palestine. Ceci fut l’une des raisons pour lesquelles il a été exécuté ainsi qu’une élite d’intellectuels et d’hommes politiques de la bourgeoisie syrienne.


    La Palestine est dans le cœur des Syriens


    Depuis le Congrès Syrien de 1920 qui a déclaré l’indépendance de la Syrie et le refus du pays sioniste - en passant par la révolution syrienne qui a donné à la Palestine Al Kassam, qui y a organisé la résistance, et fut tué en 1935, et l’insurrection simultanée syrienne et palestinienne contre l’occupation en 1936 - des Syriens se sont dévoués pour protéger la Palestine, dont Said El AAS, le penseur révolutionnaire, qui y est tombé en martyr.


    La Palestine est dans le cœur des Syriens ; il n’y a pas de Syriens de la génération de l’Indépendance qui n’aient pas participé à la défense de la Palestine et il est difficile de compter les martyrs syriens en Palestine.


    M. DEBJEN qui était à l’orphelinat islamique de Homs, que mon beau père a fondé, m’a raconté qu’avec deux de ses amis, il s’est engagé pour lutter contre l’occupant sioniste en 1948 ; ils étaient très jeunes, le troisième n’est pas revenu.


    En 1949, le dictateur Hosni al Zaïm a déclaré qu’il nouerait des contacts avec l’État d’Israël ; le prince Adel Arslan, ministre des affaires étrangères, lui a aussitôt répondu : je ne reconnaîtrai pas cet Etat et je ne rencontrerai pas son ministre des affaires étrangères et je ne permettrai à aucun fonctionnaire de mon ministère de le rencontrer. Ce sont les contacts d’Hosni al Zaïm avec Israël qui ont conduit à son assassinat.


    La mémoire de chaque Syrien est pleine de noms et d’images inoubliables de la lutte arabo-israélienne. En raison de ce passé sanglant, les Syriens sont convaincus qu’Israël, en plus d’être un État raciste, est une base militaire d’occupation qui protège le projet de domination occidental dans la région, comme l’ont prouvé ses attaques agressives et expansionnistes. En tant que Syriens notre résistance à l’expansionnisme est dans notre âme ; et notre vie même est tressée autour de cette lutte. C’est ainsi que notre destin personnel est lié au destin de la Syrie, qu’on veut arracher à la résistance arabe.


    Dans son discours du 4 février, l’ambassadeur de Syrie à l’ONU, M Bachar JAAFARI, a cité deux vers du poète Nizar KABBANI rappelant des certitudes profondément ancrées dans l’âme syrienne. Car Nizar KABBANI, n’est pas seulement l’enfant adulé de la bourgeoisie damascène, connu pour ses poèmes d’amour ; il a porté comme chaque Syrien, les valeurs du panarabisme ; il a écrit : «  la poésie est lâche si elle n’est pas portée par la colère ». Sa colère s’adressait à ceux qui se sont précipités pour signer des accords avec Israël et aux hommes corrompus du pétrole. C’est pourquoi ses funérailles ont donné lieu à un grand hommage populaire. Un avion privé syrien envoyé par le président avait transporté sa dépouille de Londres à Damas. Les Syriens se sont emparés du cercueil et l’ont porté sur leurs épaules dans un cortège populaire que Damas n’avait plus vu depuis les funérailles de Fakhri Al Baroudi, l’homme de l’indépendance, le compositeur des hymnes que les peuples arabes se sont transmis.


    Les gens l’ont porté jusqu’à la mosquée des Omeyyades, le plus important monument construit par les Omeyyades à Damas ; ils ont prié et l’ont porté à nouveau sur leurs épaules jusqu’au cimetière, traversant Damas du nord au sud, à pieds, car KABBANI a mêlé sa loyauté à sa ville, à la loyauté au panarabisme. Il a incarné l’âme syrienne par sa douleur pour la Palestine, par son refus du sionisme, par son mépris des dirigeants pétroliers et par sa fierté de la civilisation syrienne.


