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    Global Voices Online 17/02/2012 à 18h10

    En Espagne, papis et mamies font de la résistance

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    Global Voices"

    Lali Sandiumenge · Traduit par Stephanie Noel

    http://www.rue89.com/2012/02/17/indignes-en-espagne-papis-et-mamies-font-de-la-resistance-229467 

     

    Ils se surnomment « les enfants » du 15-M, le sigle des manifestations des « Indignés » espagnols, et pourtant ils ont pour la plupart plus de 60 ans, ils sont à la retraite, ils sont « iaios » (grands-parents en catalan) et ils sont des vétérans du militantisme.


    Celestino Sánchez, Antonia Jover, Adrián Rísquez et Rosario Cunillera sont quelques-uns des membres des « Iaioflautas », un collectif qui a vu le jour à Barcelone au mois d’octobre dernier au milieu des tentes installées place de Catalogne.


    Leur objectif est d’aider les jeunes à leur manière. Mais le combat, affirment-ils, reste le même :

    « Pour une démocratie digne de ce nom et une justice sociale, contre les banquiers et les politiciens complices. »

    Les « Iaioflautas » dont le nom a été créé par solidarité avec les « Perroflautas » – terme désignant à la base les marginaux faisant la manche avec leur chien et utilisé de manière péjorative utilisé par la présidente de la communauté urbaine de Madrid pour désigner les jeunes manifestants – utilisent certaines méthodes ayant déjà fait leurs preuves par le passé contre le franquisme et lors de mouvements syndicaux espagnols de gauche, tout en se servant des nouvelles technologies.


    En résumé, ils organisent une action directe dans la rue une fois par mois, presque en secret, et ils ne l’annoncent pas sur leur compte Twitter @iaioflautas ou leur blog avant d’avoir vraiment commencé. De cette manière, ils évitent tout problème avec la police.


    Leur première action a eu lieu au mois de novembre, lorsqu’ils occupèrent les locaux d’une banque Santander à Barcelone.


    Les « Iaioflautas » occupent une banque à Barcelone

    La dernière en date est l’« opération #RebelionBus “ qui a eu lieu le mercredi 1er février. Environ 70 ‘yayos’ (grands-parents) se sont donné rendez-vous dans le centre de la capitale catalane et ont ‘détourné’ un bus pour protester contre l’augmentation abusive des tarifs des transports publics.

    Rendez-vous par Twitter

    Ils ont choisi la ligne 47 en mémoire du conducteur de bus et syndicaliste Manuel Vital qui détourna un bus sur cette ligne en mai 1978 afin de prouver qu’il pouvait circuler en bus dans son quartier. Voici ci-dessous quelques tweets qu’ils ont commencés à écrire il y a quelques jours avec l’aide de jeunes manifestants :

    30 janvier :

    @iaioflautas : ‘#1erfévrier les @iaioflautas vont faire quelque chose de complètement fou (du saut à l’élastique… bien sûr que non). Philosophie #occupy 99%. Vous voulez bien nous donner un petit coup de main ? Merci !’

    @celescolorado : ‘Mercredi matin 1er février une nouvelle plaisanterie des @iaioflautas, suivez-nous.’

    31 janvier :

    @iaioflautas : ‘Tic-tac, tic-tac… compte à rebours avant une nouvelle plaisanterie. C’est pour le #1erfévrier. Spéculateurs, vous allez comprendre votre douleur ! Nous sommes les 99%. Nous n’oublions pas.’

    1er février :

    @iaioflautas : ‘En avant ! Aujourd’hui va être une longue journée. N’oubliez pas votre sandwich, vos divers médicaments… C’est aujourd’hui que nous entrons en action. Attention !’

    @iaioflautas : ‘Nous occupons un bus, le 47, pl. de Catalogne. Nous sommes plus de 70 @iaioflautas, l’action a commencé, suivez-nous avec #rebelionbus.’

    @iaioflautas : ‘Industria et Sardenya. Ecoutez : nous sommes contre les réductions tarifaires et le plan de réduction des salaires #rebelionbus.’

    @iaioflautas : ‘Fin du trajet du #rebelionbus pour ce matin. La lutte continue cet après-midi avec #yonopago (#jenepaiepas) pic.twitter.com/8GaRmzSw.’

    @celescolorado : ‘Au rassemblement final pl. de Catalogne @iaioflautas nous avons chanté joyeux anniversaire à un ami, Manolo González, qui vient d’avoir 80 ans.’

