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    Et même le clan Chirac le lâche (sauf Bernadette) !

     

     

    La désintégration du sarkozysme

     

     

    Sondages en chute libre, dynamique cassée, presse internationale déchainée, soutiens de droite qui basculent pour Hollande : à quatre jours du premier tour, il y a le feu à la maison Sarkozy. Et ce soir l’affaire du Crillon décuple l’effet Fouquet’s. Nous sommes en train d’assister à ce que j’appelle la « désintégration du sarkozysme ».

     

    (La Une de l’édition européenne du magazine américain Time, le 2 avril)

     

    Que Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac, ait appelé à voter Hollande était, dès le mois dernier, un signe de mauvais augure pour Nicolas Sarkozy. Mais c’était encore un cas isolé, singulier.


    Depuis, les ministres d’ouverture sont devenus des ministres de fermeture : en appelant à voter Hollande, Martin Hirsch et Fadela Amara, referment la page du sarkozysme. Corinne Lepage fait de même. Et voici que deux villepinistes pur jus, ses anciens ministres Azouz Begag et Brigitte Girardin appellent, eux-aussi, à voter Hollande. Quant à Jacques Chirac, Le Parisien nous a décrit minutieusement ce matin le basculement presque complet de la famille – du « clan » Chirac – en faveur de Hollande. C’est rare dans la Vème République une telle curée de la droite « mainstream » pour le candidat de droite « mainstream ».


    Au-delà des petites vengeances, des aigreurs, ou des ambitions, l’important est ailleurs. A Bordeaux récemment, à Avignon, à Marseille, à Caen, à Rennes, à Quimper, j’ai pu mesurer à l’occasion de débats et de rencontres, l’aversion et la détestation – pour ne pas dire la haine – qui monte à l’égard de Nicolas Sarkozy. A Bordeaux, par exemple, attablé avec la droite « juppéiste » la plus caricaturale – celle des dentistes et des notaires, provinciale et bourgeoise, catholique, balzacienne et normée – j’ai été frappé par la détestation de Sarkozy et de sa femme, Carla Bruni. Ce n’est pas la gauche qui est en train de sortir de force Sarkozy de la scène politique française, c’est la droite ! Ailleurs, j’ai vu la colère des paysans du Sud de la France contre Sarkozy. J’ai entendu les colères extrêmes des enseignants contre le président sortant.


    Quant à la presse internationale, qui a plus de distance, elle tire à boulets rouges elle aussi sur le candidat sortant : The Economist, le Time, le Financial Times etc. sont d’une cruauté venimeuse pour Nicolas Sarkozy. D’où le titre du magazine américain Time, dans son édition européenne : « Adieu ? »


    Sarkozy : « En cas d’échec, je serai le seul responsable »


    En fin de compte, ce n’est pas seulement une politique qui est condamnée, pas la droite qui va être battue, c’est un homme, une personnalité qui est en train de faire l’unanimité contre lui. Les raisons ? Ce sont des symboles, peu nombreux, mais qui sont si forts et si présents, qu’ils annulent tout autre comportement rationnel des électeurs : le Fouquet’s ; le yacht de Bolloré ; l’Epad de son fils Jean ; le salaire personnel augmenté de 170 % ; l’affaire  Mitterrand ; le « Cass’ toi pov con » ; la hiérarchie des civilisations de Claude Guéant ; l’affaire Woerth-Bettencourt ; la nuit à Disneyland avec Carla fin 2007 et la fameuse formule de sa grande conférence de presse de rentrée, en janvier 2008 : « Avec Carla c’est du sérieux » ; la montre Patek Philippe à 55.000 euros etc.


    Et puis, ce soir, on a appris l’affaire du Crillon, qui est en train de décupler l’affaire du Fouquet’s, et refermer la boucle : c’est le Canard Enchaîné de demain matin qui révèle ce « lunch » de millionnaires dans le grand palace parisien de la place de la Concorde, pour un fundraising en faveur de Sarkozy. Ironie de l’histoire : le déjeuner a eu lieu dans les salons Marie Antoinette ! L’affaire du « collier » a emporté Marie Antoinette et Louis XVI : l’affaire du Crillon (après l’Epad et la Patek) va-t-elle emporter Sarkozy ? Ce soir, dans son grand discours du meeting de Lille, toujours est-il que François Hollande, qui connait mieux que personne la puissance de l’antisarkozysme, a raillé un quinquennat qui a commencé au Fouquet’s et qui se termine au Crillon


    A l’échelle des grands sujets du quinquennat, et même à l’aune des finances publiques, ces faits sont bien sûr des épiphénomènes ; mais comme symboles, ils sont déterminants. Si Nicolas Sarkozy perd la présidentielle, il le devra d’abord à ces symboles calamiteux. A trop avoir joué avec l’argent, avec les affaires, avec les femmes, avec le feu, il a brûlé ses vaisseaux.