    Bachar JAAFARI a exprimé cette essence profonde lorsqu’il a cité ces deux vers du poème de Nizar : «  ô Damas, trésor de mes rêves et de mes escapades, me plaindrai-je à toi de l’arabisme ou des arabes ? » Si les représentants du Qatar et de la ligue Arabe étaient cultivés, ils auraient su que la suite du poème leur rappelle qu’en trahissant la Syrie ils trahissent aussi la Palestine.


    KABBANI dit dans ce poème : « Ils ont abreuvé la Palestine de rêves colorés, ils l’ont nourrie de paroles vaines et de discours, ils ont vécu en marge des événements et n’ont pas bougé pour la terre volée et l’honneur violé. Ils ont laissé Jérusalem nue à même la boue, livrant ses seins à tout venant ».


    Qui sont-ils ceux là qui gaspillent l’argent et ne secourent pas la Palestine ? KABBANI les a énumérés : Ceux qui se sont baignés dans des mers de pétrole, ceux qui ont bu le sang des hommes libres ! Et leurs représentants au Conseil de sécurité siégeaient en face de JAAFARI : le Qatari et sa suite, le président de la Ligue arabe dont le fils travaille au Qatar !


    Il est donc impossible d’imaginer un État syrien coupé de son Histoire et de sa mémoire ! Impossible car le peuple porte sa mémoire dans son âme ; ce ne sont pas des pages de livres d’histoire. Il y a là un fossé entre des millions de Syriens fiers de leur Histoire, et une poignée d’intellectuels inconnus avant que les médias occidentaux ne leur battent les tambours, et ne les poussent en avant comme des « représentants légaux » de la Syrie, le Qatar ayant financé leurs réunions, leurs hôtels et leurs déplacements.


    L’utilisation de l’ancien drapeau dans leur réunions, imitant les Libyens à qui le Qatar a apporté des milliers de drapeaux royaux, n’est pas passé inaperçu aux yeux des Syriens.


    Par contre, ceux qui l’ont brandi n’ont pas remarqué que c’est le drapeau de la résistance contre l’occupation française ; le drapeau de la souveraineté nationale ; le drapeau des Syriens qui ont combattu le sionisme et Israël ; notre drapeau que le président Chukri Al Kouatli a mis de côté en cédant son siège à NASSER, au nom de l’Unité Arabe.


    La rencontre et le dialogue sont-ils possibles entre ces deux camps ? La condition du dialogue est la position envers l’Etat d’Israël et le sionisme, et vis-à-vis de l’ingérence extérieure. En Syrie, il y a des opposants honnêtes, non corrompus par l’argent du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, n’ayant touché aucun pot de vin occidental, n’ayant pas bradé la souveraineté nationale, et ayant une position claire vis-à-vis d’Israël et du sionisme.


    Ceux-là affichent leur rejet de la corruption politique et financière. Ils exigent une transparence qui, peut être, ne peut exister. Ils peuvent avoir des points de vue irréalistes, mais ils se distinguent par leur maturité politique et leur courage. Le Dr Faez FAWWAZ et Salim KHEIRBEK ont passé plus de dix ans en prison. Malgré cela, ils ne sont pas tombés dans la haine qui pousse à la vengeance, jusqu’à la destruction du pays.


    De pareils opposants sont les garants de la démocratie et de la droiture ; de la souveraineté et de la protection de la société contre le fléau de la corruption. Pour ne pas répéter des erreurs comme celles qui ont conduit à ce qu’un homme corrompu, comme l’ex- gouverneur de Homs, puisse trahir son pays et fermer les yeux sur la construction d’un réseau de communication souterrain, participant ainsi à la préparation de la rébellion.