    Et voici la vidéo que @15Mbc_tv a enregistrée et mise en ligne.

    L’opération #RebeliónBus

    L’opération #RebelionBus avait été préparée une semaine auparavant lors d’un meeting auquel j’ai assisté. Cela faisait un moment que je suivais les ‘Iaioflautas’ sur Internet et je voulais faire leur connaissance. Pendant ce meeting, ils ont finalisé les détails de l’opération et ils ont commencé à organiser la ‘plaisanterie’ qu’ils vont faire au mois de mars.

    Témoignages

    Voici ce que certains d’entre eux m’ont raconté :


    Celestino

    Celestino Sánchez, 61 ans :

    ‘Le mouvement 15-M a été un peu comme un bol d’air frais pour nous. La situation a évolué. Les choses ont changé et nous devons en apprendre de nouvelles. Cela ne veut pas dire que notre passé est inutile mais que les choses sont différentes maintenant.

    Par exemple, il y a dix ans, c’était impensable d’organiser l’occupation de la place de Catalogne à travers des réseaux sociaux. Beaucoup de personnes ont dit que les jeunes ne faisaient rien, mais ils ont fait beaucoup de choses.

    Les générations futures vivront moins bien que les précédentes et ça, c’est un autre changement. Je pense que ce qui n’a pas changé, ce sont les objectifs : une société dans laquelle nous, le peuple, nous pouvons vivre librement, avoir un logement, avoir un moyen de transport et étudier. C’est ce que nous voulions déjà il y a trente ans et c’est ce que nous voulons encore aujourd’hui.’


    Antonia

    Antonia Jover, 72 ans :

    ‘J’aime beaucoup cette manière de lutter, de façon directe. De plus, cela correspond à une conception de la démocratie que j’ai toujours eue. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple.

    Aucun gouvernement ne peut être démocratique car les gouvernements sont répressifs. La vraie démocratie réside dans le peuple qui doit veiller à ce que le gouvernement tienne ses promesses.

    Nous, les Iaioflautas’, pouvons tirer profit de ce que nous avons vécu sous le franquisme. A cette époque, ceux d’entre nous qui voulaient une société démocratique avaient un ennemi commun : le franquisme, un régime barbare et répressif. Alors pourquoi ne pas faire de même aujourd’hui et s’allier tous ensemble contre les spéculateurs et les opérateurs du système financier ?

    Les 99% de la population sont affectés par ce système et seulement un 1% en profite. C’est ça l’idée.”


    Adrian

    Adrián Rísquez, 77 ans :

    “Je me sens vraiment bien avec les ‘Iaioflautas’. Cela fait cinq ans que je suis enfermé dans les locaux de la Fédération des associations de voisinage à parler de la santé sans aller sur le terrain et, comme c’est dans la rue que nous avons acquis notre expérience, je ne supportais plus de rester à l’intérieur.

    Avec les ‘Iaios’, nous faisons ce que j’aime, dans la rue, car c’est ce que nous faisions à l’époque et cela nous manquait. Nous disions que les jeunes devaient descendre dans la rue, et bien c’est ce qu’ils ont fait, et maintenant nous devons être à leurs côtés afin qu’ils puissent apprendre de nous et inversement.

    Ce n’est pas en restant à la maison que nous avons obtenu tout ce que nous avons aujourd’hui. C’est dans la rue que nous avons acquis notre système de santé publique et c’est dans la rue que nous devons le défendre pour le garder.”


    Rosario

    Rosario Cunillera, 66 ans :

    “Tout a commencé lorsque nous sommes allés place de Catalogne pour voir ce que les jeunes pensaient. Nous n’avons pas pris part à leur combat car, pour moi, la situation était totalement différente de celle que j’avais connue lorsque je suis arrivée à Barcelone, à l’âge de 18 ans, pour combattre Franco.

    Mais il y avait un nouvel élan. J’ai pensé qu’ils allaient trouver leur propre moyen de lutter avec Twitter et tout le reste. Alors, j’ai rejoint les ‘Iaioflautas’ et à chaque fois que les jeunes manifestent, nous essayons d’y aller. Les jeunes du 15-M nous ont donné un peu d’espoir et c’est ce dont nous, les personnes âgées, avions besoin.”