    Dans une interview à l’Express cette semaine, Nicolas Sarkozy précise : « En cas d’échec, je serai le seul responsable« . On ne peut pas mieux dire.


    La désintégration du sarkozysme


    Qu’est-ce que le sarkozysme ? Que restera-t-il, s’il est défait le 6 mai, dans l’histoire de la droite ? Que deviendra-t-il dans les manuels d’histoire ? Une énergie inaboutie ? Une agitation un peu vaine ? Un volontarisme sans sens de la réforme ? Un bonapartisme ?

    En réalité, je fais l’hypothèse qu’il ne restera rien du sarkozysme après le 6 mai. Même la droite aura du mal à se réapproprier la figure et le bilan, la technique politicienne et le sens médiatique. Pas davantage l’homme. Si Sarkozy est battu, la parenthèse sera refermée et nul n’aura une grande envie de la rouvrir.


    Et c’est ainsi que de désistements d’anciens ministres en sondage en chute libre, de dynamique cassée en vengeances de Chirac et Villepin, nous sommes en train d’assister à ce que j’appellerais « la désintégration du sarkozysme ». Ce n’est encore que le début.


     

    SOURCES : Le Parisien ; L’Express ; Sur Villepin ; Magazine Time, 2 avril. Sur l’affaire du Crillon : voir Le Canard Enchaîné de demain,

     

    http://blogs.lexpress.fr/sarkozysme-culturel/2012/04/18/la-desintegration-du-sarkozysme/

     

     

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  • Dès 2010 LEAP/2020 avait anticipé l'élection du candidat socialiste à l'élection présidentielle 2012


    LEAP/2020 continue à estimer que les sondeurs sous-évaluent le score de la candidate du FN et surévaluent celui du président sortant.


    Nicolas Sarkozy sera-t-il devant ou derrière Marine Le Pen ?

     

    Les conséquences de cette élection tant pour la France que pour l' Euroland et l' UE ainsi qu'au niveau mondial ( OTAN, G20, Euro-BRICS) sont beaucoup plus importantes pour l'évolution du monde actuel, (en pleine transition du fait de la crise mondiale), que la prochaine élection américaine qui verra s'affronter Barack Obama et Mitt Romney (deux candidats financés massivement par Wall Street) sur fond de paralysie générale du système US.

     

    Outre les conséquences nationales, européennes, internationales importantes de ce grand séisme républicain qui va frapper la France, LEAP se penche sur la grande attaque fiscale contre les placements financiers, l'évolution des marchés boursiers mondiaux et l'évolution radicale prochaine des réactions de l' Euroland face aux attaques spéculatives.

     

    La victoire de François Hollande va déclencher une série de bouleversements stratégiques qui vont affecter fortement l' Europe et accélérer considérablement les transitions géopolitiques en cours au niveau mondial depuis le début de la crise globale en 2008.En cela, les résultats et les conséquences de l'élection présidentielle française (et l'élection législative qui suivra en juin prochain) ont beaucoup plus d'importance que ceux de la prochaine élection présidentielle US en novembre 2012. En effet, la France, bien qu'étant un pays beaucoup moins puissant que les Etats-Unis occupe une position stratégique tant en Europe qu'au niveau mondial qui va en faire un acteur-clé de l'émergence du -"monde d'après la crise"- .

     

    L'élection de François Hollande qui possède une vraie réflexion sur l' Europe et le rôle de la France en Europe et a clairement affirmé son intention d'explorer activement les possibilités de partenariat avec les nouvelles puissances émergentes (BRICS), va consacrer une rupture majeure avec l'absence de vision et de stratégie européenne des cinq ans de présidence de Sarkozy marqués essentiellement par une inféodation sans précédent dans l' Histoire récente du pays à la puissance dominante américaine et son intégration sans conditions à un axe Washington/telAviv sur l'essentiel des grands problèmes géopolitiques.