    La position envers Israël, le sionisme, et l’ingérence extérieure, est pour les Syriens la condition pour le dialogue national ; c’est pourquoi le politicien Qadri JAMIL [figure de l’opposition de l’intérieur - Ndt] a annoncé : « Nous ne participerons pas à un dialogue où le Conseil d’Istanbul serait présent ». C’est ainsi que les Syriens rejettent ceux qui rencontrent la télévision israélienne, ceux qui font appel au sioniste Bernard-Henri Lévy, pour qu’il fasse en Syrie ce qu’il a commis en Lybie ; ceux qui se sentent honorés de rencontrer (Hilary, note d'eva) Clinton, Sarkozy et Juppé.


    Ceci n’est pas qu’une question politique, c’est une question de conscience et de morale, et les Syriens en sont fiers.


    Enfin, c’est le droit des Syriens, après avoir regardé la séance du Conseil de sécurité sur le dossier syrien, de se sentir fiers d’être plus humains, et plus cultivés, et plus démocrates que ces menteurs représentant les forces d’occupation occidentales qui ont versé le sang des Libyens, des Irakiens, des Libanais. Il est de leur droit de mépriser ces politiciens menteurs qui, hier, affirmaient que l’Irak possédait des armes de destruction massive, et qui affirment aujourd’hui que l’armée syrienne tue les civils alors que des dizaines de soldats syriens sont tués chaque jour.


    Lorsque l’on compare Bachar al-ASSAD aux chefs d’États occidentaux qui, par le mensonge, dissimulent les buts de leur guerre contre les peuples, la différence est énorme. Ces derniers se moquent de la «  démocratie occidentale » : SARKOZY n’a pas supporté la révolte des jeunes des banlieues et les a pourchassé, et la « démocratie » d’OBAMA n’a pas toléré les Indignés pacifiques contre la voracité capitaliste. Ce sont ces « démocrates » qui demandent aux Syriens de supporter les crimes de bandes armées !


    En suivant la séance du Conseil de Sécurité, les Syriens ont vu des hommes de grande stature face à des nains. Ils ont vu des personnalités occidentales -qui n’ont probablement pas lu le « Faust » de GOETHE cité par Bachar JAAFARI- qui mentaient, sans honte aucune, devant lui.

     

    Et les représentants russe et chinois qui eux ont appuyé la Syrie par leur veto, signifiant à l’Occident colonialiste qu’il n’avait plus les mains libres pour imposer sa démocratie sanglante.


    Dr Nadia KHOST


    6 février 2012.

    Traduit de l’arabe par Rim (le 9 février 2012) pour le site silviacattori.net.

    [1] Le Conseil de salut national a été élu par l’opposition syrienne le samedi 16 juillet 2011 à Istanbul

    [2] Boukein et Zabadani sont des lieux de villégiature proches de Damas, dans les montagnes sur la route du Liban ; la vallée de Zabadani est réputée pour ses vergers.



    Nadia_Khost_logo_2.jpg Dr Nadia Khost, écrivaine syrienne — auteur de nombreux ouvrages, d’essais, et de nouvelles portant sur l’histoire, l’architecture, la conservation et la protection du patrimoine de la Civilisation Arabe — vit à Damas.

     

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29213


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    Introduction par eva R-sistons

     

    Le Figaro 14 février 2011

    "L'option d'une guerre contre l'Iran se renforcerait"


    Israël la veut, cette guerre qui se transformera

    en guerre mondiale de dépopulation ! Quelle folie !

     

    Et Sarkozy est le plus va-t-en guerre de tous les dirigeants !

    Quel danger s'il repasse en 2012 !

    Notre pays est truffé de centrales nucléaires,

    qui peuvent être ciblées lors d'une guerre !


    Cette sale guerre nucléaire commencerait au printemps !

    A noter que jamais l'Iran n'a attaqué personne,

    qu'il n'a l'intention d'attaquer personne,

    et qu'il se défendra seulement.

    L'arme nucléaire serait un bouclier pour lui,

    pour éviter d'être attaqué par Israël notamment.