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    Depuis 5 ans la France de Sarkozy s’est vue imposer le dictat de l’Allemagne de Merkel en matière de politique économique et migratoire européenne : politique d’austérité baisse du pouvoir d’achat paupérisation des peuples pour sauver l’Euro et la suprématie économique allemande, politique migratoire sauvage pour permettre l’approvisionnement du marché du travail allemand déficitaire en main d’œuvre d’esclaves étrangers. Voter Sarkozy ce serait aussi voter pour un démantèlement du Droit du Travail à la française remplacé par des « Devoirs Made In Germany ».





    6 Mai Fin De La Merkozy …Pour Les Electeurs De Mme Le Pen Aussi



    Depuis 5 ans la France de Sarkozy obéit au dictat de l’Allemagne de Merkel qui cherche à maintenir sa domination sur l’UE en sauvant coûte que coûte l’Euro pour continuer d' y assurer la suprématie de l’économie allemande. Sarkosy l’agité illusionniste veut continuer de faire croire aux Français qu’il peut dans la Merkozy qui domine l’Europe avoir une quelconque influence.

    Dans l’UE il n’y a pas de solidarité allemande mais une dictature économique de Berlin sur les autres pays de l’UE et Sarkozy comme un toutou obéit à Merkel.

    Dans la crise de la zone Euro et la plongée de certains pays surendettés comme la Grèce Sarkozy n’a fait que suivre l’Allemagne de Merkel comme en ce qui concerne les aides financières à la Grèce. Ces dernières ont été conditionnées à l’achat d’armements à l’Allemagne et la France.

    Le plus grand marché de vente d’armement pour l’Allemagne c’est la Grèce (15% de la totalité de ses ventes). Lors d’une visite du premier ministre turc, Erdogan, en Grèce en Mai 2010 le vice premier ministre grec qui l’avait reçu, Theodore Pangalos, avait dit regretter qu’Athènes dépense autant en armement alors que la situation économique du pays est catastrophique. Il avait également ajouté que son pays était « obligé d’acheter des armes ». Sarkozy en toutes circonstances sait aussi remercier ses amis du complexe militaro industriel français (Dassault) pour leur soutien.

    Pendant tout son mandat Sarkozy n’a pas cessé de présenter aux Français le modèle économique allemand de Merkel comme ce qu’il fallait instaurer en France et il a commencé à le faire (retraite, début de démantèlement du Droit du Travail etc…).

    L’Allemagne de Merkel c’est des millions de travailleurs allemands pauvres avec des salaires bien en dessous du salaire minimum. Près de 10% des travailleurs se trouvent dans le secteur des bas salaires insuffisants pour vivre décemment de son travail.

    Malgré la relative bonne santé de son économie l’Allemagne n’a pas de SMIC pas de salaire minimum généralisé. L'Allemagne fait partie des dix pays de l'UE n'ayant pas de salaire minimum unifié les partenaires sociaux ont la possibilité d'en fixer un, secteur par secteur: c'est déjà le cas pour le BTP, les personnels d'entretien ou encore les peintres en bâtiment. Cela ne concerne que les entreprises qui ont signé les conventions collectives.

    En partie grâce au développement des emplois précaires et faiblement rémunérés ces dernières années, l'Allemagne peut se targuer d'un niveau de chômage historiquement bas depuis la réunification du pays: 6,9% en septembre, en données corrigées des valeurs saisonnières (CVS).

    Réclamé depuis longtemps par les syndicats, les partis d'opposition, SPD, extrême-gauche (Die Linke) et Verts , le salaire minimum généralisé était combattu par les fédérations patronales affirmant qu'il détruirait des emplois. Hors pour saper la progression des partis d’opposition qui pourraient mettre Merkel et son parti CDU en difficulté aux élections allemandes de 2013, Merkel vient d’accepter la création d’un salaire minimum différencié négocié entre partenaires sociaux syndicats et patrons branche par branche qui pourrait donc varier en terme de montant et d’heures travaillées avec pour objectif ce que défend Merkel depuis longtemps de faire disparaître les allocations chômage jugées trop coûteuses.

    La Commission européenne qui planche sur la création d’un salaire minimum à l’échelon européen est favorable au principe de "salaires minimums différenciés" par secteurs, comme en Allemagne. Mme Marine Le Pen député européen a accusé la Commission de vouloir "l'explosion du smic", et a dénoncé un "cocktail de mesures ultralibérales".

    Il serait bon de rappeler aux électeurs du FN :

    1.La position de leur présidente mentionnée ci-dessus

    2.Que ce que prône Sarkozy pour les travailleurs français c’est exactement ce qu’ont choisi Merkel et la Commission européenne.

    Par conséquent qu’ils votent le 6 Mai en en tenant compte..