     

    La France avait disparu dans le monde depuis cinq ans, elle s'apprête à faire un retour fracassant au-delà même de la personnalité du futur président. (Cela dit, libre à ceux qui, à l'instigation de la City et Wall Street, veulent lire dans la crise grecque l'avenir de l' Euroland. C'est plutôt du côté du changement politique français que va s'écrire la suite de l'histoire de l' Euroland et au-delà de la transition géopolitique post-crise).

     

    Deux tendaces marquantes vont caractériser les deux premières années du nouveau pouvoir français :


    - l'affirmation par la France d'une politique européo-gaullienne ( ou mitterando-gaulienne) c'est-à-dire faisant de l'indépendance de la politique extérieure européenne une priorité stratégique.


    - l'exploration à vitesse accélérée des relations possibles avec les BRICS, notamment dans un contexte de futur partenariat Euro-BRICS. (voir mes articles)

     

    François Hollande est resté très discret en matière de politique étrangère car, d'une part, elle n'est pas au coeur des préoccupations des français pour cette élection 2012 et d'autre part, on n'annonce pas à l'avance des changements importants dans ce domaine.

     

    Les arguments pour de tels changements étant pléthore et leur mise en oeuvre ne risquant pas de générer de difficultés dans l'opinion publique qui, d'une manière générale, s'est sentie trahie par l'inféodation américaniste de la période sarkosienne, il n'y a aucune raison de se précipiter. Comme il l'a annoncé pour la question de la réintégration de la France dans l'organisation militaire intégrée de l' OTAN (décidée par Sarkozy sans annonce à son élection et sans débat démocratique), François Hollande s'appuiera sur une évaluation objective des avantages et des inconvénients de cette décision.

     

    Le résultat est connu d'avance puisque le président sortant n'a rien négocié (et donc rien obtenu) en échange du retour de la France dans cette organisation militaire. Il y aura donc une action en deux temps :


    - l'exigence d'un certain nombre de contreparties en terme de positions militaires clés pour la France au sein de l' OTAN


    - et de la mise en place d'ici 2015 au plus tard d'un pilier européen de défense hors OTAN mais relié à l' OTAN


    La France pourra compter sur le soutien de la plupart des pays européens  continentaux que les aventures lybienne et afgane ont définitivement convaincus de la nécessité de changements radicaux au sein de l' Alliance atlantique. Moyennant une prise en charge budgétaire accrue de la part des européens des coûts de leur propre défense, les US faisant face à des réductions drastiques de leur budget militaire, accepteront bon gré-mal gré.

     

    Et seul le Royaume-Uni s'opposera à cette évolution avant de s'y rallier, puisqu'il n'a pas les moyens financiers, militaires et diplomatiques de sa politique.

     

    En matière globale, à la suite de l' Allemagne déjà bien engagée dans le processus de coopération diplomatique avec les BRICS, la France engagera une approche plus stratégique, avec une logique européenne (eurolandaise) commune, qui visera à formuler des axes communs d'action Euro-BRICS au niveau des organisations internationales ( reformes du FMI, -sujet brûlant où les BRICS attendent les européens- , du Conseil de Sécurité de l' ONU...) et surtout de réforme fondamentale du système monétaire international ( il sera question du remplacement du dollar US comme pilier du système).

     

    Le sommet du G20 à Moscou au premier semestre 2013 marquera la première concrétisation de cette évolution.

     

    En stimulant ces deux seuls changements ( et on peut supposer qu'il y en aura d'autres), le nouveau pouvoir français, avec une approche européenne exemplaire, aura ainsi contribué de manière décisive à l'évolution de la gouvernance mondiale post-crise.

     

    extrait de LEAP/2020


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    Salaires, services : Bruxelles veut accélérer la casse sociale

    by Patrick Le Hyaric

     

    Député européen

     

    La commission de Bruxelles présente ce mercredi deux mesures dangereuses pour les salariés. Elles entraineraient un recul sans précédent du droit du travail et une remise en cause du SMIC.

     

    La première mesure concerne la prestation de services. Deux projets de directives sont soumis au vote du Parlement européen. J’avais déjà alerté sur les risques que font encourir ces textes en parlant d’un retour de Bolkestein.

     

    Attention !  Danger ! La seconde est la création d’un SMIC différencié par branche professionnelle. Ce serait l’éclatement du salaire minimum existant à l’échelle nationale, et donc du SMIC en France.