    Jamais il n'a été dit qu'Israël devait être rayé de la carte !

    Ces propos ont été volontairement déformés

    par des dirigeants et par les médias aux ordres

    pour nous faire accepter cette guerre de domination

    en vue de la création du Grand Israël,

    du remodelage complet de la Région

    pour qu'elle puisse être pillée par l'Occident prédateur et criminel !


    Tout n'est qu'abomination,

    et avec cette nouvelle guerre mondiale,

    les peuples seront une fois de plus sacrifiés

    aux intérêts du Cartel bancaire et des Multinationales !

     

    eva R-sistons

    Iran : une guerre semble inévitable…

    Tandis que nous assistons à une démonstration de forces entre la flotte américaine patrouillant dans le Golfe Persique et des bâtiments de guerre iraniens, la pression monte régulièrement, même si Téhéran cherche aujourd’hui à désamorcer la situation. Il faut savoir que la République islamique entre en période électorale avec les législatives prévues le 2 mars. Il s’agira du premier scrutin depuis 2009 et la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence, suivie de vastes manifestations de l’opposition réprimées par le pouvoir.


    Preuve que les Etats-Unis se préparent à une campagne militaire massive contre l’Iran, Washington vient d’envoyer des milliers de soldats, de navires de guerre et des armes en Israël. Il reste à suivre le développement des opérations de préparation en vue d’une guerre voulue par le complexe militaro-industriel américain, même si quelques généraux américains contestent cette « folie ». On voit bien qu’il existe un calendrier et que cela dépasse les gouvernements impliqués. Même la crise européenne s’imbrique dans ce scénario. Autre événement d’importance, Tel-Aviv et Washington ont prévu d’organiser ce qu’ils appellent le plus important exercice militaire conjoint ce printemps. Fin décembre 2011, le commandant Frank Gorenc (commandant des Forces Armées de l’Air basé en Allemagne) a visité Israël afin de confirmer les détails du “déploiement de plusieurs milliers de soldats américains en Israël”.

     

     

    Préparatifs et inquiétudes en vue d’une attaque contre l’Iran

    Des ambassades étrangères en Israël ont récemment commencé à rédiger des plans d’urgence en vue d’évacuer leurs ressortissants de l’Etat juif dans le cas d’une attaque de missiles sur Israël.

    Cette information a été confirmée par de hauts fonctionnaires de Jérusalem. Pour l’heure, le ministère des Affaires étrangères a fourni aux ambassades étrangères présentes en Israël, une liste des abris publics à travers le pays, ainsi qu’une brochure pédagogique.

    Les représentants diplomatiques de nombreux pays sont de plus en plus soucieux d’une réaction militaire iranienne contre Israël. Les forces de défense israéliennes projettent d’engager plusieurs exercices afin de préparer la population. Quant à l’Union européenne, l’un de ses fonctionnaires a confié qu’il était absolument impossible d’engager une procédure visant à protéger toutes les familles du corps diplomatique des différents pays occidentaux présents sur place.

    Dans cette histoire, on peut s’attendre à tout ! c’est ainsi qu’un journal hébreu prétend que “la presse internationale aurait loué le droit de mettre des équipes de tournage et des journalistes sur les toits de la ville pour couvrir les évènements de la guerre à venir, une contre-attaque iranienne.  Il semble que les réseaux de nouvelles CBS, Fox News et NBC envoient leurs producteurs en Israël pour trouver les endroits stratégiques pour envoyer leurs correspondants” (Source).

     

     

    Lire aussi

     

    Alerte ! Iran : Obama ordonne par décret l'Etat d'urgence (vidéo)

     

    Sur mon blog No War

    ____________________________________________________________________

    .

    Une pétition contre la guerre

    qui se prépare contre l'Iran :

    http://stopwaroniran.org/petition.shtml

    Merci de faire circuler la pétition

     


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