    Par nécessité l’Allemagne pratique une politique migratoire très ouverte. Sarkozy qui a fait de même pendant 5 ans continuera s’ il est réélu car il ne saura pas dire NEIN au dictat de Merkel et de la Bundesbank qui soutient cette politique migratoire et la politique économique et de rigueur budgétaire de Merkel . En Allemagne le véritable Boss sur la scène politique c'est la Bundesbank.

    Selon la Bundesbank l'Allemagne a besoin d'environ 200.000 immigrés de plus par an pour compenser son déclin démographique et soutenir sa croissance, estime la Bundesbank dans son rapport mensuel. Cet apport régulier de main-d’œuvre étrangère devrait être associé à des réformes pour prolonger la durée de vie active faciliter la vie professionnelle des personnes avec enfants à charge, ajoute la Bundesbank.

    L'Allemagne a déjà prévu de retarder l'âge de la retraite à 67 ans et s'efforce d'attirer de plus en plus d'immigrés, notamment des travailleurs qualifiés comme des ingénieurs, des informaticiens ou des infirmiers. (Pillage de matière grise des pays pauvres inclus ceux de la zone euro pour s'assurer de la continuité de l'hégémonie allemande ).

    Elle compte plus de 10,6 millions d'immigrés, sur une population totale de 81,7 millions (statistiques Destatis 2010) car avec un taux de fécondité parmi les plus bas du monde et un âge moyen parmi les plus élevés, la démographie fait figure de bombe à retardement pour l'Allemagne, pesant sur son potentiel de croissance et sur les finances publiques (34% de plus de 65 ans en 2060).

    La Bundesbank ajoute que cette politique d’ouverture migratoire sauvage doit se faire non seulement pour compenser le déclin démographique mais aussi pour soutenir la croissance de la production économique, des gains de productivité. Autrement dit travailler plus payer les salariés moins chers en les mettant en concurrence avec des migrants.

    La France n’est pas l’Allemagne elle ne connaît pas ce déclin démographique au contraire. Par conséquent il faut faire barrage à Sarkozy qui tient absolument à y importer le modèle économique allemand Merkel Bundesbank inclus son volet migratoire qu’il a favorisé pendant 5 ans.

    Le vote des étrangers aux municipales, chiffon rouge agité par l’UMP de Sarkozy, si cela se fait un jour ce n’est pas pour demain car cela nécessitera une révision de la Constitution.

    Mais une politique migratoire sauvage à la Merkozy Bundesbank pour l’UE et la France Sarkozy l’applique déjà.

    Par conséquent que les électeurs FN qui voteront le 6 Mai le fassent aussi en en tenant compte..




    Jeudi 26 Avril 2012
    Mireille Delamarre

    6 Mai Fin De La Merkozy …Pour Les Electeurs De Mme Le Pen Aussi

     

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    La première agence intérim adressée aux seniors ouvre ses portes à Bruxelles.
     

     

    Cette agence est exclusivement réservée aux plus de 45 ans.


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    De nombreux profils sont attendus, du cadre administratif à l'horeca en passant par le bâtiment.  


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     UNE AGENCE INTERIM RESERVEE AUX PLUS DE 45 ANS....APPELES LES SENIORS


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    Le commerce de proximité a de l'avenir

    Par Jacques Gautrand, publié le 22/03/2012 à 14:30, mis à jour le 30/03/2012 à 17:49

     

    Le commerce de proximité a de l'avenir

     

    Le commerce de proximité a de l'avenir

    Le Crédoc a réalisé des études montrant que l'avenir du commerce est aux petites surfaces de centre-ville.

    Flickr/DaveOnFlickr

     

     

    Les nouveaux modes de vie et de consommation redonnent de l'attractivité aux commerces de centre-ville. Attentes et tendances dont les enseignes peuvent tirer parti. 


    Il y a une génération, les coeurs des villes étaient délaissés par le consommateur au profit d'immenses centres commerciaux implantés dans la proche ou la lointaine périphérie. La hausse continue des coûts des carburants, l'évolution des modes de vie et de consommation redonnent de l'attrait aux commerces de proximité. La "reconquête" ou la "redynamisation" des centres-villes est désormais une priorité pour la plupart des élus locaux. 


    Afin de fédérer les différents acteurs autour de cette problématique (élus, consulaires, partenaires publics et privés) est née l'association Centre Ville en Mouvement (CVM) que préside Denis Badré, ancien sénateur, maire de Ville-d'Avray. A l'initiative de cette association et de l'ACFCI (assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie) s'est tenue, le 21 mars 2012, dans le cadre du salon Franchise Expo Paris, la 4ème Journée nationale du management de centre ville qui a mis en valeur les vertus du commerce de proximité. 