     

    Il faut au contraire instaurer un SMIC européen afin de créer partout un salaire minimum et ramener vers le haut les salaires minimums de chaque pays européens.

     

    C’est la garantie d’une relance de la consommation en Europe.

     


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    Ex-directeur de la DST : Sarkozy est responsable du chaos en Libye et au Mali  16/04/2012

    Ex-directeur de la DST : Sarkozy est responsable du chaos en Libye et au Mali


    L’ancien directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, Yves Bonnet, a accusé le président Nicolas Sarkozy d’être responsable « du chaos en Libye, au Mali », soulignant que " le manque de confiance entre l'Algérie et la France a aggravé la situation dans la région de la côte de l'Afrique ".

    Dans une interview accordée au quotidien algérien alAkhbar, Bonnet a jugé que "l’Afrique fait l’objet de perturbations sécuritaires de plus en plus dangereuses en raison du chaos provoqué en Libye, et dont les parties responsables sont bien connues à savoir l'OTAN et la France. Or, ces derniers n’ont pas tenu compte de quelque chose de grave, celui de réfléchir sur les résultats d’une intervention dans les affaires d'un Etat quel que soit la nature de son régime".

    Il a souligné qu’ "en politique, il est impératif de s'assurer que le règlement que nous cherchons dans une quelconque situation esera de loin meilleur que la situation elle-même, autrement dit dans le cas de la Libye, je pense que la situation d’avant était bien meilleure que celle d’aujourd'hui."

    Directeur du DST entre 1982 et 1985, Yves Bonnet connaît bien la Libye et les Libyens, c’est pour cela il affirme que "la Libye était un pays bien géré et a réalisé des progrès sociaux importants, voire que les Libyens étaient parmi les peuples les plus riches du Maghreb et maîtrisaient l’art de bien traiter avec autrui, sans compter qu’ils baignaient dans la paix et la sécurité, et donc la situation qui leur a été imposée est tout à fait différente de ce qu’elle était auparavant".

    Et de poursuivre :"qu’au cours de sa visite l’an dernier à Benghazi et à Tripoli, durant laquelle il était accompagné par les membres d’un centre qui s’intéresse aux questions sécuritaires, nous avons exprimé de sérieuses préoccupations envers l'extrémisme islamique croissant et mis en garde contre la fragmentation de l'Etat ".

    Yves Bonnet a accusé "le gouvernement du président Nicolas Sarkozy et l'OTAN d’avoir entraîné la Libye dans un chaos et une perturbation sans précédent ", soulignant que "ces deux parties savaient parfaitement la taille des conflits tribaux là-bas et ses conséquences dans le cas où le pays sortait de sa stabilité".

    Pour ce qui est du Mali, l’ancien DST a mis en garde contre la présence d’Al-Qaïda en Lybie: "Nul doute que certaines parties en Libye sont contrôlées par Al-Qaïda, or cette dernière a implanté un homme dans une région vitale, ce qui est dangereux non seulement pour la Libye, mais pour tous les pays dans la région" !

    Interrogé sur la nécessité d’une intervention militaire étrangère au Mali pour résoudre la crise, Bonnet n’a pas exclu cette option mais ne l’a point encouragée en raison de la gravité de ses conséquences, surtout que « les pays dans la région du Sahel sont confrontées à des situations de plus en plus difficiles, et que cette région est une zone de confluence des civilisations, ainsi la civilisation bédouine et celle des nomades autochtone n'ont pas réussi à trouver un état d'harmonie ».

    Enfin, l’ex-DST a mis en garde contre une marginalisation du rôle de l’Algérie : « La plus grande erreur qu’a commis la France, c’est qu’elle a oublié que Algérie est aussi un Etat du désert du Sud, et donc un partenaire incontournable ».

    "On peut trouver des solutions aux problèmes de la région sous influence française, en créant une entente ou un accord entre l'Algérie et la France, sans que cela n’évolue en un problème plus complexe, surtout si les deux pays n’ont pas confiance l’un dans l’autre. Malheureusement, la France n’a pas confiance en Algérie, et non l’Algérie", a ajouté Yves Bonnet .

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=59859&cid=21&fromval=1&frid=21&seccatid=61&s1=1 http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=59859&cid=21&fromval=1&frid=21&seccatid=61&s1=1

     

    http://www.alterinfo.net/notes/Ex-directeur-de-la-DST-Sarkozy-est-responsable-du-chaos-en-Libye-et-au-Mali_b4099517.html

     

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