    La "proximité" est une valeur montante. Accaparé par une multitude de tâches quotidiennes le consommateur veut gagner du temps sur des activités traditionnelles comme faire ses courses ("Pourquoi perdre mon temps dans un hypermarché!"), a souligné dans la conférence d'ouverture de cette 4ème Journée, Yvon Merlière, le directeur général du Credoc: "le consommateur veut qu'on lui facilite la vie, qu'on diminue ses contraintes, qu'on lui apporte des services et des offres personnalisées." 


    Le Crédoc a réalisé des études montrant que l'avenir du commerce est aux petites surfaces de centre-ville, mais à condition que les commerçants et les aménageurs soient capables d'offrir autour toute une palette de services, de conseils, voire même de coaching (par exemple, un caviste qui donne des cours d'oenologie), avec des vendeurs expérimentés, sans oublier la qualité de l'accueil qui fait la différence avec le caractère impersonnel des grandes surfaces. 


    Pour ne pas être en reste, les enseignes nationales de distribution alimentaire s'adaptent à ces nouvelles attentes en réduisant les formats de leurs magasins et en adaptant leur concept aux centres-villes. Comme l'a confirmé, lors du colloque, Gilles Hebert, directeur régional, chargé du développement de la branche Carrefour Proximité, laquelle compte 800 magasins sous les enseignes Carrefour Express, Carrefour City et Carrefour Contact. 


    "Nous apportons au consommateur le choix et des prix en centre-ville; nos magasins ont contribué à réduire l'écart de prix avec les commerces de périphérie", affirme Gilles Hébert. Pour exploiter ces magasin de centre-ville, Carrefour fait exclusivement appel à des franchisés: l'exploitant franchisé peut mieux s'impliquer dans la vie locale qu'un directeurs salarié voué à être muté, et, étant un chef d'entreprise à part entière, il consacre toute son énergie à son commerce (bref, il ne compte pas ses heures!). 


    La branche Proximité de Carrefour est en plein développement puisqu'elle compte recruter 200 nouveaux franchisés par an, parmi des personnes issues de la distribution ou des cadres en reconversion ayant un fort tempérament commercial. 


    Un consommateur qui manque de considération


    Face aux exigences multiples du consommateur, au développement incontournable du "multicanal" (mariage de l'Internet et du magasin), les réseaux de franchise apportent à leurs franchisés implantés en centre-ville des services-supports dont ne dispose pas un commerçant isolé (chaîne logistique, e-commerce, renouvellement de l'offre, communication...). Mais ce consommateur à la fois mobile, connecté, plus informé, que l'on dit zappeur et versatile, demande aussi de l'accueil, des conseils, des prix et de la considération... Un sacré défi à relever par le commerçant - qu'il soit franchisé ou pas. 


    Anticiper les attentes du consommateur pour mieux y répondre, repèrer les innovations commerciales, c'est à ce travail de veille et d'analyse que se sont consacrés pendant un an trois consultants*. Ils ont présenté le fruit de leur investigation lors d'une conférence animée le 21 mars par l'Observatoire de la franchise: il s'agit d'un cahier de tendances baptisé "Retail Innov'action Book 2012-2013" qui recense et étudie 100 concepts commerciaux innovants dans le monde, classés selon dix tendances majeures de l'évolution du comportement du consommateur. 


    "Ce qui se dégage de ces tendances, nous a expliqué Christine Casahoursat, co-auteur de cette enquête, c'est une attente de proximité, de convivialité, de relation plus émotionnelle de la part du client; celui-ci a besoin de se sentir connu, reconnu et considéré. Le consommateur recherche désormais une relation personnalisée avec le commerçant; il ira de plus en plus vers une enseigne, autant pour la force, la notoriété de sa marque que pour la relation de convivialité qu'aura su établir avec lui le commerçant." 


    *Christine Casahoursat, Adeline Ochs et Philippe Lehartel: "Retail Innovac'tion Book 2012-2013, Les 100 innovations des lieux de consommation dans le monde, décryptage et analyse"  

     

     

    Cliquer sur ce lien, un site à visiter !

    Le commerce de proximité a de l'avenir

    http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/franchise/le-commerce-de-proximite-a-de-l-avenir_1097033.html

     

     

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